Obsession [Tell me, Ren ~ ]

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[first song : Cops & robbers ]

Son corps s'engouffra dans la voiture pour se caler dans le siège passager. Si ses souvenirs étaient bons, il appréciait la conduite du brun. Plutôt un peu lente à son goût mais ça allait. Il y avait pire. Même s'il n'avait toujours pas acheté de nouveau véhicule, il n'en restait pas moins difficile. Il n'aimait pas celle de Dai qui était bien trop stressé, sa présence devant y faire quelque chose. Quant à celle de Yuria, il la trouvait trop nerveuse, sportive mais parfois brusque toutefois il se doutait que l'influence de Keiichi devait y être pour quelque chose. S'attachant pendant que Ren jetait un coup d'oeil sur la banquette, il posa avec soin les fleurs sur ses genoux et le sac à ses pieds. Pas que c'était un réflexe pour se protéger mais il doutait que le flic le laisse non attaché à côté de lui. Le brun devait bien avoir quelques déformations professionnelles. Le blondie passa une main dans ses cheveux. Les fils dorés glissèrent sur son épaule droite, dégageant parfaitement une partie du cou. Non, ce n'était pas pour tenter le brun. Mais il aurait pu. La voiture finit par quitter son emplacement. Le démarrage était doux, bon point. Que voulez-vous après avoir passé tout un moment les mains dans le cambouis, il ne pouvait pas s'empêcher noter la conduite mais aussi la qualité du véhicule. Cependant le blond n'avait jamais réellement conduit une voiture entièrement de constructeur. La plupart du temps, ses véhicules avaient subi de grosses modifications pour coller le plus possible à son style de conduite.

Son visage se tourna en direction de celui du brun. Il lui parut particulièrement concentré. Etait-il absorbé par la route ? Ou par autre chose ? Quel pouvait être cet autre chose ? Ses lèvres s'étirèrent doucement. N'empêche l'air qu'il affichait maintenant était des plus adorables. Malheureusement, ils étaient sur la route, Ren au volant, donc il devait rester sage. Sage hein ? En avait-il envie ? Pourrait-il y arriver ? Une de ses mains finit par glisser sur la cuisse la plus proche. Non, Quin avait pas l'intention de créer un accident. Juste de voir comment son flic préféré pourrait réagir. Son pouce caressait doucement le tissu. Détends-toi Ren. Hm ? Enfin au grand désespoir du blond, son hôte avait opté pour le chemin le plus rapide. S'il avait choisi un autre chemin avec des feux rouges, peut-être qu'il aurait pu glisser sa main plus haut. L'embrasser même. Profiter un maximum de la situation en tout cas. Il y pensait sérieusement mais ce serait trop osé, n'est-ce pas ? Ses doigts se mirent à parcourir lentement la jambe. Jouant malicieusement avec le tissu du pantalon. La main finit par descendre jusqu'au genou et s'y arrêta un instant avant de remonter. Est-ce que Quin savait vraiment ce qu'il voulait ? Allez savoir ! Peut-être que non ! La circulation était encore tout à fait convenable. Pas d'encombrement et la conduite de Ren possédait une fluidité agréable. Le regard du blond fixait avec insistance le profil du conducteur. Tout en se mordillant les lèvres, ses yeux océan s'arrêtèrent sur celles du brun. Il émit un faible soupir, regrettant l'absence de feux sur cette artère. Il ne pouvait même grimper sur les genoux du flic. De frustration, ses doigts s'agrippèrent au pantalon. Et doucement, il pencha la tête sous l'air bien timide du monsieur.

« - Est-ce que tout va bien Ren ? »

Sa voix se voulait douce, tendre. Depuis tout à l'heure, il cherchait à embarrasser le flic et maintenant il se demandait si tout allait bien. N'était-ce pas un peu tard ? Le blondie finit par retirer sa main, un petit air joueur accroché aux lèvres. Ils étaient entrain d'entrer dans un quartier. Alors on était où là ? Brooklyn, c'est ça ? Décidément, le blond avait encore du mal avec son orientation urbaine. C'était d'ailleurs une raison pour laquelle, il ne participait pas encore aux rodéos qui se déroulaient dans la vie. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait mais sa méconnaissance du terrain le freinait. Enfin Quin ne perdait pas espoir de recommencer un jour. Cela lui manquait cruellement et conduire un mastodonte américain ne pouvait être que bénéfique pour l'expérience. La voiture s'avança dans un quartier avant de s'immobiliser devant un immeuble. Observant le dehors, il constata que le quartier paraissait bien calme. Plutôt propre. Aussi. Il reprit son sac de glace, les fleurs dans la même main et ouvrit la portière. Descendant du véhicule, il referma la portière avec soin avant de se retourner vers le bâtiment. Une fois que Ren fut descendu à son tour, il se tourna vers lui et lança en souriant.

« - Alors, tu habites ici ? C'est loin du poste ? »

Interrogation comme ça. Et simple curiosité par rapport à la vie de Ren aussi. Le voyant sortir les sacs, il comprit que ce n'était pas la peine d'essayer de prendre sa main. Les deux allaient être occupées. Tant pis ! Triste, non ? Acceptant ce fait, le blond s'avança vers l'entrée de l'immeuble. C'était différent des beaux quartiers. Chez Yuria, il fallait passer deux codes de sécurité, sans compter la loge du gardien qui vous regardait avec son ai de bouledogue renfrogné lorsque vous débarquiez pour la première fois. Sérieusement, il avait cru que l'homme allait lui bouffer un bras. Il aboyait plus qu'il ne parlait et vous fixait avec un regard accusateur. Heureusement à force de passer, il avait fini par se faire connaître et le chien de garde l'avait lâché. Spontanément, le blondie glissa jusqu'à l'ascenseur et l'appela sans attendre. Un bruit métallique suivit et les portes s'ouvrirent. Sa silhouette disparut dans la boite métallique puis il se retourna. Quin appuyait sur le bouton pour maintenir les portes entrouvertes. Il avait le regard bien pétillant et suppliant à la fois. Allez Ren, viens ! On va pas trop se forcer maintenant, il faut garder de l'énergie pour plus tard. Mais comme Ren ne se décidait pas assez vite à son goût, le blond tendit sa main. Ses doigts se refermèrent sur le tissu de la veste. D'un geste brusque, il l'attira dans la cabine et le plaqua contre la paroi sur laquelle se trouvait les boutons des étages. Son corps vint se presser contre celui du flic. Ses yeux se plantèrent dans les siens alors qu'il soufflait contre ses lèvres.

« - C'est à quel étage ? »

Et sans attendre de réponse, parce que c'était tentant. Terriblement, non ? Et il céda à son envie. Prenant possession de ses lèvres, il l'embrassa envieusement. Il s'était dit qu'il ne lui sauterait pas dessus mais résister n'était pas dans ses cordes. Ses paupières baissées, sa langue suppliait sa jumelle de jouer avec elle. Sa main caressait les boutons sans savoir quoi faire. Ses doigts appuyèrent au hasard sur le ' 3 ' pour faire au moins démarrer l'ascenseur. Après tout, le brun avait sans doute pas envie que ses voisins le voient ainsi avec un autre homme. Les portes se fermèrent et Quin rompit lentement le baiser, ses yeux cherchèrent ceux émeraudes. Mais son corps n'avait pas bougé d'un pouce. Contre Ren, il était, contre lui, il restait. Son visage vint se nicher dans le cou du brun. Ses dents mordillaient lentement la peau. Doucement, il remonta sur sa mâchoire et y déposa des baisers avant de lancer avec un naturel déconcertant.

« - Qu'est-ce que tu veux préparer à manger ? »

Moi, c'est toi que je veux manger, tu sais. Comme dessert. Tes tablettes de chocolat avec des noisettes. Je n'ai pas oublié le nappage pour parfaire tout ça, tu sais. Mais le corps de Ren avait pas besoin d'un coulis ou nappage particulier. Il était très bon nature aussi. Enfin peu importait la sauce en plus, le flic était une gourmandise qui ne faisait pas prendre de poids. Elle entrait donc parfaitement dans le régime alimentaire du blond. Sa tête calée contre l'épaule puissante, il ferma un instant les yeux. Un sourire aux lèvres. Il allait passer une soirée merveilleuse. Avec un homme qui l'était tout autant que demander de plus ?

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Encore environ deux minutes en roulant en line droite, puis il prendrait à gauche. Le chemin n'était pas vraiment compliqué, il connaissait bien les rues de la ville, là n'était pas le problème. Non, le véritable problème, c'était lui. L'adonis qui le côtoyait, assis sur le siège passager, le fixant depuis un moment. La concentration du pauvre inspecteur fondait comme la neige au soleil, incapable de garder toute son attention sur la route, il devait plisser légèrement les yeux pour ne pas se laisser aller totalement. Bon, il connaissait le coin, il avait de bon réflexe mais quand on savait que Quincey se trouvait à côté, l'homme le plus enclin à lui faire perdre la tête, ce n'était pas suffisant. L'envie de garer la voiture en vitesse lui frôla bien sûr l'esprit lorsque la main fouineuse glissa sur sa cuisse. Était-ce de la provocation? Il cherchait à les faire mourir tous les deux? Il s'en sortait bien le mannequin tien! Baissant les yeux sur la main, chaude et câline, un peu trop câline tien c'était mauvais signe, Renji soupira. De bien être, de plaisir, d'envie et aussi sous le poids de son incapacité à lui refuser quoi que ce sois. Il n'allait donc rien dire pour se tirer de là ou cacher l'envie folle qu'il avait de le prendre sur la banquette arrière. Ses yeux luisait d'un feu intérieur vorace. Il le voulait, aucun doute la dessus et ça, il ne pouvait pas le lui laisser voir. Cette invitation à dîner n'était pas une attrape. Il voulait réellement dîner en sa compagnie, pas seulement le mettre au menu. D'accord, le blond n'y échapperait pas, enfin probablement pas, parce que le flic se savait doté d'une très grande volonté quand il devait se montrer sage mais quand même.

La main jouait toujours sur sa jambe lorsqu'il tourna enfin à gauche. Maintenant, au troisième stop, il tournerait à droite. Il savait tout ça par automatisme parce que là, tout de suite, son esprit était bien trop occupé par Quin pour même penser au chemin qu'il empruntait. Montant puis redescendant, la main se voulait tentatrice mais pourtant innocente. La princesse jouait, elle avait du plaisir, elle le rendait dingue et lui, pauvre fou, endurait sans mot dire. Il attendait peut-être d'être dévoré? Non, il n'avait aucune envie d'attendre aujourd'hui, en fait il avait l'intention de se remplir l'estomac le premier. Ensuite, le joli blond pourrait choisir s'il inversait les rôles ou si le flic avait encore l'honneur de commencer la partie. Il avait envie de s'imposer, de lui montrer de quoi il était fait et pas simplement pour son côté sage et bien mis. Non, la brute en lui criait pour sortir de sa cage. Oui oui, encore un petit peu. Laisse moi arriver à la maison, ensuite nous verrons. Oui, parce que Renji n'était pas du genre à se ruer sur les autres, encore moins si son coeur battait plus fort à sa simple vue. Un peu fleur bleu comme explication mais tant pis, il assumait. La main redescendit alors doucement, caressant son genoux et il souffla de nouveau, comme soulagé et frustré à la fois. Qu'aurait-il fait si le mannequin aurait osé mettre la main 'là', hein? Il ne voulait pas y songer, pas même laisser une probable réponse flotter dans sa tête. Non, non, non! Parce qu'il ne savait que trop bien ce qu'il aurait fait. Il connaissait les ruelles du coin, il aurait su s'y faufiler et ensuite, il aurait passer commande. Tant pis pour la bonne conduite, le repas attendrait et puis Quin aurait eu intérêt à vouloir jouer. Sauf que heureusement, malheureusement peut-être, ce n'était pas arrivé et la main s'accrochait à son genoux alors qu'une question toute innocente. Allait-il bien?

Comme s'il était surpris par la question, qui faisait pourtant beaucoup de sens vue l'air qu'il avait, il tourna le visage dans sa direction. Une expression d'étonnement sur le visage, il fronça légèrement les yeux. Pourquoi lui demandait-il ça? Effleurant du regard la main, qui serrait toujours son pantalon au creux de sa paume, il esquissa un petit sourire. Rien de bien rassurant hein. Mais comment pouvait-il seulement dire que tout allait bien hein? Dans sa tête, il n'arrivait pas à penser à autre chose qu'a la voix de Quincey, les expressions qu'il aurait. Bref, c'était n'importe quoi et ça n'allait pas du tout, pas pour un homme aussi droit que lui hein! Il sembla d'ailleurs y réfléchir un instant et lança alors, d'une voix sur mais pas convaincante, les yeux rivés sur la route.

'' Ça va. ''

Pas du tout, en aucun cas, voilà ce que son expression laissait comprendre mais que pouvait-il dire d'autre que ça hein?! Il allait assumer et prendre sur lui. Ça irait mieux plus tard. Oui mais plus tard, ce n'était pas le moment ou il se trouverait à prendre Quincey non? Il n'arrivait pas à penser a un meilleur moment tien! Vilain Ren, vilain! Ouais mais que voulez vous, il avait beau essayer, son esprit était tordu ce soir. Il ne pensait qu'a ça, ne rêvait que de ça et ne planifiait que ça. Le sauté thaï ne lui faisait plus envie, pas plus que la salade de mangue et d'avocat. La nourriture était superflue en ce moment, dans son esprit du moins. Il avait envie de tellement mieux et ce quelque chose de plus délicieux, s'offrait à lui. Bon, s'offrir était un bien grand mot mais tout de même, le blond n'allait pas refuser ses avances. Il espérait bien tien.

