Reservoir Dogs
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 What 'bout my star ? [Sammy]

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Maximilian ParrishMaximilian Parrish
Propriétaire du North Star
Marchand d'étoiles


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MessageSujet: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeJeu 26 Nov - 19:36

    Il devait être dans les huit heures quand Maximilian avait enfin descendue de son bureau, envoyant un petit signe de main aux deux femmes qui jouaient les réceptionnistes ce soir. Il fallait bien que quelqu’un réponde aux coups de téléphone du club tout de même, et puis le téléphone restait l’outil le plus pratique pour rejoindre le publique. Comme le club avait commencé dans un petit local, les clients n’avaient pas afflués en personne, c’était bien normal, les réceptionnistes avaient donc leur utilité. Hors, le North Star avait beaucoup avoir subit une métamorphose, il restait un petit club d’escort encore méconnu. Le patron caressait bien l’espoir de le voir devenir une référence, un lieu de plaisir, mais il fallait laisser le temps faire les choses. Baillant, il descendit les escaliers de pierre pour rejoindre son personnel, dans la pièce principale. La plupart de ses employés se trouvaient là, quelques clients étaient arrivés et on lisait clairement l’excitation sur leur visage. Le propriétaire des lieux esquissa un petit sourire, la magie d’un nouveau lieu, superbe de plus, opérait à merveille.

    Saluant quelques uns de ses petits choux, comme il aimait les appeler, il se faufila sans mal dans le petit groupe de personne qui occupait la veste pièce et rejoignit l’un des nombreux canapés. Bientôt un serveur l’approchait, sourire étincelant, chemise impeccable, l’employé rêvé et Max sourit sous sa proposition. Il était nouveau assurément, parce que lui, il ne prenait jamais d’alcool et ça, tous ses employés le savait, fort bien d’ailleurs. Jamais d’alcool, pas même une goutte de champagne à noël ou au nouvel an, non merci. Il n’en voyait pas l’importance, n’en subissait pas l’envie et dès qu’il regardait des gens boire, il avait la sale habitude de se caresser la gorge, comme pour se convaincre qu’il faisait le bon choix. L’alcool, c’était la facilité. Oh, il ne faisait de reproche à personne et il offrait toujours à boire à ses invités et amis, rien de reprochable là mais lui, il n’y arrivait tout simplement pas. C’est que le patron du club était un peu spécial, le bruit avait commencé à courir de toute manière.

    Enfin, ce soir il devait avoir de la visite. Il l’avait complètement oublié jusqu’à ce que l’une des réceptionnistes lui rappelle que c’était ce soir qu’il rencontrait le commissaire Delenikas. Elle avait bien raison et il c’était empressé de descendre pour entendre l’un des gardes de sécurité marmonner quelque chose au sujet du dit monsieur, dans son walkie-talkie. Alors il allait enfin le rencontrer, le fameux nouveau commissaire, la ville en avait fait toute une histoire dans les journaux et son nom était sur toutes les bouches. Pas nécessairement pour ses bons résultats, bien qu’ils soient impeccable à ce qu’on lui avait raconté, mais bien pour sa belle gueule. Les femmes en avaient fait leur nouvelle coqueluche et Max était prêt à parier que le téléphone du poste de police, ne dérougissait pas. Attrapant le verre d’eau minéral que lui tendait son nouvel employé, il lui offrit un petit sourire. Mignon celui-là, c’était un bon choix, il aurait du s’en rappelé. Oubliant le joli minois aussitôt disparue, il sirota son eau en attendant que la porte ouvre et qu’un homme s’avance. Il était là, il était temps d’ailleurs et un petit sourire ourla le coin droit de sa bouche alors que sa main délaissait sa gorge.

    Ils c’étaient parlé au téléphone il y avait quelques jours, un homme plutôt occupé si on pouvait le dire ainsi, mais polis. Sa voix l’avait tout de suite séduit mais il avait préféré le rencontrer, parce que comme il le lui avait si bien dit, on ne sait jamais vraiment à qui on a à faire avant de ne voir son visage. Le commissaire avait semblé être d’accord et ce rendez-vous avait été arrangé, un peu avant la petite fête d’ouverture officielle de l’établissement. Au début, l’idée d’aider la police l’avait complètement charmé et l’envie de dire oui, immédiatement, lui avait effleuré l’esprit. Puis, il avait songé à ses employés, car c’est eux qui auraient à faire avec les criminels que le commissaire voulait coincer et il c’était entendu avec eux avant de ne prendre sa décision. Quant à ce qu’il désirait en retour de ses loyaux services auprès de la sainte police de la ville, il n’y avait pas même songé. Au final, il était presque d’accord pour aider la justice sans aucune récompense, enfin presque, parce qu’il attendait de rencontrer le dit homme, avant de ne prendre de décision. Mais tant que ses précieux employés étaient protégés, il se voyait mal refusé. Et puis, il serait un héros en quelque sorte, un héros caché mais un héros quand même. Il rêvait donc encore un peu en couleur lorsque le policier entra.

    Il aurait normalement eut tout loisir de le regarder, sauf que Joey, l’un de ses favoris niveau petit choux, se pointa devant lui. Grognant tout bas, il lui envoya un superbe sourire alors qu’un des gardes de sécurité l’indiquait du doigt. Il devait être aux côtés du fameux commissaire mais malheureusement, la petite tête brune lui obstruait la vue. Les bras croisés, le jeune homme d’une vingtaine d’année, le fixait avec insistance. Il devait savoir pourquoi il était là non? Maximilian soupira et étendit les bras sur le dossier du petit canapé qu’il occupait, agacé à quelque part, qu’on le dérange dans son observation.

    « Non, je ne sais vraiment pas Joey… Qu’y a-t-il? »

    Voilà que le ton de sa voix venait de prendre une pointe de réel agacement. Attention Joey, je mords ce soir. Mais l’avertissement visuel ne lui suffit vraisemblablement pas et le jeune homme soupira pour venir s’assoir près de son patron, dégageant enfin la vue à Max, qui cherchait déjà avec frénésie le commissaire des yeux, ou se cachait-il hein? Pas de chance, les deux mains de son employé lui attrapèrent le visage et il fut forcé de le regarder. Pourquoi il devait être aussi chiant ce soir? Il était l’un de ses favoris non? Oui, alors qu’il le laisse en paix, non? Soupirant aussi, il le regarda, abandonnant tout espoir d’observer le policier avant qu’il ne lui adresse la parole. Et là, le terrible problème de Joey tomba, laissant Max grimacer légèrement. Pourquoi est-ce que Maximilian ne voulait pas le laisser dormir chez lui ce soir? Il était en froid avec son petit ami et il avait besoin de quelqu’un pour le consoler. Et voilà, c’était pour ça que le patron ne devait pas devenir aussi proche de ses employés, c’était la situation parfaite. Se dégageant des mains chaudes, il les fit poser sur les jambes du jeune homme et plissa un peu les yeux.

    « Je ne sais pas ou tu a pris cette idée, mais non. Tu sais que je tiens à ce que tu sois bien et tu es le bienvenue si tu souhaites passer la nuit ici, dans le After8 mais oublie mes appartements. Je ne suis pas de ce genre Joey… »

    La bouille d’ange n’y changerait rien et il soupira pour attacher ses cheveux alors qu’une paire de jambe se plantait devant lui. Il plissa à nouveau un peu les yeux, ignorant les complaintes de Joey, qui tentait tant bien que mal de le convaincre du bien fondé de sa présence chez lui. Après tout, Chris était mort depuis seulement deux mois, un peu de compagnie ne lui ferait pas de tort. Ce ne serait qu’une soirée, qu’une nuit, après il partirait. Oui, mais les choses ne sont jamais aussi simple et mêler le travail et le plaisir, très peu pour Max. Ignorant son employé, il redressa lentement les yeux pour enfin croisé un regard marron. De très jolis yeux d’ailleurs et il fronça un peu les sourcils, intéressé parce qui ce trouvait devant lui. Joey avait tout simplement cessé d’exister.


    « Monsieur Delenikas?… »
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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeVen 27 Nov - 22:17


    Une voix d'homme dans laquelle se trouvait une phase d'excitation. Un môme. De l'autre côté, fébrile au téléphone, Sam écoutait attentivement son interlocuteur. Les aiguilles de sa pendule étaient placées annonçant 18h30. Il leur avait jeté un vague coup d'oeil, juste histoire de ne pas se mettre en retard. Chose qui faisait totalement désordre pour un rendez-professionnel. Le brun mordillait ses lèvre alors que les doigts de sa main gauche tapotait nerveusement contre la table basse du salon. L'homme à l'autre bout se trouvait dans une phase d'excitation que personne n'aurait pu arrêter. Après tout, les Dodgers avaient gagné leur match. Les grands garçons revivaient leur douze ans et parlaient des chances de gagner la saison. Contrairement au football, les saisons étaient bien plus longues et le suspens restait donc entier. Le flic espérait bien que son équipe préférée continue son petit chemin. Il songeait même à prendre quelques jours pour aller les voir. Maintenant qu'il vivait seul, personne ne pouvait râler en disant qu'il y avait mieux à faire que d'aller voir des types courir et taper dans une balle. Mais pendant ce temps-là, l'heure tournait et quand il raccrocha, il était 19h05. Et il avait rendez-vous à 20h. Fallait peut-être se dépêcher, non ? Jetant son portable sur son canapé, il se pressa dans sa chambre. Pour ce soir, il ferait simple. Un pantalon noir tomba sous sa main. Bon avec, une chemise grise ferait l'affaire. Enfin la chemise était grise mais le col et les manches se voulaient blanc. Chaussettes noires, il n' y a que les idiots qui mettent des blanches avec un pantalon de ville. Les chaussures ? Des mocassins noir feraient l'affaire. Sam aimait faire soigné sans faire sophistiqué. Satisfait de son apparence, le flic partit en direction de sa cuisine.

