Reservoir Dogs
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 Chogan Bodaway [Kiowa]

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Chogan Bodaway KiowaChogan Bodaway Kiowa
Homme de main
Le Rêveur


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MessageSujet: Chogan Bodaway [Kiowa]   Chogan Bodaway [Kiowa] Icon_minitimeLun 16 Mar - 15:14


~ Le Rêveur ~

Nom : Bodaway qui signifie « fabriquant de feu » en Kiowa
Prénom : Chogan qui signifie « oiseau noir » en Kiowa
« Kiowa » ajouté ici en complément du nom de famille de Chogan est le nom de la tribu indienne dont il est originaire. Vous en apprendrez plus en lisant son histoire.
Surnom : Dream’ contraction de « dreamer » qui signifie « rêveur » en anglais sa langue maternelle (cf. histoire alors que tout son nom est d’origine indienne)

Age : 28ans
Date de naissance : 4 juillet 1983
Nationalité : son père est un indien d’Amérique de la tribu des Kiowa et sa mère est une citoyenne américaine. On peut donc considérer qu’il est un américain de pure souche.

Orientation sexuelle : bisexuel
Statut : homme de main chez les Six Feet Under

Apparence physique :

Chogan est grand. Un mètre quatre-vingt-dix et des poussières. Plongé dans une foule, il est aisé de le repérer, d’autant plus que ses longs cheveux brun lui arrive aux reins et font légèrement tache alors qu’il est d’ordinaire habillé avec un costume dans les teintes grises. Mais pour faire simple, il faut y aller progressivement.
Un mètre quatre-vingt-dix, de très longs cheveux bruns attaché en une longue queue de cheval qu’il ramène sur son torse, de grands yeux violets qu’il tient de sa mère. Son regard et tout ce qu’il y a de plus inexpressif. On le surnomme « rêveur » et c’est d’une part pour ses grands yeux, de cette anodine couleur, toujours plongé dans le vague, toujours vides. Un regard morne qui sait pourtant devenir noir quand il le faut, clouant sur place le plus téméraire des hommes. Liquéfiant le plus hargneux, rendant doux comme un agneau le plus agressif. Son regard lui évite à chaque fois de se servir de ses poings alors que, malgré sa taille frôlant le titanesque, il n’en était pas moins frêle, fragile, cassant… Ayant hérité essentiellement du côté amérindien de son père, il en a prit les stigmates d’un corps extrêmement fin, à la limite du décharné, d’une musculature fade, simplement marquée du fait de sa maigreur. Chogan eut beau fréquenter salle de gym et autre terrain de sport, il n’a jamais réussit à prendre un seul kilo de muscles. Il se résigna très vite, d’autant plus que le sport en général n’était pas sa tasse de thé, à part le basket. Sa peau quant à elle, marque d’autant plus ses origines indiennes qu’elle est plutôt mate, tirant sur le rouge-orangé, créant un contraste détonnant avec ses yeux améthystes. Ses jambes sont longilignes, fines. Ses bras sont frêles, un peu tordus dût à plusieurs fractures à répétition. Bref, malgré sa taille, les gens se rendent compte immédiatement qu’il est facile à maitriser. Son regard est l’entière clef de sa réussite.

Particularités :
Chogan reste quelqu’un de très simple, c’est pour cela qu’à part ses yeux et sa stature, l’homme ne possède aucun signe particulier. Aucun tatouage, aucun piercing, pas de boucle d’oreilles. Il porte juste un fin bracelet fait avec une lanière de cuir où sont brodées trois perles taillées dans le fémur d’un bison. Un bijou qui se transmet de père à fils depuis des générations dans sa famille. Ce bracelet avait été fait par le chaman de la tribu et offert à son arrière-grand-père au huitième degré qui venait de tuer le bison dont a été fait l’objet alors qu’il avait à peine dix printemps. Chogan en a hérité à la mort de son père.
Il porte aussi constamment sur lui un briquet qui n’a rien de spécial et qu’il change quand le précédent est vide.

