Reservoir Dogs
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 Samaël Delenikas

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Samaël Delenikas Vide
MessageSujet: Samaël Delenikas   Samaël Delenikas Icon_minitimeVen 13 Nov - 21:25

« Ceux qui sont experts dans l'art militaire font venir l'ennemi sur le champ de bataille et ne s'y laissent pas amener par lui. »


Samaël Delenikas 1z3nk3s

    Nom : Delenikas
    Prénom : Samaël
    Surnom : Sam, Sammy.
    Sammy étant utilisé par les personnes qui le connaissent intimement.
    Sam est celui qu'il tolère pour l'individu lambda – c'est-à-dire que vous le
    connaissez depuis au moins 2 ans ou il vous apprécie suffisamment.
    Age : 32 ans
    Date de naissance : 1976.16.05
    Nationalité : Libano-grec
    Statut : Chef de police.

    Livre fétiche : L'art de la guerre - Sun Tzu


.


"Mon physique ?"

Je ne sais pas ce que l'on dit exactement de moi.
Et vous savez quoi ?
Je m'en fiche totalement.


La chaise se tourne. Un regard agacé dès l'entrée dans la pièce. « Bon qu'est-ce que vous voulez encore ? Le dossier de Delenikas ? Mais puisque je vous ai dit que je ne l'ai PAS. Appelez à Los Angeles ! Ah... Ils me l'ont envoyé ? Mouais, on va vérifier ça... » Bruit de doigts sur le clavier. Une fenêtre s'ouvre. Yeux plissés. Un grommellement vague. Le dossier est bien là. « Bon, bon, vous vouliez savoir quoi ? Non parce que vous avez qu'à regarder sa photo. » L'index gauche pointe la photo d'identité jointe. « Brun, les yeux marrons. Il est légèrement mat de peau, je suis sur qu'il doit virer brûlé en été. C'est toujours mieux que les homards de la circulation. Quoique ça nous fait bien marrer. Enfin tout ce qu'il y a de plus banal, non ? En plus, c'est un méditerranéen alors rien d'exceptionnel. Dîtes donc, par contre, elle est pas un peu négligée sa coupe au futur chef ? Jy connais rien à la mode et aux tendances du moment mais de mon temps, on acceptait pas ces dégradés et cette mèche dans les yeux. Enfin il a pas l'air très aimable... » Approche son doigt et essaie de gratter l'écran. Froncement de sourcils. « Ah bah, c'était pas une poussière... Il a un grain de beauté à côté du nez. Ça par contre, c'est pas banal. Au moins, on saura où regarder si on trouve son cadavre. Je veux pas lui porter la poisse mais on sait jamais, sa place est pas très enviable. Et puis sa mâchoire... Elle est vachement carrée, non ? Ça, c'est du mâle, mon petit gars ! Enfin paraît que la mode est aux métrosexuels, vous savez ce que c'est vous ? » prend la souris et fait glisser la barre de défilement. « Hm hm, 1m86, 70kg... Ça va, y aura plus qu'à espérer qu'il en impose réellement en vrai et puis ça m'a l'air d'être un sportif. En tout cas, il était dans l'équipe amateur de baseball de sa ville. Il doit avoir une bonne musculature. En même temps, à 32 ans, c'est surtout les mecs qui trainent dans les bureaux qui prennent du ventre. Manger des donuts toute la matinée, c'est pas recommandé ! » D'autres photos ont été envoyées. Clique pour les imprimer. Le bruit de la machine se fait entendre dans la pièce. D'une main, attrape les feuilles. « Vous voulez mon avis ? Enfin non... Mais je vous le donne quand même, il doit souvent porter des costards ou alors le style décontracté mais chic. Y a qu'à regarder les photos. » Une prise durant la fête de Noël du poste, l'autre lors d'une visite officielle d'un supérieur et la dernière, prise en été lors d'une soirée pour la clôture d'un gros dossier. « Vous en connaissez des mecs habillés avec des jeans sales, des chemises horribles qui trainent du côté de la Marina Del Rey ? Ça passerait jamais, question de standing. C'est plutôt pantalon de ville, petit polo à la Ralph Lauren...» jette un oeil au profil « Et apparemment, il a une carte de membre d'un yacht club. Il s'habillera pas n'importe où hein... Et puis étonnamment, je le vois pas porter les mêmes chemises que son prédécesseur... Enfin on verra, il arrive bientôt, non ?»