    Il n'avait pas besoin de faire des frais de toilette mais une première rencontre restait un moment important. Pas le choix de faire bonne figure. On avait beau dire, tout se jouait sur la première impression le plus souvent. Le contact téléphonique avait été plutôt bon mais qu'en serait-il en réalité ? Quoiqu'il en soit, Sam se promit de faire des efforts. Surtout ne pas être grognon ou avoir envie de bouffer son interlocuteur. Point très difficile quand on avait un caractère comme celui de Samaël. La police pourrait bénéficier d'une sorte de forteresse anonyme. Les mafieux aimaient trainer dans ce genre d'endroit, non ? Des jolies filles, des beaux garçons, du divertissement. Quoi de mieux que de se trouver sur un potentiel terrain de chasse ? Approchant de son réfrigérateur, il en attrapa la poignée et saisit un bol de fattouch puis une petite assiette contenant des kebbés. Sa mère lui avait appris la cuisine. Au cas où. Ses grands garçons devaient être capable de manger correctement au cas où leur compagne se révélait totalement incompétente. Leur père avait été pour mais la raison avait été différente. Pas le temps de cuisiner, alors il ferait au plus rapide. Le tout fut disposé sur la table puis il se servit un verre d'eau. En 20 minutes, la salade et les boulettes de viande avaient disparu. L'heure se rendre au club avait sonné. Sam remit la main sur son portable, vérifia que son portefeuille se trouvait bien dans son manteau en compagnie de ses clés et il ferma la porte. Un coup de clé puis un coup de téléphone. Un taxi allait arriver. Une voiture se trouvait dans son quartier à vrai dire et quand il sortit du hall, le véhicule se trouvait prêt à l'emmener à destination.

    Dedans, il s'installa tout en donnant rapidement sa destination. North Star, hein ? Alors monsieur vendait des étoiles, c'était pas banal. Un grand rêveur, sans doute. Cette pensée amusa à Sam qui se contenta de regarder dehors. Ça sonnait comme un escroc qui vendait du rêve. Enfin c'était pas son problème, il ne dépenserait pas un dollar dans un tel établissement. Les matchs de baseball étaient bien plus importants ! Le flic prêtait à peine attention à la musique diffusé sur la radio de quartier. Pendant ce temps, le conducteur fixait la route essayant de songer au chemin le plus rapide. Son client était un homme pressé, il le sentait. Pas le genre qui fallait embêter. L'esprit du brun se focalisait sur la rencontre à venir. Les termes du contrat étaient vagues. Quelles conditions proposer ? Qu'est-ce qu'un homme comme Maximilian Parrish pouvait souhaiter ? Durant leurs petits coups de téléphone, Sam l'avait trouvé coopératif. Combien aurait refusé ? Travailler avec les flics, c'était pas glamour et surtout très risqué. Bande poules mouillées. En même temps, à force de tremper tous dans les mêmes combines, on se serrait les coudes. On devenait compagnon de galère. Magnifique la solidarité, non ? Si on pouvait appeler ça comme ça. Vu que c'était surtout pour pas passer par la case prison. Mais l'envie de faire plonger son pote à sa place devait être là. Depuis quand les pourris sont des sains ? Quand on commence à être suffisamment proche pour leur mettre la main dessus, ils savent comment se faire la malle. Et puis avant d'attraper un gros poisson, il fallait en pêcher tout un tas de petits. C'était là que le North Star intervenait. Mieux qu'une forteresse, un bateau militaire avec lequel il partirait en haute mer.

    Vaguement, le policier fronça les sourcils. N'importe quoi. Il divaguait totalement. La pêche aux gros lui réussissait vraiment pas. La voiture s'immobilisa devant un portail et le conducteur lui annonça le prix de la course. Tout était plus cher ici qu'à L.A, hm ? Encore quelques dollars en moins et le brun s'extirpa du véhicule remettant correctement son manteau au passage. A l'entrée, le brun s'annonça montrant patte blanche ou plutôt son magnifique insigne de flic. C'était fou comme une telle petite chose pouvait avoir de l'influence. Certains se fermaient immédiatement en le voyant. D'autres devenaient bavards. Parfois, il fallait courir après les gars qui avaient compris que ça sentait mauvais pour eux. On avait jamais le temps de s'ennuyer. Même à la circulation ! Celui, qui disait que la vie d'un policier manquait de piment, devait travailler dans une ville paumée. Un homme de la sécurité pris soin de le mener dans la salle principale donnant à Sam l'occasion de regarder autour de lui. Franchement, on se refusait rien. La villa était classe et il n'imaginait même pas le prix des travaux. En même temps, il attachait beaucoup moins d'importance au prix d'un bateau que d'un appartement. Première constatation, l'endroit était grand. Suffisamment pour planquer des hommes ou en tout cas, leur permettre de se fondre dans la masse. Celle des clients. L'homme finit par le mener à une pièce d'où deux voix d'hommes provenaient. La discussion fit d'ailleurs rouler des yeux Sam. Il espérait bien ne pas tomber en pleine querelle d'amoureux hein. Enfin manifestement, le Joey n'allait pas avoir ce qu'il voulait.

    Le garde lui désigna le canapé indiquant au passage, d'un discret mouvement de menton, le boss. Ok, le chevelu, c'était Maximilian Parrish. Il avait l'air jeune. Ça devait faire des histoires en ville ça. Un jeune mec qui ouvrait un club dans une villa aussi luxueuse. Quand bien même, il avait tué un gars pour s'approprier la bicoque... Ce n'était pas son problème. Agacé par la scène, et parce qu'il n'avait pas que ça à faire, le brun alla se planter devant le duo. Heureusement pas la peine de se racler la gorge, Parrish venait de remarquer sa présence. Impassible, ses yeux allèrent se planter dans ceux de l'homme. Une tentative de sourire imperceptible eut lieu mais aux mots du propriétaire, il fut étouffé et Sam se retint de dire ''Non, le pape''. Evidemment, sauf si monsieur attendait quelqu'un d'autre après tout.

    « - Monsieur Parrish. Bonsoir, hm... Je vous dérange ? »

    Ses yeux se posèrent sur le jeune homme. Bon il faisait quoi là ? Il restait ou il partait le petit ? On lui avait jamais dit que c'était mal de draguer son boss ? Son regard était, on ne peut plus clair, le message était celui de dégager. Ce n'est pas que Sam craignait les mouchards mais on ne savait jamais. Alors pour le moment, il allait les laisser parler. Son visage se tourna vers le maître des lieux et d'une voix grave, légèrement contrariée, le flic parla.

    « - Est-il possible de discuter en privé ou... »

    Ou il faut supporter le petit ?
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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeLun 30 Nov - 7:14

    Eh bien, si la voix l’avait charmé au téléphone, l’enveloppe corporelle n’avait rien de détestable, absolument rien même. Un petit sourire coula sur les lèvres du patron, alors qu’il détaillait son invité. Pas mal, pas mal du tout le Mr.Delenikas. Habillé correctement en plus, ce qui changeait assez des flics qu’il avait l’habitude de croiser en dehors de leurs heures de travail, en jean et t-shirt. Il c’était fait beau pour lui? L’envie de le remercier lui frôla l’esprit mais il se retint de justesse, remarquant ce petit air grognon. Il allait sourire là non? Tant pis, cet air là lui plaisait bien, peut-être même davantage qu’un sourire d’affaire forcé. Et à côté de lui, Joey s’entêtait, ignorant le commissaire, parce qu’au final il n’en avait rien à branler du grand type séduisant. Enfin, si, il le trouvait surement pas mal et ses petit yeux le caressèrent surement un instant du regard. Sauf que Joey, malgré les apparences -fort trompeuses il faut le dire-, ne s’intéressait pas aux hommes hétérosexuels et celui-là, il exultait ce parfum. Il ne perdrait donc pas de temps avec lui et faisant un point d’honneur à l’ignorer, il tira gentiment sur le bras de Max, qui fit claquer sa langue contre son palais, se tournant vers le petit brun au regard de chien battue. Allons, il ne demandait pas la lune, juste une nuit, il serait sage mais le patron n’écoutait que d’une oreille, l’autre bien trop occupée avec le policier, qui était très clair. Très contrarié aussi, non?

    Il avait affaire à un homme à la patience limité, intéressant à savoir. Au téléphone, il ne l’aurait pas cru, pas avec cette voix calme et sur d’elle, mais en même temps, il avait été bref durant leur conversation. Le même petit sourire scotcher aux lèvres, il rapporta toute son attention sur le poulet, parce que c’est ce qu’il était le fameux commissaire. Une bien jolie volaille d’ailleurs, il y aurait bien mis les dents et le regard qu’il lui envoya, le détaillant sans gêne un instant, fut un ne peu plus clair pour Joey. Discuter en privé? Il sembla y réfléchir un moment mais sa décision était déjà toute faite et ça, son employé le savait et se leva d’ailleurs avant que Maximilian ne puisse placer un mot. C’est bon, il avait comprit, il trouverait un autre endroit ou passer la nuit, quitte à s’attacher à un client sadique! Soupirant, Max se passant une main dans les cheveux, oubliant d’un coup son intérêt pour son invité. Dieu que cette attitude dramatique le tuait, si seulement ses meilleurs pions n’étaient pas aussi… caractériel. Ce serait plus facile, ça oui. Repoussant ses cheveux vers l’arrière, il redressa enfin la tête et plissa un peu les yeux, fixant le bel homme qui lui faisait face.

