Reservoir Dogs
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 A first impression | James

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Koichi NorikoKoichi Noriko
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MessageSujet: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeMer 18 Nov - 17:00

    Assis à même le sol de sa chambre, l’adolescent aux cheveux décoloré tentait de battre son score, sa télécommande de jeu scotché dans les mains. Il y était depuis près d’une heure, lorsque son père avait finit par débarquer dans sa chambre, quelque chose de répétitif dernièrement. Toujours très subtil, c’était des reproches qui étaient immédiatement tombé dans la petite chambre. Heureusement pour Koi, toujours à moitié sourd, il faut savoir qu’avec les années passées dans cette famille de fou on finissait par s’y faire, les remords l’évitèrent de justice. Et s’il cessait de jouer à ce jeu stupide et qu’il l’aidait un peu pour changer? L’adolescent soupira et pressa le bouton pause pour redresser la tête vers son paternel.

    C’est obligé? Parce que j’y suis presque là… O-kay… J’y vais!

    Un grand soupir tomba dans la chambre alors que Koichi se redressait, laissant sa télécommande rejoindre le sol alors qu’il s’étirait devant le regard satisfait de son père. Aller, au travail fiston. Oui d’accord mais comment et quoi? La réponse lui vint dans la forme d’une grande boite à outil que son père lui fourra dans les bras. Clignant des yeux, il n’osa pas bouger un instant puis plissa les yeux en regardant son père. Qu’était-il censé faire de tout ça hein? Plombier! Ce soir, il était plombier. L’un des logeurs avait appelé plus tôt aujourd’hui, en début de journée en fait et les avait avertit que son évier avait une fuite. Hors, bien entendue, le propriétaire des lieux n’avait pas eu le temps d’aller régler le problème, en fait il travaillait encore à arranger la fuite dans le plafond d’un des appartements libre. Donc, il ne restait que le fils pour faire ce petit boulot. Et pas la peine de râler, avec tout ce que Koichi avait vue son père faire, il était tout aussi capable que lui maintenant. N’ayant donc rien à rétorquer pour clouer le bec de son géniteur, le jeune homme n’eut pas d’autre choix que de prendre la boite à outil paternel et de monter à l’appartement désigné.

    La tâche n’avait rien de charmant, du tout même mais il devait faire sa part. C’était une idée stupide de son père, qui avait décidé que puisque Koichi devait recommencer sa dernière année d’étude au lycée, il devait prendre des responsabilités à la maison. En réalité, ce n’était pas une réelle prise de conscience mais plutôt une vengeance de la part de son très cher père afin de le dissuader de recommencer. Avant il avait toujours mené une existence tranquille, son père ne lui demandait pas beaucoup de chose, en dehors de la cuisine bien entendue. Mais maintenant, il devait s’occuper des petites annonces, réparer certain problème dans le complexe tenue par son paternel et il jouait, comme ce soir, le plombier. Regardant l’heure, il soupira. Il était beaucoup trop tard pour aller réparer un évier, il dérangerait l’homme qui occupait l’appartement mais alors qu’il rebroussait chemin, il tomba sur son père, l’air agacé. Qu’est-ce qu’il fichait hein? Pas de fuite, pas question! Lui lançant son trousseau de clé, des doubles de toutes les portes, il grogna. Il n’avait qu’à aller cogner et si personne n’en répondait après trois essais, il n’avait qu’à entrer. Voilà, pas plus compliqué et puis l’occupant de cet appartement rentrait souvent très tard, il le savait parce que depuis la fenêtre du salon, il voyait le portail du complexe. Maintenant, la petite tête pâle n’avait plus rien à redire et soupirant une dernière fois, il grimpa les escaliers pour monter au numéro donné par son père.

    Allons, allons, ce ne serait pas si long. Il suffisait de cogner, avec de la chance, il n’y aurait personne et il pourrait entrer régler le problème en paix. Si tout se passait bien, dans quinze minutes, tout au plus, il aurait terminé et pourrait retourner à son jeu vidéo. Et puis quand bien même il n’était pas seul, les hommes ne sont normalement pas très bavard, encore moins avec un adolescent envoyé par son père. Donc, ce serait fini dans trente minutes au plus, peu importe le cas. Vue l’heure, ce ne serait pas plus mal. Continuant de positiver alors qu’il grimpait l’escalier en métal, il finit par se planter devant la porte, sur de lui. Ce serait rapide, hé hé, pas la peine de râler et puis son père le lâcherait un peu après! Toquant deux coups, il attendit, fixant bêtement la porte. Il tenta sa chance encore une fois, les deux coups résonnant.

    Hai? Y’a quelqu’un? C’est le fils du propriétaire, je viens pour l’évier!...

    Toujours aucune réponse. Aller, il toqua encore deux coups et n’ayant droit qu’au silence, haussa les épaules, un petit sourire au coin de la bouche. Parfait, il serait tranquille! Il attrapa rapidement le trousseau de clé et sa boite dans la main, déverrouillant la porte pour entrer, surpris de trouver la lumière du fond de la pièce allumé. En fait, ses pieds butèrent aussi contre des chaussures et il baissa les yeux pour commencer, refermant derrière lui, toujours aussi inconscient de la situation. Deux paires de chaussures, masculine. Eh bien, le propriétaire des lieux avait du choisir en vitesse ce matin, qui sait. Il n’avait jamais été du genre à se prendre la tête, ce genre de comportement demandant trop d’énergie et de concentration, ce qu’il ne possédait que rarement, aussi il ne chercha pas plus loin. Pourtant il aurait du car lorsqu’il redressa enfin les yeux, son corps cessa de fonctionné, son souffle aussi et il écarquilla les yeux. Est-ce qu’il rêvait? Ça ne pouvait être que ça, un étrange rêve, dont il allait émerger d’une minute à l’autre. En face de lui, se tenait deux hommes, l’un d’eux étant assurément le locataire des lieux, celui-là même qui avait demandé à ce qu’on répare l’évier et qui n’avait pas daigné répondre, espérant certainement que le jeune homme partirait sans demander son reste, ainsi qu’un autre. La scène n’avait rien de louche ou d’étrange, non en fait elle était très clair. Le plus petit des deux hommes, un blond cendré, se trouvait sur le canapé, la chemise ouverte alors qu’il gémissait tout bas quelques pâles excuses afin que son compagnon, aux cheveux foncé, le relâche. Oh, il n’avait rien de la victime type hein! En fait, la couleur rosée de ses joues semblaient même l’inviter à continuer et l’autre, le plus grand, affichait cette assurance déconcertante, le dominant de toute sa hauteur alors qu’il détachait sans mal sa ceinture.

    L’adolescent n’avait donc pas encore attiré leur attention? Le malaise lui tomba d’un coup dessus alors que le blond continuait de tenter son assaillant, se tortillant légèrement sur le canapé, disant non mais ne laissant entendre qu’un subtil oui répétitif. Le pourpre monta aux joues de Koichi alors qu’il réalisait ce qu’il était en train de faire. Là il était un voyeur non? Mon dieu! Ce n’était pas même voulu! En fait, ce n’était pas vraiment qu’il soit assez naïf pour ne pas connaitre ce genre de relation, à son école aussi, quelques garçons étaient de ce genre et d’ailleurs, il avait déjà été approché à quelques reprises par des jeunes hommes, quelques uns plus âgés. On lui avait demandé de jouer le rôle du plus grand, de dominé. Enfin, pas dans ses mots, sinon il aurait surement fuit à toute vitesse mais on avait tenté de le convaincre d’essayer de sortir un moment avec un garçon. Les relations ne faisaient pas de sens pour lui et s’il avait visionné toute la collection de films pour adultes de son frère ainé, il n’avait jamais osé s’aventurer sur un chemin plus audacieux. Hors, ce qui se déroulait devant lui, lui faisait l’impression d’être de ce genre, plus audacieux, un sentier battue. Et il rougissait de plus en plus, jusqu’à ce qu’on le remarque, le faisant détourner la tête en vitesse.


    Pardon! Je-je suis là pour l’évier...

