Reservoir Dogs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Welcome In Our World
Bon Niveau Requis

 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Yuria Kurusoke

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
AnonymousInvité
Invité



Yuria Kurusoke Vide
MessageSujet: Yuria Kurusoke   Yuria Kurusoke Icon_minitimeJeu 26 Fév - 17:39

♠️ N O M : Kurusoke
♠️ P R É N O M : Yuria
♠️ S U R N O M : Yuyu, Yu-chan, Yu
♠️ P S E U D O N Y M E - U N D E R G R O U N D : Mme Red. Rouge pour la symbolique de la couleur : passion, luxure, mais aussi en lien avec la création du Glamourous Palace, sorte de maison de passe.
♠️ D A T E - D - A N N I V E R S A I R E : 27 mars
♠️ Â G E : 32 bientôt 33 ans
♠️ N A T I O N A L I T É : Japonaise
♠️ A L I G N E M E N T : Civil
♠️ S T A T U T : femme d'affaires. Yuria est propriétaire du Glamour Palace et de Beautiful People Agency.

♠️ D E S C R I P T I O N - P H Y S I Q U E :

Impossible de donner les mensurations de la dame mais on peut s'attarder sur son physique qui colle avec ses origines. Yuria n'a rien de 100% japonais. Ceux qui la pensent comme un pur produit nippon se trompe. Sa grand-mère française a épousé un coréen qui s'est installée au Japon. Quant à son père, métisse afro-nippon, il a grandi à Okinawa avant de monter à Tokyo pour sa carrière. Alors certes, elle possède des jolis yeux légèrement en amande surplombés de longs cils sombres mais en faisant attention, vous remarquerez rapidement que ses yeux ne sont pas de la même couleur. Des yeux vairons. Son oeil gauche est d'un vert tirant sur le marron, alors que le droit ressemble à une petite noisette. Ses cheveux sombres sont légèrement ondulés et ceci est uniquement du aux origines de son père. Pour qu'ils soient souples, elle les entretient avec soin, craignant bien trop d'avoir des cheveux secs. Elle les porte toujours détachés pour pouvoir passer sa main dedans ou alors jouer avec des mèches un peu folles. Sa peau pâle tirant sur le pêche en hiver prend facilement une teinte caramel en été. D'ailleurs, elle est une fervente adepte du bronzage intégral et ne laisse jamais passer une occasion pour avoir ce qu'il y a de plus uniforme possible. Son bronzage étonne et fait ressortir d'autant plus avec la couleur de ses yeux. Son visage est encadré par des mèches tombant de part et d'autre. Ses lèvres sont à peine dessinées.

Pour ce qui est du reste du corps, il est facile de définir les formes. Une jolie poitrine aux seins bien fermes, des longues jambes - dotées d'un galbe frisant la perfection - fines aux mollets graciles, des fesses bien fermes aussi. Yuria tape dans les 1m79 pour 58kg. Un poids qu'elle pourrait dépasser si elle ne faisait pas attention à son alimentation. Pas de junk food, pas de boissons trop sucrées, rien de trop salé non plus et encore moins des grignotages entre les repas, sauf s'il s'agit de fruits. Optant souvent pour des repas équilibrés, elle essaie de montrer l'exemple et casser l'idée que dans l'univers du mannequinat, on opte souvent pour des coupe-faim ou alors on prône l'anorexie. Avec son hygiène de vie, elle souhaite juste montrer que son agence est dans un état d'esprit différent. De toute façon, elle ne supporte pas la vue des corps squelettiques. Cependant manger correctement ne suffit pas et pour entretenir son corps, elle pratique toutes les semaines du fitness et du yoga avec un coach personnel. Ne cherchez donc pas un poil de graisse, ce serait vain mais ne cherchez pas un poil tout court, vous ne trouveriez pas grand chose là aussi. Car en matière d'intégral, là aussi, Yuria n'a pas hésité. Ce qui pourrait être perçu comme superficiel mais essentiel pour elle afin de se sentir bien dans sa peau et par la-même bien dans sa tête.

