Edward Cordeiro

Nom : Cordeiro
Prénom : Edward
Surnom : Eduardo, Ed, Boss, Maître =p
Age : 28 ans
Date de naissance : 02 Février 1983
Nationalité : Espagnole/Anglaise
Statut : Chef des S.F.U. – S.F.U. évidemment !

Description physique :

Bon, comment pourrait-on décrier Ed ? Déjà, il ne fait pas son âge, et semble avoir gardé sa mentalité d’adolescent. Il en a gavé pourtant dans le métier. Les cicatrices par-ci par-là sur son corps démontrent qu’il ne s’est pas reposé sur ses lauriers en devenant chef d’un des gangs les plus puissants du monde. Mesurant environ 1m87, il surplombe la plupart de ses interlocuteurs et sa taille fait qu’on le remarque immédiatement quand il arrive quelque part. De plus, il entretient une forte musculature que l’on peut facilement deviner sous ses vêtements, chose qu’il sait à présent indispensable si l’on veut se faire respecter dans le métier. Il va s’en dire que son sourire et d’un blanc éclatant et que chacun de ses gestes est élégant, et ce pour ainsi séduire plus facilement ces demoiselles.

Sa peau légèrement basanée lui confère un charme exotique, celui des pays chauds d’Europe ou d’Amérique latine. On pourra également remarquer qu’il possède deux émeraudes à la place des yeux, des bijoux dont il est très fier et qui arrivent à captiver l’attention de n’importe qui, ne serait-ce qu’un bref instant. Ses cheveux sont probablement les plus indisciplinés que vous verrez. Il faut dire qu’Edward a une sainte horreur du gel, et refuse d’en mettre. Sa coiffure est donc tout simplement en pétard, ses pointes partant dans tous les sens, et quelques-unes viennent même lui couvrir les yeux. On peut dire qu’il ressemble à un simple délinquant juvénile, parfois mal rasé quand il a la flemme de le faire.

Malgré tout, ce jeune homme fait attention à la façon dont il s’habille. Habillé d’un costume deux pièces taillé sur mesure, des jolies chaussures en cuir bien masculines et mafieuses aux pieds, il marche avec assurance et ne laisse personne lui marcher sur les pieds, surtout que cela salirait ses souliers. En dehors du travail par contre, il aime bien s’habiller comme tout jeune de son âge, jeans parfois troués et longs tee-shirts avec des motifs de tout genre. Quelques bracelets, bagues et piercings font également partie de son attirail, pour ‘avoir l’air plus méchant’ comme il le répète souvent.

Description psychologique :

On qualifie souvent cet homme de charmant, audacieux, romantique, bref, l’homme presque parfait. Très sociable, peut-être même trop, comme tout bon espagnol, il parle énormément. De tout et de rien. Il rit souvent, se moque souvent aussi, et lit toujours des comics books, son passe-temps favori. Il semble très frivole mais prend très à cœur ses responsabilités, ne laissant jamais les membres de son gang dans le pétrin. Après des débuts difficiles, il a gagné un peu de maturité et arrive à diriger le gang d’une poigne de fer. On peut même dire qu’il est parfois très dur avec ses hommes si ces derniers ont fait le moindre écart. Chacun doit obéir au code très strict du gang, au risque de se faire éjecter. Et pour cela, Edward n’a aucune pitié. Il n’accepte pas l’échec de la part de ses hommes de main qu’il considère les meilleurs du monde entier. Et tous l’admirent au sein du clan, car malgré sa jeunesse et sa fougue, il a bien la carrure d’un leader.

Ouvert à tout, il ne fait pas de différence entre homme et femme et est très libre dans son esprit. Sant réel point d’attache, il va de droite à gauche, ne se posant jamais très longtemps avec la même personne. Un vrai dragueur qui saute sur tout ce qui est bouge et qui est beau. Car le jeune chef fait tout de même attention aux apparences, et est légèrement narcissique sur les bords. Malgré cela, il sait se faire apprécier, et n’hésitera pas à user de tout ses atouts pour faire abdiquer son adversaire, que ce soit un Alpha, ou une jolie demoiselle un peu farouche et prude. Profitant de son statut, il dépense son argent sans le compter, et s’il n’y avait pas son bras droit pour le restreindre dans ses achats, il se serait facilement ruiné. Toujours très enjoué, il ne perd jamais le sourire. Tout comme il ne perd pas le Nord dans les affaires. Quand il veut quelque chose, il l’obtient, et ce, toujours. Rien ne lui échappe. Il est fin observateur et sait se montrer patient quand il le faut. Personne ne l’a jamais vu se mettre en colère contre qui que ce soit d’ailleurs, et personne n’a jamais essayé de toute manière.

