Reservoir Dogs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Welcome In Our World
Bon Niveau Requis

 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Jude Guelfe

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
AnonymousInvité
Invité



Jude Guelfe Vide
MessageSujet: Jude Guelfe   Jude Guelfe Icon_minitimeMer 18 Fév - 3:13

Nom : Guelfe

Prénom : Jude

Nom d’artiste : El vértice

Âge : 31 ans

Date de naissance : 29 février 1980

Orientation sexuelle : Ca va, ça vient, on fait pas toujours gaffe au partenaire, le but c’est de se faire plaisir non ?

Description physique : Ouh le vilain !
Je suis l’homme le plus fort du monde, donc les 55 kilos et les tailles S c’est pas mon truc. A la limite, j’ai du en porter quand j’avais 14 ans, et encore je suis pas certain de pas être né avec mon mètre 95 et mes 95 kilos (c’est génial c’est le même nombre, wah). Effectivement, on peut plaindre ma génitrice, elle a du en baver lorsqu’elle a daigné me mettre au monde. Donc, je disais, je suis grand, je suis pas très fin, même si c’est que du muscle, et j’ai un cou proche de celui des taureaux. Ensuite j’ai une bonne gueule, mais vraiment dans le genre jolie à regarder, voire même fascinante. La virilité dans toute sa grandeur, oui oui. J’ai de longs cheveux blonds, souvent très sales, ils tiennent tous seuls, j’ai même pas besoin de me coiffer le matin et ils me tombent dans les yeux. En parlant des yeux, ils sont clairs, d’une couleur assez étrange, pas forcément très beaux, mais les yeux clairs ça fait toujours craquer les filles, allez savoir pourquoi. J’ai les pupilles tout le temps dilatées, exactement comme un drogué, il semblerait que ce soit une anomalie génétique, mais ça me permet d’y voir plus que bien dans le noir puisque je capte mieux la lumière. Pour en finir avec mon visage, j’ai un nez qui a pris plutôt cher, principalement le jour où une des masses avec laquelle je m’entraînais a décidé de me tomber sur la gueule, et ma mâchoire est bien dessinée, plutôt carrée et massive, une fois encore ça plaît aux gonzesses. Je pourrais encore continuer longtemps avec mes mains qui ressemblent à des pelles, mes biceps de la taille d’une locomotive (j’exagère à peine), mes jambes qui me maintiennent au sol même en cas de tempête et bla bla bla, vous devez visualiser le truc. J’ai un certain nombre de cicatrices, en plus de mon nez cassé, une au dessus de l’arcade droite (souvenir d’une soirée plutôt arrosée), une autre sous l’œil (celle là j’ai aucune idée d’où elle peut venir) et pas mal d’autres réparties sur l’ensemble de ma précieuse anatomie.
Donc, vous avez tous compris que je suis pas très commode comme mec (je suis plutôt armoire… oui effectivement j’ai aussi un humour de merde), j’ai tendance à effrayer les gens quand je les croise dans la rue, et pourtant ils sont tous en admiration béate devant ma personne. Ca j’ai jamais trop pigé, j’ai jamais cherché à draguer outre mesure, les gonzesses comme les mecs me tombent dans les bras, certains vont même jusqu’à me supplier de leur refaire le portrait (y’a des masos partout) et chaque fois j’accède à leurs demandes. Je suis plutôt conciliant comme mec en fait, maintenant que j’y pense. On me demande, je donne, on me donne, je prends, par contre je ne rends rien, faut pas chercher le diable non plus.
Concernant mon allure, je dois avouer que je manque franchement d’élégance. J’ai une démarche chaloupée, je fais beaucoup de bruit, je brise la moitié des trucs que j’attrape, je parle fort et je me laisse aller à mes besoins… n’importe où. Pour ce qui sont de mes fringues, j’ai pas vraiment de préférence, même si je suis plutôt branché fringues sombres et près du corps (je vais pas me cacher non plus que je me trouve ultra bien roulé quoi), et le matin c’est plus « je prends n’importe quoi et j’enfile mon t-shirt à la place de mon pantalon » que grande question existentielle. Ah oui et je vénère le rouge.
Sinon j’ai petit défaut d’articulation, il m’arrive de louper pas mal de mots quand je gueule, et je peux même bégayer (si c’est pas la honte ça) tout ça parce quand j’étais petit je suis allé me faire un piercing et que je l’ai arraché… trois jours plus tard. Donc, vous en êtes arrivés à la même conclusion que moi, j’ai la langue fendue.
Je suis en bonne santé, j’ai deux bras et deux jambes, un organe viril plutôt imposant, pas d’anémie ni de MST, je vois les couleurs correctement, je ne tousse pas, merci docteur, je reviendrais à la prochaine grippe.