    Bien mince excuse pour expliquer sa présence. Ils allaient le prendre pour un voyeur non? Oui, assurément et son père l’engueulerait. Non mais ce n’était pas le moment de penser à son géniteur! Franchement, s’il devait choisir entre un bon sermon cuisiné par son papa ou les accusations de voyeurisme fait par un des locataires, il prendrait la première option. Levant la boite outil d’une main assez peu certaine, il n’ose pas redresser les yeux tout de suite. S’il était réellement accusé de voyeurisme, ça irait vraiment mal, il n’était pas même majeur, on allait le mettre en institut? Tien, il ne se connaissait pas ce sens du drame mais ça l’inquiétait tout de même toute cette histoire. Arrivant enfin à redresser un peu les yeux, il rencontra son expression et quelque chose fit tilt en lui. Alors c’était ça le désir? Maintenant il devait être rouge pivoine, la classe…
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James CrowleyJames Crowley
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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:45

    Seule la lumière de la cuisine à l’américaine était allumée. L’appartement était plongé dans le silence. Le locataire n’avait pas pour habitude de faire du bruit en mettant de la musique forte, mais le silence ce soir était presque religieux. On ne pouvait entendre que le froissement de vêtements. Un soupir. Quelques instants plus tard, la chemise était ouverte. Une légère plainte se faisait entendre. Un non qui voulait dire oui. Pourquoi certains faisaient-ils donc tant leur difficile ? Ils aimaient jouer au petit Chaperon Rouge, qui, innocent, s’était introduit sur le territoire du Grand Méchant Loup. Jouer ce rôle ne le dérangeait pas, au contraire. Que ce soit homme ou femme, dès que la personne avait pénétré dans son appartement, c’en était fini pour lui. James n’en faisait qu’une bouchée, mais il savait déguster avant de consommer.

    Dans le salon de James Crowley, sur le canapé de cuir qui trônait au milieu de la pièce, face à une grande télévision qui ressemblait plus à un écran de cinéma qu’autre chose, se trouvaient deux hommes. L’un était le propriétaire des lieux : jeune brun, au teint pâle et au sourire qui savait charmer les plus réticents. Il était en position de force à en croire la façon donc il dominait avec une aisance déconcertante l’autre jeune homme, blond, plus petit. Courbé sur ce dernier, il glissait sa langue de manière experte sur sa carotide, embrassant le cou blanc, enfonçant ses dents dans la chair fraîche. Marquer l’autre histoire qu’il se rappelle de cette nuit pendant les jours qui suivent, en essayant vainement de cacher les suçons qui ne tarderaient pas à apparaître sur son cou si délicieux. Une nouvelle plainte, une supplique. Lui n’en avait cure. Et puis, le jeune blond, dont il ne se rappelait plus le nom, sinon la première lettre, ne se débattait pas avec tant de force que cela. Ses joues rosies, ses yeux fermés, son air peint de luxure… Tout l’invitait à continuer. Il n’y avait que ses mots qui disaient le contraire, sans vraiment le penser. Il avait été une proie facile.

    Après une journée de travail plus que difficile, il avait décidé de faire un tour au Gem, endroit de prédilection pour tous les dragueurs invertébrés. Là, il avait rapidement repéré sa proie. Un jeune homme blond cendré, fin, au joli sourire. Il possédait la beauté d’un ange, chose qui lui avait plu. L’idée de tâcher cet ange immaculé, de l’entraîner avec lui dans les tréfonds du vice l’avait séduit. Quelques verres plus tard, il ramenait l’inconnu chez lui, dans son appartement. Et finalement, il avait sa récompense. Alors qu’il embrassait le jeune homme langoureusement, mêlant sa langue à la sienne, il fut interrompu par un bruit à la porte. Quelqu’un venait de toquer. Ne bougeant pas, il releva les yeux vers la porte d’entrée qu’il pouvait parfaitement voir d’ici. Qui donc pouvait venir à une heure si tardive ? Soupirant, il se contenta d’ignorer le visiteur nocturne au profit de sa proie. Les toquements recommencèrent, mais il n’y faisait à présent plus attention. Défaisant avec lenteur la ceinture du plus jeune, il avait entamé la deuxième partie de l’affaire.

    Une voix timide le déconcentra, et il releva la tête. Haussant un sourcil, il vit un jeune adolescent, droit comme un piquet à l’entrée. L’évier… ? Quel évier ? Ah oui… Il avait appelé ce matin pour annoncer qu’il y avait une fuite et qu’il fallait la réparer au plus vite. Mais si vite ? Et était-ce une heure pour venir réparer un évier, sérieusement ? Soupirant, il resta immobile et silencieux un instant. Qui c’était, ce gosse d’ailleurs ? Il n’avait pas l’air d’un plombier. Mais la boîte à outils semblait justifier toute sa présence ici. Secouant la tête, il se redressa complètement et remit de l’ordre dans ses vêtements, ennuyé. Comment avait fait le gamin pour rentrer d’ailleurs ? Mais sa tête lui disait quelque chose. Ce n’était pas tous les jours qu’on voyait un adolescent aux cheveux blancs. Surtout qu’il avait les yeux bridés des asiatiques mais des yeux vertes. C’était quoi ce gamin franchement ?

    « Hm… Oui, l’évier. Suis-moi, il est juste là. »

    Sans nul doute était-ce le fils du propriétaire de l’immeuble. En y réfléchissant, il l’avait vu aux côtés de l’homme, à s’affairer ici et là. Abandonnant le blond qui avait à présent une mine boudeuse, il conduisit le jeune garçon à la cuisine, lui montrant donc l’évier et ouvrant le placard en-dessous pour lui laisser accès à la tuyauterie. S’adossant à présent contre le plan de travail, il croisa les bras, attendant patiemment que le petit commence à travailler. Et il avait intérêt à être rapide s’il ne voulait pas se faire reconduire à la sortie et revenir le lendemain, quand les lieux seraient vides. Pensif, il scrutait le jeune garçon. Papa menait la vie dure à son fiston ? Triste chose. Le silence de James était presque pesant maintenant, et ses yeux bleu cobalt ne quittaient pas une seule seconde l’adolescent, suivant chacun de ses gestes. Petit, yeux verts pétillants, fin, yeux bridés. Tout à fait son genre en fait. Sauf qu’il était bien trop jeune pour le secrétaire. Il pouvait être le plus grand salaud sur terre et le plus grand briseur de cœurs, il ne faisait pas encore dans l’illégalité. Du moins pas dans sa vie privée. La professionnelle, c’était autre chose.

    « Tu es le fils du proprio ? N’est-il pas un peu tard pour venir réparer un évier ? »

    Se décidant à bouger, il ouvrit son immense frigo, rempli de diverses victuailles. De la viande, du poulet, des légumes… Il y en avait pour tout un régiment. Sur le comptoir de la cuisine, un saladier remplit de fruits. Autant dire que Monsieur avait un gros appétit. Un énorme appétit même. Attrapant une bière, il se tourna vers le plus jeune, toujours aussi pensif alors qu’il refermait le frigo.

    « Je t’offre une collation ? Histoire de te remercier d’être venu ‘si’ rapidement pour l’évier. Un verre de lait peut-être ? »

    Petit sourire moqueur. Décapsulant la bière, il la but à même la bouteille et la posa sur le rebord, croisant les bras de nouveau. A présent, il ne semblait plus si pressé que ça. L’adolescent avait vraiment un air innocent. Et la façon dont il avait rougi tout à l’heure en le surprenant lui et sa conquête… c’était irrésistible. Un peu plus et il s’amuserait à le taquiner, histoire de l’embarrasser davantage encore. Le blond, quant à lui, était allongé sur le matelas, et commençait à se refroidir petit à petit. Il n’osa pas rappeler James cependant, ne voulant pas paraître aussi capricieux que les femmes pouvaient l’être. Et d’ailleurs, son amant ne semblait pas vraiment lui prêter une grande attention, en buvant sa bière tranquillement, pas pressé pour un sou. Il pouvait pas se bouger le petit pour qu’il puisse être tranquille avec son grand brun ténébreux ? Non mais franchement ! Il était comme un cheveu au milieu de la soupe !

