Reservoir Dogs
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 Pedge Sowren (à finir)

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AnonymousInvité
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Pedge Sowren (à finir) Vide
MessageSujet: Pedge Sowren (à finir)   Pedge Sowren (à finir) Icon_minitimeMar 17 Fév - 14:44

(Dsl du temps pour poster la fiche, je voulais la poster finie, mais finalement j'ai perdu patience =) M'enfin elle est bientôt finie...)

~ Identité ~


    Nom :

    A l’origine, son nom de famille était Kwinson. C’est d’ailleurs de ce nom que lui est venu son surnom de scène "The Queen", du "Kwin" de Kwinson. Il l’a changé en Sowren (Prononcé Sorenne, oui comme le gus dans seconde chance) après l’incident.

    Prénom :

    Leonard à sa naissance. Après ce qu’il appelle communément "l’accident", il changea de prénom et d’identité, se faisant passer pour son cousin –inexistant au demeurant- du prénom de Pedge (se prononce comme Page en anglais, ou comme Pledge (promesse) mais sans le l).

    Surnom :

    Son surnom de scène lorsqu’il était mannequin était "The Queen" ou "Queen" tout court.
    La plupart de ses amis et connaissances l’appelaient tout simplement Leo qui peut se prononcer Léo ou Lio, d’autres l’appelaient Léonard le Conard pour la rime, quand il était plus jeune, à 'l'age bête'. S’ils se le permettaient, c’était avant tout parce que c’était faux, et qu’on peut rire du faux.
    Maintenant, peu de gens se permettent de lui donner des surnoms, d’autant plus que Pedge en admet peu ; c’est aussi un peu pour cela qu’il l’a choisi. Certains fainéants le raccourcissent en Ped’ qu’il n’aime pas beaucoup parce que ça fait un peu "pédale"

    Age :

    Trente-deux ans, plus tout jeune, pas vraiment vieux.

    Date de naissance :

    Deux septembre, une petite vierge.

    Nationalité :

    Anglaise, mais il a passé une partie de son enfance en Inde. Américaine également maintenant

    Statut :

    Leonard était mannequin professionnel, apprécié et demandé. Il a arrêté de défiler à cause d’un accident où il s’est tordu la cheville, devenue trop fragile pour assurer la démarche. Il a continué les photos un temps, avant d’arrêter sous pression de son mari, Gregore.
    Pedge n’est plus rien de tout cela. Officiellement, il est critique d’art et plus particulièrement critique photographique, métier qu’il exerce par pur esprit de vengeance. Son but ? Détruire la vie de ce mannequin dont il porte une pâle copie de visage, et qui le surpasse largement en beauté.
    Au début, Pedge était également trafiqueur d’organes, et escroc. Il montait régulièrement les magouilles, dépouille quelques innocentes victimes sous de faux noms avant de disparaître de la circulation.
    Enfin, Pedge était maitre de cérémonie ou Gourou dans une secte regroupant une grande majorité d’ex star (chanson, mannequinat, comédie, cinéma etc…) plongeant dans la déprime de "l’après vie de star".
    Il a arrêté la plupart de ces activités, mettant ses talents d’escroc au service des S.F.U. Après avoir intégré le gang, il monta rapidement en grade, jouant de ses talents de comédien et de son hypocrisie notoire, jusqu’à devenir le bras droit du chef. Lorsque ce dernier mourra, il conserva sa place de bras droit auprès du nouveau chef. Mais sa relation à son supérieur changea drastiquement, car s’il se foutait éperdument et méprisait totalement le premier, il se prit à véritablement apprécier et à s’attacher au second. Maintenant, il cumule les métiers de conseiller (le véritable rôle du bras droit), garde du corps, homme à tout faire, homme de ménage, nourrice. Et oui, il faut bien s’occuper du grand gamin qui leur sert de patron…

    Situation :

    Leonard était et est toujours à ce jour marié à Gregore McDenovon, même si l’un comme l’autre semblent avoir disparu mystérieusement de la circulation.
    Leonard avait également un amant, Kristov, avec qui il a rompu tout contact.
    Pedge a un temps poursuivi sa relation avec Kristov sous le rôle du cousin de Leonard, avant de le tuer.
    A ce jour, Pedge n’est ni marié, ni fiancé, et n’a de relation avec personne. Comme s’il avait le temps pour ça, avec un Edward à sa charge.

