Reservoir Dogs
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 Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini]

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Jason BarowJason Barow
Croupier au 'Le Splendide'
Invisible Thief...


Cute Name? : Jé (prononcé Djai') ou Jaise (Djaise). Celui qui l'appelle ainsi s'expose à de trés violentes représailles ~
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MessageSujet: Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini]   Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 0:03

    - Police record –



    Nom : Barow
    Prénom : Jason, Nathanaël, Lincoln
    Age : 23 ans
    Date de naissance : Le 11 Mars 1988
    Nationalité : Américaine
    Statut : Croupier au Splendide. Voleur. Civil




    Portrait Robot :


    Je pourrais commencer cette présentation comme toute présentation : décrire chaque partie de son visage, de son corps, de son être. Mais j’ai envie d’attaquer par ce qui est selon moi le détail le plus important de cette fiche, le détail qui fait de Jason ce qu’il est, sa plus grande source de complexe : Sa taille. En effet : aujourd’hui la « mode », c’est être grand, se rapprocher du mettre quatre-vingt, avoir une carrure de mannequin, un torse somptueux et joliment dessiné, un maintien quasi parfait et la tête haute. Jason Barow est loin de ressembler à ça … Atteignant difficilement le mettre soixante-cinq (bien que ses papiers d’identité indiquent 1m70), pour près de cinquante kilogrammes, ce jeune homme n’a de l’allure que lorsqu’il revêtit son costume noir de croupier. Le reste du temps, vêtu d’un t-shirt ou d’un sweet imprimé par-dessus un jean bien trop large pour son arrière train, il avance, les mains dans les poches et la tête légèrement baissée, ne cherchant pas à attirer l’attention sur lui. Son corps, bien que petit, est musclé, nerveusement. Son torse laisse apparaitre le léger tracé de ses abdominaux sous une peau d’une pâleur maladive, ses jambes, qui ne fléchissent que très rarement, lui sont d’un bon appui, ses bras et ses épaules sont robustes.

    Avec sa démarche de bonhomme, ses baggy tombant trop bas, ses sweet délavés et ses éternelles cigarettes coincées entres des dents d’une blancheur et d’une régularité surprenante, Jason est vulgaire. Malgré ses origines, il joue sur une apparence de bad-boy quasiment caricaturale.

    Pourtant, il se dégage de son visage une certaine insouciance, cette insouciance si caractéristique de la jeunesse remplie de rêve et d’espoirs. Celle-ci est particulièrement présente à l’intérieure de son regard constitué de deux opales translucides et pures à l’intérieur de deux yeux amandes reposant sous de longs et fin cils, camouflés derrière une épaisse touffe de cheveux d’ébène, épais et mal coiffés, tombant de part et d’autre de son crâne, sans aucune structure. Un nez aquilin vient fendre son faciès en son centre, ses lèvres, toujours arquées en une moue boudeuse sont quasiment aussi pâles que celles d’une poupée de porcelaine. Lorsque elles se déchirent, ce n’est que pour former un rictus plein de sous entendus et d’assurance. Un sourire aussi charmant que désagréable, je vous l’assure. Son menton est peu développé et pointu comme celui d’une fouine, ses joues sont légèrement creusées, sa mâchoire est carrée. Chaque ligne de ce visage est d’une finesse étrange, prodiguant à ses expressions quelque chose de poupon, allant même jusqu’à lui donner parfois –très rarement je l’avoue - des airs de chérubins tombé du ciel.

    Jason fait partie de ces jeunes qui aiment avoir le contrôle constant de leurs corps, c’est ainsi que divers piercings trouent sa peau de ci et de là. En effet, trois ornent son arcade droite en plus d’un placé sous la lèvre, un autre sur la langue et quatre sur chacune de ses oreilles. Il les enlève quasiment tous minutieusement lorsqu’il va travailler. Pour des raisons pratiques et professionnelles, dit il.
    De plus, au fil des années, il a recouvert sa peau de divers dessins indélébiles, c’est ainsi qu’un petit serpent rampera à jamais entre ses omoplates, qu’une croix gothique restera gravée en travers de son torse, et que de longues et interminables lignes déstructurées superposé les unes aux autres, recouvreront la quasi-totalité de son avant bras gauche, formant une nouvelle peau, jusqu’à sa mort.




