Reservoir Dogs
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 Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong]

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Grace FitzgeraldGrace Fitzgerald
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Loïs Lane Unijambiste


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MessageSujet: Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong]   Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong] Icon_minitimeJeu 12 Nov - 19:54

On pouvait trouver de nombreux défauts à une ville comme New-York II mais si il y avait une chose formidable pour des jeunes gens, c'était tout ce commerce tournant autour du jeu, de la folie et de l'amusement. Certes, ce n'était pas Las Vegas mais il y avait des pubs de tous les genres, des boîtes de nuit ouvertes à des heures pas possibles, des clubs privés de tous les styles - et pas forcément légal pour certains d'ailleurs. Bien entendu, tout pouvait tout aussi bien prêter à la controverse, le goût de la dépravation et des excès. M'enfin... on est jeune qu'une fois direz-vous, non? Toutefois, cela ne signifiait pas pour autant que tout le monde aimait ce mode de vie de dément pour diverses raisons, et peut-être que Gracie en faisait partie.
Il fallait avouer que sa jeunesse n'avait pas été parsemé de forcément de grande joie, bien qu'elle ne s'était jamais estimée malheureuse. Des mois d'hôpital, des mois de rééducations, toute une vie à adapter à un nouvel handicap qu'il fallait accepter, le deuil de parents aimants, une nouvelle famille loin de la grande ville... Grace avait toujours reconnu la chance qui avait été la sienne, celle de sa survie mais aussi celle de posséder encore de la famille qui l'eut accepté sans trop de difficulté. Sa façon de les remercier et de ne pas les décevoir était de rapidement faire preuve de maturité et d'autonomie. Pour ce faire, elle noya son temps dans ses études, au détriment de sa vie sociale. Pourtant, elle eut toujours été une fille pleine de vie et appréciée pour son humour cynique auprès de quelques camarades, sans compter que son meilleur ami n'était autre que son propre cousin Peter. Autant dire qu'elle n'échappa aux soirées entre potes comme on disait, tout en trouvant toujours le moyen d'éviter les pyjamas parties entre filles qu'elle trouvait pathétique - mais elle ne leur avouait jamais pour ne pas les vexer. Donc les boîtes de nuit... elle connaissait à son grand dam, et elle pouvait vous assurer qu'elle ne fut que très rarement la cible de quelques individus aux idées facilement repérables. C'était tellement facile de les envoyer balader, et c'était le seul jeu qui lui plaisait. Il était hors de question de danser - parce qu'elle ne savait pas de toute façon - et comme elle avait toujours eu un penchant pour la faible tranquillité du bar et de la boisson...

Quoiqu'il en soit, d'après nos propos, il était évident qu'il était plus qu'étonnant de voir notre Mademoiselle Fitzgerald dans l'une des boîtes de nuit la plus réputée de Manhattan : The Gem. Ho! Ne vous emballez pas! Elle n'était pas là pour faire des victimes de son courroux et de ses moqueries, ni pour faire plaisir à une amie, mais bel et bien pour le boulot. Toutefois, rien n'était officiel, c'était de sa propre initiative, raison majeure qui lui valut d'enfin porter une tenue décontractée de son cru. Rien d'extraordinaire cependant : un jean qui était assez large au niveau des jambes pour éviter que l'on ne se rende compte qu'elle avait une prothèse, des chaussures plates qui ne la grandissait pas à son grand désarroi, un vieux T-shirt noir avec le motif d'un très vieux groupe de punk - The Sex Pistols - qui la serrait assez pour faire légèrement ressortit sa fine poitrine, et enfin un blouson noir assez rock'n roll. Un Look qui la changeait radicalement de ses pantalons stricts de bonne journaliste. Elle ne portait même pas ses lunettes qu'elle ne portait à vrai dire, que pour se donner un air plus sérieux et professionnel. Pour le reste, elle avait laissé ses longs cheveux bruns lui tomber sur les épaules, simplement car de toute façon, elle était incapable de se coiffer sans faire un massacre capillaire. D'un point de vue général, elle restait mignonne.

