| | | The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] |  |
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 Rozelynd Heartblade Bras-droit Alpha
Crazy Protagonist
![The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) | Sujet: The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] ![The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 21 Mai - 1:51 | |
| I’m your angel, only a ring away
You make me violate you, no matter who you are
- MELL
Que de satisfaction à pouvoir marcher normalement. Aujourd'hui, Rozelynd ne sentait plus du tout la douleur de sa cheville meurtrière. C'était peut être juste foulé, mais le matin, lorsque vous veniez de vous réveillez, et que vous vous levez, oubliant votre incident précédent, croyez-le ou non, on ressent vite l'envie de rester au lit. C'était arrivé à la contorsionniste quelques fois, se lever, mal de cheville, s'étaler sur le sol, point. Mais, pas aujourd'hui en cette belle après-midi ennuagée, rien. Elle trottinait joyeusement d'un côté à l'autre du cirque, parce qu'elle le voulait bien. Mais pas seulement au cirque, Rozelynd était une femme plus ou moins stéréotypée et elle avait une belle carte de crédit vide. Pourquoi ne pas en profiter ?
Durant son petit trajet que je vais raccourcir parce que Rozelynd s'attarde ici et là et que ce serait probablement trop long, elle c'était sentit suivie. C'était peut être rien, seulement son imagination débordante qui lui jouait des tours, comme à son habitude, mais non. Pas cette fois-ci, elle se sentait réellement traquée. Peut être pas méchamment, mais la petite croyait qu'on l'observait et cela l'agressait particulièrement. Rozelynd n'était pas du genre à demander une escorte, elle était seule et cela lui convenait. Son après-midi terminée, elle retourna chez elle parce que les boutiques les plus intéressantes étaient fermées. Triste, non ?
Ranger ses nombreux achats suite à cela n'était pas un problème. Prenons la méthode Heartblade : Ouvrir la porte. Lancer les sacs. Refermer la porte. Elle rangerait plus tard. Procrastinatrice de première, elle ne le fera probablement pas. Elle prendra ce qu'elle veut, elle le jettera dans un panier après, et cela jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien et qu'elle s'occupe finalement des sacs de papiers. Simple, non ? Elle ne referma pas la porte. Elle décida d'entrée et d'essayer de que l'on pourrait appelé, un nouveau costume de scène. Comme les habits des gymnastes quoi, sauf que Rozelynd portait des collants nylons et que c'était beaucoup plus classe. Il lui faisait bien en plus, sinon elle ne l'aurait pas pris. Elle ouvrit un coffre, là où elle rangeait les choses dont elle se servait pour faire tel ou tel numéro. Elle y pencha la tête et fouilla. Et en sortit une quille colorées et brillantes. Puis une autre. Et encore une autre tant qu'on y est ! Comme tout bon artistes de crique, elle jonglait. Ce n'était pas seulement que le clown, même si l'on pourrait croire que Rozelynd serait très bonne dans se rôle, ce qui n'est pas du tout le cas.
Elle sortit, toujours trottinante et brillante malgré que le soleil fut couché et qu'il y avait peu de lumières allumées. La petite bibitte à sucre entendit un grognement et tourna la tête. Tigres ! Un large sourire prit place sur son visage enfantins. Elle s'approcha de leur cage et passa son mince bras entre les barreaux, agitant ses doigts pour attirer l'une des grosses bébêtes. Rozelynd était plus chats que chiens, elle les aimait beaucoup, les gros minous ! Tant dis qu'elle les caressait, deux des quilles qu'elle tenait se retrouvèrent sur le sol, elle n'en tenait plus qu'une. Un frisson lui parcourut le corps, elle recula de quelques pas et fit signe au félins de se taire, en posant un doigt sur ses lèvres. Ceux-ci ne comprenant pas, se contentèrent d'essayer de passer leurs grosses pattes entre les barreaux de fer qui les séparaient de la petite contorsionniste. Elle échappa un doux rire sur ses geste et accourut dans l'ombre, au côté de la cage, silencieuse.