♠️ D E S C R I P T I O N - P S Y C H O L O G I Q U E :

ACHARNEMENT. Tout d'abord un acharnement professionnel. Yuria s'investit toujours à fond dans ce qu'elle entreprend. Peu importe si cela doit lui prendre du temps. Ce n'est pas un problème car elle aime son métier plus que tout et ne pense qu'à satisfaire ses clients. Elle éprouve le besoin de se dépasser et ainsi d'affirmer qu'elle est l'une des meilleurs dans son domaine, celui de la photographie. Cette volonté lui vient aussi de la position qu'occupait son père. Très tôt, Yuria comprit qu'elle n'aurait pas le choix et qu'il faudrait qu'elle rivalise avec ces messieurs qui se croyaient supérieurs. On peut aussi parler d'un acharnement sentimental. Femme détestant la solitude et le calme, elle a besoin d'être baignée dans de la vie. Mais son comportement peut être pour le meilleur comme pour le pire. Capable de rendre la vie impossible aux personnes qu'elle déteste, elle peut être adorable avec ceux qu'elle aime. Toutefois, elle a tendance à exprimer son amour d'une manière un peu particulière. C'est-à-dire qu'elle adore taquiner, embêter voir aider à sa façon. Trop franche et même trop crue dans ses propos, elle se moque des conséquences. Tout ce qu'elle veut, c'est aider et il faut comprendre que ses actions sont louables, sauf si vous n'avez pas la cote auprès d'elle. Alors là, elle ne se gênera pas pour vous rabaisser. Pour monter ses deux projets, il lui a fallu beaucoup de courage et encaisser les railleries de ceux qui lui disaient que c'était tout simplement voué à l'échec. Partant du principe qui ne tente rien n'a rien, elle ne s'est pas laissée abattre.

EXHIBITIONNISME. Certains soutiendront qu'elle est très axée sur sa petite personne. Faux. Ou presque. Yuria adore se montrer ou montrer son travail. Elle est très fière de ce qu'elle fait mais aussi de ce que la nature lui a offerte. C'est une femme qui prend extrêmement soin d'elle et à vrai dire, n'est-ce pas normal ? Elle estime qu'une directrice d'agence doit être bien physiquement pour donner une bonne image de son agence. Mais attention. Pas de produits de grandes marques ou des cosmétiques contenant du pétrole. Utilisant volontiers des crèmes sans paraben ou même des produits naturels, Yuria ne veut que ce qu'il y a de mieux pour son corps. Corps qu'elle dévoile souvent en été sans honte. Elle a beau connaître le sens du mot pudique, elle ne l'applique pas. Tout comme elle affiche sans honte, ses effets personnels, signe de sa réussite professionnelle. Sa voiture, jolie coupé Lexus. Son téléphone portable, toujours dernier cri avec la recharge solaire obligatoire allant avec. Ses vêtements, tous de grands créateurs mais aussi de créateurs indépendants qui seront bientôt les références de la mode. Se moquant pas mal de ce que les autres peuvent penser d'elle, elle marche la tête haute et le sourire aux lèvres. Un sourire qui semble clairement dire '' J'ai réussi et aussi bien que les hommes.''. Une sorte d'executive woman au portable qui sonne tout le temps et à l'agenda de ministre.

HOMME. Bien sur, on pourrait la taxer de macho ou même sexiste mais si Yuria a sa vision des hommes, elle le doit aussi à son éducation et au contexte dans lequel elle a grandi. Cependant, elle aime voir les hommes comme des objets, des accessoires que l'on se doit de changer pour aller de paire avec un sac à main ou une paire de chaussures. Elle ne s'entoure pas d'hommes pour coucher avec mais surtout pour avoir une compagnie. Il lui arrive de consommer mais pas tout le temps. Son mari est au courant de ses petites infidélités mais n'étant pas mieux, il n'a jamais rien dit. Bien au contraire, il l'a même aidée à trouver certains hommes. Si on parle de Sugar Daddy, ici, on pourrait parler de Sugar Mummy. Yuria les aime jeunes, dynamiques et vifs d'esprit. Elle ne recherche pas l'amour, car elle reste réellement amoureuse de son mari. Néanmoins le besoin de nouveautés et de frissons se fait souvent plus fort. Dire à un homme '' Sois beau et tais-toi '' ne la gêne pas. Elle se considère comme leur égal et n'estime n'avoir aucun ordre à recevoir d'un mâle. Forte tête ? Peut-être, qui sait. Elle sait surtout ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. Généralement, elle prend une soirée à l'essai avant de jeter ou de garder. Toujours très agréable, elle dissimule le verdict final jusqu'au lendemain. Malgré son petit côté mante-religieuse, elle laisse tranquille ses mannequins hommes estimant que leur vie privée est importante. Toutefois si on prend le temps de considérer les faits, on constate que Yuria peut être comme une grande soeur, très protectrice. Si elle cache cette facette sur ses lieux de travail, elle fait tout de même tout pour prendre soin d'un de ses poulains préférés.