Malheureusement pour elle, ce qui ferait sans doute son bonheur quand elle serait quarantenaire, elle avait un visage assez jeune qui lui valut de montrer - encore - sa carte d'identité pour bien prouver qu'elle était majeure -bien qu'en général les videurs outrepassaient ces détails - et elle dût même appuyer sa bonne foi en montrant sa carte de journaliste. Autant dire déprimant, ce qui lui valut une fois entrer de commander un alcool fort pour démarrer la soirée.


" Une tequila bien serrée s'il vous plait... "

Prenant alors le temps de réussir à se hisser sur ces satanés tabouret de bar pour grande perche, son visage affichait clairement que ce n'était pas la grande joie. La musique lui bourdonnait déjà dans la tête et ne la mettait pas spécialement de bonne humeur. Sans déconner, pourquoi son informateur lui avait donné rendez-vous ici? Tout le monde les verrait, à part qu'il avait en tête de faire croire qu'il la draguait.... Enfin. Il y avait tellement de monde qu'il aurait été facile pour le sus-nommé de disparaître dans la foule. Mais tout de même!!! Grace se sentait absolument pas dans son élément mais au moins, son verre lui tiendrait compagnie....


Une heure plus tard....


C'était son quatrième verre de tequila et toujours pas de gugus en vue. Pathétique, cet imbécile avait sans doute changer d'avis et elle ne saurait même pas pourquoi il avait souhaité la voir expressément. Elle qui s'était trop vite réjouie d'avoir des informations croustillantes, là voilà lamentablement en train de manger les quelques cacahuètes restantes dans leur petit bol avec un verre à moitié finie.


* La prochaine fois que je le vois, je le démonte... Me poser un lapin pour des miettes... lamentable... *

Sourcils froncés et ruminante, elle finit par soupirer, totalement lasser... peut-être que l'alcool commençait à l'adoucir... Enfin... ce n'était pas pour autant qu'elle allait oublier qu'elle devrait botter les fesses à cet incompétent. Finalement, il finit d'une traite ce qui resta dans son verre.

" Barman... servez-moi ce que vous savez faire de mieux... peut-être que ça me donnera un peu plus la pêche... "
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MessageSujet: Re: Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong]   Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong] Icon_minitimeSam 14 Nov - 14:28

[Arf, désolée pour le petit retard ^^' Me suis endormie comme une masse hier soir...]

    Les roulettes glissaient sur l'asphaltes à une vitesse vertigineuse. C'était si rapide que sous ses yeux, il ne voyait plus les gens, seulement de longs traits de couleurs sombres. Pareillement pour les phares des voitures et leurs clignotants, le rouge qui montre qu'elles frènent subitement pour l'éviter ou par la faute d'un cicliste aussi peu attentif que lui. Il ne voyait plus que des traits, et il ne sentait même plus la pluie qui tombait. Un casque sur la tête, les écouteurs dans les oreilles, il fonçait en glissant entre les promeneurs et autres personnes marchant dans la rue. Il n'entendait pas le klaxon, les crix de protestations, ceux du quotidient de la rue. Ses patints glissaient à cause de la pluie, ce qui lui confèrait une vitesse supérieure, des accélérations et des montées d'adrénaline quand, dans la descente, il se laissait aller, jambes fléchies, bras repoussés en arrières. Il souriait, comme un loup prêt à déchirer la peau de sa proie, sautant par dessus une boîte aux lettres grise, comme toute cette ville.