    Sexualité :

    Moins la sienne est développée, mieux il se porte. Ca n’a pas toujours été ainsi, bien sur. Leonard était épanoui, très épanoui. Ouvert à tout, partant pour presque tout.
    Maintenant ça l’intéresse à peine, cela fait des années qu’il n’a touché personne, et honnêtement, ça ne lui manque pas. De toute façon, il déteste qu’on le touche, et seule une petite minorité de personne peut se risquer à l’approcher sans qu’il ne morde


~ Apparences ~



    Physique :

    En une phrase : Leonard était beau, magnifique. Pedge n’est pas beau .

    L’un possédait une longue chevelure d’un beau brun sombre, fluide et brillante, qui faisait sa fierté, mais surtout son succès.
    L’autre, dont les cheveux ont été rasés après l’accident et qui ont à peine repoussé, porte une perruque châtain sombre pour cacher les séquelles des coutures mal cicatrisées de son visage, et que les cheveux trop courts ne peuvent encore cacher.

    L’un comme l’autre a des yeux d’un gris sombre plutôt intriguant. Mais le premier avait un regard vivant, vif, brillant, alternant entre amusement et séduction, reflet d’une vie intrépide et excitante. Le second a le regard terne et perdu. Mauvais, parfois, il fixe, il perce, il jauge, il juge, il méprise et dévore. C’est un regard de bête souffrante et traqué, par celui d’un homme épanoui. C’est aussi un regard solitaire et douloureux, que l’on préfère fuir que soutenir.

    De stature, Pedge n’a évidemment pas changé. Il garde ses 1m79. Mais il a un peu maigri, lui qui n’était déjà pas bien gros. Leonard avait une silhouette élancée et agréable que l’appareil photo aimait immortaliser. Pedge a plus la carrure d’un squelette, d’un homme malade et fatigué. Il n’est pas beau, il respire juste le mal-être.

    Son attitude a, elle, changé du tout au tout. Leonard était sur de lui, exubérant. Il aimait les grands gestes, souples et gracieux, les mouvements lascifs et charmeurs. Pedge est plus fermé. Sa démarche est maladroite et saccadée. La prothèse qui remplace sa jambe gauche n’est pas totalement innocente à cela. Auparavant très tactile, il n’aime plus les contacts, et, plutôt farouche, esquivera vos gestes. Il déteste particulièrement qu’on lui prenne la main droite, dont la peau a été changée, et où les coutures sont encore visibles, alors souvent, il la gante.

    Enfin, le plus frappant peut être, son visage.
    Leonard avait un visage très harmonieux, aux traits fins, droits, agréables à l’observation, fluides, se mouvant en sourires et mimiques adorables.
    Les traits du visage de Pedge ont été inspiré du visage d’un mannequin de toute beauté très en vogue. Mais le travail est un travail de boucher : les coutures au niveau de la racine des cheveux ont mal cicatrisé, la peau plisse, faisant des ridules au niveau du coin des yeux et de s commissures des lèvres alors qu’il n’a que 32 ans. Mais plus que tout, c’est l’expression qui choque. Les traits en eux-mêmes sont beau, mais Pedge ne les acceptent pas, il les renie, on peut presque parler de rejet psychologique, tant et si bien qu’il a le visage fixe, et chaque mimique semble être un effort surhumain le faisant grimacer. Ses sourires sont figés et crispés, pas comme une personne liftée, mais plutôt comme quelqu’un n’ayant jamais appris à sourire. Son expression crache à longueur de journée haine, souffrance, malheur, mal être, malaise.

    Pedge possède sur lui une photo de Leonard dans ses plus belles années, mais très peu de personne ont eu l’occasion de la voir, il n’aime pas franchement l’exhiber.