Psychologie : Borderline au départ !
Dans le jargon psychologique, je suis un borderline. En gros, je suis violent, instable, agressif, egocentrique, maniaque, vantard, menteur et manipulateur, je pense que le monde tourne autour de ma petite personne, je suis persuadé que les autres ne méritent pas de vivre, ou alors pour me servir, et je vis tout ça très bien. Allez, petite qualité histoire de pas vous faire trop peur, je suis d’un courage sans précédent, mieux que les cowboys et les chevaliers, encore plus convainquant que dieu lui même, j’arrive à fréquenter les monstres humains sans même frémir, sans même être dégouté et j’en ai même fait mon business. Si c’est pas être tolérant ça.
Paraît que je suis pas très intelligent. On m’a dit un jour que j’avais des facultés plutôt limitées, que j’étais incapable de prévoir un événement ou de faire preuve d’un peu de compassion, que c’était pas de ma faute, que j’avais pas été créé pour ça et que c’était pas grave. Bon okay, la fin c’était parce que j’avais menacé le mec de lui crever les yeux avant de lui faire des peintures de guerre avec son sang, le tout avant de le jeter dans une fosse commune pour attirer les charognards. Bref, je suis assez sûr de moi et j’ai profondément horreur qu’on me contredise. Mis à part ça, je suis un mec super facile à vivre. A partir du moment où on s’écrase devant moi, qu’on se tait quand je parle, que l’on m’apporte ce que je veux avant même que l’envie n’effleure mon cerveau, y’a peut-être une petite chance pour que je vous aime bien.
On va faire clair et poursuivre avec mon casier judiciaire. J’ai déjà fait trois séjours longue durée, pension comprise, en taule, la première fois pour trafic d’armes, la seconde pour agression sexuelle (il me résistait le vilain ! … Dommage qu’il ait été flic.) et la dernière pour triple meurtre dans une maison de retraite. Faîtes pas cette gueule là, des mecs j’en ai buté bien plus, tellement que j’ai pas assez de doigts pour les compter, le tout premier (quel veinard) quand j’avais 8 ans, tout ça parce qu’il refusait de me filer ses devoirs et de m’appeler « Maître » quand il me croisait dans les couloirs. Des blessés, laissez tomber, je crois que je mériterais le titre de catastrophe naturelle catégorie 1 et une médaille pour mon boulot de sélectionneur humain, mais le président n’a jamais répondu à ma lettre.
J’ai une grande passion pour tout ce qui est mutilation, scarifications et autres variantes de ce genre, je trouve que ça donne un petit air guerrier tout comme il faut. J’ai une longue cicatrice le long de la colonne vertébrale que je me suis faite tout seul en coinçant un morceau de verre dans une poutre et j’ai trouvé l’expérience plutôt… enrichissante. Quand je suis de bonne humeur, je marque mes conquêtes de cette manière, comme un artiste, je leur laisse de petite cicatrices argentées qui, quand je les aperçois à nouveau, me donnent vraiment l’impression d’être un génie et un marchand de bétail. Le seul problème c’est quand j’ai bu (c’est-à-dire tous les soirs) parce que j’ai tendance à me louper un peu. Un peu…
Comme je sens que vous commencez à vous éloignez en vous disant que je suis pas un mec très fréquentable, je vous dirais juste que je suis très fidèle. Les gens autour de moi, je m’en occupe jusqu’à leur dernier soupir. Oui, très précisément, jusqu’à leur mort.
Caractéristiques autres :
- Je suis très fort en maths, pour trouver une erreur dans mes comptes, il va vraiment falloir vous lever tôt.
- Je connais mes conjugaisons sur le bout des doigts.
- J’ai un tatouage représentant un sanglier sur le haut de la cuisse droite.
- J’ai horreur de tout ce qui est vert… dommage pour moi c’est la couleur du cirque.


Histoire, conte de fée et autres fables joyeuses :
Un, deux, trois… et toi… et toi, le compte y est, on est dix !

