Reservoir Dogs
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 Esperanza J. CARAX ~

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AnonymousInvité
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Esperanza J. CARAX  ~ Vide
MessageSujet: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitimeSam 10 Oct - 23:46

Esperanza J. CARAX  ~ 349e6hl
{ Une belle femme est le paradis des yeux, l'enfer de l'âme et le purgatoire de la bourse. }
Bernard Fontenelle


    Nom : CARAX
    Prénom : Esperanza Javier
    Surnom : Cal'
    (toutes ses connaissances, ses amis l'appellent ainsi;
    elle est connue en tant que dealeuse sous ce surnom)
    Age : 24 ans
    Date de naissance : 12 novembre 1987
    Nationalité : Espagnole
    Statut : Beauté froide ~ Dealeuse indépendante


Description physique ~
.


    « Je suis belle et alors ? Pas besoin d'être jalouses les filles, vos maris, vos petits amis, je n'en veux pas. Du moins je vous les prendrez peut être le temps d'une nuit. »

    Esperanza est belle. A faire pâlir beaucoup de femmes. A faire tourner la tête à beaucoup d'hommes. Esperanza le sait, et elle en joue. Du haut de son mètre quatre vingt, elle a l'allure d'un mannequin avec sa taille de guêpe et sa peau d'une pâleur extrême. Pourtant, elle n'est ni top model, ni actrice. Non, elle, elle deale. Femme dans un milieu de voyou.
    D'une maigreur presque inquiétante, la jeune espagnole paraît frêle, fragile, avec sa peau pâle et laiteuse. Toujours juchée sur ses hauts talons, elle impressionne néanmoins, par sa taille, par son allure de reine. La reine des bas fonds. Elle possède de longues jambes et n'a aucun complexe à les montrer, on dit d'elle qu'elle est « bien foutue », expression pas très élégante, mais qui va parfaitement à la dealeuse.
    Esperanza est toujours habillée avec des marques de luxe, avec des tenues provocantes, moulantes, mettant sa silhouette en valeur. La jeune femme sait vendre ses marchandises, tout aussi parfaitement qu'elle sait se vendre elle même. Terriblement séduisante pour les hommes de tout bord. A 24 ans, elle profite de sa jeunesse, de sa beauté qu'elle sait fragile et limitée dans le temps. Elle l'entretient à grand coup de crème, de rendez vous chez l'esthéticienne.
    Des cheveux bruns, longs et lisses lui retombent jusque dans le bas du dos. Dernière extravagance de la belle, une nouvelle couleur prune qui attire un peu plus les regards sur elle. Les cheveux toujours laissés libres, au vent et aux caprices de New York, la jeune femme a pris l'habitude d'entortiller une mèches autour de ses doigts lorsqu'elle réfléchit, ou lorsqu'elle devient nerveuse.
    Vous ne verrez jamais Esperanza sans maquillage, ses yeux gris clair toujours obscurcis par du noir et de fard à paupière sombre, un rouge à lèvre discret sur ses lèvres pulpeuses et du font de teint venant rehausser ses pommettes. Même ses amants ne peuvent saisir d'elle une image au naturel, la jeune femme toujours levée à leur réveil. Chimère d'une nuit qui s'évanouit au levée du soleil. Insaisissable.
    L'espagnole a une allure sauvage. Follement indépendante, enveloppée par un parfum entêtant, la dealeuse est farouche et ses traits sont loin d'être innocent. Devenant autoritaires et sévères parfois, ils peuvent être railleurs et doux en même temps. Esperanza cultive son ambiguïté, son physique fragile et sa forte personnalité. Croqueuse d'homme, c'est elle qui les domine, ou leur fait croire à une soumission de sa part avant qu'ils ne se retrouvent attachés au barreau du lit. Toujours une cigarette à la bouche, la jeune femme ne mâche pas ses mots, aboie des ordres lorsqu'il le faut, les jurons et les expressions de sa langue natale se mêlant dans son anglais incertain par moment. Lorsqu'elle s'énerve, son accent prend le dessus, elle roule alors les "r". Tenant l'alcool mieux que beaucoup d'homme, elle passe pour un garçon manqué auprès des autres dealers malgré son physique.
    Par son physique et l'aura qui se dégage d'elle, beaucoup d'hommes ont déjà essayé de faire main mise sur ce trésor des bas fonds, mais Cal', comme elle se fait appeler, refuse toutes les avances, congédie les prétendants d'un geste ou d'une phrase. Entouré de ses « lieutenants » à elle, des pommés qu'elle a recueilli dans les rues mal famés de New York, elle est comme une reine. Son territoire, ses sujets, ses admirateurs.

    Pourvue que rien ne change ~



Description psychologique ~
.


