Quincey Dragonwort

Invité

- Nom: Dragonwort { ~ Horror }
- Prénom: Quincey { - place du 5eme fils / origine vieux français }
- Surnom: Quin', Quincy, la blondasse, princesse, blondie
- Date de Naissance : 25 juillet
- Age: 27 ans
- Nationalité: Suédoise
- Alignement: Civil
- Statut: Mannequin

-Description Physique:
Ce n'est pas sa taille banale, 1m80, que l'on remarque, mais souvent ses longs cheveux blonds. Blonds comme les blés et la texture brillante. Au soleil, ça fait de très jolis effets. Comme des longs fils d'or, c'est poétique. Au lycée, on le surnommait gentiment blondasse. Les camarades de classe sont toujours adorables. Comme ça que certains ont perdu quelques dents au passage. Le plus souvent, Quincey les attache genre queue de cheval ou alors une sorte chignon mal fait avec des mèches retombant dans son dos. On a beau lui dire qu'il ressemble à une nana, pas question qu'il coupe ses cheveux ! Les chevelus comprendront surement ! Il les aime et y a rien de mal à s'aimer d'ailleurs. Ses traits sont fins, son visage est toujours sérieux, glacial prêt à sortir la première vacherie qui lui passe par la tête. Ses lèvres esquissent souvent des moues agacées. Ses yeux d'un joli vert ne donne pas envie faire connaissance avec lui. Sa peau est pâle, presque diaphane lui donnant l'impression d'être toujours malade. Ce qui n'est pas le cas, c'est pas avec lui qu'un médecin ferait fortune. Quincey est même très robuste ! Mince mais pas baraqué, il s'en sort plutôt mal dans la vie, on peut dire ! Souvent, il porte ses vêtements de travail, c'est-à-dire soit une combinaison généralement sale, pleine de cambouis ou d'huile de moteur, soit son tee-shirt, son jean déchiré à différents endroits et sa veste en cuir. Même si Quincey est robuste, il n'est pas spécialement en bonne santé depuis quelque temps, il lui arrive de cracher de temps à autre du sang. Et évidemment, il n'est toujours pas allé chez le médecin, faut dire que sans lui le garage peut pas réellement tourner. Son petit problème de santé s'est arrangé grâce à Yuria. Les bons coups de fil aux bonnes personnes. Un petit séjour discret à l'hôpital et tout s'est arrangé. À part quelques médicaments à prendre et l'interdiction de fumer, il peut faire ce qu'il veut. Ça ne change pas de d'habitude, n'est-ce pas... Question vestimentaire, l'homme a appris à faire attention. Au départ pour plaire, puis rapidement à cause de son travail. Il est en quelque sorte toujours en représentation. Son comportement et ce qu'il représente rejaillissent toujours sur les marques pour lesquelles il travaille.

