Reservoir Dogs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Welcome In Our World
Bon Niveau Requis

 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 Salle 2

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
The TellerThe Teller
Admin
E.N.D.


Cute Name? : Tellie dear~
How old are you? : Who knows?
Messages : 514


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeMer 27 Jan - 20:14

CANDIDATS:




¤ Nikolaï Kohl
¤ Elisabeth Howard
Revenir en haut Aller en bas
https://reservoirdogs.forumactif.com
Nikolaï KohlNikolaï Kohl
Inspecteur de police
Moustique


Cute Name? : Niko
How old are you? : 30 [27 Janvier 1981]
Messages : 50


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeMar 2 Fév - 19:35

Une lettre recommandée par la poste. A vrai dire, il n’y croyait pas. Une simple enveloppe blanche, avec son nom d’emprunt dessus. En voyant cela, il avait tout de suite compris d’où venait la lettre. Mais pas ce qu’il y avait à l’intérieur. Déchirant rapidement le dessus de l’enveloppe, il attrapa de ses fins doigts le bout de papier pour le déplier et lire attentivement ce qui y était inscrit. Il y eut un court instant de silence. Il relut la lettre une deuxième fois. Non, il ne rêvait pas. Lui et Elisabeth avaient bien été sélectionnés par le public. Mais c’était tout bonnement impossible, impensable. Tous deux avaient abandonné l’idée de continuer l’enquête, du moins l’enquête par infiltration. L’histoire sentait mauvais, et le mot laissé par un mystérieux personnage était plus qu’intriguant. Qui était-il ? D’où détenait-il toutes ces informations ? Y avait-il un réel danger ? Pour sûr que oui. Quand le chef des S.F.U. n’était pas loin, l’air s’alourdissait, et il y avait comme une mauvaise odeur. Une odeur de cadavres. Sur le sentier laissé par l’homme, on ne retrouvait que des corps décomposés. Cependant, le russe n’en avait pas peur.

Un rapide coup de fil à sa collègue pour le lui annoncer. Messagerie, comme souvent d’ailleurs avec elle. Il laissa un rapide et bref message, avant de rentrer chez lui, lettre toujours dans la main. Arrivé chez lui, il rangea le tout soigneusement dans son bureau. Ils verraient cela en temps et en heure, pour l’instant, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. De plus, il y avait d’autres participants normalement.

Le jour J arriva. Habillé avec élégance mais sobriété, Nikolaï avait décidé de passer chercher Elisabeth chez elle. Ce serait plus pratique et ils se devaient d’arriver ensemble. Ils avaient été sélectionnés en tant que couple, et non individu séparé, ou alors ceci n’était pas précisé dans la lettre. Quoi qu’il en soit, après s’être habillé et coiffé, l’inspecteur vérifia de quoi il avait l’air dans son reflet. Il était moins pâle déjà. Etait-ce le fait de s’être réconcilié avec Miguel qui lui donnait plus d’éclat ? Peut-être. Entre temps, An, sa petite sœur, avait déménagé. La chose l’avait terriblement attristé. Il comprenait ses raisons, et ne souhaitait pas l’étouffer, mais il ne pouvait pas empêcher une petite partie de lui de vouloir la retenir à ses côtés. Cependant, il lui fallait devenir indépendant. Il n’avait nullement envie d’être un poids pour la jeune fille qui, à présent, pouvait vivre sa vie pleinement, sans complexe. Il s’était juré de l’aider cependant si un problème arrivait. Tous deux avaient tissés un lien si fort qu’il était difficile de le rompre.

L’appartement était silencieux depuis son départ. Il s’y était habitué, mais Pookie semblait déstabilisé par les changements. Il se demandait où était son compagnon. Après être passé chercher sa collègue de travail, ils allèrent donc à l’agence de mannequinat pour la partie finale de l’épreuve. Surprise, arrivés là-bas, il n’y avait qu’eux. Vraisemblablement, l’épreuve ne se passait pas en même temps pour tout le monde. Cela mis le russe légèrement mal à l’aise. Après tout, pourquoi un tel décalage ? Cela ne compliquait-il pas les choses ?

