Reservoir Dogs
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 LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]

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Rozelynd HeartbladeRozelynd Heartblade
Bras-droit Alpha
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MessageSujet: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeJeu 16 Avr - 1:55


    « Paresse : habitude de se reposer avant la fatigue. »
    - Jules Renard


    Et à dire vrai, Rozelynd venait de passer son entière avant-midi, toute seule, enfermée dans un vaste bureau où la lumière ne venait que de la large fenêtre qui se trouvait à ses côtés. Il y avait encore le globe lumineux mais... Elle ne l'aimait pas trop, il était trop fort et la jeune femme avait une étrange habitude de lever la tête vers le plafond, vers l'ampoule, lorsqu'elle était pensive. Et sur le coup, elle se sentait agressée, elle se sentait fondre sur ses vilains travaux et couler sur le sol pour y laisser la vie. Enfin, c'était comme cela qu'elle le voyait que que l'un des hommes de main l'avait vue lorsqu'il était entré pour venir lui offrir son rapport. Comme si elle n'en avait pas assez. La poupée aux longs cheveux de jais se releva comme si ne rien était, ne tenant pas compte de l'expression indécise du jeune homme vis à vis son comportement, après tout, il devait s'y être habitué, et elle le chassa d'un rapide signe de main pour se rasseoir sur sa chaise. Ouais, c'était ce qu'elle désirait du moins. Rozelynd avait voulu une chaise avec des roulettes, n'imaginez pas ce qu'elle peut faire comme singeries avec, et elle l'avait obtenue mais maintenant, celle-ci ce venge en reculant alors que sa propriétaire allait y poser son fessier. La tête posée sur un bout de chaise à roulettes, elle soupira bruyamment, tapant légèrement des pieds. C'était trop pour elle, Rozelynd avait besoin de vacances, elle lèguerait tout à son petit secrétaire.

    Elle c'était rapidement levée, avait pris une partie de la pile de dossier et était sortie à pas rapides de son antre. Sa courte et ample robe blanchâtre volait derrière elle, vue la vitesse à laquelle elle trottait. La contorsionniste stoppa net devant le bureau du secrétaire... Vide. Il avait filé ou quoi ? Elle laissa tomber la pile sur un coin du meuble et commença à sautiller sur place, les poings serrés. Rozelynd grommelait en même temps, c'était méchant de sa part de la laisser seule ainsi. Il venait de laisser une innocente petite fille dans un lieu hostile comme celui-ci ! Qui sait ce qui pourrait lui tomber dessus ? Et elle serait sans défense ! Enfin bon, passons, ce n'était un drame, il y avait pire encore, même si elle ne trouvait pas sur le coup. La joyeuse petite canadienne tourna les talons et piqua vers la sortie, faisant un bref signe de mains et lançant quelques mots pas très compréhensible pour exprimer son envie de sortir et partit. Elle fera se qu'il lui reste à faire se soir... Ou demain... Enfin en verra... Ou pas...

    Rozelynd, gambadant joyeusement dans les escaliers, chantonna un air fort entraina jusqu'à ce qu'elle atteigne la sortie. Si elle aurait été seule, ce qui n'était pas le cas, il y avait des gardes et elle les salua d'un radieux sourire, elle se saurait probablement jetée sur le sol pour prier un dieu quelconque, Bouddha tient, de lui avoir laissé sa liberté. Se donnant un défi à elle-même, Rozelynd piqua une course jusqu'à son automobile. Ouais, la mémoire n'était pas son fort et la voiture était neuve, il y avait de forte possibilité qu'elle ne se souvienne plus laquelle c'était et où elle était. Avec l'agilité d'un félin, ou d'une féline plutôt, elle se mouvait entre les automobiles présents, sans tomber. L'on entendait "Toc toc toc toc" lors de ses pas, l'asphalte recevait dignement les coups de talons que portait la jeune artiste de cirque.

    Ah et bien ! Ce n'était pas trop tôt ! La droguée aux sucreries commençait à avoir des crampes dans l'estomac à force de courir à pleine haleine. Rozelynd aperçu finalement sa belle voiture noire, sans toit, une charmante décapotable. Ce n'était peut être pas le modèle le plus récent, parce que franchement elle ne les aimait pas trop, mais il était tout de même chouette. Modifié et prêt à aller trèèès vite selon les désirs de la petite folle qui la conduisait. Huh huh, la population avait à s'en faire. La canadienne sauta par-dessus la portière et atterri à l'intérieur, face au volant. Elle agrippa son sac à main qui, jusqu'à maintenant, avait été très silencieux dans cette histoire, et en sortit un porte-clés absolument mignon. Il y était accroché des mini-dés translucides de toutes sortes de couleurs et un petit chaton du genre Hello Kitty qu'elle entra sans douceur dans le contact. La voiture vrombi et Rozelynd tapa rapidement et brièvement des mains, comme si elle venait d'exécuter un exploit. Elle empoigna le volant et appuya sur la pédale, espérant que c'était la bonne, on ne sait jamais, peut être pourrait-elle reculer au lieu d'avancer. Et finalement, suite à toutes ses folies, elle démarra sans incendent en direction de... Hm... Où pourrait-elle bine aller ? Le Chinatown ! Ouiii ! Chinese dresses watch out !

    Aller, allons-y pour un peu d'action ! Rozelynd appuya sur PLAY et cliqua plusieurs fois sur SUIVANT pour finalement arriver sur une petite chanson bien sympa. C'était du pur hasard mais le lecteur de sa petite voiture était tombée sur Red Fraction de MELL, elle l'adorait tout simplement ! La musique dans le tapis, juste assez forte pour que la charmante acrobate n'entende que ça, elle chantait, d'une voix saccadé puisqu'elle n'ouvrait pas super grand la bouche, de peur d'avaler une mouche.

    Une fois stationné près de sa destination désirée, elle stoppa la musique et, à moitié sourdre, elle récupéra ses clés pour ensuite s'enfuir et se promener dans les quartiers chinois. Elle s'y promenait, toute joyeuse, son sac à main à l'épaule et son regard détendu et plein de vie qui scrutait les panneaux et suivait les insignes. Elle avait faim, peut être pourrait-elle trouver un bon restaurant, qui sait ? L'odeur ! Ah ! L'odeur des bons mets lui passait sous le nez et alors hypnotisée par ceux-ci, elle tourna la tête vers un resto' qui semblait très bon. Baah, juste à y penser elle avait presque la bave sur le bord des lèvres. Distraite par la nourriture, comme toujours, elle dériva légèrement de sa trajectoire et puis BAM ! Elle fonça dans un quelqu'un ! Elle poussa un gémissement de surprise vue le mur qu'elle venait de heurter, son pauvre petit nez en était le plus sincère témoin. Oh ! Deux mètres vingt, blond au yeux bleus et boucher ! Enfin, Un grand homme bien bâtit à la Rozelynd. Mais, attendez ! Elle reconnaissait se dos... Et ses petit cheveux blonds ! C'était...


    Jooooooosshhhh !

    Elle espérait que ce soit lui, la jeune poupée serait embarrassée que ce soit quelqu'un d'autre. En faite non, ce ne serait pas la première fois qu'elle voit une personne pour une autre, elle était tellement dans les patates que s'en était courant. Rozelynd, sur ses airs de gamines, afficha un large sourire qui laissait apparaitre quelques unes de ses dents. La tête levée vers lui, parce que même si elle était grande il l'était plus qu'elle, elle sautilla silencieusement sur ses pieds. Il était donc lààà ! À se balader dans le Chinatown ! L'hypocrite, il avait même pas pensé à l'amener avec elle ! Mais passons, ce n'était pas bien grave, elle avait finit par y venir également. La petite Heartblade inclina sa tête sur le côté, un voile curieux volant dans ses grandes prunelles bleues grises. Sa douce voix se fit entendre, son ton cristallin et son accent germanique également.

    Tu faisais quoi ici au juste ? Tu n'es pas supposer travailleeeer ?


Dernière édition par Rozelynd Heartblade le Ven 17 Avr - 15:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeJeu 16 Avr - 14:09

Ce n'était pas par flemme, ni par manque de sérieux qu'il avait abandonné un peu plus tôt que d'habitude le navire. Mais récemment, il y avait une petite nouveauté dans sa vie et cette douceur, il souhaitait en prendre soin. Le début de journée avait été dans la paperasse comme chaque jour. Il devait aussi arranger les emplois du temps et il y avait un qui lui donnait particulièrement du il à retordre, c'était celui de Rozelynd. Bon pour lui, c'était Sweetie qu'il prononçait avec sa nonchalance si caractéristique. Avec son boulot au cirque, elle lui donnait mal au crâne et comme lors des réunions avec les grands de cette ville, le bras droit ne pouvait pas être absent, c'était un vrai casse-tête car si cela tombait le jour d'une représentation... Enfin vous imaginez très bien, non ? Mais aujourd'hui, il n'y avait rien de tel. Une pile de dossiers située dans le coin de gauche de son bureau diminuait et sur le coin droit, se trouvaient les agendas du boss et du bras-droit. Sur les jours importants, il y avait des annotations et lorsqu'une réunion avait eu lieu, il y avait un résumé de ce qui avait été dit. Joshua essayait de faire le plus efficace possible. Son bureau était situé à proximité de ceux du boss et du bras droit. Certaines mauvaises langues qu'il devait répondre aux caprices de la princesse Roze. Tout de suite, les grands mots ! Elle était juste typiquement le genre de personnes qu'il préférait avoir en face ou à côté de lui. Il fallait se méfier des personnes dotées d'un côté mignon surtout dans leur milieu. On ne savait jamais ce qui pouvait leur passer dans la tête. Les femmes fatales, on le savait très bien.