    Profil Psychologique :


    Jason Barow est au fond un adulte qui n’est pas encore sorti totalement de l’adolescence : son attitude et son apparence en sont la preuve. Tout d’abord, Monsieur se fout de tout et de tout le monde, d’un je-m’en-foutisme extrême, il ne fait quasiment jamais attention à ce qui l’entoure, au mal ou – plus rarement – au bien qu’il fait autour de lui, aux personnes de sa connaissance, à la façon de s’habiller et de paraitre. Le monde pourrait s’effondrer autour de lui, il resterait sans doute de marbre, se contentant de regarder la scène avec une totale indifférence. On pourrait croire qu’il s’agit seulement d’une attitude de façade, d’un masque derrière lequel un autre homme est susceptible d’émerger, mais non. Voilà bien longtemps qu’il a cessé de s’intéresser au reste du monde, rien n’a de réelle importance. Du moins plus maintenant. Éternellement blasé et las malgré son jeune âge, il ne pense uniquement qu’à sa propre personne, son bonheur et sa vie. Il veut réussir, peu importe les moyens mis en œuvre. Très ambitieux et confiant, il est désinvolte, il refuse d’être dominé et possédé par qui que ce soit et ce malgré sa taille qui lui donne un sérieux désavantage. Il pense que toute est dans le regard, c’est ainsi qu’il fixe toujours les gens avec qui il parle dans le blanc des yeux. Réussissez à lui faire détourner ce regard, et vous pourrez faire ce que vous voulez de lui. Doté d’un caractère explosif, il est sans cesse à fleur de peau mais n’explose jamais, se contentant de lancer des piques là où ça fait mal. Avec les années, il a développé une profonde haine envers la société. Il refuse de l’avouer mais il ignore la raison de cette haine. C’est ridicule, certes, mais c’est ainsi.

    Jason Barrow, du fait de son manque d’intérêt et de sa colère intérieure, a su se créer une carapace, il refuse de laisser qui que ce soit la percer et se lie donc très rarement d’amitié envers d’autres personnes. Cynique, froid, légèrement manipulateur, il sait se faire le plus détestable possible, et tenir à distance le reste de l’humanité. Il n’ya que lorsqu’il travaille ou qu’il à besoin d’un service quelconque qu’il se fait doux comme un agneau. Sa gentillesse est donc extrêmement rare, très souvent fausse et intéressée. Le jeune homme à la chevelure d’ébène et aux multiples piercings, est aussi un grand casse cou, il aime le danger, le risque, les poussées d’adrénaline et tout ce qui s’ensuit. Il veut tout vivre dans la minute de peur de mourir jeune et sans aucune expérience quel qu’elle soit. Junky irrécupérable, il touche à quasiment toutes les drogues qu’il réussit à se procurer. Et analyse leurs effets avec intérêt, en en dressant un véritable récapitulatif qu’il conserve dans un vieux cahier et qu’il ne cesse de compléter. Il aime véritablement la sensation que ces drogues lui procurent, celle qui vous donne l’impression de vous échapper le temps de quelques heures dans un ciel multicolore et attirant. L’atterrissage a beau ne pas être toujours réussi, il s’en fout, au moins il vit.

    Croupier le soir, il passe le reste de son temps à dormir ou rechercher de nouvelles sensations. Il ne peut s’empêcher de dérober des objets de valeurs (où non) par moment. Ayant développé des tendances kleptomanes, il à décidé de ne pas aller contres elles et donc de s’introduire en douce dans les maisons, les magasins où les poches, lorsque leurs propriétaires regardent ailleurs. Il conserve quasiment tous ses trophées dans son appartement ; un véritable capharnaüm.

    En résumé, Jason est un égoïste qui se fout de tout et tout le monde, véritable associable, il vit dans une société qu’il n’aime pas. Il travaille comme tout le monde, fume boit, se drogue, vole, tout en cherchant à vivre le plus vite et le plus longtemps possible.