    Espoir. Esperanza.
    L'espagnole déteste son prénom, le trouve ridicule, le hait. Elle se fait appeler par un surnom « Cal' ». Tout sauf ça. Espoir. Comme si elle avait encore de l'espoir elle. Non, la jeune femme était déjà désabusée, malgré son jeune âge. Elle n'attendait plus rien de la vie, décidée à conquérir tout ce qu'elle voulait, à assouvir ses désirs avant tout.
    Un moyen pour elle de réfuter son enfance, ses parents si solidement ancrés dans leur stupide religion. Esperanza est athée, elle ne croit en rien. Pas de paradis, pas d'enfer. Elle peut faire ce qu'elle veut. Elle peut devenir qui elle veut.

    « Moi une garce ? » Sourire.

    Esperanza est telle une promesse non tenue. Elle joue, s'amuse avec les hommes, les attire à elle, les piège et les laisse repartir désabusés ou amourachés de cette fière espagnole. Esperanza n'aime pas, ne câline pas. Elle couche, elle ne fait pas l'amour. Son cœur ne bat pour aucun homme, il ne bat que pour elle. Égoïste et furieusement indépendante, la dealeuse a monté son trafic en jouant de ses charmes, en trompant et en s'attirant la sympathie et la fidélité de ses fournisseurs. La vie dans la rue à New York 2 l'a construite, elle ressemble à la ville. Solide et fière. Elle adore NY2, se sentirait presque chez elle entre les hauts buildings. Mais elle n'a pas de chez elle, n'en aura jamais.
    L'espagnole aime jouer, s'amuser, fumer, boire, se droguer même. Dépendante sans vraiment l'être, la jeune femme est un garçon manqué. Une croqueuse de vie, d'homme, de plaisir. D'ailleurs elle n'est entouré que d'hommes. C'est même avec un certain plaisir malsain qu'elle aime titiller la jalousie des femmes, les faire rougir ou se moquer d'elles. Quelques remarques, des murmures glissés à l'oreille de leur compagnon accompagné d'un petit rire. Une caresse à l'allure innocente. Cal' sourie. Résultat, les personnes de son sexe la déteste en moins de deux minutes habituellement alors que celles du sexe opposé sont fascinés par l'espagnole.
    Une garce … oui c'est à peu près ça.
    Conséquence; aucune amie, juste des amis. Cela lui convient parfaitement.
    Longtemps la demoiselle s'est faite entretenue par ses amants, elle en a gardé un goût du luxe prononcé. Égoïste, Esperanza est arrogante et dépensière. Elle se vante, loue sa beauté et son intelligence à qui veut l'entendre (surtout aux femmes). Elle aime les bijoux, les vêtements, les chaussures, les sacs de luxe. Et son petit trafic en tout genre lui permet d'assouvir presque toutes ses envies.

    Business is business.

    L'espagnole est une femme dure en affaire. Elle tient son petit monde d'une main de fer, se fournissant à des contacts réguliers qu'elle connait bien et ne répondant à aucun des deux gangs qui régnaient sur NY2. Bien sur la taille de son trafic n'a pas à faire pâlir ces deux géants, mais il lui permet de vivre très confortablement. Embauchant des immigrées paumées comme prostituée, vendant aux drogués en tout genre leur came, elle tire son épingle du jeu qui se joue dans la grosse pomme. Défendant par delà tout son indépendance, elle se bat tout les jours pour que rien ne change, que sa place dans les bas fonds de NY ne change pas. Car elle sait que rien n'est acquis.
    Sévère, la jeune femme sait se faire obéir. Et lorsque le ménage s'impose dans les rangs de ses maigres recrues, elle n'hésite pas à faire le mauvais boulot elle même, histoire d'être sure qu'il soit fait correctement. Qui pourrait le croire en voyant cette belle jeune fille dans la rue ?
    Paradoxalement, Cal' est pétillante, pleine de vie, elle rigole, elle aime lancer des blagues et des réflexions gênantes. Aucun tabous pour elle. Tout est permis ici. C'est NY2. Une nouvelle ville pour une nouvelle vie. Elle n'est plus celle qu'elle était en Espagne, la fillette faisant avec sérieux son catéchisme, ses devoirs, habillée de robes lui tombant aux cheville et les cheveux toujours attachés par un chignon. Elle est devenue Cal', dealeuse à son compte, croqueuse d'homme, beauté froide et reine des bas fonds.

    Son QG est installé dans un minable bar ou elle aime passer ses soirées en compagnie d'hommes désabusés comme elle. Esperanza séduit, fascine, entre sa fragilité extérieure et le danger que sa réputation inspire à certain. La jeune espagnole reste encore méconnue dans le monde caché de NY, elle a plus la réputation d'une croqueuse d'homme que d'une grande dealeuse. Ce qui lui convient parfaitement, elle essaie au contraire de ne pas faire trop parler d'elle.
    Pour que rien ne change. Qu'elle reste toujours la reine de son monde à elle, de son pâté de rue.


Famille ~
.