    « Vous voulez faire ça ici, ou dans mon bureau? »

    C’était presque du harcèlement dit comme ça hein? Mais il se contenta de lui envoyer un petit sourire en coin, séducteur va. Son verre au bout des doigts, pendus au bout de sa main droite, il redressa un peu le menton et regarda le petit fauteuil près de lui. S’il préférait faire ça ici, il y avait de la place et puis s’il préférait le bureau, il lui trouverait bien un siège. Son offre contenait tout de même deux invitations, dieu sait pourtant qu’il n’était pas de ce genre et cette réalisation le secoua. Allons, il devait se montrer plus sérieux et ne pas laisser le joli emballage le déconcentrer. Se raclant la gorge, celle-ci sonnant un peu plus rauque qu’à son habitude, il rapporta son verre à ses lèvres, en buvant une petite gorgée. Sa main libre se redressa dans les airs et un petit signe suffit pour qu’un serveur l’approche, très efficace le service ici.

    « Peu importe, vous prendrez bien à boire, commissaire? »

    Il ne pouvait quand même pas refuser, non? Et puis, il avait pas mal de chose à se dire. Pour commencer, il fallait que Max écoute ses propositions, bien qu’il soit prêt à le faire gratuitement. Toutefois, c’était les informations quant à la protection de ses employés impliqués qui l’intéressaient le plus. Il n’hésiterait pas d’ailleurs à exiger un maximum d’homme et un suivit sérieux des cas. Quitte à marcher, il le ferait en connaissance de cause. Ne jetant pas même un regard au serveur, qui attendait les indications du commissaire, il se mit à l’observer plus longtemps. Un très bel homme, avec des origines grec non? Il lui semblait et puis cette mâchoire, il aurait presque eu envie d’y promener le bout des doigts. Ce devait être plaisant de poser des baisers sur une mâchoire aussi virile. Mrs.Delenikas aimait? Plus que probable, lui il aurait adoré. Un torse qu’il devinait puissant tendait légèrement la chemise et il se surprit à songer qu’il était fort dommage qu’il n’ait pas plut ce soir. Pas de chance, une prochaine fois peut-être? L’espoir fait vivre. Les hanches avaient quelques choses d’indécent, peut-être l’effet du pantalon mais dieu sait qu’il ce serait fait un plaisir de le lui arracher. Allons, allons, il n’avait avalé que de l’eau jusqu’ici, y avait-on glissé quelque chose? Tournant la tête vers son verre, se désintéressa un instant du policier, il y chercha une quelconque poudre. Il ne trouva rien, bien entendue.

    Puis, il réalisa. En fait, cet homme l’attirait, c’était aussi simple que ça. Ce n’était pas un phénomène très familier chez lui, en fait il n’avait désiré qu’une poignée de personne dans toute sa vie, des choix parfois étrange mais il n’y pouvait jamais rien. Tant pis, on est comme on est. Et ce monsieur là, la belle gueule du poste de police, le chef des poulets, la volaille en puissance, lui plaisait. Il était surement maudit mais il se contenta de soupirer, ses yeux glissant sur ses jambes pour remonter aussitôt au visage. Là, il se permit de sourire à nouveau, un petit sourire un peu nerveux, pas tellement honnête.

    « Vous avez vraiment une mâchoire charmante vous savez… Ahem, mais parlons plutôt affaire! »

    Ça valait surement mieux et puis ce n’était pas son genre de draguer un homme lors d’une première rencontre. Sauf bien entendue, s’il lui plaisait vraiment, voir énormément et qu’il ne pouvait pas s’en empêcher. Hors, il n’en était pas encore là, n’est-ce pas? Se calant dans son siège, il sourit avec plus de naturel et soupira.

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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeLun 30 Nov - 20:45


    Qui n'aurait pas été agacé par cette attitude tout à fait méprisable ? Franchement, piailler comme une nana pas contente de son sort, c'était pas très glorieux. En plus le petit s'entêtait. Non mais il avait eu toute la journée pour harceler son patron et il choisissait pile ce moment-là. Besoin de faire perdre leur temps aux gens ? Il y avait des gens qui étaient vraiment nés pour faire suer le monde. Pire que certaines femmes. Les pleurnicheuses n'avaient jamais été son genre et ça expliquait pourquoi il n'était finalement sorti qu'avec des filles ayant de la trempe. Les autres vous pompaient toute votre énergie. De véritables sang-sues. Malgré les nombreuses crises qu'il avait pu connaître, il avait toujours été dans la durée plus que dans la quantité. Retenant un soupir, Sam regretta de ne pas avoir pris son arme de service. Quoique, on pouvait tuer avec autre chose qu'une arme à feu. Mais outre, la pleurnicharde qui draguait son boss, il y avait autre chose qu'il n'aimait pas. Son sourcil gauche se leva sous le regard que Parrish venait de lui lancer. Non mais pourquoi il le détaillait comme ça ? Il avait un truc sur le visage ou quoi ? Enfin le petit eut l'amabilité de dégager. Oui, oui, c'est ça et puis que le client sadique l'éventre. On leur refilerait l'affaire et ils auraient leur quota d'affaires pour l'année. Pas une once de culpabilité pour souhaiter la pire chose à un inconnu. En même temps avec tous les désaxés en ville, ça pouvait arriver. Un serial-killer ferait l'affaire. Le brun attendit sagement que le propriétaire des lieux daigne revenir à leurs affaires. D'ailleurs, il ne tarda pas. Un autre homme aurait peut-être remarqué les deux interprétations possibles de la question mais le flic n'y prêta pas attention. Il était là pour affaire, rien d'autre.

    « - Ici, ça ira. A condition que tout le monde n'interrompe pas à tout bout de champ. »

    C'était quasiment une perche tendue, hein ? Sauf que son esprit ne devait pas penser à la même chose que celui de son interlocuteur. Tranquillement, il retira son manteau et le posa sur son bras. Ce soir, ils devaient trouver un terrain d'entente. Quel genre d'offre pouvait intéresser un homme qui vivait dans un tel endroit ? Il doutait que l'argent puisse avoir un effet quelconque. Discuter avec lui permettrait d'avoir une idée. Sam finit par poser son manteau sur le dossier du fauteuil proche de Maximilian et y prit place. Passant une main dans ses cheveux, il jeta un coup d'oeil autour de lui avant de fixer l'autre homme. Des femmes devaient regretter son goût pour les hommes, non ? Les cheveux un peu longs, un air de bad boy quelque part, viril. Sa tête se tourna et il vit le serveur s'approcher. Boire ? Pourquoi pas mais pas d'alcool. Après tout, il était en service quelque part. Sam demanda donc un verre d'eau plate au jeune homme qui parut surpris. Non mais il devait garder les idées claires après tout ! Il aurait tout le temps de se bourrer plus tard. Sam sentit comme un regard sur lui. Doucement, il tourna la tête et fixa, perplexe, monsieur Parrish. Non mais qu'est-ce qu'il avait à le fixer comme ça ?! Il n'avait jamais vu de flic ? Et oui, Sam se révélait être un peu lent pour comprendre certaines choses. Il avait juste conscience que ce regard le gênait. Heureusement, le serveur apparut et il le remercia préférant penser à autre chose, un moment. Ses lèvres se posèrent sur le bord du verre. Une gorgée d'eau et sa langue passa machinalement sur la chair rosée. Ses doigts maintenait le verre par le haut, laissant le bas dans le vide. Ce type avait un truc louche. C'était quoi ce sourire ? Il allait lui dire qu'il ne voulait plus entendre parler de son plan, c'est ça ? Hors de question ! Même s'il fallait le convaincre, le flic le ferait. Mais les mots qui se firent entendre le laissèrent sans voix sur le coup. Sa mâchoire ? Charmante ? Hey, hey, on s'égarait là.

    « - S'il vous plait. »

    Oui, qu'ils restent sur l'affaire. Sa voix se voulait ferme. S'ils partaient dans tous les sens, ils n'auraient jamais fini. Cependant, Sam n'avait pas d'offre concrète à faire. Ses recherches lui avaient appris que la villa était un héritage d'un ami proche. Sans réfléchir, le brun fit glisser son index droit sur sa mâchoire avant de l'arrêter au début du menton. Elle avait rien de spécial, sa mâchoire. La gloire ? Hm, non, c'était démodé et puis risqué. Il suffisait d'une personne en liberté qui voudrait se venger de la mise en prison de son bien-aimé boss gangster. Une même question tournait dans tous les sens dans sa tête. De quoi avait besoin Maximilian Parrish ? Bon autant être honnête. Peut-être que l'homme avait une requête mais qu'il le testait.

    « - Il faudrait que je sache ce qui puisse vous intéresser. Je doute que ce soit l'argent, sinon vous l'auriez mentionné immédiatement. »

    Les types vénaux savaient quand ils pouvaient tirer de l'argent, beaucoup d'argent d'une situation. Sauf que Parrish n'avait jamais parlé d'argent. Un piège ? Non, il n'avait pas le sentiment qu'il soit ainsi. Il semblait satisfait de ce qu'il avait et souhaitait renflouer ses caisses par-lui même. Mais l'heure était surtout nos explications claires. Sam se devait de rassurer le patron du North Star et montrer qu'il n'avait pas eu cette idée au saut du lit. Des points soulevés par son prédécesseur l'avaient travaillé. Ils ne s'étaient rencontrés que trois fois mais leurs discussions avaient été particulièrement intéressantes. Un peu d'Elite Agency, d'ailleurs, il demanderait un rapport tiens. Que les officiers avaient commencé à être fichés aussi. En même temps, on était dans le crime organisé. Heureusement, qu'ils avaient de la cervelle et pas seulement des moyens. Un discret sourire glissa sur ses lèvres. La tête de Cordeiro ou de Smith l'aiderait grandement pour entrer au QG de la CIA. Ah Langley, il en rêvait pour ses 40 ans. Ou alors le contre-terrorisme. C'était exotique, le terrorisme. Enfin en attendant, il était à New-York et avant de couper la tête des poissons, il fallait les attraper. La pêche lui convenait davantage que la chasse. En même temps, le brun avait déjà une expérience de la pêche.