    Famille :


    Lincoln, Eleonor , Justin Barow - Père: Gérant d’un grand casino à Las Vegas, il est mort en 2005 à l’âge de 45 ans, d’un cancer du poumon. Peu proche de son fils, il a passé la quasi totalité de sa vie à faire prospérer les affaires de la famille.
    Lisy Barow (Ex Lisy McDurty) – Mère : Fille de bonne famille, elle n’a jamais travaillé, Jason ignore ce qu’il est advenu d’elle puisqu’il est parti de chez lui en 2006. Il n’a jamais cherché à reprendre contact, préférant la renier, elle et sa famille afin de vivre dans une indépendance des plus complètes.


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Dernière édition par Jason Barow le Ven 28 Aoû - 0:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini]   Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 0:05

    Once upon a time



    - Oui, bonjours je suis bien chez M. Dimitri Va…
    - Non


    En poussant un soupir d’épuisement, il raccrocha, réveillé par un abruti un dimanche matin à 8h00 alors que l’on s’était couché à peine deux heures auparavant, ne mettait pas vraiment de bonne humeur. La veille, après le boulot, il avait cherché à s’introduire dans une demeure coquette dont les propriétaires étaient en vacance. Il n’avait pas prévu la présence éventuelle de deux molosses derrière la porte qu’il avait forcé, et il en avait payé le prix. Après avoir vainement tenté de se rendormir, il s’était levé avec difficulté, diverses douleurs assaillant son corps et s’était dirigé vers la salle de bain . Un rictus déforma son visage lorsqu’il fit face à son miroir : quelle tête de déterré il arborait ce matin là.

    Habituellement, son corps ne laissait apparaître aucun défaut, aujourd’hui son reflet lui renvoyait une image de lui même presque effrayante ; son teint habituellement blanc comme celui d’une poupée de porcelaine semblait avoir pris une couleur grisâtre. Sous ses yeux de sombres cernes avaient fait leur apparition et une balafre de belle taille déchirait sauvagement son faciès, lorsqu’il entrepris de se déshabiller il découvrit un nombre plutôt important de blessures qui la veille au matin était absentes, sans s’en soucier, il n’était pas rare qu’il ramène quelques souvenirs de ses sorties nocturnes. Il prit place dans la douche et laissa les caresses de l’eau bouillante câliner son petit corps finement dessiné et ainsi calmer ses maux . Un soleil d’hiver se levait peu à peu sur New York II au fur et à mesure que les douleurs du garçon s’atténuaient. Lorsqu’il quitta la salle de bain une serviette enroulée autour de son bassin, la ville venait de se réveiller.

    De retour dans la chambre de son appartement miteux il enfila un jean large et un sweet à l’effigie d’un groupe dont le chanteur était mort bien des années auparavant et pris la direction du salon tout aussi miteux. Il grogna lorsqu’il glissa sur le carrelage blanc constellé de multiples taches couleurs grenade qu’il se devait de nettoyer rapidement pour ne pas attirer les soupçons d’un quelconque invité surprise. Jason alluma une vieille cafetière et se fit griller deux toasts puis, pour faire passer le temps que durerait la préparation de son petit-déjeuner , il s’empara d’une éponge trouée et effaça minutieusement les tâches à l’aide de javel. La propriétaire de l’appartement qu’il occupait risquait de venir lui réclamer son loyer exorbitant, il serait fort stupide de la laisser percevoir ces tâches de sanguinolentes sur le carrelage éclatant. Non ?

    Apres avoir fini son brin de ménage le jeune homme s’empara de la cafetière qui commençait à déborder et de ses toasts à la fois froids et carbonisés et engloutit le tout en quelques secondes . Le brun regarda ensuite la montre qui ornait son poignet : ses aiguilles indiquaient 8h45, jugeant qu’il avait largement le temps de s’octroyer une petite promenade dans la grande ville américaine, il s’empara de ses clés et sortit.