Cache-cache. Rozelynd avait toujours aimé se jeu. Au moment où celui qui cherchait s'y attendait le moins, elle sortait de sa cachette et lui faisait un peur incomparable en lui sautant dessus. L'évènement se répétait se soir. Tenant fermement sa quille entre ses mains, les lèvres tirées pour former un large sourire, elle attendait. La lumière ne l'atteignait pas, heureusement, parce que les nombreuses paillettes de son costume auraient pu la trahir. Quand elle aperçu une silhouette en train de fouiller le lieu du regard, ayant décidément perdu quelque chose, Rozelynd ne put retenir un rire et envoya sa batte improvisée sur le crâne du grand gaillard qui passait par-là. Secoué, il ne put riposter que la jeune femme s'acharnait sur lui et il tomba au sol. Elle continua de le frapper, même s'il était en train de la traiter de toutes les insultes possible. Puis il tenta ensuite de rouler pour s'enfuir. Désoler petit bonhomme, repose en paix. Rozelynd déposa son pied sur la nuque du monsieur le méchant qui l'a suivie toute la journée et n'hésita pas. Elle donna un vif coup et l'inconnu cessa de bouger.
Elle recula de quelques pas, ses doigts sur sa bouche. Merde ! Elle l'avait tué ! Elle écarta les pupilles et mis en marche sa matière grise. Que ferait-elle du corps maintenant ? Elle pouvait pas le laisser là, ce serait trop évident que c'est elle qui l'avait tué. Hmmm... Elle se tapa le front, se disant intérieurement de chercher rapidement une solution. Cherche Roze ! Cherche ! Elle saisit les pieds du cadavres qui gisait sur le sol et l'entraina dans son coin sombre. Il devrait être suffisamment caché là ! Non, pas du tout. C'était pas une bonne idée, lorsqu'il ferait jour, tout le monde pourrait le voir ! Elle gambada jusqu'à sa roulotte et prit son portable à toute vitesse. Revenant à son point de départ, devant la cage des tigrounets, elle ouvrit son cellulaire et chercha une nom précis dans son répertoire. Choisissons une lettre au hasard... Tala Tata ! M ! Maintenant, A, E, I, O..... I ! Mimi ! Alors bon, la jeune femme composa le numéro du garde du corps. Sa conversation ressemblait à ceci : Mimiiii~ Peux-tu venir, siou plaiit ! J'ai quelque chose pour toi ! Elle écouta à peine sa réponse et raccrocha. Elle aurait pu être plus précise, du genre mentionner pourquoi il devrait aller voir une petite gamine, pourquoi elle semblait aussi joyeuse à l'habitude et surtout pourquoi elle l'appelait en pleine nuit ! Mais non, elle se contenta de retourner voir les tigres, de passer ses bras dans la cage pour les caresser. Ils étaient tellement mignons~ Rozelynd ne pouvait pas résister.
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| | | |  Miguel Riveira Garde du corps Alpha
Lost Dog
| | Sujet: Re: The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Mer 27 Mai - 18:24 | |
| Il était directement rentré chez lui ce soir là. Dans sa tête les pensées s'entrechoquaient, et ses envies et désirs, si paradoxaux, se livraient un combat féroce. Entre ce qu'il voulait et ce qu'il voulait au fond, il y avait tant de distance qu'il ne savait quel chemin prendre. Dans le taxi, le front appuyé contre la vitre de la plage arrière, il fixait sans les voir les gens, les panneaux, les trottoirs et les véhicules. Comment s'extirper de tout cela sans qu'il n'y ait de la casse ? Impossible.
Si seulement je ne l'avais jamais revu.
Et malgré cette phrase qui lui martelait le cerveau, il ne pouvait s'empêcher d'avoir une lueur d'espoir de ravoir ce qu'il avait perdu autrefois. Il devrait se contenter de rêves et de souvenirs. Et pourtant... Arrivé a destination et paya le chauffeur et grimpa jusqu'au troisième étage de ce petit immeuble de banlieue en briques rouges et ciment ocre. Le tintement des clés contre un porte-clef en métal se fit entendre dans le couloir désert à cette heure, et Miguel regagna ses appartements. L'endroit était décoré sobrement, cependant cela avait un côté intimiste et chaleureux, chose dont lui seul profitait. Personne encore n'avait eu le loisir de l'accompagner ici, il valait mieux conserver au moins son principal lieu de vie secret avec un travail comme le sien. Et à vrai dire, il ne voulait quelqu'un pour partager ces meubles, cette vaisselle, ou cette salle de bain avec lui. Vivre seul était bien moins contraignant. Ses conquêtes d'un soir, il les emmenait le plus souvent à l'hôtel s'il n'allait pas lui-même squatter chez elles et le matin venu il s'éclipsait, hors de question de s'encombrer.
