Grace Fitzgerald - Journaliste [ FICHE FINIE]

Nom :
Fitzgerald
Prénom :
Grace
Surnom :
Gracie ou la naine de la part les moins amicaux, autant dire que cela la met en rogne.
Age :
23 ans!!! Même si elle ne les paraît pas!
Date de naissance :
27 Janvier
Nationalité :
Américaine (ses parents sont néanmoins d'origine Irlandaise)
Statut :
Journaliste au NY Times - Civil

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Description physique :

« La nature est ingrate! » Voilà ce que se répète sans cesse la jeune femme. Pourquoi? Elle vous dirait qu'il y a des tas de raisons mais celle qui l'agace le plus, c'est sa taille. Pourquoi a-t-il fallu que ces parents ne soient pas haut comme des joueurs de basketball? Et bien non, la nature lui a infligé de ne mesurer que seulement un mètre soixante... Mais dans tous les cas, elle nierait avec véhémence cet état de fait : elle n'est pas petite, elle est dans la moyenne. Après tout, qui a dicté que toutes les New Yorkaise devaient faire plus d'un mètre soixante-dix? Les magasines? Foutaises! Dans tous les cas, petite ou pas, elle ne se laissera certainement pas faire, un vrai roquet! Pourtant... Ce petit défaut mineur est accompagné de certains autres dont elle aurait très bien pu se passer.

Elle est une jeune femme qui fait attention à sa ligne du mieux possible et cela fait d'elle un véritable poids plume. Toute fine, cela est en parfaite corrélation avec sa « hauteur » et organise toujours son régime alimentaire pour ne jamais avoir à finir ronde comme un ballon. Une alimentation saine, dans un corps sain dans la mesure du possible. Par contre, ce qu'elle aurait désiré d'avoir un peu plus charnue est sans doute sa poitrine. Ho! Mais elle n'est pas une planche à pain pour autant, elle a quand même un certain nécessaire et cela lui convient très bien sans ne lui causer aucun trouble, ni complexe.

Physiquement, sa plus grande tragédie reste néanmoins l'amputation de sa jambe droite, jambe qu'elle eut perdu quand elle était une jeune adolescente. La résultante fut qu'on lui ôta toute la partie de cette dernière au dessous du genou, et la conservation de ce dernier tenait du miracle. Quoiqu'il en soit, depuis lors, Grace porte une prothèse qui lui permet depuis ses quatorze ans de marcher tranquillement et de manière indépendante. Seulement, cela l'a conduit à revoir entièrement sa garde-robe, évitant tout ce qui est court comme les jupes ou les shorts. Elle ne se permet cela que lorsqu'elle se retrouve chez elle, cachant ainsi son infirmité au plus de monde possible, sauf dans certains cas exceptionnels. Quand à sa démarche, on pourrait peut-être la trouver un peu cadencée mais cela ne choque vraiment pas.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire également, Grace a près de vingt-trois ans aujourd'hui bien que ses traits ne le paraissent pas. Allez savoir si c'est sa taille ou pas qui y fait, mais on la rajeunit toujours un peu à chaque fois, ce qui a l'art de l'agacer au plus haut point. En effet, son visage semble assez juvénile, ses traits sont fins et son teint assez pâle, bien qu'elle est bonne mine. Cette semblante jeunesse qui pourrait faire le bonheur des trentenaires lui causaient bien de soucis, l'obligeant à présenter sa carte d'identité à chaque fois.

Autre phénomène : sa coupe de cheveux. Autant dire que cela est un peu n'importe quoi. Mèches rebelles qui partent un peu dans tous les sens, elle a beau essayer de se coiffer, elle donne toujours l'impression d'être sorti du lit. Pourtant, elle peut vous assurer qu'elle ne se néglige pas le moins du monde mais la coiffure n'est vraiment pas son rayon. Sa chevelure est d'une couleur auburn assez automnale qui lui vient de sa mère, elle les porte généralement long et lorsqu'elle a le temps, elle se donne la peine d'y faire deux nattes (qui sans qu'elle s'en rende vraiment compte, la rajeunit d'autant plus). De son père, la jeune femme aura hérité ses yeux, de grands iris noisettes plein de malice qui dénonce d'avance le côté pétillant et sauvage de la demoiselle.