-Description Psychologique:
Quincey est aussi sympathique qu'un iceberg. A l'exception de bosser, faut pas lui demander grand-chose. L'homme qui s'est occupé de lui, trouve que c'est un bon garçon. Bon faut dire ce qui est c'est un jeune homme ordonné, qui apprend vite. Lorsqu'il travaille, vous pouvez passer derrière lui, c'est toujours nickel. Le désordre l'angoisse même s'il ne le dit pas clairement. Pareil pour l'hygiène bien qu'il lui arrive de porter des fringues sales, tâchées à cause de son boulot. Niveau sociabilité, ce n'est pas ça du tout. Quincey n'a aucun pote comme on pourrait dire, cependant il a des tolérances comme certains camarades du lycée qu'il revoit encore. Plutôt solitaire, ses sarcasmes ont tendance à finir par faire fuir. Sinon ça reste du domaine de la raillerie, de la mise en boite avec le papier cadeau offert. On lui a souvent dit que c'était comme s'il faisait tout pour effrayer les gens. A vrai dire, la vie tout seul, c'est mieux. L'empathie, la charité ou la gentillesse ne sont pas du tout dans son rayon. Bon cela lui arrive d'être gentil, mais c'est très maladroit. C'est comme s'il méprisait la personne ou lui faisait des reproches. Son langage est très fleuri. En même temps, c'est un gars des rues hein... Quant à la confiance même à des connaissances de longue date, il ne l'accorde pas vraiment. Pour lui, l'être humain est versatile et donc dangereux par essence. L'autre peut devenir à n'importe quel moment l'ennemi. Bagarreur, il ne refuse jamais une bonne baston, même si au début, il paraît totalement blasé. Ces traits de caractère sont encore présents chez Quin mais la mort de son père l'a fait changé sensiblement. Plus sympathique avec les autres, il a décidé de profiter de la vie à pleine. Vivre au maximum pour ne jamais le regretter. Voilà ce dont il a envie. La présence de Shou lui a montré qu'il aimait s'occuper des enfants mais faisait aussi tout pour se montrer le plus juste envers le petit. L'importance d'une bonne éducation occupe la première place pour lui. Le blond prend aussi davantage soin de ceux qu'il aime même si les vacheries ne sont jamais encore loin.

-Histoire :

A chaque étape, sa fleur.
A chaque chapitre, elle se fane.

Nightshade ~ Truth
La vérité, c'est que Quincey ne connait pas sa famille donc officiellement né de père inconnu et de mère trop connue ou alors de mère trop jeune pour assumer la garde d'un gosse. Un 25 juillet, un jour trop chaud, plus qu'un autre, un bébé fut abandonné dans l'une des consignes de la gare. Le petit dormait et pendant un long moment, personne ne remarqua quoique ce soit. C'était lui. Les bébés ont l'instant de survie, sans doute, et à un moment, il s'était mis à pleurer, quoiqu'il avait peut-être la dalle le marmot. Bref ce sont ces cris qui lui permirent d'attirer l'attention et d'être sauvé. Enfin il était quand même resté plus de quatre heures comme ça à mariner dans un casier en ferraille et il n'en était pas mort. C'est cette histoire qui lui a conféré sa réputation de sale bête difficile à crever. Pas la peine d'être devin en tout cas pour se dire qu'il n'avait pas des parents asiatiques. Pourtant il finit chez un p'tit papy japonais, ouais bon, il avait que 50 ans à l'époque. Stomp-san dit le Doc. Dans le quartier tout le monde l'appelait comme ça. A cause de sa culture générale pas parce qu'il était médecin. Allez savoir pourquoi cet homme avait décidé d'adopter le petiot... Peut-être par charité ou autre croyance débile. Quoiqu'il en soit, Quincey fut bercé par les récits de Jules Verne, Tim Powers et Jack Finney, ainsi que l'huile de moteur et la caisse outil de son père adoptif. Avant de parler, le blondinet savait déjà faire des petits travaux de mécanique. Lorsque ses 6 ans arrivèrent, il se décida enfin à aligner des mots. Cela avait inquiété les gens dans le quartier. Etait-il muet ? Avait-il un problème mental ? Etait-ce l'expérience de l'abandon ? Personne ne le saura jamais mais tout le monde avait conscience que c'était à partir de cet âge qu'il avait commencé à poser un regard désabusé sur ce monde.

