Akira HuaXiang

Invité

Nom : HuaXiang
Prénom : Akira
Surnom : Aki
Age : 18 ans
Date de naissance : 12 avril 1993
Nationalité : Chinoise
Statut : Etudiant – Joueur de tennis amateur - Civil

Description physique :

Au bout de trois ans passés au Japon, le jeune adolescent qu’était Akira a nettement grandi, ne dépassant pas encore pour autant son père, mais se défendant bien avec son 1m85. Possédant une forte ossature, il n’a pourtant pas un corps baraqué. Plutôt fin même, avec des muscles là où il faut, il a une silhouette élancée et se fait facilement remarquer. Il faut dire que ses traits asiatiques y sont pour beaucoup aussi. Un visage anguleux, des yeux bridés marron, et des cheveux en piques noirs. Il les a coupés au cours de l’année précédente, son ancienne frange le gênant trop pour faire du sport. Certaines en ont même pleuré sa disparition, mais il reste néanmoins toujours aussi beau, avec sa peau pâle et douce et ses airs de prince charmant un peu froid et distant. Ses doigts sont fins, cadeau de sa mère qui lui avait fait pratiqué le piano dès son plus jeune âge. Ses mains sont cependant devenues plus robustes avec l’âge, et le petit garçon frêle que les gens connaissaient ne l’est plus, étant devenu un jeune homme grand et viril.

S’étant assagi après son arrivée au Japon, il se vêtit d’un style plus sobre. L’uniforme n’étant pas demandé dans sa nouvelle université à New York – 2, il porte le plus souvent des jeans, des tee-shirts et des chemises, de couleurs sombres. Vous ne pourrez donc jamais le comparer à un arc-en-ciel. On pourra notamment remarquer que ses vêtements sont de très bonne qualité, voire de marque, mais il reste toujours très discret sur la fortune de son père. Il attire le regard de bon nombre de personnes, surtout avec son statut de joueur de tennis amateur en rang 2, mais ne s’étale pas sur ce sujet. Il n’est pas rare de le voir transporter sa raquette et ses balles de tennis dans un sac de sport, ainsi que la tenue qui va avec. On peut dire qu’Akira est un garçon populaire dans sa fac, avec son joli minois. Il porte toujours un bracelet en argent à son poignet, bijou de son père qu’il ne quitte jamais.

Description psychologique :

Je ne saurais pas trop vous dire quoi que ce soit sur moi-même. Je dirais que je suis d’un tempérament calme, et souvent sérieux. Avant, j’étais un vrai petit chenapan qui n’hésitait pas à se fourrer dans le plus de problèmes possible, mais étant donné que cela ne m’apportait vraiment que des ennuis, je me suis calmé. Peut-être que j’essaye d’être comme mon père, en quelque sorte. Quelqu’un de mature et de responsable. Pour pouvoir au moins m’occuper correctement de Lui et le protéger comme il le faut. Ce n’est pas toujours facile de garder ce que l’on ressent pour soi. Enfin bon, on peut dire que je ne suis pas quelqu’un de très souriant. Tout juste poli, un minimum sociable, mais rien de plus. Il est arrivé beaucoup de choses depuis que j’ai rencontré mon père, et je dois avouer que j’ai été plus secoué que je ne le pensais par le décès de ma mère. Rencontrer Père m’a appris énormément de choses sur moi. Je ne suis plus aussi perdu qu’avant, je sais qui je suis et ce que je veux faire.

Mis à part cela, je suis quelqu’un de très attentionné envers mes proches. Je ne les laisserais jamais tomber s’ils ont besoin de ça, et malgré la froideur donc je peux parfois faire preuve, je suis assez généreux. Je n’hésite pas à tendre la main à ceux qui en ont besoin. Il faut toujours laisser sa chance à tout le monde. Mais il est tout de même difficile de m’approcher. J’ai du mal à m’ouvrir aux autres, mais je dois dire que je fais des efforts, et avec Père, tout se passe très bien. On s’entend à merveille, ou presque toujours, ça déraille quand il me parle des cours. Je suis facile à vivre et très ouvert d’esprit. Intéressé par ce qui m’entoure, bien que je ne le montre pas, je m’investis toujours dans mes projets. Je comprends aujourd’hui la valeur de la vie et à quel point elle est précieuse. Je dirais même que grandir fait du bien, et qu’il ne faut pas en avoir peur. Bref, c’est un peu près tout. Peut-être n’ai-je pas un regard très objectif sur moi-même. Je dois avouer que je supporte mal certains types de personne, et j’ai également mon lot de défauts. Un peu possessif parfois, trop protecteur… Je me contrôle comme je peux. Et je suis aussi assez bordélique, mais rare sont ceux qui viennent dans ma chambre de toute manière, alors ce n’est pas si grave.