Le défilé se passa sans problème même s’il pensait ne s’être jamais sentit aussi stupide dans sa vie. On lui avait fait enfiler un jean bleu marine, une veste en cuir marron, des grosses lunettes, un béret, bref, que de choses qu’il ne mettait pas en temps normal. Il crut un moment qu’il allait glisser sur le podium et tomber magistralement par terre, mais rien de cela n’arriva. Non, tout se passa admirablement bien, mieux qu’il ne l’espérait. Et à présent, lui et Elisabeth attendaient dans une petite salle. Une musique discrète en fond passait, comme pour essayer d’apaiser leur inquiètude, ou bien le stress montant. Pourquoi était-ce donc si long ? Il ne comprenait pas. Cependant, il se devait de garder son calme. Il était inutile de s’affoler quand on ne pouvait rien faire, et rien ne présageait que quelque chose de mal allait se passer.

- Veux-tu quelque chose à manger ou à boire Elisabeth ?

S’approchant du buffet qui a été mis à leur disposition, il attrapa une petite bouteille d’eau. Rapidement, il scannait les alentours, pour essayer de trouver une issue et repérer les objets qui pourraient lui être utiles en temps et en heure. Ce genre de situation ne lui était pas inconnu. Sur le buffet était étalé toutes sortes de nourritures. Des sucreries comme des chocolats, des sandwichs en triangle, des sodas, des chips. C’était bien trop pour seulement deux personnes. Pourquoi tant d’attention ? Nikolaï lâcha un soupir. Il devenait probablement trop paranoïaque. Cependant, quelque chose clochait. Ca, il en était sûr.

- Dis-moi… Tu ne trouves pas tout cela un peu étrange ? Pourquoi nous isoler dans une pièce pendant la délibération ?

Restant près du buffet, il observait sa partenaire. Tous deux avaient revêtit leurs vêtements de tous les jours. Après tout, les couturiers ne voudraient pas qu’ils se tâchent en mangeant quelque chose au buffet. Ce serait une réelle catastrophe. Buvant quelques gorgées d’eau, ses pensées étaient éparses. Il se demandait si An allait bien, si Miguel allait bien. Il se demandait ce que cherchait à faire Edward Cordeiro, et aussi comment réagirait leur chef de police s’il savait qu’ils s’étaient lancé la tête la première dans ce qui pourrait être un piège. De toute manière, il était trop tard pour reculer à présent.
Revenir en haut Aller en bas
Elisabeth HowardElisabeth Howard
Force d'intervention de la Police
Sniper


Cute Name? : Lissa, Eli, Angy.
How old are you? : 29 ans
Messages : 177


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeLun 8 Fév - 15:27

L'adrénaline, cette vieille amie, coulait dans les veine d'Elisabeth avec une suavité doucereuse et trompeuse. La jeune femme était tendue comme la corde d'un luth, les muscles de son dos sculptés par tant d'heures de planque à plat ventre le fusil à l'épaule étaient plus noués que jamais. Elle jeta un dernier regard à la glace: ses cheveux de feu étaient retenus, une fois n'est pas coutume, par une queue de cheval haute et flamboyante, ce qui lui donnait un air un peu farouche. Simplicité faisant loi, un simple pull-over vert sombre découvrait ses épaules halées. Il était un peu trop grand, conférant à sa silhouette une fragilité qui n'était pas souvent mise en valeur, mais là n'était pas vraiment le but de la jeune sniper. Non, à vrai dire, l'avantage de ce genre de haut, c'est qu'un holster s'y camouflait très facilement. Mais elle ne pouvait pas le prendre, pas aujourd'hui.
Par contre, le cran d'arrêt dans le revers de ses bottes en cuir, c'était une autre histoire. Même pendant le défilé, nul n'aurait l'idée d'aller farfouiller dans la couture de ses chaussures.
Elisabeth était prête, du moins autant que possible vu les circonstances. Paranoïaque? Peut-être. Et alors? Prudence est mère de survie, comme on dit.

