Reservoir Dogs
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 Sora Sansei [en cours]

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AnonymousInvité
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Sora Sansei [en cours] Vide
MessageSujet: Sora Sansei [en cours]   Sora Sansei [en cours] Icon_minitimeMar 19 Mai - 19:51

Sora Sansei
Le Ciel Trompeur



Nom : Sansei
Prénom : Sora

Age : 32 ans depuis peu
Date de naissance : 6 février 1977

Nationalité : Américain aux origines multiples et en particulier asiatiques.

Statut : Chirurgien sans Anesthésie – Le Ciel Trompeur
En clair, Sora est médecin et plutôt sadique sur les bords. Il n'est d'aucun gang et bosse indifféremment pour les deux.


Description physique : Il est difficile de dire ce qui choque le plus chez Sora au premier abord entre sa taille et son visage. Les deux ne vont pas vraiment ensemble parce qu'il est rare de voir une personne au faciès asiatique mesurant près de 2m, mais ce sont les aléas de la génétiques qui font qu'il a hérité de particularités très diverses de chacun de ses ancêtres. De l'avantage d'être métisse. Sora est donc particulièrement grand. De plus, il n'est pas du genre maigrichon. Il est plutôt bien modelé ce qui en fait un très bel homme mais aussi très impressionnant. Il semble dominer le monde.

Mais en réalité, Sora ne se contente pas d'intimider les gens, il leur fait peur. Il faut dire qu'il y a quelques détails effrayants en lui et qu'il en joue beaucoup. Puisque nous l'avons évoqué, parlons donc de son visage. Il a une peau très pâle surtout depuis qu'il est sorti du coma. Il a perdu les teintes dorées que ses origines asiatiques lui avaient données. Non, maintenant il semble constamment au bord de l'anémie. La peau laiteuse, donc. Des traits asiatiques. Lèvres fines, nez aquilin, les yeux en amande… Ah ! Ses yeux ! C'est tout une histoire. Ou plutôt non, il n'y a pas d'histoire. Ils sont vide, comme s'il ne ressentait rien, inexpressifs comme le reste de son visage. Parfois on peut y déceler une lueur de mépris ou de supériorité mais le plus souvent ses yeux sont de simples billes noires. De toutes façons, on ne les voit pas vraiment puisque ses cheveux ont la fâcheuse habitude de lui tomber sur le nez. Noirs, fins, sans aucune discipline, ses cheveux lui tombent sur les épaules. Ils n'ont plus leur beauté d'antan car ils ont été coupés n'importe comment pendant son hospitalisation et ils étaient peu entretenus. Mais depuis qu'il a repris conscience de lui, il s'occupe à leur rendre un aspect décent. Il ne les attache jamais, il en a besoin pour cacher son cou.

Quand on parlait de détails effrayants, celui là en est un… Il y a des traces qui ne partent pas, des cicatrices qui restent. Le cou de Sora en présente une quelque peu perturbante : les maillons d'une chaîne de métal sont gravés sur sa peau comme un collier ras du cou. Bien sûr, il pourrait cacher ces traces avec un foulard, une écharpe ou quoi que ce soir d'autres… Mais il ne supporte plus d'avoir le moindre contact sur sa gorge. Il préfère avoir froid que de se couvrir. C'est la raison pour laquelle ses cheveux assurent la fonction camouflage, il ne tolère aucun autre contact. Son corps parfait outre ce détail présente tout de même une autre cicatrice. Une balafre oblique juste sous les pectoraux. La lame visait le cœur et a percé le poumon. Cette cicatrice n'est pas vraiment rectiligne car elle a été réouverte il y a peu. Elle en reste d'ailleurs assez douloureuse pour Sora.

Si le chirurgien a un corps magnifiquement sculpté, il ne peut plus s'en servir comme avant. Son unique poumon a été très malmené et il s'essouffle maintenant un peu trop rapidement. Sora ne peut donc plus pratiquer du sport de manière intensive, il n'a plus non plus le droit de forcer, mais il continue tout de même à s'entretenir en douceur. Il fait en sorte de conserver ses réflexes même s'il ne serait plus capable d'éviter une lame sans séquelles. Il arrive aussi, quand il est un peu trop fatigué, que sa vue se brouille. Il sait que cela va lui poser des problèmes dans l'exercice de ses fonctions mais il compte bien apprendre à gérer son corps pour pouvoir reprendre son emploi au même niveau qu'avant. Heureusement, tout de même, Sora est riche et il pourra donc se loger dans la partie la plus sûre de la ville.