Everlasting flower ~ Unfading memory
On a tous nos madeleines de Proust. Ces petite choses qui nous rappellent d'excellents moments, nos meilleurs souvenirs. Les meilleurs souvenirs de Quincey, c'était au lycée. A part l'anglais, la physique/chimie et les maths, il ramait royalement. Ou plutôt il s'en foutait totalement. Sinon il était bon en sport mais comme il estimait que cela lui demandait de faire des efforts pour rien, il ne se ramenait que pour les sessions d'évaluation. Dès la rentrée, il s'était choisi la place la plus proche de la fenêtre au fond à gauche. C'était pas une classe de vainqueur, mais une classe comme les autres. Avec son lot de glandeurs, ses premiers de la classe, ses grandes gueules, ses timides, ses coincés, ses populaires... Un ensemble de 36 élèves réunis pour chaque jour un enchainement de cours. C'était là qu'ils les avaient rencontrés. 4 mecs qui arboraient un air tout aussi blasé que le sien. Mais il n'était pas allé leur parler. Il avait simplement passé son chemin parce qu'il ne voyait pas l'utilité de se faire des relations. Il faisait un peu peur, il intriguait, il le savait et il s'en foutait. Il fallut une baston pour qu'il se mette à leur parler. Comment avait-il réussi à être impliqué là-dedans ? Il ne s'en rappelait plus. Le plus important était que c'était à partir de ce moment-là qu'il s'était rapproché d'eux. Le groupe était composé d'une petite carotte pas souvent aimable, d'un ours brun mal léché, d'une boule à zéro lisse comme une boule de bowling et d'une grande blonde glaciale. La naissance de son amitié avec Dai. Celui qu'il qualifiait de chieur. Le blondie n'avait jamais compris d'où lui provenait sa qualité de chewing-gum. C'est vrai, non ? Combien de personnes avaient choisi de passer leur chemin ? Cette rencontre le força à sortir de son petit univers. Quand il le pouvait, Quincey les rejoignait le soir pour aller traîner en ville. Sinon il passait le plus clair de son temps dans le garage de son père adoptif. On faisait de tout dans ce garage du tuning aux simples réparations. Souvent les yak' leur amenaient des voitures à modifier ou à réparer. Personne ne disait rien, parce que ça leur permettait de vivre correctement. C'était pas le luxe à la maison, loin de là, mais c'était pas non plus la misère.

Agrimony ~ Gratitude
Alors qu'il venait de fêter ses 17 ans, son père de coeur tomba gravement malade. Y avait plus personne pour s'occuper du garage et Quincey dut faire un choix. Il abandonna les cours et prit la relève de l'homme. Il avait réussi à trouver un job pour le soir, serveur dans un bar local, pour gagner plus d'argent. Seul, il fit tout pour assumer les frais d'hospitalisation de cet homme qui représentait sa seule famille. Sous ses airs dédaigneux, il ne fallait pas croire, plus que la mort, c'était la solitude qui lui faisait peur. Il ne voulait pas être abandonné une seconde fois. Alors il fit tout... Fini d'aller trainer avec les potes du lycée, fini d'aller boire un verre et tout ça... De temps en temps, on passait le voir mais comment dire. Quand vous n'entretenez pas les relations, bah elles finissent par s'éloigner, surtout quand vous ne faîtes rien pour non plus. C'était le cas de Quincey. Trop préoccupé par autre chose, il s'était mis volontairement en retrait. Pour d'autres, la vie n'était pas facile non plus. Le blond ne voulait pas se plaindre. À personne. Sa vie sociale ne se résumait pas à grand chose pourtant cela ne l'attristait pas. Il pouvait manger, dormir, travailler. Cela lui suffisait. Pour certains, ce n'est pas vivre, c'est survivre, pas pour lui. Simplement sa petite vie fut troublée par une rencontre. Cela faisait un an qu'il n'avait plus mis les pieds au lycée. Cela faisait un an qu'il vivait la vie de son père. Un soir, un homme arriva au garage. Il avait un peu plus de 30 ans et un nom qui plongeait le blondie dans le monde des rêves. Rallye. Formule un. Rodéo sauvage. Il avait besoin de quelqu'un pour occuper sa femme. Quin avait besoin d'argent. N'osant pas trop dire que les femmes n'étaient pas sa tasse de thé, il accepta. Approcher l'homme de ses rêves en quelque sorte, cela n'avait pas de prix et avoir une quelconque utilité à ses yeux, aussi. Bien sur, l'homme lui avait proposé bien avant de travailler pour lui mais sa piété filiale l'avait dissuadé de suivre cette voie. Quelques semaines plus tard, il rencontra celle qui s'amusait à bouleverser sa vie. Yuria. Chiante. Exclusive. Elle l'appelait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Néanmoins, elle résistait très bien aux attaques verbales de Quin ainsi qu'à ses faux caprices qui n'avaient pour but que de lui offrir un semblant de paix. Mais au fond, l'adolescent adorait être avec elle car son attitude lui rappelait celle de son meilleur ami. Ainsi avait-il commencé à accepter à mettre un peu de couleurs dans sa vie bien monochrome. A ce moment-là, il se croyait bien loin de nouveaux tumultes. Jusqu'au jour, où il entra dans sa vie.

