Eden ~~ En cours

Invité

Nom : Goldran

Prénom : Eden Eyric.

Surnom : Angel

Age : 32 ans

Date de naissance : 20 janvier.

Nationalité : Inconnue…D’après ses traits du visage certains croient qu’il a sans doute des origines japonaises…Mais sachant qu’il sait parler l’espagnol depuis sa plus tendre enfance, cela porte à croire que ses origines sont peut être aussi hispaniques.

Statut : Bras droit -Neutre/Mauvais

Description physique : [20 lignes minimum – Corpulence, visage, goûts vestimentaires, etc…]

Description psychologique :

« Like an angel »
Cette simple phrase pourrait parfaitement te définir…Aux premiers abords tu ressembles à un ange et tu en as presque la prestance. Tes sourires enchanteurs et presque envoûtants qui se font omniprésents ne sont qu’une façade. Tu te veux rassurant, doux et pourtant tout le monde sait que sous ta douceur se cache un serpent, bien au chaud sous le tissus de mensonges qui te caractèrise, bien au chaud sous la méfiance et sous les traits d’un visage déformé par la haine et par la traîtrise. Eden…Ce nom si doux qui en soit devrait en dire long sur la personne qui le porte, semble ne pas être en accord avec ta personnalité chaotique. Pourquoi faire semblant ? Pourquoi attirer tous ceux qui s’attachent ou à qui tu t’attaches dans la toile invisible qui couvre le trou béant sous ta chair dans la poitrine ? A l’emplacement de ton cœur on ne peut apercevoir qu’un trou noir…Tu les attires et tu les engloutis pour ne plus jamais les laisser repartir.

Ce n’est pas de l’hypocrisie, juste une immense solitude qui semble se trouver dans tous les endroits où tu poses les pieds…Et tu le sais, tu sais que les autres ne remarqueront rien parce que tu es bien trop fier pour montrer que tu aimerais qu’au moins une fois quelqu’un perce tes mystéres et en arrive à te dompter. Dans ton esprit tu te vois toi-même comme un animal dangereux en cage, prêt à mordre sous les ordres de son chef, prêt à tout pour accomplir ta tâche…Mais pendant la nuit quand les cauchemars se font fervents, messies d’un passé qui se refuse à t’abandonner, à ces moments là tu pries pour que n’importe quel être du même sexe que toi, tende la main vers ta fourrure soignée sans craindre d’être mordu…Sans craindre de te garder tel que tu es.

Abboie mon chien…aboie jusqu’à ce que tes cordes vocales s’en voient fondues par la rage de tes cris désespérés, jusqu’à ce que ta gorge s’en voie déchirée…C’est comme ça que tu te sens, un animal sans sentiments qui vit pour servir, asservir les désirs de son maître et percer le silence de la nuit avec une lame en fer forgée. Et pourtant à ces moments là, quand le sang gicle jusqu’à tes lèvres, le goût métallique de ce liquide de vie, te faire sourire…Un sourire qui approche plus de celui du démon que de celui d’un ange. Carnassier, vorace, ton appétit sans nom en arrive à combler ce trou noir qui un jour peut être sera comblé par une présence masculine. Peur de l’abandon…Tu sais que tous ceux qui t’approchent s’en vont tôt ou tard parce que ton côté obscur est vraiment effrayant. Les lampes torches ne marchent pas ici, les briquets s’éteignent, les clopes se consument, il ne reste rien dans ce vide qui te caractérise. Et tu te pourris les poumons et les narines avec tout ce qui te tombe sous la main mais oh mon dieu aucune aiguille ne salira ta peau ni envenimera tes veines avec une quelconque substance nocive, bien que ce sort tu l’infliges à ceux que tu veux punir…Tu veux les expédier dans les profondeurs du besoin le plus troublant pour qu’ils sachent enfin ce que tu ressens…

Tu te consumes, inévitablement…Tout comme la clope qui inévitablement reste accrochée à tes lèvres comme si elle avait été cousue, qu’elle soit allumée ou pas…Un ange meurtri, voilà ce que tu es. Et pourtant ta seconde nature te pousse à être agréable, à murmurer des mots doux au creux de l’oreille de ceux ou celles qui voudront t’entendre, alors qu’intérieurement tu attends juste le moment de planter tes crocs et de laisser couler ton venin meurtrier dans leurs veines. La douleur que leurs ongles labourant ta peau pourrait t’apporter, tu l’attends tu l’espères, souffrir est une de tes passions…Plus tu souffres et plus ton sang coule et plus tu te sens libéré de ton faux masque de gentillesse…Un meurtrier doux, romantique au fond…Tu es sans doute un être complexe, pas difficile à atteindre et pourtant ton passe temps préféré est de repousser ceux qui osent dépasser les limites…Tu les préviens inconsciemment, sachant pertinemment que tu n’es sans doute pas ceux qu’ils cherchent.