    -----------------------


    Gouts vestimentaires :

    Sans aller jusqu’au nudisme ou l’exhibitionnisme, on peut tout de même dire que Pedge aime voyager léger. Torse nu et pantalon, c’est sans doute ainsi qu’il préfère se balader. Mais comme la météo et la température ne le permettent pas toujours, il lui faut parfois s’affubler que quelques frusques enquiquinantes.

    Leonard avait un goût raffiné que son métier de mannequin lui a appris. Il aimait les tissus de qualités aux couleurs chatoyantes, les vêtements prêts du corps, un corps qu’il aimait et trouvait beau en ce temps là. Il affectionnait aussi les chemises bien coupées et les vestes longues et droites.

    Pedge se soucie bien moins de son apparence. Ou plutôt, disons qu’il préfère avoir l’air sinistre et inquiétant qu’élégant. Il préconise donc les couleurs sombres comme le marron ou le noir. Il aime les longs manteaux trop larges, comme les imperméables, qui le cachent plutôt que le montrent. Il ne porte que des bottes et des hauts à manches longues, comme s’il souhaitait cacher la moindre parcelle de sa peau.

    -----------------------


    Signe particulier :

    Pedge est laid, à sa façon. C’est un peu bête à dire, un peu singulier à entendre.
    Il n’est pas repoussant, il ne dégoute pas. Mais il fait frissonner, il inquiète et il dérange.
    On a la même impression devant lui que celle que l’on peut éprouver face à quelqu’un qu’on aurait mis dans un corps qui lui est inadapté.
    Pedge ne donne pas envie d’être aimé, car il se déteste trop puissamment pour cela.

    Du reste, on compte dans ses particularités sa main sur laquelle une nouvelle peau a été cousue, sa prothèse à la jambe gauche, et la couronne de cicatrices autour de sa tête.
    Et cerise sur le gateau : il porte une perruque. Lorsqu’il l’enlève, il a les cheveux tout courts, une coupe assez similaire à celle des soldats.

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AnonymousInvité
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Pedge Sowren (à finir) Vide
MessageSujet: Re: Pedge Sowren (à finir)   Pedge Sowren (à finir) Icon_minitimeMar 17 Fév - 14:45

~ Psychologie. ~


    Généralité :

    Torturé, psychopathe, fou, déchiré, détruit, tourmenté, désillusionné, dégénéré, désabusé, déchu. Tous ces mots ont déjà étaient employés pour décrire Pedge.
    Construit, détruit, reconstruit.

    Il n’a jamais été un homme fort. Dans le temps, il était un adolescent avec des rêves et des projets d’avenirs un peu utopistes. Altruiste, il croyait en l’homme, en la nature de l’homme, et en l’humanité. Un peu naïf, peut être un peu con aussi.
    Aveugle, il a aimé et suivi des gens sans jamais se méfier, jusqu’à sa chute.

    Pedge ne connaît plus Leonard et Leonard ne se serait jamais imaginé Pedge.

    Le problème majeur du critique d’art, c’est lui-même. Il ne s’assume pas. Il se déteste physiquement, et s’abomine moralement. Il ne supporte pas les miroirs, les photos, et tout ce qui peut lui renvoyer sa propre image. Ca le rend fou. Les quelques personnes qui ont insisté ont assisté à une véritable crise de folie : tentative de suicide, de s’arracher la peau, de s’arracher les cheveux, de tout briser sur son passage. Il se donne envie de vomir et se dégoute. Psychologiquement, ce n’est guère plus glorieux. Il ne supporte pas sa méchanceté, sa cruauté. Il agit, et se déteste d’agir. Mais agit tout de même, rien ne l’arrête, même sa répulsion envers sa personne.

    Si le problème s’arrêtait là, Pedge entrerait dans la catégorie des gens dangereux pour eux-même, et inoffensifs pour la société.
    Ce n’est pas le cas.