Il jeta l'air songeur un coup d'oeil à sa montre. Exceptionnellement, il pouvait sans doute partir, non ? Allez, ce serait juste une première et dernière fois, qu'il ne resterait pas jusqu'à 22 heures au bureau. Si vous cherchiez celui qui faisait la fermeture, vous l'aviez trouvé. À vrai dire, il faisait aussi l'ouverture. Généralement, il arrivait tôt, les gardes se demandaient même comment il arrivait à se pointer toujours à la même heure. Repoussant un classeur, le britannique se leva. Sa main se saisit de sa veste gris anthracite. Il la passa puis mit ses éternels gants en cuir. A chaque fois qu'il les mettait, on se demandait s'il s'apprêtait à étrangler quelqu'un. D'un pas léger, il quitta son bureau éteignant soigneusement les lumières au passage. Ah oui, il était du genre à faire la chasse au gaspillage d'électricité. Le gang avait autre chose à faire que de dépenser de l'argent bêtement. Une fois sorti de son antre, cela ne manqua pas. Un des gardes l'alpagua en lui disant qu'il ne pouvait pas partir déjà. Et si miss Heartblade se mettait en colère ? Mais non, mais non, tout ira bien. Un sourire aux lèvres, il tapota l'épaule de l'homme et s'en alla les mains dans les poches. Arrivé à la sortie, il eut tout de même un remords. Revenant sur ses pas, Josh se saisit d'un bloc de post-its. Sur le premier de la pile, il griffonna 'Je repasserais dans la soirée. Prévenez miss Heartblade - Joshua'. Histoire qu'on ne l'accuse pas de se moquer de son travail. Satisfait, il le prit et alla le coller sur le front d'un des gardes qui roupillait tranquillement. Bon, ils travaillaient avec des mecs relativement intelligents, y en a bien un qui préviendrait Sweetie.

Sur le parking, il se dirigea vers sa voiture. Une petite Buick Riviera toute noire avec intérieur cuir. La sobriété même. Pas retouchée, rien, il n'en voyait pas l'intérêt. Il conduisait plus parce que c'était un bon moyen de déplacement que pour le plaisir de faire vrombir le moteur. Le véhicule quitta son emplacement et alla s'engouffrer dans la circulation. Ça allait. Bon maintenant, il devait choisir une destination. Tiens, il pourrait se rendre à Chinatown. Faire quelques courses et préparer à manger pour son nouveau locataire. Un petit sourire se glissa sur ses lèvres. Cela lui paraissait être une excellente idée. Peut-être que Masa avait un peu le mal du pays aussi, non ? Il devait réfléchir à quelque chose de bien. Il pourrait faire un nabe, tiens ! Bon, il verrait en fonction de ce qu'il trouverait. Slalomant entre les autres véhicules, la Buick fonça en direction du quartier chinois. Sa course se stoppa sur un parking, non loin de l'entrée du quartier. L'homme quitta le véhicule et le ferma avec soin, vérifiant deux fois, qu'il était bien fermé. Bon Joshua avait conscience que lorsqu'on voulait vous piquer votre bien, il n'y avait rien à faire mais était-ce une raison ? Surement pas ! Un sifflement et il se fraya un chemin dans la foule. C'était bien agréable d'être sur un terrain neutre en quelque sorte. Pas que ça le dérangeait de se promener sur le territoire SFU mais de temps en temps, le secrétaire souhaitait une pause. Sa silhouette dépassa plusieurs étales appétissants. Des échoppes vendaient des plats à emporter ou le plus souvent des snacks à consommer tout en marchant.

Joshua s'approcha d'un petit restaurant et demanda au vendeur une Tsingtao bien fraîche. Une bonne bière quand tout était si calme, c'était ce qu'il y avait de mieux, non ? La boisson payée, il l'ouvrit et s'enfonça un peu plus dans le quartier. Des personnages âgées jouaient au Mah-jong dans la rue pendant que des jeunes enfants jouaient. De jolies brins de filles vendaient leurs produits. La langue, ici, c'était le mandarin. En apparence, les cantonais, les pékinois et les autres. Chacun y allait de sa langue régionale. Et c'était sans compter la présence des vietnamiens, de quelques malaysiens et d'une petite communauté coréenne. Venir ici était un véritable dépaysement. Une gorgée. Deux gorgées. Ses pieds s'arrêtèrent devant l'Ilang. Rien de bien folichon, cela ressemblait à une supérette de quartier. Mais le propriétaire, monsieur Wang vous vantait les mérites de son magasin comme si vous alliez pénétrer dans l'un de ses gigantesques Carrefour construits en Chine. Et en même temps, quand vous y entriez, vous aviez davantage l'impression de trainer dans un marché de Singapour. Le britannique salua joyeusement l'homme et attrapa un panier pour y entasser ses achats. Dans les rayons, il croisa l'adorable Xiao Man et le grognon Ao Quan. Bien sur, ça ne manqua pas et il ne put se soustraire à une petite conversation. Tous deux apprenaient l'anglais et dès qu'ils pouvaient pratiquer, vous ne pouviez y couper. Au début, cela avait très difficile et Josh avait du faire preuve de patience pour comprendre. Mais maintenant, ça allait mieux et leur accent rendait leur propos plus compréhensible. Xiao Man souhaitait se marier avec un américain alors elle faisait tout pour s'intégrer le plus possible. Quant à Ao Quan, c'était juste pour trouver un meilleur travail. Le vieux Wang ne payait pas très bien ! L'air songeur, il les écouta tout en finissant sa bière.

D'une voix douce, Josh finit par prendre congé et commença enfin ses courses. Litchis, quelques plats déjà préparés comme des brochettes, des raviolis, des pains fourrés avec de la viande, des légumes, de la bière et quelques sachets de snacks. Gâteaux et bonbons. Arrivé à la caisse, il s'en tirait encore avec deux sacs. L'arrangement habituel, Danson lui livrerait le tout chez lui à 21 heures. Mais l'Alpha ne mit pas tout de côté, il garda les friandises avec lui. La canette de Tsingtao vide tomba dans la poubelle derrière le comptoir. Panier ! Une fois le tout payé, il quitta les lieux. Le sac dans une main, l'autre main dans la poche. Marchant tranquillement, ses yeux erraient distraitement sur les devantures. Il y avait vraiment de tout. Des gadgets électroniques à la musique en passant par l'opium et la nourriture parfois avariée selon le sérieux du patron. S'arrêtant devant une restaurant, il observait, l'air ailleurs le menu. Est-ce que Masami aimerait venir ici ? D'un coup, quelque chose le percuta et lentement, son corps se tourna se demandant qui lui avait rentré dedans. Un seul regard lui permit d'identifier la personne. Cette coupe de cheveux et cette silhouette, il les reconnaitrait dans une foule. Un sourire fut la réponse immédiate qu'il donna à l'exclamation de la jeune femme.

« - Hello Sweetie ~  »

Normalement, on appelait pas un de ses supérieurs par un surnom mais Joshua n'arrivait pas à l'appeler autrement. Il n'y avait que pendant des moments officiels, qu'il l'appelait Miss Heartblade. Le reste du temps, c'était Sweetie et comme elle ne lui avait pas encore tapé sur les doigts à cause de ça, le britannique considérait qu'il avait le droit de continuer. Hm si Roze était là, il s'attendait à ce qu'elle lui pose la question fatidique. Non parce qu'il se doutait qu'il allait devoir expliquer le pourquoi du comment. Un sourire amusé, il l'observait entrain de sautiller. Josh ne savait pas comment elle avait réussi à grimper aussi haut mais à un si jeune âge, il se doutait qu'il n'y avait rien de très propre derrière tout ça. Les poupées sont redoutables. Ses yeux bleu plus foncés que ceux de son interlocutrice se plantèrent dans les siens. Oui, bon c'est vrai qu'à cette heure-ci, il aurait du être dans son bureau au lieu de trainer en ville. Cependant impassible, le britannique se contenta de répondre.

« - Je faisais des courses et toi ? Fatiguée du bureau ? »

Il savait qu'il avait peu de chances de se tromper. Si Sweetie se trouvait là, cela signifiait qu'elle avait marre de rester dans son bureau. Que voulez-vous, elle était pleine de vie la petite bras droit ! Un peu trop pour certains gardes qui n'arrivaient pas à la suivre. Peut-être qu'elle leur pompait toute leur énergie pour en avoir en plus ? Quoiqu'il en soit, Joshua décida qu'il était temps de sortir son arme secrète. Sa main quitta la poche pendant que son bras soulevait le sac. Elle plongea dedans et en extirpa un sachet bien mignon. Dessus, il y avait une illustration Hello Kitty. En gros, on pouvait lire '' Strawberry Marshmallow ''. Lentement, le britannique balança de droite à gauche le sachet avant de le tendre à la jeune fille. Bah oui, il était gentil le secrétaire. Non il ne fallait y voir aucune tentative de corruption. C'était juste un présent pour se faire pardonner de l'avoir laissé toute seule, même si Sweetie était une grande fille tout de même !

« - Tu as déjà mangé ?  »
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeVen 17 Avr - 2:05

    Huh huh, elle repensait au petit secrétaire qui c'était enfui. Le michaaant ! Il l'avait laissé seule, il devait se venger des fois où elle lui faisait le coup car oui, Rozelynd avait l'habitude de partir en douce en glissant un mot au joli Joshua, il restait dans le secret. La jeune femme avait pensé, lors des premiers jours, de s'enfuir par la fenêtre. C'était là une très bonne idée puisque même si elles étaient petites et s'ouvraient peu, elle arrivait à s'y faufiler, elle avait essayé... Le problème, l'unique en plus, c'était qu'elle n'était pas au rez-de-chaussé, elle était plusieurs étages biens hautes, trop élevées pour qu'elle puisse sauter en bas. Donc, j'ai mentionné qu'elle était déjà sortie par la fenêtre ? Oui, il y avait un rebord de fenêtre de l'autre côté, mais elle n'y était pas restée longtemps, de peur de tomber en bas et de se faire ramasser à la petite cuillère... Ce serait idiot de mourir de la sorte juste après avoir eu le job de bras droit, le fantôme de ce dernier lui pourrirait la vie en enfer... Nah nah, elle n'irait pas mourir tout de suite alors !