Enfermé dans ta cage argentée, animal abandonné, qui osera rester avec toi jusqu’à ce que ton dernier souffle se fasse sentir ? Tu n’es pas attiré par la simple baise, et pourtant si c’est ce que les autres veulent tu leur offriras, non Eden, tu es homme d’une seule personne mais la trouver ne sera pas une chose facile…

Qui suis-je ? Je suis toi…Réveille toi Eden…Homme au prénom paradisiaque, rêveur invétéré, meurtrier au sang froid…Il est l’heure de se lever et de faire comme si jamais tu n’avais entendu ton propre subconscient. Les larmes qui n’ont jamais coulé, ne couleront sans doute jamais plus…

Il se leva alors, des sueurs froides parcourant son corps encore chaud…Dégoulinant d’émotions. Et un rire forcé se fit entendre…

-Bordel de merde…encore…

Il était clair que sa façon crue de parler ne faisait pas particulièrement partie de ses qualités. Bien qu’il ne parlait pas toujours comme ça, tout dépendait de la situation. Il pouvait se montrer doux tout autant que particulièrement agressif.

Invité

Histoire : (je l'ai un peu trop bâclé mais je manquais d'inspi et ma migraine n'aide pas xd)

Quand Eden est né, les choses étaient plus simples…Vachement plus simples, tout du moins c’est ce qu’il se dit aujourd’hui. Mais dans le temps il n’aurait peut être pas put être un tueur payé pour se débarasser des déchets en tout genre quoi que au fond il n’en savait strictement rien. Sa mémoire lui jouait des tours…Bien qu’il avait des souvenirs de quand il était gosse, ses plus gros souvenirs légèrement flous étaient du temps où il avait été abandonné dans un orphelinat. Et bien qu’il avait cherché à connaître ses origines ou ne serais-ce que le nom de ses géniteurs, on les lui avait toujours refusé. Son abandon avait été le stéréotype même pour ce genre de situations : « on t’a trouvé devant la porte dans une petite nacelle, une petite enveloppe sous ta couverture tachée…Tout ce que l’on savait à l’époque c’est que tes parents avaient décidé de t’appeler Eden Eyric. Ne m’en demande pas plus gamin… »

Pendant quelques temps nombreuses furent les questions qui lui traversèrent l’esprit, mais encore une fois rien de bien exceptionnel… Qui étaient mes parents ? Pourquoi m’ont t-il abandonnés comme un chien ? Ce genre de choses…Mais bien vite il s’était rendu compte que premièrement c’était inutile de se poser autant de questions et deuxièmement personne ne pouvait y répondre. Ce fût donc –comme je vous disais- dans un orphelinat plus ou moins miteux où les enfants étaient considérés comme une simple source de revenues, que l’enfant grandit. Ses dix premières années de vie furent vécues dans le coin, avec les enfants qui semblaient être plus ou moins paumés qu’Eden lui-même. Inutile de vous faire toute une description sur les conditions de vie des enfants dans l’orphelinat…Bien que juste pour éclairer vos lumières je vous dirait que l’endroit était loin d’être un petit paradis, des dortoirs avaient été mis en place pour les enfants qui au fur et à mesure s’entassaient de plus en plus dans des lits dont les draps n’étaient lavés qu’une fois tous les trois mois, et sachant que certains n’arrivaient pas à se contenir pendant la nuit et bien…Vous pouvez imaginer que les odeurs et tout le reste n’avaient rien de vraiment raffiné.