  • │Ana Maria CARAX│ mamá
    Cuisinière, femme de ménage, épouse, mère, membre de la paroisse Santa Lucia et de l'association de point de croix. Femme au foyer.
    « Mamá devait être une belle femme avant. Maintenant elle n'est plus qu'une paroissienne buvant les paroles de son curé. Avant d'épouser mon père, elle a épousé sa religion. Héritage de sa mère, de sa grand mère, Ana Maria est une fervente catholique, elle prie tout les jours, récite le Avé Maria avant de s'endormir, bénie le pain. Elle va à la messe tous les jeudi soir et les dimanche matin, est présente à la célébration de Noël (le plus beau jour de sa vie a été lorsqu'on lui a demandé de faire la vierge marie dans la crèche vivante), jeûne pendant le Carême, si son curé lui demandait elle porterait même une couronne d'épine sur sa tête.
    Puis vient son mari, Miquel. Elle l'aime, enfin je crois qu'elle a appris à l'aimer avec le temps. Mamá lui est fidèle et dévouée, comme il se doit. Elle respecte sa place, ne contredit jamais ce qu'il dit. Elle est heureuse ainsi.
    Dévoué également à ses enfants, elle est prête à tout leur donner, ne leur demandant qu'une chose en retour. Respecter les textes sacrés, sauver leur âme de l'enfer. Ce que je n'ai pas fait. J'ai le démon en moi d'après eux. Je crois que même aujourd'hui, si elle me voyait, elle ne m'adresserait pas la porte.
    Ana Maria n'a pas de fille, elle n'a que deux fils. »


  • │Miquel CARAX│ papá
    Fonctionnaire de Police, mari, père. Homme de fer.
    « Mon père … c'est un homme dur et juste à entendre ses collègues, c'est un homme à la morale infaillible. Conservateur, je l'entendais souvent regretter dans mon enfance le régime de Franco, le service militaire de deux ans, les rues propres de Barcelone -pas comme aujourd'hui-. Pour moi il a toujours représenter la figure de la force et de la sévérité. Je l'ai longtemps trouvé admirable, maintenant je le trouve haï sable. Il m'a rayé de sa vie, j'en ai fais de même. C'est mieux ainsi, nous sommes aller trop loin. Je l'ai trop déçu pour qu'il me pardonne, il m'a trop dégouté pour que je lui laisse une seconde chance. Lui non plus n'a plus de fille. Et moi je n'ai plus de père. »

  • │Justino CARAX│ gran hermano
    Aîné de la famille, étudiant dans une université de lettres, a pour ambition de devenir professeur.
    « Le Juste. Mes parents ont toujours eu le don de trouver des prénoms incroyables. Mais lui contrairement à moi l'accepte très bien. Il s'est fondue dans le modèle que voulait mes parents, si bien que maintenant il ne fait plus la différence entre ce qu'il est vraiment et ce qu'il est devenue. Le juste. Le moral. Il fut un temps ou nous étions complice, lorsque je portais toujours la croix à mon cou et que j'allais à la messe. Mais un jour, le rideau est tombé. Il m'a regardé avec une sorte de dégoût, il m'a traité de « puta ». Il m'a fait pleuré, je ne lui pardonnerais jamais.
    Aux dernières nouvelles, il a rencontré une jeune fille de bonne famille avec qui il compte se marier. Il va devenir professeur. Ses élèves auront de la chance de l'avoir. Pour ma part, Justino représente une page définitivement tourné. »


  • │Daniel CARAX│ hermano pequeño
    Cadet de la famille, dernier de la classe, en apprentissage pour devenir cuisinier.
    « Mon seul contact en Espagne, mon seul regret, l'avoir laissé là bas. Nous nous écrivons souvent, il me parle de la famille, du pays, de ses journées dans les cuisines à mijoter de bons petits plats, de ses soirées ennuyeuses chez nos parents. Grâce à ses lettres, j'ai presque l'impression d'y être parfois. Moi je lui parle de l'Amérique, de NY2, je lui cache la majorité des choses comme mes activités. Je lui envoie quelque fois de l'argent (souvent à vraie dire). J'espère secrètement qu'il me rejoindra avec, mais il ne le fait jamais. Je l'attend toujours. Il n'est pas prêt, pas assez courageux comme il me le dit lui même. Son sourire et son innocence me manquent. Il n'y a que lui qui se souvient de moi. Il n'y a que lui qui ne m'a jamais abandonné. Ma moitié, mon complice de toujours. Le seul homme dans ma vie que j'aime. Que j'aimerai toujours. »


    Mais maintenant sa famille est ailleurs. Elle est à NY2, dans les rues mal famés de la ville. Sa famille se compose de prostituées, de dealeurs, de pommés en tout genre. Elle est libre, elle n'est plus seule. Et elle ne laissera personne la décevoir comme l'ont déçu les personnes du même sang qu'elle.