Edward est une personne très ambitieuse, qui veut toujours grimper plus haut, toujours obtenir plus. Il s’est mis dans la tête depuis longtemps à présent d’écraser les Alpha, de les faire abdiquer et de régner sur eux. D’une extrême ténacité, il ne lâche jamais l’affaire, et refuse de perdre. Malgré cette image d’homme d’affaires, il est vraiment très bordélique. Dans son immense appartement, tout traîne par terre, que ce soit nourriture, livres ou vêtements. C’est pourquoi il a besoin qu’une femme de ménage passe chez lui tous les jours, même le dimanche. Imprévisible, on ne sait pas toujours ce qu’il trame derrière ses lunettes de soleil, mais il continuera toujours d’arborer un sourire amical.

Histoire :

Le sang avait coulé à flots ce jour-là. Je m’en rappellerais toujours de ce putain de jour. Il avait commencé normalement pourtant. On m’attendait au bureau, on s’inclinait devant moi avec des sourires polis ou pas de sourires. Bref, le respect était dans l’air. Et puis finalement, on me donna les papiers à regarder ce jour-là, les trucs à signer, on me fit des rapports et autres débilités de ce genre. Je n’étais pas trop habitué fallait dire. Ca ne faisait que six mois qu’on m’avait projeté sur ce trône instable et dangereux. On me guidait toujours, m’expliquait les trucs calmement. C’était pas vraiment le métier que j’aurais voulu faire mais ça rapporte ! Enfin bref, revenons-en à la journée. En fin d’après-midi, j’étais tranquillement installé dans la voiture de luxe aux vitres teintées qui me ramenait chez moi quand je sentis un violent choc. C’était assez incroyable, j’en avais même lâché ma BD. Un camion venait de nous rentrer dedans. En regardant de plus près, je vis que le chauffeur ne bougeait plus, et mes gardes du corps me sortirent rapidement de la voiture avant que celle-ci n’explose.

Je n’entendais que des coups de feu autour de moi alors qu’on me forçait à baisser la tête. Mon champ de vision était devenu soudainement réduit, et je n’entendais qu’avec difficulté ce qui se passait autour de moi. Non, ce n’était pas une attaque terroriste. C’était une fusillade. Et j’étais la cible. Je vis mes gardes tomber, tous deux tués par une balle dans la tête. Bien trop surpris et choqué, je ne réagis pas immédiatement, puis je sentis une douleur horrible au niveau de mon flan. Une comme jamais je n’avais connu, ce qui eut le chic de me faire m’évanouir sur place, comme ça. Et heureusement. Le gars qui m’avait tiré dessus a cru que j’étais mort et a filé en voyant que d’autres membres du gang se précipiter sur moi.

Je resta deux semaines dans le coma, et on commençait à s’inquiéter de mon état, et tous se demandaient s’il y auraient des conséquences au niveau cérébral. On peut dire que c’est à partir de ce jour qu’on commença à m’appeler le détraqué. En effet, je n’ai pas du tout l’étoffe d’un gars de la mafia. Non mais vous m’avez franchement regardé ? J’étais encore si jeune, à peine 21 ans, la majorité ! Je venais d’avoir mon permis, et c’était ma plus grande fierté ! Puis, du jour au lendemain, on toqua à ma porte pour m’emmener prendre le contrôle d’un gang hyper puissant. J’ai cru que j’étais devenu un héros de BD, comme Largo Winch par exemple. Et tout cela était bien réel. D’ailleurs, pour vous prouver que je faisais vraiment n’importe quoi, j’avais décidé de renomme le gang et de l’appeler S.F.U., ce qui veut dire Six Feet Under. J’étais con, hein ?

C’est là que vous vous demandez comment cela se fait que je sois chef des S.F.U., hein ? A vrai dire, je fais partie de la branche cousine du leader. Mais ce dernier, en voyage avec sa famille, s’est tué dans un crash. Quelle mort grotesque. Et pas d’héritier, tous morts avec lui ! S’il avait fait comme la famille royale d’Angleterre, c’est-à-dire tous voyager dans des avions séparés, ce serait pas arrivé. En même temps, j’ai eu de la chance si on peut dire ça comme ça. Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! On chercha donc l’héritier, et on me désigna moi. Mon père, il faut dire, est encore pire. Il est écrivain à succès de romans à l’eau de rose. Vous l’auriez vu chef franchement ? Cela aurait été l’humiliation totale ! Donc voilà toute la petite histoire. Mais il ne faut pas croire, j’aime beaucoup mes parents. Ils m’ont tout appris.