Je viens d’une famille nombreuse. Mais quand je dis nombreuse, c’est pas quatre ou cinq, c’est le papa, la maman, deux grands-mères, six garçons, quatre filles, un petit chien, trente poules, deux canassons, un nombre incalculable d’oies, des souris, des rats, des coccinelles, des cafards et j’en ai sûrement oublié au passage. En gros, pas moins de soixante êtres vivants dans cette ferme paumée où l’odeur du crottin était ce qu’il y avait de meilleur. Je suis donc né dans une ferme, au milieu des vaches, ma mère enfouie dans le foin et mon père se demandant s’il ne fallait pas commencer à envisager le préservatif. Petit dixième d’une grande famille où on pouvait se croiser en s’appelant numéro trois, numéro cinq, l’ancêtre, et être incapable d’écrire les prénoms de ses frères et sœurs sur les fiches de renseignements scolaires. A ma décharge, les noms et moi ça a toujours fait deux. En tout cas, j’aurais pu être orphelin ou un veau que ça aurait été pareil.
Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
Invité



Jude Guelfe Vide
MessageSujet: Re: Jude Guelfe   Jude Guelfe Icon_minitimeMer 18 Fév - 3:13

Dans la salle à manger (qui était une écurie reconvertie) on avait une grande table, tellement grande qu’on ne voyait pas la personne qui était au bout. Les cafards étaient conviés évidemment, cachés dans les plats que la matriarche présentait d’un air soumis, et la grande tension du soir était de savoir par quel côté elle allait commencer. Parce que bien sûr, les trois derniers n’avaient pas à manger. On se cachait sous la table, donnant de grands coups contre le bois pour faire peur à numéro quatre et numéro six (des gonzesses), tirant sur les portes jarretelles de la grand-mère alpha (pourquoi elle en portait… grande question), fauchant au final n’importe quoi qui était comestible, même les grains de maïs datant du mois dernier. J’étais le dernier, celui qui était le plus susceptible à se faire plumer, mais ma mère ayant abusé sur la viande rouge le mois d’avant ma naissance, j’étais aussi le plus massif. Bref, j’avais pas un an que je m’étais déjà imposé par la diversité de mon langage, qui se résumait à « Cafard », « Abruti », « J’te tue » et « Dix ». Avec ça, j’étais assuré de faire fortune dans la vie.
A l’âge de trois ans, j’avais déjà foutu une sacrée branlée à numéro huit, coupé les cheveux de numéro quatre dans son sommeil, et constitué une sacrée réserve de graines sous mon matelas. Je me débrouillais franchement bien. Dans ce milieu plutôt féerique, les coups servaient de bisous et le ceinturon de bonbon et chaque semaine on faisait un concours de celui qui avait le plus de bleus, avec un verre de lait à gagner à la clé. Comme j’étais déjà plutôt atteint, j’avouerais volontiers que j’ai pas hésité à me jeter contre les murs de la grange la nuit pour me faire mal, à sauter du troisième étage en imitant un pingouin et à tirer la queue des chevaux dans l’idée qu’il me donnent un bon coup de sabot qui me permettrait de remporter la victoire pendant au moins un bon mois. Tout compte fait, la vie se passait plutôt bien, entre les inconnus qui nous servaient de parents et de pigeons, les vieux qui nous apprenaient à fumer et les rivalités entre frangins.