Vestimentairement parlant, elle sait très bien faire preuve d'excentricité, tout comme de sobriété; faisant ainsi la différence entre la vie commune de tous les jours et le travail. Quelque soit la saison, Grace prend particulièrement en compte de recouvrir ses jambes afin que sa prothèse ne soit pas ce qui attire l'œil, et cela lui vaut de temps à autre des looks assez originaux comme porter une seule jambière rayée colorée sur sa prothèse montant au dessus du genou, et rien sur l'autre – avec un short ou une jupe courte généralement, en période estivale. Au niveau des couleurs, elle n'hésite pas à oser un peu tout, sauf pour le travail où elle préfère le passe-partout, tout en restant assez élégante pour son propre plaisir. Mais à vrai dire, elle n'a jamais été très attirée par la mode, tout va au grès de ses humeurs.

Description psychologique :

Il y a des femmes gentilles, et il y a Grace. La jeune femme ne manque absolument pas de tempérament, bien au contraire. Farouche et entêtée, malgré sa petite silhouette, cette jeune journaliste pleine de promesse n'en reste pas moins munie d'une détermination et une force de vie inébranlable. On pourrait aisément la comparer à un petit chien colérique ou à un chat sauvage, sortant les griffes à la moindre remarque désobligeante que l'on pourrait faire à son encontre. Il faut dire que la petite dame n'a pas la langue dans sa poche et n'hésite pas à faire mouche... et parfois pas. A son grand dam, la demoiselle est assez susceptible, surtout quand on parle de sa taille ou de son âge, elle peut véritablement sortir de ses gongs, et vous vous retrouveriez avec une jeune femme qui vocifèrerait de nombreux noms d'oiseaux pour bien vous faire comprendre votre erreur.

Paradoxalement, elle n'en est pas moins colérique pour autant mais il est vrai qu'elle est capable de s'énerver pour des petits détails, sans doute parce qu'elle est assez pointilleuse sur certains points. Elle déteste le travail bâclé, ce qui a fini par faire d'elle une jeune femme appliquée et sérieuse dans le travail, et c'est sans doute cela qui fait son talent dans le domaine du journalisme. Manque de bol, elle a tendance à en attendre de même par ses collègues et son entourage. Pourquoi devrait-elle être la seule à fournir beaucoup d'effort?

Grace déborde d'énergie et de motivation. C'est une femme de passion qui refuse de baisser les bras et de se laisser aller. Après ce qu'elle a vécu, elle estime que vivre est une chance, une chance qu'elle n'est pas prêtre d'abandonner, et ce quoiqu'il en coûte. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle est hyperactive, mais elle aime la vie. Boire, s'amuser, manger, les hommes, dormir, courir après les scoops... C'est une jeune femme très naturelle qui préfèrerait éviter de trop se prendre la tête, mais il y a toujours des domaines où cela ne fonctionne pas toujours... Pour le reste du temps, elle reste néanmoins une jeune femme intelligente, après tout, elle ne serait pas arrivée là où elle en est sans un minimum de matière grise.

Très ouverte, au delà de ces petits crises, elle est une demoiselle rayonnante et souriante, toujours optimiste et prête à aller de l'avant, malgré la noirceur et la débandade dans lesquels tournent le monde. Broyer du noir ne lui ressemble pas et dans cette même optique, il est facile à penser que dans ses amitiés, elle se plie en quatre pour éviter la même chose à ses camarades. Par contre, elle peut se révéler relativement rancunière et sa confiance est assez difficile à obtenir. Sous ses airs enflammées, elle n'en est pas moins une femme ayant quelques blessures qu'elle dissimule par des esquisses qu'elle se veut le plus sincère possible.