SO. Yuria ne sait pas ce qui signifie être tendre. Habituée à être plutôt brute dans sa façon de parler, elle admire ceux qui sont capable de démonstration d'affection. Attention, elle ne les envie pas mais estime qu'ils arrivent à bien exprimer leur sentiment en publique. Elle ne sait pas pourquoi, elle en est incapable. Est-ce un moyen de se protéger ? Sans doute. Cependant cela ne la gêne pas. Pourtant derrière tout cela, il y a une puissante frustration. Celle ne pouvoir donner d'enfant. Stérile, elle a entendu le refus de son mari pour qu'elle suive des traitements dans l'espoir de donner la vie. Tu n'as pas besoin d'enfant. Tu vas ruiner ta silhouette. Son désir était nié au profit de son apparence. Entendre ses paroles l'a profondément blessée même si elle ne l'a jamais montré.

♠️ F A M I L L E :

♣️ China Beaumont née Kurusoke, 36 ans, grande soeur de Yuria. Styliste, elle a quitté le Japon et exerce maintenant son métier à Paris dans une grande maison de couture. Bien qu'elle ait toujours l'intention de lance sa propre griffe, ce qu'elle avait déjà fait au Japon. Passionnée de jazz, elle parcourt le monde pour assister aux différents festivals. Elle est mariée à un directeur artistique, Maxime Beaumont et a deux enfants : Charles, 11 ans et Luna, 8 ans.

♣️ Keiichi Kurusoke, 38 ans, mari de Yuria. Tendre époux souvent absent et collectionneur de maîtresses. Qu'elles soient de longues ou de courtes durées. Propriétaire d'une écurie de F1 et de plusieurs gros garages, il se désintéresse totalement de l'univers dans lequel évolue sa femme mais n'hésite jamais à la soutenir financièrement parlant. Il n'aime que le sport automobile même si sa femme lui rappelle régulièrement qu'elle ne voit pas ce qu'il y a de sportif là-dedans. Cependant après leur déménagement aux Etats-Unis, il a estimé que c'était mieux qu'elle se débrouille seule au lieu de l'aider dans ses projets. Depuis, il profite pour courir les plus grands circuits du pays.

~ Ceux qui font parti de la famille d'une certaine façon.


Michelle Feuerstein, 34 ans, meilleure amie. Elles se sont rencontrées en France et depuis sont restées en contact. Michelle est aussi photographe et travaille pour une agence comme reporter animalier. Elle organise régulièrement des expositions sur des thèmes lui tenant à coeur : l'eau, l'environnement quotidien, les paysages travaillés par les hommes... Divorcée, elle vit et élève seule, son fils de 11 ans, Mathiase.

♣️ Quincey Dragonwort, 27 ans, son poulain n°1. Elle le connait depuis presque 10 ans. Rencontré par le biais de son mari, elle a craqué pour son physique bien exotique dans le paysage asiatique. Même si au début, leur entente n'était pas au beau fixe, elle a fini par s'améliorer avec le temps. Agissant comme une grande soeur ou une mère, elle adore le chouchouter tant pis pour le qu'en dira-t-on ou ceux qui crient au favoritisme. Toujours là pour lui, elle ne peut tout de même s'empêcher de lui quand il dépasse les bornes selon elle. Dernièrement, elle s'est beaucoup amusée à lui parler de son instinct maternel étant donné qu'il commençait à s'occuper de Shou Akihiko, fils de Daisuke, comme son propre fils.