Je ne supporte pas la naissance des rumeurs.
Mais quand vous débarquez quelque part...
Il me semble que c'est inévitable.


D'un point de vue médical, je suis en bonne santé. Pourvu que ça dure. Je n'ai pas récupéré l'hypertension paternelle. Tout fonctionne normalement, je n'attrape pas tous les microbes qui passent et je continue à suivre le régime alimentaire que mon père m'avait imposé dès mes 5 ans. Hm, j'ai bien un souvenir d'une enquête... Une vilaine cicatrice à la cuisse. Je m'étais pris un coup de couteau durant une petite interpellation.

.


"Ah, le caractère ?"


Je ne changerais pas.
Si vous travaillez avec moi et que vous ne me supportez pas,
Démissionnez.


Du côté de Los Angeles...

Une tête se lève. Ses yeux clignent un moment et un sourire embêté finit par apparaître. « Delenikas ? Je sais pas trop si je peux... » Un soupir s'échappe. « Il a bossé 7 ans ici. Dès son arrivée, il en voulait. Major de sa promo, envie de coffrer tous les voyous.. On est tous comme ça au début et puis c'est un mec comme ça. Rien ne lui fait peur, il bosse jusqu'à 23h, il connait ses dossiers par coeur et si vous faîtes une connerie, il vous aligne. Il ne supporte pas les gens qui ne prennent pas leur travail au sérieux. C'est tout à son honneur, hein ! Mais c'est peut-être maladif d'être un bourreau de travail à ce point, non ? Quoiqu'il en soit, son caractère pointilleux, voir maniaque a fait des ravages ici. » Joue avec son stylo tout en réfléchissant. « Le matin, il faut le prendre avec des pincettes. Il est souvent de mauvaise humeur... D'ailleurs faut faire attention quand il s'énerve, ça lui arrive d'avoir des accès de violence. A part ça, hm... Il a tendance à appeler ses subalternes par leur nom de famille. C'est pas méchant, ni méprisant, c'est un réflexe en quelque sorte. Bah, vous savez quand c'est votre chef, vous vous y faîtes. En plus, il a un faible pour les bons éléments alors ça, on vous dira que c'est pas juste mais c'est ainsi, ça lui arrive d'avoir des chouchous. Ah, autre chose, il ne supporte pas le sentimentalisme dans les affaires, il trouve que ça nuit à l'objectivité par rapport au travail... Vous me suivez ? » croise les bras et se penche sur son bureau. « En gros, si vous voulez qu'il ne vous méprise pas ou qu'il ne vous mette pas la pression, soyez organisé, attentif et réactif. C'est con mais vous savez, il est suffisamment tordu pour jouer avec les nerfs des autres. Y a des gens qui vous diront ici, qu'il est tordu et c'est vrai. On doit rester réglo pendant les interrogatoires mais les siens... Je préfère pas vous en parler. Il est passé à côté de plusieurs conseils de discipline parce qu'il connait les bonnes personnes mais... » Une hésitation passe dans le regard. « Ça reste entre nous hein... Mais une fois, il a failli laisser un mec se faire bouffer par un chien. Bon ok, c'était un serial killer mais quand même... Il se contentait de regarder la scène, les bras croisés. Les cris nous ont alertés mais c'était pas joli à voir. Y a eu aussi une histoire avec des tessons de verre... Enfin, je pense que vous connaitrez l'individu assez rapidement. Ses méthodes sont peu orthodoxes mais c'est ça ou s'attendre au pire... »