Aspect vestimentaire :

Côté vestimentaire, Chogan, comme dit précédemment, porte essentiellement des costumes dans les tons gris. Sa chemise est d’ordinaire violette, comme ses yeux, et sa cravate est du même tissu que son costume. Avec sa grande taille, il est notable de dire qu’il se fait faire tout ses complets sur mesure. Sa seule fantaisie reste les santiags noires qu’il porte tout au fil des saison et qui raisonnent toujours sur le sol à son approche. Petite précision : il a commencé à porter des costumes lorsqu’il a été enrôlé chez les Six Feet Under puis c’est devenu une habitude. Il est extrêmement rare de le voir en jean-t-shit- baskettes. Mais ça lui arrive… Lorsqu’il a du temps libre il aime aller jouer au basket avec ses amis.


Description psychologique :

Chogan est ce que l’ont pourrait appeler, un homme impénétrable. Tout coule sur lui comme de l’eau et son regard toujours perdu au fin fond de son esprit affirme son côté rêveur. Chogan pense, réfléchit, rêve à longueur de journée. Du temps qu’il fait, du temps qui passe, de ce qu’il va faire le soir venu, de ce qu’il doit faire pour son travail. Mais il se demande aussi, ce qu’il fait ici, à quoi sert la vie, à quoi servent les humains si ce n’est se détruire les uns les autres. Quelle ironie, quant on pense qu’il a accepté, sans opposer la moindre résistance, à faire parti du gang des Six Feet Under. Mais, même s’il voulait véritablement changer le monde, qu’aurait-il pu faire seul ? Il en a peut-être la prestance, il n’en a absolument pas le charisme. Il a beau dépasser tout le monde d’une tête ou de quelques centimètres, Chogan est très effacé, très discret. Il est très rare qu’on entende sa pourtant si rauque, si chaude voix. Etonnant, quand on se rend enfin compte de sa présence alors qu’il est si grand qu’il aurait dû être la première personne que l’on remarque dans l’assemblée. C’est sans aucun doute sa discrétion, et son regard troublant qui font sa réussite au sein du gang.
Pour résumer, Chogan est un homme placide, nonchalant. Sa grande taille lui donne une dégaine brinquebalante. Ses yeux rêveurs ne sont que le reflet de son effacement. Chogan n’appartient pas à ce monde. Chogan est ailleurs. Quelque part, très loin d’ici. On dit qu’un prénom fait une personnalité. Alors son prénom lui correspond parfaitement, « oiseau noir ». Chogan vole continuellement au-dessus des nuages, au-dessus des mers, au-dessus des terres… Et quand il se pause, il terrifie ou il se plie encore et toujours au bon vouloir des gens au-dessus de lui. Et pourtant, pourtant, Chogan est quelqu’un de très sociable. De très souriant. Il est simplement facile, trop facile de le faire plier à ses désirs. Ce qui n’empêche pas qu’il ait une force de caractère en béton. Comme dit plus haut, tout glisse sur lui. Il ne se laisse jamais abattre. S’il lui est arrivé de tombé, il s’est toujours relever. Toujours plus fort.
Lorsqu’il sort, lorsqu’il a le temps de sortir, il se rend toujours au même endroit. Un simple terrain de basket, en plein milieu du Bronx, voilà son repos. Le seul endroit où il peut rire à en perdre haleine, où il peut courir jusqu’à s’évanouir, où il ne peut penser à rien. Où il peut enfin vivre et respirer, comme un humain normal. Des amis ? Il en a des tas… Des garçons, des filles, des amérindiens comme lui, des afro-américain, des blancs, des asiatiques aussi. Une myriade de couleurs, de voix, de cultures. Il n’a pas grandit parmi eux, puisqu’il est né à Philadelphie, mais il les a connu sur New York II. Ils sont devenus sa deuxième famille. Dans les quartiers toujours aussi pauvres de la nouvelle Big Apple.
Chogan et bel et bien comme un oiseau. Il voyage autour de monde, se pause pour se ravitailler, et finit toujours par retrouver son nid. Toujours… Même pour seulement quelques instants.
Chogan est quelque de très attaché, de très attachant si on fait l’effort de le connaître. Il est loyal, il se couperait en quatre pour ses amis, il se coupe en quatre pour sa famille. Il est loyal. Peut-être trop même. Mais on ne peut aucunement comparer sa loyauté envers sa famille et celle envers les S.F.U.
Petite particularité dont il n’est pas fier… Chogan a peur du noir. Une peur démesurer qui le fait perdre facilement pied. C’est pour cela qu’il a toujours un biquet sur lui.