♣️ Daisuke Akihiko, 27 ans, meilleur ami de Quincey. Elle a eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois. Yuria le considère comme un adolescent terrible mais aussi très attachant. Si des fois, elle ne comprend pas l'affection profonde qu'éprouve le blond à son égard, parfois, elle le comprend très bien aussi. Elle adore l'embêter et le pousser à bout quitte à faire face à des accès de violence. Son sujet préféré reste ses sentiments pour la princesse. Sentiments qu'elle aime tester ou remettre en cause. Elle n'exclut pas l'idée de le faire travailler pour elle, histoire d'avoir un oeil sur l'oiseau -non, ce n'est pas un problème de confiance mais on ne sait jamais- et aussi pour s'amuser un peu -ce n'est pas toujours drôle au bureau-.
Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
Invité



Yuria Kurusoke Vide
MessageSujet: Re: Yuria Kurusoke   Yuria Kurusoke Icon_minitimeJeu 26 Fév - 17:40

♠️ H I S T O I R E :

“ Il était une fois une sorte de Blanche-Neige aux yeux en amande. Chaque jour, elle se promenait parmi les cerisiers en fleur. Sa belle-mère l'observait grandir tout en demandant chaque jour que Dieu faisait à son miroir.

- Miroir, miroir, mon beau miroir dis-moi qui est la plus belle ?
- Vous, ma reine. Sans conteste.

Sauf que dans cette histoire, pas de miroir magique. Pas de fantastique. Le miroir était le chirurgien esthétique. Il en était à sa quatrième opération. Les lèvres de Minmi. Une véritable réussite d'après lui. En même temps, il venait d'encaisser les 800 000 Yen, il n'allait pas dire subitement, qu'il avait raté son coup. On ne se fâche jamais avec une cliente fidèle. Dans cette histoire, pas de cerisiers en fleur parmi lesquels la jeune enfant courait. La petite attendait sagement à côté de sa mère. Pas de belle-mère.. Pour le moment en tout cas. Sa vie n'avait rien de simple. Toutes deux sortirent du cabinet de l'apprenti sorcier, main dans la main. Une paix apparente.

Notre Blanche-Neige avait 7 ans. Sa mère en avait 26 ans. Déjà deux enfants plutôt grands. Une première non voulue. Une seconde pas plus désirée.

Le premier roi s'était isolé dans sa tour parmi ses fidèles et loyaux sujets. Seul, un vassal l'accompagnait. Sur un fond blanc, une silhouette en maillot de bain se découpait. Des formes généreuses. Ses cheveux tombaient en cascades sur ses épaules. Quelques mèches se glissaient sur ses seins. Cette nouvelle princesse avait 19 ans. L'homme derrière l'objectif. Katsuo Tetsuki. 27 ans.

Le second roi se prélassait au bord d'une piscine tout en discutant au téléphone. Une domestique s'approchait de lui tout en tenant un plateau sur lequel se trouvait un cocktail. Elle faisait attention à ce qu'elle faisait, craignant le courroux d'un des seigneurs des lieux. Nobuo Hanazawa. 34 ans. ”

La première princesse, celle aux deux trésors, aux lèvres, fesses et nez refaits, n'était qu'un être sacrifié sur l'autel de ses propres désirs. Yaya rêvait de devenir l'une de ses starlettes, l'une de ses danseuses qui évoluaient derrière les plus grandes stars de la pop nippone. Une agence lui avait promis de réaliser son rêve. Hélas, les princesses modernes devaient se montrer plus méfiantes que jamais, ce que celle-ci ne fit pas. À 16 ans, contre l'avis parental, elle monta à la capitale. Tokyo. Shibuya. Le quartier où elle était persuadée que son rêve allait débuter. Frappant à la porte de plusieurs agences, elle finit par être embauchée dans l'une d'elles. Elle allait commencer doucement. Hôtesse dans un des grands bars, ce n'était pas mal, non ? En plus, elle avait voir des gens de la télévision, des acteurs, des mannequins, des chanteuses, des personnalités en somme. Comment résister à l'appel des sirènes des paillettes et de la lumière de projecteurs ? Impossible pour une adolescente comme elle. Petit à petit, elle se mit à fréquenter Katsuo. Un jeune homme qu'elle avait rencontré dans un bar. Son appareil photo paraissait être comme une extension de sa main et il avait ce petit côté mystérieux ainsi que sur de lui, qui faisait vibrer Yaya. Se voyant régulièrement, leur relation finit par déraper. N'étant pas plus responsable l'un que l'autre, le pire arriva au galop. Si les premiers mois, la silhouette ne changea pas. Les formes se firent doucement plus nettes. 9 mois après, ils étaient parents d'une petite China. Ça, c'est pour la première.