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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeLun 23 Nov - 3:25

    Fébrile, le cœur en chute libre et les joues en feu, l’adolescent ne savait plus que penser ou que faire. Il attendait que les accusations lui tombent dessus, qu’on le sermonne et aller savoir quoi d’autre, parce que quelque chose finirait bien par lui tomber dessus, ça il le savait. C’est que papa avait pour habitude de faire claquer le fouet assez rapidement et les vieilles habitudes lui feraient toujours la vie dure au petit. Ses yeux restèrent encore un moment clos, cherchant un moyen d’échapper à cette impasse mais c’était, bien entendue, sans issue. Non, il n’y avait pas d’échappatoire et puis, il avait regardé, il aurait pu se tourner, crier, peu importe quoi. Mais non, rien. Après tout, peut-être qu’il était vraiment un voyeur. Ce fut finalement la voix grave de l’homme qui le ramena à la réalité, ouvrant les yeux aussitôt, comme surpris. Il n’avait pas rêvé, il lui parlait bien de l’évier? Pas de cris, pas de reproche, juste quelque chose au sujet de l’évier.

    Clignant des paupières un instant, comme s’il ne comprenait pas vraiment les paroles du grand brun, il ne bougea pas immédiatement. Le suivre? Oh oui! Il parlait de l’évier, c’est vrai! Sa boite à outil en main, il le suivit immédiatement, lançant un dernier regard au blond. Il avait tout d’un mec agacé et avec raison d’ailleurs, Koi ne pouvait donc que lui envoyé un petit regard remplit de regret. Navré monsieur le blond, vraiment. L’adolescent venait de lui gâcher un bon moment, enfin ça y ressemblait du moins et se glissant dans la cuisine, Koi tenta de repousser la gêne qui lui tiraillait le ventre. Ce serait bien de se mettre au boulot sans piquer un fard et c’est les joues encore rose, qu’il s’accroupit devant le placard ouvert. Il y jeta un rapide coup d’œil et soupira, aller on glisse dans le placard petit. Quelle idée de venir à une heure aussi tardive aussi! Fouillant la boîte, il sortit son matériel, faisant de son mieux pour éviter de regarder le grand brun. Alors le propriétaire des lieux était le dominant hein? Ça n’avait rien de rassurant mais en même temps, sa valait peut-être mieux. Le blond était plus en colère que le brun, non? Jetant un rapide coup d’œil à l’expression de l’homme, s’allongeant sur le dos une fois le tuyau retiré, prêt à se glisser sous l’évier, il confirma la chose.

    L’homme c’était adosser au plan de travail et le fixait avec calme. Il n’avait pas l’air fâché, vraiment pas, un peu ennuyé et curieux peut-être mais qui ne le serait pas avec un adolescent qui débarque à une heure pareille, pour vous réparer votre évier. Un petit sourire embarrassé aux lèvres, le jeune japonais faisait de son mieux, ses yeux passant de l’évier, éclairé grâce a sa petite lampe torche, qu’il plaçait d’ailleurs dans sa bouche quand il travaillait avec le tuyau, au locataire. Ses yeux bleus là l’observaient avec une attention qu’il n’avait jamais connue et le rose qui colorait ses joues ne cessaient de prendre de l’ampleur. Au bout d’une petite minute, lorsqu’il se décida à lui faire la conversation, non pas que Koichi l’ait attendue d’ailleurs, ses joues avaient repris la couleur de plus tôt. En fait, ce n’était pas vraiment gênant d’être regarder, il était habitué, avec une tête comme la sienne, rien d’étonnant là. Non mais c’était la façon dont il le faisait, l’intensité dans ses yeux, très beaux d’ailleurs. Enfin, la couleur. Aller, une autre vague de fièvre lui attaquait les joues et il détournait les yeux sous les questions.

    Hmm oui… Je suis bien d’accord. En fait c’est mon père qui voulait que je monte. Je… Je suis vraiment désolé de vous avoir dérangé.

    Aucune chance qu’il pousse la conversation sur ce sujet, plus loin. On ne parle pas de la situation passé, c’est mauvais pour le cœur, pour ses joues aussi. Changeant enfin le tuyau, il se tourna pour se redresser sur un coude, toujours allonger, le temps de fouillé sa boite à outil, aux pieds du locataire. D’ailleurs, il aurait du la mettre de l’autre côté, c’était un peu gênant de toujours devoir se tourner vers lui et puis il sentait son regard sur lui. Drôle de sensation d’ailleurs. Alors qu’il se demandait s’il n’avait pas un problème avec toute la situation, le brun se décida à bouger et l’adolescent soupira. Enfin, il bougeait. Ne faisant pas attention à ses gestes, il se remit au boulot. Sauf que ce n’était pas fini et que l’homme recommença à lui parler, lui offrant une probable collation. Surpris, le jeune homme laissa tomber son outil contre sa tête et lâcha un juron depuis l’intérieur du placard. Foutue outil trop pesant. Quel idiot il faisait, l’autre devient bien se moquer tien! Et puis les paroles résonnaient dans son esprit. Un verre de lait, tch! Salaud va.

    C’est bon, j’ai presque fini...

    Il y avait un peu d’agacement dans sa voix non? Oui et dès que sa tête blanche émergea de sous l’évier, il soupira, tentant d’éviter le regard du locataire. Pourvue que ses cheveux cache la petite marque rouge sur son front, celle que l’outil tout droit sortit de l’enfer, lui avait laissé. C’était surement trop espérer cela dit et rangeant les outils, attrapant le vieux bout de tuyau de son autre main, il se redressa rapidement. En fait, il sentait une espèce d’urgence à sortir de là et en même temps… Ses yeux glissèrent vers le divan, cherchant l’autre occupant, qui c’était finalement glissé dans la chambre. Il ne devait pas être très heureux celui-là hein. Soupirant, l’adolescent se décida enfin à faire face à son aîné et croisa son regard. Pas très longtemps pourtant, le regard moqueur le gênant, la couleur l’intriguant et puis ce sourire. Il attrapa plutôt la bière de l’homme, un sourire à la bouche. Aller, l’heure de la vengeance venait de sonner.

    Finalement, j’accepte votre offre! Merci. Et lui indiquant l’évier, prenant une gorgée rapide, il continua. Et si vous le testiez?

    Parce qu’il n’était pas là sans raison! Triomphant, la bière de l’homme en main, il lui sourit une dernière fois alors qu’il s’entêtait à fixer l’évier. Le tuyau défaillant avait été posé tout près et il n’attendait plus que l’essai du locataire pour enfin rentrer. Enfin, si son travail avait été bien fait et ce n’était malheureusement pas le cas. L’eau giclant dès que l’eau coula dans l’évier, faisant reculer Koi avec un air surpris, manquant près de renverser la moitié du contenue de sa bière.

    Eh merde!

    Ouais et pas qu’un peu, parce qu’il allait devoir retourner sous l’évier et à voir l’eau, ça ne lui disait pas grand-chose. À cette heure en plus. Lorgnant sur la bouteille qu’il avait volée, il soupira. L’autre devait être fier et il n’osa pas le regarder, rougissant déjà. Honteux? Un peu. Gêné? Terriblement! Aller, courage fiston! Inspirant un bon coup, il reposa la bouteille et fit passer son chandail par-dessus sa tête. Quitte a retourné dessous, pas question de se mouillé complètement. Il prendrait une douche en rentrant et puis voilà. Toujours gêné, il s’obstina à fixer le sol et laissa son chandail sur le plan de travail, près a retourner dans le placard. Si seulement ses yeux bleus là étaient moins insistant, moins puissants. Il avait pratiquement l’impression d’être nue, lorsqu’il prit place au sol, près à s’allonger, prêt à rencontrer une fraction de seconde, encore une fois, ce regard cobalt. Troublant et à la fois charmant non? Tch, même pas! Et ses joues reprenaient leur couleur pourpre.
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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeMar 24 Nov - 1:24

    Autant dire que l’adolescent semblait un peu lent à la détente. Peut-être que la scène de tout à l’heure l’avait trop choqué ? Petite nature va… Il n’avait donc jamais vu deux hommes ensemble, à faire des choses que l’église qualifie de contre-nature ? How sad. Il faudrait remédier à cela un jour, n’est-ce pas, Green Eyes ? Etant donné qu’il ne connaissait pas encore son prénom, et ne voyait pas l’intérêt de le lui demander vu qu’il l’oublierait aussitôt, James avait décidé de nommer le plus jeune ainsi. Green Eyes. Après tout, c’était la chose la plus marquante chez l’asiatique, si on ne faisait pas attention à la couleur de ses cheveux, elle aussi étrange. Portait-il des lentilles de couleur ? Ou bien était-ce les merveilles de la génétique qui lui avait fait don de ces deux émeraudes ? Difficile de capter le regard du plus jeune d’ailleurs. Il semblait éviter tout contact visuel, et le rouge persistait à rester sur ses joues. Charmant, vraiment. L’observant donc s’activer sous l’évier, torche coincée entre les dents, il se prêta à sourire à la scène. Le plombier qui venait combler les fuites pourrait-il être comblé par la suite ? Non, il ne devait pas penser ainsi. Mineur, mineur, se répétait-il. Et s’il ne l’était pas ? Juste croquer un petit bout ? Non, ce n’était pas raisonnable. Repoussant le plus loin possible ses instincts de chasseur, il garda son calme et resta posé. Seuls ses yeux étaient un peu trop inquisiteurs, mais le reste de son attitude n’était pas déplacée.