Bien que l’endroit n’était pas un palace et que ça ne ressemblait à rien ni vue de près ni de loin –bien qu’un bigleux aurait put y croire quelques secondes avant que les odeurs putrides ne parviennent à ses narines- Eden s’y sentait un peu comme chez lui. Après tout il n’avait connut rien d’autre que cet endroit et les mômes qui partageaient cette misérable vie avec lui et qui par ailleurs ne se gênaient pas pour le tabasser de temps à autres question d’imposer le respect.

Les années passaient lentement et l’enfant en finissait par avoir marre de cet environ quelques peu hostile…C’était toujours chez lui oui, mais à force de s’en prendre plein la gueule, il avait décidé que ce ne serait pas ici l’endroit dans lequel il grandirait. Peut être que Dieu ou une autre entité semi-connue, avait finit par entendre les prières du jeune, ses suppliques incessantes et silencieuses murmurées au pied du lit avant du coucher, car quelques semaines après le dixième anniversaire de l’enfant, un bel homme fit son entrée dans l’orphelinat. Beau, blond, grand et allemand…D’après lui il avait emménagé dans le coin pour cause d’affaires et voulait depuis toujours avoir un enfant. Mais bien sûr cette histoire n’est en rien un comte de fées et vous pouvez en être sûr, cet homme avait quelque chose de pas net.

L’homme en question avait tout simplement fait le tour de l’orphelinat…Chaque enfant qu’on lui montrait semblait lui « déplaire » et mentalement il relevait les défauts de ces derniers… »trop gros, trop maigre, trop sale et pas mignon »…Mais quand il fut arrivé devant Eden, bien qu’il était lui-même quelques peu sale, l’adulte eut une sorte de coup de cœur…Son petit air angélique, son regard émeraude et ses cheveux qui à l’époque étaient châtains clairs…Ahhh un pur bonheur ! C’est pourquoi il se décida à l’adopter lui…D’où son nom de famille actuel qui est Goldran. Dans tous les cas cet homme qui aux premiers abords semblait être tout à fait charmant et un vrai gentleman, était en réalité un beau salopard…Pourquoi ? Car en réalité il était pédophile et ce qu’il était venu chercher dans cet orphelinat n’était autre qu’un petit amant.

Ses premiers jours chez l’homme furent agréables…surtout parce qu’il pouvait prendre un bain quand il le voulait, manger à sa faim et se changer de vêtements comme il le voulait. Et le plus important c’était qu’il avait un magnifique lit deux places immense et propre rien que pour lui. Mais peu à peu les choses devinrent plus….ambigües. Jus qu’à ce que le beau blond se décide à prendre les choses en main…Littéralement. Mais bien sûr je ne vais pas entrer dans les détails. Quoi qu’il en soit, ce fut à cette époque que l’enfant changea radicalement de caractère et de façon de voir les choses. Son innocence ayant été volée, il ne lui restait plus qu’à jouer la comédie et attendre le bon moment pour se venger.

Bien entendu au fur et à mesure que les années passaient, le petit Eden avant si innocent avait finit par devenir un délinquant. Vol à l’étalage, bastons dans les ruelles entre autres beautés de ce genre, Eden ne se gênait pour rien et son père adoptif qui était de plus son amant, ne lui interdisait rien et ne l’engueulait quasiment jamais, sûrement parce qu’Eden savait parfaitement se faire pardonner…étant très doué avec sa bouche et…le reste ! Quoi qu’il en soit, Eden âgé à présent de 16 ans tout au plus, s’était fait une petite réputation grâce à tous ses coups bas et ses façons d’agir peu orthodoxes. Mais ce fût justement grâce à sa façon de faire et de s’imposer, qu’il fut remarqué par un gang. S.F.U plus précisément…Ayant accepté de les rejoindre, il fut tout d’abord pris comme homme à tout faire…Il s’occupait de tout et de rien, et cela lui avait permis de s’éloigner de son « amant » forcé.

Peu à peu ses capacités s’améliorèrent, et il gravit les échelons sans trop de difficultés devenant ainsi pas mal d’années plus tard le bras droit du boss. Un dernier détail, pendant l’incendie qui avait rasé la ville, son amant fut porté disparut…Son cadavre ne fut jamais retrouvé et mine de rien Eden en était on ne peut plus heureux bien qu’il aurait préféré le voir mort bien sûr.

Famille :
Aucune probablement…Allez la chercher vous-mêmes si vous êtes curieux à ce point !