Katsuo aurait pu se faire la malle. N'importe qui l'aurait compris d'ailleurs. Voilà qu'il devait assumer une paternité et en plus, travailler pour arriver à entrer dans une école de photo. Pourtant, il resta et promit à Yaya de l'aider. Ce n'était pas par amour, ni même par compassion. Il se sentait juste responsable. Les fins de mois étaient difficiles. Encore plus avec un bébé dont il fallait s'occuper. Le temps passait et la jeune fille revint tant bien que mal sur le circuit. À cette période, on cherchait des jeunes femmes pour un publicité de jeans. L'agence envoya Yaya sur place pour le casting. Il était là. Une mâchoire volontaire. Un regard perçant et séduisant. Sous son tee-shirt, on devinait ses muscles. Elle s'avança timidement et se présenta. L'homme lui parla et elle eut l'impression de perdre le sens de ses paroles. Machinalement, elle alla se ranger à côté des autres jeunes filles. Agissant plus par mimétisme qu'à la suite d'une réelle compréhension. Décidée à donner le meilleur d'elle-même, Yaya se fit remarquer lors du shooting. À tel point que le monsieur lui proposa de se joindre à un autre session. En plus de travailler avec un homme séduisant, elle voyait cela comme une rentrée d'argent qui leur permettrait de sortir de leur galère actuelle. Katsuo ne pourrait qu'être heureux de cette nouvelle. D'ailleurs, il le fut et la félicita. Le jour de la nouvelle session arriva. La journée se prolongea en soirée et Hanazawa-san la passa en charmante compagnie. Celle de Yaya. Une première. Une deuxième. Une troisième. Les nuits finirent par devenir des rendez-vous de plus en plus réguliers. Ne voulant pas être considéré comme un rabat-joie, le jeune homme rappela toutefois à Yaya d'être prudente. Il connaissait bien Hanazawa-san et en dehors de faire des photos de mode, il faisait aussi des photos de charme voir carrément érotique. Oui, oui, elle serait prudente. Promis. Non, mais lui, il s'en foutait. Il disait ça pour elle après tout. Simplement voilà. Entre dire et faire, il y avait une sorte de fossé. Qui ne se combla pas. La même erreur se répéta. 9 mois plus tard. Yuria naquit. Le comble était qu'elle portait un prénom que Nobuo aurait adoré donner à une fille, si sa femme en avait eu une. Ça, c'est pour la seconde.

Katsuo grinça des dents. Nobuo ne s'inquiéta pas. Ce dernier n'avait pas le temps de se préoccuper de cela pour le moment, il devait préparer des photos à envoyer à un magazine érotique. Un mois plus tard, il revint plus à la réalité et réalisa ce qui s'était passé. Alors comme ça, il était papa. Quelle heureuse nouvelle. Si. Si. Ça lui faisait plaisir mais comment allaient-ils faire ? Le plus jeune des hommes acceptait de s'occuper des deux petites mais le pus vieux n'appréciait pas trop l'idée. Alors ils en arrivèrent tous trois à un accord. Lorsque Yuria fêterait ses 10 ans, elle irait vivre avec son père biologique. Hanazawa-san était déjà marié et avait deux fils ainsi qu'une petite fille vietnamienne adoptée. Alors un enfant de plus ou de moins, mais c'était surtout sa femme qui avait fixé l'âge. Elle voulait bien s'occuper d'une enfant en plus mais bon, elle n'avait pas l'intention de jouer le rôle d'une seconde mère. À 10 ans, la petite finit par atterrir donc chez son père biologique.
Il fallut deux longues années avant qu'elle ne s'adapte.

5 ans plus tard, la petite Yuria avait bien grandi. Une jolie plante qui évoluait dans un univers bien complexe. Belle-mère, propriétaire d'un sex-shop. Père, photographe pas toujours décent. Frères aînés, hosts tous deux dans un bar de Shinjuku. Soeur adoptive qui jouait la maid dans un maiden-bar du côté d'Harajuku. Au début, de l'adolescence, elle se sentait légèrement paumée. Dans leur grand appartement, les tabous n'existaient pas. On parlait aussi bien de politique, que de drogue, de musique, de sexe, d'études ou même de cuisine. Au lycée, elle restait discrète bien que la longueur de sa jupe d'uniforme ait été raccourcie. À travers son père et sa belle-mère, elle comprenait le jeu de la séduction et le pouvoir que la beauté pouvait exercée.