    « Ce n’est rien. Ca ne me dérange pas d’être dérangé par un si joli morceau. »

    Ses paroles aussi l’étaient à présent, mais il pouvait bien draguer un peu ? Cela ne ferait de mal à personne. Tour à tour enjôleur et moqueur, il buvait sa boisson alcoolisée avec calme. Le silence régnait. Il ne trouvait pas cela gênant. Jetant un regard au blond cendré sur son canapé, il put remarquer sa moue frustrée. Patience, son tour viendrait. Et puis, il n’y avait pas le feu pour l’instant à ce qu’il sache. Juste une fuite d’eau, que Green Eyes s’affairait à réparer, clamant d’ailleurs qu’il en avait presque terminé. Vraiment ? James avait l’impression que l’adolescent y était allé un peu rapidement, pour se débarrasser de cette corvée le plus vite possible. Etait-ce de l’agacement dans sa voix ? Il avait dû mal prendre les taquineries du secrétaire. Comme c’était mignon. S’il ne voulait pas qu’il le prenne pour un enfant, il pouvait lui donner un tout autre type de verre de lait, ce n’était pas un problème. Pas du tout. Un mouvement dans le salon lui fit tourner la tête. Le blond était partit, se réfugiant dans une des chambres probablement, et invitant par la même occasion James à se débarrasser des indésirables et de venir le rejoindre. Oui, dans une minute.

    Soupirant légèrement, il vit l’adolescent se lever et lui piquer sa bière. Arquant un sourcil, James jaugea du regard le gamin. Peut-être n’était-il pas si timide et innocent qu’il le croyait au final ? Intéressant. Très bien, il n’y avait plus qu’à juger de ses talents en tant que plombier. S’avançant vers l’évier et regardant le tuyau sortit, l’anglais tendit la main pour actionner le courant d’eau, et sans grande surprise, l’eau gicla de partout, ce qui le fit éteindre l’évier immédiatement. Regardant ses vêtements trempés, il se tourna vers l’adolescent, dubitatif. Ce n’était pas pire qu’avant là en fait ? Fixant avec insistance Green Eyes, il se contenta de sourire simplement, l’air désabusé.

    « Et merde, en effet. Je pense qu’il va falloir que tu regardes cela de plus près. Et la collation, ce sera pour plus tard, mh ? »

    Attrapant la bouteille que ce dernier avait posée, il la finit rapidement. Le fils du propriétaire n’osait toujours pas le regarder dans les yeux. James était-il si intimidant que ça ? Il n’avait pourtant pas un charisme à tout épreuve bien qu’il avait, certes, un petit quelque chose qui attirait les autres. Peut-être était-ce son accent anglais, typiques des britanniques et qu’il ne souhaitait changer pour rien au monde ? Ou encore sa peau pâle, refusant tout bronzage ? Ou même ses cheveux ébène ? Ses yeux bleu cobalt ? Pensif, il laissa la bouteille sur le plan du travail. Il faudrait penser à descendre toutes les bouteilles en verre histoire de recycler. Traînant un moment dans la cuisine, toujours à observer ce qui semblait être son nouveau jouet du moment, James finit par se retirer dans ses quartiers pour changer de chemise. La sensation de l’avoir collée à sa peau lui déplaisait. Sans surprise, il trouva le blond allongé sur le lit, arborant un air plein d’espoir. Espoir qui finit rapidement par retomber quand il vit l’anglais se changer, pour sortir de la pièce et retourner dans la cuisine, où il se prit une seconde bière, serviette de bain à la main.

    « Ca avance alors ? Toujours pas de verre de lait ? Dis-moi, ce n’est pas l’heure d’aller se coucher pour toi ? »

    L’alpha ne savait pas exactement pourquoi il emmerdait tellement ce pauvre garçon qui n’avait probablement rien demandé. Bah, c’était pour se venger d’avoir été interrompu. Et aussi d’avoir cassé encore plus l’évier. Tout à fait légitime en sorte. Et puis s’il arrêtait de rougir autant, lui aussi arrêterait d’essayer de le gêner. En somme, c’était de la faute du jeune homme. Il n’avait pas eu de la chance en tombant sur James. Posant la serviette qu’il avait prise précédemment, il s’adossa de nouveau au plan de travail. Ses lèvres s’étiraient en un petit sourire satisfait, triomphant même. S’il avait un autre problème, est-ce qu’on lui enverrait toujours le gamin ? Cela pourrait être amusant, l’adolescent finirait par le détester, et peut-être irait-il chouiner dans les jupes de son père ? Non, il avait tout de même l’air d’être un grand garçon, mh ? Dis-moi Green Eyes, t’as déjà eu ton premier baiser ?

    « Je t’ai pris une serviette, pour te sécher. Ca ne doit pas être très agréable en dessous, mh ? »

    Les secondes passaient rapidement, et le blond cendré ne tarda pas à faire de nouveau irruption, rhabillé correctement. Il semblait énervé et frustré, et sans un regard pour James, partit, claquant la porte. Soupirant, l’anglais secoua la tête. Les hommes sont parfois pires que les femmes. Tant pis pour le gibier de ce soir, il en avait un tout nouveau juste sous le nez. S’approchant de l’évier, il s’y accroupit et scruta le jeune homme qui essayait tant bien que mal de réparer le foutu évier.

    « Tu l’as fais fuir, c’est malin. Besoin d’un coup de main ? »

    Autant proposer son aide et ne pas complètement passer pour un sale con.
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Koichi NorikoKoichi Noriko
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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeJeu 26 Nov - 6:07

    Il avait envie de disparaitre sous le placard, ne jamais en ressortir. Non pas parce qu’il avait peur, mais parce qu’il commençait à vraiment être gêné. Éviter les quelques remarques plus… comment dire, mature, de l’adulte était chose facile mais s’il s’y mettait vraiment, alors là il aurait du mal. Et puis c’était quoi cette attitude hein?! Non, franchement, cet adulte là avait tout pour être désagréable mais lui, il rougissait. Pourquoi hein? Sa le troublait bien comme question et il ne bossait pas du tout sur l’évier en ce moment, ressassant plutôt ses souvenirs immédiats. Il aurait du mieux travailler, bien serrer le tuyau et s’assurer qu’il était parfaitement aligné avec l’autre. Oui c’est ça, il devait simplement penser au travail, comme ça ce serait vite fait et ce regard perçant le laisserait tranquille. Un frisson le parcourut quand la voix de l’homme tomba dans la pièce, salaud il ne pouvait pas bien se tenir, en silence genre? Mais non, bien sûr! La collation, tch il s’en fichait, il avait bu dans sa bière pour l’embêter, ce qui n’avait visiblement pas fonctionné.

    Tentant en vain de se concentrer sur son tuyau, il se mit à observer en douce les jambes du locataire, celui-ci l’observant aussi, non? Oui, il sentait encore son regard et sa lui faisait tout drôle. Il s’appelait comment au juste hein? Trop timide, il n’osa pas demandé et lorsqu’il se décida à le faire, les sourcils froncés sur son tuyau, l’adulte le quittait pour rejoindre son compagnon. Un simple soupir échappa à l’adolescent. Pourquoi est-ce qu’il devait être un désaxé hein? Non mais vraiment, il jouait d’abord le voyeur, ce qui ne lui avait pas vraiment déplu en plus, mais il aimait sentir ce regard sur lui. Il était bon pour une petite thérapie, voir un petit séjour en psychiatrie si sa mère l’apprenait. Il ne se serait jamais cru de ce genre, vraiment. Un autre soupir tomba sous l’évier et il se concentra une seconde sur ce qu’il faisait, il n’allait pas y passer la nuit quand même. Quoi que, plus il y pensait, moins ça le dérangeait. Il finit par marmonner sous le placard, pour lui-même bien entendue.