Quand j’étais petit, on me chouchoutait toujours. Ma mère fait partie de la branche mafieuse. C’est une anglaise, très jolie d’ailleurs. Blonde, la peau très pâle, des yeux bleu magnifiques, mais elle est tombée folle amoureuse de mon père. Elle était déjà folle amoureuse de ses romans donc bon… bref, pour elle, il est l’homme parfait. Lui était un espagnol à la peau mate, très souriant et marrant. Contre l’avis de tous, elle se maria avec lui, et fit un petit enfant, moi en l’occurrence. J’ai donc toujours eu une famille qui m’aime, et ma mère s’est opposée avec force à ce que je reprenne le flambeau du gang, mais j’ai dit oui parce que je trouvais cela amusant. J’avais pas toute ma tête, et j’étais trop jeune encore. Trop naïf. Je ne voyais pas toutes les conséquences que cela entraînait. Je n’étais qu’un jeune délinquant qui fumait un peu d’herbe de tant à autre, qui se bagarrait avec d’autres délinquants et qui avait des délits mineurs sur son casier. Mais je n’étais très certainement pas un vrai leader à cette époque.

J’arrêtais donc mes études pour me consacrer entièrement à mon gang. Sauf que je ne savais rien faire du tout. Je ne me comportais pas comme il le fallait, je ne savais pas faire une signature élégante, je n’avais pas beaucoup d’éloquence. Mais après cet incident, là où je frôlais la mort, j’ai pris vraiment conscience de qui j’étais. J’avais beaucoup de responsabilités. Des tas de membres étaient derrière moi, attendaient mes instructions, m’obéissaient au doigt et à l’œil. Je me devais d’être à la hauteur de leur espérance. Ainsi, je décidai de suivre un entraînement intensif après ma sortie d’hôpital. Il fallait que je maîtrise tout, que ce soit les finances, les bonnes manières, les armes, les langues, tout. J’avais une bonne mémoire et j’apprenais assez vite, même sur le tas. Ce ne fut pas facile franchement, et j’en ai bavé. C’est à cette époque que je rencontrais le premier Dog. Celui que j’engageai plus tard, celui qui ferait partie de mon élite. Un espagnol aux abords sympathiques, un peu dépressif mais je l’aime bien. Et il avait beaucoup d’expérience. On l’appelait Mr Propre dans le Milieu, car il faisait toujours ces boulots à la perfection.

J’appris donc à tirer avec une arme, à savoir quel couvert prendre à quel moment, à faire mon nœud de cravate tout seul. J’en ai bavé pendant un an, mais j’en récoltai les fruits rapidement. On me respectait pour ce que j’avais fais, pour mon engagement dans le gang. Et puis, j’avais envie d’étendre notre pouvoir. Pour moi, les S.F.U., c’est comme une seconde famille. Tout le monde se connaît, et je m’entends avec tout le monde, ou presque. Il y a toujours ceux qui pensent que je suis trop immature pour pouvoir diriger ce clan.

Maintenant, je suis quelqu’un de presque respectable. Je fais toujours quelques conneries, mais rien de très grave, et j’essaye de paraître le plus sérieux possible. Je m’habille bien, avec des costumes taillés sur mesure, et je lis toujours des comics. Il me manque plus qu’une femme. D’ailleurs, ma mère se languit de me voir avec une belle jeune fille. Je ne lui ai jamais dit que je tapais dans les deux bords. Mon père est au courant et me taquine dessus, il est très compréhensif. Enfin bon, j’avais finalement fait ce qu’il fallait pour mériter ma place.

Après ça, et avec l’aide de mon conseiller, j’avais commencé à financer à fond la reconstruction de New York – 2. Grâce à ça, je contrôle presque la moitié de la ville, et je suis donc venu m’y installer, tout naturellement. De toute manière, les armes qui ont permis la destruction du premier New York venait en partie de mes réserves. Qu’est-ce que vous croyez franchement ? On est un gang ! On vend de tout, que ce soit armes, drogues, prostituées, organes. Et non, ça ne me dégoûte pas. Et non, je m’aime toujours comme je suis. De toute manière, même si ce n’était pas moi le chef, il y aurait toujours quelqu’un d’autre pour le faire, pour me remplacer. C’est un cercle vicieux, vous ne vous en rendez pas compte.

Nous ne disparaîtrons jamais, que ce soit moi, ou les Alpha, ou n’importe quel gang mafieux. Nous sommes là, nous vous observons, nous vous traquons…

Si je peux vous donner un conseil, c’est de ne jamais vous mettre en travers de notre chemin, ou vous risqueriez de le regretter très cher.

Nous savons tout de vous.

Famille :

Luis Cordeiro – Père, 47 ans
Elizabeth Cordeiro – Mère, 42 ans

J'me valideeeeee again!