Je ne le cacherais pas. Je suis rongé par l'ambition. Je veux aller plus haut et pour se faire, je serais prêt à tout. Il y a des gens qui n'acceptent pas cela. Ce n'est pas mon problème. Pourquoi ? Parce que si je devais toujours tenir compte des autres, je ne serais pas là où je suis. Peut-être aussi que les autres m'importent peu. À part ma famille, je n'éprouve aucun intérêt pour autrui. Les relations humaines consomment du temps et de l'énergie. La fatigue, l'agacement, autant d'états qui nuisent au travail. Je me limite au strict nécessaire. Je choisis bien mes fréquentations. Oui, mes plus vieux amis sont extrêmement bien placés. Avocats, employés dans des ministères... Quant aux autres, ce sont de simples connaissances dont je me sers. Caresser le chien dans le poil, nourrissez le, jouez de temps en temps avec lui. Faîtes tout pour l'endormir afin qu'il ne vous morde pas. S'il ose vous agresser, utilisez les grands moyens. On pourrait aussi dire que je suis méfiant. Je n'accorde pas ma confiance facilement. Au bout de 6 ans, je commence vraiment à me sentir bien avec les gens, capable de leur raconter mes soucis, mes angoisses.

Si j'ai du sang sur les mains ? Qui sait. Aucun homme n'est pur. Être un saint ne m'a jamais intéressé. Si j'ai un objectif en tête, je ne peux pas laisser mon coeur prendre le dessus. Certains vous diront que je tiens du serpent. Juste pour la froideur. J'exprime peu mes sentiments, j'observe avant d'attaquer. L'excitation de la préparation, de traquer l'homme, le fugitif... J'aime ce moment. L'étau se resserre, l'adversaire tremble, il se démène en espérant trouver un échappatoire. D'un coup, le piège se referme sur lui.
Le plaisir de la chasse à l'homme est quelque chose que peu de personnes peuvent apprécier. J'avoue sans rougir éprouver du plaisir en détruisant le mental des gens. Surtout celui de mes ennemis.

Dire que j'ai un bon caractère serait un mensonge.
Je sais être exécrable.
Et j'aime ça.


.


Une vie est composée d'instants.
Je ne garde que les plus précieux.


Les gouttes d'eau se fracassaient avec violence contre le verre. Ce temps avait duré toute la journée et il y avait fort à parier que la nuit serait de même. Les lumières blafardes éclairaient les salles se reflétant sur les surfaces métalliques. Une à une, elles s'éteignirent donnant le signe d'un repos bien que temporaire. Les corps se levèrent se dirigeant tous dans la même direction. La cafeteria se remplissait doucement. C'était l'heure de fêter un départ ainsi qu'une arrivée. Les inspecteurs échangeaient quelques mots. Les affaires, la famille, le sport. La nouvelle de l'affectation s'était déjà propagée comme une trainée de poudre. Le concerné finissait de ranger son bureau pour sa part. Il avait bien précisé qu'il ne souhaitait pas de pot de départ mais son supérieur en avait décidé autrement. Toutes les occasions étaient bonnes pour boire. Le carton était prêt, il n'avait plus qu'à le mettre dans sa voiture. Ses yeux se posèrent sur son insigne. Il en aurait un autre à son nouveau poste. Du bout des doigts, il le caressa avant de le mettre dans un autre carton. Être nostalgique ne servirait à rien. Cependant n'avait-il pas servi pendant 5 ans ici ? Chaque jour, il voyait cette plaque de métal. Chaque jour, il savait que c'était lui. Celui des affaires à rendre. En fait, plus exactement, il y en avait trois. Celui des affaires qu'il emportait, celui des affaires qu'il rendait, celui des documents importants pour son prédécesseur. Le calme régnait. Le poste semblait déserter donnant pleinement le loisir d'apprécier le bruit de la pluie. S'approchant de la fenêtre, ses yeux observèrent l'obscurité arriver lentement. Avait-il tout fait ? Il lui semblait que oui. À la cafeteria, la fête battait son plein. Des rires s'envolaient. La pression quotidienne disparaissait un instant mais elle reviendrait demain matin ou peut-être même dans la nuit. Les téléphones se remettraient à sonner. Des courses folles vers les voitures, l'espoir d'arriver à temps dans le coeur, recommenceraient. Un faible soupir effleura ses lèvres. Ses yeux se fermèrent et l'activité du poste se dessina dans son esprit. Les voix, les habitudes de chacun, les odeurs de café, les parfums qui s'entremêlaient, le bruit des sirènes, des téléphones, des tiroirs, du stylo sur le papier. Tout. Ils les retrouveraient.. Ailleurs. Le dépaysement n'existait jamais totalement. Si la ville changeait, ce qui la créait, se voulait immuable. Ouvrant les yeux, il tendit l'oreille. Des pas résonnait dans le couloir. Apparemment une personne avait préféré fausser compagnie à ses collègues. Un faible sourire se dessina sur son visage. Il savait de qu'il s'agissait.