Le message hier sur son téléphone l'avait surprise. Sélectionnés? Alors que leur couverture avait été réduite en morceaux? Illogique, absurde... et pourtant. Quel pouvait être leur but? Elle avait expédié un laconique "D'accord" à son collègue et avait passé la nuit à se ronger les sangs, en proie à un terrible dilemme: devait-elle oui ou non prendre son arme? Légalement, elle pouvait se le permettre. Mais c'était peut-être encore plus dangereux de débarquer armée.
Car après tout, quelle autre raison pouvait-il y avoir à leur sélection dans ce concours louche qu'une tentative d'élimination?
Mais peut-être l'anglaise se faisait-elle des idées. Peut-être n'y avait-il là qu'un simple concours de mannequinat... et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu.
Non, décidément, Elisabeth avait un très mauvais pressentiment.

Quand son partenaire arriva, elle dévala les marches quatre à quatre, dans le parfait silence qui la caractérisait, et s'installa dans la voiture sans un mot, mais visiblement nerveuse.

Et il y eu le défilé, moment de toutes ses craintes. On lui mit sur le dos un arsenal tout ce qu'il y avait de plus subversif: elle était vêtue entièrement de cuir sombre, dans un look un peu motard absolument ridicule, surtout serti d'escarpins. Les gens qui avait designé son costume ne devait jamais avoir fait de moto: des talons aussi ridiculement haut était horriblement gênant. Peut-être avait-ils voulu coller à son agressivité, toujours était-il que sa démarche conquérante et furieuse sembla s'accorder avec l'ensemble, sa chevelure dessinant sur le cuir noir une coulée de métal en fusion. Comme à Nikolaï, on lui avait collé des lunettes sombres sur le nez, dans un genre un peu trop MIB à son goût.
Les projecteurs donnaient un drôle d'éclat à la scène. Elle glissa un regard à son mari improvisé, il semblait nerveux. Elle lui sourit précisément au moment ou les flash des appareils tentèrent de leur brûler les rétines. Enfin, le pourquoi des lunettes s'expliquait à présent.

Par la grâce du Seigneur, ou de l'organisateur du concours peut-être, ce fut vite fini, et pendant que le jury délibérait, on les conduisit d'autorité dans une petite salle où une musique aigrelette passait en boucle. Peut-être pour les apaiser, mais toujours était-il qu'elle tapait joyeusement sur le système de la jeune métis. La rouquine passa discrètement les doigts sur le cuir de ses bottes pendant qu'elle se rechaussait: tout était en place. Personne n'avait remarqué son arme. Le regard d'un vert déroutant balaya la salle: une seule porte, des fenêtres trop hautes, rien de bien utile en cas de rixe. L'anglaise soupira.

- Veux-tu quelque chose à manger ou à boire Elisabeth ?

La jeune femme haussa les sourcils et son regard se reposa sur son "mari".

- Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Tu vas peut-être me trouver paranoïaque, mais on peut cacher du poison très facilement dans ces choses là.

Le ton fataliste de la jeune femme avait quelque chose de comique, surtout quand elle ponctua sa déclaration d'un clin d'œil léger. Le poison n'était pas dans les mœurs, par ici. Presque par réflexe, elle se plaça dans l'angle mort de la porte.

- Dis-moi… Tu ne trouves pas tout cela un peu étrange ? Pourquoi nous isoler dans une pièce pendant la délibération ?
- Carrément suspect, oui. Voire même inquiétant.


Elle fixa un instant le russe dans les yeux, eut un rictus.

- Bah, ne t'inquiète pas. Si on meurt, je pense que Sir Delenikas trouvera le moyen de nous ressusciter, rien que pour le plaisir de nous replonger lui-même en enfer pour être tombés dans un piège aussi évident. Et puis, c'est moi qui t'ai attiré dans ce pétrin, je ne te laisserai pas t'y embourber...

Elle eut un drôle de sourire, plus doux.

- Et puis il semblerait bien que le grand espagnol qui a défilé avec nous m'en voudrait beaucoup s'il t'arrivait quoi que ce soit... Il semblerait que cet "Angel" et toi vous soyez réconciliés.