Histoire :

Dans une famille, il y a la mère, l’enfant, et surtout le père. Et lui, il n’avait jamais connu cela. Seule une présence féminine comblait ses souvenirs d’enfance, la plupart du temps. Il y avait également l’autre famille, les oncles, les tantes, les cousins et cousines… Mais eux passaient au second plan. Avoir un père, cela aurait pu être bien. Peut-être que tout aurait été différent si IL avait été là, peut-être qu’elle serait toujours là. Oui, probablement… Le temps passait inexorablement, suivait sa course et ne se préoccupait guère de ce qui se passait autour.

Une histoire de deux mois, tout au plus, à la fin des études à l’académie. C’était à ce moment-là qu’il avait été conçu.

- Je suis censé faire quoi maintenant ?

Parler dans le vide quand il n’y avait personne, c’était devenu une petite habitude. Il toucha machinalement son bracelet en argent, bijou qu’il ne retirait jamais et qui ne le quitterait qu’à la mort. Il avait vécu une enfance heureuse, auprès de personnes qui l’acceptaient, malgré le fait que le père n’était jamais présent, ne l’avait jamais été pour tout dire… On ne parlait jamais de LUI, comme s’il était un sujet tabou. La vie était facile, il avait tout ce qu’il voulait, tendresse, attention et pourtant, quelque chose lui manquait dans sa vie. Une partie de son identité, la moitié même. Une présence inconnue mais qui flottait au dessus de sa tête, une image floue.

- Il était calme et énigmatique.

Il avait ignoré pendant tout ce temps ce malaise qu’il avait à chaque fois qu’il voyait une famille complète et unie. Parfois, il pouvait même ressentir un sentiment de jalousie vis-à-vis de ses camarades. C’était ennuyant, frustrant même. Pourquoi lui n’avait-il pas le droit à un tel bonheur ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas être trois à être réunis à table pour le repas de Noël ? Alors il trouva une occupation pour exhorter tout cela : le sport. Il faisait partie d’un club de tennis, et le pratiquait chaque fois qu’il avait une minute de libre. Transpirer, être essoufflé et se reposer par la suite après un bon match, il n’y avait rien de tel. Il était doué, il aurait pu pousser sa carrière plus loin s’il l’avait souhaité.

- C’est ça ce dont j’ai toujours voulu en fait…

Agrippant son poignet, refermant ses doigts sur le métal froid, il fronça les sourcils, réfléchissant longuement, seul, dans sa chambre, les lumières éteintes et les volets fermés. Il avait assez pleuré comme ça, c’était fini maintenant, et il ne pouvait pas déranger plus que ça sa famille maternelle. Ils avaient déjà assez subi ainsi. Avoir un enfant dont le père leur est complètement inconnu, quoi de mieux franchement… Et personne ne semblait vouloir se dévouer pour s’occuper de lui. Leur famille étaient distinguée, et peu d’entre eux souhaitaient tâcher leur honneur d’avoir un fils bâtard en leur sein.

- Peut-être que je lui ressemble ? Maman disait toujours que j’avais ses yeux, et ses cheveux. Plus maintenant en tout cas…

Et le lendemain, on ne put le trouver nulle part.

- Elle est morte dans un accident de voiture, nous sommes désolés.

Alors il était partit, partit en quête d’identité, avide de savoir. Qui était donc ce père si absent, donc personne n’osait parler ? Il ne connaissait que son nom, mais cela fut suffisant pour le retrouver. Le Japon, cela avait été sa destination, alors qu’il n’avait que 15 ans. Seul et avec pour seul compagnon un sac à dos, il l’avait retrouvé au bout de longues recherches. Il avait toqué à la porte. Il se rappellerait toujours de la moiteur de ses mains alors qu’il pénétrait dans les quartiers du maître de la maisonnée. Intimidé, il avait essayé de cacher quelconque sentiment qui pourrait le rendre faible aux yeux de cet homme, et avait déclaré avec assurance être son fils. Il en avait la preuve irréfutable, et n’était pas contre un test d’ADN. Ce ne fut point nécessaire. La lettre de sa mère, que longtemps elle avait gardée dans un tiroir sans oser l’envoyer à son amour de toujours, fut remise. Une pause, puis finalement une décision. Il vivrait ici, avec lui.