La crinière auburn flottait dans l'air. Elle savait qu'il serait encore à son bureau. Il n'était pas le genre à s'amuser avec ses partenaires. Encore moins le jour de son départ. Son esprit devait être ailleurs. Pensait-il au passé ? Comment envisageait-il l'avenir ? Passant une main dans ses cheveux, elle les plaça sur son épaule droite. C'était fini. Elle savait que ce jour arriverait mais secrètement elle avait toujours souhaité que ce soit le plus tard possible. Ses pas se firent plus lents lorsque ses yeux se posèrent sur sa silhouette. Lui, il écoutait le bruit des talons. Tiens, elle avait ralenti. Voulait-elle le surprendre ? Soit, il jouerait comme elle le désirait. Ses yeux se reportèrent sur les lumières de la ville. Ansley réprima un rire. Il savait, non ? Cessant d'hésiter, elle se rapprocha. Ses bras s'ouvrirent et passèrent autour de sa taille, alors que son visage se cala contre son dos. Son bureau était net. Elle avait du mal à réaliser que dans quelques jours, une autre personne s'assiérait à cette place. Son étreinte se resserra doucement. Ses yeux sombres glissèrent sur les mains le tenant. Délicatement, les siennes vinrent se poser dessus. La jeune femme soupira. Enveloppés de résignation, des mots s'échappèrent.

« - Tu vas me manquer, tu sais... »
Ses doigts s'entrelacèrent aux siens. « Ton sale caractère, ton côté méticuleux... Je dirais même chiant... »