    « - Nos hommes sont connus des mafieux, nous utiliserons donc les moyens que la technologie a mis à notre disposition. Des nano caméras feront l'affaire. Moins les officiers tourneront auprès de la villa, mieux ce sera en terme de discrétion. Les places des caméras seront changées tous les mois. Par mesure de sécurité. Une équipe d'entretien passe pour votre piscine, non ? Sa fréquence ? »

    Ils allaient éviter de se faire griller. Les méthodes douces feraient l'affaire pour le moment. Il trouverait bien trois ou quatre qui finiraient en équipe d'entretien. De toute façon, ils devaient trouver un moyen de venir régulièrement le plus discrètement police. Les caméras, c'était au cas où quelqu'un remarquait ou plutôt détectait leur présence. Enfin vu la taille des nano caméras, ils pouvaient espérer glaner des informations rapidement. Doucement, ses doigts massèrent sa tempe gauche. Son visage avait une expression sévère, sérieuse. Ses sourcils se fronçaient alors qu'il réfléchissait. Il n'avait pas fini et il reprit avec un brin de nonchalance.

    « -J'aimerai que vous ne disiez pas clairement ce que vous faîtes avec la police à vos protégés. D'une, moins ils en savent mieux ils se portent et moi aussi. De deux, ce serait très ennuyeux que l'un d'eux soit un mouchard. Pour assurer leur sécurité, il me faudra des informations sur eux et un plan de votre villa. Disposez-vous d'une cave ? »

    On était jamais trop prudent. Sam avait appris à faire confiance avec modération. Et ses collègues étaient aussi touchés. La corruption était un fléau qui existait et certains auraient fait n'importe quoi pour de l'argent de poche ou une bonne place offerte. Sauf qu'il n'était pas de ceux-là. On ne méritait que ce pour quoi on avait travaillé. Le plan de la villa serait important pour définir toutes les entrées et sorties possibles ainsi que toutes les ouvertures. Ils pourraient définir aussi les endroits où il faudrait placer les caméras. Quant à la cave, un endroit où se planquer pendant les soirées. Les surveiller et intervenir en cas de problème. C'était mieux qu'un van tout de même, non ? Parce que le véhicule garé devant la villa, ce n'était pas très, comment dire, discret ? Ou alors planquer dans une fourgonnette de traiteur ? Ils verraient en temps et en heure. Ils devraient peut-être même se déguiser. En serveur ou truc du genre.

    « - Je vous fournirais une liste de nos premiers poissons. Si par hasard, certains devenaient des clients réguliers de votre établissement et que vous me le faîtes savoir, je vous demanderai un compte-rendu de leurs visites. »

    Histoire d'avoir leurs habitudes extra-professionnelles. Et ça devait être tout. Sam finit son verre et le tendit au serveur avant de croiser les jambes tout en fixant son interlocuteur Son petit résumé le satisfaisait. Il n'avait pas le sentiment d'avoir omis quelque chose. Monsieur avait des questions ?
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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeMar 1 Déc - 1:25

    La réponse du commissaire manqua de le faire recracher son eau. Vraiment. Il était vraiment sérieux? Le dévisageant, il comprit que si, l’homme s’installait déjà, complètement inconscient de ce qu’il venait de dire. Un sourire vint aussitôt naitre sur les lèvres du patron, prenant de plus en plus d’ampleur. Honnêtement, ce flic là était intéressant. Près d’eux, une femme roula des yeux. Ça existait encore des hommes aussi peu conscients? Il fallait quand même bien avouer que ce genre d’insouciance avait son charme et Max se laissa porter par celle-ci. Pendant combien de temps pourrait-il jouer ainsi, avant que son invité ne réalise son petit jeu? Hm, à le regarder commander son eau, il se dit qu’il n’avait surement pas intérêt à blaguer avec lui. En même temps, ce petit air agacé, c’était fort séduisant. Il avait cette gueule au lit? Non, surement pas. Il devait avoir toute la confiance du monde quand il se glissait sous les draps en compagnie féminine. Et avec un homme? Ce n’était pas même une question à se poser, ce type là n’avait jamais probablement même songé à toucher un autre, autrement que pour un coup de poing amical sur l’épaule. Alors qu’il songeait que c’était un bien grand malheur, il se mit en tête que sa ne changeait rien. Après tout, seul les idiots ne changeaient jamais d’idée, hors le commissaire n’en était pas un, n’est-ce pas? Il espérait bien que non et le même petit sourire aux lèvres, le regarda se caresser la mâchoire.

    « C’est de la provocation? »

    Sa voix était basse, caressante, un peu difficile à entendre surement et il se racla la gorge pour sourire, comme de rien. Est-ce qu’il avait dit quelque chose? Non non, rien. Continuez, je vous en prie. ~ C’était quand même de la provocation, peu importe la réponse du poulet, il cherchait à le tenter de toute manière. On ne se caresse pas ainsi le menton sans réfléchir. Vilain garçon va. Est-ce que l’inspecteur lui aurait envoyé une bonne droite, s’il avait su qu’en ce moment, Maximilian salivait sur sa jolie gueule? Surement. Heureusement il ne savait pas lire dans les esprits et le patron eu tout loisir de continuer son petit jeu alors que Samaël parlait travail. Il avait bien raison, il n’avait pas grand-chose d’intéressant à lui offrir. Pas d’un point de vue professionnel, disons le bien. Et en effet, s’il avait voulue de l’argent, il en aurait immédiatement fait mention, hors ce genre de profit ne l’intéressait pas. Il ne vivait pas pour l’argent et ne le ferait jamais, il se contentait normalement de bien peu et préférait les choses ainsi. Depuis son petit héritage, sa vie c’était légèrement compliqué d’ailleurs et son point de vue sur la chose ne c’était que confirmer de nouveau. Oui, une vie simple valait mieux. Pour le moment on lui vouait de la haine, de la colère et de l’envie mais bientôt ce serait chose du passé et il pourrait profiter pleinement de son nouveau lieu de travail. Après tout, il méritait bien un peu de luxe, oui surement.

    Alors alors, que désirait-il le marchand d’étoile? Il y réfléchissait activement, peut-être même un peu trop. En fait, il n’était pas assez salaud pour exiger des faveurs sexuels et puis le sexe sans le reste, ça n’avait pas grand-chose d’intéressant. Pas pour lui du moins. D’accord, il était capable de coucher avec un homme sans songer au lendemain. Profiter uniquement de la chaleur d’un corps et se concentrer sur l’instant présent, ça n’a rien de sorcier mais ça n’avait jamais été une nécessité pour lui. Il avait un besoin constant de chaleur, aussi une nuit ne suffirait jamais à le combler mais il vaut mieux être seul que mal accompagné et ça, c’était l’histoire de sa vie. Avec le temps il avait apprit et maintenant, il préférait se contenter de ce qu’il pouvait avoir. Et lui, il pourrait l’avoir? Pas le temps d’y penser, il devait se concentrer sur les paroles du dit monsieur.

    Il comptait installer des nano caméras dans la villa, pourquoi pas. Il n’y voyait aucun inconvénient et trempant les lèvres dans son verre, il se contenta d’acquiescer doucement de la tête. Oui mon chou, si c’est ce que tu veux. Est-ce qu’il allait l’observer toute la journée? Hm, coquin va et son sourire se mua en quelque chose de plus vicieux, heureusement il n’y parut plus au bout de quelques secondes, reprenant une expression plus neutre. Il ne devait pas l’effrayer tout de même. Était-ce le coup de foudre? Il était trop vieux pour ça, bien trop vieux même. Pourtant, il ressentait le désir, l’attraction. C’était peut-être ça en fait, lorsque l’on est jeune on le nomme coup foudre et en vieillissant on en vient à appeler ça l’attraction. Hm, bonne explication, sa lui allait parfaitement à lui. Le plus compliqué dans toute cette histoire, c’était de le faire savoir à l’autre et dans ce cas précis, de le faire comprendre. Parce qu’il savait bien que ce serait là que sa deviendrait difficile. Revenant sur terre, parce qu’ils n’en étaient pas encore à choisir quel côté du lit ils comptaient prendre, il redressa un peu la tête, plissant un peu les yeux. Il devait se concentrer sur ses paroles, ne pas penser à cette bouche tentatrice, ne songer qu’aux mots qui en sortait.

    Les caméras seraient changés tous les mois, il comptait utiliser l’entretient de la piscine pour l’infiltration de ses hommes. C’était enregistré mais il ne répondait toujours rien. Pourquoi? Ses lèvres le captivaient et il n’arrivait simplement pas à trouver la force de les faire taire. Non non, vraiment, il pouvait continuer et il lui fit signe, avec sa main libre, de continuer. Il lui fallait plus d’idée, plus d’explication. Et puis, la méthode fonctionnait, le poulet pensait sérieusement à tout ça, il avait même prit un petit air adorable, fronçant les sourcils et se massant la tempe. Vous réfléchissez souvent monsieur le commissaire? Parce que sincèrement, il n’avait rien contre le regarder faire toute la soirée. C’était un bonbon pour les yeux, une véritable douceur. Caressant le haut de son verre d’un doigt, il le dévora encore un moment du regard pour arrêter d’un coup, lorsqu’il se remit à parler.