On n'échappe pas au regard perçant d'une tireuse d'élite. Elle avait bien remarqué la fois précédente les regard brûlant, les reproches esquissés du bout des yeux, et cette fois-ci le climat était sensiblement plus calme.
Et au vu des ennuis qu'ils avaient eu la dernière fois à cause de l'hispanique, le russe serait bien en peine de lui faire le moindre reproche de son indiscrétion.

[désolée, pas terrible]
Revenir en haut Aller en bas
Nikolaï KohlNikolaï Kohl
Inspecteur de police
Moustique


Cute Name? : Niko
How old are you? : 30 [27 Janvier 1981]
Messages : 50


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeSam 13 Fév - 1:39

A l’entendre, Nikolaï toussa légèrement, s’étouffant avec l’eau qu’il buvait. Regardant la bouteille suspicieusement, il se dit qu’il était impossible que l’eau soit empoisonnée. Après tout, il était inutile de tuer des flics. Autant les kidnapper, et tirer le plus d’informations possible avant de les tuer. Attendant quelques secondes cependant, à voir qu’il n’avait rien, il continua à boire. Le stress montait doucement en lui, et les paroles d’Elisabeth n’étaient guère rassurantes. Il lui lança un léger regard de reproches. Il ne fallait pas l’inquiéter de la sorte ou bien il aurait des cheveux blancs bien plus tôt qu’il ne le devrait. Reposant la bouteille d’eau sur le buffet, il hocha le visage. Inquiétant. C’était le mot. Le russe regretta à présent de ne pas avoir pris d’arme avec lui. Autant dire qu’il s’était jeté dans la gueule du loup sans grande préparation. Il prenait trop à la légère toute cette affaire malgré les divers indices qui s’étaient posés sur leur chemin. Pensif, il s’assit dans une chaise, faisant face à la porte d’entrée pour la surveiller.

- C’est vrai que M. Delenikas nous tirera les oreilles…

Le chef de police, un homme difficile à déchiffrer. Nikolaï ne l’approchait pas vraiment. Il restait loin de lui, et ne faisait qu’exécuter les ordres qu’il lui donnait. Mais il avait entendu parler de la dernière mission qu’il avait confiée à Elisabeth, et devait avouer qu’il était bien content de ne pas avoir été désigné pour jouer les hôtes. Il en avait assez des missions d’infiltration, ou du moins des missions où l’on devait jouer un rôle pour ne pas se faire démasquer, ce qui revenait en somme à la même chose. Il respectait grandement le chef de police cependant, rien que pour son grade. Il était vrai que Nikolaï avait été chef de police également il y a un temps, mais il s’est désisté, se faisant rétrograder volontairement pour ne plus avoir autant de pression et de stress. Inspecteur de police, c’était bien plus tranquille comme métier.

Jetant un regard légèrement surpris à Elisabeth, il se sentit embarrassé. Elle avait donc deviné. Difficile de ne pas comprendre ce qui se tramait entre eux deux. Se grattant la nuque, il détourna le regard. Oui, que dirait Miguel ? D’ailleurs ce dernier devait être mort d’inquiétude. Il ferait mieux de lui envoyer un message. Sortant son téléphone, il alluma. Il l’avait laissé éteint depuis hier soir, et avait oublié de le rallumer. Peut-être était-il dans une autre salle, en train d’attendre aussi ? Il espérait simplement que rien ne lui arriverait.


- Il m’en voudrait plus à moi je pense… Mais c’est vrai qu’il est assez impulsif.

Un soupir. L’espagnol avait vraiment un mauvais caractère quand il le voulait. Il le tempérait, et c’était sûrement bien pour cela que leur couple marchait. Si l’on pouvait appeler cela ‘marcher’. En tout cas, s’ils allaient rester ici enfermés pendant un moment, autant discuter un peu de tout et de n’importe quoi. Cela lui permettrait de faire diminuer le stress et de le calmer un peu.

- On s’est connu au Japon en fait. C’est une relation compliquée… J’ai eu un accident il y a plusieurs années, une tentative de kidnapping, et je suis tombé dans le coma pendant plusieurs mois. Il a disparu à cette époque, mais je l’ai retrouvé ici. Je ne m’y attendais pas du tout.