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Dernière édition par Esperanza J. Carax le Mar 13 Oct - 19:26, édité 2 fois
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AnonymousInvité
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Esperanza J. CARAX  ~ Vide
MessageSujet: Re: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitimeDim 11 Oct - 21:51

Histoire !
Ave María,
Dios te Salve María. Llena eres de gracia
El Señor es contigo. Bendita tú eres
entre todas las mujeres.
Y bendito es el fruto de tu vientre Jesús.
Santa María, Madre de Dios,
ruega por nosotros pecadores,
ahora y en la hora de nuestra muerte.
Amén


    « Esperanza, je te baptise en ce jour d'hiver. Que la lumière du Christ guide ta vie et que tu suives son chemin. »
    Cris, pleurs du bébé qu'on tenait au dessus d'une vasque en pierre. On fit couler quelques gouttes d'eau bénite sur son front, avant d'y tracer le signe de la croix du bout des doigts. On s'exclama, on applaudit, les parents se regardèrent avec émotion. Leur fille allait suivre la voix du Seigneur. Leur espoir à eux. Ils le prirent dans leurs bras, le couvèrent de regard alors que les pleurs de la petite ne faiblissaient pas. Elle pleurait, mais personne ne semblait y faire attention. C'était un jour de fête. Elle venait d'entrer dans la grande famille des catholiques.
    Amén

    Esperanza était l'unique fille de la famille Carax installée à Barcelone dans un appartement modeste mais convivial. Sa naissance fut suivie par celle d'un nouveau garçon. Ainsi ils étaient trois. Trois enfants qui grandirent dans les jupons de leur mère, leur éducation ancrée dans le religion catholique. Petite, Esperanza portait toujours la croix en argent offerte à son baptême et priait chaque soirs Dieu, en petite croyante dévouée. Pourtant derrière son calme apparent, derrière la docilité dont elle fessait preuve, ses pensées bouillonnaient dans sa tête et son esprit critique se mettait tout doucement en place. Elle regardait avec curiosité ses camarades de classe échanger quelques bisous secrets du bout des lèvres. Mamà lui avait dit que c'était mal, que les relations avec un garçon, ça attendaient le mariage, aussi minimes soient elles. Alors elle regardait juste, même si elle enviait un peu les autres petites filles. Elle se disait que son tour viendrait, que c'était l'ordre des choses, que son âme à elle était sauve. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi tout ça était interdit.


    « Mes enfants, sachez que Dieu est miséricordieux. Si vous avez pêchez, confessez vous et il vous pardonnera. »
    Une main se leva dans les rangs des petits catholiques espagnols qui faisaient le catéchisme
    « Oui Esperanza ? Qu'y a t'il mon enfant ? ».

    « Si Dieu nous pardonne, pourquoi est ce qu'on ne profiterait pas de la vie, pourquoi est ce qu'on ne ferait pas toutes les choses interdites ? Et après, une fois devant les portes du Ciel, on n'aurait qu'à se repentir ? Ce serait plus chouette, vous croyez pas mon père ? »
    Murmures dans les bancs, les parents accompagnateurs se regardèrent choqués par cette petite. Ana Maria avait porté sa main devant sa bouche. La petite espagnole elle s'était levée, attendant la réponse du curé. Elle trouvait sa question justifiée, pertinente, elle avait envie de savoir la réponse. Il lui semblait que sa vie en dépendait. Que son âme en dépendait.
    « Silence mes enfants. Esperanza, vois tu les personnes qui font du mal et qui veulent se racheter doivent passer par le purgatoire avant de pouvoir entrer au paradis. Alors que les bons chrétiens eux accèdent au paradis directement. Ma réponse te satisfait elle ? »
    La petite fille y réfléchit quelques secondes. Non, elle ne la satisfaisait pas, elle ne répondait à rien, et la petite croyante se posait encore beaucoup d'autres de questions. Son regard croisa celui de sa mère. La honte et la colère s'y mêlaient.
    « Oui mon père. Merci pour cette réponse. »
    Esperanza se rassit, remit les plis de sa robe en place et leva la tête comme si rien ne s'était passé alors que tous les regards étaient tournés vers elle. Le vent de révolte n'en était qu'à son début.