En ce qui concerne les goûts vestimentaires de Sora il sont particulièrement simples : le noir et le rouge à différentes intensités. Chez lui, il portera principalement des kimonos noirs aux broderies pourpres ou carmins représentant paysages, dragons ou autres symboles quelconques. En public, par contre, il est un vrai occidental. Il a abandonné les pantalons en cuir, décrétant qu'il avait passé l'âge et porte plutôt des jeans ou pantalons en toile tous immanquablement noirs. En haut par contre, il n'hésitera pas à mettre une chemise bordeaux et un pull ou une veste noirs. Par contre, il porte toujours son long manteau en cuir. Il l'aime bien. Par contre, quand il va voir une personne importante, il sait se mettre en valeur dans un costume impeccable (souvent gris foncé ou noir). Et enfin, bien évidemment, quand il travaille, c'est la blouse blanche qui est de rigueur.


Description psychologique : Certaines choses évoluent avec les accidents et les aléas de la vie alors que d'autres restent toujours immuables. Sora est du genre immuable. Son attitude avec tout l'univers ne changera jamais. Par contre, son attitude envers son cadet est étrangère à toute forme de logique et ne cesse d'évoluer.

Commençons donc par ce qui ne change pas : l'attitude de Sora en public. L'homme a été éduqué à être parfait en tout, il s'y attelle donc avec un certain succès. Tout ce qu'il fait il le fait bien, il est le meilleur et il se moque éperdument des autres. En cours il était le premier, il travaillait dur et laissait tous les autres à la traîne. En sport il était le plus rapide, le plus endurant, le plus tout. Quand il s'agissait de séduire les filles, il était le premier aussi mais cela ne l'intéressait pas… sauf quand ça pouvait le servir. En fac de médecin, il fut major, décrocha les meilleurs stages et eu des recommandations des plus éminents praticiens. Il compléta sa formation par un double diplôme en urgence et en neurochirurgie. Nul ne lui arrivait à la cheville et il en avait parfaitement conscience. Pourquoi tout ceci est expliqué ici et non dans la partie suivante ? Et bien parce que son éducation est à la base de son caractère, bien sûr. Il est le meilleur et il le sait. Il est reconnu et il le sait. Il est beau et il le sait. Il a donc naturellement une attitude supérieure et méprisante envers les autres mais comme (et c'est horripilant pour les autres), il a toujours raison, il lui passe à peu près tout. Ses mots sont paroles d'évangiles même quand il est froid et désagréable. Et pour être froid et désagréable, il l'est. Pourquoi donc fait-il ce travail s'il ne s'intéresse pas à son prochain ? Autant le dire tout de suite, ce n'est pas pour sauver des vies. Sa première ambition, c'est la gloire. Il lui a dit qu'il devait être le meilleur, il y travail et cela l'empli de satisfaction. Voir souffrir les autres ne lui déplait pas forcément et plonger ses doigts dans le sang lui donne une sensation de toute puissance qu'il apprécie particulièrement. Il aime l'idée d'avoir la vie des gens entre ses mains.

Mais il sait aussi faire preuve d'humilité lorsque cela s'avère nécessaire. Quand il travail au milieu des gangs, par exemple. Tous savent qu'il offre ses services à tous sans préférence ni différence en ne s'intéressant qu'à l'argent. S'il lui arrive d'être cassant avec certains de ces gens, il évite de provoquer les chefs. Il s'agit d'accords tacite : il est un excellent médecin, il sauve des vies en veux-tu en voilà donc on ne le tue pas, on ne le blesse pas et on accepte qu'il fasse son beurre sur le dos de tout le monde. Néanmoins, il lui est déjà arrivé de devoir soigner un héritier de gang, il a clairement senti une certaine pression peser sur lui et a fait preuve d'un tout petit peu de diplomaties en indiquant ce qu'il fallait faire pour une guérison optimale. Il a même utilisé un anesthésiant ce qu'il prend plaisir à ne pas faire en général avec les mafieux.

Mais ce n'est pas juste par habitude que Sora est comme ça, c'est aussi parce qu'il n'y a pas grand chose qui l'émeuve. Il n'y a rien non plus qui lui plaise ou qui lui déplaise, il n'a pas de goût particulier pour la vie et la traverse comme on traverse une route, sans aucune émotion ni plaisir. Et c'est pour cette raison que rien de tout cela n'a changé. Sa seule raison de vivre est son frère. Et c'est donc en présence de son frère que l'attitude de Sora devient intéressante.