Elle avait toujours eu le sens du compliment. 7 ans que c'était ainsi. 7 belles années. Tout avait commencé pendant la dernière année à l'école de police. Leur groupe avait du travailler avec des futurs médecins légistes. Leur rencontre avait commencé avec des étincelles de haine. Une sorte de compétition entre un futur inspecteur et un médecin légiste en devenir. Il avait tout fait pour la rendre folle. La harceler de questions, essayer de la faire douter, lui en demander toujours plus et jamais, elle ne s'était démontée. Jamais, elle n'avait plié. Ce n'était pas un homme qui allait l'intimider. Leurs camarades avaient décidé de rester loin de leur conflit. La jeune femme n'avait pas son pareil pour le faire tourner en bourrique. Elle pensait que les morts étaient plus agréables que les vivants. Il estimait que les autres étaient une perte de temps. Mais à force de se quereller, ils se rapprochaient immanquablement. N'avait-il pas changé un des pneus de sa voiture en disant qu'il était étrange qu'une femme si indépendante ne sache pas faire cela ? Ne lui avait-elle pas appris à faire un noeud de cravate en lui soufflant qu'un homme de goût devait savoir au moins faire cela ? Les autres avaient une vague idée sur la tournure des évènements. Si à la fin de l'année, ils n'étaient pas ensemble, c'est qu'il y avait un problème. D'ailleurs les paris allaient bon train. Bien sur, jamais devant les concernés. Ils auraient fait un carnage. 5 mois plus tard, alors que tous deux se demandaient comment ils en étaient arrivés là, ils se trouvaient en couple. L'annonce avait été faite du bout des lèvres par Ansley auprès de son groupe de travail. Quant aux camarades de Samaël, ils avaient du le questionner jusqu'à ce qu'il craque. Ils se tenaient timidement la main en public. Combien de fois, le brun avait lâché la main en prenant un air presque agacé ? Elle avait du le travailler. Le forcer à s'ouvrir. Au moins à elle. Il fallut trois mois pour qu'il se décide à la présenter à sa famille. Ses grands frères ainsi que son père avaient bien accueilli la nouvelle. Sa mère s'était montrée plus réticente. Préférant se dire que ce n'était qu'une passade, elle fit de son mieux pour être gentille.

Un an s'était écoulé. Ils s'étaient installés dans un studio s'habituant à la présence de l'autre. De temps en temps, il se glissait à la morgue pour la voir. Quand elle devait rendre un rapport, elle passait le voir, le forçant à prendre une pause. Au poste, tout le monde connaissait leur relation et plus personne ne s'étonnait de ne le voir sourire qu'à Ansley. Elle avait découvert l'homme, eux ne connaissaient que l'officier. Une découverte qui devait les mener vers une situation difficile. En avril, la nouvelle était tombée. Un petit être s'épanouissait dans le ventre de sa petite amie. Elle n'avait aucunement l'intention d'avorter. Si Samaël voulait partir, elle ne le retiendra pas. Même si elle devait travailler pour deux, elle était prête à le faire. Qu'est-ce qui l'avait secoué à ce moment-là ? Il n'en savait rien. Était-ce de la voir si forte ? Était-ce l'idée d'être père ? La crainte de la réaction maternelle ? Il savait très bien ce qu'elle lui dirait. Qu'il vivait dans le pêché. Ils n'étaient même pas mariés et ils avaient un enfant. Une honte pour elle. Sachant ce qui se passerait, il en informa d'abord ses frères. Ils n'étaient pas aussi extrêmes que leur mère et il éprouvait le besoin de se confier. Aharon et Job prirent bien l'annonce. Etait-ce une fille ? Un garçon ? Ils se montrèrent plus curieux qu'autre chose. Leur père fut surpris mais pas de remontrance. Après tout, ils avaient passé l'âge à 27 ans, de subir les foudres parentales. Si du côté d'Ansley, sa mère ne faisait que se réjouir à l'idée d'être grand-mère, chez les Delenikas, Samaël devait se faire discret. Secrètement, il espérait que la naissance de la petite atténue son mécontentement. Le 4 décembre, une petite Caetlin venait au monde. Devant faire abstraction de l'accouchement, il avait du se concentrer mais une fois le tout réglé, il avait accouru à la clinique. Une infirmière l'avait rassuré. La petite et la mère se portaient à merveille. La vie à 2 devint une vie à 3. Le besoin d'espace s'était fait ressentir et ils avaient déménagé dans un appartement un peu plus grand afin d'avoir une chambre d'enfant.

5 ans plus tard, il était sur le départ. Tous deux avaient choisi de ne jamais se marier. Ansley savait qu'entre une famille et une carrière, la carrière l'emporterait. À quoi bon essayer d'attacher un homme qui visait toujours plus haut ? Mais il avait été là pour elle et leur enfant. Et il le serait encore. La distance ne changerait rien à cela. Qui plus est, la situation avec sa belle-mère s'était améliorée. Ils avaient du attendre les 3 ans de la petite mais les réconciliations avaient fini par arriver. Quel genre de grand-mère pouvait résister à une adorable petite fille ? Samaël tourna légèrement son visage. Il profitait de cette étreinte. La dernière avant un moment. Pour la première fois, sa voix se glissait dans la pièce.