    Comme si c’était le moment qu’il se passe quelque chose avec mes hormones… Non mais franchement, tch!

    Et encore, c’était peu de le dire! Se maudissant mentalement alors qu’il resserrait le tuyau avec attention, cette fois, il n’entendit pas les pas de l’adulte revenir. S’il ne l’entendit pas, il ressentit pourtant le regard, qui ne fit surement que l’effleurer mais suffit à lui envoyer un petit frisson. Il faut dire que personne ne l’avait vraiment regardé ainsi de toute son existence. Il plaisait aux filles, oui, il avait eut quelques confessions, oui et même certain garçon lui avait fait de l’œil, encore oui mais personne ne l’avait regardé avec cette intensité. C’était à la fois horriblement gênant et terriblement séduisant. Alors c’était ça que sa sœur appelait le désir? Non, allons et puis il était trop jeune encore! On avait beau lui répéter que c’était le contraire et qu’à dix-sept ans c’était lui qui était étrange, il s’accrochait aux paroles de sa mère, qui lui répétait toujours que l’amour était davantage que de se tenir la main et s’allonger nue contre un autre. Alors l’amour attendait toujours Koichi mais lui, l’attendait-il? Jetant un coup d’œil à l’homme, il rougit en rencontrant ses yeux. Un peu à cause de ses paroles, un peu à cause de ses yeux.

    J’ai presque fini et pour de bon cette fois… Et non, je suis pas un enfant vous savez, tch!

    Ouais mais normalement, il clamait le contraire non? En fait, être un enfant l’arrangeait souvent. Il avait moins de responsabilité et de bonne raison de repousser ce qui l’effrayait. Donc, pour le coup, il aurait du être bien chiant et lui dire qu’il manquerait de sommeil demain par sa faute, non? Oui, assurément et il regrettait déjà. Sauf que pour le moment, il n’avait pas envie d’être vu comme un gamin. Pas envie que lui, le voit comme ça. Mais pourquoi? Parce qu’il l’avait prit en pleine petite séance avec son copain et que ça lui avait plu? Il devenait un pervers, mon dieu! Tentant de repousser ses pensées, qui ne menaient à rien de bon franchement, il acheva de serrer le tuyau et soupira. Testant la prise de celui-ci, il entendit l’homme mais préféra ne rien ajouter. Il tentait se racheter avec une serviette? Tch, les adultes, tous les même! Émergeant enfin de sous l’évier, il croisa un instant le regard cobalt avant de perdre son intérêt, le compagnon de celui-ci sortant enfin de la chambre. Koichi ne voulait pas vraiment regarder, vraiment hein, mais avec l’air que le blond affichait, ça aurait été difficile de faire autrement. Il avait réellement gâché la soirée du grand brun, eh merde. Une vague de culpabilité déferla sur le pauvre petit blond, encore à moitié allongé sous l’évier, ayant simplement redressé le haut de son corps sur un coude. La porte claqua et il ferma un œil, une petite grimace au visage. La vague devint un tsunami et il soupira, baissant les yeux, franchement désolé. Si seulement son père ne lui avait pas mis la pression…

    Je suis désolé…

    Et là, en redressant les yeux, il rencontra les pupilles glacées et brûlantes à la fois. Mais elles ne brûlaient pas pour lui, n’est-ce pas? Il avala avec difficulté sa salive, légèrement embarrassé, ses joues reprenant leur teinte cramoisie. Non mais il allait lui refiler une fièvre pas possible lui, hein! Accroupit, il le fixait et l’adolescent n’arrivait pas à détacher son regard du sien. Pourquoi il le fixait comme ça hein? Heureusement, son offre détourna son attention, et sa gêne du même coup et il sourit, enfin, pour s’allonger à nouveau, tapant un peu sur le tuyau.

    Hm, non, je crois que ça ira cette fois.

    Et il y croyait vraiment, aussi ressortit-il de dessous l’évier, faisant attention à ne pas être trop près de lui. Attrapant la serviette, il s’essuya le dos une fois redressé, fixant ses pieds alors qu’il s’étirait, tentant d’atteindre son dos en entier. Alors comme ça, il était prêt à l’aider? Ses yeux revinrent sur l’adulte, curieux alors que l’évier subissait son deuxième test, celui-ci réussit. Un petit sourire aux coins des lèvres, Koichi effleura la nouvelle bière des yeux mais n’osa pas l’approcher. Était-il prêt à dire une connerie? Prenant une bonne inspiration, les yeux fixés sur le sol, il parla rapidement.

    J’ai toujours droit à une collation?... Je peux en avoir une?

    Indiquant presque timidement la nouvelle bière de l’adulte, il redressa enfin les yeux, le vert rencontrant le bleu. Il n’y avait pas à dire, cet homme là avait de la gueule. Comparé à lui, le pauvre petit adolescent qu’il était, ne possédait aucun charme hein. Ce n’était pourtant pas ce qui l’inquiétait le plus en ce moment. Laissant la serviette sur sa nuque, il soupira, il devait se calmer un peu tout de même. Il voulait bien croire que ce qu’il avait vu plus tôt l’avait troublé, que le regard de l’homme avait de quoi le troublé mais il n’allait pas être dévoré. Il piqua aussitôt un fard et le regarda enfin, tentant de se calmer. Il ne voulait pas être dévoré, non, bien sur que non mais ses hormones fonctionnaient! Ce n’était pas le moment, vraiment pas! Il aurait fermé les yeux s’il n’avait pas déjà eu l’air assez con comme ça mais impossible. Allons, du calme petit, respire à fond et c’est ce qu’il fit. Et s’il parlait, ça pourrait lui occuper l’esprit? Plantant ses yeux dans les siens, tentant de combattre sa gêne même si ses oreilles étaient de plus en plus rouge, il parla.

    Hm… c’est quoi votre nom déjà?
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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeJeu 3 Déc - 15:55

    Pas un enfant, Green Eyes ? Tu es sûr ? Tu as tout l’air d’être un jeune adolescent atteignant la puberté. Tu n’as jamais embrassé quelqu’un, n’est-ce pas ? Comme c’est charmant. Lovely Green Eyes… ça ne te tente pas une petite virée ? Voilà ce que traduisait le regard de James en cet instant. Comment pouvoir résister à un jeune garçon aussi mignon, pur et innocent ? Le loup commençait à sortir ses crocs. Ses proies préférées ? Celles qui n’avaient encore jamais touché au plaisir de la chair. Qu’y avait-il de plus grisant que d’enseigner à ces personnes les frissonnements qu’une simple caresse pouvait procurer ? Les voir, peu à peu, sombrer dans le plaisir, une expression de pure luxure peinte sur leurs visages. Et les voir en redemander, toujours plus. Les déflorer, les déshabiller comme on retire les pétales d’une rose, couche par couche. Ah Green Eyes, si tu savais… Ne devrais-tu pas t’enfuir en courant ? L’adolescent sortait enfin de sa cachette, telle un lapin osait sortir de son terrier. Il était sur un territoire inconnu. Plus pour longtemps.

    C’était sans compter l’interruption du blond. Tiens, il l’avait oublié celui-là, tellement il avait été pris dans son jeu. Claquement de porte. Tant pis. James ne semblait pas vraiment en colère que l’homme soit partit ainsi. A vrai dire, dès que Green Eyes était arrivé, il avait déjà perdu son intérêt pour l’autre. Après tout, il avait cédé si facilement, malgré ses protestations. Le jeu de vierge effarouchée marchait pendant un moment, mais le blond aurait dû savoir que cela lasserait le propriétaire des lieux. Tourné vers son plombier improvisé, il n’y avait pas la moindre once de reproche dans sa voix. L’adolescent s’excusait à présent. Vraiment, il n’y avait pas de quoi. Maintenant que leurs regards se croisaient, il rougissait. Encore. C’était terriblement enivrant, cette sensation de pouvoir, de supériorité qu’il avait sur le plus jeune. Pourquoi rougissait-il autant, mh ? S’imaginait-il à la place du blond ? Pensait-il qu’il allait être dévoré ? Peut-être en avait-il envie ? Plus les secondes passaient, plus le secrétaire avait envie d’en goûter un morceau. Juste une bouchée. Une minuscule petite bouchée. Green Eyes souriait. Il semblait sûr de lui cette fois-ci, concernant l’évier. Hochant la tête, il reporta donc son attention sur la tuyauterie, puis s’avança pour tester l’évier. Oui, cela fonctionnait. L’eau s’écoulait sans aucun problème. En-dessous, aucune fuite. L’eau chaude à présent. Pas de problème non plus.