"Avant", Sora était à la fois en colère contre son frère et éperdument amoureux de lui. Il le cherchait, surtout. Il fantasmait sur lui. Puis il l'a trouvé. Et là… En présence de Kaito, Sora a été particulièrement ému. En présence de Kaito, le visage de Sora a pris vie. En présence de Kaito, Sora s'est laissé envahir par l'amour. En présence de Kaito, Sora est devenu fou. En présence de Kaito, Sora a connu un bonheur et un plaisir incommensurable. En présence de Kaito, Sora a beaucoup souffert. En présence de Kaito, Sora a pleuré. En présence de Kaito, Sora a perdu le plaisir de vivre. En présence de Kaito, Sora a connu la peur. En présence de Kaito, Sora a expérimenté la douleur. En présence de Kaito, Sora est mort.

Mais Sora a aussi pardonné. Il a aimé plus que de raison et a été sauvé. Maintenant, il n'a qu'une idée en tête : retrouver son frère et lui répéter les paroles qu'il a prononcer avant de perdre conscience. Lui dire de nouveau qu'il lui pardonne et surtout le remercier de s'être sacrifié pour le sauver. Grâce à son frère, Sora a appris ce qu'est réellement l'humilité.
Mais seul Kaito le saura.


Famille : Ses parents ont été assassinés il y a de cela plus de 20 ans. Son frère, Kaito Sansei, quant à lui, a disparu de la circulation peu de temps après son évasion de prison. Il n'a pas d'autre famille et n'en veut pas. Seul Kaito compte à ses yeux.


Histoire : [HJ : Je fais l'histoire à la première personne du présent parce que c'est comme ça qu'elle me vient mais normalement en rp j'écrirai au passé et à la troisième personne en général.]

Il était une fois…

Tous les histoires commencent ainsi, non ? Alors pourquoi pas la mienne. Peut être parce qu'il ne s'agit pas d'un conte de fée mais plutôt d'une tragédie et pourtant… pour Eux, le monde était parfait.

Il était une fois un couple épris
D'un amour aveugle et fou.
De cette union un enfant naquit
Beau, intelligent et parfait en tout.


On ne peut pas dire que j'ai eu une enfance malheureuse. Mes parents s'aimaient et m'aimaient. Peut être bien m'aimaient-ils un peu trop. Peut-être bien n'étaient-ils pas si heureux que ça…

Ils n'eurent cependant pas la chance
Que bénéficie des mêmes qualités
L'enfant de la seconde naissance
Bien moins réussi que son aîné.


Peut être n'étaient-ils pas heureux. Peut-être voulaient-ils que je réussi partout où ils avaient échoué. Peut-être devais-je être fort et parfait pour deux. Mon cadet se nommait Kaito. Il était né avec un peu trop d'avance quelques jours après mon troisième anniversaire. Pendant un mois entier ma mère resta hospitalisée alors que le fruit de sa chair était enfermé dans une cage en verre. On me fit lentement mais sûrement entrer dans le crâne que je ne devait pas inquiéter ma mère autant que Kaito le faisait.

Ce dernier, timide et renfermé
Avec bien moins de beauté,
Ne pouvait que vivre pour marcher
Dans l'ombre de son aîné.


Mais dès l'instant où je l'ai vu, j'ai su que je le protègerai toujours. Dès la seconde où il est passé devant mes yeux, il en est devenu la prunelle. Chaque instant que je pouvais passer en sa compagnie était comme un trésor à mes yeux. Malheureusement mes parents n'étaient pas du même avis. Ils pensaient peut être que Kaito me tirerait vers le bas alors qu'il souhaitaient pour moi toutes les hauteurs. Quoi qu'il en soit, je dû travailler.

Emplissant le monde de sa perfection,
Le Ciel se faisait toujours plus grand.
La Mer en dessous subissait sa protection.
L'horizon les avait unis dès le premier instant.


Travailler et encore travailler pour toujours travailler. Peu m'important ces sacrifices tant que je le voyais sourire. Peu m'importait de ne pas m'amuser tant que lui le faisait et était heureux. Mais l'était-il vraiment ? Aujourd'hui, j'en doute sincèrement. Je ne cessais de penser à lui, j'étais obsédé. Chaque heure d'étude mon esprit était tourné vers lui, espérant qu'il vienne me déranger, qu'il veuille jouer un peu. Si j'avais su… Si j'avais su… Cela aurait-il réellement changé quelque chose ?