    Donc, revenons à nos moutons. Rozelynd trottinait dans le quartier chinois, torturée, tentée, envahie et hanté par les bonnes odeurs des restaurants. Quatre bâtiments sur cinq étaient des restaurant, il y avait donc l'embarras du choix ! Et c'était en partie pour cette raison qu'elle aimait venir trainé dans le coin. En plus, les chinois et autres asiatiques étaient particulièrement sympatoches avec elle, les japonais d'avantages puisqu'elle comprenait plus ou moins leur langue, contrairement au mandarin ou au coréens... Enfin, distraite par la meilleure chose qu'elle ai connu dans sa vie, la classe gastronomique, elle n'avait pas remarqué le grand blond qui marchait près d'elle. Cela n'avait pas eu l'air de lui déranger, puisqu'il avait souris en disant son habituel Sweetie. Rozelynd aimait bien quand il l'appelait comme cela, même si cela la rajeunissait, elle faisait adolescente très facilement. Elle n'aimait pas être traité en adulte, c'était mieux ce faire traiter en enfant parce que à ce moment, l'erreur est possible, les oublis aussi et pleins d'autres choses du genre. Rozelynd était une gamine, même à vingt-deux ans, et elle le resterait probablement longtemps.

    Oh la la ! C'était pas bien de se sauver de son boulot comme cela ! Il ne fallait pas imiter la petite allemande ! C'était le mauvais exemple à suivre ! Grosso modo, faites le contraire et tout ira biiien ! La bras droit (?) hocha affirmativement la tête. S'être sauvée était une très bonne idée ! C'était sur un ton ironique qu'elle lui avait dit qu'il devait travailler, car elle était très mal placée pour parler, puisqu'elle avait filée également. Elle lui accorda un nouveau sourire enfantin, comme ses mœurs le voulaient.


    Je voulais m'acheter des des robes... J'en ai vue des très belles la dernière fois que je suis venue !

    Mais j'avais égaré mon portefeuille... Cela aurait été la suite de sa phrase. Dite d'une douce voix chantonnée, ses prunelles posées sur celle du secrétaire, elle balança légèrement la tête sur les côtés. Joyeuse. Rozelynd n'était pas faite pour travailler toute une journée assise dans un bureau, voila pourquoi elle était étendu sur le sol, elle avait trop d'énergie pour ne pas bouger et une petite balade dans les rues asiatiques lui ferait le plus grand bien ! Et puis le comble ! Joshua savait très bien comment acheter la petite doll et cela ce voyait très bien. Plongeant une main dans son sac, le moindre de ses mouvements suivient par le regard curieux de Rozelynd, elle ne tarda pas à apercevoir Hello Kitty, sur un sac de guimauve aux fraises. Une chances qu'ils étaient dans le même gang, sinon il saurait comment la faire planter. Fraises, strawberry, ichigo, dites-le en n'importe quelle langue, Rozelynd reconnaitra le mot. Son met préférer contient absolument des fraises, elle adore ce fruit. Ses yeux se balancèrent au rythme du sac, avant que celui-ci atteigne les paumes de ses mains.

    Elle se redressa, poussa un petit cri de stupéfaction. C'était pour elle ? Sérieusement ? Oh ! Il était trop gentil ! Elle avança un pied ne sa direction et l'entoura brièvement de ses bras pour revenir finalement à sa position initiale. Rozelynd faisait des câlins aux gentilles personnes, du moins de ce genre là. Énervante et collante, elle était comme cela, l'on n'y pouvait rien. Comme une enfant fasciné, elle ouvrit délicatement l'emballage avec un petit rire cristallin. Elle attrapa un marshmallow entre ses minces doigts et le fourra immédiatement entre ses lèvres. Pas la peine de se faire prier.


    Yeah ! Strawberry Hello Kitty ! Merci Joooooosh ~

    Elle balança une nouvelle fois sa tête, sautillant subtilement. Entre son index est son pousse, elle sortit un nouveau cylindre de sucre mais ne le mangea pas, elle le déposa plutôt dans la main du secrétaire. Il y avait droit lui aussi, non ? Oui. Même si elle aimait tout ce qui contenait des glucose, Rozelynd restait fort généreuse lorsqu'il s'agissait de partager. Pas besoin de demander, elle finira par proposer. Elle en grignota quelques unes et puis cacha le sac de Hello Kitty dans son sac à main. Elle regarda le jeune homme d'un air joueur, elle voulait qu'il vienne avec elle ! Voyant les sac qu'il trainait, il devait les avoir terminé ses courses, et Rozelynd ne voulait pas être toute seule.

    Vieeeens! Je vais te montrer celle que je veux !

    Sur ses mots, elle fit un petit saut sur place et agrippa le bras de Joshua. Au pire des pires, s'il ne voulait pas venir avec elle, si se retirera de son étreinte, à moins qu'il soit masochiste. Il était un type gentil et Rozelynd était toute innocent, ou presque, elle ne croyait pas vraiment qu'il refuserait. Et mis à part du travail, que pourrait-il bien faire d'autre ? Non non ! La canadienne n'était pas cruelle au point de le faire travailler alors qu'elle s'amusait avec les chinois !

    Toc toc toc ! Ses pas résonnait sous ses pieds, ses talons ne se faisaient que très peu discrets lorsqu'elle marchait ainsi, à pas rapide. La boutique n'était pas bien loin, juste quelques petits bâtiments encore. La ville était peine à cette heure, de toute sorte de personnes ! Il y avait des américains, des chinois, des japonais, des coréens, des taiwanais et des... Elle ne pouvait pas tous les nommer, mais ils étaient nombreux. Certains étaient à vélo ou encore à la marche. Le Chinatown était particulièrement populaire, connaitre d'autre culture fascinait pleins de petit people, comme la jeune femme. Une fois SA boutique atteinte, Rozelynd lâcha le secrétaire et se colla le nez à la vitrine. Son regard se promenait un peu partout, jusqu'à tomber sur une magnifique robe chinoise. Elle était longue avec des manches courtes, de soie noires, il y avait de belles broderies rougeâtre et blanches en bas relief. La gamine était tombée amoureuse ce se bon bout de tissu. Elle la pointa pour Joshua.


    Regarde ! C'est elle ! La noire et rouge !
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeVen 17 Avr - 16:44

    « Mesdemoiselles, je vous laisse. Passez une bonne soirée »

    Ray, pour toute réponse, eu une moitié de gloussements et une autre de salutation polie avec supplément de bave. C’était ça, travaillé à la Mairie avec un troupeau de femelles. Qu’elles soient célibataires ou non, elles ne pouvaient s’empêcher de lui jeter des coups d’œil et de pousser ensuite un gros soupire. Le brun était un des fantasmes de ces dames, qu’elles ne pourraient jamais toucher. Ou alors, ce ne serait que l’espace d’une nuit. Rien de plus. Certaines avaient osé franchir le pas et se glisser sous ses draps. Et elles avaient espérer. Grand mal leur en prit. Reese n’était qu’un rêve. Il était intangible. Il était un fantôme, qui ne faisait que les hanter et les faire baver un peu plus. C’était un bourreau des cœurs. Et ça le faisait rire. L’ancien soldat était parfaitement lucide et savait qu’il était la source de plusieurs rêves coquins de ses collègues. Il n’hésitait pas à jouer là-dessus pour avoir une faveur ou pour se faire pardonner une faute. Ces dames ne disaient jamais non. Machiste vos dites ? Non. Opportuniste. De plus, il ne demandait jamais à cupidon de s’en prendre à toutes les demoiselles qu’il croisait. Quoi qu’il en soit. Aujourd’hui, son travail officiel était terminé. Il quitta le bâtiment blanc en passant par la porte du personnel. Non sans dissimuler sa joie. La journée avait été particulièrement ennuyeuse et chaude. Une grande armoire à glace comme lui callé devant un bureau n’était pas quelque chose qu’il affectionnait. Cependant, il ne pouvait fermer les yeux sur les quelques avantages que lui offrait son poste. Ca lui permettait d’avoir un semblant de vie. Une vie presque normale. Ca lui convenait, à ses heures.

    Ici, son heure était au divertissement. Puisqu’il n’avait rien à faire, il se balada dans les rue de New York II. Cette grande ville, parfaite réplique de la plus grande. Ce n’était juste qu’un copier-coller de l’ancien modèle. La question, la plus en suspense, celle que personne n’osait se demander était « quand cette grosse pomme va-t-elle se faire écraser, comme sa jumelle ? » Aujourd’hui ? Demain ? Dans une semaine ? Un an ? Cent ans ? Jamais peut-être. Elle aurait du exploser hier. Elle aurait du explosé il y a une semaine. Rien ne se passait. La grosse pomme continuait de croitre, attachée à son arbre, et infectée par ses vers putrides. Le fruit pourrissait, mais restait là. Bien suspendu à l’arbre. S’y attachant, n’osant poser sa peau sur l’herbe fraiche. Et les parasites en profitaient. Reese faisait partie de cette vermine qui ne demandait qu’une chose : vive, un peu plus longtemps, en prétendant vouloir mourir. L’air de rien, il s’était attaché à sa petite vie. Pfff. Loser.

    La tête dans les nuages, ses pas le menaient dans un endroit quelconque. Ray n’y prêtait aucun regard. Qu’il aille où bon lui semble, il trouverait bien le chemin du retour. Ca faisait si longtemps qu’il squattait cette pomme. Il repensait à sa journée. Il revoyait les visages, les différents cas à traiter. La rencontre la plus intéressante était un vieux vietnamien. Il ne devait que remplir des papiers, pour refaire son permis de conduire, volé par des garnements. Un cas on ne peu plus banale. Mais le courant était bien passé entre les deux hommes. Finalement, en faisant les papiers, il avait sympathisé. Le vieux Ang avait fini par lui donné son adresse –même s’il l’avait sur les papiers qu’il tenait en main. Il l’invitait à passer manger un morceau, quand ça lui chantait.

    « Un brave type comme toi sera toujours le bien venu » Avait-il dit avait de tousser légèrement, un vieux sourire aux lèvres.