Il ouvrit le frigo et en sorti un plat surgelé pour le foutre au micro ondes, quelques minutes plus tard il dévorait ses pâtes carbonara à l'arrière goût étrange affalé sur le canapé brun. La télé était allumée, il la regardait mais n'écoutait pas. Mais merde, je vais pas commencer à déprimer à cause de ce p'tit con ! Le plat en aluminium fut balancé sur la table basse et il éteignit le poste pour aller plutôt s'étendre dans le grand lit, bras croisés derrière la nuque. Il valait mieux cesser d'y penser pour cette fois, ou tout du moins, essayer. Et puis, il avait une journée chargée le lendemain matin. Une transaction du côté de la baie. Seulement, en plus d'avoir les nerfs a vif a cause d'un certain russe, sa frustration était augmentée par le fait qu'il n'ait finalement pas baisé ce soir, comme il se l'était mis en tête. Et quand les choses n'allaient pas comme il le voulait, autant dire qu'il pouvait être exécrable.
...
... Putain qu'est-ce que c'est... ah oui, le téléphone... Grognement agacé. Bordel, qui peut m'appeler à une heure pareille ?! Deux heures du mat' et il était pas de service cette nuit. Le garde du corps chercha le cellulaire enfoui sous un coussin et décrocha, une voix mélodieuse bien connue lui débitant immédiatement des trucs à l'autre bout du tél. Roze. Il avait envie de la claquer. Le faire venir au cirque, a cette heure-ci ? Il péta un câble et lança d'une voix tonitruante.
- Bordel Roze, mais t'es débile ma parole !! Tu pouvais pas appeler quelqu'un d'autre, tu sais bien que ce s-...
La tonalité lui répondit presque aussitôt et il faillit écraser le téléphone portable entre ses doigts tant ils s'étaient resserrés autour. Définitivement, cette petite bras droit le rendrait dingue, et pas dans le bon sens.
Vingt minutes plus tard, Miguel Riveira débarquait du côté du Laudanum Circus. Entretemps il avait échangé quelques messages avec la petite question de savoir exactement où elle se trouvait et dans quel but il se trouvait là. Pas comme s'il allait ramener ses fesses sans savoir pourquoi ! S'étant rapidement rhabillé, il portait un pantalon de costume noir, la veste assortie ainsi qu'une chemise blanche largement entrouverte. Vêtu ainsi, il passait inaperçu dans l'obscurité. Ce n'est qu'arrivé près des cages qu'il laissa exploser sa fureur en voyant la mignonne petite dans un coin. Se dirigeant à grands pas vers elle, il l'attrapa par les épaules pour la secouer comme un prunier.
- Mais t'es complètement MA-LA-DE ! Déjà, buter un pauvre type qu'avait certainement rien demandé, c'est du délire, mais en plus me mettre ça sur le dos, tu te fous de ma gueule ?!
Autant le préciser tout de suite, si si, Miguel à du respect pour ses supérieurs. Seulement, comment se comporter de manière convenable vis à vis d'une demoiselle souriante qui passe son temps à manger des bonbons ? Non, décidément, dès le départ l'espagnol n'avait pu se résoudre à ça, surtout avec son caractère de macho, alors à la place il s'adressait à elle comme a une ado un peu délurée, ou avouons le, complètement fada. Jetant des regards un peu partout pour vérifier que personne ne l'aie entendu gueuler, notre luron s'empressa de la lâcher, et ce afin de se remonter les manches en vue du travail à accomplir.
- Tu l'as foutu où ce gars ? Et tu veux que j'en fasse quoi au juste ? Je suppose qu'il va falloir vérifier son identité avant de décider quoique ce soit. Putaiiin, pourquoi c'est sur moi que ça tombe ?
Le pauvre avait l'air désespéré en ramenant ses cheveux en arrière. Un grand soupir traversa ses lèvres. C'était vraiment pas sa journée. |
| | | | Rozelynd Heartblade Bras-droit Alpha
Crazy Protagonist
| | Sujet: Re: The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Jeu 28 Mai - 1:01 | |
| Nyuuuu ! Tiiigreuuuh ! Toute souriante et le visage illuminé malgré la noirceur, elle continuait à donner des caresses aux tigres qui se présentaient devant elle. Danger ? Non, pas vraiment. Rozelynd était là depuis longtemps et puis, certain était encore tout mini-bébé lorsqu'elle jouait avec, alors elle ne risquait pas une agression. Parfois ils tentaient de jouer à coups de griffes, ce qui pouvait blesser la petite contorsionniste. Les griffes des tigres étaient aussi gros que l'un de ses doigts ! Ça faisait mal un coup de papatte griffue ! Alors elle se contentait de les réprimander un peu. Avec le temps, ils se contentaient que de lui donner des coups inoffensifs, mais comme ils sont très fort elle tombait à chaque fois.