Curieuse de tout, Grace n'a aucun tabou véritable, sauf en ce qui la concerne de près, elle se montre très secrète et ne révèle que peu de chose sur elle, surtout ce qui touche son infirmité qui n'est pas toujours évidente si on y prête pas attention. Elle se montre toujours assez évasive sur le sujet... Mais elle ne ment pas dessus pour autant. L'honnêteté, la vérité, ce sont ses adages, choses amusantes quand on la connait journaliste, puisque c'est un métier où il est bien connu, on déforme les informations pour les rendre plus vendeuses. Mais c'est également pour ces mêmes valeurs qu'elle a choisi ce métier, si on veut transformer le système, il faut le faire de l'intérieur, kit à ce que cela soit relativement laborieux.

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Famille :

Julian et Molly Fitzgerald : Ils étaient tous deux les parents de Grace, et se sont rencontrés quand ils étaient étudiants. Tous les deux tenaient ensemble une petit commerce alimentaire à NY et menaient une vie tranquille, bien que parfois ils avaient des soucis financiers, mais rien qu'ils n'ont jamais surmontés. Ils furent tués dans une explosion très violentes d'un magasin devant lequel ils se promenaient, Grace y perdit sa jambe.
Jennifer Oswald dit « Tante Jenny » : Elle est l'image parfaite de la femme au foyer, très porter sur la propreté, limite maladif, bonne cuisinière et propre sur elle. Cette dernière est la sœur cadette de la mère de Grace. Après la disparition de cette dernière, c'est avec naturel qu'elle a pris sa nièce sous son toit, l'élevant auprès de siens. Elle aurait une quarantaine d'année, elle n'a jamais divulgué son âge.
John Oswald dit « Tonton Jonhnny » : Il est l'époux de Jenny, et a une quarantaine d'année également. Il travaille dans la police mais ne parle jamais de son travail quand il revient chez lui. C'est un homme assez réservé, peu bavard mais très pointilleux sur les règles à tenir dans une maison. Au début, il n'avait pas bien vu l'arrivée d'une nouvelle bouche à nourrir avec Grace, mais il prit en pitié sa situation.
Peter Oswald : Il est le fils aîné de Jenny et John, soit le cousin de Grace. Il a à peu près le même âge que Grace. C'est sa rencontre avec cette dernière qui finit par le pousser à faire des études de médecines. Encore aujourd'hui, il étudie... Il semble avoir de bonnes relations avec sa cousine et l'appelle régulièrement pour avoir de ses nouvelles.
Barbara Oswald : C'est la cadette de la famille, et également une cousine de Grace. Elle doit son prénom au fait que sa mère était fan de Barbara Streinsand. C'est une demoiselle entêtée qui a bien du mal à supporter ne pas être le centre d'intérêt de tout le monde. Elle a beaucoup de ressentiment à l'égard de sa cousine et le ne cache pas qu'elle estime avoir volé sa place au sein de la famille. Il semblerait que Barbara souhaite travailler dans le mannequinat (elle est grande et mince).

Code: [Validé!]

Histoire :

C'était un week-end tout ce qu'il y avait dès plus normal et banal pour une petite famille. Grace se souvenait vaguement se tenir aux côtés de son père, alors que sa mère admirait les divers vitrines illuminées des magasins, se promenant dans les rues grisonnantes de New York, après être revenu du Bronx zoo. Cela avait été l'une des plus belles journées de la fillette. Elle se souvenait encore avec mélancolie avoir été stupéfaite par les gorilles qu'elle avait pu entreperçu, gigantesques et largement plus forts que son père, qui faisait un bien piètre humain à côté de ses cousins là. Elle se souvenait que sa mère avait joué les dégoûtée lorsqu'elle avait pu percevoir certains reptiles exotiques, qui à ses yeux, n'avait vraiment rien d'amical. Grace, quant à elle, avait adoré admirer les fauves lorsqu'ils ne se cachaient pas... Cette sortie bien rare avait été un cadeau en l'honneur de la fillette, afin de féliciter les bonnes notes qu'elle avait obtenu sur son bulletin scolaire. Ses professeurs la félicitaient et comptaient, qu'au delà du fait qu'elle soit un peu trop curieuse et bavarde, elle était une élève très appliquée et assidue, et que son avenir ne pourrait être que bon si elle continuait sur cette voie là. Quels parents ne seraient pas empli de fierté d'avoir un enfant aussi vif d'esprit? Très ouverte sur le monde et naïve à ces moments là, elle ne se doutait pas le moins du monde qu'une tragédie allait s'annoncer...