    Pedge reporte sa haine sur les autres, qu'il accuse de sa propre déchéance. On lui a volé sa célébrité. On lui a volé son amour propre. On lui a volé son innocence. On lui a volé son visage. On lui a volé sa vie. On, toujours on, jamais lui, jamais je.
    La haine qu'il éprouvait pour la minorité lui ayant gaché la vie s'est rapidement étendue à toute la race humaine. Un humain en vallant un autre, en en punissant un, il punit tous les autres. Il ne tolère, n'aime plus personne. C'est une boule de haine dévastatrice.
    Pourrir la vie des autres est la seule chose qui le maintient encore en vie. Il veut tuer, il veut détruire, il veut pourrir, il veut faire du mal et pousser les autres à devenir ce qu'il est devenu, c'est à dire, à peu de chose près, un monstre.

    A-t-il encore des sentiments, voilà ce que ceux qui l'ont cottoyé se demandent parfois.
    Et il en a. C'est peut être même la source de tous les problèmes. Il en a, et ils ravivent sa haine, remuent sa douleur. Quand parfois, il rencontre quelqu'un de différent, de gentil, de brave, il n'a que plus envie de le détruire, car il lui renvoie l'image de Leonard. S'il se surprend à apprécier quelqu'un, c'est à peu près la même histoire.

    Une question subsiste pourtant : comment se fait-il qu'un tel être ne soit ni en prison, ni en asile psychiatrique ?

    La première explication réside dans le fait que Pedge a trouvé diverses voies expiatoires qui lui permettent, au moins en partie, de ne pas avoir des pulsions de génocide à chaque minute.

    Et d’abord, sa secte. Qui ne lui appartient pas, en vérité, mais où il est l’un des Gourous. Sa secte disais-je, où il retrouve le calme dont il a besoin. Caché derrière son masque blanc, il est à l’aise. On lui témoigne du respect, de l’affection, de l’amour, de la déférence. Il existe aux yeux de tous ses sujets, il n’est plus seul, plus mal aimé. Il n’est pas celui qu’on juge, ni celui qu’on montre du doigt. On ne cherche pas à détruire ce qu’il a, puisque là bas il n’a rien. Ses sujets, il les aime, sans éprouver le besoin de les supprimer. C’est une sorte de tendresse mutuelle, tacite, qu’il n’échangerait pour rien au monde, et qui le maintient en vie et le tranquillise, un temps en moins.
    Mais ne nous leurrons pas, tout n’est pas rose au pays de Pedge, et le sentiment de pouvoir et d’ascendance qu’il a sur tout un groupe joue également, et tempère un peu ses folies de manipulation.

    Ensuite, son métier officiel, critique d’art. Un critique d’art ne fait pas véritablement le mal. Oh bien sur, certains artistes, des photographes ou des mannequins, se sont suicidés par sa faute, car il a ruiné leur vie. Mais personne n’ira jamais accuser un critique de faire son métier. S’il estime qu’intel n’a pas de talent, même si les mots sont crus et choisis pour frapper là où le bât blesse, alors c’est que c’est légitime. Jolie couverture, pour quelqu’un dont le dessein est d’anéantir la vie des autres. Ceci dit, quand il écrit ses critiques, c’est qu’il n’est pas dans la rue à opérer des gens vivants mais drogués pour leur prendre leurs organes…

    Et enfin, l’opium. Un mal pour un bien dirait-on. Plongé dans les vapes hallucinatoires de l’opium, il évacue tout, se perd et s’égare, oublie et efface. Cette drogue le tranquillise des soirées entières, qu’il passe allongé, alangui, rêveur, ailleurs. Parfois avec un autre homme à ses côtés, et c’est d’ailleurs le seul et unique moment où il tolère quelqu’un à ses côtés. Il y éprouve même du plaisir, bercé par les douces promesses de sa drogue. Mais les effets sont de courte durée, et il est préférable pour sa compagnie d’un soir d’avoir déguerpi au petit matin, s’il ne souhaite pas finir comme désigné volontaire pour les dons d’organes…