La main se retira toutefois de sa jambe, le soulageant et le remplissant d'un regret bien idiot. Au moins, il arriverait à se concentrer maintenant. Pas que ce sois tellement réconfortant mais il faisait comme il pouvait. Bientôt ils entraient dans Brooklyn, quartier que le flic connaissait encore mieux. Pas le choix lorsqu'on y vit. Il y faisait son jogging et puis, pas mal de truc se passait dans le coin. Criminellement parlant bien entendue. Encore quelques coins de rue et l'automobile s'immobilisait, prenant place dans les marques dessiné au sol devant l'immeuble de quelques étages. Il en comportait six en fait, Ren vivait au cinquième lui. Ce qui lui allait parfaitement d'ailleurs. L'endroit était relativement tranquille, c'était d'ailleurs pourquoi le flic y vivait, il détestait les quartiers trop bruyant. Pas question qu'on vende des trucs illicites pas loin de chez lui non plus et le calme était plat dans le coin. Pourtant, malgré la question toute simple du mannequin, le brun ne fut pas capable de sourire. Trop occupé à repousser le désir qui s'immisçait de nouveau en lui, quoi qu'il ne l'avait jamais réellement quitter et son expression tout au long du voyage en était la preuve, il se contenta d'ouvrir la porte arrière et de prendre ses nombreux sac. Redressant la tête, il secoue doucement la tête.

'' Pas tellement et en effet, c'est ici. ''

Là, il eut la force d'esquisser un petit sourire. Il fallait bien tien. Il n'allait pas tirer cette gueule encore longtemps. Lui emboîtant donc le pas, il se glissa dans le hall. Ça n'avait rien de pittoresque comme endroit. Bon, tout était neuf de part la reconstruction de la ville mais il était clair que l'immeuble avait été négligé. La peinture avait besoin d'aide et l'ascenseur n'avait rien de glamour non plus. Tant pis, il y vivait bien, c'est tout ce qui comptait. Lançant donc un regard vers les escaliers, non loin de là, il vit toutefois Quincey s'approcher de l'ascenseur et s'y glisser, les yeux suppliant alors qu'il retenait les portes en pressant sur le bouton. Alors qu'il se demandait encore comment lui résister, le blond leva une main, suppliant. Impossible de lui refuser quoi que ce sois tien. Alors le brun approcha mais visiblement pas assez rapide, encore une fois, le mannequin lui attrapa la veste, le tirant brusquement dans la boite de métal. Surpris, Renji lâcha un petit hoquet de surprise et se retrouva bien vite plaqué contre le panneau de direction de l'ascenseur. Levant les sourcils, il le regarda un instant, incrédule. Mais le corps du blond le rejoignait bien rapidement, se pressant contre le sien, dans un emboîtement trop parfait, aux yeux du flic cela dit.

Ce que Quin souffla contre ses lèvres, ne lui parvenue pas jusqu'aux oreilles. Pas immédiatement du moins. Il profitait simplement du moment et comprendre ce qui se passait, n'était pas dans ses plans. Pas pour le moment. Quel étage? On s'en fiche, tes yeux sont tellement plus intéressant. Captiver par l'expression de son compagnon, qui semblait tout aussi impatient de le goûter que lui, de le déguster, il soupira faiblement. Quelque chose brillait dans ses yeux bleus et ce quelque chose, était plus brutal. Renji avait envie de savoir, de voir combien il en avait envie et se contentant d'un faible sourire en coin, il fit glisser son unique sac tenue par sa main droite, dans celle gauche. Trois sacs dans une main, l'autre libre, ce serait plus facile si jamais. Si jamais Quin faisait justement, ce qu'il venait de ce décider a faire, sa bouche se posant contre la siennes. Ses lèvres quémandèrent un baiser et si normalement Ren aurait peut-être tenter de lui résister, rien que pour le plaisir de le faire, il n'en eut pas la force. Fermant les yeux, il se laissa prendre par le moment, appréciant tout le désir qui se cachait dans ce simple échange. Sa langue répondit aussitôt à la sienne, l'effleurant, la caressant avec plaisir pour caresser l'intérieur de sa bouche. Il le voulait et la passion qu'il mettait pour répondre à son baiser, le prouvait clairement. Puis, l'ascenseur se mit en route et le brun entrouvrit les yeux, ceux-ci cherchant le dessus de la porte, là ou les numéros d'étages s'éclairais sous leur ascension. Le troisième? Pourquoi pas mais ce ne serait pas assez long hein. Les portes se refermèrent dans un claquement métallique et leur baiser s'acheva.

Scrutant le blond avec intérêt, l'envie de le plaquer contre la parois de l'ascenseur l'obsédant, il tenta de retrouver un rythme cardiaque plus normal. Peine perdue d'ailleurs. Mais bientôt Quincey se montrait plus câlin, son visage coulant contre sa gorge, arrachant un petit sourire au brun. Levant doucement une main, se montrant discret, il alla plutôt effleurer le cinquième étage de la main. Bon, il avouait avoir fortement pensé à appuyer sur le sixième, histoire de jouer un peu avec le métisse mais sérieusement, ils auraient bien plus de plaisir une fois chez lui. Il réservait les jeux dans la cabine métallique pour une autre fois. Quand il serait à l'aise, peut-être. Ou pas. Avec Renji, la discrétion passait souvent avant tout. Il y avait donc fort à parier qu'il ne tenterait pas le coup. Mais aller savoir, Quincey lui ferait peut-être perdre suffisamment la tête et vue combien il trouvait leur position difficile, il y avait des chances. Les dents effleurèrent alors sa gorge et l'esprit de l'inspecteur devint blanc. Plus rien n'existait sauf cette sensation et il en profitait, sa main libre glissant dans les cheveux gaufré. D'ailleurs, ça lui allait plutôt bien comme coiffure. Plus tape à l'oeil cela dit mais qu'est-ce qu'il s'en fichait lui hein, il ne verrait jamais que Quin, que les autres le remarquent ou non, tant pis. Glissant le bout de ses doigts jusqu'à sa nuque, il soupira en sentant de petit baiser se poser sur sa mâchoire et un demi sourire vint naître sur ses lèvres.

La question tomba donc dans l'oreille d'un sourd, enfin presque sourd dirons nous. Il entendit mais ne sut pas quoi lui dire. Il savait pourtant ce qui se trouvait dans ses sacs, ce qu'il voulait faire mais en ce moment, il avait envie de lui dire que c'est lui qu'il voulait cuisiner. L'éplucher, au revoir les vêtements, puis l'étendre sur sa table pour le nettoyer, sa langue savait jouer ce rôle et enfin, il s'assurerait de bien l'apprêter. Après tout, rien de mieux qu'un aliment à son naturel. La sauce, c'était bien après, pas avant. Tout ça lui trotta en tête et pourtant, aller savoir ou, il trouva la force de parler alors qu'ils atteignaient le troisième étage. Ce fut pourtant d'une voix relativement basse qu'il articula ses quelques paroles, ses yeux plongés dans les siens. Le vert se noyant dans le bleu avec un naturel angoissant.

'' Sauté Thaï au sésame et tofu. Avec une salade d'avocat et de mangue. ''

Il disait ça mais en fait, le menu ne lui faisait plus du tout envie, s'il lui avait jamais fait réellement envie d'ailleurs. Devant lui se tenait bien mieux, quelque chose de plus tendre, de plus pimenté et à la fois plus sucré. Qu'est-ce que Quincey Dragonwort goûtait? Est-ce que sa sueur lui picoterait le bout de la langue ou est-ce qu'au contraire, sa peau aurait ce petit goût de sucre qu'il avait fait l'erreur d'associer à la glace autrefois? Ça, il était impatient de le savoir. Et voilà que le blond lui envoyait des ondes de culpabilité, se calant contre lui. Pourquoi devait-il se montrer aussi câlin, aussi mesuré dans ses gestes alors que lui, il se sentait trépigner d'impatience quant à lui retirer tous ses vêtements et le prendre bestialement. Ce qu'il ne ferait pas. Probablement. Il espérait que non mais en même temps...

Devait-il le repousser? Non, ce serait vexant mais d'un autre côté, sa main glissait déjà sur sa nuque, entourant la peau délicate alors qu'elle glissait plus bas, son index suivant la ligne que formait sa colonne vertébrale sous la peau. Soupirant, le brun tourna légèrement la tête pour poser un chaste baiser sur le front de la belle créature qui l'accompagnait. Puis, sa main remonta, plus sage que jamais pour plutôt se poser contre le bas de son dos, le pressant un peu plus contre son torse. Aussi bien tenter le diable avec une âme toute fraîche mais tant pis, il en mourrait d'envie. Se contrôlant un minimum, il entendit le tilt de l'ascenseur, leur annonçant qu'ils étaient arrivés au bon étage. Quand les portes c'étaient-elles refermé depuis le troisième? Mystère. Il s'en fichait en fait, ils étaient arrivé et puis voilà. S'écartant de la parois, il laissa le même petit sourire en coin glissé sur ses lèvres, sa main libre glissant dans celle de Quincey. Et d'une voix douce, rauque et plus tendre que désireuse de son corps, comme au poste, il parla tout bas.

'' Nous y sommes... Viens. ''

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Il accepterait l'invitation, c'était obligé et déjà, le grand brun le tirait dans le couloir, s'arrêtant devant la troisième porte à sa gauche, le 505. Ça n'avait rien d'exceptionnel et une fois la porte déverrouillé, un appartement correct, aux pièces aéré et bien illuminé par le soleil encore vivant à cet heure, se trouva devant eux simplement composé de trois pièces, dont deux grandes visible. Est-ce que ça lui allait? Il avait imaginé mieux? Pire? Tant pis hein, c'était trop tard pour chercher un appartement convenable à louer. Retirant ses chaussures une fois entrer, il les posa sur un petit tapis et encourageant Quincey à le suivre, pénétra dans la cuisine-salle à manger, dans laquelle la porte tombait. Posant ses sacs sur le plan de travail, tout près de l'évier, parce que ça cuisine n'était pas très grande tien, il se mit à sortir tout ce qui devait être rangé, avec une efficacité étonnante d'ailleurs. Mais quelque chose lui rongeait l'esprit. Que faisait Quin? Est-ce qu'il observait la pièce? Qu'en pensait-il? L'endroit le révulsait ou encore, il n'avait pas d'opinion. Ce n'était pas les quelques plantes errant sur les rebords des fenêtres qui saurait le convaincre que l'endroit était accueillant, pas même le poisson qu'il gardait au centre de la petite table, du coin gauche de la pièce. Bientôt, il se retrouva coincé, lui qui ne voulait pas regarder le blond, ne pas se prendre la tête avec ça, avait tellement fait vite, qu'il ne restait plus rien à ranger ou à déballer. Trop tard, tu aurais du réfléchir Renji. Il se tourna donc lentement et aller savoir pourquoi ou comment mais Quincey lui tournait le dos. Observait-il le poisson ou encore, les plantes posé sur le rebord de la fenêtre, qui faisait face à celle du voisin d'ailleurs, peut-être même regardait-il combien on ne voyait rien depuis cette fenêtre et que seule la lumière semblait s'y faufiler?

Dans tous les cas, le flic n'était pas tranquille et avançant sans faire un bruit, il se retrouva rapidement derrière la princesse. Une main se posa sur le rebord de la fenêtre, en haut, son corps se lovant contre celui du blond alors qu'il penchait la tête au dessus de son épaule.

'' Que fais-tu? ''

Il sentait bon, terriblement bon, probablement trop et il renifla discrètement son odeur. Quincey, comment aurait-il pu oublier un homme pareil hein? Ses fantasmes étaient peuplés de son corps, sa voix et encore plus, de son regard. Il aurait pu mourir pour ses yeux là. Il exagérait à peine lorsqu'il disait ce genre de truc, aussi déprimant cela puisse sembler. Sa main libre glissa sur la taille fine de l'homme, en enserrant la peau chaude, quelques doigts glissant sous le haut pour effleurer la peau satiné. Tu utilise quelle marque de savon? De la lotion? Franchement, c'était inhumain d'avoir la peau aussi douce, aussi invitante et jetant un coup d'oeil au dos de l'homme, sur lequel il se pressait, il soupira, apercevant sa nuque appétissante. Avait-il vraiment envie d'entendre pourquoi le bel homme était là, devant lui, visiblement occupé à autre chose, enfin avant qu'il ne le rejoigne hein. En ce moment, l'inspecteur Ogano avait bien l'intention de lui interdire toute autre pensée, sauf celle le concernant et se penchant à son oreille, sa main glissant légèrement dans son pantalon pour y caresser sa hanche droite, il souffla tout bas.

'' Tu n'a aucun droit de penser à autre chose que moi, ce règlement débute immédiatement. ''

Ça lui allait hein? Il serait sage, il ne ferait pas d'histoire, il allait comprendre et bientôt, c'est une bouche avide de chaire qui se glissa sur la nuque. Embrassant la peau délicate, qui n'avait rien à envier aux femmes tien, Renji pressa encore un peu plus Quin contre lui. Ses hanches se pressaient contre lui avec une indécence folle. Alors, ses dents glissèrent sur la peau, la taquinant pour enfin céder leur place à ses lèvres, à nouveau. Mais cette fois, c'est en aspirant que le brun le torturant, laissant une marque avant de ne descendre sa bouche contre le creux de son cou, là ou son épaule débutait. Semant des baisers tout au long de son chemin, ses dents s'amusèrent à laisser de petite marque rouge ici et là, puis sans même le réaliser, l'inspecteur se mit à frotter ses hanches contre celle du blond lui tournant le dos. S'étant emparé de sa hanche droite durant son petit moment de questionnement, il se mit à l'encourager, l'incitant à suivre le mouvement que son propre corps avait débuté. Qui était le plus indécent ici hein? Le prince prit dans un feu de pure luxure ou sa muse, terrible sirène aimant jouer? L'asiatique n'aurait su dire mais il était prêt à prendre tous les blâmes.

Les hanches s'accordèrent sur son rythme bien rapidement et sa main délaissa sa hanche pour plutôt remonter sur le ventre, ses doigts cajolant la peau douce, parfaite, dont il avait tant rêver. Occupé à embrasser amoureusement le creux de son cou, remontant sur sa gorge de temps à autre, il fit glisser encore un peu plus sa main, ses paupières se fermant lentement. Il avait chaud, il allait en mourir mais tant pis, ça aussi, ça lui allait parfaitement. Sa main remonta encore un peu, exposant le ventre alléchant à sa vue, ses yeux n'étant plus que de mince filet vert, incapable de voir plus que le ventre à la peau délicieuse. Ses doigts remontèrent encore un peu, effleurant un téton, le caressant puis, le stimulant très légèrement, ses doigts roulant contre la peau délicate et légèrement rosé qu'il avait déjà vue. Grognant contre sa gorge, il mordis alors la peau tendre, pas très fort, mais assez pour soutirer un petit hoquet de surprise à sa victime. Il se voulait vampire ce soir, mais ce n'était pas son sang qui lui faisait envie. Non, c'était un tout autre fluide. Pas la peine de chercher la peau froide, ce soir tous les deux seraient brûlant et en oubliant qu'il devait leur cuisiner le repas, sa main quitta le cadre de la fenêtre, glissant plutôt sur son pantalon, le détachant lentement, sa voix rauque résonnant tout bas dans la pièce, leur offrant une impression complète d'intimité. Ici, tout était permis, personne ne les dérangeraient et c'est ce que cette voix pleine de chaleur semblait laisser deviner. Si le timbre de voix utilisé au poste avait été charmant, celui-ci se voulait doublement tentateur.