Le brun ne souhaitait pas en dire trop. Miguel le tuerait sinon s’il racontait trop de choses. Des choses compromettantes. L’accident, il n’en parlait à personne, et ne savait pas lui-même pourquoi il en parlait à sa partenaire. Ne franchissait-il pas une limite là ? Après tout, ils ne se connaissaient pas du tout, lui et Elisabeth. Le russe avait du mal à se faire des amis, et n’osait plus trop approcher les autres. Mais à y repenser, sa collègue n’était pas non plus du genre très sociale. Il ne l’avait jamais vu sortir avec les autres flics pendant leurs petites soirées. Personne ne savait rien sur Elisabeth, à part peut-être Sir Delenikas, comme elle le disait si bien. Cependant, à voir ses attitudes, il pouvait deviner que la vie n’avait pas toujours été rose pour elle.

Il repensait à présent aux évènements étranges qui s’étaient déroulés dans cette agence. Cet inconnu, dénommé The Teller. Il a demandé à analyser le morceau de papier, voir s’il y avait un quelconque indice, même une petite empreinte de doigts, mais rien. Lui et Elisabeth n’en avaient pas beaucoup reparlé depuis. Qu’est-ce que ce concours de beauté cachait ? Quelque chose de glauque sûrement ? De sinistre ?


- Ils en prennent du temps… Combien de temps cela fait-il que nous attendons ?

L’impatience grimpait en lui. S’il allait se passer quelque chose, alors qu’ils en finissent au lieu de les faire languir de cette manière. Sur son téléphone portable, il avait plusieurs messages. Déjà, d’An. Elle avait été sélectionnée ? Il avait pâli en lisant les quelques mots. Oui, il espérait vraiment que rien n’arrive à An. Sinon il s’en voudrait terriblement. Répondant rapidement à son message, il regarda les suivants. Vraisemblablement, Miguel avait essayé de le joindre plusieurs fois, et il pouvait très bien l’imaginer énervé contre lui pour avoir laissé son téléphone éteint. Lui envoyant un message rapide, il rangea son téléphone dans sa veste, le laissant sur le mode silencieux.

Il ne restait plus qu’à attendre.
Revenir en haut Aller en bas
Jack AlvarezJack Alvarez
Homme de main SFU
Dog #1


Cute Name? : Jackie
How old are you? : 39 años [26 de Septiembre de 1970]
Messages : 134


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeMer 24 Fév - 21:32

Dans une salle non loin de celle-ci se trouvaient deux hommes vêtus de noir, lunettes noires. L’un d’eux, comme cette courte description le laisse à suggérer, était en costume cravate. L’autre cependant déviait constamment des règles élémentaires qui auraient du lui être attribuées. Alvarez était adossé à la paroi, une cigarette tordue coincée entre les dents. Jean d’un noir délavé, vieux pull sombre, chaussures de cuir fatigué. Cette apparence de quadragénaire endurci renforcée par la barbe naissante le laissait à l’abri de tout soupçons, et c‘était tout ce qu‘il désirait, au fond, plutôt que d‘être repéré par un complet coûteux. Aujourd’hui il aurait pu, pourtant, endosser ce genre de tenue étant donné l’endroit, mais il était visiblement têtu comme une mule. Visage baissé, des mèches sombres désordonnées glissaient sur son front café au lait. L’odeur de tabac lui parvenait, ainsi que celle du complot, de la tromperie, et celle de l’action qui se faisait attendre. Il arborait un air sérieux, comme ailleurs, terriblement concentré.

Tac. Tac. Tchac.

Effectivement, il était en train de charger son Beretta, arme légère et passe partout, un classique du genre. Il affectionnait particulièrement celui-ci malgré les traces d’usure, il lui avait tant servi par le passé qu’il était comme une partie de lui, un morceau de son bras, un membre en plus. Son pouce frôla la gâchette arrondie. Oui, il se connaissaient à la perfection tout les deux. Cela pouvait paraître effrayant, et pourtant, quand il releva le menton ce fut pour gratifier d’un sourire sympathique son collègue, jetant un œil à sa montre.

- On y va ? Oublie pas, je m‘occupe du garçon, à toi la demoiselle.