Sentant une présence familière, enfin, familière, il fallait le dire vite, disons plus une présence qu'elle connaissait, Rozelynd ne prit pas la peine de se retourner : C'était juste le bon vieux Mimi. Alors qu'elle aurait préféré continuer à s'amuser avec les gros chats, il l'attrapa par l'épaule violemment. Un moment, elle avait cru que le cadavre c'était réveillé et tentait maintenant de se venger. Bah quoi ? Tout était possible ! Surtout avec une Sugarbaby telle que Miss Bras droit Je-call-en-pleine-nuit. Bon, une chance qu'elle n'était pas saoule se soir parce qu'elle aurait certainement tout dégueuler sur l'espagnol. Il la brassait comme s'il tentait de lui faire sortir son peu de cervelle par le nez ! Malade ? Bah s'il continuait ainsi, en effet, elle pourrait très bien le devenir, sur lui en plus.
Souffrance cérébrale. Il n'y était pas allé de mains mortes. Ah ah. Elle porta sa main sur son crâne et ferma les yeux un moment. Oh ! Manque d'oxygène ! Nuque déboitée ! À l'aide il voulait l'agresser ! Ô le méchant monsieur faisait du mal à la gentille fifiiiiillle ! Et puis elle reprit ses esprit. Elle respira un moment, recula de quelques pas, au cas où et regarda Miguel un instant. Qui a dit qu'elle voulait lui foutre le bordel sur le dos ? Nan mais ! Elle avait jamais dit ça ! Calme-toi mon chou ! Elle se tourna vers le corps et le fixa un instant. C'était qui lui au faite ? Rozelynd n'avait pas pensée à vérifier son identité. Il est temps de le faire maintenant ! Elle prit place en tailleur à côté du type à moitié mort et le retourna. Elle fouilla dans sa sombre veste et en sortit une mince carte, un papier quoi. Elle l'approcha de ses prunelles grise et lu à haute-voix :
Je te présente... Nathan Arithman ! trente-et-un ans, un mètre quatre-vingt-treize, soixante-dix kilo... Fuck ! Lieutenant des Six Feet Under ! Merdouiilleuuh ! Je savais pas !
Les douze derniers mots, précisément si je compte bien, elle ne les avait pas dit doucement avec sa petit voix. C'était plutôt une genre de vague de panique où il était difficile de comprendre quelque chose. Uno, elle l'avait dit dans sa langue maternelle, c'est-à-dire, le français-québécois. Secundo, son accent venu de nulepart qui était plus prononcé en se changement d'attitude. Et c'était ça. Elle soupira en se relevant, et s'écartant de Mimi' au cas où, encore une fois. Elle aurait dû s'en douter, qui pourrait bien la suivre ainsi d'une façon inquiétante et agressive que celle-ci ? D'accord, il ne suffisait pas d'être un S.F.U., il devait y avoir un tas de monde qui lui en voulaient mais bon, passons. Elle leva les yeux vers le garde du corps et enchaina :
Parce que je sais à quel point tu m'adores, je vais te le dire maintenant que tu es là. Donc, il y avait se type-là qui m'a suivit toute la journée et alors que je m'en allais au chapiteau, il était encore-là, alors je l'ai... Massacré~ ? Un tout petit peu ? Et bah maintenant, je sais pas quoi faire du corps. Alors je t'ai appelé ! Et pour te dire... C'est tombé sur toi parce que mon répertoire téléphonique l'a décidé ! Ne me dit pas que tu te sens pas capable de faire une si petite chose ? Se serait... Inquiétant... Moi qui croyait que tu venais à bout de tous ! Donc, Mimi' chéri, tu peux faire passer ça pour un accident ?