Ce qu’il aime :
Chogan tient à sa famille et à ses amis plus qu’à sa propre vie. Il aime passer du temps avec ses amis, jouer au basket, le seul sport dans lequel il excelle vraiment, merci sa taille, et qu’il apprécie réellement. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, s’est se coucher dans l’herbe verte et regarder passer les avions, rêvant à une vie meilleure, rêvant à sa famille restée sur Philadelphie et à qui il est extrêmement rare qu’il rende visite, envoyant simplement de l’argent chaque mois.
Il aime faire plaisir, il aime rire. Il lui arrive parfois de chanter et sa voix roque peut être très mélodieuse. Il aime faire le pitre aussi… Mais surtout, raconter les histoires qui naissent dans sa tête.


Ce qu’il n’aime pas :

Chogan est certes naturellement placide mais il a horreur qu’on se moque de lui. Comme un simple regard peu faire fuir le moindre rats, il en use et en abuse sans vergogne.
Il déteste les racistes en tout genre : xénophobes, homophobes, antisémites et autres discriminateurs sont ses pires ennemis.
Sans oublier sa peur incommensurable du noir et des lieux obscurs.

Chogan Bodaway [Kiowa] C658405f158f80d990495de0c70fb8fa Vis tes rêves...


Dernière édition par Chogan Bodaway Kiowa le Ven 26 Fév - 3:38, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Chogan Bodaway [Kiowa]   Chogan Bodaway [Kiowa] Icon_minitimeLun 16 Mar - 15:16

Histoire :
Les Kiowas sont une nation amérindienne qui vivait essentiellement dans les plaines de l'ouest du Texas, de l'Oklahoma et de l'est du Nouveau-Mexique à l'époque de l'arrivée des Européens. De nos jours, la Nation Kiowa est une tribu officiellement reconnue, comptant environ 6 000 membres habitant dans le sud-ouest de l'Oklahoma (1989).
Les Kiowas sont originaires du bassin septentrional de la Rivière Missouri. Ils migrèrent vers le sud dans les Black Hills vers 1650 sur le même territoire que les Crows. Poussés vers le sud par les envahisseurs cheyennes et sioux, eux même poussés hors de leurs terres de la région des Grands Lacs par les tribus ojibwe, les Kiowas migrèrent dans le bassin de la rivière Platte jusqu'à l'aire de la rivière Arkansas. Là, ils affrontèrent les Comanches, qui occupaient l'endroit. Vers 1790, les deux groupes s'accordèrent sur le partage de la région. À partir de ce moment, les deux peuples furent très liés : ils chassaient, voyageaient et faisaient la guerre ensemble. Les Apaches des Plaines (également appelés Kiowa-Apaches) se joignirent également aux Kiowas à cette époque.
Les Kiowas vivaient comme la plupart des tribus des Plaines. Pour la plupart nomades, ils vivaient de la chasse au bison et de la cueillette, habitaient dans des tipis, et dépendaient de leurs chevaux pour la chasse et la guerre. Les Kiowas étaient célèbres pour leurs raids longue distance jusqu'au Canada au nord et au Mexique au sud.
Après 1840, les Kiowas s'allièrent avec leurs anciens ennemis, les Cheyennes, ainsi qu'avec les Comanches et les Apaches, pour lutter contre les tribus originaires de l'est forcées à s'installer dans les Territoires Indiens. L'armée américaine intervint, et les Kiowas durent accepter de s'installer sur une réserve au sud-ouest de l'Oklahoma (Traité de Medicine Lodge), 1867). Quelques bandes de Kiowas refusèrent de s'y établir avant 1875.
Le 6 août 1901, le territoire kiowa en Oklahoma fut ouvert à l'installation des Blancs, démantelant de fait la réserve. Chaque foyer kiowa reçut 80 acres (320 000 m²). Les seules terres appartenant encore aujourd'hui à la tribu sont les parcelles éparpillées louées aux colons comme champs de pâturage avant que la réserve ne soit ouverte à leur établissement.