    L'adolescence arriva, promesse de temps troubles pour la famille Carax. Justino fessait la fierté de ses parents, il avait été accepté à l'université après avoir brillamment réussi ses années de lycée. Quant à Esperanza et Daniel, tout deux étaient plus complices que jamais, partageant leurs moments de fou rire loin de la rigidité imposée par leur parent. Pour la jeune espagnole, ce fut le temps de rentrer au lycée, de sortir du cocon de son quartier pour se confronter à Barcelone, et notamment aux enfants issus des classes supérieures. Elle avait grandi, commençait à devenir une femme. Belle qui plus est. Esperanza se posait toujours plus de questions sur sa religion, sur la vie et le sens qu'elle voulait lui donner. Parfois la tête lui tournait tant elle se sentait ridicule dans ce monde, tant sa vie lui paraissait insignifiante.
    Les baisers donnés dans les préaux, qui l'intriguaient déjà, s'étaient transformés en relation plus complice, plus proche, plus charnelle. Lorsque ses camarades de classe lui offraient la faveur de quelques confidences, la peau laiteuse de l'espagnole prenait une teinte rouge pivoine, mais elle pressait toujours plus ses amies de détails. Pourquoi tout cela était il considéré comme mal ? Aucune de ces filles avec qui elle discutait n'étaient mariées, et pourtant elles n'avaient aucun problème de morale à fréquenter des garçons. Doucement Esperanza se laissa entraîner, se mit elle aussi à apprécier la compagnie du sexe opposé -en tout bien, tout honneur-. Puis un jour, elle le rencontra, Julian. Un dernière année, si sûr de lui, si pleins de rêves, si confiant de tout. L'espagnole se laissa piéger par lui, elle se laissa entraîner dans son monde. Elle voulait goûter à ce « mal » qu'on lui défendait depuis sa jeunesse, voulait connaître les raisons de ses interdits. Timidement, elle goûta aux lèvres de son petit ami puisqu'on appelait ces fréquentations ainsi, sentit sa peau sous ses chastes caresses. Puis elle voulut plus.
    Esperanza se mit à sortir de chez elle la nuit pour rejoindre Julian. Entre eux, ce n'était pas le grand amour, le coup de foudre. Il s'attirait simplement par leur beauté, leur discussion. Julian parlait de ses rêves d'Amérique, de toutes les revues qu'il lisait dessus, Esperanza confiait ses doutes sur sa religion, ses nombreuses questions sur la vie et le monde. Et ce qui devait arriver arriva, les deux adolescents finirent par coucher ensemble. En pleine connaissance de cause. Avec plaisir et passion. Ils apprécièrent, leur rendre vous nocturne devinrent réguliers.


    « Ou étais tu ? »
    La voix de son père résonna avec une froideur métallique dans le salon de l'appartement familial. Esperanza venait de rentrer d'une de ses virées nocturnes, la lumière s'alluma, elle mit quelques secondes à acclimater ses yeux avant de distinguer le profil de sa mère dans la cuisine alors que son père était calmement assis dans un des fauteuils. Son cœur rata un battement.
    « Papà, mamà, je suis désolée. »
    « Ou étais tu ? »
    La colère perçait dans la question de son père, les épaules d'Esperanza se voutèrent légèrement. Elle prit une inspiration. Parfois il fallait savoir prendre des virages dans la vie, le sien se dessinait radical et violent.
    « Avec un garçon. »
    Miquel s'était levé, il s'était avancé vers sa fille.
    « Son nom. »
    La jeune fille se mordit la lèvre. Qu'allait il arriver si elle révélait l'identité de Julian? Connaissant son père, Esperanza le soupçonnait de pouvoir le mettre en prison pour une raison quelconque. Et de l'y garder le plus de temps possible.
    « Je ne sais pas. »
    La gifle partie, laissant la joue de l'espagnole brûlante de douleur. Miquel répéta sa question, demanda d'autres renseignements. Sa fille se figea dans un mutisme qui lui valut de nombreuses gifles. Finalement ce fut sa mère qui stoppa la main de fer.
    « Ça suffit Miquel. Et toi, va dans ta chambre et n'en sors plus ! Nous en reparlerons demain. »
    Esperanza ne se le fit pas dire deux fois. Elle monta les marches de l'escalier à toute vitesse, croisant ses deux frères -Daniel voulut l'accompagner mais les yeux brouillés de larmes de sa sœur l'en dissuadèrent alors que Justino la regardait avec une lueur de dégoût-.
    « Nuestra hija es una puta. » *
    Ce furent les dernières paroles qui parvinrent à Esperanza alors qu'elle s'engouffrait dans sa chambre.

    (* Notre fille est une pute. )

    Ce jour là, Esperanza mourut, à partir de cet instant, elle n'était plus la même. Son père la questionna encore et encore, mais la jeune fille ne parla pas. A 17 ans, sa docilité habituelle venait de disparaître pour laisser place à une forte détermination. Elle fut portée malade à son lycée, ni Julian, ni ses amis n'eurent de nouvelles d'elle. Miquel et Ana Maria avaient décidé d'enfermer leur fille chez eux tant qu'ils n'avaient pas prit de décision et qu'ils ne savaient pas le fond de cette affaire. Le déshonneur qui les guettait était trop grand. On emmena Esperanza chez un médecin, il attesta qu'elle n'était plus vierge -nouvelles gifles- et prescrivit une analyse de sang pour « être sûr ». Justino évitait sa sœur autant que possible, il ne lui avait pas parlé depuis ce soir ou tout avait changé. Daniel lui essayait de défendre sa cause auprès de ses parents. Mais il n'y avait rien à faire. On avait beau être au XXI siècle, les relations avant le mariage étaient aussi sévèrement vues dans la famille Carax.
    Finalement le verdict tomba.
    C'était un samedi après midi. Le téléphone sonna. Miquel décrocha presque immédiatemment.
    « Votre fille est en ceinte Señor Carax. »
    Le monde s'écroula sur le policier et sa femme. Le déshonneur était bien plus grand que ce qu'ils avaient craint. L'avortement était interdit en Espagne. L'avortement représentait un crime pour les catholiques. Pourtant … pourtant Esperanza ne pouvait pas garder cet enfant ! Elle était trop jeune, elle n'était pas mariée et personne ne voudrait d'elle avec un enfant dans les bras. Elle était seule. Ana Maria se mit à prier pour le salut de leur âme, de l'âme de sa fille qu'elle croyait possédée par le démon, alors que Miquel Carax prenait la décision sans tenir informer sa fille au courant.
    Un 18 janvier, une avorteuse se présenta devant la porte de l'appartement des Carax. Les voisins dirent bien plus tard avoir entendus des cris, une dispute violente, des pleurs, puis tout s'était soudain arrêté. Ils ne se posèrent jamais de question. Chaque famille avait ses secrets.