« Gracie? Est-ce que cela te dirait d'aller manger au restaurant ce soir? »
« On peut? Vraiment papa? »
« Oui, oui. Pourquoi pas. Depuis le temps que je voulais t'y emmener avec ta mère, c'est l'occasion, non? En plus, nous avons aussi une grande nouvelle. »
« Quoi? Quoi? Je veux savoir! »
« Hahaha! Tu aurais mieux fait de tenir ta langue Julian! Maintenant, elle va nous harceler jusqu'à ce que tu cèdes. »
« Alleeeeeeeeezzzzzzzzzzz! Je veux savoir! »
« En effet! Je crois que j'aurais mieux fait de tenir ma langue! »

A ce moment là, les deux parents de la jeune fille se mirent à rire, illuminant leur visage. Gracie affichait une mine quelque peu renfrognée parce qu'elle n'arrivait pas à savoir à quoi il faisait référence. Molly, sa mère, se caressait alors étrangement le ventre et l'unique pensée qui traversa l'esprit de la fillette était que sa mère avait vraisemblablement faim... Mais alors qu'elle boudait encore, elle sombra subitement dans le flou total....

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Du bruit étouffé, un mal de tête infernal...Gracie tentait vainement d'ouvrir les yeux, mais elle avait mal... mal partout... Sa respiration était lourde et difficile, comme si quelque chose lui pesait sur la poitrine. Elle avait mal mais avait aussi la sensation de ne plus rien sentir... la douleur anhilait presque tous ses sens. Elle répétait dans des murmures inaudibles les noms de ses parents, encore et encore.... Pourquoi avait-elle si mal? Qu'est-ce qu'il s'était passé... Elle sentait quelque chose de chaud, du feu peut-être... Lorsqu'elle parvint à vaguement ouvrir les paupières, tout lui paraissait blanc, trouble, une vision difforme. Même ouvrir les yeux lui étaient pénibles... Est-ce qu'elle parlait? Est-ce que quelqu'un l'entendait? Elle avait bien l'impression d'ouvrir la bouche mais il n'y avait aucun son qui sortait de ses lèvres. Elle était si fatiguée et elle avait froid... Tournant vaguement la tête, elle comprit qu'elle était allongée sur le sol. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Une silhouette... il y avait une silhouette de femme à côté d'elle, le visage dirigé vers le sol. Des morceaux de verres partout, du rouge, du sang... les cheveux de la dame était d'une couleur familière, tout comme le manteau qu'elle portait... et elle comprit... c'était sa mère... le corps de sa mère... Où était Julian? Elle n'eut à peine le temps de se poser la question qu'elle crut entendre des sirènes... puis elle sombra dans l'inconscience.

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Un bruit... un bip...suivit d'un autre bip... Une machine fonctionnait à côté d'elle, l'électrocardioscope. Cet agaçant bruitage n'était autre que son propre rythme cardiaque. Gracie était épuisée et elle se savait inconsciemment sous l'emprise de quelques médicaments qui devaient atténuer sa douleur... pourtant, elle avait mal... surtout à la jambe, une douleur lancinante, une douleur étrange... accompagné par le sentiment étrange qu'il lui manquait quelque chose. Il lui fallut quelques longues secondes pour réaliser qu'elle ne sentait plus l'une de ses jambes. A force de rester allongée, peut-être que cette dernière s'était engourdie au point de ne plus rien sentir? La question n'était pas importante à ce moment là. Non. L'esprit de la jeune fille était totalement détournée vers l'état de ses parents... Où ils étaient? N'étaient-ils pas à ses côtés? Pourquoi sa mère ne lui tenait pas la main? Pourquoi avait-elle la sensation d'être subitement toute seule? Pourquoi se sentait-elle si angoissée? Que s'était-il passé déjà? Grace ne s'en souvenait plus... non elle ne se souvenait de rien.