Des mois passés en sa compagnie, mais rien de nouveau. Il avait juste changé d’environnement. Le père était toujours aussi absent, bien trop occupé avec ses trafics plus ou moins douteux. Et du jour au lendemain, sans prévenir qui que ce soit, il disparut de la surface de la Terre alors qu’il était en voyage, abandonnant son unique fils. Lui était bien évidemment perdu, ne comprenait pas les raisons, et surtout… il ne savait plus quoi faire. Alors il continuait de vivre, sans but, parcourant les rues de la ville sans conviction. A l’école, il était plus sérieux, plus distant malgré le fait qu’on le classe dans les garçons populaires du lycée.

Ce fut à ce moment-là qu’il Le rencontra. Un jeune garçon, comme lui, qui avait eu quelques problèmes au resto de nouilles du coin. Il l’avait aidé, et s’en était suivie une très forte amitié. Tous deux étaient pareils, perdus. Incertains, ils ne recherchaient qu’un brin d’affection, un brin de tendresse. Ils s’étaient séparés en fin de journée, et s’étaient revus au lycée, quelques jours plus tard. Ils étaient devenus amis. On racontait des rumeurs à leur sujet, mais il n’y avait pas de preuve. Il n’y en avait aucune de toute manière, chose qui désolait Akira d’une certaine façon. Lui avait développé des sentiments plus forts pour le plus jeune, avait été envouté par sa candeur et sa timidité. Chose qui ne semblait pas réciproque. Le cœur du jeune Masami avait déjà été emporté par quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne lui était pas inconnu. Un stupide professeur de littérature qu’il n’avait jamais pu apprécier à sa juste valeur, probablement aveuglé par une jalousie qui le rongeait. Alors quand ce dernier partit, il fut soulagé, mais l’état dans lequel se trouvait celui qu’il considérait comme son meilleur ami était terrible.

Seconde tragique nouvelle, sa tante était morte. Comme si le destin s’était acharné sur lui. De son côté, Akira avait retrouvé son père qui était finalement rentré. C’était un nouvel homme, complètement transformé. Ils s’étaient rapprochés, et partageaient une intime relation père-fils. Tous deux s’étaient ouverts l’un à l’autre, et vivaient à présent en harmonie, gardant dans leur cœur l’image de la mère d’Akira, Mei Mei. Côté cœur, rien n’avait changé pour l’adolescent. Masami ne semblait pas voir ses sentiments à son égard, ne s’en rendaient même pas compte. Certes, il occupait une place importante, était son support, son ami, mais leur proximité faisait parfois souffrir Akira. Comment pourrait-il jamais lui avouer ses sentiments ? Cela détruirait leur amitié. Alors il se tut. La vie reprit son cours. Lui ne restait qu’avec Masami, passait le plus clair de son temps avec lui, et cela lui convenait. S’il lui était indispensable, il ne le quitterait jamais, et ils seraient toujours ensemble. Il savait pourtant que cela était malsain, aussi bien pour lui que pour son ami.

Départ pour New York – 2. Comment allaient-ils faire avec cette distance qui les séparait ? Essayant comme il le pouvait de rassurer le jeune homme, il lui lança qu’il n’avait qu’à venir avec lui, et qu’ainsi ils ne seraient pas séparés. Et contre toute attente, il avait accepté. Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Lui-même ne savait pas. Avec Masami à ses côtés, il serait d’autant plus difficile d’oublier ses sentiments, mais le voir l’emplissait de joie. Une semaine passa rapidement, et son ami vint le rejoindre.

Famille :

Mei Mei – Mère d’Akira – Décédée
Ce fut certainement la personne la plus proche d’Aki bien qu’elle ne fasse plus partie de ce monde. Elle lui enseigne de nombreuses valeurs fondamentales comme le respect d’autrui et la générosité. Très bonne joueuse de piano, elle transmit une partie de son don à son fils unique. Elle lui a également appris à cuisiner. Tout n’était que douceur et gentillesse chez elle, ce qui a rendu la séparation plus douloureuse encore.

Le Sheng Terada – Père d’Akira – 36 ans
Leur début de relation n’a pas été très glorieux, mais il s’est nettement amélioré ces dernières années. Aux airs un peu strict et sévère, c’est pourtant quelqu’un de maladroit au fond qui a du mal à exprimer ses sentiments, mais il fait beaucoup d’efforts. Aki a appris à le connaître et le considère réellement comme son père. Tous deux vivent ensemble à New York – 2 à présent.

Masami Akina – Meilleur ami d’Akira – 18 ans
Son meilleur ami et aussi celui dont il est secrètement amoureux. Très protecteur envers lui, Aki ne laissera plus jamais personne blesser le jeune homme. Il tait également ses sentiments à son sujet, mais ne veut pas risquer de le perdre. Tous deux vont à l’université ensemble à présent, et coulent des jours heureux. Pour l’instant.

Validééé!