'' Quincey... si tu ne veux pas... dit le... tout de suite... ''

Parce que bientôt, il serait trop tard petite princesse et je te dévorerais. Oui, bien trop tard et puis, le loup en lui, se réveillait déjà, se pressant contre les fesses du blond. Il n'avait songé qu'à ça aujourd'hui, ce n'était donc pas tellement étonnant. Pourtant, il en avait presque honte. Il avait souhaité mieux pour leur soirée, le prendre doucement tout d'abord, afin d'établir un certain sentiment de frustration puis, se montrer plus sauvage et le faire pleurer de plaisir. À l'eau les beaux plans, il ne songeait plus qu'a en faire son quatre heure. Il était temps. Plus que temps. Et l'avertissement résonnait dans la pièce.

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Franchement, ils n'étaient pas bien, là ? Tous les deux ? Le temps aurait pu s'arrêter, qu'ils ne l'auraient pas remarqué. Coeur contre coeur. Corps contre corps. L'odeur de la peau de Ren l'enveloppait doucement. Ses lèvres couraient sur sa peau avec une certaine avidité. Il ne pourrait jamais se lasser de torturer cette chair si tentante. Malgré sa question avait-il faim ? Probablement, non. Ou pas cette faim là. Ce n'était pas sa faute si la viande de poulet paraissait fort appétissante. L'envie de voir un autre visage du brun le tenait aussi. Parfois les êtres calmes devenaient des bêtes dans l'intimité. Ce genre de dualité n'avait rien pour déplaire à Quincey. C'était bien plus amusant de voir son compagnon se laisser aller et montrer ce qu'il désirait réellement. Il aurait bien tenté l'homme. Ici. Maintenant. Cependant il restait sage, il verrait plus tard. Sa tête se redressa attendant sa réponse. Ses yeux scrutaient les siens avec calme. Hypnotisé, le blondie ne savait s'il prêterait vraiment attention aux paroles. Ses lèvres s'étirèrent dans un fin sourire. Cela avait l'air bon. Et le sauté de Ren au tofu et au sésame ? Lentement, son corps se blottit contre celui du flic. Petite bête bien câline comme souvent. Car oui, le Quincey aimait ça. En public ou en privé. Savoir à quel étage la boite métallique devient s'arrêter ne l'intéressait pas. Il espérait secrètement que ce soit au septième ciel. Plus haut que les nuages. Mais il fallait être plus terre à terre. S'il devait l'atteindre, ce ne serait pas en étant dans l'ascenseur. Dis Ren, j'ai envie de faire un beau voyage. Tu m'emmènes dans les étoiles ?

La sensation de la main sur sa nuque lui arracha un discret soupir. Ses paupières fermées, il avait un sentiment de contentement. Il aurait bien autorisé la main de Ren à passer outres la barrière de tissu mais peut-être pas maintenant. Ils trouveraient bien un peu de temps pour ce genre d'activité, une fois rendus à l'appartement. D'ailleurs, il avait toujours eu envie d'essayer un uniforme au passage. Est-ce que le brun lui laisserait le droit de le faire ? Son sourire se fit plus large quand l'homme embrassa son front. Encore, Ren. Le blondie pouvait passer pour un enfant avide. Tant pis. Son flic préféré faisait toujours ce qu'il adorait. N'était-ce pas lui le fourbe après tout ? Il faisait en sorte qu'il aime et lui se trouvait pris au piège. Mais il ne lui en voulait pas. Non, comment aurait-il pu ? Franchement. Ses yeux s'ouvrirent sous le son émis par l'appareil. Arrivés ? Bien sur, il n'avait pas fait attention au changement d'étage. À vrai dire, il ne savait même pas sur quel bouton, il avait appuyé pour sa part. Le plus important était qu'ils soient à bonne destination. Son corps recula pour laisser Renji sortir. Déposant un baiser sur sa joue, alors que leurs mains se rejoignaient, Quin eut la fugace d'être sur un petit nuage. D'ailleurs, il était très bien dessus et personne ne devait se sentir obligé de venir l'en déloger. D'un sage acquiescement de tête, il répondit à ses paroles.

Suivant son hôte chez lui, il dissimulait un petit sourire idiot. C'était tout bête. Mais il allait chez Ren. Cela suffisait pour le faire sourire. Un sourire presque proche de celui d'une midinette. Il y eut un déclic et la porte s'ouvrit. Timidement, le blond pénétra dans l'antre du poulet. L'appartement paraissait avoir de beaux volumes et la luminosité était bien agréable. La décoration se voulait simple et Quin se fit la réflexion que l'ambiance collait parfaitement aux facettes de l'homme. Enfin de ce qu'il avait pu entrevoir. Simple, chaleureux et plutôt intime. Oui, il aurait décrit les lieux avec ces trois petits adjectifs. Comme les bonnes habitudes restaient, il quitta à son tour ses chaussures et les posa à côté de celles de Ren. Bien sur, il aurait du le suivre. Cependant, c'était la première fois qu'il venait et cela méritait bien de regarder avec attention la composition des lieux. Pour avoir les mains libres, le sac et les fleurs furent posées sur la table basse. Tranquillement, le blondie se pencha vers le poisson. Dis-moi comment tu t'appelles ? Il voyait mal le brun donnait un petit nom à un animal de compagnie. Il resta là un moment, le dessous de son index glissant sur le verre du bocal. Son corps finit par se redresser et ses pas le menèrent jusqu'à la fenêtre. Qui a dit curieux ? Il avait envie de voir où la vue donnait. Et il fut franchement déçu. Il n'y avait rien à voir. Une fenêtre juste pour avoir de la lumière en somme. Alors qu'il s'apprêtait à reculer, son dos rencontra le torse du brun. Sa tête tourna légèrement. D'une voix remplie d'innocence, Quin murmura.

« - Rien... »

C'était vrai dans un sens. Son esprit était apaisé. Libéré. Rares étaient les fois, où il arrivait dans un lieu aussi calme. S'il arrivait en dernier à la maison, Dai et Shou finissaient se crier dessus. S'il était seul avec sa carotte préférée, elle ne manquait pas de se montrer entreprenante. Et avec Shou, non, avec lui, ça allait. Ce dernier finissait toujours par se rendre sur son ordinateur ou sur sa console. Et quand il y pensait, les devoirs. Plaquant lentement son corps contre le sien, le blond soupira un peu. Il avait pensé le rejoindre mais Ren était venu à lui au bout du compte. N'était-ce pas encore mieux ? Appréciant la situation, il attendit pour voir ce qu'il avait envie de faire. Est-ce qu'il était venu le chercher pour l'aider à faire la cuisine ? Quin n'avait pas tellement faim en toute honnêteté. Il était Sûrement pas. Il en aurait mis sa main à couper. Est-ce qu'il partageait la même envie ? Le blondie n'osait trop s'avancer. Pas la peine de dire n'importe quoi. Au cas où. C'était de la prévention. Une bourde pouvait arriver si vite. Un frisson le parcourut sous le passage de la main. Et bien Ren ? On s'impose ? Mais la facilité n'existait pas dans ce bas monde enfin ! D'une voix nonchalante, amusée, le blond chuchota.

« - Si tu y tiens tellement... Force-moi à penser à toi... »

Défi ? Menace ? Quin avait pas besoin que Ren le force mais cela pouvait être amusant de voir quels moyens, il allait développer pour l'atteindre, le faire plier devant lui. S' il se faisait princesse de glace enfermée dans sa tour. Est-ce que Ren y mettrait le feu pour le faire sortir ? Le blond adorerait qu'il l'embrase. Tout en mordillant ses lèvres, il baissa les yeux faiblement. Un filet bleuté s'échappait. Heureusement que personne ne pouvait voir ce qui se passait de la fenêtre. Est-ce qu'il lui imposerait d'autre chose, ce soir ? Pas que cela dérangeait le blond, au contraire. Un nouveau frisson le parcourut. Une main torturait joyeusement une bille de chair. Tout en mordillant ses lèvres, il se rendait compte qu'il subissait une attaque en règle. Sa tête se pencha comme pour donner un meilleur accès à son cou. Si le brun était un vampire, même s'il ne l'était pas d'ailleurs, il serait volontiers son repas. Attaquer ainsi sa gorge ne pouvait lui donner qu'envie d'être son repas. Sous la morsure, un son s'échappa de ses lèvres alors qu'une discrète teinte rose colora ses joues. L'inspecteur le tentait après avoir imposé sa loi, hm. Non mais il n'avait pas honte, hein ? Surtout d'une telle façon. Ses paupières se baissèrent et un long soupir s'échappa. Son bras se leva et sa main droite se tendit pour se glisser dans les cheveux sombres. Ses hanches avaient suivi avec une docilité impressionnante le mouvement choisi. Ce geste bien que simple l'avait troublé de la part du flic. Son corps suivait sagement ses gestes et les réactions le parcouraient.

Tête baissée, yeux mi-clos, le blond appréciait. Tant pis pour le sauté, Ren lui faisait une autre proposition. D'ailleurs, le plat était déjà très loin dans son esprit. Ses prunelles observèrent la main se diriger vers son pantalon et un sourire étira ses lèvres. Laissant faire, il redressa lentement son corps pour plaquer davantage ses fesses contre son entrejambe. Alors Renji, toujours envie de jouer ? Son bassin continuait à reproduire le rythme indiqué pendant que sa main descendait dans sa nuque. Soudain, elle s'arrêta. Pourquoi avait-il ce timbre si électrisant ? Ses doigts se replièrent pour se planter brièvement dans la chair. Que de promesses dans une seule intonation. Alors le flic pouvait être comme ça. Avec toutes ses conquêtes ? Le blond ne le voyait pas en dragueur invétéré mais il devait avoir du succès, n'est-ce pas ? Un physique agréable, une voix délicieusement rauque, des mains audacieuses. Vos victimes ont-elles toujours été satisfaites Ogano-san ? Quin savait qu'il le serait. Le flic était un label de qualités à lui tout seul. Et s'il commençait ainsi, la suite ne pouvait être que meilleur. En attendant, Boucle d'Or n'aimait pas qu'on lui fasse de telles remarques. Bien sur, qu'il le voulait mais si le brun le prenait comme ça. Autant s'amuser un peu. Sa main quitta la nuque de l'homme et vint se glisser sur celle qui jouait avec son pantalon.

Pas trop vite, Ren. Il faut savourer. S'amuser. Se préparer à consommer mais ne rien précipiter. Ils avaient tout leur temps, n'est-ce pas ? La soirée, la nuit et peut-être même le matin. Oserait-il retarder le flic devant se rendre à son travail ? Pourquoi pas, tiens ! Le début de l'addiction débutait ainsi, non ? Ses doigts caressèrent la peau avant de retirer avec douceur la main. Est-ce que Ren le forcerait ? Physiquement. Davantage. Quincey voulait tester les limites du japonais. Mais aussi savoir à quel point, il le désirait. Le rendre fou ? Volontiers, il n'y avait rien de plus plaisant comme passe-temps. Sa tête bascula lentement en arrière pendant que ses doigts s'entrelaçaient aux siens. D'une voix lascive, quelques mots furent chuchotés.

« - Tu sais ce qu'on dit... Jeux de mains... »

Et la suite, c'était à lui de deviner. Sa main relâcha la sienne. D'un coup de bassin, il poussa Ren et en profita pour se tourner. Une lueur malicieuse brillait dans ses pupilles. Ses mains se plaquèrent sur son torse. Doucement, Quin fit reculer le brun jusqu'au canapé, le plus proche. Là, on ne bouge plus. Sans attendre, il finit par s'installer sur ses genoux à califourchon. Il devait peut-être le faire payer pour avoir envisagé la possibilité, qu'il ne partage pas son désir ? Ses bras passèrent autour de son cou, alors qu'il capturait avec avidité ses lèvres. Une petite idée était entrain de trotter dans sa tête. Sa langue vint caresser les lèvres de l'inspecteur pendant que ses mains glissèrent sur ses épaules. Elles se laissèrent tomber avant de tirer sur la chemise. Se redressant, le blondie se mit à déboutonner lentement la chemise. Le torse se fit bientôt apparent. Son visage disparut dans son cou. Baiser sur baiser, il parcourait la peau alors que ses mains faisaient retirer au brun sa chemise. Une fois, qu'elle le fut, Quin se laissa glisser entre les cuisses de son hôte. Ses dents mordillaient la chair, sa langue s'amusant de temps en temps à suivre le contour de ses muscles. Vu la position adoptée, on aurait pu penser que le mannequin allait vite en besogne. Sauf que c'était très mal le connaître.

Le brun avait beau être dans la catégorie restreinte de ses fantasmes, il avait quand même une certaine tenue. Ainsi qu'une image à conserver davantage à cause de sa profession que de son ego. Il n'avait jamais été un coureur de pantalons et encore moins une marie-couche-toi-là qui collectionnait les aventures. Ce n'était pas sa conception du plaisir, ni du désir. S'il n'éprouvait aucun sentiment à part une très forte attirance, Quin ne faisait pas l'effort d'aller vers l'autre et quand bien même, l'autre venait vers lui, il faisait face à un mur. Il avait ce qu'il lui fallait à la maison. En partie. Ren était son exception. Il aimait être avec lui, il adorait sa façon de le comprendre. C'était comme s'il y avait eu entre eux, une sorte de langage secret et indicible. Est-ce que Ren ressentait la même chose ? Le blond aurait aimé lui poser la question mais il n'avait pas envie de se montrer ridicule. Peut-être que le brun ne croyait pas en ce genre de choses. Pourtant tout cela ne changeait rien à ses sentiments envers sa turbulente flamme. Compliqué ? Surement. Mais pour le moment, il essayait de ne pas penser à tout ça. Il n'y pensait même pas en réalité. Son corps se déplia entre ses jambes. Approchant ses lèvres des siennes, il lui vola un bref baiser. Son visage resta à quelques millimètres du sien. Son souffle s'amusait à chatouiller les lèvres tandis que ses yeux bleu se plantèrent dans ceux émeraude. Des mots prononcés tendrement suivirent.