    - « Ten nine eight and I'm breaking away
    I'm all dressed up and I'm ready to play
    Seven six five four and I'm all over you
    Counting three two one and I'm having fun... »


    Ça devait être ça qui le motive particulièrement. La musique dans les oreilles, il était présentement dans son monde. Il connaît le chemin, alors ce n'est pas vraiment comme s'il avait besoin d'être plus attentif qu'à son délire musical. Oh, peut-être un peu aux voitures, de quoi ne pas finir sous leurs pneus, mais sans plus. A part ça, il ne faisait vraiment attention à rien, il chantait en se fichant pas mal qu'on l'entende ou pas, et il riait joyeusement, comme un sale gosse. De toutes manières, qui le reconnaîtrait, vêtu comme il l'était? Malgré la pluie et la nuit froide qui tombait peu à peu sur New-York II, l'adolescent n'était vêtu que d'un sweater blanc moulant et un d'un t-shirt un peu plus large, dans les tons vert pomme. Il portait aussi un baggy marron d'où quelques lanières mal attachées se permettaient de voler derrière lui, comme son ombre. Et avec ses grosses chaussures brunes, il se foutait de tout, parce qu'elles adhèrent à son skate et que finalement, c'est tout ce qui importe. Avec son sac sur le dos, il fendait l'air. Il arriverait encore en avance aujourd'hui.

    Parce qu'il se dirigeait vers son lieu de travail. The Gem. La boîte de nuit la plus fréquentée du SoHo. La boîte de nuit où lui, Dante Kilstrong, travail en tant que Barman. C'est pas qu'il aime ça, mais si, quand même. Ça l'éclate un peu de travailler dans ce genre de lieu plein de vie. Alors c'est sans doute pour cela qu'il met tout son cœur dans le parcourt qui le mène jusque là-bas. Une petite dizaine de minutes quand il est d'humeur si bonne. Sans doute un peu moins d'une heure s'il devait venir à pied. Enfin qu'importe. Il serait là à l'heure pour son travail. Alors sous la ville sombre qu'est New-York, il affichait sa bonne humeur, zigzagant entre les hommes aux vestes foncées et aux grands parapluies, entre tout ces magnas d'affaires qui le regardaient du haut de leur mètre quatre-vingt. Nabot qu'il est, ça le faisait encore plus marrer. Bienvenue dans son monde. Un tour à un gauche, pivote vers la droite. Voici SoHo, le quartier où l'alcool, l'argent et le sexe coulent à flot.

    Face à la porte dérobée réservée au personnel, Dante éteignit son walkman. Il ne roulait plus à toute allure. Au contraire, c'était l'arrêt totale. Il se tenait bien droit, face à la porte bordeaux, graphées par quelques voyous du coin. Le silence dans les oreilles, il ouvrit doucement les yeux. Et tout à coup, il perdit son sourire. Il entendait enfin la pluie qui tombait par petites gouttes sur son casque. Il sentait le froid, l'humidité de ses vêtements, de sa peau, de ses cheveux. Il entendait aussi les voitures qui vrombissaient, de l'autre côté du quartier, du côté officiel, du côté de la grande porte d'entrée. Il entendait tout ça. Alors il retira aussi ses écouteurs, les enroula doucement avant de les fourrer dans sa poche et de retirer la lanière de son casque. Et dans un soupire las, il poussa la porte, sachant pertinemment qu'il n'était pas le premier arrivé. Encore une dur soirée qui s'annonçait.

    Dans les vestiaires du staff, Dante se laissa tomber sur un des bancs. Il n'était encore que vingt-heure, mais avant de débuter la soirée, lui comme les autres membres du The Gem allaient devoir ranger la boîte de nuit. Terminer de déblayer le sol où il devait sans doute rester quelques résidus de verre, virer tout ceux qui ont été rendu avec une légère fêlure, nettoyer tout le bar, les sièges, les verres, ranger les bouteilles, vérifier les stock...Rien que d'y penser, il inspira une grande bouffée d'air. Après ça, ils allaient ouvrir les portes, il y aurait un nouvel afflue de personnes, de jeunes et de moins jeunes, de caïds et de lèches-bottes. Et il servirait des cocktails, gagnerait son argent. Bref, une soirée normale. Et il retira ses patins à roulettes, les envoyant valser dans le fond de son casier, retirant déjà son t-shirt humide. Son sac noir posé à ses côtés se remplissait et se vidait, vêtements mouillés et décontractés contre vêtements secs et classiques.