    D’accord, il avait bel et bien pensé au fait qu’il ne désirait pas le voir cesser de parler, que ses lèvres là étaient bien plus charmantes quand elles bougeaient, sous ce timbre de voix un tantinet bourru, mais pas pour dire ça. Comment ne pouvait-il rien dire à ses chers employés? C’était leur sécurité qui était en jeu, ils avaient le droit de savoir, ils n’étaient pas des soldats à sa solde. Un grognement mécontent lui échappa alors qu’il fronçait aussi les sourcils. Alors selon Mr.Delenikas ses employés se porteraient mieux, s’ils en savaient le moins possible? Vraiment? Lui, il avait quelques doutes et son air légèrement agaçait, trahissait bien ses sentiments. Il comprenait tout à fait sa crainte face à de probable mouchard, après tout ses employés pouvaient très bien être du mauvais côté de la force, ça arrivait même aux meilleurs personnes, mais il préférait ne pas y songer. Il devrait pourtant, il y serait forcé en fait, c’était le prix à payer lorsqu’on décidait de prendre position. En assurant sa position en tant que « bon », il devrait faire face aux « mauvais ». Très logique tout ça. Encore une fois, il préféra ne pas répondre, songeant plutôt à un moyen correct d’expliquer le danger à ses employés sans rien leur raconter de précis. Ils savaient tous qu’il devait voir le commissaire ce soir, qu’il avait reçu une offre mais le pourquoi de la chose leur était inconnu, sauf qu’ils travailleraient peut-être avec la police prochainement. Il ne lui restait plus qu’a nier ou mentir? Probablement. Déprimant donc. Soupirant, agacé a son tour, il se passa sa main libre dans ses cheveux, répondant sans plus faire attention à la belle gueule de Sam, qui lui faisait toujours face.

    « Une cave… Oui oui, nous en avons une. Je vous fournirais les plans. »

    Mais il était agacé et c’est bien ce qui l’agaçait d’ailleurs. Le policier s’en fichait bien entendue, il ne parlait que de plan, de proposition mais toujours de son côté. Tout ne tournait qu’autour de lui et à un moment le propriétaire des lieux, eu bel et bien envie de lui dire de se calmer mais un simple coup d’œil à son expression et il se contenta de soupirer. Quel idée d’avoir une gueule pareille! Son agacement s’envola et il repoussa sa mauvaise humeur. Aller, il devait faire un effort et tendant, lui aussi, son verre au serveur, il soupira. Il devait être sérieux et c’est ce qu’il fit.

    « D’accord, je ne dirais rien à mes employés. Si vous m’assurez que leur protection sera assuré en tout temps, qu’ils ne risquent rien, pas même de perdre un cheveu, je marche. Cela dit, j’exige un de vos hommes en permanence dans le coin, il peut travailler pour moi, trainer dans le coin, je m’en fiche. Je ne me contenterais pas que des visites d’entretiens. Je veux l’assurance que si jamais les choses tournent mal, un membre de votre équipe, réagira en personne et non pas devant un écran. »

    Il était sérieux et il ne baisserait pas ses exigences. Vivre dans l’ignorance, d’accord mais il se devait de protéger ses employés. Le commissaire avait intérêt à être d’accord. Lui, il ne démordrait pas et même cet air sérieux, voir défensif chez le policier, ne suffirait pas à le faire plier. Oh et pas la peine de jouer de ses charmes, ça ne fonctionnerait pas. Ou si. D’accord surement mais, le flic n’était pas de ce genre, ça il le savait déjà et pour une fois, sa l’arrangeait bien. Enfin, toute cette conversation était bien intéressante et ils avaient atteint un terrain d’entente non? Oui mais ils n’avaient toujours pas discuté de sa récompense et il finit par froncé un peu les sourcils, encore une fois, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

    « Et puis, je crois que les comptes-rendues se doivent d’avoir un côté plus intimes. Je ne dis jamais non à un bon repas… »

    Là, le message était assez clair? Son sourire ne pâlit pas un instant alors qu’il le défiait du regard, son petit sourire se changeant en quelque chose de plus joueur. Il avait bien envie d’en croquer un bout, maintenant que sa mauvaise humeur et ses doutes étaient envolés. Il était prêt a lui faire confiance mais lui, il lui rendrait la pareille ou pas? Maximilian espérait bien que oui. Il croisa alors une jambe et le dévorant encore une fois des yeux, marqua mentalement les endroits qu’il devrait toucher subtilement dès le premier repas. La récompense qu’il désirait tant, finit par lui échapper, tombant de sa bouche comme un énorme problème futur pour le pauvre commissaire.

    « Quant à ma récompense, pour me mêler à vos histoires de justice, je me contenterais d’un dîner pour commencer. Pour les trois premiers poissons, je crois que ce sera largement suffisant. Attention, je suis de ce genre d’homme, qui croit que toute chose se mérite et je suis terriblement exigeant. Aussi, les plus gros poissons vous couteront plus cher mais ça, vous l’aviez surement compris. Et puis, un dîner en tête à tête en ma compagnie, ce n’est pas si terrible. »

    Il n’était pas bête l’inspecteur, il comprenait, n’est-ce pas? On ne mêlait pas affaire avec plaisir mais avec le peu d’homme respectable disponible sur le marché et les goûts plus raffinés de Max, cette excuse ne suffirait pas. C’était fort malheureux pour la volaille mais quand il faut passer au four, on n’a pas le choix. Il était cuit le petit, ne restait plus qu’a décidé comment il l’apprêterait. Est-ce qu’il rougirait une fois dans ses bras? Parce que aussi bête que ce sois, le patron du club ne se voyait pas être pris par le flic, non pas cette fois alors que normalement, il aimait bien être le receveur. Non, cette fois, il comptait bien être le donneur et l’idée de le prendre, lui plaisait énormément. Il était plutôt du genre grognement ou gémissement? Il se crispait et cachait son plaisir ou au contraire, il ne craignait rien et laissait libre cours à ses envies. Bestial ou doux? Hm, il était impatient de savoir mais préparer un repas aussi succulent, sa demande du temps et il en était conscient. Se pourléchant déjà les babines, l’expression du policier le tentant plus que mesure, il soupira et ajouta tout bas, de sa voix si envoutante.

    « Vous aurez de quoi vous plaindre si jamais vous coincez un leader, je peux vous l’assurez. Et à ce moment, nous ferons ça dans mon bureau afin que, comme vous le disiez si bien, personne ne nous dérange à tout bout de champ. »

    C’est qu’il y prenait plaisir le petit patron hein et jubilant, il se cala confortablement contre son canapé, un sourire vorace aux lèvres. La chasse avait commencée, la proie venait de comprendre le danger, ou pas? Il n’y avait pas à dire, Maximilian Parrish préférait de loin la chasse à la pêche. Mais il faut toute sorte d’homme, non?
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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeVen 4 Déc - 17:35


    Son speech était fini et manifestement certains points déplaisaient à son interlocuteur. Il suffisait de voir son expression. Sam s'était volontairement focalisé sur la mise en oeuvre pour que tout soit clair. On pouvait prendre ça pour un manque d'intérêt pour l'autre mais combien de fois tombait-on devant des gens qui se plaignaient qu'on ne leur avait pas bien expliqué en quoi consistait ce qu'ils allaient faire, comment ils allaient le faire et au bout du compte, ils râlaient en disant qu'on leur avait forcé la main. C'était bien connu les flics figuraient dans les 7 plaies new-yorkaises. Avec les mafieux et la pollution entre autres. Bon la cave, c'était réglé mais ça le titillait le boss de devoir ne pas dire clairement la situation à ses employés, n'est-ce pas ? Et bien, et bien, c'était tout à son honneur de prendre autant soin de ses protégés. En même temps, ils étaient son gagne-pain dans un sens mais Sam doutait que ce type-là soit de ce bois-là. Les exploiteurs ne jouaient pas les chefs modèles juste pour faire bien. Écartant une mèche brune, il fixait son interlocuteur écoutant avec attention. Apparemment, ils avaient trouvé un compromis. La conscience de monsieur l'aurait gêné autrement ? C'était intéressant cette envie de tout raconter à ses employés. Il était toujours comme ça ? Lui était totalement l'inverse, enfin pas au travail. Quoique, si c'était vraiment très risqué, il dirait que c'était risqué, histoire de n'avoir personne qui se désiste. Evidemment. En attendant, monsieur voulait un membre de l'équipe. Mentalement, Sam fit défiler les policiers dans son esprit. Fallait chercher dans les beautiful people de leur service, il ne pouvait pas envoyer des éléments sans charme. Tiens, tiens et pourquoi pas Howard ? Surtout que coller cette tâche à miss Howard ne manquerait pas de piquant.

    « - Que ce soit une femme ne vous pose aucun problème ?  »

    Et quand bien même, il s'adapterait hein. Certes, il devait en toucher deux mots à la concernée mais d'abord, autant se renseigner, non ? Son regard erra sur la pièce et il se contenta d'un petit sourire songeant à lorsqu'il ferait sa proposition de mission. Elle allait dénoter mais c'était une membre des forces d'intervention spéciales, ça devrait doublement rassurer Maximilian. La discussion était des plus satisfaisantes. Tous les points avaient été réglés, il ne manquait plus que la récompense et il pourrait rentrer chez lui. Cependant Sam avait oublié un détail : ne jamais se réjouir trop vite. Le brun tiqua légèrement aux paroles du propriétaire du North Star. Comment ça avoir un côté plus intime ? Le flic ne s'était fait draguer par un homme ou si c'était déjà arrivé, il y avait fort à parier que l'autre avait rapidement abandonné voyant le manque d'intérêt du brun pour les hommes. Il aimait ses potes. Meilleur ami étant le plus haut degrés d'intimité déjà accordé. Mais d'un coup, il commençait à réaliser même si ça lui paraissait inconcevable que Parrish puisse en avoir après lui. Allons, allons, il avait beau être homosexuel, il n'allait pas lui faire des avances. Ça, Sam le pensait avant que la suite n'arrive. Heureusement, qu'il avait fini son verre sinon il se serait probablement étouffé en buvant. Un dîner, ça pouvait passer mais le reste le fit toussoter. Comment ça les plus gros poissons lui coûteront plus cher ? Pourquoi devait-il donner de sa personne... À ce point ? Il refusait de servir d'encas à cet homme et à un homme tout simplement.

    Un grognement s'échappa et le brun fixa les chaussures de son interlocuteur. Profiteur. Escroc. Se plaindre mentalement ne lui servirait à rien mais ça lui faisait du bien. Franchement Max réfléchissait à ce qu'il disait. Parce que de son point de vue, tout était très différent. Comment pas si terrible ? C'était terrible de se voir imposer un dîner avec une personne qui ne vous tentait absolument pas. Est-ce que Parrish avait cru qu'ils étaient du même bord ? Impossible et en même temps, cela ne coûtait rien de rappeler.