« - Ça t'ennuie, si je prends une douche... »

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Pas de déclaration, pas de murmure brûlant. Juste une fausse question pourtant remplie de sous-entendus. Il fallait savoir entre ses lignes, ne pas se cantonner au premier degré avec lui. Tout comme avec son amie et chef. Mais Quin attendit pas de réponse et se leva immédiatement. Dommage, si le flic avait eu l'intention de dire quelque chose, seul le poisson rouge l'écouterait. Et encore ce dernier lui tournait le dos. La chemise, trophée du jour, avait pris place sur son épaule. Sans attendre, il délaissa Ren et se mit en quête de la salle de bain. Est-ce qu'on pouvait lui crier 'Allumeur' ? Si peu ~ Cela ne pouvait faire de mal à personne d'être tenté de temps en temps. Bon avec lui, cela arrivait souvent mais il avait pu constater que le brun aurait surement pas besoin de grand chose pour être tenté en réalité. Il ne demandait qu'à sombrer dans un océan de chaleur et le blond souhaitait l'y inviter. Certes il aurait adoré l'y inviter tout le temps, et alors ? Il gardait bon espoir de tester un jour la qualité des banquettes arrières des voitures de police. En espérant que ces dernières aient des bons amortisseurs. Quelques minutes plus tard, il trouvait l'objet de sa quête. Ses chevaux gaufrés commençaient à l'agacer et une bonne douche permettrait de s'en débarrasser. Ainsi il pourrait récupérer son titre de Boucle d'Or et le flic s'élèverait au rang de Prince.

Tout redeviendrait normal dans le royaume. Ses doigts appuyèrent sur l'interrupteur et les éléments apparurent sous ses yeux. La salle de bain était plutôt une pièce de taille moyenne pour lui. Plutôt mal aménagée au niveau de la porte mais le reste allait. Refermant doucement la porte, il s'avança tout en observant autour de lui. Ses yeux se posèrent sur un placard. Curiosité rimant avec nécessité, Quin l'ouvrit pour découvrir des serviettes bien pliées. Le jour où cela arriverait à la maison, il y aurait sûrement une demande en mariage. Quoique. Ce serai trop facile. Quin attrapa une serviette d'un blanc immaculé. Elle fut posée sur le rebord du lavabo et le blond retira avec négligence ses vêtements. Il retira la serviette et posa ses vêtements dessus. La chemise se trouva donc sur le haut de la pile. Sa main gauche fit glisser le pare-douche et ses jambes enjambèrent le bord de la baignoire. Son corps prit place sous la pomme de douche et sa main droite tourna légèrement le robinet d'eau chaude. Jonglant entre eau chaude et eau froide, il essayait de trouver la température qui lui convenait. Une fois qu'il eut mis la main sur cette dernière. Ses yeux se fermèrent un instant pendant que l'eau dévalait sur sa peau. Les gouttes roulaient sur son torse, glissaient sur ses reins avant de courir sur les jambes et rejoindre le fond de la baignoire.

Ses paupières se relevèrent. Voyons ce que le flic avait comme produits. A l'appartement, ils avaient tout en triple mais cela n'empêchait pas Quin de piquer le gel douche ou le shampooing de Daisuke. Parfois celui de Shou, les produits pour les enfants étant le plus souvent doux. Bien sur, pour un homme seul avoir trop de produits ne servait à rien. Sa main s'empara de la bouteille de shampooing. Le liquide coula un peu dans sa main et il reposa le flacon avec sa main libre. Doucement, il commença à masser son cuir chevelu, après avoir coupé l'eau une première fois, faisant en sorte que le produit s'imprègne dans ses cheveux. Les ondulations apparaissaient lentement. La mousse jouait entre tombant parfois un peu sur ses épaules. Avec soin, il les rinça à l'eau tiède. Il ne prenait que rarement des douches brûlantes pour protéger sa peau. Pas la peine de l'assécher même s'il y avait d'excellentes crèmes. Les fils dorés se plaquèrent dans sa nuque et descendirent lentement dans son dos. Alors qu'il attrapait le gel douche, il se demanda si Ren avait un sèche-cheveux. Étant donné qu'il avait les cheveux courts, il devait les sécher à l'air libre, non ? Et il n'avait surement pas une grosse brosse à cheveux, non plus. Tant pis, le blond songea qu'il n'aurait qu'à bien sécher ses écheveaux lumineux.

Coupant l'eau, il passa le gel sur son corps. L'eau ayant été réduite au silence, le bruit émanant de l'extérieur de la pièce se faisait plus clair. Quin attendait, guettait une possible arrivée mais rapidement, il cessa. Peut-être que Ren avait été refroidi par son comportement. Une moue presque perplexe apparut sur son visage. Aurait-il mal calculé ? Aurait-il fait une erreur ? Quand bien même, il en avait fait une, se rattraper était toujours envisageable. Ses prunelles étincelèrent un instant. De toute façon, tant que le brun ne l'avait pas mis à la porte, rien était perdu. Et il doutait fortement, que ce dernier le fasse.

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Un défi lui était finalement lancé, terrible invitation à aller plus loin, à combattre pour obtenir ce qu'il était pourtant sur de déjà pouvoir posséder: L'attention du blond. Le forcer à ne penser qu'à lui? C'était pire que ce qu'il avait pu espérer. Si c'était de la force de persuasion qu'il voulait, ce n'était pas l'état actuel que le brun saurait la lui refuser. Lui habituellement si doux et réservé, se préparait pour une longue bataille. Il espérait néanmoins sortir vainqueur bien avant le petit matin mais lorsque l'on fait face au grand Quincey, princesse des princesses, il faut s'accrocher! C'est d'ailleurs là que l'attaque débuta. Tout en finesse, lentement et pourtant avec confiance, le japonais c'était emparé de son corps. Une main torturant tendrement un téton, l'autre se faufilant déjà en direction d'un organe bien précis. Dieu qu'il avait envie de le dévorer. L'avaler tout rond, ici, sur la table de la cuisine même, s'il le fallait. Il était prêt a bien des sacrifices, le calme qu'il émanait en faisait partit. Puis, se laissant emporter par son petit jeu de séduction, le combat ayant bel et bien débuter, il le mordit. Rien de bien grave, il n'avait rien d'un vampire après tout mais suffisamment pour que le joli métisse lui offre un petit son. Adorable mélodie à ses oreilles, il ne put s'empêcher de sentir son corps se réchauffer. Qu'il soit damné si ce soir, il ne mangeait pas du Quincey pour dessert. Peut-être même que ce serait son entré, au diable le réel repas, qui a besoin de nourriture quand un homme pareil était accessible, à porter de main. Pas lui en tout cas!

Une main vint se faufiler sur sa nuque, lui arrachant de délicieux frissons de plaisir. Il n'y avait pas à redire, un Quin affectueux, c'était le meilleur aphrodisiaque qui soit et le flic subissait les attaques subtils de celui-ci. Parce que le joli blond ne pouvait pas être conscient de ce qu'il faisait hein? Non mais oui, complètement et ça, Renji le savait plus que quiconque. Jouer était une deuxième nature chez lui, en sa présence du moins. Mais ses hanches suivaient le rythme qu'il avait lui-même imposé et bientôt, un léger grognement de satisfaction, s'échappait d'entre ses lèvres. S'il le tentait ainsi, ce n'était pas même certain qu'il arrive à rejoindre la table hein. Pourtant, elle était à porté de main, il aurait pu en effleurer la surface du bout des doigts, rien qu'en tendant la main, celle-ci bien trop occuper d'ailleurs, parcourant le tissus du boxer. Il tentait de se calmer, de se montrer plus sage, moins primaire dirons-nous, sa main suivant les courbes de l'entre-jambe appétissant de Quincey, n'osant pas se glisser sous la douche de tissus mince, qui ne lui cachait plus grand chose. Il faut dire que ce qui se trouvait dessous, se faisait connaître sans mal en ce moment, tirant sur le tissus avec obstination. Parfait, l'inspecteur ne pouvait qu'apprécier et sa question au sujet de l'accord du mannequin, au sujet de leur probablement relation, qui approchait à grand pas vue la taille qu'avait prit leur pantalon et leur frustration, lui avait échapper en réalité. Vieille habitude de 'bon garçon', toujours s'assurer que l'autre est d'accord. Sauf que finalement, il c'était creuser sa tombe lui-même mais ça, il ne le comprendrait que plus tard, une fois posté devant le plan de travail, les légumes devant lui, un couteau à la main, revivant encore la scène.

La main quitta sa nuque, à son plus grand déplaisir, il aurait préféré qu'elle y reste encore longtemps et le retardant dans sa course sur le devant de son pantalon, elle vint s'emparer de ses doigts. En bon garçon qu'il était et avait toujours été, Ren n'ajouta rien, laissant simplement sa respiration, légèrement plus rapide que la normale, caresser le cou de l'homme. Il jouait encore? Fronçant les sourcils, il entendit la réplique de Quincey, sans toutefois comprendre ou il voulait en venir. Il esquivait? Peut-être. Alors il avait eu raison de demander? Si seulement il avait pu savoir. Sa voix coula alors de nouveau dans la pièce, rauque et empreinte de cette même envie irrésistible de chaire fraîche, celle de Quin.

'' Nm?.. ''

[i]Il était déjà repoussé, d'un coup habile de bassin et l'air penaud, il regardait la beauté blonde tourné sur elle-même. Et c'était repartit pour un tour! C'était une bataille de perdue, ça il le réalisait très bien alors que les mains fines se posaient sur son torse, le faisant reculer jusqu'au canapé. Là, il tomba sur les coussins, ses yeux étant dans l'incapacité de se détourner de ceux bleu, captant toute son attention. Il aurait été en état de cesser de respirer mais bientôt, le corps de Quincey, se posait sur le sien, à califourchon bien entendue, parce qu'on ne fait rien de mieux pour tenter l'autre tien! Mais ce fut ce contact qui le réanima, le forçant a inspirer un bon coup, l'air brûlant presque ses poumons. Les bras de chaque côté de son corps, il attendait la suite, les yeux animé d'une curiosité inquiète. Heureusement pour lui, Quin n'était visiblement pas homme à se retenir pour autant et ses bras passèrent rapidement autour de sa nuque, un soupir de pure soulagement échappant au flic. Ses mains glissèrent sur sa taille à l'instant précis ou la bouche, délicieuse mais capricieuse, de son compagnon se plaquait à la sienne. Un baiser avide fut échangé, le brun y répondant sans mal, partageant son impatience avec force. Puis, une langue vint le tenter, forçant la sienne à l'effleurer, muette invitation pour prolongé le baiser déjà achevé. Pourtant, son partenaire préféra faire glisser la sienne contre ses lèvres, vile tentateur et ce, jusqu'au bout des doigts, Ren ne pouvant alors que subir. Apprécier et subir en fait. Le parcours des mains, qui glissaient sur ses épaules, l'arracha à son attente, le faisant cligner des yeux alors que Quincey continuait d'imposer son pouvoir, ignorant celui que Renji avait tenter de lui faire connaître. Bah, il devait se montrer bon joueur, il gagnerait la prochaine manche!

L'air frais de l'appartement vint alors lui chatouiller le torse, sa peau légèrement basané s'offrant à la vue du blond. Il détachait sa chemise alors? Pas le temps d'esquisser un sourire, il se contenta de le regarder faire, l'air hagard. Plus, il voulait bien plus que ça! C'était idiot que ce sois lui, Renji Ogano, qui le pense mais les choses allaient trop lentement. Au revoir la volaille calme et bien contrôlé, il lui tardait de devenir un homme, purement et simplement. Ses désirs refaisaient surface et franchement, les contrôlés n'avaient rien de bien drôle. Toutefois, il était bien trop polis et gentlemen pour s'imposer davantage à son invité, enfin pas comme ça, pas maintenant qu'il avait gagné et qu'il détenait tout le pouvoir sur lui. Sois bon joueur Ren, tu aura ton tour. Oui mais quand?! Il lui aurait été facile, trop facile même, de croire que Quincey allait le lui offrir aussi rapidement, sa bouche parcourant sa gorge puis son torse, son corps glissant entre les jambes du flic, qui les avaient écarter sans plus attendre. La bouche semait des baisers tout au long de sa descente, le troublant plus que nécessaire alors qu'il sentait l'air se ruer dans ses poumons, un peu comme s'il en manquait, chose stupide. Son coeur battait à tout rompre et des papillons lui chatouillaient l'estomac, se moquant de sa faiblesse, l'encourageant à ne pas perdre son désir de vue. Chose simplement impossible. Il ne vivait que pour ça maintenant, à ce moment précis. Et c'est là que l'une de ses mains échappa à son contrôle, se glissant dans les mèches blondes, les cajolant sans aucune malices. Un simple geste affectueux. Il ne s'en croyait plus capable mais visiblement, il avait gardé de l'affection en lui et Quincey avait su l'éveiller. Mais ça, sa n'avait rien d'étonnant, un lien étrange les reliait, comme un fil invisible entres leurs esprits ou leur coeurs, Ren hésitait toujours quant à savoir duquel il s'agissait.