Pas qu’il répugnait la violence aux femmes, quoiqu’à bien y réfléchir si, un peu, mais il s’agissait surtout de régler rapidement le cas de l’individu masculin: le plan avait changé, conformément aux souhaits récents du Boss, et il tenait particulièrement à se charger du garçon. Pourquoi ? Un léger sourire flottait sur ses lèvres à y repenser.

- On ne bouge plus les enfants, soyez sages et tout va bien se pass-

Et voila. Il venait de pénétrer à la volée dans la pièce où se trouvaient les infiltrés, suivi de près par son coéquipier. Pointant son arme sur la jeune rousse - car il avait remarqué qu’elle se tenait en angle mort-avant qu’elle ne puisse réagir, et laissant donc le soin à l’indien de braquer un certain russe, il s’était arrêté net dans sa phrase, clignant des yeux derrière les verres fumés, en détaillant la femme aux aguets.

Elisabeth ?

Il avait failli prononcer son nom mais se retint de justesse. L’avait-elle reconnu elle aussi malgré son accoutrement ? Ils s’étaient revus au West Coast une fois ou deux, à l’occasion, depuis leur rencontre. Une légère moue passa sur la mine de l’espagnol. Voila qu’ils devaient enlever Mademoiselle, c’était assez fâcheux. Aussi, il fit signe à son collègue de s’occuper d’elle, raison de plus. Autant feindre de ne pas la connaître, cela pourrait lui attirer des ennuis, et à elle aussi. Il tâcherait de régler le cas de la miss en douceur, plus tard. Enfin, dans la mesure du possible.

- Fais gaffe, elle est très douée.

Il s’adressait à Chogan tout en sortant un mouchoir de tissu et un petit flacon de la poche de sa veste, Alors il s’approcha avec un large sourire du brun qui se tenait à l’écart, arme pointée droit entre ses deux yeux. C’était assez marrant de le rencontrer dans de telles circonstances. Jack pouvait tout à fait se rappeler des fois où son ami, complètement bourré, sortait de son portefeuille une petite photo d’identité, lui vantant durant des heures sa relation avec cette personne, et ses qualités. Derrière le papier glacé, un nom était écrit, et il s’en souvenait parfaitement, il s’agissait de…

- Nikolaï, mh ? Enchanté ! Nous nous reverrons peut être. Il m’a beaucoup parlé de toi !

L’air jovial, bien que rendu beaucoup moins drôle par la main experte vissée sur le Beretta et les lunettes de soleil, était tout à fait hors de circonstances. Ce côté Â Côté De La Plaque lui avait bien des fois sauvé la mise, alors qu’on le mésestimait dans un combat au corps à corps. Laissant le bonhomme dans une totale incompréhension, le grand hispanique se plaça derrière lui, le ramenant d’un bras puissant contre son torse, et appliqua sans tarder le chloroforme contre le visage, l’enserrant de ses doigts forts pour l’empêcher de trop gigoter. Quand enfin il sentit la résistance faiblir jusqu’à s’éteindre, il ne laissa pas le temps au corps de glisser à terre et s’en empara pour le jucher sur son épaule. L’air satisfait, le brun se tournait vers son comparse, lui jetant son manteau brun.

- Braque là et sers toi de ça pour cacher l’arme jusqu’à la bagnole. Si on pose des questions, il s’est évanoui à cause de sa prestation. Je te suis !

Une minute tout au plus s’était écoulée depuis leur entrée fracassante, et déjà, il repartaient. Plus tôt ils auraient fini, mieux ce serait. Les personnes présentes ne les aperçurent pas, ou du moins conçurent qu’ils n’avaient que peu d’intérêt. Un couple étrange, et un homme en portant un autre dans les pommes, ça n’était pas si interpellant alors qu’il y avait tant de strass et de paillettes, de jeunes personnes bien vêtues, de buffets garnis à ras bord.