    « - Monsieur Parrish, nous sommes d'accord que ces dîners resteront purement professionnels. »

    Le ton était grave. La voix s'était faite un peu sèche montrant sa contrariété. Rien qu'avec cette phrase, il montrait qu'il avait songé que Max avait pu pensé à autre chose et franchement, ça ne lui disait rien. Ses yeux se plantèrent dans ceux de l'homme. Qu'il ne s'avise pas de penser autrement que professionnellement parlant. Sam fronça les sourcils. Est-ce que toutes les paroles de Parrish avaient eu un double sens ? Est-ce qu'il allait devoir faire attention à ce qu'il disait ? Un soupçon de nervosité s'installait. Il n'avait pas à faire à un homme qui semblait lâcher facilement une idée quand elle s'était installée dans sa satanée caboche. Toutefois, rien était impossible, non ? Ses yeux se plissèrent alors qu'il réfléchissait à la meilleure façon de se débarrasser de ce problème qu'il n'avait pas envisagé. Il avait pensé à beaucoup de choses mais pas à ça. Un dîner en tête à tête. Avec un collaborateur. Mon dieu. Surtout que ce collaborateur-là manquait d'atouts féminins pour lui plaire. Cependant avait-il le choix ? S'il voulait que le propriétaire accepte leur marché... C'était ça ou rien, n'est-ce pas ? En tout cas, le chevelu paraissait satisfait de son coup. Il suffisait de voir son visage. Où avait-il mis les pieds ? Avec tous les hommes que comptaient cette ville, il fallait que ça tombe sur lui ? Son air agacé apparut rapidement. Pas la peine de sortir avec le ton charmeur. Il en avait déjà sa claque et souhaitait rentrer au plus vite. Chez lui, il serait à l'abri. Bon, Maximilian avait son numéro de téléphone mais du moment qu'il y avait une distance, tout irait bien.

    Avec peine, il réprima un grognement. Non mais il le menaçait ou l'avertissait ? Et ces paroles lui revinrent d'un coup. Il ne s'y attendait pas à celle-là. Mais Max s'avançait beaucoup, énormément même, non ? Il n'allait tout de même pas le forcer à enfin à passer un stade qu'il ne concevait même pas. Jouer à ça avec le chef de la police était un brin gonflé. Les dîners passent encore, il pouvait prendre sur lui mais le reste, non. Dans vos rêves, monsieur Parrish. C'était la première fois que Sam avait l'impression de devoir se protéger d'une personne qu'il connaissait à peine. Il n'aimait pas cette sensation d'être menacé d'une certaine façon. Pas des moindres la menace qui plus est. Comment pouvait-on mélanger le professionnel et le privé ? Manifestement, son jugement sur Maximilian était erroné. Enfin l'important était de préserver sa peau. Ses prunelles s'assombrissaient doucement illustrant clairement sa contrariété. Mais qu'est-ce qu'il était venu faire à New-York 2 ? Ah oui promotion. Promotion de mes fesses, oui. Derrière qu'il allait devoir surveiller au cas où, son interlocuteur devenait trop entreprenant. Quoique, il en doutait. Monsieur avait l'air plus subtil que ça. Sam grimaça, il allait devoir être sur ses gardes, tout le temps. Difficile de travailler dans de telles conditions.

    « - Je n'ai strictement aucun intérêt pour les hommes et je pense que vous pourriez aussi avoir de quoi vous plaindre. Mais je prends note et je ferais en sorte de coincer un leader sans avoir eu besoin de votre aide. »

    De plus en plus aimable, le flic. Peut-être que la répétition aurait un effet quelconque. Franchement, il lui ferait ravaler son sourire. Son coup d'oeil se fit plus sombre. C'est qu'il prenait son pied à préparer son terrain, n'est-ce pas ? Enfoiré. Mais Sam se fit violence pour rester le plus calme possible. Ses yeux cherchèrent un serveur. Parrish avait suffisamment de viande sous la main pour le contenter. Pourquoi une personne de l'extérieur à tout ça ? Ou peut-être qu'il ne faisait tout ça que pour l'effrayer ? Le tester ? S'il devait redouter chaque dîner, il n'avait pas mis de se faire des noeuds au cerveau. Discrètement, le policier jeta un coup d'oeil à sa montre. En parlant de dîner, son rapide repas ne lui avait pas suffit. Allez, il réglait cette histoire et il se préparait quelque chose de consistant en rentrant. Peut-être des pâtes à la carbonara qu'il mangerait tout en épluchant les derniers cas de meurtre. Ça lui semblait être une bonne idée. Se redressant, le brun prit son manteau et fouilla dans la poche intérieure pour en sortir un carnet et un stylo. A chaque date, les pages étaient gribouillées de notes, de numéros de téléphone et même de suites de mots qui avaient une signification pour le brun. Rapidement, il feuilleta les pages des prochains jours. Il n'y avait pas grand chose au programme pour le moment. Bon pas d'échappatoire de ce côté-là. Sinon il aurait joué sur un emploi du temps trop chargé pour repousser le dîner. Reculer pour mieux sauter en somme. Mais il fallait voir la situation d'un autre oeil. Plus vite, ce serait fait, plus vite, il aurait la paix. Ils allaient se voir quoi ? Une fois par mois. Il n'avait pas besoin de lui faire un compte-rendu toutes les deux semaines.

    « - Où et quand ? Vous avez déjà une idée ? »

    Ça l'arrangerait d'ailleurs. Parce que lui, il ne savait absolument pas où il emmènerait Max. Avec le bouchon de son stylo, il se gratta la nuque. S'ils sortaient, ils pourraient rencontrer des gens. Qui disaient gens, disaient des subordonnés. Sauf qu'il n'avait pas envie que l'on croit que lui et Parrish se voyaient pour autre chose que le boulot. Sam se méfiait de l'imagination des gens mais pas seulement. Il n'avait pas confiance dans l'homme en face de lui. Une parole, un mot mal interprété et ça partirait dans tous les sens. Hors de question d'avoir l'air ridicule devant les officiers. Une idée germait doucement. Bon elle n'était pas sans risque tout de même. Mais voyons les avantages, quand il en aurait assez, il pourrait le foutre à la porte. Si ses gestes étaient vraiment trop déplacés, il pourrait hurler sans que ça soit gênant. Il n'aurait pas à payer pour passer une soirée avec une personne qui ne le tentait pas. Il pourrait manger ce dont il aurait envie et n'aurait pas à s'habiller juste pour faire bien devant monsieur. Bien sur, le risque était que Parrish en profite mais bon, il n'était pas obligé de lui ouvrir la porte. Quitte à éteindre son portable, débrancher son fixe, faire le mort. Après les bonnes excuses, ça se trouvait et comme il n'avait pas encore de voiture ici, il n'utilisait que le taxi. Le coup des embouteillages ? Pas mal mais classique. Bon après, Le brun espérait que Max n'additionne pas les faux bonds, sinon ça lui ferait une somme salée. Qui disait salée, disait aussi dangereux pour lui. Oserait-il demander plus d'un coup ? Assurément. Ça signifiait qu'il devrait penser à quand faire le mort.. De façon stratégique. Tout en retournant le problème dans sa tête, le flic mordillait le bouchon de son stylo. Il n'avait jamais autant pensé aux différentes manières d'éviter quelqu'un.

    Sa patience se consumait petit à petit. Plutôt que de laisser Max décider, ils iraient chez lui. Au moins, il serait en terrain connu. Et s'il laissait son arme de service sortie au cas où ? Peut-être pas. Il avait conscience qu'il devait se montrer un minimum accueillant même si en toute honnêteté, ça lui coûtait. Ses sourcils se froncèrent et il redressa son visage détaillant d'un air fatigué l'autre homme. D'un coup, ses lèvres s'entrouvrirent et des mots enveloppés de lassitude s'échappèrent les uns après les autres.

    « - Bon, vous savez quoi ? Ça me gonfle. Venez chez moi, je m'occuperais de ça. Vous mangez de tout ? »

    La première partie était un ordre. Mais il doutait que Parrish proteste. Pitié, faîtes que oui pour la bouffe. Sinon, il allait le transformer en steak saignant. Est-ce que Max rendrait sa vie difficile ? Il ne valait mieux pas. Sinon, Sam n'était pas trop traiteur. S'il s'était farci des heures de cuisine avec papa, ce n'était pas pour dépenser de l'argent là-dedans. Et puis, au fond, il aimait bien faire ça. Couper la viande lui permettait de penser aux crimes commis avec des armes blanches. Comment tel serial killer opérait. Comment le meurtrier avait tenu l'arme du crime. Et parfois après une dure journée, il n'y avait de plus plaisant que de jouer du couteau. N'est-ce pas Parrish ?
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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeDim 6 Déc - 19:36

    Ses exigences personnelles avaient été fixées et fort heureusement, le policier se plia à ses volontés. Une bonne chose de faite donc. Quant à savoir si une femme lui allait, il se contenta de sourire et d’opiner du chef. Après tout, il avait beau engager des hommes, c’était surtout les femmes qui étaient sélectionnés, plutôt logique d’ailleurs. Normalement, lorsqu’un homme recherchait la compagnie d’un autre homme et voulait payer pour ses services, il ne se contentait pas de discuter avec lui et bien entendue, on tombait alors dans la prostitution. Hors, Max ne faisait pas ce domaine et il encourageait ses employés à suivre le même chemin. Ici on offrait uniquement un service personnel, pas intime. Ses employés étaient des outils de divertissement et de bonne compagnie, pas de soulagement sexuel. Il ne faut pas mêler le professionnel et le personnel, tout comme il n’aimait pas voir les petits amis et petites amies trainer dans le coin. Il fallait être professionnel au North Star, sinon on était viré vite fait. C’était un boulot, pas une agence de rencontre, ni un lieu de rendez-vous. Les petits amis n’étaient acceptés qu’une fois le travail terminé, pas avant et si Max en prenait un ou une trainer dans les parages, il savait se montrer assez dur. Pas de pitié.