    Se retournant, James regarda le plus jeune s’essuyer. Son dos était trempé. Le vêtement collait à la peau, laissant découvrir une peau assez laiteuse s’il en croyait ses yeux. L’adolescent n’avait pas une carrure impressionnante, mais était bien bâtit pour son âge. Dans quelques années, il serait parfait, à point. Comme si James allait attendre quelques années franchement. Tant que Green Eyes était encore innocent et timide, autant en profiter. Cependant, il n’avait pas vraiment envie que le propriétaire lui tombe dessus. Il se contenterait donc de savourer avec lenteur, petit à petit. Oui, il allait l’entraîner avec lui dans les tréfonds du plaisir. Pensif, il jeta un coup d’œil au jeune garçon à sa question. Il voulait sa récompense ? Juste une collation, rien d’autre ? Après tout ces petits jeux, l’adolescent avait dû deviner les intentions de James tout de même. Et pourtant, il souhaitait… comment dire… prolonger cet instant avec le brun. Ce devait être le chaos avec ses hormones, non ?

    « Je t’en prie, prends-la. Tu n’es pas un peu jeune cependant pour boire de l’alcool, mh ? »

    On voulait jouer les adultes, Green Eyes ? Il ferait mieux de faire attention à lui. S’il souhaitait vraiment que James le voit en adulte, il risquerait de se brûler. Cela ne serait pas douloureux, bien entendu. Juste horriblement délicieux. Secouant la tête pour lui-même, l’homme essaya d’arrêter d’avoir un esprit aussi dépravé. Qu’est-ce qui lui prenait franchement ? Certes, l’adolescent était appétissant, mais tout de même… Depuis quand faisait-il dans la pédophilie ? Le fils du propriétaire était probablement trop jeune pour lui. Ils devaient avoir au moins dix ans de différence. James ne faisait évidemment pas ses vingt-neuf ans, mais cela n’empêchait pas qu’il était trop âgé. Mais le gamin était si charmant… Tiraillé entre deux envies, il tapota de ses doigts le plan de travail. Depuis quand écoutait-il sa raison et sa morale franchement ? Lui qui trempait dans l’illégalité la plus totale avec prostitution, trafic d’armes, drogues. Non vraiment, c’était ridicule d’avoir un combat avec sa conscience.

    Dis donc. Les oreilles aussi se mettaient à rougir ?

    « Je ne crois pas te l’avoir dit avant. Je m’appelle James. Et toi ? »

    Retour de la question. Pour être poli. Dans son esprit, le jeune homme s’appellerait toujours Green Eyes. Certes, il ne l’appellerait jamais de vive voix ainsi. Cela donnerait trop l’illusion qu’il était attaché à lui au point d’avoir un surnom. Il le regardait dans les yeux à présent ? Le fixant, James avait un sourire un coin. Il semblait si sûr de lui, si maître de la situation. Cela pouvait même en devenir frustrant. Si cela ne tenait qu’à moi Green Eyes, il n’y aurait pas de conversation pour faire disparaître la gêne. Profites donc de cet instant de répit. Et puis, si l’adolescent le souhaitait vraiment, il pouvait partir, maintenant qu’il avait finit son travail. La porte n’était pas verrouillée, et il n’y avait rien d’autre à ajouter. Alors s’il restait, c’était qu’il en avait envie. Après tout, il se faisait tard, et le jeune garçon devait probablement avoir cours demain. Et peut-être même des devoirs à finir. Voulait-il qu’il l’aide ? Il était maître dans l’éducation sexuelle, si ce genre de cours existait toujours à son niveau. Mais c’était plutôt au collège ça. Dommage.

    « Dis-moi… Ta rougeur, c’est parce que tu es timide ou bien c’est moi qui te gêne ? »

    Il l’avait finalement dit. Non pas qu’il était inquiet, comme le ton de sa voix pouvait laisser penser. Au contraire. Il voulait le voir encore plus embarrassé, le voir se faire minuscule. Enfoncer le clou plus profondément. Le garçon n’avait plus beaucoup d’options à présent. Soit il partait en courant de l’appartement, soit… il venait à lui, tout simplement. Se rendait-il seulement compte qu’il était déjà prisonnier de ses filets ? Il ne restait qu’un tout petit espace pour s’enfuir, et encore. Si James le souhaitait vraiment, il pouvait resserrer sa prise sur lui. Grisant. D’ailleurs, il s’approchait du jeune homme, à pas lents à présent. De plus en plus près. Toujours plus près. Il fit reculer le jeune homme contre le plan de travail. Planté en face de lui à présent, il leva une main et la glissa contre la joue du plus jeune. Il savait faire preuve de douceur parfois. Ses yeux cobalt le fixaient avec une intensité rare. Une bouchée on avait dit. Tu me dois bien ça, Green Eyes. A l’aide de ses longs doigts, il releva le menton de l’adolescent pour croiser son regard. Je vais t’embrasser, Green Eyes. Tu ne fuis pas ?

    Et en effet, il se penchait plus en avant. Son souffle se mêlait au sien. Ses lèvres ne se trouvaient plus qu’à quelques centimètres. Il pouvait voir cela comme une récompense de sa part tiens. La bouche rosée du garçon était si tentante. Ses lèvres étaient si fines, ses joues si rouges. Son autre main s’était glissée derrière lui, pour agripper le bord du meuble de cuisine. Il ne pouvait plus s’enfuir à présent, même s’il le voulait. Finalement, il parcourut les derniers millimètres qui les séparaient, pour embrasser le jeune homme. Et quel baiser ! Doux, au goût d’alcool. James gardait les yeux ouverts, voulait voir son expression alors qu’il le goûtait. Il ne poussa pas la chose plus loin, se reculant quelques secondes après. Se passant la langue sur les lèvres, il souriait.
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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeVen 4 Déc - 15:43

    La bière lui fut finalement offerte et Koichi n’hésita pas un instant, en fait il ne s’en sentait pas la force. S’il se laissait happer par ses yeux là, il y avait des risques qu’il rougisse jusqu’ aux bouts des orteils non? Il en avait bien peur et attrapant la bouteille, il en avala une grande goulée. Amer mais rassurant, au moins ça lui changeait les idées, bien qu’il ne puisse visiblement pas cesser de rougir. Allait-il le fixer ainsi encore longtemps? Il en était à craindre ce regard mais à le vouloir sur lui à la fois. Bref, il ne se comprenait tout simplement pas. Quel idiot… Aller, il devait vraiment répondre à la question de l’homme et il le fit tout en fixant la bouteille, tentant de prendre un air détaché. Bien entendue, on voyait surtout sa nervosité, doué comme il était le petit.

    Merci… et puis je ne suis pas trop jeune pour en boire. Juste assez âgé.

    Ce n’est pas bien de mentir, eh non mais pour cette fois, il considérait son geste comme compréhensible. Et puis, il aurait ses dix huit ans bientôt tout de même, ce n’était pas la fin du monde. Il avait simplement quelques mois de moins que ce qu’il laissait sous entendre. Au final, l’homme s’en ficherait, non? Oui mais quand quelle histoire était-il en train de s’embarquer. Il avait fait fuir le blondinet, le brun devrait donc calmer ses hormones sur… lui? Rougissant de plus belle, se maudissant intérieurement d’agir comme une jeune fille, il tourna un peu la tête et détailla l’évier. Il devait parler, se détendre et reprit un peu de confiance, osant enfin lui demander son nom. Les battements de son cœur se calmèrent peu à peu, enfin suffisamment pour qu’il se sente moins idiot. Et vint enfin son nom, James. Il ne put s’empêcher de le fixer à ce moment, tentant de décider si oui ou non, ce prénom lui allait. Oui, ça allait et puis, c’était pas mal quand même. Et lui? La question le surpris presque mais en fait, c’était la moindre des choses que de poser la question en retour. C’était par politesse quoi. Esquissant un petit sourire alors qu’il effleurait le goulot des lèvres, il baissa un peu les yeux, échappant à son regard le temps de répondre.