    On ne vit jamais plus la fille Carax dehors. Elle resta prisonnière de sa chambre, sa mère comme geôlière. Elle apprit à haïr la religion, à haïr ses parents de lui avoir retirer tous droits. Esperanza n'était plus la même. Pendant un moment après son avortement, elle fut comme morte, elle ne répondait à personne, ne mangeait plus. Et puis un jour, elle s'est mise à jeter tout le mobilier de sa chambre contre les murs, à injurier ses parents dès qu'ils entraient. Mais le temps eut raison de la vigueur de sa colère. Petit à petit, elle se calmait. Miquel et Ana Maria avait décidé de la garder jusqu'à sa majorité avant de la placer dans un couvent, il ne lui restait que cette solution pour récupérer son âme. Ils espéraient encore le rédemption pour elle. Mais la jeune espagnole n'avait pas dit son dernier mot.


    « Daniel, tu dois m'aider. Je dois partir. »
    Son frère s'était introduit dans sa chambre en pleine nuit, il était allé voler la clé de la serrure à son père. Il était son seul soutient, son seul ami désormais.
    « Mais ou ? »
    « En Amérique. »
    Un instant Esperanza crut que son frère la prenait pour une folle, mais finalement elle devina un sourire dans la pénombre.
    « Je savais que tu ne te laisserais pas faire. Compte sur moi sœurette, je te ferais sortir d'ici. »
    La jeune fille l'enlaça, passa ses mains sur son visage, caressant ses traits innocents.
    « Pourquoi tu ne viendrais pas avec moi ? »
    Elle ne voulait pas le laisser ici, avec eux. Elle avait tant besoin de lui.
    « C'est toi la rebelle de la famille, pas moi. Je ne suis pas prêt à tout abandonner. »
    Esperanza sentit son cœur se déchirer, mais elle ne laissa rien paraître. Elle hocha simplement la tête et les deux frères et sœurs chuchotèrent à mi voix leur plan d'évasion.

    Un bateau l'attendait comme prévue dans le port. Daniel lui avait payé un billet avec ses maigres économies et avait donné tout le reste à sa sœur. Elle n'avait eu droit comme adieu avec son frère qu'à un dernier regard complice. Elle avait chuchoté du bout des lèvres deux mots "ti amo". L'espagnole embarqua seule sur le bateau, le visage durci par ses mois de captivité et par les évènements qui s'étaient déroulés dans sa chambre.

    « Excusez moi, quelle heure est il ? »
    Le matelot jeta un coup d'œil à sa montre avant de répondre à la jolie passagère et de reprendre sa ronde.
    « Minuit vingt Añorar. »

    « Bon anniversaire à toi. »
    Dix huit ans. Elle les avait désormais. Elle était majeure, elle était libre. Mais aucune bougies n'étaient là pour être souffler, elle ne recevrait aucun autre cadeau que le billet offert par Daniel. Esperanza regarda sa Barcelone. Lui dit adieu. Puis elle s'engouffra dans le bateau à la recherche de sa cabine. De sa nouvelle vie.

    New York 2.
    Sa nouvelle ville, sa nouvelle vie. Elle arriva presque sans un sous. Tout était si magique ici, les hauts buildings, les gens, les vitrines des magasins. Tout attirait la jeune espagnole fraichement débarquée. La grosse pomme la grisait, l'envoutait complètement. Elle dépensa bien rapidement ses maigres dollars, se retrouva sans un sous et connu la misère et les nuits dehors. Jusqu'au jour ou elle rencontre les Filles.