L'inspecteur avait chaud et les pensées qui s'entassaient dans son esprit, n'avaient rien de bien correct, encore hésitant quant à avoir honte ou pas, en vue de la situation actuelle, il ne redressa pas les yeux lorsque le blond se redressa. Ses yeux vert, ne croisèrent pas ceux bleu avant que le souffle chaud du mannequin ne vienne lui effleurer la peau. Là, sous le baiser volé, il planta son regard dans le sien, presque tremblant. Qu'allait-il lui dire? Il voulait le rendre fou en le tentant verbalement aussi? Bien entendue, l'annonce de la douche, le déçu minimum, qui ne l'aurait pas été dans son état mais il se contenta de cligner des yeux à quelques reprises, assimilant les informations pour finalement soupirer. Il était sérieux hein? Ouais mais il était trop tard, la princesse avait filé en douce, le laissant là, seul et le torse nue, comme un idiot. D'ailleurs, l'air qu'il affichait, devait l'élever au rang de vrai imbécile en ce moment. Fermant les yeux, réalisant qu'il avait subit les humeurs d'une princesse aguicheuse, il soupira et se passa les mains dans les cheveux pour rejeter la tête vers l'arrière. Comment était-il sensé faire avec cette frustration hein! Il devait s'occuper du repas, il le savait et ouvrant les yeux, fixant le plafond, il hésita un instant pour finalement courber le dos, ses coudes se posant sur ses genoux alors qu'il grognait tout bas, la tête enfouis dans ses mains, fixant maintenant le plancher. Aller, un peu de courage Renji! Inspirant un bon coup, repoussant les pensées impures que son érection lui glissait en tête, il se dirigea vers la cuisine, effleurant la porte de la salle d'eau des yeux. Non, aller petit flic, continue.

Il lui fallut beaucoup de force pour passer cette porte et se poster devant l'évier, le sac de légume posé à côté de lui. Comment avait-il sortit le sac du frigo? Aucune idée! Mais il était sortit et il devait éplucher et couper. Sauf qu'après un essai, sur une pauvre mangue qui connue un bien triste sort, il se décida à abandonner. L'eau coulait et les images qu'il avaient en tête, n'avait rien de calmant pour lui. Se passant une main dans les cheveux, il grogna tout bas, baissant la tête. Qu'est-ce qu'il fichait dans la cuisine hein? C'était ÇA la vrai question. Jetant un rapide regard à la porte qui dissimulait le blond, il lâcha un grognement plus sonore et laissa retomber le couteau dans l'évier, le reste des légumes se retrouvant abandonné. Son attention se jeta donc sur la porte et sans mal, il l'ouvrit, se faisant silencieux, il avait l'habitude après tout et bientôt, il se trouvait devant la douche, la porte lui renvoyant une image flou de la silhouette élancé et terriblement sexy, de Quincey. Il n'arrivait pas même à sourire en ce moment et sans plus attendre, la mâchoire crispée par la frustration que vivait son corps, le brun détacha son pantalon, celui-ci glissant au sol alors que son sous-vêtement subissait le même sort, tiré par une main impatiente, alors qu'il n'avait pas encore retiré entièrement le premier vêtement. Même sort pour les chaussettes et en faisant le moins de bruit possible, pas nécessairement pour créer un effet de surprise mais plus parce qu'il aimait être discret, il attendit, une main à moitié chemin jusqu'à la vitre protectrice. Puis, l'eau fut coupé et le policier retint son souffle, ne sachant pas comment réagir. Quin se lavait, il le voyait par ses gestes mais il semblait guetter quelque chose. L'avait-il entendue? Impossible. Mais en même temps...

Invité

Que faire. Devait-il faire irruption dans le petit rectangle ou plutôt attendre qu'il ai ouvert l'eau à nouveau? Pas le temps! Attrapant sa serviette, la jetant près de celle que boucle d'or avait posé et sans plus attendre, le pare-douche glissa pour laisser la silhouette de l'inspecteur se glisser a l'intérieur. Si Quincey le vit, il n'en fit pas de cas, le rejoignant en un bond, son corps de plaquant au sien alors qu'il le pressait contre la paroi la plus large de la baignoire. Sa bouche s'écrasa avec un manque flagrant de contrôle, sur la sienne, lui arrachant un baiser fougueux. Les yeux pratiquement clos, il lui avait attrapé les poignets, plaquant ses bras au niveau de sa tête alors qu'il tentait de le tuer en l'empêchant de respirer. Son corps entama de lui même un mouvement de frottement au niveau des hanches et il se surprit à gémir tout bas, d'une voix plutôt rauque alors que le savon faisait office de lubrifiant entres leurs deux corps. Quiny, si seulement tu réalisais à quel point tu me rend fou. Sur le point de devenir fou, Renji relâcha enfin sa bouche, la sienne s'attaquant déjà à sa gorge, mordant tendrement sa jugulaire, en pleine quête de soupir. Ses mains se resserrent sur les poignets presque délicat qu'il tenait et il soupira, fermant les yeux, totalement immerger dans son bonheur.[/i]

'' Quin... Quin... ''

Ça lui avait échappé et répétant son nom comme une berceuse, il le fit lever encore un peu plus les bras, l'un de ses genoux lui écartant les jambes, se permettant un meilleur accès pour leur contact sous la ceinture. Ses mains furent alors ramener ensemble au dessus de sa tête et d'une seule main, plutôt habile d'ailleurs, il s'empara des deux poignets, sa main libre parcourant le torse glissant pour se lover plus bas, contre son membre. Un sourire en coin, il caressa un instant le fruit défendue puis continua sa course, tirant sur son genoux pour ramener la jambe contre sa hanches. Bientôt sa bouche se montrait moins tendre et ses dents mordaient avec plus d'entrain dans la gorge invitante, sa bouche aspirant la chaire pour y laisser sa marque, quelque chose de foncé, de clair. Il lui appartenait. Il n'allait pas partager! Et là, la jambe bien enroulé autour de sa hanche, il mit plus d'application à leur contact. Leurs sexes se pressant l'un à l'autre, dans un mouvement qui n'avait rien d'innocent, laissant le japonais respirer avec plus de difficulté. Sa langue parcourut un instant sa gorge, comme pour guérir la chaire rougit et remonta à la bouche de Quincey. C'est là qu'il ouvrit les yeux, le contemplant un instant pour lui voler un autre baiser. Il cherchait un accord dans le regard plein de désir qui lui serait renvoyer et sans plus attendre, sa main caressa sa cuisse pour se hisser sur sa fesse. Il la pressa un moment, appréciant sa fermeté mais pas suffisamment pour ne pas continuer son chemin, son index glissant entres ses fesses. À défaut d'y glisser sa langue, c'est son index qui aurait tous les honneurs et s'étant enduit du savon, le doigt se glissa contre l'intimité de Quin. La simple idée de ce qu'il s'apprêtait à faire, lui faisait presque mal, tant il en avait envie et dans un souffle, un petit grognement de frustration lui échappant alors qu'il effleurait la bouche du blond de la sienne, il glissa un bout de doigt en lui.

'' La nourriture peut attendre... ''

Croisant son regard, il esquissa un tout petit sourire et sur ce, l'embrassa comme si sa vie en dépendait, sa main se refermant autour de ses poignets, son doigt s'engouffrant en lui, son corps en entier frissonnant sous la chaleur qui émanait de l'intérieur de la princesse. Sa voix avait encore ce timbre électrique, ayant de nouveau perdu ses esprits, boucle d'or ayant un don pour ça. Il ne songeait maintenant plus qu'a une chose: le prendre. Ça n'avait rien de glorieux cela dit et lorsque le téléphone ce mit à sonner dans le salon, c'est avec une indifférence totale que Renji approfondit leur baiser, se montrant un peu plus fougueux, tantôt possessif, tantôt bestiale. Le but étant de garder l'intérêt de Quin.

Invité

Obsession. Un mot terrible avec un sens qui pouvait terrasser n'importe qui. Ce profond désir qui vous entraînait loin de celui que vous étiez. Obsession. Un simple terme peut-être plus enivrant que n'importe quelle senteur. L'odeur d'une peau. Le timbre d'une voix. Un léger toucher. Un rien pouvait plonger dans cet état. Ce manque qui se résumait à une quête effrénée vers l'objet du désir. Être l'obsession ou être emprisonné par cette dernière ? Quelle était la place la plus enviable ? La plus convoitée ? Il n'y a rien de plus fort que ce mot. Rien. Le plus frustré vous le dira. L'insaisissable, il le caresse des yeux. Ses nuits sont peuplés de rêves laissant un goût amer au réveil. Acteur ou voyeur ? Chasseur ou loup ? Flacon ou ivresse ? Vouloir être les deux était-ce bien trop arrogant ? Si oui, Quincey était prêt à assumer. Il ne voulait pas être une moitié étrange. Non, il voulait être un tout. Peu importait le regard posé sur lui. Il y en avait bien un que le blond souhaitait capturer. Accaparer. Cruel ? Mais l'Homme l'est toujours au fond. Même le plus doux fait le mal sans le vouloir. Cependant la victime dirait-elle cela quand la saveur de son fruit convoité caressera ses papilles ? Est-il possible de penser à cet instant au piège qui se referme ? Qui manipule qui ? À ce jeu, il n'y a pas de perdants, seulement deux étoiles qui se cherchent pour aller rejoindre les cieux. C'était un jeu intime qui n'acceptait avec peine les participations extérieures. Tout le monde ne voulait pas prendre part à cette partie. Il y aura toujours des solitaires qui ne suivront d'étoiles, que la leur.

Sa main glissa vers le robinet le remettant en route. Cheveux blonds. Légères boucles flottantes sur une peau pâle. Eau roulant sur la peau la parcourant avec douceur. Ses yeux mi-clos fixaient le cordon de la pomme de douche. Ses lèvres se mouvaient sur un rythme imaginaire. Let's get dance now. You fill this night with me. Je t'attends. Moving in the right time. Insoutenable instant où les doutes jaillissent. Allait-il venir ? Le laisser seul et attendre ? Doucement, son corps se tourna comme pour ne pas faire face aux possibles réponses. Dos à la porte, il ferma les yeux. Son esprit se concentra sur l'eau. Peu importe, la décision que Ren prendrait, il ferait avec. Un discret soupir s'échappa de ses lèvres. Pas un son ne s'infiltrait dans la salle. Le bruit assourdissant du liquide frappait le sol de la baignoire. Un contact soudain le fit sursauter et ses paupières se relevèrent. Ses lèvres s'entrouvrirent mais rien en sortit. Il venait de subir une attaque en règle et pour le moins non déplaisante. Docile, le blond répondit envieusement au baiser. Alors est-ce que le sexy brun avait un côté bestial ? Il y avait fort à parier que oui. Son corps se redressa comme pour se plaquer davantage contre la paroi. Le mouvement initié par le brun lui arracha un délicieux frisson. A quoi jouait-il ? Le blond n'en avait aucune idée et il s'en moquait. Tout ce qu'il voyait était le plaisir qui pointait le bout de son nez. Ses yeux se refermèrent sous le traitement offert à sa peau. Un discret gémissement s'échappa. Il tendit le cou se moquant de la pression sur ses poignets. Cette voix. Ce n'était pas grand chose mais cela suffisait à lui faire de l'effet. Peut-être qu'il était déjà envoyé dans les étoiles.

A moitié absent ? Peut-être était-ce pour cette raison qu'il agissait avec une obéissance exemplaire ? Enfin le mannequin notait que flic aidait à bien maintenir ses partenaires. Ils avaient des cours de prise en main ? Il était fortement intéressé par ce parcours, s'il y en avait un. Le chemin empruntée par les doigts malicieux, il le suivit mentalement. La chaleur régnant d ans la pièce et celle que Ren faisait naître se mélangeaient habilement Malgré tout, il n'avait pas la sensation d'étouffer, de suffoquer. C'était quelque chose de divin. Il tressaillit sous le geste presque indécent, tellement il était court. Ses yeux le fixèrent mais le blond resta sans voix, hypnotisé par le sourire affiché pendant quelques secondes. Ses dents maltraitèrent sa lèvre inférieure alors qu'il maudissait le brun d'être aussi séduisant dans un tel moment. Sa jambe fut redressée et un petit couinement s'échappa de ses lèvres. La suite fut une succession d'attaque qui lui fit rendre les armes. Des soupirs satisfaits se mêlaient au murmure de l'eau. Le flic pouvait le marquer autant qu'il le voulait, partout où il le voulait. Pourquoi ? Il n'avait jamais été un coureur de boxer et l'homme restait un parfait inconnu au fond. Peut-être avaient-ils été amants dans une vie antérieure ? Peut-être qu'il y avait ce langage secret entre eux qui était juste plus fort que tout ? Ses hanches venaient taquiner celle du brun comme pour le provoquer davantage. Le souffle de Ren venait le caresser, il le sentit alors qu'il le regardait. Ses yeux émeraudes devaient refléter le même sentiment que les siens. Quelque chose qui n'appartenait qu'à eux. À cet instant précis. Maintenant ou jamais au risque de le regretter pour la vie. Les gestes permettaient à Quin de se faire une petite idée sur ce que son compagnon avait décidé. Et il en était surpris même s'il le cachait. Le flic avait toujours joué la carte du mec paraissant patient mais ce soir, le mannequin rencontrait le véritable brun. Celui qui ne bridait pas ses désirs. Ses prunelles se plantèrent dans les siennes sous l'intrusion. Ses lèvres soufflèrent contre les siennes.

« - Je ne suis pas ton repas ? »

La nourriture était déjà loin. Disons qu'un peu d'activité leur ouvrirait sûrement l'appétit. Sa gorge le brûlait. Une douce chaleur s'immisçait davantage en lui. Tout était la faute du flic qui sûrement prêt à assumer. Envieusement, il répondit au baiser emporté par ce qui se déroulait. Mais malgré la situation plaisante et qu'il ne soit pas contre de la domination, Quin allait reprendre ses droits. Gesticulant, le blond fit comprendre avec peine qu'il souhaitait un peu de liberté. Ren avait une sacré poigne. Ce qui faisait naître des idées très loin d'être sages dans la tête de la princesse. Ses mains libérées passèrent sur le torse du flic avant de remonter qu'il passe ses bras autour de son cou. Son visage se pencha et avec douceur, il mordilla son cou. Sa langue glissa contre la peau avant de laisser parler ses dents. Joueur, tendre. L'inverse du brun comme pour le pousser à se montrer plus bestial, à le désirer davantage. Ses dents remontèrent pour cajoler le lobe de l'oreille toute proche. Des sons à peine audibles essayèrent de se glisser dans le creux de cette dernière. Il avait envie d'emmener Ren dans un autre univers. Le tirer davantage vers lui. Ses yeux se fermèrent un instant alors qu'il suçotait un bout d'épaule. Il devait être délicieux avec de la crème chantilly. Ou un petit coulis de fruit. Non ? Le blond se redressa pour lui voler un baiser. Une expression sérieuse se peignit sur son visage. Son front vint s'appuyer contre le sien. Ses yeux fouillèrent dans les siens un moment. Il lâcha brusquement.