    Une heure trente. La soirée débute seulement. Il n'y a dans la boîte de nuit qu'une bonne cinquantaine de filles, beaucoup moins de garçons, le DJ qui, pour le moment ne passe que de la mauvaise musique. Et évidemment, l'éternel videur qui se tient face à la section VIP, la dame Pipi, un de ses collègues barmans, un serveur, une danseuse près du bar. Il pousse un nouveau soupire, on lui tape sur l'épaule pour lui redonner le moral, lui faisant presque lâcher son verre, celui qu'il essuie depuis plusieurs minutes. L'ennuie total. La fête ne commencera qu'aux environs de deux heures du matin. Il hausse les épaules, prend la commande d'une jeune femme étrangement vêtue pour être dans un lieu pareil.

    - « Une tequila bien serrée s'il vous plait... »

    Il acquiesce d'un léger sourire, prenant une autre commande, celle d'une fille habillée plus correctement. Il faut dire que la première n'avait pas fait dans la dentelle, avec son blouson, son t-shirt d'un vieux groupe Rock - Une chanson dudit groupe venant aussitôt se planter dans le crâne de Dante, ce qui lui fait afficher un air un peu plus "satisfait" que précédemment. Et puis, avec sa coiffure peu...Travaillée, elle prouve qu'elle n'est pas là pour faire la fête et se trouver un mec. C'est plutôt le contraire. "Je suis venue ici pour me saouler et oublier un mec", plutôt ça oui. Évidemment, en comparaison avec la seconde qui elle, était comme toutes les autres stupides bonne-femmes, prête à se faire violer sur place. Enfin, violer. Si elle est consentante...Ça change tout du viol. Qu'importe. Il sert rapidement la Tequila bien serrée, quoique pas trop. Il faut qu'elle tienne au moins jusqu'à la seconde, la petite demoiselle. Rares sont les femmes qui commandent une vraie boisson. Pour l'autre, évidemment, une vodka redbull. Il ricane mentalement. La première serait plus amusante à servir, surtout si elle tenait le bar toute la soirée.

    D'ailleurs, il se demande si ce n'est pas ce qui va arriver. Les minutes défilent, et elle reste là, tenant le zinc, faisant défiler les verres si bien qu'il décide de les corser un peu plus, par sympathie et aussi pour l'aider un peu, sans doute. Il ne compte pas les verre, c'est vrai, parce qu'il devrait retenir trop de choses alors. Mais il sait que c'est toujours la même boisson, parce qu'il a une bonne mémoire. Alors, même si l'autre cruche en est à sa dix-huitième Vodka rouge Redbull - "Ah, il fait chaud dis donc!" -, il n'y fait pas attention. Malgré le commentaire de son collègue qui lui fait remarquer qu'elle vient toujours commander sa boisson chez Dante et qu'il a un "ticket", ce dernier s'en fiche pas mal. Il porte plus d'attention à l'autre, avec son t-shirt des Sex Pistols, qui commande encore. Une Tequila? Il esquisse un geste vers la bouteille.

    - « Barman... servez-moi ce que vous savez faire de mieux... peut-être que ça me donnera un peu plus la pêche... »

    Ah. Il laisse ses doigts glisser autour de la bouteille, la laissant paisiblement posées dans la vitrine derrière lui. Ce qu'il a de plus fort? Et bien...Derrière le bar, il y a moins de personnes. Les gens ont tendance à aller danser, vers les deux heures trente. Ils tournent moins autour du bar, ce qui permet à Dante de s'occuper un peu d'autre chose. Généralement, il replace ses bouteilles. Mais là...Il esquisse un léger sourire, à peine visible, sur le coin gauche. Et sans se retourner, il prend trois bouteille, de la même main, sans en lâcher une. Il les pose évidemment sur le bar, pas vraiment motivé à faire une démonstration de ses talents. Les envoyer en l'air, servir dans son dos, tout ça tout ça...Il le fait juste quand on le lui demande, et là, c'est pas vraiment ce qui à l'air d'intéresser sa cliente. Alors il prend les gobelets en aluminiums, sert des trois liquides et les mélanges avidement, à une main, préparant le long verre fin et rebondis sur le bas, trempant le rebord dans de la grenadine et puis dans du sucre. Et enfin, il cesse de mélanger les trois liquides, dévisse les deux gobelets et serre, en aérant.