    Maintenant qu’il y repensait, il pouvait toujours passé lui dire un petit bonjour. Là, juste maintenant, comme ça. Il serait étonné de le voir, mais ça lui ferait plaisir. Peter tapa dans ses mains. Yosh ! C’était décidé. Il allait dire bonjour au vieux Ang rencontré il y a juste quelques heures. S’arrêtant, il remarqua plusieurs enseignent de restaurants et différents ateliers. Ok. Il était au Soho. Donc, il lui fallait tourner à droite à cet embranchement et puis continuer tout droit sur un km. Il hocha la tête, fière de ne pas s’être perdu et repris vite la marche, fuyant ainsi l’homme aux allures douteuses qui s’approchait de lui. Ce dernier ne semblait pas heureux qu’un si beau jeune homme lui sème compagnie. Il voulu courir après Ray. Il avait disparu.

    Suivant l’itinéraire indiqué dans son cerveau, il se retrouva bien vite dans Chinatown. Il reconnaissait l’ambiance, et les bâtiments, en plus de l’ethnie dominante. Il sortit un bout de papier plié en deux, et chercha du regard s’il était capable de trouver l’adresse toute seule. Manque de chance, Chinatown n’était pas un des quartiers qu’il fréquentait le plus. Il soupçonnait également la baraque de se trouver dans une ruelle tout à fait paumée, que seuls les grands habitués locaux trouvaient avec plus de facilité que les pauvres passants. Bah. Ce ne serait pas la première fois. Passant une main dans ses cheveux en bataille, il héla une grosse dame. En mandarin s’il-vous plait. Intriguée de voir un américain parler parfaitement cette langue, la dame se montra aux premiers abords soupçonneuse. Après quelques mots échangés, elle se fit plus aimable et indiqua le chemin à l’ancien soldat avec un grand sourire. Ne manquant pas de la remercier à plusieurs reprises, il prit la direction indiqué par la charmante dame (keuf).

    « Vieeeens! Je vais te montrer celle que je veux ! »

    Ray tourna la tête, persuadé que cette voix enfantine, il l’avait déjà entendu quelque part. Une voix si chantante avec un accent germanique n’était pas courante à New York. Encore moins à Chinatown. Il se demanda qui était assez fou pour se balader dans ce quartier. Quelqu’un avec une voix pareille et folle… Il pencha la tête sur le côté. Il trouva quand une touffe de cheveux noirs passa juste sous son nez, ou pas très loin. Une mimique amusée se balade sur son visage. S’il savait que le bras droit des Alpha allait faire des courses dans ce quartier… Ca l’étonnait un peu. Quelque chose d’autre le laissa plus bouche-bée encore. Ce fut de voir leur adorable secrétaire se faire trainer par Rozelynd. Bon, trainer était un bien grand mot. S’il l’avait voulu, Roze aurait fait du surplace en tirant de toutes ses forces sur le bras de Joshua. Ray avait déjà fait un bras de fer avec ce dernier, et il savait que ses muscles n’étaient pas que de la décoration. D’ailleurs, le secrétaire lui, vit notre soldat. Ray lui offrit un sourire et un signe de la main, pendant que Josh se faisait enlevé par la demoiselle.

    Suivant l’étrange couple, il s’arrêta bien vite devant une vitrine. Intrigué, il pencha la tête sur le côté.

    « Regarde ! C'est elle ! La noire et rouge ! »

    Ah ! La canadienne avait trouvé une robe à son goût. C’était bien une affaire de femme ça. Aller jusque dans Chinatown pour prendre une robe. Savait-elle qu’elle aurait pu la commandée et elle serait arrivée le plus vite possible sur son bureau de bras droit ? Ce même bureau qu’elle s’obstinait à fuir et à éviter le plus souvent possible. Non. Elle devait l’ignorer. Il haussa les épaules. Peut-être qu’il lui dirait. Un jour. Lointain. Un jour où il la croiserait dans sur bureau. Autant dire que ça n’était pas près d’arriver. Les seules fois où il avait la chance de lui dire un mot où d’eux, c’était en l’attrapant au vol, lors de ses escapades vers l’extérieur. Ca le faisait bien rire de l’avoir comme chef. Au moins, avec une demoiselle comme Rozelynd, il n’avait pas à se prendre trop la tête, pas comme le faisaient les gentils toutous des Alpha.

    Décidant qu’il était temps de se manifesté un minimum, il s’approcha du couple de mafieux.

    « Alors, Princesse, auriez-vous trouvé quelque chose qui vous plaise ? »

    Et oui, la politesse, encore la politesse et toujours la politesse. Mauvaise habitude que notre aimable Ray avait calquée au plus profond de son être. Voilà pourquoi, un jour, il s’était retrouvé à nommé son supérieur Princesse. Parce qu’elle lui faisait horriblement pensée à une demoiselle de sang royal. Avec du sang composé en grande partie de sucre… A chacun son régime, n’est-ce pas ? Reese se retourna vers le secrétaire et lui adressa une salutation plus dans les règles. D’ailleurs, voir son adorable secrétaire lui rappelait qu’il avait quelque chose dans sa sacoche. Il ouvrit le sac attaché en bandoulière et fouilla un instant dedans. Ce fut rapide. Il était très bien organisé. Ray sortit de son sac un petit document, composé de trois feuilles, tout au plus. Voyant le regard interrogatif de la demoiselle, un sourire démoniaque vint se glisser sur ses lèvres.

    « Rapport, patron. »

    Toujours avec cette mimique collée sur son visage, il prit les mains de la jeune fille et les referma sur le petit tas de feuilles. Il savait qu’elle avait horreur du boulot. Alors, prendre la peine de lui donner alors qu’elle avait fuit les responsabilités que lui inculquait son rang… Qui a dit qu’il était bien élevé ? Moi ? Non, c’est impossible. Voyant la mine dubitative de l’acrobate, un petit sourire vint remplacer le diabolique qu’il avait quelques secondes plus tôt. Il s’abaissa, pour être à la taille de son patron. Bon, c’était dangereux. Il aurait pu avoir droit à une attaque. Genre, elle lui aurait mit ses doigts dans les yeux pour les lui crever. Ou alors, elle pourrait lui cracher dans le visage. Ses réactions étaient imprévisibles. Il espérait qu’elle ne l’attaque pas avant qu’il eu dit quoique ce soit.

    « Ne fais pas cette tête Princesse. Je t’offre un dédommagement : Je te paie ce que tu veux. Et après je t’invite à manger ! T’en dis quoi ? » Ceci dit, il se retourna vers Josh. « Et ton adorable secrétaire exauce un de tes plus grands désire. Pas vrai Josh ? » Et il lui décrocha un de ses plus grand sourire.
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeSam 18 Avr - 2:00

Alors Sweetie séchait le travail pour aller faire des emplettes. Du shopping plus exactement. Le britannique écoutait sagement sa supérieure, une simple sourire aux lèvres. Il la trouvait quand même. Elle lui rappelait certaines de ses élèves qui lui expliquaient où aller faire du shopping à Harajuku et où s'amuser à Shibuya. Combien de fois avait-il du se coltiner le karaoké ? Surtout à la fin des examens, lorsque les résultats étaient bons. Heureusement les garçons préféraient trainer au billard. Joshua détestait chanter. Sous sa douche ou en public. Personne ne pouvait dire s'il chantait faux ou non, le seul qui aurait pu éventuellement parler, était Reuben. Mais là où il se trouvait, ça devenait compliqué. Hm alors, elle avait vu des belles la dernière fois, mais n'avait rien acheté ? Bien qu'il jugea cela un peu étrange, il se tut. Si l'homme avait été en face quelqu'un d'autre, Josh aurait pensé que le manque de temps jouait, toutefois dans le cas du bras-droit... Il avait conscience qu'elle avait la capacité à créer du temps libre. Quitte à lui foutre en l'air son planning, tout beau, tout propre. Mais il tenait bon et ne désespérait pas qu'un jour, l'ordre soit bien suivi. En attendant, cela frôlait le bazar organisé. Peut-être que s'il refaisait la décoration du bureau avec des camaïeu de rose, les chances de la faire rester à son poste augmenteraient. Reprendre le style de la décoration de sa voiture suffirait. Bon, il mettrait un fantassin sur le coup, un de ces quatre.

La plus prévisible des questions se pointa et Josh sortit sa parade. Dans son sac, d'autres armes se trouvaient. Mais ça, c'était pour plus tard. On utilise pas toutes ses munitions d'un coup. Les missions avaient beau avoir disparu de sa vie, les réflexes ou les habitudes ne se perdaient pas. Même si son poste ne le mettait pas dans des situations délicates, le britannique restait l'homme prêt à prendre le thé avec son ennemi avant de l'abattre. Par le passé, il avait eu un peu de sang sur les mains. Pas grave, ceci satisfaisait les services de sa Majesté. Il ne se rappelait même plus, ceux qu'il avait abattus. Cela remontait cette histoire après tout. Son chemin l'avait conduit dans les renseignements et puis la vie s'était mise à suivre son cours. Peut-être qu'il aurait pu prétendre à un poste aussi important que celui occupé par son père. L'homme aurait été ravi, on pouvait en être sur. Un rire suivit l'étreinte brève de la jeune femme. Elle apportait une touche étonnante de fraicheur dans leur monde. Sa spontanéité changeait du caractère de toutes ces croqueuses d'hommes. D'autres auraient été surement choqués ou très étonnés par le geste. Lui, il semblait vivre tout d'une façon égale, comme si plus rien ne pouvait le surprendre. Ce qui n'était pas tout à fait vrai. Évidemment, son humanité ne s'était pas envolée. Elle demeurait encore en lui et elle devait la raison pour laquelle, il ne s'était pas encore foutu en l'air. Simplement, il fallait le voir chez lui pour le comprendre. Ses yeux bleu sombre fixaient avec amusement la jeune femme. Elle aurait pu être une parfaite poupée, si elle avait été plus sage. Plus discrète. Comme ces poupées de porcelaine qui vous détaillaient de leurs grands yeux inexpressifs. Enfin, on pouvait conclure qu'il avait la technique !