Daisy garden ~ I share your feelings
Il était plus vieux que lui, n'avait pas son pareil pour coucher à droite et à gauche. Cependant il était toujours extrêmement sérieux envers Quincey. Qui agissait comme à son habitude. Heureusement, malheureusement, l'homme était tenace. Le blond avait beau le repousser qu'il revenait chaque jour à a charge. Au bout de plusieurs semaines, sa ténacité paya. Faut dire que Quincey en avait tellement marre de le voir trainer devant son garage qu'il avait bien du céder. Il fallut encore plusieurs semaines avant qu'une réelle proximité s'installe. Question de méfiance. Toutefois en le laissant entrer chez lui, le blondie entra dans un système de relations bien compliquées. Plusieurs fois, il avait employé des mots que Quin ne comprenait pas. Couple. Relation. Manque. Si, le manque, le jeune homme comprenait parfaitement. Il aurait pouvoir voir plus souvent deux personnes en particulier mais il avait l'impression qu'une d'elle ne souhaitait pas le voir plus que ça. Ne préférant pas créer une situation tendue, il avait accepté cette possibilité. L'arrivée de l'homme avait été donc une sorte de chance. Ce qu'il ne pouvait avoir ailleurs, il le quémanderait auprès de lui. C'est ainsi que leur relation débuta. Un homme d'âge mur ayant besoin de frissons. Un jeune adulte ayant besoin d'attention. Voilà comment Quin découvrit alors un univers nouveau. Des sentiments inconnus alors firent leur apparition. Etait-ce de l'amour ? De la tendresse ? Il se voyait mal en parler à son père. Pourtant l'homme devait bien se douter que son fils n'avait guère d'affinités avec les femmes. Mais cette relation, ce n'était pas une relation de sex-friend comme ça lui était arrivé déjà avant. Une relation simple purement physique et quelques ''salut, ça va ?'', ''Moi, ça va et toi ?'', ''Bien, bien''. Des banalités. Là, ce n'était que des petits instants de bonheur. Il avait l'impression d'avoir rencontré qui s'intéressait vraiment lui. Ses sourires et ses rires se faisaient souvent entendre. Mais comme on dit les meilleures choses ont une fin et l'homme disparut un jour laissant Quincey avec un goût amer dans la bouche. Celui de la trahison. Il avait appris à vivre avec cette présence. Il se sentait bien mais les couleurs s'étaient envolées. Autant dire que depuis ce jour, il ne fallait plus rien attendre de lui. Peu de temps après sa maladie se déclara à la suite d'un accident... Ces deux sujets restèrent tabous et il cacha son état.