    - « Un TGV sucré. Tequila, Gin, Vodka. J'ai cru comprendre que vous appréciez pas mal la première. Et...On a aussi des chips, si vous voulez. »

    Il prononce les dernières paroles en fixant le bol de cacahuètes, vide, et les doigts qui s'apprêtent à replonger dedans.

    - « Ça aidera à faire passer le TGV. »

    Et en sifflant ces paroles, il hausse les sourcils, faisant glisser le verre sur le bar, doucement et du bout de l'indexe, jusqu'à ce que le verre lui-même repousse le petit bol de cacahuètes. De l'autre main, le barman pose un paquet rouge - chips au sel - avant de déposer son coude sur le bar et de tapoter du bout des doigts le zinc un peu collant. La soirée bat son plein, les gens ne viennent plus que pour quelques soft ou de petites boissons. En temps normal, il laisse ses collègues servir ça, parce que ça l'ennuie. Et parce qu'à cette heure là de la nuit, il prend son unique pause.


[Voilà, j'espère que mon premier poste ne te déçois pas trop >w<]
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MessageSujet: Re: Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong]   Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong] Icon_minitimeMer 25 Nov - 20:25

Vous savez ce que cela fait d'être prise pour une idiote de premier ordre? Vous vous imaginez ce qu'une femme peut ressentir après que l'on lui pose un lapin alors que l'on lui avait fait plein de promesses? Les boules. Grace avait les boules et elle pouvait vous assurer qu'elles n'étaient pas petites. Ce satané informateur lui avait sans doute raconté des cracks. Si c'était le cas, elle lui ferait une belle remontrance au téléphone avec des très jolis noms d'oiseaux exotiques. Hoooo! On ne se moquait pas impunément de Gracie Fitzgerald!!! Et sachez qu'elle était même capable d'aller plus loin... Ce n'était pas comme si c'était la première fois que l'on lui faisait ce genre de plan foireux, et à vrai dire, elle en faisait la collection de quelques uns. Majoritairement pour le travail, mais quelques années auparavant quand elle était en faculté, c'était avec les petits copains hypothétiques. Vous avez forcément déjà connu ce genre d'imbécile qui vous fait croire que vous lui plaisez en vous jouant la carte du charmeur, parfois avec crédibilité. Il finit par vous inviter et vous donne rendez-vous, sauf que soit il ne vient pas et le lendemain tout le monde se fout de votre gueule en vous disant naïve, soit dans le pire des cas, il passe en voiture avec une bande de crétins écervelés pour vous balancer des insultes de cul-de-jatte. Rooor et cette fois là, malgré le sentiment d'humiliation qui vous prenait aux tripes, vous ne vous doutez pas qu'un petit bout de femme comme elle pouvait vous rendre la pareille. Il était tellement plus simple d'atteindre l'égo d'un homme que celui d'une fille... En tout cas, même si cela avait impliqué à faire une chose peu recommandable autant pour sa vie privée, que pour ses finances et ses études, Gracie était allée le voir alors qu'il rigolait avec ses copains. Elle était restée muette et avait pris le soin de retirer devant leur regard stupéfait sa prothèse. Et vous savez quoi? C'était comme au baseball, on tape dans la balle! Et un imbécile de KO pour l'infirmerie scolaire. Fallait pas embêter les Irlandais. Enfin... c'était la "bonne époque" tout cela... et maintenant c'était une tout autre paire de manche.