    Cela dit, vous vous en doutez surement, cela ne suffit pas à donner le change et à lui assurer une vie équilibrée supposer faire croire aux autres qu’il est parfaitement insérable en société.
    Le secret de Pedge réside uniquement dans le mensonge.
    Comme menteur, il est très doué. Habitué à porter un masque, il a su se faire à la vie de comédien du quotidien. Son visage ne coopère pas toujours, c’est vrai, trop figé par sa véritable nature, mais les gens associent ses expressions étranges à une sorte de timidité maladive, ou de malaise.
    Pour entuber les gens, il est vraiment doué. Pour les manipuler et les amener où il veut aussi.
    Alors pensez vous, pour leur laisser croire qu’il est parfaitement équilibré, et on ne peut plus normal : un jeu d’enfant !
    Et tout le monde s’y laisse prendre. Ceux qui découvrent la supercherie on droit soit à du chantage, soit à la mort. Car le mensonge n’est pas tout. Pedge a également des contacts, hauts placés, qui peuvent l’aider dans sa petite entreprise. Intouchable, indétronable, dangereux, redoutable, tel est Pedge Sowren.

    Néanmoins, histoire de ne pas noircir le tableau, ajoutons tout de même que son comportement a quelque peu changé depuis qu’il a intégré les S.F.U. Premièrement, parce qu’il n’agit plus seul, mais pour le compte d’un gang, et plus précisément, d’un patron. Il s’est donc quelque peu discipliné, développant plus que jamais ses talents de comédien et d’hypocrite. Faire semblant d’agir pour la communauté et servir ses propres intérets, c’est sa grande spécialité.
    Un deuxième changement intervint lors de l’arrivée du nouveau chef, Edward de son nom. Au début, Pedge agit avec lui comme avec l’ancien : avec des sourires faux, une pseudo-dévotion, une bonne dose de mensonges. Ca ne lui avait jamais posé de problème jusque là, ça commença à lui en poser avec Edward. L’ancien patron était un homme franchement antipathique qu’il n’avait jamais aimé, qu’il avait même détesté car il fait partie de la catégorie de ceux qui lui avaient pourri l’existence. Pour Edward, c’était différent. Son naturel franc, sa gentillesse et sa bonne humeur à presque toute épreuve le touchèrent un peu malgré lui. Il lui fallut du temps pour l’admettre et pour baisser ses gardes, mais du temps, ils en avaient, et notre taciturne psychopathe finit par s’attacher à ce patron assez singulier, développant un respect et un dévouement qu’on ne lui connaissait pas avant.

    Cependant, n’allez pas croire que Pedge est devenu un gentil petit agneau. Si le changement de comportement est notoire, c’est seulement vis-à-vis de son supérieur. Avec le reste du monde, il reste toujours le même : fou, mauvais, cruel, et sans scrupules. Sauf que ça, naturellement, Edward ne le sait pas. Ou alors, il fait semblant de ne pas le voir ?

    -----------------------


    Vices :

    La liste pourrait être vraiment longue, car les vices, Pedge en a fait le dicton et surtout la ligne de sa vie. C’est un peu triste d’ailleurs, de voir comme un homme aime à se détruire, mais comme peu de gens connaissent sa précédente existence, il n’y a pas de comparaison possible. Les quelques qui savent que Pedge ‘serait’ le cousin du mannequin Queen songent que la différence entre les deux est vraiment flagrante, et qu’ils n’ont strictement rien en commun.

    Leonard buvait un peu. Il avait l’alcool joyeux, se transformait en boule de bonne humeur et en distributeur de bisous et de calins, rien de bien méchant, et on ne songea jamais vraiment à l’arrêter de picoler puisque ça n’était pas une drogue, et qu’il ne fit pas de conneries notoires. Il fumait déjà un peu parce que voyez vous, la mode le voulait, et lorsque l’on est dans le monde de la mode, ma foi, on n’y échappe pas.
    Il ne se droguait pas, par souci de sa propre santé. Il faisait attention à sa ligne, mais ne déclara jamais d’anorexie ou de boulimie, respectant son corps.

    Pedge a gardé l’habitude de boire et celle de fumer. Sauf que maintenant, lorsqu’il boit, il devient rapidement violent, voir fou. Il fume toujours des cigarettes, mais son grand amour est maintenant l’opium, qu’il a d’ailleurs un mal fou à se procurer mais bon…quand on est dans le domaine du trafic, on trouve tout ce qu’on veut.