Et la berline repartit en trombe dans les rues de New York II.
Revenir en haut Aller en bas
http://yami-mi.blogspot.com/
Elisabeth HowardElisabeth Howard
Force d'intervention de la Police
Sniper


Cute Name? : Lissa, Eli, Angy.
How old are you? : 29 ans
Messages : 177


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeMer 24 Fév - 22:40

Le calme, l'impassibilité. Un calme inhumain, comme juste avant l'action, comme avant de sentir le feu dans ses veines. Les yeux verts étaient posés sur le russe, elle l'écoutait avec attention. Un sourire sans joie effleura ses lèvres. Il avait une chance inouïe et ne s'en rendait pas compte. Il ne pouvait pas s'en rendre compte. Sa relation semblait houleuse, mouvementée: il était probablement pris dans des souffrances et des difficultés qu'elle n'imaginait pas.
Mais l'homme qu'il aimait était en vie. Et il pouvait le voir.
C'était peu, peut-être. Mais c'était tout.
Elisabeth était touchée de la confiance que lui manifestait son collègue. C'était manifestement un sujet difficile, délicat. Nikolaï ne pouvait absolument pas savoir comment elle recueillerait ses confidences, surtout sur un tel sujet. Mais l'anglaise ne dit rien, se contentant d'écouter avec l'attention qui la caractérisait et observant un respectueux silence. Et quand son compagnon d'infortune replongea dans des pensées visiblement inquiètes, elle détourna le regard, laissant ses propres réflexions suivre un chemin fort peu rassurant.

- Ils en prennent du temps… Combien de temps cela fait-il que nous attendons ?

La flamboyante demoiselle se renfrogna. Sa main descendit jusqu'à sa botte et elle cacha le cran d'arrêt dans sa manche trop lâche et trop longue. Elle releva les yeux vers le russe, mortellement sérieuse.

- Trop longtemps. Nous devrions...

Trop tard. Des pas rapides, et déjà la porte s'ouvrait. L'anglaise avait revêtu un masque impassible, et la seule trace de sa garde était ses jambes légèrement fléchies.
Les deux hommes entrèrent.
Les grands yeux de jade s'écarquillèrent un instant.
Jack. Jack, compagnon de quelques soirées moroses. Jack, qui l'avait fait rire et qui l'avait apaisée, sans en avoir conscience. Jack, sa voix qui charriait un fleuve de cailloux, Jack et ses traits burinés, et sa chaleur du Sud. Jack, ce qu'elle croyait qui se rapprochait le plus d'une relation amicale dans son océan de solitude.
Un éclair de souffrance traversa son regard, puis les orbes verts perdirent toute lueur. Ils n'étaient plus qu'inhumaine concentration. L'espagnol se figea un instant en la voyant, puis fit mine de ne pas la reconnaitre.

- Fais gaffe, elle est très douée.

La jeune femme eut un rire léger. Un rire qui saignait, qui sonnait comme un coup de poignard.
Il était bien placé pour le savoir. Tout se paiera, Jack, en temps et en heure. Tout se paie toujours.

La rousse tenta de mettre au placard sa peur pour Nikolaï, et fit face à ce qui serait probablement son adversaire. Trop sûr de lui. Le visage fin d'Elisabeth n'était plus qu'un masque impassible.
Sa colère brûlait avec une intensité rare, feu qui oblitérait raison et prudence. Fureur et haine. Elle serra les dents. Puis sembla se calmer, ou out du moins, se résigner à l'impuissance.

Il était armée, elle non. Il n'y avait pas à réfléchir. L'anglaise leva ses main en signe de reddition, soumise, et fit un pas en avant.
Appui du pied, et un bond. Un seul. C'était suffisant.
Il ne lui fallut qu'une seconde pour se couler contre le torse de l'indien avec un sourire enjôleur... et lui enfoncer le tranchant de sa main dans les cotes, un atémi sauvage qui lui laisserai probablement de douloureux souvenirs. Puis elle pivota souplement pour le cueillir au creux de la pommette, vive comme un serpent, mortelle comme lui. Ses cheveux l'auréolaient de flammes furieuses.

Il était armé, elle non. Elle s'en fichait.
Mais une scène entrevue du coin de l'œil la fit brusquement se raviser. Toujours aussi vive, Elisabeth recula, ses yeux inquiet posés sur un Nikolaï inconscient et à l'entière merci de l'espagnol. Son regard s'ourla de reproche. Le russe était un otage parfait.
Jack fut gratifié d'un regard furieux, peiné, blessé. Mais résigné.
L'anglaise se rendait.