Et elle jeta sur lui un regard intrigué. Il était capable ou pas ? Oui, il l'était, Rozelynd le savait. Miguel pouvait le faire, il lui manquait juste un peu de volonté. La jeune femme n'avait pas vraiment d'idées sur comment-faire-passer-ça-pour-un-accident, parce qu'un type tabassé à coups de quilles pour jongler et qui avait le haut de la colonne vertébrale fendue en deux, ça faisait pas très accident. Au pire, il suffisait de jeter le corps dans le grand champs où un autre employé du cirque avait trouvé une grenade de la deuxième guerre mondiale. Vraiment, sur se coup, c'était pas de ça faute ! Rozelynd n'avait rien à voir là-dedans ! Tout ce qu'elle voulait, c'était que l'espagnol s'occupe du corps pour ne pas que, par la suite, l'affaire lui retombe sur le dos. Parce que... Dans le cirque, mis à part Jude, qui risquerait de tuer quelqu'un de cette manière ? Rozelynd est une psychopathe cachée sous un air de gamine, tout le monde le savais ça, ou presque. Si le lieutenant l'aurait su, il serait probablement encore en vie... Pas important, ce qui était passé était passé, pas besoin d'en revenir là-dessus. |
| | | | Miguel Riveira Garde du corps Alpha
Lost Dog
| | Sujet: Re: The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Sam 30 Mai - 14:08 | |
| L'Alpha n'avait pas fait attention a la silhouette cadavérique allongée plus loin, dans l'ombre d'une roulotte abandonnée, trop irrité par la situation. S'avançant plus près, il prit place de l'autre côté du type afin de s'accroupir au niveau de son visage. Vu l'expression crispée des traits masculins, Roze n'avait du y aller de main morte, le pauvre bougre semblait avoir souffert dans les minutes précédent sa mort. Pas comme s'il s'en souciait, c'était une simple constatation, il se doutait devoir faire un rapport détaillé à leur chef dès le lendemain. Sa comparse serait capable de négliger certains aspects de la situation. Souvent le brun s'était demandé comment on avait pu engager cette petite a un rang aussi élevé. Certes, sa réputation de tueuse dotée d'un brun de folie la précédait, mais elle était une arme a double tranchant, aussi s'en était-il toujours méfié malgré sa condescendance a l'égard de la mignonne.
Il plissait les yeux pour mieux y voir dans le noir. De larges hématomes couvraient le visage, et Miguel laissait à parier qu'il devait en avoir dans le cou et sur le torse également. Avec quoi l'avait-elle frappé ? Il n'y avait aucune contusion profonde, pas de gerbes de sang. Limite, ç'aurait été plus drôle. Un mot, ou plutôt une longue phrase baragouinée dans une langue totalement incompréhensible pour le latino-américain, le fit sortir de ses pensées malsaines.
- ... Fait voir ce machin !
Un air blasé passa dans les yeux chocolat, et il arracha des mains le bout de carton que tenait la fillette afin de le lire, le relire, l'imprimer dans sa tête. Ceci fait, il inspira longuement, comme s'il faisait preuve de la concentration la plus intense pour agir en conséquence des informations reçues, et ne pas éclater de colère, surtout. Quelques minutes s'écoulèrent durant lesquelles il resta silencieux, fixant les yeux exorbités d'Arithman. Bon après tout, ce n'était pas plus mal, non ? Ces temps-ci les tensions entre les deux gangs s'étaient calmées, chacun trafiquant de son côté. Un peu de baston était la bienvenue. Ça, c'était le point de vue d'un garde du corps taré sur les bords et en manque de violence. Après avoir écouté le compte rendu de la petite, sa voix grave s'éleva, plus détendue qu'auparavant.
- Aaaah... fallait le dire plus tôt que c'était un sale stalker ! N'empêche que t'as pas géré le coup, on aurait pu le séquestrer et le torturer pour lui faire avouer de tonnes de trucs. La prochaine fois t'as intérêt de faire plus gaffe, on laisse pas filer un ennemi sur son propre territoire, 'kay ?
Voila qu'il lui faisait la leçon sur un ton paternel, comme si tout ceci, en fin de compte, relevait de la normalité. Ce qui l'était pour lui, pour eux. Relevant le visage un instant, puis se redressant totalement, il scanna rapidement les environs. L'heure tardive leur laissait un peu de temps pour se charger du corps et il se demandait quelle serait le meilleur moyen de transformer le meurtre en accident provocateur, quand son regard se posa sur les deux tigres tournant en rond dans leur cage.
- ... Bien sûr que je peux le faire, je suis là pour ce genre de choses non ? ... Enfin non, je suis garde du corps à la base, t'aurais pu appeler Ray ou Kaito pour ce genre de trucs franchement ! Mais comme je suis magnanime, je te frapperais pas cette fois.