« - Je suis déçu là, tu sais... »

Pas un sourire. Pas un battement de cils. Juste sa voix terriblement sérieuse qui résonnait dans la pièce. Il ne faisait que tester le brun car en réalité, la déception n'était pas au rendez-vous. Bien au contraire. Ren, tu sais ce que je veux. Tu sais que je te veux. Oui, le flic devait en avoir conscience. Tout comme, il connaissait son propre désir. Miroir, mon beau miroir. Ses lèvres se saisirent des siennes pour lui offrir un baiser rassurant. Une de ses mains redescendit lentement sur son torse palpant du bout des doigts les muscles. Hm qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour se glisser dans les vestiaires de la police. Plaquer Ren, l'embrasser sauvagement et lui ôter lentement son uniforme. En voilà un bien joli rêve. Minute, un rêve ? Non, cela serait un objectif. Il réussirait bien à s'infiltrer dans la police. Et s'il se changeait chez lui ? Il devait avant tout confirmer ce point. Sinon sur place, le sergent Jack pourrait l'aider ou même la secrétaire de ce matin. Elle était gentille après tout. Lentement, très lentement sa main descendit. Avait-elle une idée bien précise en tête ? Qui sait ? Ses doigts frôlèrent l'entrejambe, un air bien innocent apparaissant sur son visage, avant d'errer longuement sur la hanche libre de toute jambe. Elle s'éclipsa caressant une fesse, remonta tout en suivant la colonne vertébrale. Finalement, son autre main s'agita. Sans hésitation, il força Ren à retirer sa main joueuse.

« - Où est le plaisir si la consommation doit être rapide ? »

Cela ne lui convenait pas. Il voulait jouer encore un peu. Les princesses sont capricieuses. Mais elles peuvent se le permettre et elles le savent. Sa jambe quitta son appui. D'une main, il repoussa le brun, ses yeux plantés dans les siens. Brusquement, il le fit tourner de sorte que Ren se retrouve à sa place et lui à la sienne. Un sourire doux se dessina sur son visage. Ne panique pas. Tout va bien. Son corps se tourna et Quin quitta la douche pour se saisir d'une serviette. Essuyant son corps, il finit par quitter la pièce, les cheveux humides, dans le plus simple appareil. Une errance de quelques minutes lui permit de trouver la chambre. Mais ce n'était pas le lit qui l'intéressait. Non dans cette pièce devait se trouver quelque chose de très important. L'uniforme du beau brun. Sans gêne, le blond fouilla les tiroirs puis l'armoire. Ses recherches portèrent leur fruit et bientôt, il fut en possession de ce qu'il convoitait. La chemise trop grande pour lui fut enfilée. Elle tombait sur ses épaules à cause de leur différence de carrure dévoilant la peau. Quant à la longueur, elle devait s'arrêter quelques centimètres sous ses fesses. Vaguement, le blondie arrangea ses cheveux puis plaça le couvre-chef complétant l'uniforme officiel sur sa tête. Il ne savait pas de quoi il avait l'air mais cela l'amusait terriblement. Avant de quitter la pièce, l'homme se saisit de la cravate qu'il enroula autour de son poignet. Lentement, le mannequin ressortit. Son dos prit appui contre la chambranle de la porte. Sa tête se pencha sur le côté et quand la silhouette de monsieur apparut, une voix sensuelle laissa échapper ces mots.

« - Inspecteur Ogano, venez par ici... »

The setting moon divides the sky, and pauses above
Rescuing me from my despair with its light
There is another world within
Pulling and calling us, come with me now

Invité

Am I more than you bargained for yet ?
I've been dying to tell you anything you want to hear .

Ses mains se mouvaient d'elle-même, comme empreinte d'une vie propre à elle, que seules sa jumelle pouvait comprendre. Pourtant, l'inspecteur Ogano ne s'en trouvait pas troublé, en fait il semblait même apprécier cette indépendance, cet acte de rébellion que normalement, il savait contrôler sans mal. Au diable la bonne convenance, il en mourrait d'envie et c'est avec besoin que son corps se pressait à celui du mannequin, prêt à tout pour partager la fièvre qui c'était glissé en lui dès qu'il avait osé poser les doigts sur la peau chaude de Quincey. Il le voulait, il en crevait d'envie et n'importe qui l'aurait compris sans mal hein, ça il le savait. Son souffle était court et la patience n'était plus du tout une qualité qu'il possédait en ce moment, non même qu'il aurait été effrayé par son comportement normalement. Mais il n'était pas encore temps pour les regrets, ils viendraient bien assez tôt, ça il le savait pleinement alors pour le moment, il profitait de l'instant présent, de ses murmures qui s'immisçait en lui, adorable louange que lui offrait le blond. Plus, il en voulait tellement plus.

Il aurait des regrets, bien entendue. En ce moment, il était indécent, enfin il le croyait du moins. Non seulement tenait-il fermement les poignets du pauvre homme mais en plus, il lui imposait une friction des plus soutenue plus bas et ne parlons pas du doigt qui goûtait à sa chaleur. C'était terrible de sa part. Terriblement délicieux aussi et les gémissements que laissait tomber son partenaire, ne faisait que l'encourager dans cette voie. En fait, il se sentait presque prêt à le consommer mais voilà que sa princesse réclamait sa liberté. Le bon flic refit alors surface, sa main relâchant les poignets pour plutôt glissé contre sa gorge, caressant la peau, sa bouche cherchant sa prochaine proie. Mais la question de Quin le hantait. N'était-il pas son repas? Oui. La nourriture comptait pour peu, comparé au blond qui avait prit sa douche en otage. Et voilà que les mains, aussi joueuse que le reste de l'anatomie de l'homme, glissaient contre son torse. Le brun retint son souffle, comme surpris par le contact, son coeur se remettant à battre plus fort. Quincey était encore une obsession, une silhouette qui se glissait dans sa tête sans crier gare, qui le séduisait d'un simple soupir, d'un simple sourire. C'était pathétique, légèrement dérangeant mais Renji assumait. N'était-il pas obsédé par la plus jolie sirène? Il croyait que si. Alors quitte à l'être, aussi bien que ça en vaille la peine. Quin le valait largement. C'est d'ailleurs peu après que les mains glissèrent autour de son cou et que ses dents vinrent taquiner la gorge du flic, qui se surpris à soupiré d'un plaisir des plus total.

Quincey jouait terriblement bien son rôle. Tendre, presque délicat, il se voulait tentateur mais avec une pudeur presque indécente. Comment est-ce qu'un homme de sa trempe pouvait être aussi sage? C'était tout bonnement impossible et ça, Ren le savait pertinemment. Pourtant, il n'en pipa mot et se contenta de lui mordre l'épaule avec un peu plus d'énergie. Bien, ce soir ils échangeaient les rôles, ça lui allait parfaitement. Le contrôle n'était plus une option et son esprit ne voyait plus clairement. Il se trouvait dans un épais brouillard de pure plaisir et il comptait bien y rester. Lorsque finalement, la main baladeuse et terriblement lente de Quincey atteignit son entre-jambe, ce fut un soupir de pure frustration, accompagné d'un regard vert, lourd de reproche, que Renji lui renvoya. Salaud? Non mais ça y était presque, serrant les dents, son doigt tentant de se hisser plus loin dans le corps du blond, il sentit finalement la pression que la main de son compagnon exerçait sur sa main et retira aussitôt l'intrus, se montrant plus docile que jamais. Et voilà, une autre question. La consommation devrait être lente. Un air presque douloureux au visage, parce que cette frustration complète lui donnait cette impression de douleur, il croisa son regard. Saurait-il seulement être sage et patient?

'' Je ne suis pas certain d'être capable de patience... ''

We're going down, down in an earlier round .
And Sugar, we're going down swinging .

Et voilà, il avait été honnête, il le pensait réellement. Sauf que sa réponse n'avait rien à voir avec ce que le blond voulait, ça il aurait du le prévoir. Les princesses ne font jamais de compromis, elles font ce qu'elles veulent et si vous les voulez réellement, vous ferez comme convenue. Il ne lui restait donc plus qu'à se montrer docile, encore une fois. Tien, plus il y songeait, plus il trouvait qu'au final, il se contrôlait plutôt bien. Repousser pour la deuxième fois de la soirée, l'inspecteur se recula d'un petit pas alors que la jambe du mannequin quittait son appui, au plus grand déplaisir de Ren. Ses yeux vert prirent alors un autre éclat, autre que celui du désir qu'il ressentait pour lui, quelque chose de plus impatient, de presque noir. Il accusait le refus mais il n'en ressentait pas moins une certaine frustration, il était légèrement vexé, il ne pouvait pas le nier. Aussi, lorsque son dos rencontra la parois de la douche, il se contenta de grogner tout bas alors que Quincey tentait de le rassurer. Son sourire avait tout pour le calmer et Renji n'eut pas le courage de rester « furieux » plus longtemps. Reprenant une expression calme, il le fixa, exempt de tout sentiment alors que le blond se reculait, le laissant encore une fois en plan. La serviette s'enroula rapidement autour de son corps et détournant le visage sur la droite, afin de ne plus voir le spectacle qu'offrait le corps alléchant, la peau jouant avec la lumière tamisé de la pièce, la serviette blanche la mettant en valeur ici et là, il précipita plutôt son visage sous l'eau chaude. Là, il ferma les yeux et entrouvrit la bouche, tentant de bloquer tout désir qui brûlait encore en lui. Il allait se rendre malade s'il continuait ainsi.

Se convaincant qu'il faisait là preuve de logique, il repoussa du mieux qu'il le pouvait, toute trace de désir ardent de son esprit et de son corps surtout. Ne prenant pas même la peine de refermer la vitrine, il se tourna complètement vers l'eau et baissa la tête vers le drain, laissant l'eau lui mordre la nuque alors qu'il baissait la température. Tiède, presque froide. Là, ça irait mieux après. Grognant, parce qu'il n'y arrivait pas aussi bien que prévue et qu'il ne comprenait plus du tout ce qu'il devait et ne pas faire, il tapa de ses deux mains contre le plastique blanc, de chaque côté du cordon de la douche. Puis, reprenant doucement ses esprits, détestant le froid, il attrapa rapidement le gel douche pour se frictionner le corps sans plus de cérémonie. S'occuper l'esprit, songer à autre chose, se laver. Ouais, c'était une idée pas mal et il s'y appliquait, passant son corps sous un efficace et rapide lavage. Ensuite, ses cheveux subirent le même sort mais là, il avait du mal à se concentré, en fait il songeait à Quincey, à ce qu'il faisait lorsqu'il était entré dans la douche. C'était une très mauvaise idée et il rinça rapidement ses cheveux brun, soupirant alors qu'il offrait son visage au jet d'eau. Que dieu le garde, parce que même cette douche ne suffirait pas à faire mourir ses envies charnelles. Les femmes qui l'avaient élevé lui aurait peut-être dit de réciter un chapelet et de repousser le vice loin mais franchement, Ren n'en était pas encore à chercher ce genre d'esquive. Et puis son esprit mélangerait tout.

Éteignant l'eau, il appuya son front contre la parois de la douche et attendit un instant, respirant doucement. Ses yeux d'abord clos, s'ouvrirent doucement, fixant ses mains, qu'il venait d'ouvrir, paume ouverte, devant lui. Mais qu'est-ce qu'il fichait hein? Si Quincey n'en avait pas envie à ce point, au point de le fuir, il n'allait pas le forcer. Il avait beau se mourir de le prendre, son corps le réclamant à grand cris, il n'avait rien d'une bête féroce. Esquissant un pauvre sourire, il redressa finalement l'échine et se passa une main dans les cheveux, les envoyant vers l'arrière alors qu'il attrapait sa serviette sans mal, ne prenant pas même la peine de sortir du petit rectangle protecteur que proposait la baignoire. Prenant grand soin à se sécher le haut du corps, il termina avec ses jambes et drapa finalement ses hanches du tissus immaculé pour sortir, ses yeux rencontrant un obstacle qu'il n'avait pas cru possible de rencontrer, sauf dans un rêve.

'' Quin... cey? ''

Wishing to be the friction in your jeans .
Isn't it messed up how I'm just dying to be him ?

Il se trouvait là, debout dans le chambranle de la porte de sa chambre, sur de lui et vêtue de ses vêtements à lui. Quincey Dragonwort avait passé une de ses chemises, en fait non, il avait passé LA chemise de policier, celle qui était bleu et qui portait les motifs de la police. Il avait aussi passé la casquette, semblable à celle que portait Renji à leur première rencontre, et il y avait aussi sa cravate, d'un marin foncé, entortillé autour de son poignet. Une épaule était visible, ses jambes d'une couleur invitante, encore luisante d'humidité aussi et puis, avec cet air confiant, il était terriblement séduisant. Sauf que, parce qu'il y avait bien un « sauf » en ce moment, l'inspecteur ne savait plus quoi penser. Plissant légèrement les yeux, visiblement méfiant, il avança de quelques pas et glissant une main dans ses cheveux humide, il leva son bras libre pour qu'il rejoigne le haut du chambranle de la porte de la salle d'eau. Les plafonds étaient plutôt bas alors c'était facile pour lui, rien de bien étonnant donc. Puis, sa hanche gauche se glissa contre le bois, alors que Ren penchait légèrement la tête sur le côté droit, sa main glissant sur sa nuque alors qu'il évaluait la situation, ou plutôt le blond, des yeux. Qu'était-il sensé faire pour lui plaire? Il hésitait depuis trop longtemps pour se poser la question et finalement docile, il soupira tout bas pour approcher lentement, relâchant son appuie sur le haut du cadre en bois, son corps quittant la chaleur humide de la salle d'eau pour se glisser jusqu'à Quincey, l'air frais de la chambre lui caressant vicieusement le torse.