Evidemment qu'il l'avait qui aurait pu en douter d'ailleurs ? Mais allez savoir, si c'était pour faire plaisir ou être tranquille ? Ou même les deux ! Bon avec lui, c'était souvent les deux. Il n'était pas du genre à vouloir bouffer les gens facilement. Il lui fallait une bonne raison ou alors un ordre. La gentillesse était dans ses attributs de secrétaire. Même si des fois, il avait envie de se laisser aller et de crier un bon coup. Simplement, ce n'était pas dans sa nature d'être aussi expressif. Le flegme et la tranquillité dominaient son caractère. De toute façon, si le besoin de décompresser se faisait sentir, le britannique allait boxer. Il avait bien penser s'inscrire dans un club de football américain, mais pas le temps. Il avait un contrat à temps plein, pas à temps partiel. Pas une minute pour se reposer en toute quiétude ! Effectivement, personne ne l'aurait cru en le voyant trainer ainsi dans les rues. Avec un sac rempli de friandises. Aujourd'hui, avait été une journée placée sous le signe de la décontraction. Et il y avait un détail qui permettait de le savoir facilement. Josh ne portait pas de cravate. Le secrétaire sans cravate, c'était comme une soupe sans miso, du thé sans citron, du poulet au curry sans curry. C'était louche. Mais elles n'avaient rien de spécial. Grises, noires. Jamais de couleur. Surtout pas de motifs. Ce n'était pas un clown tout de même. En plus, il se révélait bien trop sérieux pour un humour développé. À moins que l'humour morbide ne compte.

Sourire léger aux lèvres, il accueillit le bonbon dans sa paume gantée. Portant la sucrerie à ses lèvres, il le mâcha vaguement convaincu. Trop sucré pour lui. Mais avec tout ce que Sweetie ingurgitait, Joshua se disait qu'il devrait peut-être lui prendre rendez-vous chez le dentiste. Ce serait pour son bien. Après tout. Bien sur, il y avait peu de chance pour qu'elle soit d'accord. Son visage se redressa et il n'aima pas le regard aperçu. Il était pas prêt de rentrer. Il en était sur. L'exclamation confirma sa pensée. Oui, d'accord. Pitié, non. Le secrétaire n'avait pas très envie d'aller admirer des vêtements. Il avait déjà donné avec ses anciennes petites amies. Maintenant le pauvre homme aspirait à un peu de calme. D'un autre côté, ce n'était pas comme s'il pouvait quelque chose contre Sweetie. Qui plus s'il était avec elle, on pouvait considérer cela comme une forme de travail. Il surveillait la petite Roze pour éviter que les méchants messieurs ne l'embêtent. N'était-ce pas une excellente excuse ? Alors que Joshua suivait Roze, résolu à céder à un énième caprice et à vivre en paix quelques jours de plus, le britannique remarqua une silhouette imposante. Un peu plus que la sienne, il fallait avouer. Qu'il connaissait fort bien. C'était le grand Ray. Il évita de s'arrêter sachant pertinemment que ce n'était pas une bonne chose. Quelqu'un risquait fort de tomber ou de voler contre son torse et il s'agissait de leur bras droit. Un sourire fut sa réponse et sa tête se retourna en direction la petite brune. Heureusement, qu'elle n'avait pas trop de forces, sinon son bras y aurait passé. Heureusement que ce n'était donc pas Ray qui lui tirait le bras. Le secrétaire avait tâté dans le passé la force du fantassin et s'il s'était fait la réflexion suivante : l'homme aurait été un très bon rugbyman. Bon Sweetie, sois mignonne, lâche prise. Mais l'homme savait qu'il n'avait aucune réelle raison de se plaindre.

Arrivé devant la vitrine, il retint de se retourner. Hm minute, Ray ne travaillait pas ? Ou alors la mairie avait déjà fermé ses portes ? Tout en s'interrogeant, il fallait dire que les horaires de fonctionnaires ne lui parlaient pas, le blond observa Roze se coller contre la vitrine. Josh regarde, c'est le dernier sac main que je veux. Les femmes, toutes les mêmes au fond. Quelques soient leur nationalité, leur culture. Le dieu chiffon finirait bien par dominer à un moment ou un autre. La concentration partagée entre la robe et les horaires de Ray, ses yeux s'étaient assombris légèrement. Mais les seuls mots qu'il réussit à prononcer furent.

« - Tu portes des qipao ? »

Un jour, elle se pointerait en hanbok au bureau. Ou peut-être même en Wa lolita. Ils auraient l'air fin de présenter leur bras droit ainsi. En même temps, il ne voyait pas ce que Roze pourrait mettre. Il ne la voyait pas dans des tenues trop classiques, trop sages. Ses yeux clignèrent sous la voix masculine. Mais il ne se retourna pas. Ray s'adressait à Sweetie après tout. Ses prunelles restèrent accrochées à la silhouette du mannequin. La robe paraissait être en soie, est-ce que cela résisterait à l'activité perpétuelle de la jeune femme ? Détournant son regard, sa tête se dirigea vers ses deux collègues. Un simple salut de tête à l'intention du fantassin avant de laisser ses yeux tomber sur les feuilles sorties. Honnêtement, il se savait ce que cela signifiait et le mot magique perça l'air. Rapport. Rapport disait boulot. Mais surtout boulot pour lui. Il allait devoir classer tout ça et il ne manquait plus que.

« - Au fait, Sweetie, tu as fini les dossiers restants ? »

Le ton était volontairement suspicieux. Il ne rêvait pas trop le britannique. Les surprises s'avéraient être régulières et le plus souvent fort mauvaises. Sur quel bureau déposait-il les dossiers quand elle en avait marre ? Devinez. Il avait conscience que les tâches administratives ennuyaient – il fallait être un brin masochiste pour apprécier ça - mais il fallait bien s'y coller. Sa place restait restreinte et hors de question de dépasser ses droits. Cela ne se faisait pas de rappeler les dossiers, ce que Ray venait accessoirement de faire. Mais lui détenait une excellente raison. Discrètement, le secrétaire jeta un coup d'oeil à sa montre. Ce serait bien qu'il boucle tout avant 22 heures, non ? Les paroles se faufilaient dans ses oreilles. Le temps de s'éclipser approchait. Le britannique avait beau être sociable, il était rare de le voir participer à des soirées organisées par le clan. Il avait toujours une bonne excuse pour ne jamais être présent. Et dans le cas présent, Joshua ne voyait pas la raison de s'imposer un peu plus auprès des autres membres du clan. Ray n'hésita pas à user de cette expression que l'homme appréciait de loin. Adorable secrétaire. Cela lui donnait le sentiment d'être un ourson géant. Toutefois, il n'en prenait pas ombrage. S'énerver pour si ne lui ressemblait pas et puis un jour, monsieur en aurait surement assez de l'appeler ainsi.

« - Qui sait... En parlant de désir, hm... Tu me devras un nouveau bras de fer. Un jour ~ »

Exaucer le désir d'un des boss se trouvait dans ses attributions. N'est-ce pas ? Son sourire habituel, imperturbable, apparut alors qu'il achevait sa phrase. Peut-être qu'un jour, il pousserait Ray sur un ring, histoire de voir. Toutefois rien ne pressait et le travail primait sur les loisirs. L'inverse de leur bras droit préféré. Petit à petit suite à l'invitation proposée, il songeait à leur fausser compagnie alors qu'ils décideraient d'aller manger. Peut-être qu'il pourrait s'acheter une bière sur le chemin du retour. Se glisser dans son antre savourant le calme. En parlant de bureau. Son corps recula et sa main gauche glissa dans l'une des poches de sa veste. Ses doigts se refermèrent sur un objet qu'il sortit. Un téléphone portable tout noir. Son pouce fit lever le clapet. Tiens quelques messages du bureau. Composant le numéro d'accès à sa boite vocale, il plaqua l'appareil contre son oreille. Le premier était de l'incompétent qui avait oublié de prévenir Roze. Le deuxième d'un autre fantassin lui disant qu'il avait des informations à transmettre. Les derniers provenaient d'armuriers que Josh avait du contacter. Elles n'arrivaient pas au QG par l'opération du Saint Esprit, les armes. Non mais ça restait des détails qui étaient omis le plus souvent. Les devis allaient être envoyés et l'achat se ferait en fonction de cela. Son téléphone professionnel était le plus souvent rempli de tels messages. Mais personne ne savait qu'il avait deux téléphones. Le britannique tenait à avoir un peu la paix de temps en temps. Rangeant l'appareil, il s'approcha de la boutique à nouveau. Mademoiselle. Monsieur. Vous saviez ce qu'il s'apprêtait à dire, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeSam 18 Avr - 3:48

    Même si cela ne paraissait pas toujours, Rozelynd savait bien se tenir en public. La preuve, elle n'avait pas encore défoncée la vitrine pour aller y piger sa robe noire avec de la broderie rouge qui rappelait le sang et les lignes blanches qui rappelaient... En faite, elle ne c'était jamais posé la question pour cette couleur, c'était peut être seulement le reflet des rayons du soleil, qui sait. Elle ne portait pas de vêtements particuliers. Si cela lui plaisait, ce devenait un membre de sa garde-robe et elle le porterait un jour ou l'autre. Rozelynd avait pleins de robes, car c'était ce qu'elle portait le plus souvent. Elle avait quelques pantalons pour les missions salissantes, ou du moins, celles qui demandaient beaucoup d'efforts et beaucoup de mouvements, vous voyez. Un uniforme ou deux, pour les grandes, très grandes occasions, elle ne les avait jamais porté pour aller au bureau. Donc, sa folie était donc les robes. Kimono, qipao, lolita, dresses, elle les portait pas mal toutes. Des robes chic chinoises, ce n'était pas ce qu'elle préférait, puisque celle-ci ne la laisse pas totalement libre de ses mouvements. Essayez de faire le grand écart avec cela, bien qu'il y ait des fentes, elles ne montaient pas assez haut pour permettre une telle position. Mais, parce qu'il y a toujours un mais, cette robe-là, elle ! Elle ! La jeune femme l'avait aimé tout de suite !