Le Ciel devint plus fort
Enfermant le Ciel dans ses bras puissants,
Il grandit encore et encore
Jusqu'à ce qu'il ne puisse être plus grand.


On voulait de moi que je sois le meilleur alors je l'étais. Je guettais son sourire et était terrifié à l'idée que la moindre de mes défaillances fasse tomber sur lui la pression que je subissais. J'étais le premier, j'étais le meilleur, j'étais le plus fort, j'étais reconnu, admiré, adulé… Et j'espérais de toute mon âme qu'il bénéficiait de la liberté donc j'étais privé. Si on ne voyait que moi, il serait tranquille, nulle ne l'ennuierai. Je devais être encore meilleur. Mais plus le temps passait, plus je prenais conscience que mon amour pour lui n'était pas que fraternel…

La Mer étouffait
Mais le Ciel, d'aucun secours,
N'en était pas informé.
L'horizon les reliait toujours…


J'attendais qu'il vienne. Mais comment aurais-je pu savoir que cela lui était interdit ? Aurais-je du deviné qu'on le tenait éloigné de moi ? Aucun indice ne m'a laissé percevoir ça. Rien. Et plus le temps passait, plus je l'aimais d'un amour interdit. Plus mes désirs devenaient précis et inavouables. J'avais peur de moi quand je me réveillais, les draps mouillés, après avoir rêvé de son corps. J'avais peur pour lui quand le me donnait du plaisir en l'imaginant dans la douche. Je me dégoûtais, mais je ne pouvais réfréner ce terrible désir. Puis j'ai fini par l'accepter. J'aimais mon frère d'un amour sincère mais total. Je voulais son corps, son cœur et son âme. Je m'enfonçais encore plus dans les études pour ne pas laisser cette folie m'envahir de trop. Et sans m'en rendre compte, je m'éloignais d'autant plus de lui.

J'avais quitté la maison. Je m'étais éloigné de l'objet de mes fantasmes. Je vivais seul désormais et je prononçais souvent son nom lorsqu'une fille me donnait du plaisir. J'étais entré dans les études de médecine et, comme toujours, je brillais. Mon avenir se dessinait tranquillement, parfait, merveilleux… Mais certainement sans lui.

Jusqu'au jour où… Une nuit
De fêtes de fin d'années
La Mer, de colère, prit la vie
De ceux qui la lui avaient donnée.


Dernière édition par Sora Sansei le Jeu 21 Mai - 0:10, édité 1 fois
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Sora Sansei [en cours] Vide
MessageSujet: Re: Sora Sansei [en cours]   Sora Sansei [en cours] Icon_minitimeJeu 21 Mai - 0:09

C'était la veille de noël. J'étais rentré chez moi pour la passer en famille. Kaito n'avait pas 20 ans et il m'obsédait toujours. Je ne savais si je devais le lui dire ou le lui cacher à jamais. Quoi qu'il en soit, j'étais rentré, incapable de résister plus longtemps à l'envie de le voir. Nous étions tous ensembles, je nous croyais heureux. Nous discutions auprès du feu. Ou dois-je plutôt dire que mes parents me félicitaient encore et toujours pour la réussite à mes examens ? Ce fut rapide, brutal. Impulsif. Comme il l'a toujours été.

J'ai vu le sang avant de comprendre. Mon premier élan a été de me lever mais je n'ai pas bougé. Je devais faire quelque chose, il venait de trancher la gorge de mon père. Dans son regard je voyais cette colère, cette haine que j'avais moi même enfouie au fond de moi. Venait-il me sauver de leur joug ? Il me libérait de cette pression qui m'oppressait. Ma mère a crié quand il s'est emparé d'elle. Je ne bougeais toujours pas. Elle me suppliait de l'aider. Reniait-elle mon frère, mon sauveur ? Elle voulait que je l'arrête, que je le blesse. Jamais je n'aurais pu. Il coupait mes liens en tranchant leurs gorges. Il me sauvait je ne pourrais jamais le remercier assez du sacrifice qu'il faisait pour moi. Je l'aimais d'autant plus. Elle criait, qu'il la fasse taire… Il le fit. J'eu alors l'impression de respirer à nouveau. Un bonheur innommable m'envahissait. J'étais seul avec lui. J'étais avec mon frère. Mon aimé. Kaito. Mais…

Mais cette immense voûte azurée
Qui depuis toujours la dominait,
La Mer ne put la déchirer.
Car l'horizon encore les unissait.