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Arbor Vitae ~ Unchanging friendship.
La vie avait suivi son cours. Jamais, il n'avait parlé de cet homme à Dai. La honte d'être vu comme faible ? La peur des remarques ? Peut-être les deux qui sait ! Avec le rouquin, il n'avait pas changé. Il ne savait pas trop pourquoi, il lui laissait sa porte si facilement ouverte. Si son meilleur ami avait besoin de lui, il était toujours là. Pourtant, Quin était incapable de demander l'inverse. Dans son esprit, la carotte était libre et il ne pouvait l'entraver d'une quelconque façon. Et si Dai se mettait à le détester ? En silence, il espérait à chaque fois que tout se passe bien. De ne pas faire de faux pas. Pourtant, il y avait une chose que le blondie avait toujours refusé. Se donner à lui. Ne sachant s'il s'agissait d'une plaisanterie ou d'une demande sérieuse, il avait préféré dire non. Être un amant parmi d'autres, cela ne lui disait rien. Ce n'était pas non plus ce qu'il cherchait. Il avait envie de se reposer sur quelqu'un. De savoir que cette personne s'occuperait un peu de lui. Même s'il avait pris l'habitude de donner beaucoup sans jamais voulu recevoir, il le voulait. Un peu. Il avait été dépendant de la tendresse et cela lui manquait. Mais une nuit, lui qui refusait tout petit jeu en-dessous la ceinture, avait fini par céder. Emporté par le jeu et quelque chose qui le terrifiait, Quin s'était offert en quelque sorte. Bien que tout cela eut l'aspect du jeu, ce qui devait suivre ne pouvait être simple. Ça, le blondie en avait parlé à son père. Plus tard. Comme d'habitude, ce dernier avait soulevé les bonnes questions. Ces dernières laissèrent un homme songeur. Ses yeux s'ouvraient petit à petit mais la peur le forçait à se détourner de la vérité. Heureusement, la nuit passée ne changea rien à leur entente. Leur relation se compliqua juste un peu plus. Cependant que cela n'arrive, le mécano avait rencontré un autre homme. Un flic avec une technique de drague peu commune. Le physique et la personnalité du beau brun l'avaient particulièrement séduit. Quant à la soirée, Quin n'en avait jamais vécu de pareille. Oublier le restaurant ? La nuit passée chez lui ? Il en était incapable. Il aurait aimé le revoir. Aller au bord de la mer avec lui. Voir l'orphelinat où il avait grandi. Cependant leur rencontre resta sans suite. Le blondie se mourrait d'appeler le flic mais la timidité l'avait emporté alors il l'avait attendu. Le coup de fil. Il n'arriva jamais. Le prince charmant avait disparu dans la nature.

Cranberry ~ Cure for heartache
Quin était triste mais la vie lui apporta de quoi passer sa peine. Surpris d'apprendre que Dai avait un enfant, il ne fut pas en reste pour l'embêter évidemment mais contre toute attente, il se prit d'affection pour celui qu'il nommait Junior. Quand Junior était là, il s'occupait exclusivement de lui. Plus que de Dai. Cela ne semblait pas déplaire au petit qui finalement ressemblait beaucoup à son père. Peut-être pour ça aussi que le blondie savait parfaitement s'y prendre. Même s'il ne disait rien, il espérait que le père et le fils finissent par être de plus en plus proches. Comme à son habitude pour sa part, étranger à la situation en quelque sorte, le blondie distribuait aussi bien de la gentillesse, que de la sévérité. Aimer un petit ne signifiait pas le laisser faire ce qu'il voulait. Il fallait savoir imposer des limites et faire en sorte qu'elles soient respectées. Déformation de l'éducation reçue par le Doc. Mais pour bien vivre en société, le mécano estimait que tout individu devait avoir des repères et s'imposer des règles. Respecter les autres, se respecter etc... A côté de ça, les séances de photos avec Yuria se multipliaient et petit à petit, Quin passait moins de temps au garage. Sa vie se remplissait de petites choses et ses sourires devenaient doucement plus fréquents. Il semblait davantage apprécier la vie et vouloir tout faire pour enfin vivre pleinement. Le blond avait aussi pensé reprendre des études afin d'avoir une vraie qualification. La crainte de perdre le garage et de se retrouver sans emploi le hantait. Certes, il connaissait des gens mais sans diplôme que faire ? Pourrait-il retrouver un travail ? Nombreuses étaient les questions qui l'habitaient.