Son premier jouet fut d'ailleurs le père de sa demi-soeur. Katsuo avait fêté ses 35 ans. Il travaillait dans un petit magasin vendant du matériel photo. La vie et les évènements l'avaient incité à abandonner son rêve de se faire un nom dans la photographie. Il avait une famille à nourrir et Yaya n'était pas d'une grande aide. Bien au contraire, elle dépensait surtout l'argent dans l'alcool. Trop vieille pour le monde de la beauté et de la mode, sans formation pour prétendre à trouver un travail correct, elle avait soudain réalisé qu'elle ne possédait plus rien. Maintenant que Nobuo avait sa fille, il ne lui versait plus un yen et China avait du trouver un petit job pour aider son père. Elle se sentait comme un poids mort qui, en compagnie d'une bouteille de saké, pestait contre la naissance de ses filles qui lui avait volé sa jeunesse. Les disputes étaient régulières et Katsuo et China prenaient doucement leur distance. Tous deux ne supportaient plus d'être considérés comme responsable. Yuria fut donc l'échappatoire de celui qu'elle appelait son oncle. À 15 ans, elle n'était qu'innocence. En apparence. S'amusant à séduire son aîné, elle le laissa aller plus loin que ce qu'il n'aurait espéré. C'était presque une sorte d'offrande. Bien sur, ni China, ni Yaya ne furent au courant de ce pêché qui dura plusieurs mois. Avec Katsuo, Yuria apprenait le plaisir. Oh bien sur, elle aurait pu débaucher sans problème un jeune de son âge. Cependant, ce n'était pas aussi intéressant que d'être avec un homme déjà plus expérimenté.

Elle continua son adolescence en touchant un peu à tout. Passant aussi bien du côté des femmes que du côté des hommes. Elle se cherchait. Elle cherchait ses préférences. Ce fut à 18 ans que sa plus grande obsession s'imposa. Au moment où son père lui offrit son premier appareil photo. Pendant cette période, il travaillait sur une série de photos sur le bondage. Par curiosité, Yuria s'était glissée dans le studio photo. Fascinée, elle observait les corps nus soigneusement attachés. Les positions avaient quelque chose de clairement obscènes mais ce n'était pas cela qui avait généré un déclic. C'était la projection de ce qu'un corps masculin ainsi attaché pourrait donner. Son obsession pour le corps des hommes débuta ainsi et elle décida de faire le même travail de recherche que son père mais sur le corps des mâles. Sans hésiter, elle lui fit part de son idée, que ce dernier encouragea vivement. Yuria se mit en quête d'hommes pour son sujet d'études. Des jeunes. Des hommes mûrs. Des asiatiques. Des occidentaux. Peu importait. Elle voulait juste fouiller ces corps. Les montrer dans tous qu'il y avait à la fois de plus sensuel et de plus choquant. À force de photographier la nudité, elle finit par y être indifférente. Son propre désir, son attirance avaient disparu petit à petit. Certains hommes réussissaient encore à l'attirer mais tout était devenu différent.

Après avoir préparé un book, elle entra dans une école de photographie avec l'intention de se préparer pour préparer dans la mode. Yuria continua avec peine son petit bonhomme de chemin. Être la fille d'un grand photographe n'avait rien de facile et les critiques venaient plus aisément que les félicitations. Qui plus est, une femme dans ce milieu dérangeait. On lui reprochait souvent de ne pas connaître sa place. De viser trop haut. Revois tes ambitions, ce sera mieux pour toi. Mais Yuria s'accrocha tant bien que mal. Lors de sa troisième année, elle partit pour un an à Paris. Ce séjour fut des plus enrichissants et lui permit de changer son style. Elle disait adieu à la provocation et se voulait plus glamour tout en restant sensuel. Son retour fut aussi l'année de son mariage avec Keiichi. Tous deux s'étaient rencontrés lors d'un dîner chez des amis. Au départ, ce n'était qu'un flirt sans engagement. Une sorte de jeu bien agréable. Mais la donne avait changé avec le temps. Keiichi se montrait de plus en plus prévenant, attentionné et disait clairement qu'il espérait que leur relation dure. Pourquoi Yuria avait-elle épousé un homme sans être certaine de l'aimer ? Parce qu'elle savait qu'elle ne rencontrerait pas deux fois, un homme comme lui. Elle était libre, il était incapable de lui reprocher quoique ce soit et surtout, il la laissait vivre. Toujours à l'écoute quand les doutes s'invitaient, Keiichi était avant tout l'épaule et l'oreille parfaites.