Je n'ai pas compris quand la lame s'est planté dans mon corps. Que faisait-il ? Pourquoi me tuer après m'avoir libéré ? Alors que j'allais l'avoir pour moi, il me prenait la vie. La haine que je lisais dans son regard était aussi tournée vers moi. Que se passait-il ? Pendant une seconde j'ai été perdu. Ca a semblé paraître une éternité alors que mon regard plein d'incompréhension croisait le sien si froid et cruel. Et la seconde suivant, je hurlais de douleur avant de m'écrouler au sol. Il ne m'a pas tranché la gorge. C'est certainement ce qu'il m'a sauvé. Il a visé le cœur et touché un poumon. Cela aussi m'a sauvé : ne pouvant plus respirer, je me suis tut. Il m'a cru mort. Il a pris peur. Il est parti.

Pourtant le Ciel fut blessé
Par la lame d'argent.
De rouge il fut teinté
Et pour toujours resta de sang.


J'ai rampé, sentant la mort venir à chaque effort, à chaque respiration. Terrifié, j'ai appelé les secours. Puis je me suis noyé. Il avait percé l'un de mes poumons, le sang affluait. Aujourd'hui, je sais que j'aurais du mourir. Je suis mort d'ailleurs. Mon amour avait été tellement blessé que mon cœur, pourtant épargné, m'était terriblement douloureux. Tout ceci joint, j'ai fait un arrêt cardiaque. Ayant cessé de respirer, j'ai survécu à la noyade. Les secours ont pu me sauver. J'avais perdu un poumon. Qu'était-ce un poumon à côté du vide laissé par son absence ?

Je me suis effondré. Il n'y avait plus personne pour me dire d'être le meilleur, d'être parfait. Je suis devenu moi pendant les quelques heures après avoir repris connaissance. Puis un médecin et venu. Il m'a expliqué ce qu'il s'était passé, il m'a dit que mes parents n'avaient pas pu être sauva – pour ce que j'en avais à faire – et que mon frère n'avait pas été retrouvé. L'homme m'a alors expliqué que la police souhaitait me parler et m'a encouragé à être fort. Il y a eu comme un déclic. Etre fort, être parfait, être le meilleur… J'ai cessé de pleurer. Mon visage s'est fermé et j'ai reçu la police.

La Mer se retira
Comme elle fuit la Lune
Et le Ciel se releva
Cherchant des traces d'écume.


Dès que j'en ai été capable j'ai voulu le chercher, mais le courage m'en a manqué. Son regard haineux m'effrayait. J'avais échoué, j'avais perdu, j'avais été faible. Je devais devenir plus fort encore. Ma volonté, mon combat quotidien me permirent de ne pas subir trop de séquelles de la perte de ce poumon. Je repris mes études avec plus d'acharnement encore. J'appris à me battre, à me défendre, à me méfier. Les armes blanches en particulier, je m'en protégeais. Deux sentiments en moi se battaient : la haine et l'amour. Je voulais me venger, je voulais le blesser, je voulais le faire souffrir. Mais aussi fort je voulais l'aimer, je voulais son amour et son corps m'obsédait toujours autant.

Je devins un éminent médecin. Quoi de plus naturel ? Reconnu et respecté, je travaillais dans un très grand hôpital avec les meilleurs moyens possibles. Mais il n'y avait toujours aucune trace de lui. Une seule solution possible : il travaillait pour un gang, faisait partie de la mafia. Qu'à cela ne tienne, je m'en rapprochais. J'étais un médecin réputé, je travaillais donc pour tous les gangs, toutes les bandes, on ne me touchait pas. Je bénéficiais d'une forme d'immunité car je sauvais leurs hommes et leur permettait de reprendre le combat. En échange, je demandais des sommes faramineuses… ou des informations sur Kaito Sansei. Je ne trouvais rien…

Mais la Mer pouvait toujours se cacher,
Le Ciel, désormais pourpre, la cherchait
Et un jour, forcément; la retrouverait…
Car l'horizon, pour toujours, les unissait.



La suite arrive, je poste pour que mon frangin puisse lire.
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