Là où ça a commencé à se compliquer, c’est quand j’ai atteint l’âge con, quand j’ai commencé à me réveiller tout mouillé et à avoir des pensées plus que déplacées. J’avais treize ans. Comme on se connaissait pas vraiment dans la famille, nous les mecs, on considérait pas nos sœurs comme des membres de notre sang, mais plutôt comme des proies potentielles. Ca ne nous paraissait vraiment pas malsain. C’est comme ça que le jour de mes quatorze ans, j’ai fait sauter le porte jarretelle de la grand-mère. Oui, de l’ancêtre, vous avez bien lu. Ca aussi c’était une expérience… enrichissante. Un peu écœurante sur les bords, mais on fait avec ce qu’on a, et les frangines ne me trouvaient encore assez mâle pour m’ouvrir leurs jambes (je suis très classe je sais). C’est donc avec la vieille que j’ai tout appris, et après c’est vrai que je l’aimais bien. Preuve irréfutable, je connaissais son prénom : Francine.
Bref, je suis passé sur toutes les nanas de la maison, sauf ma mère parce qu’elle était vraiment molle, même les juments et ça a parfois été douloureux (parce que bon les juments c’est…vous avez pigé). N’empêche, j’avais bien grandi, j’étais passé chef de file dans ma bande de frangins (ma mère étant une lapine et fonctionnant par jumeaux voire triplés, on avait pas tant que ça en écart d’âge) et je menais une vie de petit roi russe. Le jour où ça a été un drame et que ma vie a changé radicalement, c’est le jour où Francine est morte. Elle avait quatre-vingts balais bien sonnés, elle était toute ridée, même si active, j’aurais du m’en douter mais ça m’a fait vraiment mal. Elle était mon pilier dans cette famille, celle à qui je pouvais tout raconter, celle qui me donnait les astuces pour arnaquer encore plus mes frangins, et la voir toute raide et pâle, ça a été vraiment dur. J’ai passé trois mois enfermé dans la cave avec ma réserve de graines, cognant contre les tuyauteries pour faire peur à numéros quatre et six, hurlant en pleine nuit, bref foutant sérieusement ma merde. Lorsque j’en suis ressorti j’étais un squelette, j’étais insupportable et franchement violent (oui avant c’était rien), et ma grande passion était de casser les tibias. Mais j’avais une nouvelle copine. Alcide, l’araignée.
Je l’avais trouvée dans la cave pendant mon deuil et j’avais immédiatement flashé sur elle, elle avait exactement le même regard que ma grand-mère. Et puis je la collais contre mon oreille et me tenant sur une seule jambe, j’avais l’impression qu’elle me parlait.

La deuxième grand-mère a claqué, ça m’a fait rire, numéro six a chopé une angine de poitrine et elle y est passée aussi, numéro cinq s’est cassé le bras droit et c’est jamais revenu, et mon père est devenu alcoolo. Je faisais plus trop gaffe à ce qui se passait autour de moi, j’avais dix sept ans, je saluais mes frères en leur foutant une baffe, mes frangines en passant ma langue sur mes lèvres et ma mère avec un reniflement dédaigneux. Alcide ma copine m’avait murmuré à l’oreille un soir que si je voulais être le plus fort dans la vie, il fallait que j’abandonne mon allure de squelette pour ressembler à un bourrin. Interpellé par la voix de Dieu, j’ai alors commencé l’haltérophilie, la course de fond et les divers exercices qui m’amèneraient à dominer mon corps. Il m’a fallu plus d’un an à ne faire que ça pour que je commence à prendre forme et chaque kilo de plus était une nouvelle victoire. Mes frangins avaient commencé à avoir peur de moi, ils se réunissaient en bande avant de me croiser, me lançaient des regards mauvais quand je les regardais de haut et il leur a pas fallu longtemps pour comprendre que j’étais intouchable. Mais pas Alcide.
Si la mort de Francine avait été difficile à vivre, celle d’Alcide fut un supplice. Je crois que la vision de mon amie sur le dos, épinglée et disséquée me hantera toujours. Comme ils s’y attendaient, ces traîtres qui avaient été mes frères, je suis entré dans une fureur noire, j’ai démoli la moitié de la ferme, brisé des nez à plus savoir quoi faire, foutu le feu à l’écurie et mis les voiles à dos de canasson. Et je suis jamais revenu.
J’avais jamais quitté la ferme avant ça. Je ne savais pas à quoi ressemblait le monde réel, et en tout cas il était vraiment différent de tout ce que j’avais pu imaginer. J’ai continué à faire les gros durs, à chercher les emmerdes et à n’en faire qu’à ma tête, mais j’ai vite pigé que comme ça j’allais pas faire long feu. J’ai eu les deux bras cassés, on m’a jeté dans un fleuve, j’ai passé des semaines à la rue et j’ai enfin percuté qu’il fallait que je me calme, ou que je devienne plus intelligent. Au choix.