Si cela n'avait été qu'un rustre de base, cela serait passé bien rapidement. Là, elle était persuadée qu'au ton de la voix de son informateur, l'affaire s'annonçait juteuse. Seulement tout ne fut que désillusion. Tsssss.... Finalement, peut-être que le problème c'était elle après tout. Grace allait bien trop vite en besogne. Et si en réalité, la balance s'était faite balancée? Si son informateur en avait pris un coup? Il lui était finalement peut-être arrivé quelque chose... Mais il n'avait pas décliné son identité donc elle ne pouvait rien faire pour lui... Elle ne savait même pas la tête qu'il avait réellement. Elle faisait une bien piètre journaliste, trop jeune sans doute, trop enthousiaste et non consciente des risques qu'elle prenait. Mais que faudrait la vie si on ne la pimentait pas un peu hein?

Ce fut alors qu'elle fut prise en main par le barman qui lui prépara sans doute sa spécialité. Un drôle de gars mais, bizarrement, elle aimait bien sa tête. Il sortait du commun quand on voyait tous les gugus qui traînaient... Enfin, qu'est-ce que cela pouvait faire du moment qu'il la servait après tout. Il travaillait, elle était la cliente. Et dans ce genre de bar, c'était la seule chose qu'elle pouvait demander : boire. En quelques minutes, le savoir faire du serveur fit son œuvre et il lui servit un TGV. Excellent choix.


" Merci. C'est impeccable. Je vois que vous avez l'œil pour cerner rapidement vos clients. Si seulement on pouvait tous avoir cette qualité là... "

A cet instant, elle saisit son verre tranquillement et commença directement en s'enfiler une bonne gorgée. Il fallait dire que c'était fort mais rafraîchissant, et elle ne put retenir un bon petit soulagement dans une extase en A.

" Haaaaaaaaa! Génial! Excellent! On voit le savoir faire du maître! Et merci pour les chips! Au moins ça me calera un peu mieux l'estomac que les cacahuètes.... et aussi m'éviter d'aller tout rendre dans la rue... "

Il fallait être réaliste, une fille qui boit n'avait rien de sexy quand elle finissait sa soirée par vomir un peu partout. Heureusement qu'elle connaissait un peu sa limite. Le TGV serait sans doute sa dernière boisson sinon... elle ne serait plus capable de demander un taxi pour rentrer.... et encore moins taper le digicode pour rentrer dans son immeuble.

Mais ce fut alors qu'une idée lui traversa l'esprit. Il y avait forcément du beau monde qui passait dans le quartier, et encore plus dans un bar aussi branché que The Gem. Il y avait forcément des choses à savoir, des magouilles qui devaient transités dans le coin, des trucs intéressants quoi. Qui de mieux qu'un barman pouvait s'apercevoir de ce genre de chose? Après tout, chacun venait bosser aux mêmes heures, régulièrement, faisant attention aux particuliers et aux habitués...


" Dite... je peux vous poser une question? Vous qui bossez ici, vous avez déjà vu des trucs étranges dans le coin? Je veux dire outre la plupart des imbéciles qui finissent par partir de travers parce qu'ils ont trop bu... vous n'avez jamais eu de problèmes particuliers, ou bien des habitués particuliers... voire même des rumeurs qui circulent... ce genre de chose... "

Pourquoi faire compliqué quand on pouvait faire simple? Notre unijambiste n'aimait pas forcément passer par quatre chemins, et de toute manière, après plusieurs verres, elle n'était pas vraiment assez lucides à cent pour cent pour faire preuve de subtilité.