    « Tant qu’elle a la tête de l’emploie, je n’y vois aucun problème. »

    Enfin, il devrait lui donner un petit cours rapide sur ce qu’elle devrait et ne devrait pas faire, comment se tenir aussi tien. Parce qu’elle était tout de même flic à la base et de ce fait, elle ne serait pas escort ici avant un moment et encore, serveuse suffirait surement. Après tout, il ne suffit que d’une pomme pourrie dans un panier pour en diminuer la qualité et ça, Maximilian Parrish n’y tenait franchement pas. Encore une chose de régler, excellent en somme cette petite réunion. La suite se voulait encore plus intéressante cela dit et le grognement de Mr.Delenikas ne lui échappa pas, loin de là même. Amusé par sa réaction, non en fait complètement charmé, il faut croire qu’un sadique se trouvait tout au fond de lui, il souriait maintenant avec un air charmant. Est-ce qu’il pourrait encore faire grogner le flic? Parce que c’était vraiment adorable hein. Aller, encore un peu? Mais la phrase lui fit le même effet. Alors il tentait de lui faire entendre raison? Un nouveau sourire glissa sur ses lèvres alors qu’il terminait son eau minérale.

    « Vous avez raison et en temps normal, je n’aime pas non plus mêler vie professionnelle à désir personnel. C’est une très mauvaise combinaison mais comme vous êtes un peu trop séduisant, Mr.Delenikas, je me permets d’abuser. »

    En fait, il avait presque joué la carte de l’inaccessibilité, parce qu’il le savait hétérosexuel et que du coup, il n’avait aucune chance. Il ne se ferait que du mal à tenter de se faire les dents sur un homme tel que lui mais, ça il était prêt à l’accepter. On obtient rien pour rien dans la vie et ça, sa vie amoureuse tumultueuse le lui avait au moins apprit. Et puis c’était vrai qu’il était séduisant le commissaire, un peu trop à son goût en fait, chose qu’il ne voyait pas souvent. Cette moue là lui plaisait terriblement et s’il avait pu, il en aurait surement déjà pris une bouchée, voir deux pourquoi pas. La contrariété de l’homme ne lui avait pas échappé mais ça aussi, sa lui plaisait et son sourire était très clair, lui aussi, il pouvait continuer à ce fâché autant qu’il le voulait, lui il ne comptait pas l’en empêcher. Eh si, le petit sadique intérieur jubilait toujours. C’était une nouvelle approche pour le patron du club, s’il avait déjà chassé la chaire à femme, il ne c’était jamais montré aussi agressif, enfin jamais en aussi peu de temps. Là, il frôlait la limite de l’acceptable tout de même. Il ne se reconnaissait pas mais il comprenait le pourquoi de la chose, c’était la faute du flic. Il venait lui faire des offres après tout, ça aurait été difficile de ne pas songer à quoi que ce sois dans ce sens aussi. Tant pis s’il perdait un peu d’estime auprès de ce cher Mr.Delenikas, il saurait regagner des points au fil du temps. Parce que là, il serait intransigeant, il passerait un maximum de temps ensemble. Tant pis s’il devait étirer les repas et les meetings entres eux, il n’aurait aucune honte à le faire.

    Un serveur les approcha pour prendre le verre vide de son patron et Maximilian lui offrit un petit sourire, signe de remerciement muet pour aussitôt retourner toute son attention au flic. Alors il réfléchissait hein? Ses yeux plissés semblaient l’indiquer et puis ce petit air pincé… excellent! L’observant en silence, Max souriait toujours. Il avait entendue parler de sa petite famille qu’il avait laissée derrière lui, dans une autre ville. Est-ce qu’il se sentait seul? Bien entendue voyons! On ne quitte pas un foyer sans le regretter, encore moins lorsqu’un enfant y habitait, parce que ça aussi, il en avait entendue parler. Combien de femme c’était plaintes qu’un enfant gâchait tout hein? Bien peu d’entre-elle désirait trouver un homme avec un enfant déjà accroché à son pantalon, du moins celles avec des intentions moins pure. La chasse à l’homme, pour les femmes de ce genre, se limitait à des candidats avec un minimum de classe, de la gueule ou de l’argent, le reste était superflu mais un enfant brisait la magie. Et Max dans tout ça? Il n’avait rien contre les pères, il ne voyait pas le mal et puis un père qui couve son petit du regard, ça avait toujours quelque chose de tendre et ça, ce n’était bien entendue pas un mal. Mais la compagne qui l’attendait dans cette autre ville, elle, en était un. Les femmes étaient plus confiante que lui dans ce sens et lui, n’aurait jamais tenté de briser une famille, même si elle n’en était plus vraiment une. Il avait bien envie de poser des questions à ce sujet mais il y a être embêtant et être détestable, il ne tenait pas réellement à être détesté pour le moment.

    Affichant sa confiance, même si au final elle n’y était qu’à moitié, le patron du North Star joua ses dernières cartes. Effrayer un peu Samaël ne serait pas un mal, il pourrait toujours le surprendre plus tard avec plus de gentillesse. Il valait mieux afficher clairement ses désirs pour le moment, que le brun sache à quoi s’en tenir à sa compagnie. Il ne comptait pas le voir avec des envies ‘pures’, hors c’était normal qu’il le lui dise clairement, après tout cet homme là ne semblait pas vraiment comprendre la subtilité. Un homme comme les autres sur ce plan tien mais ça avait aussi son charme. Il avait compris cette fois? L’air agacé de son vis-à-vis le convaincue que oui, le message était passé. Aussi, le ton légèrement cinglant du policier, ne l’étonna pas un instant, lorsqu’il daigna enfin lui répondre. Il n’avait aucun intérêt pour les hommes? Un petit sourire amusé courba ses lèvres et il inclina lentement la tête, merci du rappel mais ça il le savait déjà. C’était surtout la fin, de sa réponse, qui l’amusait. Alors il ferait sans son aide pour le plus gros du travail hein? L’envie de rire ne manquait pas mais il sut bien se tenir et réprima le rire qui montait dans sa gorge.

    « Merci de l’information, Mr.Delenikas mais je connaissais déjà vos gouts en la matière et je sais pertinemment que je ne suis pas dans votre menu. Mais j’apprécie votre honnêteté, c’est très louable de votre part. Quant aux leaders, dois-je conclure que vous ne me demanderez aucune information à leurs sujets et que de ce fait, je peux les laisser aller et venir dans mon club, comme bon leur semble? »

    D’accord, c’était légèrement méchant de le taquiner autant mais il le tentait tellement, il était un peu coupable aussi, le cher commissaire. La volaille c’est terriblement bon à ce qu’il parait en plus, alors l’envie d’y passer le bout de la langue ne manquait pas. Puis, le flic jeta un regard à sa montre et Max ravala enfin son sourire. Il comptait fuir maintenant? Tsk, il n’aurait pas du le taquiner autant, il regrettait presque maintenant. Presque, oui, parce que ce petit air agacé lui allait trop bien pour que le regret sois complet. Allons rester monsieur le commissaire, la soirée est jeune et puis, ils avaient tant à parler encore. Mais c’était un peu tard et déjà il se redressait, superbe dans son pantalon, les yeux de Max en parcourant l’entre-jambe du regard. C’était déplacé mais au diable la bonne tenue, il tentait de fuir le poulet! Pas de pitié donc. Puis, il réalisa que c’était une fausse alerte et un petit sourire revint tout naturellement sur ses lèvres alors qu’il repoussait ses cheveux vers l’arrière, attendant que le policier s’adresse à lui, feuilletant maintenant les pages de son agenda qui, ma foi, semblait bien chargé à le voir défiler les pages avec cet air sérieux. Alors il croulait sous le boulot? Hm, il devrait le divertir un peu lorsqu’il se verrait donc, c’était à retenir. Enfin, il lui ferait oublier le travail, il n’avait aucune inquiétude à avoir à ce sujet. Loin de se douter qu’en réalité, c’était le manque de travail qui embêtait Samaël, Max attendait patiemment d’avoir droit à son petit trou dans son horaire. La question l’étonna d’autant plus, que c’était lui, qui lui demandait de fixer une date. Légèrement surpris, Max fronça légèrement les sourcils, d’un coup sérieux, pris de court surtout.