STOP


mmCa, ce que vous venez de lire, c’est ce qu’on peut trouver dans un manuel d’histoire… J’ai juste eut à taper « Kiowas » sur Wikipédia pour vous trouver tout ça. Mais moi… Des Kiwoas, je n’en porte que le nom. Je n’en porte que les stigmates. Je ne parle pas leur langue. Les seuls mots que je connaisse sont mon prénom, Chogan, « oiseau noir », celui de mon petit frère, Yahto, qui signifie « bleu » et celui de mon père, Waban, « vent d’est ». Sans oublier mon nom de famille, Bodaway, « fabriquant de feu »…
mmMa langue, c’est celle de ma mère, l’anglais. Mon père à toujours refusé de parler le kiowa, il a toujours refusé de me parler de son enfance, dans la réserve… C’est étrange, alors qu’il aurait pu changer son nom, nous choisir des noms occidentaux à moi et mon frère, non. Il a perpétué la famille en nous donnant des noms kiowas. Et il est mort sans ne nous avoir rien raconté. Même pas à ma mère… Je ne sais donc absolument rien de mon père. Sauf ce qu’il a été après avoir quitté la réserve pour rejoindre Philadelphie… Il a commencé par faire cireur de chaussures, puis dealer. Ca lui a rapporté plein de fric… Il a pu s’acheter un appart’. Il a rencontré ma mère. Je suis né à l’été de sa 18ème année à lui et de sa 16ème à elle, un 4 juillet, jour de la fête nationale des États-Unis. Autrement dit, je fis la fierté de ma mère mais c’était pas vraiment la joie. Et pourtant, ça a tenu. Mon frère est né huit ans plus tard, quand mon père a réussi à se dépêtrer du milieu de la drogue… C’était pas un de ces toxicos qui consomment plus qu’ils ne vendent. Donc, dans un certain sens, ça a été facile… Il a trouvé un petit boulot pépère de livreur. Mais d’un autre côté… Il est mort à tout juste trente ans. J’en avais à peine 12. Je l’ai vu tomber, tomber du trottoir. Il souriait encore quand on a retourné son corps.
mmIl s’est fait tiré dessus. Une balle en plein cœur. Moi, je lui faisais coucou de la fenêtre, il revenait des courses… L’enquête à été écourtée. On a jamais su qui l’avait tué. Ni vraiment pourquoi. Peut-être était-ce d’autres dealers… Mais, on a du se débrouiller sans lui. Yahto avait à peine 4ans… Maman était caissière et les économies de mon père n’étaient pas inépuisables. Heureusement, l’appartement était à nous, on n’a pas eu à payer de loyer… Maman gagnait juste ce qu’il fallait pour la nourriture. Mais je n’ai jamais pu faire d’étude.
mmJ’ai finit la Middle School, je suis allé en Hight School, et c’est tout.
mmJ’avais 18ans, quand New York a été rasé. J’habitais toujours Philadelphie à cette époque. Ça avait beau être proche de New York, je ne me sentais pas concerné… Et pourtant, pourtant il a bien fallut.
mmAlors que le projet de reconstruction avançait, ils avaient besoin de plus en plus de main d’œuvre. Il me fallait de l’argent pour pouvoir m’installer, alors j’y suis allé. Ça a été l’horreur. J’ai beau être grand, je ne suis pas costaux pour deux sous. Finalement, j’ai erré de boulot en boulot, sans me pauser vraiment… Et puis je me suis fait repérer par les S.F.U. quand j’avais aux environs de 25ans. Il me fallait de la thune. Mon petit frère avait presque finit l’Hight School et il voulait aller à la fac, pour devenir instituteur. Alors j’ai dis oui. Et je suis entré dans la cours des grands…
mmVoilà mon histoire dans les grandes lignes, ce qu’il faut retenir pour savoir comment j’en suis arrivé là quoi… Mais pour moi, c’est pas ça le plus important… Bien sûr, bien sûr que je n’aurais jamais dis oui aux S.F.U. si j’avais pas eut besoin de fric ! Mais pour moi, c’est pas une vie que de servir d’autres hommes jusqu’à ma mort… Mon frère veut être instituteur, et je l’aide à réaliser son rêve… Mais moi mon rêve, c’était de devenir pilote d’avion. Pour pouvoir m’envoler… Ouais, je sais… C’est qu’un rêve de gosse… Mais j’y pense toujours aujourd’hui, j’en rêve encore la nuit, que je m’envole, que je touche les étoiles. Et surtout, oh oui, surtout, emmener mes amis avec moi… Tous, sans exception. Ceux qu’il me reste à Philadelphie et ceux que je me suis fait à New York II.
mmSans eux, sans leur soutient, sans leur présence à mes côtés, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui. J’ai galéré. Oh oui, j’ai galéré… Je suis trop effacé, je n’ai pas assez les pieds sur terre. J’ai jamais pu garder un boulot plus de un mois. Ce n’est pas que je gaffais, c’était que, je rêvassais trop. « Toujours la tête dans les étoiles ce Bodaway ! » « Il est comme tous ceux de sa race, des rêveurs ! » Ouais… On m’en a sortit des trucs… A cause de mon caractère si pausé que j’en deviens presque invisible, qu’on m’oublie… Et que je pense à autre chose qu’à ce que je dois faire. Et à cause de la couleur de ma peau. Les amérindiens sont aussi mal loti que les noirs, ou les asiatiques, faut pas croire… Tout ça pour dire que, sans mes amis, les vrais, je ne pense pas que j’aurais pu faire face à tout ça tout seul… Les gens ont raison.
mmJ’ai trop d’idéaux. J’ai trop de rêves. Et je n’en ai réalisé aucun. Même pas celui de tomber amoureux…
mmJ’ai eu des relations. Des tas même. Des aventures sans histoires pour la plus part… Le problème avec moi, c’est que je suis flexible. Trop flexible… Je me plie à tout. C’est comme ça que j’ai découvert que je pouvais coucher autant avec des filles que des garçons. J’attire autant que je révulse. Mais je n’ai encore jamais trouvé quelqu’un à qui m’attacher réellement.
mmEt dans le monde dans lequel je vis actuellement, ça devient un lointain rêve que je n’atteindrais peut-être jamais…