« - Qu'as-tu dit à Caetlin ? »

Alors il s'inquiétait ? Elle redressa son visage et déposa un baiser dans sa nuque. De sa peau, émanait cette odeur qu'elle aimait tant. Celle du savon d'Alep. Ne rien utiliser de trop chimique faisait partie de ses manies. Son savon se mêlait aux gels douches dont elle se servait. Elle aurait aimé qu'il lui laisse quelque chose. Une odeur. Un touché. Mais il partirait avec tout ça. Ses lèvres vinrent se poser sur un lobe d'oreille. Caetlin dormait chez ses parents exceptionnellement. Elle avait prévenu qu'elle rentrerait très tard. Un cadavre l'attendait cette nuit. Ses lèvres proches d'une oreille y glissèrent quelques mots.

« - Que son papa allait arrêter tout plein de méchants à New-York 2... » Un rire doux succéda à ses mots. « Elle est fière que son papa court après les méchants... »

Tous deux savaient qu'il courait après autre chose même s'il était bien entré à l'académie de police avec la foi en la justice. Cependant, il ne poursuivait pas seulement les méchants mais Caetlin était bien trop petite pour comprendre. Elle savait pertinemment qu'il s'inquiétait de l'image qu'il donnait à sa fille. Elle aurait eu l'occasion de le briser auprès de leur enfant. Faire en sorte qu'elle le déteste. Mais jamais, elle ne l'avait fait. Il aurait pu partir. Il avait reconnu leur fille. Il aurait pu la laisser se débrouiller. Il l'aidait quitte à faire des nuits blanches. Avec l'apparition de l'enfant, elle avait réellement compris l'homme. Un homme qui ne voulait pas rester loin derrière ses frères. Qui voulait être au-dessus d'eux pour prouver qu'il était capable de réussir. C'était son obsession et il n'y avait rien à faire. Au poste, il avait toujours cet air sévère, sérieux alors que se trouvait, au fond de lui, une multitude d'angoisses. Un soir, Ansley avait évoqué la possibilité de le suivre à New-York 2. Il avait catégoriquement refusé. Ici, elles étaient en sûreté. Ici, il y avait leurs familles. Son choix était déjà fait. Il irait seul mais reviendrait pour les vacances. Durant les longs week-ends s'il pouvait se permettre d'en prendre. Les doigts d'Ansley relâchèrent les siens pour s'agripper à sa chemise. Elle savait ce qu'elle devait dire. Ce qu'elle voulait dire mais elle se refusait à le faire. Lorsqu'elle rentrerait chez eux, elle le regretterait. Elle en avait conscience. Lentement, il retira ses mains. Son corps se tourna et ses bras se refermèrent sur sa taille. Un sursaut agita le corps de la légiste. Une des mains du brun glissa dans ses cheveux. Ses yeux se baissèrent. Elle aurait pu craindre l'arrivée d'un collègue mais elle ne pensait pas à cela. Elle s'attachait à graver cet instant dans son esprit. Seule, les sensations reviendraient encore et encore. Le visage de l'homme se baissa. Son souffle venait courir sur ses lèvres. Aucun mot ne s'immisçait. L'instant était bien trop précieux. Ses lèvres caressèrent les siennes avant de les capturer avec tendresse. Son étreinte se resserra brusquement. Les bras d'Ansley se glissèrent autour de son cou. Le dernier baiser. Celui qui resterait à tout jamais dans son esprit. Timidement, il le rompit. Ses yeux se plantèrent dans les siens. Un chuchotement vint mourir entre eux.