    Certes, la ville avait changé, certes, il y régnait une forte odeur de violence, d’argent sale et de corruption, mais tout cela lui plaisait. Cette ville était le reflet même de la situation mondiale actuelle. Un simple reflet, rien de plus. Les mains dans les poches, il avançait sur le trottoir enneigé, laissant son regard errer un peu partout sur les façades des immeubles qui semblaient être sortis de terre et s’être multipliés tel des champignons. Il n’était là que depuis un mois. Par chance, il s’était trouvé un travail le surlendemain en usant de ses connaissances en jeu d’argent. Seules choses que son défunt père lui avait inculquées dans toute sa misérable existence. Il devait véritablement être mort de rire s’il le voyait. Vraiment. Qui aurait put prédire qu’après ses nombreux voyages, il reviendrait sur le grand continent et qu’il bosserait comme croupier affin de ne pas mourir de faim ?

    Certains êtres humains ont des histoires et un parcours des plus intéressants et en sont satisfaits. Lorsque Jason jette un coup d’œil sur le chemin qu’il a parcouru, il n’y voit que le néant … Et pourtant.

    Son histoire commence comme celle de n’importe lequel d’entre nous, par l’union de deux être qui, l’espace de quelques longues et langoureuses minutes, se sont dévoilés l’un à l’autre afin de s’offrir dans leur intégralité. Le père de Jason était le gérant d’un très grand casino de Las Vegas ; sa mère, une richissime demoiselle de Phoenix, qui un jour, avait voulu venir tenter sa chance dans cette très grande ville faite de rêves et de lumières artificielles. Elle avait rencontré cet homme, à la carrure imposante, et ne l’avait plus jamais quitté. Elle avait ressenti ce que l’on appelle : un coup de foudre parce que c’est sensé vous foudroyer sur place. Elle avait passé une nuit dans ses draps, puis deux, puis elle y avait élu domicile, aussi facilement. Mariée en éclair, elle avait ensuite accouché d’un petit garçon. Et le voilà : Jason, Lincoln, Nathanaël Barow.

    Ne nous voilons pas la face, Jason a passé une enfance quasi parfaite. Il n’avait aucune raison d’être triste, aucune raison d’être insatisfait. Il vivait dans une famille soudée, aussi bien du côté des parents que celui des grands parents, des cousins, des oncles, des tantes, et avait absolument tout ce qu’il voulait. Il passait rarement du temps avec son père mais il recevait des cadeaux à longueur de temps. Beaucoup auraient vendu tous leurs biens pour vivre sa vie d’enfant chéri, choyé et pourri gâté. Sa mère était fière de lui, considéré comme surdoué à l’âge de 9 ans, Jason avait sauté une classe au primaire. Il était d’un naturel curieux, posant sans cesse de nombreuses questions philosophiques sur la vie et la mort, sur tel ou tel produit, telle ou telle personnalité, ou sur un quelconque fait historique dont il avait entendu parler, telle que la fête du 14 juillet par exemple.