La vérité, c'est qu'il commençait tout juste a s'amuser. Le trentenaire retira sa veste, la laissant choir sur l'herbe sèche, afin de tirer le corps par les pieds vers l'endroit où les gros matous, arrivés au beau milieu de la nuit, s'impatientaient devant leur gamelles vides. Il sortir un canif de sa poche et s'en aida pour déchirer la chemise et la veste du mort de ses mains, les laissant en lambeaux. Ce faisant, il donnait quelques instructions à la petite, histoire de ne pas la laisser en reste, et surtout de la faire déguerpir le temps qu'il passe aux choses sérieuses.
- Rosa, tu sais où se trouvent les clés des cages, non ? Alors va les chercher discrètement, il me faut celle des tigres. Pose pas de question, te fait pas repérer, et grouille-toi.
Quelle idée saugrenue lui était encore passée par la tête ? Une qui le faisait déjà sourire de manière sournoise. D'ailleurs, quand la brune reviendrait, le bras gauche de Nathan aurait été séparé de son corps, gisant quelques mètres plus loin. La chair était en lambeaux, comme déchiquetée, et sur la chemise blanche de l'homme de main fleurissaient de grandes roses pourpres. Au fond de ses prunelles, une lueur un peu folle, hagarde, tandis qu'il observait le visage nouvellement dépourvu d'une partie de sa chair et de ses dents. Il en avait laissé juste assez pour que les flics remontent a l'identité de l'homme qui fut Lieutenant chez le SFU. Assez cependant pour qu'un jeune russe, de même que son équipe, détournent les yeux et soient pris d'une envie de vomir leur tripes en détaillant la scène qu'il laisserait derrière lui. |
| | | | Rozelynd Heartblade Bras-droit Alpha
Crazy Protagonist
| | Sujet: Re: The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Sam 30 Mai - 18:20 | |
| Alors qu'elle tenait toujours la carte d'identité du cher monsieur Six Feet Under, Miguel n'hésita pas, il lui arracha des mains, alors qu'elle scrutait les autres petits détails sans rapports dessus. Lorsqu'il soupira, elle baissa légèrement la tête, comme un enfant qui avait fait une gaffe sans le faire exprès. C'était un eu ça, non ? Alors que la paix entre les deux gangs tenait à un fil, elle venait de tuer un lieutenant ennemi. De longues mèches noires retombèrent sur son visage, les bouts touchaient même le sol. Elle plissa les yeux, eux prêts à se remplir d'eau. Elle ne voulait pas que Miguel la gronde, parce que... Parce que c'était pas voulu ! Elle voulait pas le tuer ! C'est ce qu'elle lui dirait, car au départ, si elle aurait su que c'était un membre des S.F.U., elle ne l'aurait pas tué. Quoi que... Justement, parce qu'il était un membre de l'autre gang, elle ne l'aurait pas seulement liquidé, mais elle en aurait ajouté. Elle lui aurait donné une mort lente, même si ce n'était pas bien et que, comme en ce moment, Miguel serait probablement fâché après elle !
Quoi ? Seulement ça ? Pas de violence, ni de T'aurais pas du faire ça ! , Rozelynd imaginait un gros scénario. Il était compréhensif l'espagnol lorsqu'il le voulait. Elle releva ses prunelles vers lui en reniflant un coup, essuyant ses larmes toujours postées dans ses yeux et hocha affirmativement de la tête. La prochaine elle ne le tuera pas d'un coup, elle le séquestrera et le torturera pour lui faire avouer tout un tas de truc, compris. Ses pupilles, posées sur le garde du corps, suivirent le regard de celui-ci. Tigres ? Il ne les avait pas vue avant ? Ils étaient beaux, hein Mimi ? C'était les préférés de Rozelynd depuis son arrivée au cirque. Maintenant ils étaient amis.
Puis un large sourire s'étendit sur le visage de la gamine. Il allait l'aider ! Enfin, elle commençait à croire qu'il allait la laisser se débrouiller seule. Cela aurait vraiment, mais vraiment très méchant de sa part. Mais, il continuait à se plaindre ! Il se plaignait vraiment tout le temps ou c'était Rozelynd ? D'accord, il avait tous pleins de raisons de ne pas l'aimer, surtout à cette heure-là mais, ce n'était pas une raison pour lui montrer qu'elle lui était indésirable. La contorsionniste de leva sur ses pieds, d'un bond et laissa place au garde du corps. Elle suivit l'espagnol qui retira sa chemise et emmena le cadavre près des gros chats. Mais quelle idée lui était encore passé par la tête ? Rozelynd était intriguée, elle voulait savoir ce qu'il comptait faire. Et le voila qui déchire les vêtements du lieutenant ! Postée derrière Miguel, ses grands yeux gris immobiles dans leur orbite fixait les manœuvre de celui-ci.