Encore ce bip... ce bruit irritant... Il lui fallut cinq pénibles minutes avant de trouver la force d'entrouvrir les yeux. Tout était flou, mais petit à petit, sa vue se fit claire. Elle était dans une étrange chambre aux murs blancs et vides, une grande fenêtre qui donnait vue sur un ciel gris et triste, un temps de pluie. Gracie sentait qu'elle avait quelque chose dans le nez, un tuyau à oxygène exactement. Ce n'était pas très agréable... tout comme les nombreux autres drains que les médecins lui avaient mis dans le bras. L'odeur aseptisée lui donnait envie de vomir mais son estomac n'avait rien à rendre. Depuis quand n'avait-elle pas mangé? Sa bouche était sèche... elle aurait aimé boire mais elle n'avait pas la force d'appeler qui que se soit. Pourquoi avait-elle un mauvais pressentiment? Usant des quelques forces qui lui semblaient rester, Grace essaya de se redresser sur son lit. Elle chercha à s'aider de ses pieds pour la repousser en arrière, mais bizarrement, elle n'y arriva pas, et elle glissa maladroitement dans ses draps. A cet instant là, la petite fille n'avait pas encore réalisé qu'elle était son problème jusqu'à ce que son regard hagard se posa sur elle, et la forme que prenait les tissus blancs sur son corps... il y avait un trou... il n'y avait pas de continuité à son genou... elle n'avait plus de mollet, de tibia, de cheville, de pied... il lui manquait un morceau... il lui manquait sa jambe droite. Est-ce qu'elle rêvait? Elle tenta d'essayer de toucher pour vérifier qu'elle n'avait aucune hallucination. Elle tata sa jambe gauche, elle était là. La droite... elle n'était plus. Effrayée, terrifiée, Gracie se laissa emporter par l'angoisse et hurla en pleurant. Qui lui avait volé sa jambe? Pourquoi elle n'était plus là?

L'appel de détresse de la jeune patiente alerta brutalement plusieurs infirmières qui se précipitèrent dans sa chambre. Elles tentèrent de la calmer du mieux possible, et finalement finirent par lui donner un calmant... Plusieurs heures après, un médecin vint à sa rencontre. La demoiselle n'avait pas vraiment tous ses esprits mais elle était assez lucide pour comprendre son docteur, un homme assez austère, aux traits tirés et épuisés par ses heures de consultations. Néanmoins, il tenta de s'adresser à elle avec le plus de douceur possible...

« Bonjours Mademoiselle... Je suis le Dr. Ozgood. Sais-tu où tu es? »
« Je... je crois que je suis... à l'hôpital. »
« Oui.... en effet... Peux-tu me dire ton prénom? »
« Je... je m'appelle Grace...Grace Fitzgerald... »
« Bien.... Est-ce que tu sais pourquoi tu es ici? »
« Je... je sais pas... je me souviens pas... »
« Grace, tu as eu un accident... Tu as été prise malencontreusement dans une explosion et tu as été gravement blessée. Les secours t'ont rapidement amené ici afin que l'on puisse prendre soin de toi. »
« Papa et Maman? Ils ont où? Ils ont été emmenés ici? »
« Je... je suis désolée Grace mais... tes parents... n'ont pas survécu à l'incident. Ils ont été trop gravement blessés et lorsque les secours sont arrivés... il était déjà trop tard... »
« Alors... ils sont montés au ciel... ils sont morts... »
« Oui... je suis désolé. »
« Ma... ma jambe... pourquoi je n'ai pas ma jambe... je me suis réveillée, elle n'était plus là. »
« Lorsque que tu es arrivée ici, ta jambe était gravement endommagée, elle était si abimée qu'il était impossible de te la laisser.... le chirurgien a dû décidé de te l'amputer sinon tu aurais pu mourir. Tu as également été soignée pour d'autres blessures, tu as reçu un grand coup sur la tête, et tu as des côtes cassées... Tu as dû aussi être opérés à cause d'un organe que l'on appelle la rate. A cause de toutes tes blessures, nous allons devoir te garder ici un petit moment, jusqu'à ce que tout aille mieux, et que tout rentre dans l'ordre. »
« Ma jambe... elle est montée au ciel elle aussi alors.... Comment je vais faire... comment je vais faire maintenant que je suis toute seule... »
« Grace, tu avais encore de la famille. Nous avons appeler l'une de tes tantes et elle a dit qu'elle viendrait te voir rapidement. Tu n'es pas toute seule Grace et tu es une enfant qui a beaucoup de courage. »
« Ha. Je suis courageuse.... Papa me disait ça aussi... que j'étais courageuse... je devrais continuer à être courageuse sans papa... et sans maman... et sans ma jambe... »