    C’est uniquement à l’âge de 14 ans qu’il avait commencé à mal tourner. En pleine crise d’adolescence, il était dans une phase de recherche. Que recherchait-il ? Lui Même. Il pensait ne pas être sa place, il voulait devenir quelqu’un, être reconnu. Il se lia aux mauvaises personnes. Il commença à sécher les cours, fuma sa première cigarette, prit sa première cuite, et tout s’enchaîna.
    C’est souvent comme ça que ca se passe d’ailleurs, un enfant sage de bonne famille, finit par se rebeller et tomber dans la drogue. Jason y tomba de son plein gré en Octobre 2002, il n’avait que 14 ans et son meilleur ami prénommé Flavio Amaro lui avait tendu son premier joint. Flavio avait deux ans de plus que lui et était originaire de Sicile en Italie. Elancé, il devait mesurer environs 1m75, ses cheveux d’un blond foncé formaient une masse informe de boucles sur son crâne, et ses yeux d’un gris quasi transparent semblaient dotés d’une puissance inconnue. C’était lui qui guidait le reste de la bande. Il avait rencontré Jason deux années auparavant lorsqu’il était arrivé d’Italie avec ses parents et sa petite sœur. Ils étaient voisins. Malgré la différence d’âges ils s’étaient très bien entendus, et Jason avait fini par le considérer comme un frère. Un frère responsable de sa douce descente aux enfers, mais un frère. Ce jour d’octobre 2002, ils trainaient dans le skate Park, Jason, Flavio, et quelques autres gars. Il était tard, et le ciel du Nevada était recouvert de ce halo de lumière caractéristique des grandes villes. Au loin les hôtels et casinos de luxe brillaient de milles éclats, offrant aux touristes un spectacle fascinant. Tous les adolescents étaient dispersés en cercle sur le goudron, des bouteilles d’alcool plus ou moins fort gisaient de part et d’autres et on se faisait passer cette drogue douce, joliment nommée shit. Flavio, rendu heureux par un demi litre de tequila était venu se poster juste derrière son cadet et, enlaçant sa taille de ses bras joliment bronzés, avait porté à ses lèvres son bâtonnet de papier qui contenait l’herbe. Docilement, Jason avait tiré sa première taffe. Il voulait faire comme les autres, il voulait essayer. Certes, un joint, ce n’est pas grand-chose, mais bien vite, Jason passerait à plus fort. La sensation qu’il avait ressenti lui paraissait tellement sublime qu’il voulait essayer mieux.

    Le lendemain, Flavio lui avoua qu’il avait en sa possession un bon lot de drogues diverses, et qu’il en vendait dans son quartier. Il lui apprit à user de quasiment toutes ses drogues, à utiliser les bonnes doses, à les consommer comme le voulait la coutume. Bien qu’aujourd’hui il y touche encore, ce n’est rien par rapport à cette période là de son adolescence, le fait qu’il soit encore en vie et qu’il n’ai rien perdu de ses facultés intellectuelles tenait du miracle. Il était tout à fait conscient d’avoir eu une chance inouïe. Il avait fait de nombreuses conneries dans sa jeunesse, bien qu’il ne manque de rien, il aimait fouiller dans les poches des passants, s’introduire en douce dans leur lieu de résidence. Parfois même ; sans s’en rendre compte, il faisait les poches de ses amis ou dérobait des objets totalement inutiles dans des magasins. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas lutter contre.

    A 16 ans, Jason passa son permis et fit l’acquisition d’une moto. Son ainé et ami lui avait transmis sa passion pour ces engins et cette impression de liberté qui les accompagnait. Il aimait déambuler dans la capitale du jeu et se mêler au flot interminable de la circulation. Il aimait sentir le vent autour de lui et cette vitesse qui lui retournait les entrailles. Un jour, en compagnie de Flavio, il partit sur les routes de la côte ouest pendant un mois. Dormant dans des motels peu recommandables et vivants au jour le jour. Cet épisode demeure aujourd’hui encore le meilleur souvenir de Jason, il aimait sincèrement l’italien et parfois, lorsqu’il le regardait dormir par exemple, il avait l’impression que ce qu’il ressentait pour lui avait dépassé depuis bien longtemps le stade d’amitié fraternelle et fusionnelle.
    Entre temps, son père était devenu gravement malade. Lorsqu’il était revenu de sa petite traversée de l’ouest, il avait appris l’existence de ce cancer. Il n’avait jamais était proche de lui, mais voir cet homme dépérir de jour en jour avait engendré chez lui une angoisse sourde et violente. Il s’arrangeait pour être rarement chez lui, et ce malgré les interdictions et les menaces que lui adressait sa mère. Il dormait souvent dehors, chez un ami ou une conquête d’un soir.

    Son père finit par mourir, sa mère dépérit, et lui, il fuyait. Il se réfugia chez Flavio qui était en âge d’avoir son propre appartement et finit par y vivre la quasi-totalité de son temps. Il abandonna les études, de toute façon il savait éperdument qu’il n’obtiendrait pas son diplôme et qu’il n’irait jamais en université, et gagna sa vie en exécutant des petit boulot plus où moins légaux à droite et à gauche. Il était bien, pas heureux, non, mais il était bien.