Oui... Mais... D'accord... Mais... Oui oui !
Oui, elle savait où se trouvait les clés des cages. Mais, pour quoi faire ? D'accord, elle prendrait celle des tigres. Mais, pourquoi ! Vas-tu me répondre !? Oui oui, elle se la ferme et déguerpie. Sans ajouter un mot, elle enchaina quelques roulades sur le bouts de ses paumes et continua sa route en gambadant, se faufilant entre les roulottes diverses. Elles étaient où les clés déjà ? Rozelynd avait oublié. Elle n'en avait pas besoin, elle n'avait qu'à passer entre les barreaux ou défoncer le cadenas. Aaah, elle aurait peut être dû lui dire qu'elle pouvait ouvrir la cage sans clés. Ce n'était pas grave, Miguel semblait pressé de voir la bras droit partir et elle n'avait pas oser répliquer sur se moment.
Elle s'en souvenait maintenant ! Les clé étaient dans le chapiteau, dans le dépôt. Discrètement, comme le lui avait demander Miguel, elle s'y faufila. Elle commençait à se demander pourquoi il tenait tant à ce qu'elle ne se fasse pas repérée. Après tout, elle y était comme chez elle. Enfin, elle pénétra dans le chapiteau et se dirigea rapidement et discrètement vers le dépôt. Maintenant, il restait à savoir où les foutues clés étaient. Elle fouilla la sombre pièce du regard. Il faisait trop noir pour qu'elle les trouve. Elles étaient accrochées au mur, cela, elle le savait mais, elle ne se souvenait plus quel mur. Elle se disposa près de l'entrée et toucha le mur de ses paumes, avançant lentement. Si elle ne pouvait pas les voir, elle pourrait sûrement les toucher. Alors qu'elle bougeait à petits pas, elle ne la sentit pas venir, la tablette. Elle se la prit en plein front, poussant un long gémissement. Elle se tint fermement la tête pour faire disparaitre la douleur et le pire, c'était que cela fonctionnait. Protégeant son crâne d'une main, elle continua ses recherches. Lorsqu'elle trouva les clés, finalement, elle tenta de trouver celle qui ouvrait la cage du tigre. Bof, les serrures étaient tellement vieilles que n'importe quelle clé pouvait ouvrir n'importe quelle cage. La gamine en saisit une au hasard et repartit aussi rapidement qu'elle était arrivée.
Dis donc, il a changé le cadavre en quelques minutes ! Mais pourtant, Rozelynd lui avait bien demandé de changer tout cela en accident, pas en massacre. Elle lança les clé au garde du corps et revint ce poster derrière lui, penchée sur le cadavre qui gisait mort et ensanglanté sur le sol. Un fin sourire se dessina suer ses lèvres et un rire s'en échappa. Un rire aigu de bébés, un rire d'hypocrite et d'emmerdeuse. Il avait vraiment une sale tête et, alors que quelqu'un pouvait se détourner pour vomir, elle, riait. Dans la vie, il y avait des gens gravement atteint, Rozelynd en ferait partie si elle ne saurait pas se contrôler et arrêtait de se retenir de décapiter tout ce qui bouge. Au lieu de cela, elle se moquait du malheur des autres !
Mais je comprend pas toujours pas ce que tu veux faire ! À moins que... Tu veux mettre ça sur le dos des tigres !? Si ça leur retombe dessus je t'assure, Miguel, tu vas souffrir ! Mais, passons... Dis-moi, qu'es-ce que lieutenant le ferait dans la cage ? Ouais, il serait déchiqueté mais.... Je comprend pas plus... |
| | | | Miguel Riveira Garde du corps Alpha
Lost Dog
| | Sujet: Re: The Beginning of the End (of S.F.U.) [Mimiiii <3] Dim 31 Mai - 15:17 | |
| Tandis qu'il terminait le nouveau et superbe maquillage de l'assassiné, Le brun réfléchissait toujours aux moindres détails à venir, il ne fallait laisser aucune preuve, ou juste assez pour que la police ne se tourne que vers les Six Feet Under. Ainsi il avait pris soin d'enfiler les gants de cuir noir qui se trouvaient dans la poche arrière de son pantalon. Aussi, quand la petite brunette revint en gambadant, il l'avait bien entendu senti venir de loin, il se tourna vers elle pour attraper le trousseau comportant trois grosses clés de cuivre. Les examinant sous toutes les coutures, sceptique, il attendit que Rozelynd soit assez proche pour lui faire signe de bien écouter.