Essaye de sourire
Chogan Bodaway [Kiowa] 0d8929ed7d65d1934f5e859fd0e5d746
Essaye de vivre

mmMais je ne peux pas clore ici mon histoire sans parler de certains faits importants de ma vie.
mmLa mort de mon père en tout premier lieu… Un véritable traumatisme alors qu’on nageait dans le bonheur… Et moi, petit gosse de 12ans à l’époque, témoin de l’assassinat de son propre père. J’ai passé plusieurs mois, cloîtré dans ma petite chambre, refusant de voir quiconque si ce n’est mon petit frère de huit ans mon cadet. Je me sentais coupable, tellement coupable… Je ne pouvais pas affronter le regard de ma mère, tellement larmoyant… Alors que mon père me répétait sans cesse d’être sur mes gardes partout où je vais, un seul petit moment d’inattention et c’est le drame. Il me disait ça en faisant référence aux picpokettes qui sévicent partout où nous allons. Mais pour lui, à son niveau, c’était bien autre chose… Et il en a fait les frais. Je m’en veux et m’en voudrais toujours de lui avoir fait coucou par la fenêtre, cirant un joyeux « papa ! » alors qu’il revenait des courses… Il m’a répondu d’une aussi évoquant « Hey j’arrive fiston ! » La seconde d’après, il gisait dans son sang… Si je ne lui avais pas fait coucou, peut-être qu’il aurait vu le point lumineux rouge qui visait sa poitrine. Peut-être qu’il aurait pu esquiver, tout du moins faire en sorte que la balle ne touche pas son cœur, si je ne l’avais pas appelé, s’il ne m’avait pas répondu… Mais je suis finalement sortit de ma chambre, il n’aurait pas aimé me voir me laisser aller alors que lui s’était battu pour survivre ici bas. Je crois que c’est vers cette époque que je suis devenu si taciturne…
mmQuelques années plus tard, j’avais aux environ de 14ans, j’ai perdu ma virginité d’une façon des plus déplorables. Pour faire court, je me suis fait violer. Par un homme d’une vingtaine d’année dont je ne me souviens pas du visage et encore moins du nom… Ce fut un choc et à la fois une révélation. Le monde est vraiment pourrit. Il se décompose de l’intérieur. Je l’ai su à la mort de mon père, et cette vérité brûlante m’a une fois de plus éclaté à la gueule lors de mon viol. Et étrangement, c’est ce qui a fait que j’ai pu me relever. Que je ne me suis pas apitoyé sur mon sort. Si ça n’avait pas été moi, ça aurait été quelqu’un d’autre… Il valait mieux que ça tombe sur moi justement. Parce que moi, j’ai pu en ressortir grandit, plus fort. Parce que j’avais déjà vécu un traumatisme. Parce que j’ai juré de ne jamais me laisser abattre. Parce que j’avais, ai toujours envie, que mon père soit fier de moi. Où qu’il soit à présent. Et puis, j’étais devenu l’homme à la maison. Il fallait que je sois brave pour ma mère, pour mon petit frère qui entrait tout juste à la Middle School…