[Ton poste est super! Excuse moi de t'avoir fait attendre! ^^ J'espère que le mien te conviendra, il est pas trop long, mais bon...]
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MessageSujet: Re: Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong]   Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong] Icon_minitimeJeu 17 Déc - 14:01

    « - Merci. C'est impeccable. Je vois que vous avez l'œil pour cerner rapidement vos clients. Si seulement on pouvait tous avoir cette qualité là... »

    C'est pas le genre de phrase qui est sensée vous marquer, surtout quand vous êtes Barman. C'est juste un compliment, on dit merci, on sourit, on passe au client suivant qui dira peut-être le contraire, que vous êtes un crétin finis. Mais ça, ce que vient de dire la bonne-femme au t-shirt des Sex Pistols, c'est pas un compliment. Même s'il n'en a jamais reçu beaucoup dans sa vie, Dante sait faire la différence entre un compliment et...Et ça. Est-ce qu'elle parle d'elle, là, quand elle dit qu'on ne peut pas tous avoir cette qualité? Alors elle aussi, elle a des "clients"? Il acquiesce. Il faut malgré tout donner le change. Et si elle ne veut pas parler de son job dans l'immédiat, il sait qu'après deux ou trois autres cocktails, la donzelle de serra plus aussi zèle. Il fait alors mine d'aller servir quelqu'un d'autre, un soft dont il n'a pas entendu le nom. Mais son collègue s'en charge. Alors comme par réflexe, il jette un léger coup d'œil à sa cliente rock'n'roll. Hum. Le 'ah' de contentement. C'était un compliment quand même. Bien, alors Dante sourit. C'est toujours ça de prit.

    « - Haaaaaaaaa! Génial! Excellent! On voit le savoir faire du maître! Et merci pour les chips! Au moins ça me calera un peu mieux l'estomac que les cacahuètes.... et aussi m'éviter d'aller tout rendre dans la rue... »

    Oh. Alors, là, il est surprit. C'est...C'est étonnant. Qu'une femme lui dise un truc pareil, ça le laisse quoi. Le savoir faire du maître, avec un TGV, c'est pas spécialement dur à prouver. Mais c'est toujours tellement agréable à entendre que...Enfin vous voyez. Il est ravis d'avoir pu faire plaisir, alors il sourit comme il peut, parce que c'est un truc qu'il fait pas souvent. Bon, peut-être qu'elle aurait pu passer les détails sur la suite de sa soirée prétendue, mais on ne peut pas tout avoir non plus. Mais c'est vrai que c'est mieux. Il n'aime pas devoir appeler le service de nettoyage de la ruelle. C'est un sale boulot, ramasser les capotes, virer les vomis et...Tout autre déchet corporel - Vous n'imaginez pas ce que les gens peuvent faire pour éviter de payer les cinquante centimes d'entrée des toilettes. Enfin, qu'importe. Il est content du compliment, voilà tout. Et on lui commande une autre vodka redbull, en arrière plan. Une bonne femme blonde, ivre. Ah, oui, celle qui vient depuis le début de la soirée. Il la sert, il repart vers Grace. Sans savoir pourquoi, il sent que c'est mieux, qu'il aura sans doute de quoi parler ce soir. Ou de quoi écouter.

    « - Dite... je peux vous poser une question? Vous qui bossez ici, vous avez déjà vu des trucs étranges dans le coin? Je veux dire outre la plupart des imbéciles qui finissent par partir de travers parce qu'ils ont trop bu... vous n'avez jamais eu de problèmes particuliers, ou bien des habitués particuliers... voire même des rumeurs qui circulent... ce genre de chose... »

    Il a acquiescé, malheureusement, à la première question. Il était d'accord pour répondre. Et maintenant que la question est posée, les lèvres de Dante sont entrouverte. Il reste bouche bée, ça c'est sur. Il n'a même pas le réflexe de nier, de dire qu'ici, on ne voit rien, on a pas le temps, toutes ces conneries que racontent les barmans qui ont peur. Il n'est pas de ce genre là. On ne lui a jamais dit qu'il devait cacher quoique ce soit. Il dit ce qu'il veut, à qui il veut, c'est certain. Il est même plutôt du genre indique, et il adore ce petit rôle qu'il mène. Mais il ne collabore pas avec les flics, ça c'est sûr. Ce sont des pourris, alors non. Mais cette gonzesse...Il referme sa bouche, saisit un verre qu'il se met à essuyer, comme dans les films oui. Il le repose aussitôt, sec entre lui et la bonne femme. Cela n'a plus rien d'une conversation entre un client et un barman. En fait, cela n'a plus rien d'une conversation normale non plus. Il pousse alors un léger soupire.