    D’ailleurs, puisqu’on parle de trafics, ses occupations sont elles-mêmes tout sauf vertueuses : trafic d’organes, escroqueries en tout genre, jeux et trafics d’argent, tout est bon pour pourrir la vie des gens tout en s’engraissant tranquillement.

    Son pêché capital le plus représentatif serait sans doute l’envie, même s’il ne le montre pas. En effet, si sa vie tourne au cauchemar, c’est avant tout à cause de l’envie, de la jalousie, de la haine. Il ne supporte pas de voir ce mannequin se trimballer le même visage que lui. Certes, à la base, il avait ce visage avant lui, mais n’esperez pas de Pedge un témoignage de bonne logique : il y a bien longtemps que l’homme a perdu la raison.

    Enfin, dernier vice, et peut être le pire : le mensonge. Il ment à tout bout de champ. Il ment sur son identité, sur son nom, sur son passé, sur son travail, pendant son travail, pour son travail, pour lui, contre les autres. Et de surcroit, sachez qu’il est excellent menteur. C’est ainsi que l’homme pourri jusqu’à la moelle qu’il est pourra embobiner avec une facilité déconcertante toute personne pas suffisamment sur ses gardes. Méfiez vous de lui.

    Le seul vice qui n'est pas sien est la luxure. Déjà lorsqu'il était encore Leonard, il savait à peu près se contrôler de ce côté là. Maintenant, ça n'est pas que ça le désintéresse, c'est plutôt que ça l'effraie et le dégoute à la fois. Il n'assume pas son corps, il n'assume pas son désir, il déteste les autres et leurs belles gueules, et leur vie bien tranquille, et leur libido assumée.

    -----------------------


    Aime :

    Que j’ai des choses malsaines, ou presque.
    Il aime :

    xX Son chef, Edward, et les S.F.U (enfin…la plupart en tout cas…)
    xX Connaître la vie pourrie des autres (ndr : commérer)
    xX Escroquer les bonnes gens
    xX Couler la carrière des jeunes mannequins en devenir (merci le boulot)
    xX Ses 3 furets
    xX Disséquer des gens
    xX La violence
    xX L’opium
    xX La satisfaction de réussir quelque chose
    xX Mentir et jouer la comédie
    xX Partir en forêt, tout seul, et la nuit, pendant un orage de préférence
    xX Les tempêtes
    xX L’obscurité, c’est à dire là où on ne le voit pas
    xX Le bruit de l'eau qui ruisselle
    xX Le goût, l'odeur, et la couleur du sang
    xX Marcher sans but dans les rues, le cerveau vidé
    xX Qu'on lui porte de l'attention, même s'il ne s'agit que de haine, de mépris, de dégout.
    xX Jouer les babysitter d’Edward, même s’il ne l’admettra jamais, et qu’il râle tout le temps.

    -----------------------


    Aime pas:

    Tout comme les vices, la liste pourrait être très longue.
    Il n'aime pas/déteste:

    xX Les mannequins, le milieu du mannequinat, les codes du mannequinat
    xX Sa vie
    xX Les gens en général
    xX Grégore et la chirurgie
    xX Kristov
    xX Lui-même
    xX Son visage, et donc également celui du mannequin célèbre sur lequel son visage a été copié
    xX Les friandises, manger
    xX La fausse intégrité
    xX Qu'on le fixe, dévisage
    xX Qu'on le juge, qu'on l'ignore
    xX Le soleil, qui lui fait mal à la peau
    xX Les histoires d'anges et d'humains, auxquelles il a cru, croit encore, mais ne veut pas croire
    xX Qu'on lui mette des batons dans les roues
    xX Voir des gens réussir brillamment
    xX La simplicité, la naïveté, la crédulité, et l'innocence : tout ce qu'il a perdu
    xX Qu'on le touche, qu'on le manipule
    xX Le sexe
    xX Les foules, les groupes
    xX La justice, la police
    xX Les idéalistes, les gens qui veulent refaire le monde
    xX Les grands idéaux, les rêves de grandeur
    xX Qu'on essaie de briser ses barrières (assez fragiles)
    xX Qu'on cherche (et qu'on trouve?) ses failles
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AnonymousInvité
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Pedge Sowren (à finir) Vide
MessageSujet: Re: Pedge Sowren (à finir)   Pedge Sowren (à finir) Icon_minitimeMar 17 Fév - 14:46