Une fois près de lui, il répéta le petit manège de plus tôt, sa main glissant contre le chambranle de la porte, caressante presque. Il parcourut le bois lentement, comme s'il tentait de l'amadouer et finalement, sa main se nicha tout en haut, son autre main repoussant quelques mèches rebelles qui tentaient de tomber dans ses yeux. Exempt de toute expression, il planta ses yeux vert dans ceux bleu et n'étouffa pas complètement le soupir qui lui vint. C'était horriblement difficile de plaire au mannequin, l'esprit du flic devenait un champ de bataille. Que devrait-il faire? Il avait tenté tant de chose depuis leur arrivé, il valait probablement mieux qu'il se montre plus prudent, plus calme, comme à son habitude. Le feu de l'action, ce n'était finalement pas pour lui en privé. Et là, alors qu'il venait de décider de l'attitude à adopter, il esquissa un petit sourire, à la fois résigné et soulagé. Tournant de nouveau la tête, la penchant un peu pour être au niveau exact de son invité, il avança encore un peu, son souffle venant caresser ses lèvres. Ses yeux vert se cramponnèrent aux siens, d'un bleu si envoûtant et il parla tout bas, se montrant plus sage qu'il ne l'avait été depuis leur arrivé dans sa demeure.

'' Joli uniforme... je suis en état d'arrestation? ''

I'll be your number one with a bullet .
Take aim at myself !
A loaded God complex, cock it and pull it .

Il n'avait rien contre un peu de participation mais il se demandait simplement si une fois entré dans le jeu, Quincey le repousserait encore une fois. Cet homme avait le chic d'être cruel. Consommer trop rapidement était souvent une cause de regret mais quand on prenait trop son temps à la manger, la glace fondait. Voilà justement de quoi Renji avait peur, que son désir ne soit justement pas comparable à un gâteau mais à de la glace. Il faut déguster mais si on attend trop, elle change de forme. Levant sa main libre, il effleura le menton de Quin du bout des doigts et sourit avec un peu plus de confiance. Il le trouvait tout simplement désirable, affreusement sexy, indécent même et l'envie de lui attraper les poignets, de le coincé sur son lit, lui hantait l'esprit. Un peu de calme Ren, tu aura tout ton temps pour ça. Un jour. Son index glissa alors le long de sa mâchoire et remonta finalement contre sa lèvre inférieur pour se retirer tout aussi doucement qu'il était venu. Et là, il soupira pour finalement changer de position, quittant le chambranle pour plutôt se glisser contre Quincey, le désarmant peut-être alors que ses bras l'enlaçait dans une étreinte toute simple. Passant ses bras autour de ses épaules, il l'attira contre son torse alors que son visage se baissait doucement contre sa joue, la sienne se posant contre elle. L'étreinte avait quelque chose de réconfortant pour lui et l'enlaçant tendrement, il soupira tout bas pour finalement chuchoter.

'' Et si tu m'attachais? Je pourrais être docile tu sais... ''

Drop a heart, break a name .
Take back what you said !
We're always sleeping in, and sleeping for the wrong team .

Invité

Alors le spectacle lui plaisait ? Si seulement, Ren savait ce qu'il aurait été prêt à faire pour incarner son fantasme. Mais face au silence du flic le doute s'installa. Qu'est-ce qui se passait ? Ses cils papillonnèrent un instant totalement perdus. L'attitude du brun le déroutait. La distance qu'il affichait en ce moment n'avait rien de bon et petit à petit, le blond réalisait son erreur de calcul. Plus, il jouait avec Dai, plus ça le rendait impatient et bestial mais sa carotte était très loin de ressembler au flic. Sa gorge lui parut bien sèche d'un coup. La stupidité l'envahissant. Ses habitudes avaient tout gâché. Tout en se mordillant la lèvre inférieure à l'approche de l'homme, il se surprit à espérer qu'il le fasse mariner. Qu'il le fasse douter pour mieux le dévorer. Mais on parlait de l'inspecteur Ogano là. Ses yeux glissaient lentement sur le torse et un frisson le parcourut. Même s'il avait commis une erreur, il n'abandonnerait. Il ne pouvait tout simplement pas. Combien de fois avait-il rêvé de cette nuit-là ? Du flic qui le submergeait avec son désir ? Il avait envie d'être la petite sirène qui se ferait emporter par une vague. Un tsunami même. Pourtant, le tsunami Renji était encore loin de déferler.

Proche de lui, Quin resta sage. Attendant la suite. Ren, tu m'en veux ? J'ai fait une bêtise ? Ses yeux s'agrandirent brusquement. Est-ce que le brun pensait qu'il le menait par le bout du nez ? Qu'il n'avait pas aucunement l'envie lui confier son corps ? Non, non, il ne pouvait tout de même pas penser ça. Le temps lui parut d'un coup bien long et la fin de cette soirée incertaine. Le souffle chaud le fit frémir et un semblant de sourire s'accrocha à ses lèvres. Un faible sourire qui ne savait comment prendre l'air de l'homme. Est-ce qu'il préférait les amants plus faciles ? Plus sages ? Est-ce qu'il souhaitait lui dire qu'il fallait mieux qu'ils arrêtent là pour ce soir ? Toutes les hypothèses commençaient à s'emmêler dans son esprit. Elles ne présageaient rien de bon. Même la question de ne lui tira pas un air joueur. Seules, la peur d'être rejeté et l'angoisse se lisaient dans l'océan de ses yeux. Cette sensation, le blondie la haïssait. Mentalement, il se maudissait se répétant de mieux comprendre le brun. De ne pas faire comme d'habitude. A son tour, il entamait son moral. Ren, est-ce que tu me désires toujours ? Cette question lui brûlait les lèvres mais elle se contenta d'y mourir. Timidement, un murmure s'échappa.

« - Qui sait... »

N'en disant pas plus, l'air ailleurs, presque tétanisé même, il laissa les doigts du brun errer sur son visage. Dans un autre contexte, Quin aurait trouvé ça agréable. Il aurait même quémandé des attentions mais là, il pensait à autre chose. Se résigner ? Cela ne lui convenait pas. Et puis Ren ne lui avait pas dit clairement qu'il ne voulait plus de lui, non ? Où était le feu ardent ? Le désir ? La passion ? Est-ce qu'il n'éprouvait plus rien de ça pour lui ? Si la flamme devenait toute petite, une seule solution s'imposait. La raviver. Oui, cette flammèche se transformerait en brasier et il brûlerait dans les bras du flic. Sa décision était prise. Une princesse perdait quelques batailles mais pas la bataille la plus décisive qui soit. Non, celle-là serait sa victoire et à l'avenir, le blondie jugea qu'il devait arrêter de se tirer dans le pied. Un câlin n'était pas la chose dont il avait foncièrement envie en ce moment même mais tant pis. Si l'asiatique en avait envie, il ne pouvait que lui accorder. Un soupir discret s'envola de ses lèvres. Cette tendresse, c'était après l'effort qu'elle aurait du venir pas avant. Un chuchotement vint à lui et une idée le traversa. Même s'il n'avait jamais imaginé que l'inspecteur soit ce genre de flic. C'était l'occasion parfaite pour la suite. Mais quelle idée ? C'est lui qui aurait voulu être attaché au lit alors que le flic le dévorait de façon abusive.

« - Qui a dit que je voulais un homme docile ? »

Doucement, il repoussa Ren. Ses yeux se plantèrent dans les siens. Une lueur amusée y brillait. Ce n'était pas fini. Cela ne pouvait pas se finir. Là. Maintenant. Comme ça. Se rapprochant du flic, Quin se redressa et lui vola un baiser brûlant alors qu'il l'attirait dans la chambre. Sa langue jouait fiévreusement avec sa jumelle, ne désirant nullement masquer ce qui l'habitait. Ce baiser était le message le plus clair qu'il pouvait transmettre. Pas d'interférence pour le coup. Si le brun ne recevait pas 5/5 les informations, c'était qu'il y avait un problème. L'attacher, hein ? Il allait faire même mieux que ça. Alors qu'ils se faisaient plus proches du lit, le blond le força à se tourner pour qu'il soit dos au lit. Puis il le fit s'allonger, une expression malicieuse dans le regard. Lentement, le blond se glissa sur lui fondant à nouveau sur ses lèvres, les suçotant avidement. Ses genoux se plièrent et son corps s'installa au-dessus de celui du propriétaire du lit. Ses hanches se collant aux siennes d'une manière des plus suggestives. Sa langue cajola la chair tendre un moment. Doucement, ses lèvres allèrent murmurer au creux d'une oreille.

« - Je crois que c'est l'heure d'une petite fouille... »

Sans attendre, le blond se mit à embrasser la peau découverte. Le cou subissait l'attaque de ses dents qui le grignotait avec une faim à peine contrôlée. Avec lenteur, il descendit sur son torse. Sa langue suivant le contour des muscles alors que le dessin parfait de son corps s'imprimait dans son esprit. Un gémissement maladroit s'échappa de ses lèvres alors que ses dents mordillaient un téton. Tiens, il pourrait marquer tout son corps et le lendemain matin, on pourrait lui faire la réflexion. Alors ta.. nuit ? La frustration et l'envie jouaient ensemble. Son nez se frotta contre sa gourmandise et un sourire plus serein revint sur son visage. Son corps descendit d'un cran. Juste au-dessus de la serviette. Une moue innocente se dessina comme s'il prenait le temps de réfléchir si ce qu'il allait faire, était bien ou mal. Tant pis, hein. Si l'asiatique n'aimait pas, il le repousserait et voilà. Cette décision prise, ses dents s'attaquèrent à son bas-ventre. L'envie de faire rougir la peau le tenait. Sa main droit détacha la serviette et son souffle dévala sur l'entrejambe. Plus le moment de réfléchir, même si cela faisait déjà plusieurs minutes, qu'il s'était lancé en pilote automatique. Sa langue vint courir sur le membre avec une lenteur tentatrice. Elle jouait et voulait le réveiller tranquillement. Elle caressa le gland avant de remonter à la naissance du membre laissant des suçons succédés aux innocentes attentions.

Plus ? Pas plus ? Plus. Ses lèvres emprisonnèrent l'objet de ses attentions et un mouvement lent commença. Si Ren avait hésité, Quin ne reviendrait pas sur ses pas. Il secouerait le dragon asiatique jusqu'à ce qu'il ne pense plus qu'à une chose. On pouvait d'ailleurs aisément deviner ce qu'il souhaitait derrière autant d'application. Les mouvements de nuque se firent plus rapides pour retomber à une cadence plus douce. Tentateur ? Oui, il serait le maître de la Perfide Albion et pénétrerait dans la forteresse japonaise, la faisant capituler. Son manège dura jusqu'à ce qu'il se redresse, ses yeux se plantant dans ceux du prince. À genoux, le surplombant, sa main droite vint remplacer sa bouche. Ses doigts imprimant sur la chair sensible un rythme irrégulier comme pour le maintenir dans un état précis. Oh le blond aurait pu s'arrêter là. Juste le tenter comme ça. Mais cela ne lui suffisait pas. Sa main gauche se saisit de la main droite de Ren et la porta à ses lèvres. Sa langue glissa contre les phalanges. Faussement hésitante. La chemise tombait et dévoilait un peu plus son un bout d'épaule. Ses cheveux bouclés encadraient son visage lui conférant une douceur angélique. Sauf qu'un ange n'aurait sûrement pas l'idée qu'il avait en tête. Il se mit à mordiller joyeusement les doigts, les suçotant tout en fixant le flic d'un air plus que suggestif. N'était-ce pas mieux d'être attaché ? Et il continua jusqu'à ce il estime que cela soit suffisant. Son corps se baissa et son visage se rapprocha de celui du flic.

« - Vous me semblez en règle, inspecteur Ogano...»

Sa voix se voulait charmeuse. Nettement moins sérieuse qu'au début de leur soirée. Sa main accentua sa pression sur son entrejambe comme pour le pousser à bout. Cédera ? Cédera pas ? Est-ce que l'envie de Ren était-elle revenue ? Ses yeux fouillèrent les siens, dissimulant toute supplication. Il était clair que le blond ne pourrait faire face à un refus. Ses lèvres capturèrent les siennes et un gémissement vint mourir dans la gorge du flic. Ce désir allait lui faire perdre la tête si cela continuait. Au fond, peut-être que c'était le prince qui avait gagné au vue des moyens déployés par la princesse pour le tenter ? Mais Quin acceptait d'être beau joueur et de se déclarer perdant. Après tout, le beau flic le valait bien, non ?

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Est-ce qu'il avait baissé les bras en cours de chemin? Renji commençait à se poser la question. Il ne se connaissait pas cette passion qui l'avait dévoré, ou encore très peu. Franchement, il avait passé l'âge du doute, c'était un homme fort et indépendant, il avait toujours été sûr de lui, alors pourquoi reculer maintenant? Offrir la victoire à l'ennemi, ça ne lui ressemblait pas. Sauf que Quincey n'était pas son ennemi. Non, dans ce cas précis, c'était son partenaire. Mais avait-il seulement envie de participer avec lui? C'était la question qui le tuait de l'intérieur et qui l'avait forcé à se montrer plus câlin, plus calme. Parce qu'il n'était pas en état, ni en mesure, d'accepter un refus de la part de la princesse. Il baisserait simplement la dose alors, espérant ainsi le convaincre de ne pas perdre le désir qu'il avait su faire éclore ce matin. Le serrant contre lui, il eut envie de lui dire de rester, de ne pas cesser de le désirer mais ce n'était pas dans sa nature que de supplier. Quoi que depuis son retour à la maison, il n'était plus tellement lui même.

La réponse le surpris. Qui avait dit ça? Mais personne. La situation le laissait pourtant croire, non? La cruelle sirène l'avait laissé la charmer dans la cuisine puis c'était sauvé, ensuite sous la douche, un autre essai avait été effectué et encore une fois, ça avait été un échec. Renji ne passerait pas la soirée seul, il n'en avait aucune envie et la frustration, bien qu'il l'ait repoussé un maximum, était toujours bien présente en lui. Dieu sait qu'il aurait aimé la faire disparaître mais le blond l'avait bien cherché, pas la peine de même y songer, elle resterait. Cela dit, devait-il répondre à la question? Il hésitait encore, visiblement ébranlé par les paroles de son vis à vis, lorsque les lèvres de Quincey s'attaquèrent aux siennes. Parler dans pareille situation, n'avait rien de sensé et puis de toute façon, c'était impossible non? Eh voilà. Il se contenta donc d'écarquiller les yeux, recevant un baiser brûlant de la part du blond. Il cessa de réfléchir à cet instant précis, ses yeux se refermant à moitié, caressant l'image des plus sexy que Quin, en pleine besogne, représentait. Répondant au baiser avec tout autant de passion que celui qui l'offrait y mettait, il glissa une main sur la nuque du Quin-policier, dérangeant un peu la position de son couvre chef.