Ce fut sur cette brève entrevue que le médecin s'éclipsa pour avoir à faire à ses innombrables occupations. La ville était sans dessus dessous et les patients affluaient toujours en surnombre. C'était ça New-York, une ville où finalement, il y avait plus de blessés de la vie que quiconque... En tout cas, aussi étrange que cela paraissait, Grace accepta rapidement son sort, elle accepta d'avoir perdu sa jambe sans nourrir une quelconque colère... et dans tous les cas, elle n'en avait pas la force. Elle ne culpabilisait pas non plus vis à vis de ses parents, mais elle les pleura énormément. Bien qu'elle trouvait injuste que tous les deux eurent disparus sans elle, elle savait aussi que sa survie était digne d'un miracle. Plus tard, elle apprit qu'elle avait été la seule à être restée en vie lors de l'incident. D'ailleurs, ce dernier aurait soit disant été causé par un incendie qui aurait fini par enflammée une bombonne à gaz... un incident involontaire... c'était la thèse officielle... officieusement... c'était une toute autre histoire.... Mais cela était bien mieux culpabilisant envers les victimes innocentes qui étaient des dommages collatéraux. Et qui se permettrait de mettre en doute cette version? Personne qui n'avait assez de tripes pour le faire...

Quelques temps après, une femme se prénommant Jennifer Oswald se présenta à la jeune Gracie, une femme qui ressemblait beaucoup à sa mère sur certains aspects. Guère étonnant puisqu'elle n'était autre que sa jeune sœur. Étant sa seule famille à présent, elle expliqua qu'elle viendrait vivre chez elle lorsqu'elle serait en état de sortir de l'hôpital. Au début, la fillette était très embêtée à cet idée mais... n'était-ce pas une chance? Finalement, elle n'était pas seule...

Il fallut attendre plusieurs mois avant que Gracie puisse se dire totalement rétabli, mais son calvaire n'allait pas arrêter là. Elle allait devoir suivre de pénibles séances de rééducation en ce qui concernait sa jambe perdue... car bien que le moignon sous son genou soit cicatrisé, il lui fallait réapprendre à marcher avec une prothèse personnalisée à ce dernier. Ce fut d'ailleurs une grande surprise pour elle... elle avait perdu sa jambe mais on allait lui en donner une autre, bien qu'artificielle, cela lui convenait. Cependant, la première chose qui la frappa, c'était qu'un tel privilège devait coûter pas mal d'argent... Sa tante lui compta que ce n'était pas un problème, et que de toute manière, elle serait prête à faire un emprunt si nécessaire. Toutefois, cela ne se fit pas. Un mystérieux donateur anonyme paya d'avance tous les soins de la jeune fille, sans aucune explication. Encore aujourd'hui, Grace ne sait toujours pas qui est cet individu... et sa tante trouva cette histoire très suspecte, bien qu'elle ne put ronchonna pas devant cette généreuse donation. Quoiqu'il en soit, il fallut encore plusieurs mois de courage pour que notre petite unijambiste apprenne à faire face à la douleur de ce membre perdu et l'utilisation d'une prothèse, d'autant plus que cela serait d'autant plus pénible qu'elle était encore une enfant, soit que sa croissance allait évoluée, et elle devrait changer de modèle de prothèse au fur et à mesure de ses changements corporels. Mais Grace accepta cette labeur, elle accepta en ce disant : « je suis en vie, c'est tout ce qui compte. »

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Quelques années plus tard....