    Non, pas habituellement, mais celle-là je l'aime beaucoup !

    Dit-elle ne se tournant vers Joshua, un sourire illuminant sur les lèvres. Il eu une certaine ombre au-dessus d'elle à cet instant. Était-ce le soleil ou bien... Le beau grand Ray ! Tient... Tout les Alpa décidaient de venir trainer au Chinatown ? Peut être croiserait-elle Miguel et Allan au coin de la rue, qui sait. Ce serait marrant, mais ils seraient tous témoins de sa fugue et avec son imagination débordante, un peu trop, elle imaginait bine la scène où ils se mettaient à quatre pour la ramener de force. Assis et travaille ! Mots cruels, ordre cruel. Il faudrait qu'elle travaille en écoutant sa musique et en courant sur un tapis roulant à la fois, déjà cela aurait un meilleur succès auprès de la petite canadienne. Elle hocha affirmativement la tête, oui en effet quelque chose lui plaisait. Silence. Elle aurait bien pu répondre autre chose mais, elle ne savait trop quoi. Enfin, l'horreur arriva.

    Le travail lui courrait après ! La jeune fille avait déjà fait un cauchemar semblable : Il y avait des gros papiers de rapports qui la traquaient partout où elle allait ! Plus d'échappatoire ! Plus d'issues ! Elle était finit ! Et ensuite, Jude hurla qu'il était le temps de ce réveillé et que si Rozelynd désirait mélanger l'alcool et les bonbons, elle en subirait les conséquences le lendemain, alors qu'il y avait une représentation. Depuis se jour, elle ne retenta plus l'expérience de ce drôle de mélange, de moins, pas le soir parce que les rêves qui s'en suivaient était vraiment trop bizarres. Juste à y penser, elle frissonna. Disons qu'avec le fin vent qui trottait les rues, et ses épaules qui n'étaient pas couvertes car sa robe était soutenue d'un long ruban au-dessus de sa poitrine, sous ses bras et attaché dans son dos, elle n'était pas bien au chaud, mais encore une fois, elle aimait la robe donc elle la portait !

    Le fantassin de l'Enfer, l'obligeait à prendre le rapport en plus ! Démon. Les papiers entre les mains, elle se contentait de le fixer d'un air triste. Tristounet plutôt. Vous n'aimez pas lorsque les enfants sont au bord des larmes ? Leur petite lèvre vers le bas, les sourcils froncés et leurs beaux grands yeux pleins d'eau ? Alors vous cèderiez rapidement avec Rozelynd, car c'était la tête qu'elle avait. La tête levée vers le très grand jeune homme, elle tentait de le faire craquer avec son air de bout de choux, ce qui ne sembla pas fonctionner car le rapport se trouvait encore entre ses doigts.

    Joshua ! Sauvée ! Noooon... Ce qu'il pouvait être traitre parfois ! Dire qu'elle pensait qu'il allait l'aider à éviter de lire le rapport ! Mais dans le fond, ce n'était qu'un doux rêve parce que, comme à son habitude, la jeune femme donnait ses travaux à qui ? À lui. Et qui ne bronchait pas dans ses cas-là ? Lui, encore. Il fallait bien qu'il lui rende la monnaie de sa pièce l'un de ses jours, il en profitait aujourd'hui en plus. Elle soupira, abandonnant son air désespéré pour poser ses prunelles grises sur les bouts de papiers. Tient, trois pages seulement, ce n'était pas si pire. Avec de la chance, elle pourrait facilement tout lire rapidement. Lorsqu'elle décidait de travailler, même si c'était rapidement fait, c'était de qualité. Rozelynd était faite de porcelaine luxueuse, son travail l'était également ! Lorsqu'elle le faisait... Croyiez-vous vraiment qu'elle serait bras droit en bâclant ses travaux ? Elle leva les yeux vers Joshua et y planta ses pupilles en lui répondant, franchement.


    J'en ai fait plus de la moitié, mais pour les autres dossiers... Il y avait quelques trucs que je n’avais pas trop compris, mais tu n'étais pas là pour m'aider alors je les ai posés sur ton bureaux !

    Sourire de psychopathe sur les lèvres. Lorsqu'elle était absente, elle finissait toujours par en subir les conséquences, lui n'y échapperait pas. Ses lèvres s'étirèrent d'une nouvelle façon, plus angélique. Elle battit quelques fois des cils, comme une sage et hypocrite petite fille. Son cerveau allait fumer. Joshua, Ray, secrétaire, fantassin, l'un, l'autre. Enfin ! Ne mêlez pas ainsi une enfant ! C'était maintenant le très grand qui avait son attention. Essayait-il de l'acheter ? Là, juste à l'instant ? Un cadeau, un resto' et un vœux. C'était très tentant, mais elle avait de quoi faire avec les guimauves Hello Kitty. Cher Ray, tu es arrivé trop tard.

    Ah ! Et puis... Elle s'avouait vaincue. D'un air de véritable petite fille sage, inexpressif, elle hocha affirmativement la tête, hypnotisée. Le papier entre les mains, elle daigna de le regarder. Ah ! Des mots ! Rozelynd avait été à l'école que très peu de temps et il y avait de cela très très longtemps, si elle ne tenait pas à écrire ce n'était pas pour rien, elle ne connaissait que peu les règles de grammaires et, un texte pleins de fautes... Vive les correcteurs d'orthographes ! Elle n'avait pas dit ce petit détail aux autres, préférant donner le travail plutôt que dire qu'elle n'arrivait pas à le faire... C'était lâche mais c'était ça ! Elle commença à lire quelques lignes pendant que son adorable secrétaire répondait à son portable. Elle ne l'avait même pas entendu sonner ! Il devait être sur vibreur... Peut être, Rozelynd préférait entendre sa petite musique, c'était plus tentant de répondre. Bla bla bla, les mêmes débuts de rapports à chaque fois ! Elle lut rapidement la première pages, tout était nickel, du moins jusqu'à maintenant.


    Tu es discret, j'aime comment tu opères !

    Elle redonna vivement la pile de papiers à son propriétaire, avec un air plus joyeux. La plus petite, la plus jeune, la plus gamine et la plus femme des trois posa ses grands et charmants yeux sur Joshua, ensuite sur Ray. Maintenant qu'elle avait fait sa part, où pourraient-ils aller ? Parce que oui, elle n'allait pas manger toute seule et que le secrétaire venait aussi, à moins qu'il ne veule pas. Rozelynd eu soudainement un plat en tête, tant qu'à être dans le quartier chinois. Des sushis ! La jeune femme aimait ses petits poissons pas cuits, il y en avait à n'importe quelles sortes, c'était chouette ! Même si un restaurant chic lui aurait plus plût... Mais, elle n'allait pas faire dépenser des millions à Ray, elle ne savait pas si il aurait les moyen de payer et sinon, ce serait bien embarrassant.

    Puisque c'est Ray qui paye, vous avez des idées où l'on pourrait aller manger ? Dis Josh, tu viens aussi ? À moins que tu sois trop fatigué...

    Et suivit de cette expression agaçante, celle qu'elle affichait la plus part du temps. Se fins sourire et cet air hautain. C'était une simple supposition, il pourrait être en effet bien épuisé mais Rozelynd ne voulait pas y croire. Elle aimerait beaucoup qu'il l'accompagne avec le grands bâti pour aller gober un ou deux trucs. C'était du coq à l'âne, la robe chinoise était déjà sortie de l'esprit de la petite, elle lui reviendrait lorsqu'elle repassera devant la vitrine, si elle y est encore.
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeSam 18 Avr - 19:07

    Ray se sentait dans son élément. Là, à cet instant précis, penché devant la petite Roze lui faisait les yeux doux. Juste à côté du secrétaire de l’enfer –tien, ça lui allait bien aussi ! – qui observait également leur bras droit. Pourtant, cela semblait complètement normale, basique. Une situation que les gens normaux n’auraient jamais la chance de rencontrer. Elle n’était pas à leur portée. Les passants étaient bien trop ignorants et innocent pour comprendre. Pour lui, Reese, dans ses jours de tueur, des moments comme ceux-ci étaient précieux. Aucune pensée de mort, ni de violence. Aucun geste reflexe, trahissant un quelconque stress. Reese ne faisait pas mine de remettre en place sa veste, juste pour sentir la lame de son arme caresser sa poitrine, lui frotter la peau avec douceur. Il n’avait pas besoin de chipoter à sa chemise, pour voir qu’il n’avait aucune obstruction dans ses mouvements. Qu’il était parfaitement capable d’exécuter le moindre geste, dès l’envoi d’un signal électrique vers son muscle. Parce qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiété. Le soldat était en sécurité. Hey, Little Boy, serais-tu un rêveur ? Ce n’est pas bien de dormir, tu sais ? Oui, il était un grand rêveur, qui avait peur. Peur de se réveiller en sursaut et de se ramasser toute la réalité du monde en pleine poire. Il avait peur de se souvenir. Se souvenir de tout. De son passé, de son présent, et de son futur. Il aurait voulu tout oublié. Vu que c’était impossible pour un stupide humain tel que lui, il se contentait de devenir sourd, et passer un doigt sur le fou de ses tracas. De le faire taire, juste pendant un moment. Une seconde ou deux. Rien de plus. Il ne demandait que ça. Et ca marchait. Pendant une seconde ou deux. Voir trois, avec un peu de chance. Il se contentait d’avoir une vie –à peu près – normale.

    Observant la mine grave de la demoiselle, Ray ne pu retenir son fou rire. Il le menaçait depuis un battement de cil, et là, quand la noiraude le foudroya d’un regard implorant, presque suppliant, ça avait tout juste éclaté. Son rire fort et grave. Un rire vrai qui était sortit profondément de sa gorger pour mourir dans le ciel. Bon, Roze du avoir peur. Il était tout ce qu’il y avait de plus calme. Avant de se retrouver là, à moitié affalé au sol à se tenir les côtés. Si la Princesse savait se tenir en public, lui n’en était pas capable. Petit garçon stupide. Les asiatiques le regardait d’un drôle d’œil. Etait-ce l’esprit du mal qui avait prit possession de son corps ? Oh ! Non madame. Ce fut juste un lutin qui brisa son sérieux d’un coup de flèche. Comme ça : Shtak ! Et Bam. Son sourire moqueur s’était transformé. Oh Mon dieu ! Il évolue !! Tindin, tindin, tindin… Tadaaaam ! Félicitation, vous avez obtenue un ours mort de rire, avec un point de côté. Bon, plus sérieusement. Reese se remit de son état pitoyable, toussa un peu. Se redressa, reprenant son souffle, il décrocha un sourire plein de dents, à la Colgate à son patron.