« - Attends moi... »

New-York 2, ce n'est qu'une étape dans ma vie.

.


    [ J'ai grandi avec eux ]
    Dimitri Delenikas - 61 ans - Armateur
    Arrivé aux États-Unis, alors qu'il était enfant, il a grandi ici. Je pense qu'il se sent plus américain que grec. Je dirais que c'est un homme droit. Il peut paraître sévère mais il est terriblement ouvert. Il ne m'a jamais jugé et a toujours été à mon écoute quand j'avais besoin d'aide. Passionné par les bateaux, il en a fait son métier. Enfants, il nous emmenait souvent en mer. Il continue à naviguer avec plaisir et participe de temps en temps à des régates.

    Nora Delenikas - 62 ans - Femme au foyer
    Une mère un peu trop envahissante. Nous avons été souvent en froid pour diverses raisons. Ses fils sont sa fierté et elle est tout le temps en "show-off". Enfant, j'ai souffert de son comportement. J'avais le sentiment d'être inférieur à mes frères. Elle est très douée pour se créer des réseaux et les entretenir... C'est à faire peur.

    Aharon Delenikas - 36 ans - Cardiologue
    Marié et papa de jumeaux. Deux garçons qui sont plutôt turbulents. Nos relations fluctuent. Parfois tout va bien, d'autres fois, tout va mal. Il a bonne réputation et travaille dans un grand hôpital. Sa femme est d'ailleurs, une infirmière rencontrée sur son lieu de travail. Il aimerait bien devenir directeur d'hôpital, un jour.

    Job Delenikas - 34 ans - Avocat d'affaires
    Toujours célibataire, le drame de ma mère. Il a longtemps travaillé à Washington avant de revenir à Los Angeles. Job ne nous a jamais présenté de filles. Il a toujours que le travail passait en premier. Qu'il commencerait à envisager une relation quand il aurait une situation convenable. Je n'ai jamais rien dit mais je me demande, s'il ne préfère juste pas les hommes.


    [ My girls ]
    Ansley Kingston - 32 ans - Médecin légiste
    Je ne peux pas dire mon épouse, étant donné que nous n'avons jamais été mariés. Je dirais donc ma compagne. Nous nous sommes séparés le jour de mon départ mais peut-on vraiment appeler cela une séparation ? D'un point de vue professionnel, travailler avec elle est un plaisir. Soigneuse, attentive.

    Caetlin Delenikas - 5 ans
    Ma fille. Ma plus grande faiblesse et c'est aussi bien qu'elle soit à Los Angeles. Je ne serais que trop vulnérable, si elle était ici. C'est une enfant éveillée, très dynamique. Elle s'intéresse aussi au métier d'Ansley. Je ne sais pas si parler de cadavre avec une enfant de 5 ans est très... recommandé ?


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Dernière édition par Samaël Delenikas le Sam 14 Nov - 18:46, édité 2 fois
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Samaël Delenikas Vide
MessageSujet: Re: Samaël Delenikas   Samaël Delenikas Icon_minitimeSam 14 Nov - 18:27

Juste pour dire que j'ai fini.
J'ai pris quelques libertés en terme de narration pour la fiche, en espérant que cela ne soit pas gênant x).
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MessageSujet: Re: Samaël Delenikas   Samaël Delenikas Icon_minitimeSam 14 Nov - 18:43

J'ai beaucoup aimé les libertés que tu as prises. ^.^
C'est différent et divertissant. Bonne description et une jolie histoire. :'D

Fiche Validée ~
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Samaël Delenikas Vide
MessageSujet: Re: Samaël Delenikas   Samaël Delenikas Icon_minitimeSam 14 Nov - 18:49

Merci x) !
Ça devait être plus triste mais ce sera pour plus tard x)
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Samaël Delenikas Vide
MessageSujet: Re: Samaël Delenikas   Samaël Delenikas Icon_minitime

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