    « Salut ma mignonne. Qu'est ce que tu fais dans notre quartier ? On t'a jamais vue ici nous. »
    Esperanza leva la tête. Un groupe de quatre prostitués la dévisageait. La jeune immigrée comprit en gros ce qu'elles voulaient dire malgré son anglais très superficiel et répondit en baragouinant.
    « Pas d'endroit ou aller. Sommeil. Dégagez. »
    Les catins lui répondirent en riant et en la prenant par les épaules.
    « Allez viens petit oiseau abandonné, on va s'occuper de toi. »
    Leur nouvelle protégée se débattit, puis se laissa faire lorsqu'elle comprit que les prostituées ne lui voulaient pas de mal. Et hop, elles venaient de mettre la main sur une nouvelle recrue. Leur boss allait être content.
    « Toi t'appeler comment ?»
    « Call ? »
    « Cal' ? Bizarre comme prénom, enfin enchantée Cal'. Moi c'est Sue. »

    Des semaines s'écoulèrent, Cal', puisque tel était son nouveau nom, commençait à s'intégrer à New York, apprenant un peu mieux l'anglais chaque jour qui passait. Elle vivait dans le squat des Filles, mais elle ne s'était toujours pas décidée à se prostituer. Elle avait peur. Peut être de perdre un peu plus son âme, ou des clients. Elle ne savait pas trop. Elle préférait aller faire les poubelles ou l'aumône.
    « Vous avez pas peur d'être damné? »
    Elle n'avait pas put s'empêcher de poser cette question à Sue alors que celle ci revenait de chez un client. La prostitué regarda sa protégée pour voir si elle était sérieuse -et elle l'était- avant d'éclater de rire.
    « Haha non pas du tout. »
    « Mais tu iras en enfer Sue ! »
    L'éducation puritaine de sa mère était toujours ancrée en elle, même si elle la rejetait.
    « Voyons Cal', ici y a ni enfer, ni paradis. Y a juste l'argent. Le fric, y a que ça qui compte. Haha. »
    Y a que ça qui compte … l'espagnole n'arrêta pas de penser à cette phrase. Pendant plusieurs jours, elle s'interrogea, elle observa. Elle y réfléchit à se donner la migraine. Oui, ici il n'y avait que l'argent qui importait, chez cette femme qui allait faire les magasins, chez cet homme qui payait pour les services d'une fille, chez ce patron qui demandait la protection au gang. Et elle, elle n'avait pas d'argent. Elle n'était personne. Il lui fallait de l'argent, elle voulait devenir quelqu'un.
    « Sue. C'est OK. Je veux bien faire le trottoir. »
    Esperanza s'était déjà, et depuis longtemps engagée dans un chemin fait de pêché et d'interdit. Un pas de plus ou de moins n'avait plus d'importance à présent. Alors autant s'y engager complètement.

    Prostitution et trottoir. Comme toutes les filles, Cal' eut quelques difficultés avec ses premiers clients, mais comme toutes les filles elle s'y fait. La jeune espagnole était presque en admiration de tout l'argent qu'elle se fessait en une semaine, argent dont elle devait reversait un grosse partie au gang qui les protégerait. Sue veilla sur elle, lui apprit les ficelles du métier, les astuces et les traquenards à éviter. Mais au bout de quelques mois à peine, son monde changea radicalement. Grâce à un homme, toujours un homme. Edouard Stewart. C'était un riche homme d'affaire, le PDG d'une ligne d'hôtel. Il était marié, avait deux filles et vivait en plein cœur de Manhattan. Longtemps il fut un client régulier de la jeune espagnole. Il la trouvait belle, pétillante, drôle et il aimait son côté farouche. Elle le trouvait beau, élégant, poli et raffiné. Il se distinguait de ses autres clients par ses manières douces et galantes, avec lui elle avait presque l'impression de devenir quelqu'un. Ils ne faisaient pas que coucher, ils discutaient, buvaient du champagne ...
    Edouard l'emmena un jour, non pas dans une chambre d'hôtel mais dans un restaurant. Première surprise. Cal' se sentait toute chose de se retrouver au milieu de tant de gens aisés, importants. Elle regarda avec une curiosité enfantine les différents couverts, posa des tonnes et des tonnes de question à son hôte, celui ci n'arrêtait pas de rire et de sourire. Ils mangèrent, bavardèrent. Puis … la seconde surprise arriva. Largement plus grosse que la première.

    « Cal', j'aimerais t'offrir tellement plus qu'un repas, j'aimerais tout t'offrir, te permettre de toujours rire comme à l'instant. Si tu es d'accord, j'ai visité hier un appartement, modeste mais confortable. Si tu veux le visiter, j'appelle l'agence immobilière et je le loue pour toi. »
    Cal' se tut. Sue lui avait déjà parlé de ça. « Et le must du must ma petite, c'est qu'un client fasse de toi sa concubine. Et plus il est riche, mieux c'est pour toi. Y en a qui serait prêt à n'importe quoi pour une femme belle, plus jeune qu'eux et qu'ils croyent aimer. Sauf à quitter leur épouse bien sur. Haha je te souhaite d'en trouver un de ses pigeons! » Eh bien, elle l'avait trouvé. Cal' esquiva un sourire, c'était sa chance, Sue avait raison, elle avait toujours raison. Elle prit son sac, se leva sans terminer son désert.
    « On y va ? »