    Peter, à nouveau calme, bien que encore secoué par des éclats de rires, se retourna vers le secrétaire de l’enfer – C’était décidé : avec l’adorable secrétaire, le secrétaire de l’enfer serait un nouveau surnom. Il le détailla une micro seconde. Plus petite que Ray de quelques centimètres, il avait tout de même une forte carrure. Un peu comme l’ancien soldat. Un instant, R. se demanda quel fut le métier de Josh dans sa jeunesse. Personnellement, il doutait que ce grand professionnel au grand cœur ait toujours travaillé derrière un bureau. Bien que son efficacité ne fût plus à prouver, et qu’il recevrait le prix Nobel de la paix quand il réussira à faire travailler Roze sans problème. Son petit doigt lui disait gaiment dans le creux de son oreille que ce n’était pas son rôle premier. Il avait déjà tenté de lui faire cracher le morceau. Ray était curieux. Mais pas trop. Il se demandait comment un type comme lui était arrivé dans les locaux des Alphas. Mais quand Joshua lui avait envoyé paitre dans la prairie la plus proche, il avait abandonné. En y repensant, Ray comprenait. Personne ne voulait dire son secret. Personne n’aimait dire pourquoi ils étaient là. A brandir une arme sur le visage en larme d’un idiot. Excepté Roze qui elle, s’était retrouvé tout à fait par hasard dans le clan –il l’avait soudoyé à coup de bonbons en forme de fleurs et de sucettes. Il avait fini par oublier de poser cette question. New York était une grande boite en carton qui rassemblait les jouets cassés. Eux étaient des jouets à qui il manquait des pièces, ou des rêves. C’était la même chose : Ils étaient incomplets.

    « Pas de problème, secrétaire de l’enfer, c’est quand tu veux ! »

    Reese s’en souvenait très bien, de cette tentative. Le combat avait été serré. Une main dans l’autre, toute leur force s’était libérée d’un coup. Et ça avait été une question de sang froid, de force et d’audace. Un genre de combat de titans, mais en réduit. Il avait bien aimé le faire, sentir la tension, lancer une blague ou deux, pour déstabilisé l’adversaire. Ce qui n’avait pas marché. Joshua était resté très sérieux tout au long de l’affrontement. La table tremblait sous la force déployée et… Il avait perdu. Ray avait sentit le dos de sa main embrassé le bois froid de la table, et s’en était fini. Triste, mais sans plus, il était repartit chez lui. Heureux d’avoir enfin rencontré quelqu’un à sa taille. De plus, ce bras de fer avait permis à Ray de confirmer quelques soupçons à propos de Josh. Notamment sur le fait qu’il n’avait pas toujours été un secrétaire.

    Reese accepta le compliment avec beaucoup de joie. Il ne recevait que rarement des félicitations de ce genre. Avant, il y avait les médailles, des objets typiquement hypocrite. Ici, les mots avaient plus d’importance que des décorations inutiles. Ils restaient graver dans l’âme, au fer rouge, tirant juste un peu sur la mémoire. Ce n’était pas violent, ça ne produisait aucune douleur. Il n’en restait qu’une infinie de sourires. C’était beaucoup d’honneur de recevoir de tels compliments de la Princesse. Dieu seul savait qu’elle ne disait que rarement des mensonges. Tout du moins, c’était ce que Ray était amené de penser. Il était inconcevable pour l’ancien soldat que la petite demoiselle en face d’eux soit la reine des mensonges. Non. Elle ne pouvait pas l’être. Puisqu’elle était la Princesse des sucreries.

    Et puis, elle ne faisait que lui dire ce qu’elle pensait, sur ça manière d’agir. Il n’avait jamais vraiment songé à changer de style d’exécution. Agir dans l’ombre était la méthode qu’il préférait. C’était une manière très calme de pratiquer son métier, et qui procurait peut de stresse avec la pratique. Car on ne se souciait plus vraiment des détails dérangeant. On faisait avec et on en riait. C’était un peu comme ça retraite à lui. Qui arrivait plus tôt. Oh ! Il ne fallait pas croire que c’était de tout repos. Ray ne restait pas les fesses croupissantes, observant le ciel plus qu’autre chose. Non. Il y avait deux choses qui faisaient qu’il adorait cette méthode. La première, était les aléas de la vie. En petit enfant curieux et sadique, le hasard faisait que les choses pouvaient tourner mal. Dans ces moments, quand l’homme se mettait à courir parce qu’il comprenait enfin, ou qu’il disparaissait de la surface du globe, l’excitation montait en flèche dans le sang de Reese. Le plaisir faisait bruler ses veines. L’amusement mordillait ses doigts. Oui. L’imprévu, bien qu’embarrassant était un cadeau du monde qu’il appréciait. Mais surtout pas en excès. Trop d’imprévu le rendait morose. Et ça en devenait barbant. C’était comme les sucreries que chérissait Rozelynd chérie : si on en mange de trop, on tombe malade. C’était plus au moins la même chose.

    La deuxième chose, qu’il faisait qu’il continuait d’être discret comme un chat, était la surprise. Celle quand sa victime comprenait, à la dernière minute, qu’il allait rejoindre l’autre côté. Ray adorait ce moment. C’était ses petits secrets à lui. Des moments que personne ne pouvait voir. Excepté lui. Il était le seul spectateur de cette unique représentation. Des rôles différents, et tant de manière de les interprétés. L’ancien soldat essayait de toutes les mémorisées. Et quand il y repensait, en aiguisant son rasoir où en se lavant le sang qu’il avait sur les mains… Il était prit d’un élan de joie incontrôlable. Fou vous dites ? Oui, certainement. Il fallait bien l’être pour survivre dans un pareil monde, non ?

    A l’évocation de la question de la Princesse, Ray porta pensivement ses doigts jusqu’à son menton. En plein réflexion, il refit tous les restaurants du coin qu’il connaissait. En aurait-il un susceptible d’être intéressant ? La plus part servaient plus ou moins la même chose. C’était surtout un attrape touristes. Dès lieux où l’on servait de la nourriture attirante. Qui ne rebutait pas le les voyageurs. Laissant échapper un « Euh » songeur, il chercha un lieu intéressant. Qui ne servirait pas que du canard laqué et du riz cantonais. Sa main remonta jusqu’à ses cheveux bruns en bataille et se gratta la tignasse. Voyons-voir… Soudain, il claqua des doigts. Un rayon de soleil illumina son visage. Oups, pardon, un sourire. Oui, parce que, vous savez, c’est plus ou moins la même chose avec Ray : C’est tellement lumineux qu’on ne fait pas la différence.

    « Je connais un endroit parfait. Excepté que c’est un peu petit au niveau du plafond. Faudra t’abaisser un peu Josh. Tutu ! On ne dit pas non ! »

    Soulignant sa dernière phrase par des yeux sévères, il fit volte face et tira les deux protagonistes par les bras. Alors, s’il ne se trompait pas, il devait tourner ici et puis, continuer tout droit jusqu’à voir une pancarte jaune avec des mots en mandarin écrit… Ah ! Voilà ! « Au poulpe frit » Appétissant le nom du restaurant, n’est-ce pas ? D’accord, j’avoue, le nom n’était pas très appétissant. Mais le maitre des lieux ne faisait aucun poulpe frit. Pas de friture exactement. Rien. Nada. Geen. Nothing. Au diable la nourriture américaine ! Ici la nourriture était tout ce qu’il y avait de plus… Exotique. Poussant ses invités à l’intérieur de la vieille bâtisse –qui donnait l’impression qu’elle risquait de s’effondrer à tout moment. Oh ! Ce n’était qu’une impression – Ray pénétra à son tour dans la pièce. Préalablement, il prit un grand soin d’abaisser la tête de notre adorable secrétaire. Un peu de fumée se baladait en hauteur, autant dire que les deux géants des alphas avaient droit à toutes les odeurs bizarres qui sortaient de la cuisine. S’installant sur une banquette miteuse, pas très bien entretenue, il força ses camarades d’arme à faire la même chose que lui. Les regardant dans le blanc des yeux, il leur posa une simple question.

    « Quoi ? C’est pas bien ? »

    Faisant fi des réponses qui allaient jaser, il fit un signe au vieux chinois installé derrière son comptoir. D’un mandarin presque parfait, il demanda qu’on lui lance une carte de menu. Et il expliqua que c’était des amis. Attrapant le bout de papier plastifié au vol, il posa la carte sur la table –bancale et crasseuse, fallait-il le préciser ? Suivant du bout des doigts les quelques plats décrit, il énonça en anglais les différentes spécialités culinaire.