    Koichi, mais tout le monde m’appelle Koi.

    Il pouvait donc utiliser son surnom, il n’en ferait pas de cas, loin de là même. Redressant à nouveau les yeux, il lui sourit un peu et se remit à boire lentement. L’alcool l’aidait à penser à autre chose, d’accord il rougissait toujours mais au moins maintenant, il arrivait à le regarder droit dans les yeux. Mais pourquoi ne partait-il pas? L’évier était arrangé et il avait une bière dans les mains, il pouvait rentrer tranquillement et retourner à sa console. Et pourtant, il n’arrivait pas à avancer, il aurait pourtant du. James devait vouloir être tranquille non? En plus, il buvait sa bière devant lui, pas très polis tout ça. Normalement, ce genre de truc ne le faisait pas ciller, en fait Koichi se fichait un peu de ce qu’on pouvait penser de lui, sauf que là, il avait envie de faire bonne impression. Pourquoi? Ça l’obsédait cette question et fixant James, qui le fixait aussi, attentif, il plissa un peu les yeux. Ses oreilles étaient à nouveau beige, heureusement et la chaleur sur son visage se limitait à ses joues, il se calmait peu à peu. Mais pourquoi? Encore la même question mais il croyait avoir trouvé. En fait, il avait été impressionné, il l’était toujours d’ailleurs.

    L’homme qui lui faisait face dégageait quelque chose de spécial, de la confiance qu’il enviait. L’adolescent n’était pas mal dans sa peau cela dit, loin de là même, mais cet air confiant, voir supérieur, que James avait eu plus tôt, l’avait fortement impressionné. Il était encore jeune, soit mais tout de même, il avait du mal à oublié ce visage, cette expression. À la fois bestial et terriblement classe. Un homme, un vrai quoi. Il serait comme ça plus tard? Il l’espérait bien mais pour le moment, il ressemblait surtout à une adolescente et il se contenta de soupirer. Il avait déjà aperçu son père en pleine action, fort malheureusement et s’il avait été choqué par la scène que son paternel jouait avec un autre homme, ça n’avait pourtant rien à voir avec ce qu’il ressentait face à ce qu’il avait découvert chez le locataire. Non, cette fois il avait l’impression d’avoir découvert quelque chose d’étrange, de mystérieux mais pas nécessairement effrayant. D’accord, il fallait quand même avouer qu’il n’avait pas vue grand-chose hein! Avec son père, il avait été traumatisé, au moins, quelques jours mais c’était compréhensible. Et puis ce regard cobalt, il lui envoyait de petit frisson sur la nuque à chaque fois qu’il le croisait, qu’il découvrait son intensité ou encore, la devinait. C’était la faute de James, assurément et il soupira, posant la bière sur le comptoir pour se tourner vers l’homme, qui venait de se mettre à parler.

    La question le surprit, le choqua surement aussi et du coup, il se remit à rougir, triste réaction bien entendue. Baissant aussitôt les yeux, il esquissa un petit sourire, pas très sur de lui. Mais qu’est-ce qu’il racontait hein? Bien sur que non, il faisait froid dehors ce soir, c’est de là que sa venait et puis, il c’était cogné sous l’évier! Les excuses pourraient bien pleuvoir et il songeait à laquelle il comptait lui offrir lorsqu’il réalisa que l’adulte avançait vers lui. Qu’est-ce qu’il faisait cette fois hein? Le petit sourire nerveux revint aussitôt sur ses lèvres alors qu’il reculait d’un pas, puis de deux, James gagnant du terrain alors que son cœur à lui, accélérait.

    Je… En fait c’est la fatigue! Je suis toujours comme ça le soir…

    Bien entendue, comme si c’était possible. Et là, ses hanches butèrent contre le plan de travail, ce qui le fit tourner la tête, histoire de vérifier sa position. Lorsqu’il revint à l’avant, il retint son souffle, James étant dorénavant planté devant lui. Qu’est-ce qui se passait? Il allait le dévorer? Non non! Voyons donc et puis, il n’anticipait pas l’idée avec plaisir, tch! Impossible quoi… mais la gêne grimpait et lorsque la main se posa sur sa joue, un petit soupir s’échappa de ses lèvres, maintenant écartés. Que comptait-il faire de lui hein? Inconscient mais à la fois charmé par l’attention offerte par le brun, l’adolescent le fixa en silence. La main était chaude, plaisante même et son regard, d’une intensité qui le fit frissonner un instant. Ce genre de regard ne devrait pas être légal! Se remettant à rougir un peu, à croire qu’il ne ferait jamais que ça en sa compagnie, il ne trouva pas la force de détacher ses yeux des siens et l’adulte s’empara de son menton. Surpris, le jeune homme se laissa tout de même faire, complètement dominé par l’adulte et redressa lentement la tête, le fixant avec quelque chose d’impatient dans les yeux. Il ne comprenait pas encore, n’est-ce pas? Eh non.

    James se pencha vers lui et il comprit finalement. L’adulte comptait l’embrasser? Il n’arrivait pas à y croire en réalité et voulut sourire, bien triste effort qui se transforma en un petit tremblement de ses lèvres alors que leurs souffles se mêlaient. Pourquoi voudrait-il l’embrasser hein? Ça ne faisait pas de sens, vraiment pas. Puis l’autre main glissa derrière lui et il sentit sa masse effleurer son bras. Tournant les mains, celles-ci se posèrent à plat sur les portes des armoires du bas, se refermant lentement contre le bois alors que le brun approchait de plus en plus. Et les mêmes paroles tournaient dans sa tête; impossible, il n’allait pas l’embrasser. Et fuir? Il ne s’en sentait pas capable, parce que même s’il ne le connaissait pas, il y avait une envie au fond de lui, de le faire. Il fut donc embrassé, fermant les yeux quelques secondes avant que les lèvres ne se posent sur les siennes, très fleur bleu tout ça. C’était chaud et doux, très lent aussi.

    Oubliant le pourquoi de la chose, il se concentra sur la chaleur du baiser échanger, sa douceur aussi. Après ce qu’il avait aperçu plus tôt, il c’était attendu à quelque chose de plus brutal ou de plus impatient. Un baiser fougueux, bestial peut-être mais pas à ça. Ce n’était pas un mal cela dit et il soupira très très bas, lorsque James se recula enfin. Alors c’était ça? Il avait terminé? Troublé, Koichi ouvrit lentement les yeux, émergeant de la sensation pour redevenir pivoine. Il allait dire quelque chose, il devait dire quelque chose après tout mais en apercevant le sourire de l’adulte, baissa plutôt les yeux. Alors il s’amusait bien hein. Ses mains se posèrent aussitôt contre la chemise de l’homme, qu’il repoussa lentement, n’osant pas redresser les yeux.

    Je devrais rentrer, il est tard. Si l’évier fait encore des siennes, vous savez qui appeler… Merci pour la collation.

    Il aurait du parler plus fermement mais en ce moment, il n’arrivait pas à stabiliser sa voix. Il se remettait à chercher le pourquoi de ce baiser et sa recommençait a l’obséder. Redressant enfin les yeux, il fixa James un instant, quelques secondes au plus. Ses mains se refermèrent sur le tissue de sa chemise et il fronça un peu les sourcils. Il y avait quelque chose d’irrésistible dans ses yeux, c’était détestable, vraiment. Il ne pouvait pourtant pas s’empêcher de les vouloir braquer sur lui et sans plus réfléchir, il s’avança d’un coup, ses lèvres se plaquant aux siennes. Ça n’avait rien de très intelligent, bien entendue mais il n’avait pas envie de se ridiculiser en fuyant l’appartement. James ne devait pas gagner, même s’il sortirait gagnant de toute façon. Les yeux clos avec force, le jeune homme se contenta d’un rapide baisé, ses lèvres se mouvant contre les siennes, tentatrices pour le relâcher au bout de quelques secondes. Repoussant un peu l’adulte, il s’empressa de ramasser sa boite à outil en vitesse et les joues toujours cramoisies, il se tourna vers lui pour le regarder une dernière fois. Le regard qu’il lui envoya était à la fois timide et plein de défi. Drôle de contradiction, en plus de ses joues rosées.