    Une semaine après, Cal' était installée dans son nouvel appartement, avait put acheter les meubles qu'elle désirait et commençait à se faire une nouvelle garde robe. Edouard venait aussi souvent qu'il pouvait, sa passion ne sembla pas faiblir durant les mois qui suivirent. La jeune espagnole avait soudain l'impression d'être devenue une reine, elle avait une carte de séjour -obtenu par son amant-, un compte bancaire bien approvisionné, un chéquier, des vêtements, des bijoux, des sacs, des chaussures. Elle attrapa bien vite le virus du luxe, le virus de l'argent. A New York y avait que le fric qui comptait. Et voilà que Cal' en avait plein ! Les mois se suivaient et le rêve restait éveillé. Mais elle n'était pas dupe. Elle savait que tout cela se terminerait un jour, que Edouard ne quitterait jamais sa femme pour elle, qu'à un moment donné, il la laisserait tomber, lorsqu'elle ne serait plus si jeune, plus si belle, lorsqu'il aurait perdu de l'intérêt pour elle. Et ce jour là Cal se retrouverait à la rue, sans rien. Sa jeunesse sera derrière elle, sa beauté se sera ridée et elle ne sera plus bonne à rien. Elle ne pourrait jamais prétendre reconquérir le niveau de vie qu'elle avait avec le PDG. Et ça, il n'en était pas question. L'espagnole n'accepterait jamais de revenir en arrière. Elle se mit donc à cherche une issue de secours, un échappatoire à l'impasse dans laquelle la menait sa situation.
    Et elle la trouva, pendant une de ses rares virées en boîte de nuit. Un garçon, qui devait avoir son âge, peut être même moins, vint l'accoster et lui proposa discrètement quelques pilules d'ectasie. Garantie 100%, qui allait la faire monter au paradis.

    « Le paradis ça existe pas ici. C'est quoi ton nom? Et tu le vends combien ce truc ? »
    « Jake, et toi ma belle ? Pour toi, je serais prêt à te l'offrir. »
    Grand sourire de commercial. Cal' rigola. Ce garçon connaissait bien son petit job.
    « Je te dirais mon nom si tu m'en apprends un peu plus sur ça. »
    Elle lui prit des doigts le sachet, le faisant danser quelques secondes devant ses yeux avant que Jake ne le reprenne brusquement.
    « Mais t'es barge ou quoi ?! »
    Comme excuse, elle lui envoya un baiser avec un sourire ironique.
    « Allez raconte moi tout... »
    Et il lui raconta. Pas de suite. D'abord, elle coucha avec lui, ils se virent plusieurs fois. Mais il lui raconta les ficelles de son petit trafic, ou trouver les bons fournisseurs, comment hameçonné de nouveaux clients. Il lui montra tout l'argent facile qu'il se fessait. Et Cal' décida que ce serait ça. Ce serait ça sa reconversion.

    Avec patience et assiduité, Esperanza monta son petit trafic. Commença au bas de l'échelle pour gravir un à un les paliers. Elle fidélisa ses clients, trouva des fournisseurs sérieux, et petit à petit, commença à gagner rondement sa vie. Assez pour dire adieu à Edouard. Assez pour devenir enfin indépendante. Elle conquit un bout de quartier, s'y installa comme la nouvelle reine de New York. Des petites fripes l'entourèrent bientôt, des paumés à qui elle avait donné leur chances et qui la regardaient fascinés. L'espagnole aimait toute ses attentions, son charme sur les hommes n'avait pas faiblit. Elle réussit à sa faufiler entre les grandes puissances qui se disputaient la ville, à trouver la taille idéale pour qu'elle gagne le maximum sans attirer trop l'attention sur elle.
    Elle était heureuse, était devenue quelqu'un. Enfin !

    Alors pourvu que rien ne change...



Dernière édition par Esperanza J. Carax le Mar 13 Oct - 21:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitimeLun 12 Oct - 20:46

Fiche terminée !


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MessageSujet: Re: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitimeMar 13 Oct - 21:19

Jeune femme farouche, j'aime ça~
Bienvenue, puisse NY 2 t'apporter de la chance et de l'argent! =D

Fiche validée évidemment, j'aime beaucoup l'histoire de Cal', j'espère pouvoir la rencontrer en rp un jour~ =D
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MessageSujet: Re: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitimeMar 13 Oct - 23:22

Merci. =)
Esperanza, c'est une vraie espagnole (d'ailleurs j'ai remarqué qu'on était beaucoup d'espagnol, on pourra bien monter une assos' de quartier lol)
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MessageSujet: Re: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitimeMar 13 Oct - 23:31

Vui en effet, et tous sont des bad boys~ ^w^
Amuse-toi bien iciii!
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MessageSujet: Re: Esperanza J. CARAX ~   Esperanza J. CARAX  ~ Icon_minitime

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