    Pourtant un jour, il fallut que le vent tourne….

    Le 31 Janvier 2006 Flavio revint à l’appartement mal en point, il alla se poser sur le canapé défoncé du salon et sombra dans ce que Jason prit pour le sommeil, jusqu'à ce que son corps se mette à trembler violement. Un râle immonde franchissait la barrière de ses lèvres avec une régularité surprenante et violente. Une couverture de sueur était venue se poser sur sa peau. Cette peau qui d’ordinaire était bronzée en toute saison et qui aujourd’hui semblait avoir perdu la moindre parcelle de ses couleurs. Le brun n’avait pas su que faire, il n’avait appelé personne, dix minutes plus tard l’italien charismatique blond était mort. Sa peau était devenue grisâtre, ses yeux semblaient vides, il était parti. Agenouillé à ses cotés, sa main dans la sienne, le jeune homme qui cette année là allait avoir 18 ans avait sentit la froideur de sa peau avec un léger dégoût. Des larmes lui avaient échappé et il avait foncé dans sa chambre pour faire ses sacs. Il ne voulait plus rester là, il ne voulait plus de cette ville, ni de cet appartement. Il appela les urgences, sachant que c’était bien trop tard puis, s’emparant de son casque, enfilant la veste de cuir qui appartenait au défunt et saisissant son léger sac de voyage, il s’engouffra dans la cage d’escalier, courant à perdre haleine. Il était en plein cauchemar, il finirait par se réveiller et sa vie continuerait comme avant. Cela ne pouvait pas être autrement

    Dans la cour de l’immeuble, il enfourcha sa moto et partit. Il ne se retourna pas, jamais, et quitta la ville. Il avait besoin de changer d’air.




    Je pourrais à présent vous décrire l’interminable voyage qu’il à fait pendant ces cinq dernières années, mais cela ne ferait que rallonger cette histoire sans réel intérêt. Par choix donc, j’ai choisi de ne pas trop détailler cette partie là de mon récit.

    Attiré par les vastes étendues sauvages, Jason se rendit à Portland, dans le Maine, avant d’aller s’installer à Vancouver au Canada où il loua un appartement. Il vécut une courte romance avec une hôtesse de l’air qui lui vantait les mérites de l’Europe à Longueur de journée. Lorsqu’il fut en âge de toucher l’héritage de son père, il abandonna le Canada, vendit sa moto, et prit un avion pour le vieux continent. Il atterrit à Paris après avoir passé quelques mois sur le sol Français, il se rendit en Italie et fut fasciné par ce pays, puis, en Espagne, en Angleterre, au Danemark et en Finlande. Chacun de ses séjours s’écoulaient sur quelques semaines, voir des mois. Lorsqu’il eut l’impression de connaitre les grandes lignes de l’histoire européenne, il se rendit en Russie, puis en Asie Orientale, pour finir par le Japon. Il n’envisagea de rentrer aux états unis que lorsqu’il avait dilapidé tout l’argent de l’héritage. Deux ans après son départ il revenait au pays. Il avait à présent 23 ans, et parlait quatre langues étrangères autres que l’anglais : L’italien, le français, le russe, le japonais.
    Pourquoi New York ? Tout simplement parce que la côte ouest lui était devenue trop hostile, il avait besoin d’un air nouveau pour entamer cette nouvelle vie et New York qui demeurait le symbole de l’ « American dream » lui avait semblé évidente.

    Et le voila, Jason Nathanaël Lincoln Barow originaire de Las Vegas qui débarquait d’un avion en provenance de Tokyo au cœur du Queens, simple district d’une ville où tout semble possible, où rien n’est interdit. New York 2.

    Rapidement, il avait trouvé un travail, un logement, et avait repris le cours de son existence.
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MessageSujet: Re: Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini]   Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 0:26

Très bonne fiche, personnage intéressant! C'est bien travaillé tout ça! ^w^

Et c'est évidemment validé! Bon jeu!
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MessageSujet: Re: Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini]   Jason Nathanaël Lincoln Barow [Fini] Icon_minitime

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