    Moi aussi, je peux vous embêter James.

    Ses quelques mots suffirent à le faire rougir encore un peu plus et se raclant la gorge, serrant sa boite à outil dans sa main, il inclina rapidement la tête pour sortir en vitesse. Allait-il le pourchasser jusque dehors? Non, quand même pas. Il avait simplement voulue l’embêter, mais si! Tentant de repousser la sensation du baiser sur ses lèvres, il dévala les marches quatre à quatre, pressé de rentrer. Et s’il le pourchassait? S’arrêtant au bas de l’escalier, il leva la tête, à la fois curieux et gêné. Pourquoi avait-il osé l’embrasser hein. Idiot! Grognant tout bas, il se remit en route, il devrait être furieux après tout. Un locataire aussi mal élevé, qui passe des remarques, l’embrasse et ose le regarder avec… avec ce regard! Mais au final, son pas ralentit et il soupira, une fois un peu plus loin, effleurant ses lèvres du bout des doigts.

    Baka! Tch...

    Aller, il devait rentrer chez lui mais il y avait fort à parier que ce baiser là resterait graver dans son esprit encore un bon moment.
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MessageSujet: Re: A first impression | James   A first impression | James Icon_minitimeVen 4 Déc - 17:52

    Koichi, un nom dont les notes semblaient venir de loin, d’un tout autre continent, ce qui était le cas. Alors il était vraiment asiatique. Sûrement quelqu’un dans sa famille devait être occidental pour avoir des traits physiques pareils. Traits physiques qui étaient des atouts, en passant. Et on l’appelait Koi ? Intéressant. Avait-il donc envie que James l’appelle ainsi ? C’était mignon. Tout comme sa déclaration précédente. Juste assez âgé pour en boire ? Mh, se serait-il trompé alors ? Le petit était donc plus grand qu’il ne l’avait imaginé, mais quelque chose lui disait que Green Eyes lui mentait. Il n’avait tout simplement pas l’air de faire son âge, mais il était vrai que les asiatiques avaient tendance à bien vieillir, et même un peu trop bien parfois. Ce ne serait pas la première fois qu’une conquête lui mentait. C’était même monnaie courante. Je suis célibataire. J’ai vingt-quatre ans. Je ne suis pas homosexuel. Dieu qu’il avait pu en entendre des choses, venant de ces bouches qu’il avait tentées et embrassées. Qui serait donc le prochain sur ce tableau de chasse ?

    Green Eyes s’obstinait toujours à ne pas croiser son regard. C’était mignon, un peu agaçant aussi. C’est qu’il avait de beaux yeux, et à ne pas le regarder, James n’arrivait pas à voir ces deux émeraudes brillantes. Tant pis, il ferait avec. De toute manière, il comptait bien les observer de plus près. Beaucoup plus près. Et juste quelques minutes après avoir pensé cela, il s’était avancé. L’adolescent avait bien entendu reculé, mais il ne fuyait pas. Cela ne surprenait pas l’homme, qui affichait un sourire en coin. Peut-être avait-il trop confiance en lui. Cependant, tout allait comme lui le désirait. Une question. Oui, pourquoi autant de rougissement ? Te ferais-je de l’effet ? Juste en te regardant ? Comme c’est mignon. N’aie pas peur. Je ne vais pas te dévorer, juste te manger un peu. Collé au plus jeune, il croisait à présent son regard vert, alors que les joues avaient pris une délicieuse teinte cramoisie. Qu’il aimait le voir avec cet air-là. Se rendait-il compte seulement de l’effet que cela produisait sur l’adulte ? Sûrement pas, innocent comme il était. Une envie de possession s’était emparée du secrétaire d’ailleurs. Il avait envie de cueillir cette fleur. D’ailleurs, sa toute jeune fleur n’opposait pas grande résistance. James avait même l’impression que s’il le souhaitait, il pouvait même aller plus loin, à l’aide de quelques caresses, et de quelques flatteries murmurées au creux d’une oreille rouge et frémissante.

    « Vraiment ? Toujours comme ça ? J’aimerais bien te voir tous les soirs alors… »

    Etait-ce une invitation ? Ou bien une phrase faisant guise de charme magique ? Ensorceler, ramper contre le corps de l’autre et s’insinuer dans son esprit, c’en était jouissif. Un soupir s’était échappé des lèvres du plus jeune. Non pas un soupir exaspéré, mais un léger soupir. Sa main semblait fraîche contre la joue rouge d’ailleurs, bien que l’effet semble opposé chez le jeune. La chaleur de Green Eyes. Sûrement à cause de son rougissement intempestif. Enfin, il daignait donc le regarder dans les yeux. Et en le fixant, James cherchait à déceler ce qui s’y cachait. Et tout en même temps, James se penchait. Toujours plus près. Encore un peu plus. Dans le regard de Green Eyes, il y lisait une certaine impatience. Etait-ce parce qu’il était impatient de savoir ce que James allait faire par la suite, ou avait-il deviné ce qu’il comptait faire et le désirait également ? Difficile à dire. Le garçon ne pouvait tout de même pas être aussi naïf que cela. Les secondes semblaient s’étirer en minutes, mais seuls quelques instants s’étaient écoulés depuis l’amorce de sa manœuvre, de sa descente vers ces lèvres tentatrices.

    Le baiser fut court, presque chaste. Il ne souhaitait pas brusquer les choses, et ne voulait pas non plus choquer l’adolescent. Si c’était son premier baiser, ou du moins avec un homme, autant qu’il en garde un bon souvenir. Le moment avait été électrique. Court et long à la fois. Se redressant, toujours avec ce sourire satisfait, il gardait ses yeux cobalt plantés dans les siens. Que se passait-il donc dans la tête de Green Eyes ? Evidemment, il était redevenu rouge comme une tomate. Comprenait-il les agissements de l’adulte ? James s’amusait, bien entendu. Il aimait torturer ses jouets, les manipuler, leur faire perdre la tête avant de les faire céder. Ce n’était que de l’attirance physique. Pour lui, les coups de foudre, ça n’existait pas.

    Les mains de Koichi semblaient petites alors qu’elles s’étaient posées sur sa chemise. Reculant pour lui laisser plus d’espace, il laissa retomber ses longs bras le long de son corps et l’observait en silence. Toujours avec le sourire. Oui, il se faisait tard. Il ferait mieux de rentrer s’il ne voulait pas que James l’harcèle encore plus. Sage décision. Hochant simplement la tête, il allait s’éloigner quand il sentit les doigts posés sur lui se refermer sur le tissu blanc de sa chemise. Perplexe, l’adulte resta immobile et regarda Green Eyes. La seconde d’après, ce dernier l’embrassait. De sa propre volonté. Surpris par cette initiative, il n’en oublia pas cependant de répondre au baiser rapide. Alors il voulait jouer à ça, mh ? Pas de problème. Voilà qu’il l’avait lâché, pour rassembler ses affaires. James le regardait avec curiosité à présent. Peut-être avait-il sous-estimé le plus jeune ? Ne jamais se fier aux apparences. C’était l’une des premières choses qu’il avait appris, plus jeune.

    « J’ai hâte de voir cela dans ce cas. »

    Green Eyes allait filer. Il se dirigeait vers la porte rapidement, sans un regard derrière lui, probablement rouge de confusion. Pendant une seconde, l’homme fut tenté de le rattraper, de le plaquer contre le mur et de lui faire subir les pires délices, mais il se retint. Non, ce serait pour plus tard. Ce soir, il avait gagné. Ce soir, sans même que le petit japonais s’en était rendu compte, il avait déjà planté la graine de son vice en lui. Et il ne doutait pas que le garçon reviendrait de lui-même dans l’appartement, sans que lui ne lui demande rien. Marchant vers la porte par où l’adolescent avait maintenant disparu, il l’ouvrit un peu plus et l’écouta dévaler les escaliers, avant de s’arrêter un instant. La chose le fit sourire. Le loup n’allait pas sortir pour le pourchasser. Pas cette fois-ci. Cependant ce soir, il irait hanter les rêves du plus jeune. Assurément.
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