- Braque là et sers toi de ça pour cacher l’arme jusqu’à la bagnole. Si on pose des questions, il s’est évanoui à cause de sa prestation. Je te suis !
- C'est inutile. Je vous suis.


Sa voix était complètement atone.
Ils repartirent donc. Pour aller où? Elle ne le savait pas, mais s'en doutait un peu déjà.
Elisabeth se haïssait d'avoir entrainé Nikolaï là-dedans. Elle n'aurait jamais du lui parler de toute cette affaire.

[Court. Désolée. Topic clôt?]
Revenir en haut Aller en bas
Chogan Bodaway KiowaChogan Bodaway Kiowa
Homme de main
Le Rêveur


Cute Name? : Dream'
How old are you? : 28 years old
Messages : 79

Age : 33


Encounters
Links To Others:

Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitimeJeu 25 Fév - 20:29

mmTout était allé extrêmement vite. Chogan n'avait même pas eut le temps de dire "ouf" qu'ils étaient déjà tous les quatre dans la berline qui filait à travers les rues de New York vers une direction bien trop évidente pour être citée...
mmC'était la première fois que l'amérindien bossait avec cet Alvarez... Il ne le connaissait pour ainsi dire que de vue et ils ne s'étaient même pas vu en tête à tête avant le coup. A peine s'étaient-il envoyé un texto. Ils s'étaient juste pointés à l'heure H, le jour J à l'endroit E et Chogan n'avait fait que suivre les instructions de l'espagnol.
mmEn entrant dans la pièce, il remarqua bien entendu l'air surprit d'Alvarez, mais il resta de marbre, se contentant de mettre en joue la jeune femme rousse comme il le lui avait dit.
mmIl eut le souffle coupé lorsque, sans prévenir, alors qu'il allait lui chopper le bras pour la faire avancer, elle lui donna un coup dans les côtes. Mais il ne broncha pas, reprenant rapidement ses esprits et lui empoigna le bras, malgré ses dires, cachant son revolver dans le manteau de Jack comme celui-ci lui avait dit de faire.
mmIls étaient rapidement descendus et s'étaient glissés dans la sombre auto qui roulait ni trop vite, ni trop lentement. Dans la salle blanche de l'agence, Jack avait finalement embarqué le russe alors, et Chogan se surprit à penser qu'il ne lui avait pas jeter un seul regard.
________________

mmCa fait même pas trois jours et me revoilà dans une bagnole plus noire que la nuit, mon revolver planté dans les côtes d'une femme que je ne connais même pas.
mmJ'en ai marre... Ça ne peut plus durer. J'en ai trop vu en trop peu de temps.
mmJe n'ai même pas vu à quoi ressemblait le type que Jack a fourré dans le coffre... Je suis pitoyable... Je me dégoûte... Il faut que je fasse quelque chose. Il faut que je réagisse...
mmMais comment fuir les Six Feet Under ? Je sais bien que c'est impossible, que c'est même inimaginable... Rejoindre ce gang a été ma pire erreur. Maintenant je suis bloqué.
mm... Ou peut-être pas.
________________

mmPerdu dans ses pensées, Chogan ne remarqua même pas qu'ils étaient arrivés.
mmIl n'enleva pas son revolver des côtes des la jeune femme et lui saisit sans trop de fermeté le bras, histoire de, avant de la faire pénétrer dans le bâtiment, Jack ne devant pas être très loin.
mmPersonne ne fut témoin de la lueur nouvelle qui brillait dans les yeux violet du géant à la peau dorée.


Petit, touuuuuuuuuuuuut petit post histoire de dire que j'étais là aussi x)
Et puis ça me permet de faire avancer mon perso lol
Revenir en haut Aller en bas
http://cache-yaoi.trivial-love.fr
Contenu sponsorisé



Salle 2 Vide
MessageSujet: Re: Salle 2   Salle 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Salle 2

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Reservoir Dogs :: M A N H A T T A N :: ¤ ENTREPRISES ¤ :: Elite Agency-