Son envie lui revenait, intact, encore fallait-il savoir qu'elle n'avait sûrement jamais disparue, il c'était contenté de la contrôler. Ce n'était plus la peine toutefois et maintenant, elle refaisait surface, complètement intacte, dans la forme de sa langue, s'enroulant à celle de Quincey avec une urgente impatience. Sa main attrapa quelques mèches blondes, le tirant un peu plus contre lui. Il avait reçue le message. Tout allait bien, il c'était inquiété pour rien, il devait se mettre au niveau de Quin, voilà tout. Mais voilà qu'il sentait l'homme le repousser et le relâchant, il se montra plus ou moins coopératif alors qu'il rejoignait le lit, tombant d'abord assis puis acceptant finalement de se laisser tomber sur ses coudes, reculant doucement sur le lit alors que son prédateur glissait sur lui, l'encourageant visiblement dans sa démarche. Les yeux vert avait pourtant un éclat plus impatient et s'il participait et écoutait sagement, c'était simplement parce qu'il y arrivait encore. Mais quelque chose de plus bestial brillait là dedans, quelque chose qu'il avait retrouvé et qu'il n'avait pas envie de devoir cacher. S'il avait bien comprit, Quin désirait qu'il se montre plus ferme mais à la fois plus calme. D'accord, il pouvait très bien le prendre lui et prendre son temps à la fois. Pour le moment, le mieux à faire, était de laisser sa princesse jouer autant qu'elle le voulait avec lui, dès qu'il aurait une ouverture, il renverserait la vapeur. Il avait compris, aussi bête et lent soit-il, il ne perdrait pas la face. Pas une autre fois. Fini le sentiment de rejet et de doute. Il savait ce qu'il voulait. Il savait qu'il le voulait.

Allongé sur le dos, il ne laissa tomber qu'un faible soupir alors que ses lèvres subissait une attaque en règle. Suçoter avec désir par le blond, qui ne perdait pas de temps visiblement. Mais ça lui allait parfaitement, il n'aurait plus beaucoup de temps pour jouer l'initiateur, valait mieux le laisser en profiter. Le contact de leurs hanches, lui arracha cette fois, un petit grognement, ressemblant à un demi gémissement. C'est qu'il se voulait plus cruel le monsieur. Un éclat de désir dans les yeux, Ren étira le cou alors que Quin changeait de point de mire. C'était le temps de la fouille. Bien. Très bien. Se prêtant au jeu, le brun ferma les yeux, appréciant l'espièglerie de ses dents, la chaleur de sa langue et le mouvement ascendant que cette délicieuse bouche empruntait. Il n'était pourtant pas question de rester planter là, les bras ballant et l'une de ses mains attrapa la casquette, pour plutôt la glisser sur sa tête. Tu veux jouer, alors je vais jouer. Son autre main se posa sur l'épaule droite du blond, la lui caressant, l'encourageant. Un petit sourire se dessina sur le coin de sa bouche lorsque son téton fut pris en chasse, mordillé avec une cruauté bien trop douce mais ce fut le gémissement maladroit, qui lui fit échapper un petit grognement d'impatience. S'il se mettait à chanter sans qu'il ne l'ai même toucher réellement, il y avait toutes les chances pour que Renji sois incapable de plus de patience. Mais ce n'était pas fini, il ne fallait pas imaginer que les sirènes étaient bonnes joueuses, non elles étaient de vrai monstre et Quin le dévorerait à coup sûr.

Sa main glissa finalement dans les boucles doré alors que son bourreau semblait hésité quant à continuer plus bas. Allait-il oser? Une question qu'il ne valait même pas la peine de se poser, parce que les lèvres continuaient sans mal leur chemin sur le bas-ventre du flic, le vrai cette fois. La serviette céda sans mal, capitulant sous la main qui l'avait détaché sans plus de cérémonie et le souffle brûlant de celui qui le torturait, le surpris. Et maintenant quoi? Redressant la tête, il le regarda attentivement, la bouche entrouverte, le souffle court. À l'intérieur, tout s'emballait son corps fondait doucement et son coeur était sur le point d'éclater sous le trop plein de sang, plus rien ne fonctionnait correctement mais franchement ça lui allait. La langue glissa alors sur lui, une espèce de râle, ressemblant davantage à un malheureux gémissement, lui échappa alors qu'il se sentait enfin mourir, son corps disparaissant dans la chaleur de cette bouche. Ses doigts, étrangement vivant pour leur part, s'emparèrent aussitôt de quelques mèches humide, les serrant sans vraiment le vouloir. Il mourrait et son corps agissait de lui-même, ses yeux s'étant refermé, son cou offert à la tiédeur de la pièce, qui n'existait plus pour lui et là, il gisait, son cœur palpitant sous les caresses audacieuse que lui offrait Quincey. Son si cher, si adorable, si aimé Quincey. Son obsession, son fantasme, son but ultime. Et là, il lui portait le coup final, l'enserrant dans la douceur de sa bouche, le laissant à peine aspirer assez d'air pour survivre à la délicieuse attention qu'il se voyait recevoir.

Le rythme que choisissait le blond avait quelque chose d'injuste, cruel et à la fois terriblement tentant. Lent puis rapide, il faisait de son mieux pour lui faire perdre la tête et c'est avec brio qu'il y arrivait, laissant le pauvre inspecteur dans un état second. Il ne réfléchissait plus, à quoi bon de toute façon, il n'aurait peut-être même pas su dire son nom. Tout ça parce que c'était lui, qui lui faisait subir ce traitement. Quincey Dragonwort. Là le brun atteignait presque le seuil du plaisir puis, le blond le tirait à nouveau vers le bas. Pas si vite Ren, encore un peu, sois patient. Tout ça n'était bien entendue que des spéculations, aucun des deux hommes n'ayant prit la parole, gardant l'instant présent et sa magie, la chaleur qui s'en dégageait, intact. Ren aurait aimé le remercier pour ça, ce souvenir resterait parfait dans sa tête et le souffle haché, l'air semblant s'enfuir de ses poumons pour ne pas vouloir y retourner, comme s'il s'agissait là d'une prison, il attendait presque impatiemment d'atteindre le ciel. Parce qu'il ne pouvait pas mourir et rejoindre l'enfer, il avait déjà traversé celui-ci durant l'attente, maintenant il ne pouvait qu'atteindre les cieux et il s'y projetait sans mal. Encore un peu Quin et j'y serais. Mais l'ange ne lui accorderait pas son souhait, il le laisserait en chute libre, le regardant tomber de ses yeux sublimes. Cruellement magnifique, ses ailes bien déployé alors que son corps à lui, atteindrait le sol à une vitesse folle. Et voilà, la chute débutait et pourtant, il ne tombait pas aussi rapidement, en fait il flottait, la main de Quin s'étant glissé sur lui, comme pour s'assurer qu'il ne pourrait pas retourner sur terre. Mais il pouvait le garder avec lui, l'inspecteur était complètement d'accord et il ouvrit de ce fait les yeux, posant un vert troublé sur le bel ange qui le surplombait, n'ayant rien perdu de sa confiance lui. Il s'amusait bien hein? Il en avait envie. Oui mais lui aussi. Il ne perdait pour attendre et il leva une main, afin de l'atteindre. À la fois pour s'assurer qu'il ne rêvait pas mais aussi pour le toucher, lui rendre un peu de plaisir, mais le blond ne fut pas de cet avis et sa main fut faite prisonnière, la langue courant entre ses doigts.

Mais ou avait-il prit cette idée? Mordillant ses doigts, les lui suçotant comme une friandise, il rendait les seuls bouts de chaire que Ren contrôlait encore un tant sois peu, complètement docile. Plissant doucement les yeux, le désir ayant envahis tout son visage, l'inspecteur fixait avec une attention vicieuse, ce que le policier en plein service, faisait. Soufflant avec difficulté, son entre-jambe le faisant presque souffrir sous la pression de son envie, Renji étouffa à moitié un gémissement alors que la main se resserrait autour de lui, le faisant presque refermer les yeux. Cruel ange, délicieux bourreau, il se vengerait! Et cette voix qui affirmait croire qu'il était en règle. Sa main libre se leva alors mais déjà, un baiser scellait leurs bouches, un gémissement mourant dans la bouche de Renji, qui n'avait pas émit un son. Ce seul son suffit à le faire céder, quoi qu'il put avouer avoir enduré suffisamment pour être au delà du seuil de tolérance.

C'est là que la main droite de Renji se plaqua contre la gorge de Quin, le tenant fermement mais sans trop de violence, sa langue se pressant à la sienne avec envie. Son corps brûlait et bientôt celui du blond en ferait de même, Ren s'en assurerait. Il serait le gagnant, il ne baisserait pas les bras et poussant leur baiser encore un peu plus loin, se montrant plus fougueux que jamais, il posa son autre main sous la chemise bleu, caressant maladroitement, la hanche de Quincey. Rejoignant rapidement sa taille, il le tira encore un peu plus contre lui. Mais ce n'était pas le but finale et ouvrant les yeux alors qu'il reculait légèrement le visage, sa langue continuant de taquiner celle du blond, il souffla. Enfin un peu d'air. La main posé sur sa gorge le prévenait maintenant de se reculer, de le quitter, l'autre sur sa taille glissa donc contre son membre. Alors lui aussi, il était d'appétit vorace hein? Un petit sourire à la bouche, les yeux légèrement plissé, il l'entoura de sa main aussi, son pouce caressant le gland, engageant déjà un mouvement de va et viens sur lui. S'assurant que leurs deux sexes se touchaient à chaque mouvement de sa main, Renji se recula enfin de son visage pour plutôt goûter sa gorge. Léchant la peau chaude, il se mit à la goûter du bout des dents puis, mordit avec envie dans la chaire, suçant tendrement la peau rougit. Pendant ce temps, sa main augmentait son rythme, jusqu'à ce que l'inspecteur grogne et retire sa main et celle du mannequin, toujours sur lui.

'' Gotcha. ''

Sa voix était basse, à la fois haché par l'excitation mais vibrante d'une envie toute particulière. Il allait le dévorer. C'était le moment de renverser la vapeur! Relâchant la gorge de son adorable petit policier, dont l'épaule nue l'aguichait au plus haut point, il se souleva, le temps d'échanger leur position. Allongeant, non plaquant Quincey au lit, il se retrouva sur lui, sa bouche attaquant déjà un téton. Il fit rouler sa langue contre le mont de chaire, aspirant de temps à autre le pauvre bout de peau, le mordillant un instant pour en reprendre une autre léché. Ses mains, elles, s'activaient aussi, l'une le supportant au dessus de son ange, l'autre lui écartant tendrement les jambes, caressant la peau, laissant quelques griffure ici et là alors qu'il faisait couler sa langue plus bas, semant des baisers sur son chemin. Au nombril, il se mit à mâchouiller la chaire, ses deux mains tenant les cuisses du blond bien écarté, histoire de ne rien manquer de la vue qui s'offrait à lui. Là, il redressa les yeux sur le policier, dont il avait hérité la casquette et un sourire des plus vils, plus qu'il ne l'avait jamais été, se dessina sur sa bouche.

Sans plus attendre, sa langue glissa à l'extrémité du sexe, caressant avec une certaine pression l'organe, descendant lentement, terriblement lentement, tout le long. C'est là qu'il suçota la base, sa langue parcourant finalement ses bourses pour descendre encore plus bas, glissant simplement jusqu'à son intimité la plus totale. Il s'amusait déjà, ses mains se cramponnant aux jambes, les forçant à ne pas se refermer alors que sa langue caressait maintenant une fesse, revenant vers le milieu, tentait de se glisser en Quin pour retourner se balader sur l'autre fesse. Il continua ce petit manège un instant puis, ramenant les jambes de sa victime vers le haut, redressant ainsi le bas de son corps, il planta sa langue en lui sans plus attendre. Sa langue allait et venait en lui, le plus loin possible pour finalement remonter, ses dents éraflant l'intérieur d'une cuisse. Il en pensait quoi le policier hein? Il attendit d'entendre un son échapper à son invité, avant de n'accepter de le relâcher, ce qui bien entendue, se devait d'arriver. À peine le son échappait à sa princesse, qu'il relâchait finalement les jambes de Quin, se dressant à genoux et glissant deux de ses doigts dans sa bouche, les yeux pétillant. C'était à son tour de le fouiller non? Il fondit sur lui, l'un de ses bras se posant près de sa tête alors que leur lèvres se frôlait. Il reprit alors parole tout en enfonçant deux doigts en lui, gémissant faiblement sous son geste.

Invité

'' Il faut que je te fouille aussi... non? ''

Son ton avait quelque chose de séduisant et d'impatient, il se retenait avec beaucoup de difficulté et si ses doigts avaient déjà entamé un mouvement de vas et viens en Quincey, ses hanches à lui, suivaient la cadence, comme si c'était lui qui le possédait et non pas son index accompagné de son majeur. Allant de plus en plus vite, il chercha à atteindre sa prostate, ses doigts le fouillant plus en profondeur, oubliant presque les mouvements qu'ils effectuaient jusque là. Tant que Quin ne lui aurait pas donné une réponse concluante, physiquement parlant ou encore, oralement, il ne s'arrêterait pas. C'est lui qui était tombé dans ses filets et pas le contraire. Maintenant que tout était en règle, qu'il avait reprit un minimum de sa contenance, que ses hanches c'étaient calmé, il plaqua sa bouche à la sienne, sa langue recherchant la sienne avec fureur. Sois mien Quincey, laisse moi te dévorer, te goûter. Et bientôt, oui très bientôt, parce que sinon il ne s'en remettrait pas, il serait sien. Dans tous les sens du termes. Mais d'ici là, il y avait fort à parier que Renji le torturait encore un bon moment. Peut-être même qu'il exigerait que le policier se glisse sur lui ou encore, qu'il se penche vers l'avant, comme une véritable fouille, pour ensuite l'envahir avec passion. Bien entendue, toutes ses pensées ne faisait que l'enflammer et son désir avait encore grandit.

[Fucking réponse, il y avait que ça qui ne rentrait pas -_-]