J’ai donc grandi, j’ai arrêté de dire merde aux gens en guise de bonjour, mais j’ai continué à pratiquer les exercices de musculation intensive. J’ai bossé à droite à gauche, en tant que pute (dominante), dealeur, j’ai vraiment tout fait, mais malgré tout je continuais de détonner dans le paysage. J’ai donc remis les voiles et je suis parti m’installer dans cette grande ville dont j’ignorais le nom, celle qui avait été complètement détruite par un malade encore pire que moi et c’est là que j’ai rencontré Elephant Man. Oui oui pas le vrai d’accord, mais un qui ressemblait franchement beaucoup. Immédiatement il m’a bien plu, il compensait sa sale gueule avec une agressivité fascinante et c’est devenu mon mec officiel. Enfin, je continuais de taper à droite et à gauche, mais j’étais jamais resté aussi longtemps dans un même lit. Et puis l’idée du cirque est arrivée.
Un cirque de montres. Un truc grandiose, mal famé, puant et effrayant, une institution qui réunirait toutes les horreurs de ce monde, quelque chose qui attirerait les gens comme des mouches macabres et qui surtout nous permettrait de gagner plein de fric. On a commencé à faire tous les Etats-Unis, traînant avec nous de force les spécimens les plus attractifs. Et le Laudanum Circus est né.

Aujourd’hui, cinq ans plus tard, j’ai trente et un ans et je suis directeur d’un des cirques les plus renommés du monde. J’ai développé mon corps à un tel point que je fais aussi partie du spectacle, capable de briser des chaines de navire, de soulever mon poids d’une seule main et d’attirer avec encore plus de facilités les gens dans mon lit. Je me suis calmé, je suis devenu plus commerçant et j’ai même réussi à me faire des amis. Donc un fameux Eliezer. Mon adjoint, celui qui a remplacé Elephant Man quand il y est passé (ça tient pas longtemps ces bêtes là). C’était un super fournisseur de monstres, il avait le chic pour les dégoter, et dernièrement il nous en a trouvé un plutôt intéressant. C’est un pyromane masochiste, un petit être tout touchant dans sa fragilité, mais un sacré salopard quand on fait pas gaffe. Il manie les explosifs comme un gamin de cinq ans, il joue avec le feu comme s’il était ignifugé et il est capable de sacrés coups de pute. N’empêche c’est le petit protégé d’Eliezer, Malachite le suit presque comme un chien et il obéit à personne d’autre. Et puis faut l’avouer, il a vraiment une bonne gueule. Presque autant que la mienne.

Dernier détail pour la route, parce que c’est ce qui m’a permis de faire une croix sur mon enfance, j’ai appris que l’ensemble de mes frangins s’était tiré de la ferme, laissant mes pauvres parents se démerder comme ils le pouvaient. Je suis allé immédiatement les retrouver, je les ai tiré de leur antre qui devenait vraiment invivable et je les ai foutu dans une maison de retraite. Je leur ai laissé une semaine, histoire qu’ils puissent découvrir comme je l’avais fait ce qu’était le monde réel, et je suis revenu. Pour les libérer.
J’y suis allé assez vite, sans aucun sadisme, les étouffant dans leur sommeil, butant au passage un surveillant parce qu’il m’avait vu et quittant l’établissement dans les hurlements de patients.

Ce matin, j’ai trouvé une lettre sur mon oreiller, écrit à la main, d’une écriture que je connaissais parfaitement, celle d’Eliezer.
« Toi, je préfèrerais t’avoir devant moi que derrière. »
Personnellement, je prends ça pour un compliment. Sauf que j’ai appris dix minutes plus tard qu’Eliezer avait été retrouvé mort dans sa chambre.
Et cette fois, c’est pas moi.
Revenir en haut Aller en bas
The TellerThe Teller
Admin
E.N.D.


Cute Name? : Tellie dear~
How old are you? : Who knows?
Messages : 514


Encounters
Links To Others:

Jude Guelfe Vide
MessageSujet: Re: Jude Guelfe   Jude Guelfe Icon_minitimeMer 18 Fév - 3:35

... Je pense que j'ai jamais vu quelqu'un aussi taré que toi. Hum, remarque non.

Mais moi aussi je préférerais t'avoir devant moi que derrière, hein! On tue pas les admins, d'accord?

Fiche validée! Histoire très... amusante et intrigante! xD
Revenir en haut Aller en bas
https://reservoirdogs.forumactif.com
Contenu sponsorisé



Jude Guelfe Vide
MessageSujet: Re: Jude Guelfe   Jude Guelfe Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Jude Guelfe

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Reservoir Dogs :: R E S E R V O I R D O G S :: ¤ CORBEILLE ¤ :: IDs-