    « - En quoi cela pourrait vous intéresser? Vous êtes de la police? »

    A en noter par son tact, Dante n'est pas le genre de personne à faire de discrimination. Il ne dira jamais une chose comme "Allez ma p'tite dame, ça ne regarde que les hommes ça". Vraiment pas son genre non. D'ailleurs, mentalement non plus, c'est pas le genre de choses auxquelles il pense. Là, il se marre. Intérieurement oui, Dante est un grand blagueur. Il trouve ça assez drôle qu'une minette qui ne connait rien dans tout ça, veuille sauter à pied joins dans la merde et s'éclabousser jusqu'à la face. Ce n'est pas méchant, loin de là. Il la trouve juste stupide, comme ça, un instant, comme la blonde qui vient de se mettre à vomir au fond de la salle, parce qu'elle a trop bu, n'a pas pu avoir le numéro du barman, parce qu'elle se tape un sale alcool triste, parce que voilà. Il trouve Grace stupide, et ça l'ennuie déjà. Il n'attend pas spécialement de réponse de sa part, alors il hausse les épaules et sourit, du style "Pauvre gosse va".

    « - Vous vous lancez dans un domaine que vous ne connaissez pas, je me trompe? »

    De nouveau, il se fiche de la réponse. Il surenchérit aussitôt.

    « - Dans cette boîte, il y a un barman qui propose le fameux cocktail Malibu XyZ. C'est un truc...Assez peu banal. Les gens qui comme vous, veulent des informations, demandent cette boisson. Vous n'étiez même pas au courant de son existence. »

    Alors il se penche sur le bar. Il se penche vers elle, un coude se le zinc, et de l'autre main, du bout de l'index, il caresses le rebord du verre vide. Son regard trop bleu se perd dans le reflet du cristal. Hum, encore. Il pousse un léger soupire et relève ses beaux yeux vers ceux de la demoiselle. Il semble beaucoup moins hautain, à présent. Il a ce petit air de gamin prétentieux, oui, mais sans plus. Il semble plus à point, plus apte à coopérer.

    « - Si vous ne connaissez même pas les indics, comment voulez-vous trouver les informations? »

    Son sourire carnassier dévoilé, il se redresse et s'en va à l'autre bout du bar, sans avoir répondu à la demoiselle. Il y a quelques personnes à servir, par là-bas. Et son collègue aurait pu s'en charger seul, mais Dante n'a pas envie de rester dans son coin, à présent. Enfin, si, il en a bien envie. Il reviendra après avoir servis ces trois soulards d'habitués. Il lance d'ailleurs quelques regards à la groupie des Sex Pistols, pour être sûr qu'elle ne s'enfuira pas durant ses quelques minutes d'absence. Ou peut-être quelques secondes. Ce n'était pas très long, il revient déjà vers Grace, vers le verre vide et propre qu'il a laissé sur le bar. Sauf qu'en chemin, il se détourne. Il est à côté d'elle, mais de profil, et il sert quelqu'un d'autre.

    « - Allez vous amuser. »

    Ça peut paraître étrange. Il ne la fixe pas, mais il s'adresse à la demoiselle. Il sert encore quelqu'un. L'activité reprend.

    « - Allez danser, vous occuper. Et dans deux heures, quand vous n'aurez plus l'air de quelqu'un de suspect, demandez moi ce fameux cocktail dont vous connaissez maintenant le nom. »

    Pour la dernière fois, il lui jette un regard. Puis il baisse les yeux vers le verre et le récupère. Voilà qui marque la fin de cette première conversation de la soirée. Mais pas de la dernière.




[Désolée pour le retard, ma période d'examen vient de se finir ^^' J'espère que ça te convient quand même!]
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Les informations ne tombent pas du ciel [Dante Kilstrong]

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