« Peeeeeeeeeeeete! Qu'est-ce que tu fous!!! On va être en retard pour les cours!! En plus c'est aujourd'hui qu'on doit causer orientation avec nos profs! Pour une fois où on fait quelque chose d'intéressant! »
« Olaaaaa! Mais tu t'es levé du mauvais pieds aujourd'hui, Gracie? »
« Elle est pourrie ta blague! »
« Euuuh... pardon, je voulais pas... je... »
« Roooooooor! On s'en fout!!! Grouille, c'est tout ce que je te demande! Et arrête d'être désolé à chaque fois! Je vais pas te faire un procès pour toutes les expressions qui parlent de jambes! »
« Oui mais... c'était déplacé de ma part quand même... »
« Ouais ouais... en attendant, il me reste toujours une vraie jambe et tu prendras mon pied au fesse si tu te dépêches pas! »
« J'arrive... tu n'as qu'à m'attendre dans la voiture! »
« Il me tarde de passer mon permis... ça commence à bien faire... »
« Tu peux toujours prendre le bus, tu sais... »
« Pour me retrouver avec ta sœur qui me traite de naine à tout vas, certainement pas! Sinon je commettrais un meurtre! »

La vie était mouvementée à ce moment là chez les Oswald. Gracie avait largement pris ses marques chez ses cousins, et s'attendaient à merveille avec Peter, le fils de Tante Jenny. Ils étaient amis et tous les deux étaient des esprits brillants et plein d'avenir. Même l'Oncle John ne regrettait plus d'avoir cédé et oubliait ses appréhensions. Cette drôle de nièce, malgré son handicap, était une véritable boule d'énergie et d'optimisme qui apportait un peu de joie à cette famille banale.... mais cela n'empêchait pas quelques conflits. John et Grace se disputaient parfois sur des débats politiques, n'ayant pas vraiment les mêmes opinions sur le sujet... mais cela terminait toujours bien. Par contre, Barbara, la dernière de la famille, vivait très mal la présence de sa cousine, la voyant comme une étrange et un parasite. Elle était toujours la première à lui lancer des piques en toutes occasions ou tenter de l'humilier... mais ce n'était sans compter la répartie de notre cher Grace. Mais sans nul doute, ce que détestait le plus Barbara, c'était la proximité qu'il y avait entre sa cousine et son frère.... comme si elle lui avait volé sa place de petite sœur... Mis à part ces détails, tout se passait au mieux.

Ce jour là était particulier pour Grace, chacun des élèves devait faire un exposé sur leur avenir, sur la profession qu'il désirait accomplir plus tard. Elle avait énormément travaillée dessus et se sentait fière de pouvoir déclarer haut et fort ses futures ambitions. Peter, lui, était moins sûr de lui mais il semblait également avoir pris sa décision sur ce qu'il s'apprêtait à faire...

« Grace Fitzgerald! C'est à vous de passer! »

Sure d'elle et souriante comme à son habitude, la jeune adolescente unijambiste marcha d'un pas assuré et serein. Elle n'était pas stressée le moins du monde à ce moment là, et son verdict finit par tomber.

« Ce que je veux faire? C'est bien simple. Je n'ai jamais aimé le mensonge, je n'ai jamais aimé que l'on manipule les autres en leur racontant un peu tout et n'importe quoi. Ce que j'aime? C'est la vérité. Qu'elle soit douloureuse, difficile ou amusante. Et je pense que nous manquons de gens qui disent la vérité. Le métier qui me permettrait de faire ça? Le journalisme. Je veux devenir journaliste pour pouvoir dire la vérité..... »