mmUn autre fait marquant de ma si futile vie, mon arrivée à New York II. Un géant perdu au milieu des chantiers. Un indien loin de sa verte prairie… Même si je n’ai jamais mis les pieds dans la réserve d’où est originaire mon père, mon cœur lui, y a toujours été. Eternel rêveur, je suis allé de petit boulot en petit boulot alors que, de toute façon, je n’avais absolument pas ma place sur les chantiers, incapable de soulever plus d’une dizaine de kilo. Pendant un an, j’ai vécu seul. Complètement seul… Les gens m’évitaient, je me suis laissé aller du point de vue apparence physique et je leur faisais peur avec ma barbe hirsute et mes grands yeux violets. Sans compter ma taille… Et puis, finalement, quand j’ai décidé de me reprendre en main, ça faisait quelques semaines que je travaillais dans une minuscule supérette, une des premières échoppes ouverte dans New York II, j’ai réussit à me faire mon premier véritable ami à la nouvelle Big Apple. Un homme, de six ans mon aîné. Il s’appelait Enrico, il était portoricain et un client régulier à la superette, histoire de faire son plein de clopes… Il m’avait abordé, se déclarant inopinément homosexuel, je lui plaisais beaucoup, il me trouvait beau avec mes grand yeux rêveur et ma taille de géant si fragile… Je dis « il était »… Parce qu’il est mort. Over dose.
mmAvec lui, j’ai connu les skouates, les rêves parties. Je me suis fait plein d’amis. Et heureusement, pas que des toxico. Je n’ai jamais touché à ces merdes. Mais je leur doit une fière chandelle. Deux même. Alors que mon père avait commencé dealeur.
mmJ’ai eu une liaison avec Enrico. Jusqu’à sa mort j’étais son mec officiel. Je crois qu’il m’aimait… Moi je ne sais pas. En tout cas, son amour pour moi ne lui a pas sauvé la vie. J’ai eu beau le mettre en garde, il ne m’a jamais écouté… Je garde de lui de bons souvenirs, de très bons… Et où qu’il soit, il peut-être fier de se dire que, sa mort aussi traumatisante a-t-elle pu être pour certains, a été véritablement salvatrice. Toutes ses connaissances proches on arrêté la drogue. Ca n’a pas été facile, pas du tout même… Mais de cure de désintoxication en cure de réinsertion, ils s’en sont sortit. Aujourd’hui, quand j’ai le temps, ces sont eux que je vais rejoindre au terrain de basket… Ils sont ma seule famille à new York II… Et moi j’en suis sortit plus grandit, encore plus fort.

mmQuand j’ai le temps de m’allonger dans l’herbe, mes pensées vont impitoyablement vers mon père et vers Enrico. Je ne sais pas où ils sont, je ne crois en aucun dieu, en aucun esprit. Mais, je sais qu’ils sont là, quelque part… Et qu’ils me regardent. Et qu’ils me protègent…

mmJ’espère qu’ils sont fiers de moi.



Famille :
Comme dit dans son histoire, il ne reste à Chogan que sa mère et son petit frère qui vivent toujours à Philadelphie. L’homme leur envoie régulièrement de l’argent pour que son frère puisse poursuivre ses études.


Dernière édition par Chogan Bodaway Kiowa le Ven 26 Fév - 3:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chogan Bodaway [Kiowa]   Chogan Bodaway [Kiowa] Icon_minitimeLun 16 Mar - 21:24

Très bonne fiche!

Validée du coup! Have fun~!
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