~ Histoire. ~



    Si les contes de noël où chacun reçoit son lot à la fin, et ou tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (possible) vous ennuient et vous lassent, cette histoire devrait vous plaire.
    C’est un peu l’histoire de Dieu et de la création. Celle de tous les créateurs de leurs créations. De ce qu’ils construisent, puis détruisent, et reconstruisent, parfois mieux, souvent pire.


    Et au commencement, était un couple…



      Capítulo Uno : Intelligent, gentil et beau Leicester, Angleterre

    Pourtant, la vie avait bien commencé pour Leonard Kwinson. La vie avait joliment débuté. L’enfant était un don du ciel, comme l’appelaient ses parents. Il l’avait attendu, 6 longues années. Avaient désespérés, avaient espérés à nouveau, avaient eu raison.
    L’enfant était beau, très beau, tout le monde s’accordait pour le dire. Rayonnant, c’était le mot que l’on employait. Pas spécialement gentil, mais pas méchant non plus. Un bon garçon, comme disait John Baptist. Oui, il avait gaussé ses petits camarades à la petite école, n’avait pas toujours obéi à la maitresse. Mais bon, si on s’alarmait pour si peu, nos asiles et nos prisons seraient déjà pleins, ainsi que les bureaux de nos psychiatres, qui le sont déjà trop, d’ailleurs.

    Dés son plus jeune age, il devint ce que les gens envieux appellent un enfant pourri gaté, ce que ses parents appelaient un petit prince. Très jeune, on l'habitua aux compliments et aux éloges. "Ah qu'il est beau mon fils". "Ah qu'il est brillant". "Oh il est intelligent".

      Chapter Two : Moi je veux faire comme Amalendou New Delhi, Inde

    Parce que Shandri voulait renouer avec ses origines, et parce que justement John Baptist avait des choses à faire de ce côté là de l'Asie, on déménagea en Inde, près de New Delhi, dans le village natal de Shandri. Leonard, agé de 9 ans, ne s'en trouva pas plus déboussolé. Oui, il quittait ses amis, mais il mourrait d'envie de voir l'Inde, le pays de sa mère, le pays de ses racines.
    Evidemment, Leo n'en vit que la partie la plus reluisante. Pas question de le mettre au contact de cette sur-population paupérisée et au seuil de la mort. L'enfant devait être fier de ses racines, devait aimer ce pays qui était un peu le sien. On l'intégra à une école prestigieuse et internationale, on le mit en contact avec les plus grands et les "meilleurs". Les fils d'ambassadeurs, les princes indiens, etc...

    Les locaux, par chance, parlaient couramment anglais, ce qui évita au jeune Leonard de devoir apprendre le patois du coin. Il se fit divers amis, plus ou moins du même age que lui, plus ou moins issus du même milieu social.
    Un soir, Leo rentra chez lui, rejoignit ses parents, tous deux au séjour, et leur déclara, sans préavis :
    "Papa, maman, je veux faire comme Amalendou!"

    Regards inquiets échangés, léger malaise, silence gêné.

    "Qui ça mon chou?"

    Roulement de yeux, air sévère, légèrement condescendant.

    "Ben Amalendou."

    Après discussion et explication, il apparut qu'Alamendou était un jeune indien, de 13 ans, conciliant vie scolaire et mannequinat. De temps à autre, il quittait l'école, parcourait le monde, exposait sa beauté indienne, prenait quelques cours par correspondance, revenait, ratait ses interrogations, et expliquait qu'il s'en fichait, puisqu'il deviendrait "le plus grand mannequin du monde". Oui, forcément...