La suite de son exposé continua sur les bons côtés et les mauvais côtés du métier, des dangers que l'on pouvait également rencontrer, les études à faire et les exemples d'hommes et de femmes qu'elle prendrait pour modèle. Autant dire qu'elle y fit un dossier le plus complet possible, heureusement, plus tard, cela lui offrit une bonne note. Mais elle se montra aussi particulièrement attentive lorsque son cher cousin passa à son tour et là, aussi bête que cela pouvait lui paraître parce qu'elle se l'avouait, elle fut émue... et heureusement pour elle, elle ne se retrouva pas à pleurer stupidement en plein cœur de la classe. Pour quelles raisons? Peter venait d'exposer son choix : médecin. Bien que personne ne comprit tout de suite à qui ce dernier faisait référence, il expliqua qu'il avait été presque traumatisé lorsqu'il avait vu une petite fille de son âge gravement blessée, qu'il n'avait pas compris enfant pourquoi elle avait perdu l'un de ses membres si jeunes. Cela l'avait tellement affecté qu'il n'avait pas compris pourquoi les médecins avaient fait une telle chose. Il avait pu voir jour le jour les nombreuses difficultés de cet handicap, celui de sa cousine dont il ne cita jamais le nom. Ce fut là que la révélation vint à lui, cette soudaine volonté de vouloir aider les autres, les gens blessés de la vie... Ce fut Gracie qui éveilla en lui cette noble vocation.... En tout cas, aussi noble que cela soit, la jeune fille lui cria dessus une fois rentrée, l'engueulant littéralement à ce propos. Mais lorsqu'elle le fusilla du regard avec véhémence à ce sujet là d'avoir été ainsi prise au dépourvu, elle finit par lui sourire. La seule chose qu'elle lui demanda était qu'il avait intérêt à devenir son médecin attitré, et qu'il lui fasse des prix sur les consultations. C'était comme ça avec elle... elle marchandait déjà pour avoir ce qu'elle voulait.

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Quelques années plus tard....encore....

Croyez-le ou pas, mais c'était impressionnant de constater qu'être une handicapée vous offrait parfois des privilèges non négligeables, et on ne parlait pas seulement de place de parking! Voyez-vous, cela lui avait permis d'obtenir un job dans un journal très côté, si ce n'était pour dire célébrissime : New York Times!!! Grace ne pouvait rêver mieux comme endroit pour faire carrière non? Comment avait-elle vraiment réussi à décrocher le job? Il ne fallait pas croire que ce n'était seulement pour combler le quota d'handicapés des bureaux du journal, la jeune femme n'avait pas chaumé pendant des études et il fallait mentionner qu'elle était en avance sur un bon nombre d'élève, si investie que l'on trouvait cela surprenant qu'un drôle de personnage comme elle. Son curriculum vitae n'était pas vide non plus, elle avait participé au journal de son lycée, avait envoyé déjà des articles de faits divers pour certains journaux locaux qui se sont vus publiés... Bref, elle n'arrêtait pas. De plus, notre unijambiste s'intéressait à tous les sujets, bien qu'elle avait un net dégoût pour la presse people inintéressante, et elle préférait les "vrais" sujets, des choses qui touchaient les gens de près. Malheureusement, nouvelle arrivante, elle eut quelques désillusions en constatant qu'elle devrait vraiment commencer par le tout bas de l'échelle, photocopies, tris, écrire seulement les rubriques nécrologiques ou quelques rares fois sur certains évènements cinématographiques... Elle était une bleue comme on disait, cependant, pensez-vous que son moral aurait été entachée pour autant! Bien au contraire, patiente, détermination et l'audace étaient ses atouts principaux, et en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, elle réussit à se faire remarquer par son chef d'édition qui de tant à autre lui offrait l'opportunité de s'occuper de dossiers plus "chauds" comme on pourrait dire, elle devait mener ses enquêtes sur le terrain, faire des interviews, presque comme une enquêtrice. De quoi à exciter un peu son quotidien!

Prochaine étape : le Pulitzer !!!

Fiche finie!!!

Je m'excuse d'avance, j'ai un peu bâclée la fin, j'ai raconté très rapidement dans les grandes lignes. Je trouverais l'occasion de me rattraper au cours des rps. ^^

Je t'avais déjà validé le code du règlement non?

En tout cas très bonne fiche, aucun problème pour te le faire valider!

Je comprends mieux le Loïs Lane Unijambiste en tout cas...

Mdr!!! ça change un peu une fille qui a un membre en moins (enfin, ça me change pour moi! loool)

Sinon pour le mot de passe, il est dans mon premier poste tout à la fin dans le coin droit! Je pense que tu as oublié de passer pour le cacher! (enfin le cacher, pour confirmer si il est bon en espérant que je sois pas bigleuse en lisant le règlement).

Sinon merci beaucoup pour ton compliment, et Lois Lane va pouvoir se mettre au boulot! loool

Ah oui merci! =)
Voilà j'ai édité!

Bon jeu parmi nouuuuuuuuuus!