Blue Convolvulus ~ Night.
Mais la réalité le rattrapa. Cette réalité à laquelle il n'était pas près. La mort de son père. Son état s'était stabilisé pendant presque un an mais d'un coup, il s'était détérioré rapidement. La maladie avait gagné du terrain et il n'y avait rien à faire. La morosité le gagna. Le désespoir aussi. Il n'était pas prêt mais il ne le serait jamais. Les docteurs s'efforçaient de le préparer à la fin. Qui approchait. Elle arriva une nuit et lui vola son père. Le téléphone sonna. Plusieurs fois. Avec insistance. Avec précipitation, le blondie avait décroché. La voix de l'infirmière. L'annonce. Le reste est encore flou. Le blondie avait vécu une nuit infernale. Il ne restait qu'une petite boite en fer que le Doc lui avait destiné à sa mort. Elle contenait d'après lui des informations importantes mais jamais Quin ne l'ouvrit. Informant juste Daisuke du décès de son père, il décida de s'isoler du monde. Pas envie de manger. Pas envie de boire. Pas envie de dormir. Il se sentait vide. Plus rien ne comptait. Incapable de prendre appui sur les autres, il se laissait aller. Ce fut Yuria qui le força à se remettre. Elle alla sonner à sa porte. L'absence de réponse l'incita à se rendre au poste de police le plus proche et fit ouvrir l'appartement. Quin séjourna pendant une dizaine de jours chez son amie. Une dizaine de jours durant lesquels, il commença à prendre de nouvelles résolutions. Il existait déjà de nombreuses photographies de lui réalisés par la femme. Elles avaient toujours suscité l'intérêt des visiteurs mais elles n'avaient jamais été dévoilées. Alors ce fut ce chemin que le blondie choisit. Déjà vieux pour le milieu de la mode, il dut se battre pour prouver qu'il valait plus qu'un petit jeune. Il se mit à travailler dur décidant de laisser le garage derrière lui. Il avait besoin de tourner la page et ce nouvel univers ne pouvait que lui faire du bien. Sa beauté exotique pour les japonais lui garantit un certain succès mais cela ne suffisait pas à Yuria qui voulait voir plus grand. Promue rédactrice en chef d'un magazine à New-York 2. New-York avait une scène importante de la mode, la nouvelle ville le serait forcément ainsi, elle décida d'emmener Quin dans ses bagages. Il ne fut pas difficile à convaincre. Rapidement, il informa Dai de sa décision. Il ne savait pas trop ce que son ami déciderait mais à sa grande surprise, il choisit de le suivre.

Excitation.
Ambition.
Il était prêt pour cette nouvelle vie.

- Famille :

• Le Doc. Père adoptif. Décédé.

• Une carotte méchamment adorable : Daisuke Akihiko, 27 ans, Mercenaire. Le meilleur ami de Quin et ils se suivent depuis le lycée. Bien sur, il y a eu des phases d'éloignement mais aussi de rapprochement. Depuis ces derniers temps, ils sont souvent ensemble. Il faut dire que la mort du Doc et l'arrivée de Shou ont chamboulé leur vie. Et si Quin ne craquerait pas autant sur Junior, le papa ne serait sûrement pas aussi souvent à la maison ? À moins qu'il ne craque pas seulement sur le fils...

• Protectrice un peu trop encombrante : Yuria, 32 ans, Rédactrice en chef d'un magazine masculin. Elle est un peu comme une meilleure amie et une mère de coeur pour Quin. Du moins, c'est ainsi qui la voit. Elle adore l'embêter, se mêler de sa vie, lui présenter des hommes mais s'inquiète si le blondie ne lui donne pas de nouvelles ou lui cache des choses. Mariée et très amoureuse, elle n'a cependant pas d'enfant. Stérile, elle s'en veut de ne pas avoir fondé une famille. Toutefois elle donne toute son affection aux personnes qu'elle aime. Sa famille de coeur compte énormément.

Très belle ficheeeeee~

Bonne chance ici!

Validé!