      Chapitre Trois : Aussi célèbre en quelques mois, tu y crois, toi ? Lithium, Etats-Unis

    Papa et maman cédaient à beaucoup de caprices, mais mannequin, à 9 ans, c'était non. Pas question que Leonard abandonne ou néglige ses études si jeune. Plus tard, peut être. Après tout, c'était un joli succès à connaitre, mannequin. D'autant plus que Leo était vraiment une belle plante. Et il rayonnait, encore et toujours, toujours plus, encore et encore.

    La question se reposa quelques années plus tard, à ses 14 ans et on trancha : d'accord, Leonard tenterait sa chance.
    Et pour tenter sa chance, quoi de mieux que les Etats-Unis, l'american dream, le pays des rêves irréalisables partout ailleurs. Papa et fiston déménagèrent tous deux là-bas, sur le continent américain, nord-américain, alors que maman restait en Inde.

    Et les casting s'enchainnèrent, fatiguants, difficiles..impossibles ? Oui, Leonard hésita. Trop jeune, trop inexpérimenté, trop ceci, trop celà. Il eut droit à tout, à suffisamment de "trop" pour vouloir abandonner, mais il n'abandonna pas. Pourquoi ? Mais bordel, parce que Amalendou l'avait fait, alors il n'y avait pas de raison. Il y arriverait. C'était peut-être un caprice d'enfant, puis celui d'un ado, mais il arrive parfois que les caprices se muent en rêves, et les rêves en réalités.

    A force de trop y croire, de trop s’acharner, ou peut être bien des pots de vin de papa, Pedge finit par atteindre les planches des défilés.
    A partir de là, tout s’enchainna à une vitesse fulgurante. En quelques mois, il était devenu le gamin en vogue, le môme « à avoir dans ses défilés », la puissance montante du mannequinat.
    Après 1 an à balloter entre petites agences, il intégra une agence américaine connue et reconnue, et on lui assigna son propre manager, un certain Hans Schumfrer, allemand de ses origines.
    Et sa carrière décolla.

      Kapitel Vier : Pour le meilleur et pour le pire. Lithium, Etats-Unis

    "Monsieur Kwinson, désirez vous prendre pour époux Monsieur Grégore McDenovon, ici présent ?"
    "Je le veux."
    "Monsieur McDenovon, désirez vous prendre pour époux Monsieur Leonard Kwinson, ici présent ?"
    "Je le veux."
    "Je vous déclare donc..."
    ...

    Grégore McDenovon. Riche chirurgien à la vie obscure. Un homme de grande stature, mystérieux mais attentionné, curieux mais charmant.
    Leonard l'avait rencontré un peu au hasard, et ça avait été, en quelque sorte, le coup de foudre. Pour l'un comme pour l'autre. La différence d'age ne semblait pas vraiment les déranger. L'un avait 16 ans, l'autre 34, soit 18 de plus, lorqu'ils se rencontrèrent. 2 ans plus tard, ils se mariaient.

    Gregore connaissait tout de la vie de Leo. Et pour cause, il était son premier fan, son plus grand supporter, et il s'investissait dans la vie de mannequin de Leo presque autant que Hans lui-même.
    A l'inverse, Leo ne savait presque rien sur Gregore, si ce n'est que celui-ci était chirurgien. Mais ça s'arrêtait là. Il ne savait rien de son passé, c'était un sujet que le plus agé évitait soigneusement, et comme Leonard n'aimait pas cherchait les ennuis, il laissait les secrets s'entasser, tranquillement.

    Sa carrière de mannequin continuait bon train, si ce n'est qu'il avait arrêté les défilés. Suite à une mauvaise chute en moto, avec Gregore d'ailleurs, il s'était méchamment tordu la cheville. Suite à celà, celle-ci présentait des fragilités, et sa démarche était devenue "bancale" comme disait Hans. Leonard se consacra donc entièrement au métier de modèle photo.
    Spoiler:
    En effet, ils s'aimaient pour le meilleur, car tout allait pour le mieux.

    Leonard commença un peu à déchanter lorsque, par mégarde, il en découvrit un peu plus sur le beau, le bon Grégore. Une chose qu'il n'aurait jamais du savoir, une bête erreur, une rencontre fortuite.
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Pedge Sowren (à finir)

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