- C'est bien ma bichette. Alors voila le plan. Ma berline noire est garée à cent mètres de l'entrée du cirque, le long de la rue, en direction du centre ville. Okay ? Je vais me charger de la suite pendant que toi, tu m'attends dans la voiture, ce sera plus simple.
Se redressant de toute sa hauteur, le latino tendit les bras en l'air, s'étirant longuement. C'est que ça n'est pas de tout repos de défigurer un monsieur. Il était mignon en plus. Du moins, il l'avait été. De son vivant, il aurait certainement été accosté par Riveira pour plus et affinités. Bref, ce n'était pas le moment de penser a des choses si futiles, et après avoir fait craquer quelques unes de ses articulations, notamment celle de sa nuque, le brun reprit d'un ton relativement calme et posé, tout en marchant un peu pour attraper le bras qui traînait plus loin.
- Je vais libérer les deux gros chats là, et les faire sortir de la cage avec ce truc. A mon avis ils auraient pas bouffé le type mais tout le monde partira sur cette piste. Eux ils se baladeront là où ils veulent, ficheront la panique un peu partout, si ça se trouve ils vont même attaquer des gens demain matin pour leur petit dèj', du coup ça éparpillera l'affaire et ils sauront plus où donner de la tête. Enfin, ça retarde les choses, pour la suite faudra voir avec le boss. T'as tout pigé ? Alors ouste ! Et j'ai pas intérêt de retrouver ma bagnole avec la moindre rayure !
Après lui avoir légué les clés de son véhicule, il la fit déguerpir en lui donnant une tape sur le derrière avec son arme improbable, . Vraiment dégueulasses ces tendons qui pendaient de ce qui fut jadis relié à une épaule. Une fois Rozelynd loin, il put entamer la suite et fin de l'opération "Accident mortel de Nathan Arithman, membre du SFU". Ça ferait les gros titres pour sûr, et un paquet de mauvaise pub pour bien salir et enfoncer ces empotés. Faut vraiment être con pour chercher des noises a Roze, même de loin. Miguel lui-même n'aurait pas tenté le coup, c'est pour dire.
- Toum Toum Toum ~
Et voila qu'il chantonnait un air inconnu en s'approchant des cages faisant tourner le trousseau autour de son index, l'air détendu. Hop, on essaie les clés une à une... non pas celle-ci. Celle là non plus... ah ! Voila.
-Coucou les gros matous ...ouh, qu'ils sont mignons... petit petit ! Viens par là mon gros...
Autant dire qu'il ne savait pas vraiment y faire avec les félins. Autrefois, quand il vivait avec Lui, Il en avait un, un minuscule chaton. L'informateur qu'il était à époque avait constamment les mains et avant bras couverts de griffures minimes. Il aimait les animaux, mais les animaux ne l'aimaient pas. C'était sans compter son doberman qui l'attendait sagement à la maison. Hannibal. Cool comme nom, vous trouvez pas ? Au moins ça en jette, et chacun avait la trouille et prenait soin de s'écarter d'eux quand ils se promenaient en ville et que Miguel appelait le canidé.
Ce faisant, le brun était parvenu à attirer les flamboyants mammifères au pelage rayé hors de leur prison en agitant la main blanchâtre, tout en faisant attention à ne pas foutre du sang partout, ce serait une grossière erreur. Le couple sembla hésiter, puis l'un d'eux posa sa grosse patte hors de l'endroit. Ils ne mirent pas longtemps a se décider et l'Alpha leur jeta ce qu'il convoitaient non loin du corps. Comme il l'avait prévu, les fauves s'en approchèrent, léchèrent la chose puis s'en détournèrent afin d'explorer les environs. Dans quelques heures, la faim se pointant, s'ils n'avaient rien trouvé d'autre ils reviendraient prendre leur repas ici. Ce dernier ne s'envolerait pas.
Les jours qui suivraient, Miguel sentirait une bouffée de fierté l'envahir en admirant les gros titres étalés sur tout les kiosques. C'en était hilarant. Deux tigres libérés dans la nuit attaquent des civils dans la matinée. Bilan: Deux blessés, un mort. Le SFU impliqué dans l'affaire.
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