    « Hm, je n’ai pas de date précise, je comptais vous laisser la choisir. Vous devez avoir un horaire chargé, non? »

    Une manière polie de demander s’il était débordé de travail et qu’il comprenait complètement que celui-ci passe avant tout. Encore plus, face à un repas avec un homosexuel qui ne lui était pas sympathique. Ce qu’il pouvait être compréhensible quand même le marchand d’étoile hein! Un véritable petit cœur sur deux pattes! Patient, il attendait donc que l’homme décide pour eux et décroisa les jambes. Il était mignon avec ce petit air sérieux d’ailleurs, se grattant la nuque avec le bouchon de son stylo. Il réfléchissait bien dans tous les cas et tout attentif qu’était le propriétaire des lieux, il n’osa pas le déranger, se contentant de le contempler alors qu’il cherchait une solution pour lui échapper. Le poulet voulait fuir mais il ne possédait pas d’aile, c’était bien connue. Courage inspecteur, courir en cercle fatiguait et au final, le chasseur finirait peut-être vainqueur. Ça l’arrangerait bien d’ailleurs. Il mâchouilla enfin son crayon et encore là, Max le regarda avec intérêt. Il aurait payé cher pour être ce crayon là, il n’avait pas envie de le mordiller lui? Allons, un peu de tenue! Il se racla finalement la gorge et son regard croisa celui de Samaël, lui souriant aussitôt, ce qui le laissa de marbre, bien entendue. Cette petite joute verbale et physique, à quelque part quand même, lui plaisait énormément. Ce serait toujours comme ça entres eux? Pourquoi pas. ~

    Le verdict tomba et Max du se faire violence pour ne pas rire. Non pas qu’il se moquait hein mais ce ton et cet air, c’était à croquer. Alors ça le gonflait? Hm, intéressant. Et puis venir chez lui? Là le rire mourut dans sa gorge. Celle-là, il ne l’avait pas vue venir, du tout même. Il était sérieux? Écarquillant légèrement les yeux, il le dévisagea un moment puis fronça les sourcils à son tour, flairant un quelconque mauvais plan dans cette invitation inattendue. Il s’occuperait de tout en plus? Hm, c’était du délire là non? Il ne sut quoi répondre pour le coup et quand bien même son absence de volubilité agaçait l’homme qui lui faisait face, il cherchait encore à comprendre. Il réalisait qu’il l’invitait chez lui quand même? Qu’une fois chez lui, ils seraient seuls et qu’il lui avait fait plusieurs avances ce soir? Cet homme était fou ou… non, il ne comptait quand même pas répondre à ses avances? Non non, impossible! Alors il devait penser comme un poulet. Il comptait le faire entrer dans sa forteresse, c’était ça le plan? Une fois dans le fort du policier, il pourrait rapidement être mis au cachot, donc à la porte si on résumait. L’idée lui plaisait pourtant, aller chez le flic, pourquoi pas. Ce serait plus facile de l’approcher, lentement mais surement. Tout vient à point, lorsque l’on sait attendre. Hors de la patience, il en avait à revendre le monsieur. Un sourire au coin de la bouche, il se redressa aussi et rangea les mains dans ses poches, visiblement content du retournement de situation.

    « Aucune allergie et je mange tous mes légumes. Mais plus sérieusement, ne vous donnez pas trop de mal tout de même, je mangerais tout ce que vous voudrez bien m’offrir. » Et il ajouta un peu plus bas, le regard gourmand. « Et plus encore…? »

    Son petit air joueur ne le quitta pas un instant et il lui tendit une main, prêt à serrer la sienne, pour peu qu’il accepte. Leur petit échange de service était donc terminé. Pourvue que le repas n’ai pas lieu seulement dans un mois, sinon c’est lui qui serait agacé. Mais il comptait bien sur le flic pour l’appeler avant ça, après tout, il voulait faire affaire avec lui non? Oui, alors il s’arrangerait. Bon garçon va, même si l’idée le rebutait, comme c’est mignon.

    « J’apporte le dessert? » Il le taquinait encore mais son sourire se fit plus amical alors qu’il attrapait l’une de ses mains, un peu de force. « J’attendrais votre appel, Mr.Delenikas. Suite à ce repas, j’ose l’espérer, nous commencerons notre échange de service. »
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MessageSujet: Re: What 'bout my star ? [Sammy]   What 'bout my star ? [Sammy] Icon_minitimeVen 11 Déc - 2:41


    Maximilian était manifestement un homme de bon sens. Malheureusement ce dernier venait de faire une exception pour lui. En devait-il être ravi ? D'autres hommes auraient doute adoré la possibilité d'être dragué par son interlocuteur. Hélas, le policier était incapable d'apprécier ce plaisir. Un soupir glissa de ses lèvres. Un peu trop séduisant, hein ? Il ne savait pas comment prendre ces mots. Etait-ce un compliment ? Ou devait-il se sentir un peu plus menacé ? Menacé définitivement. Les chefs de la police auraient du être rangés dans les espèces protégées. Une partie de lui affirmait que c'était rien. Max devait avoir besoin de se divertir et c'était tombé sur lui. L'autre lui chuchotait qu'il était des plus sérieux. Surtout si on considérait que le chevelu avouait être prêt à mélanger la vie professionnelle et la vie privée. Chose qu'il faisait pas apparemment habituellement. Passant une main dans ses cheveux, il soupira à nouveau se demandant pourquoi tant de haine. Il fallait dire qu'il n'avait pas l'habitude des compliments sur son physique de la part de la gente masculine. Au final, c'était terriblement perturbant. Le patron du North Star était-il toujours aussi cash ? Ça pouvait traumatiser ce comportement. Il se contenterait de faire avec en espérant que les mains de l'homme restent bien avec leur propriétaire.

    Seulement Parrish n'avait pas fini de l'intriguer. À croire qu'il aimait ça. S'il savait qu'il était porté sur les femmes alors pourquoi s'entêter ? Ses sourcils se froncèrent alors qu'il essayait de comprendre ce qu'il se passait dans la tête de son futur associé. Mais ses pensées dévièrent et pour la première fois, il se surprit à détailler un homme en essayant de prendre un point de vue intéressé. S'il avait eu le goût pour les hommes, il aurait pu se laisser tenter. Max possédait quelque chose de brut qui lui plaisait. Enfin qu'il appréciait. Ses yeux trainèrent sur son visage avant de se planter dans les siens. Sans s'en rendre compte, il le fixa un moment ainsi. Ce furent les paroles qui lui firent prendre conscience de son geste. Embarrassé, le brun grogna. Il y avait une personne qui jouait avec ses nerfs, n'est-ce pas monsieur Parrish ? Comment ça, laisser les leaders aller et venir comme bon leur semblaient ?

    « - Pour les leaders... Nous aviserons. »

    Et voilà, il avait encore réussi à l'agacer. Un grognement se fit entendre pendant qu'il fixait ses chaussures. De toute façon, ils n'en étaient pas encore là. Ils verraient en temps et en heure. Le projet venait à peine d'être lancé et ils n'avaient même pas encore conclu leur marché. Pas la peine de mettre la charrue avant les boeufs. Qui plus est, le chef du club devrait lui prouver son efficacité. Ils commenceraient donc par se soucier des petits avant de penser aux gros. Cependant au vu des prix, il se demandait si le SFU ou l'alpha moyen gagnait suffisamment pour s'offrir un ou une escort. Les petite étoiles étaient loin d'être données après tout. La suite fut rondement menée. Sam avait décidé d'inviter l'homme chez lui pour différentes raisons d'ordre pratique. Une chose l'avait tout de même étonné : Max avait pensé le laisser choisir. Malgré son agressivité, il avait des bonnes manières. Fait qui restait appréciable. Pourvu que ça dure. Pour sa part, son emploi du temps n'était pas si chargé que ça mais il n'allait surtout pas le contredire. Ça lui permettait d'éloigner de quelques jours la date de ce fameux dîner. Alors qu'il pensait avoir acquis une certaine tranquillité, le coup d'oeil de l'homme lui rappela d'être sur ses gardes.

    « - Contentez-vous du repas. Il n'y aura pas plus. »

    Non mais il l'avait bien capté le regard du patron. Sauf qu'il ne serait pas sa dinde de Thanksgiving. Sûrement pas. La gourmandise est un vilain défaut monsieur Parrish. Vous ne devriez pas rêver de plat improbable. Pour sa part, il ne se lancerait pas dans de la grande cuisine. Maximilian n'était pas un ami de longue date et puis il n'avait pas l'air d'être particulièrement tatillon. S'il commençait à se prendre la tête pour un dîner aussi banal, il n'avait pas fini. Tiens, ce serait important de vérifier les dates de match. Si l'une de ses équipes préférées jouait ce jour-là, il ne pourrait décemment pas inviter l'homme. Le sport avant tout. Ses yeux glissèrent sur la main tendue. Son buste esquissa un mouvement en avant mais tout à coup son mouvement s'arrêta. Un de ses sourcils se haussa. Le dessert ? Est-ce qu'il devait coller un sous-entendu à ce mot ou bien... Tout devenait possible et ça l'agaçait. Franchement, comment est-ce qu'il allait faire s'il passait son temps à s'interroger sur les mots employés par Max ? Le flic n'avait pas l'habitude de parler en utilisant des sous-entendus. Un peu trop franc pour ça. Mais pas seulement. Question de style. Son rayon, c'était les omissions ou alors de faire en sorte qu'un seul mot condense plusieurs sens. Un non pouvait dire beaucoup avec Sam selon le contexte.

    Soudain, il réalisa une pression sur sa main et cligna des yeux. Lui aussi, espérait bien. Il n'allait pas se sacrifier pour rien tout de même. Parce que oui, selon Sam, c'était du sacrifice. Dont il ne parlerait pas. Ça n'intéressait personne au bureau et c'était mieux ainsi.

    « - Si vous voulez. Je vous appellerai rapidement. »

    Il en était à un stade où le dessert lui passait à 15 000 pieds au-dessus de la tête – au moins. Serrant sa main, il finit par récupérer la sienne bien décidé à fuir le club. Manger. Dormir. Malgré la tournure des évènements, le flic éprouvait une certaine satisfaction. Il n'était pas venu pour rien dans un sens. Remettant son manteau, il jeta un coup d'oeil au plus jeune. S'il avait été du même bord, il aurait vraiment craqué. Mais il fallait qu'il arrête de penser comme ça. Sérieusement. Il esquissa un petit signe de la main à l'attention de Sam. Il connaissait la sortie. Une tentative de sourire un tantinet sympathique eut lieu, cependant elle échoua lamentablement. Les mains dans les poches, Sam s'en alla accompagner par le même garde qui l'avait conduit. Pensivement, il quitta le North Star. Des clients arrivaient tout excité à l'idée de rencontrer les étoiles de Manhattan. Caetlin devait dormir. Tant pis, le coup de téléphone serait passé demain soir. Sa petite princesse lui manquait terriblement mais en grimpant dans sa voiture, le brun adressa un coup d'oeil pensif au club. Il y avait de fortes chances pour qu'il n'ait pas l'occasion de profiter de sa solitude. N'est-ce pas monsieur Parrish ?

    [ TO BE CONTINUED ]

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