Conscient, qu'il ne pouvait combler l'appétit, ni le besoin de compagnie de sa femme, il lui avait présenté bon nombre de jeunes hommes. Son plus beau coup fut sans aucun doute, l'entrevue organisée avec Quincey. L'un avait besoin d'argent, l'autre de divertissement. Keiichi payait grassement Quin juste pour être avec Yuria. Rapidement leurs tempéraments s'étaient entrechoqués. Yuria était envahissante. Quincey était indépendant. Il avait beau passer bon nombre de caprices à un homme, il n'arrivait pas à faire de même avec la jeune femme. D'ailleurs, il ne faisait pas l'effort d'essayer. C'était son petit côté froid et distant qui l'avait séduite. Elle aimait bien, de temps en temps, se mettre en tête de courir après des hommes inaccessibles. Mais dans le cas du blondie, elle voulait tout connaître de lui, se mêler de tout. Elle finit par apprendre plus que ce qu'elle n'aurait du savoir. Lorsqu'elle le forçait à accepter d'être pris en photo, elle en profitait pour le faire parler. Petit à petit, une confiance s'était installée entre eux et dès que le moral était au plus bas ou qu'un problème surgissait, il n'était pas rare qu'il débarque chez elle même à l'improviste. Spectatrice, elle avait surveillé avec curiosité une relation naître. Mais cette relation entre les deux hommes, qu'elle surveillait soigneusement, était fragile. Elle pouvait se briser à tout moment et Yuria redoutait cela.

La mort du père de Quincey coïncida avec son virage professionnel. Elle avait réussi à se faire un nom au Japon et elle avait besoin de s'attaquer à un nouveau lieu. Avec la destruction de New-York, la nouvelle Big Apple offrait de nouvelles opportunités. Cependant hors-de-question de compter sur Keiichi pour financer son projet. Yuria décida donc de faire autrement. Elle acheta un terrain et y fit construire un immeuble dont l'apparence ne reflétait nullement ce qui s'y tramait. Le Glamourous Palace se voulait être à la fois un cabaret, un lieu chic de prostitution ainsi qu'une salle d'enchères de plus originales. Pour monter son agence, elle avait besoin d'argent. De beaucoup d'argent. Mettant à profit, la salle au sous-sol, elle lança des enchères sur des êtres humains. Soit il s'agissait de personnes endettés jusqu'au coup et qui n'avaient d'autres solutions, soit il s'agissait de mafieux importants qui décidaient de mettre à la vente, certaines personnes de leur entourage. Les enchères pouvaient facilement s'envoler et Yuria touchait évidemment une commission sur chaque vente effectuée. Au bout de 4 mois, elle avait réuni la somme pour monter son projet. L'agence créée, elle demanda à Quin de l'intégrer. Parce qu'il n'allait tout de même pas rester dans la mécanique toute sa vie, non ? Bien sur, elle se garda de lui parler de l'existence de son second établissement sachant pertinemment que cela sera une source de conflits.

«  Je suis une voyeuse. Mon objectif cherche le moindre petit secret enfoui dans le regard des gens. Je veux les mettre à nus pour qu'ils se révèlent enfin. »
Revenir en haut Aller en bas
The TellerThe Teller
Admin
E.N.D.


Cute Name? : Tellie dear~
How old are you? : Who knows?
Messages : 514


Encounters
Links To Others:

Yuria Kurusoke Vide
MessageSujet: Re: Yuria Kurusoke   Yuria Kurusoke Icon_minitimeJeu 26 Fév - 18:02

Très belle fiche!!

Validéeeeee~
Revenir en haut Aller en bas
https://reservoirdogs.forumactif.com
Contenu sponsorisé



Yuria Kurusoke Vide
MessageSujet: Re: Yuria Kurusoke   Yuria Kurusoke Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Yuria Kurusoke

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Reservoir Dogs :: R E S E R V O I R D O G S :: ¤ CORBEILLE ¤ :: IDs-