    « Alors, voyons voir… Nous avons des poulpes –vivants-, du chien au curry, des araignées de mer, une myriade d’insectes… Oh ! Tient ! Des mygales séchées ! » Marmonnant plus pour lui-même « Ca faisait longtemps que j’en avais pas mangé. Je prendrais bien ça… » Puis il continua sa traduction, en bon chevalier servant qu’il était. « Il y a également du chat à l’orange, des anguilles, pousses de bambou. Oh ! Du serpent et des hérissons !... Et des testicules de tigres… C’est que tout ceci a l’air appétissant ! » Il rabaissa la carte. Plongeant ses yeux électriques dans ceux de Roze et ensuite de Josh, il demanda, le plus innocemment possible : « Que désirez-vous ? Tout ceci me semble excellent, vous ne trouvez pas ? » Ponctuer d’un beau sourire.
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LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Vide
MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeDim 19 Avr - 17:34

La polyvalence des secrétaires, on en parlerait jamais assez. C'est vrai qu'il aidait Roze quand elle avait besoin et souvent s'il ne pouvait pas pour une raison X ou Y. Il finissait par s'en occuper. Maintenant, il espérait que ce rapport ne fasse pas parti des choses qui atterrissaient sur son bureau. Enfin, il appréciait la franchise de leur bras-droit. Elle ne le menait pas par le bout du nez. J'ai fait alors que non. Toutefois quand Joshua apercevait ce sourire. Il craignait le pire comme surprise. En parlant de surprise, son téléphone lui en réservait après avoir lancé quelques mots à Ray. Le secrétaire s'éloigna. Tout en écoutant les messages, il songeait que le bras-droit et le fantassin feraient un couple usant. Malgré son calme et sa capacité à ne jamais râler, il ne faisait confiance ni à l'un et ni à l'autre. Si le vent devait tourner, il marcherait toujours derrière eux. Et puis secrétaire de l'enfer, c'était quoi ça ? Peut-être qu'un jour, ils devraient leur montrer ce que ce titre pouvait signifier dans les actes. Quand il en aurait trouvé un quelconque intérêt. Sa vie ne tournait pas autour des Alphas et il savait qu'ils les quitteraient sans remords à un moment ou un autre. S'il faisait son boulot correctement pour ne pas sortir du rang. Et camoufler sa véritable raison. Le britannique en avait fait du chemin avant de débarquer ici. La patience avait été une amie parfaite et elle ne l'abandonnait pas. Bon parfois, c'était un peu difficile. Il avait tout laissé derrière lui pour poursuivre son but. Au fond, Joshua avait perdu beaucoup et n'avait toujours rien gagné. Vivre sans s'imposer, sans se raccrocher à quelque chose, sans emporter quelqu'un avec soi. Peut-être avait-il perdu sur ce dernier point suite à son passage au Japon. Cependant était-ce suffisant pour le faire dévier de sa route ? En tout cas, peu de chance qu'un membre des Alpha ait une influence sur sa vie.

Le grand gaillard fantassin n'avait pas été le seul à s'interroger sur son passé. Mais il avait eu droit à la même réponse que les autres. Le britannique n'avait pas l'intention de dire quoique ce soit. La notion de camaraderie et même d'amitié avait disparu de son vocabulaire. Ils n'étaient que des charognards prêts à se poignarder si le besoin se présenterait. Il n'y avait rien à faire dans cet univers. À part scinder soigneusement sa vie pour ne pas se laisser totalement bouffé.

La vie privée et le boulot restaient deux choses bien distinctes chez lui. Bien sur, cela ne l'empêchait pas de s'amuser de temps en temps avec des collègues. Mais cela s'arrêtait là. Jamais d'amitié poussée. Jamais de sentiments. Ce qu'il avait nourri lui avait été arraché par le passé et inlassablement, il cherchait la réponse au ''pourquoi ?''. Haine. Tristesse. Mélancolie. Elles l'avaient maintenu enchainé. Que restait-il ? Personne ne le savait réellement. Il aurait pu prétendre que ce chapitre était clos mais ça aurait été mentir. Pourquoi n'étaient-ils pas morts tous les quatre ? Tous ensemble ? Le port de tête fier. La main sur le coeur. Dans la chapelle, God save the queen aurait retenti pendant que leurs familles auraient suivi leur dépouille. Ce jour-là, il l'avait vécu. Sur son épaule droite, le cercueil contenant le cadavre d'un ami avait reposé. Ce jour-là, il réalisait encore à peine qu'il l'avait vraiment vécu. Non, ce n'était pas un autre. C'était bien moi. Proche de sombrer, son supérieur lui avait retiré son arme de services. Le temps que son esprit revienne à des désirs moins dangereux. Mais le pouvait-il ? Se débarrasser de ce qui le rongeait lentement. Silencieusement. Le bras de fer lui avait rappelé tellement de souvenirs. Une partie de lui avait songé, qu'il détesterait ce défi. Pourtant, il l'avait apprécié même si son air détaché avait demeuré. Ça lui rappelait le bon vieux temps. La victoire ne lui importait que peu. Bien que sur un terrain, le britannique ne pouvait s'empêcher de vouloir dominer son adversaire. D'ailleurs, il y avait une petite histoire qui tournoyait autour du killerwhale. Une légende urbaine racontée du bout des lèvres.

Les messages consultés, il revint à leur côté. Roze avait déjà éliminé l'idée de son achat ? En même temps, jamais deux sans trois, si elle revenait dans les parages, elle y songerait surement à nouveau. Apparemment, le sujet du repas était plus d'actualité. Des idées aucune pour sa part, mais il ne faisait pas d'effort. Ne se sentant pas concerné plus que ça. Erreur. Erreur. Il fallait se méfier des personnes avec qui on se promenait en ville. Sa tête se redressa, le sourcil droit légèrement haussé. Vous venez de vous faire avoir par votre supérieure. Les poupées sont tout sauf mignonnes. Dire non, c'était confirmer les propos qui se voulaient un brin moqueur. Dire oui allait à l'encontre de sa pensée. Alors il laissa ce point courir. Son silence équivalait à une approbation tacite. Mais il ne choisirait pas de lieu. Après tout, autant se laisser entrainer jusqu'au bout. Joshua aurait pu s'offusquer, dire qu'il n'en avait pas envie. Mais ce genre d'agacement ne durait jamais longtemps chez lui. Le sourire de Ray ne lui dit rien de bon mais fallait avoir goût pour l'aventure, non ? Ou une bonne dose de folie. Résolu à suivre à l'aveugle, Ray, il jeta un coup d'oeil à Roze. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle ne souhaite plus le suivre. Quel duo infernal ! La suite de la journée lui parut d'un coup bien longue et totalement incertaine. Détournant légèrement la tête, ses yeux se posèrent sur un groupe de jeunes femmes. Plutôt mignonnes. Apparemment étudiantes. Cela ne lui faisait plus le même effet qu'avant. Son visage glissa lentement vers le fantassin et dans un souffle rapide, il murmura.

« - Il pourrait pas faire des portes standards... »

Bon l'asiatique étant souvent petit, il savait que leur standard occidental ne collerait pas au leur. Tous n'étaient pas comme Yao Ming – le basketteur chinois jouant en NBA -. Il avait connu quelques moments difficiles au Japon aussi. Pas avec les nouveaux restaurants à la mode mais les petits établissements traditionnels. Est-ce qu'il avait dit qu'il venait ? Est-ce que l'invitation n'avait pas été destinée à Roze ? Ne m'embarquez pas dans votre plan. Mais l'ombre du travail lui tournait autour et aussi, étrange que cela puisse paraître, il n'avait pas envie de se retrouver tout de suite derrière son bureau. Peut-être qu'un jour avec les dossiers, il ferait l'Empire State Building. Bon de toute façon, Josh n'y coupait pas et la dernière mode alphanienne ''je te traine par le bras'' fit son retour. Quand le grand ours le tirait petit ours n'avait d'autre choix que de bouger. Certes 4 centimètres, ce n'était rien. Dans un certain sens. Le secrétaire se laissa trainer tout en observant autour de lui. Il ne connaissait absolument pas le coin où ils se trouvaient. Toutefois l'entretien de la rue le rendait perplexe. On pouvait repasser en terme de propreté et il craignit d'un coup que le restaurant soit pareil. L'important était que la nourriture ne soit pas avariée. Mais les normes d'hygiène, vous savez, quelle attente étrange.

La silhouette du bâtiment et il releva la tête. Un vague coup d'oeil à la pancarte avant d'observer la hauteur de la porte. Franchement, ils auraient pas pu penser aux autres ? Enfin à eux ? Il espérait qu'à l'intérieur, c'était un peu plus sous plafond. Honneur aux demoiselles, Joshua laissa Roze pénétrer en premier puis s'engouffra à son tour. Un soupir s'échappa de ses lèvres sous le contact de la main de Reese. Non mais il était un grand garçon, c'est bon. Très vite ce geste fut oublié sous les odeurs qui vinrent chatouiller ses narines. Son nez se fronça sous ces agressions olfactives imprévues. Pas très réglementaire, cette attaque. Et s'il collait les services d'hygiène aux fesses du propriétaire ? Raison ? Odorat flingué. Faisant abstraction – tentant plus exactement – de sa première impression, ses pieds le trainèrent jusqu'à la banquette. Josh espérait qu'elle ne s'effondre pas sous leur poids. Si Sweetie était un poids plume, il n'en allait pas de même pour le secrétaire. Tout de suite pas bien. Ce n'était pas le genre d'endroit dans lequel, il aurait pas mis les pieds spontanément. Posant son sac à ses pieds, il se murmura.

« - Hm petit côté aventure ~  »

Si on pouvait dire ça comme ça. Les aventuriers du resto perdu tiens. Doucement, le britannique retira ses gants. Un jour, un des gardes lui avait demandé pourquoi il en portait tout le temps. Ça ne devait pas être pratique. Joshua avait répondu le plus simplement du monde que s'il devait étrangler quelqu'un, il était déjà prêt. Bien sur, on voyait mal le secrétaire faire ce genre de boulot. Mais c'était seulement s'il devait faire une sale rencontre pendant qu'il se trouvait en rendez-vous ou qu'il récupérait des documents. Il avait beau n'être que vers le bas de leur échelle, le blond ne devait pas être pour le moins trop confiant. Avec soin, il les rangea dans le sac, se gardant bien de poser ses coudes sur la table par la suite. Vu son état, pas la peine de salir sa veste. Oui, il était comme ça. Il n'y avait des vêtements qu'il préférait à d'autres. Caressant pensivement son menton, ses yeux bleu allèrent se porter sur le vieil homme. Depuis son arrivée dans le gang, le britannique avait constaté que ce fantassin-là se révélait être un homme plein de ressources. Pas qu'il trouvait cela particulièrement suspicieux mais il fallait avouer que cela suscitait quelques interrogations. Même parmi chez collègues. Il le savait parce que c'était à lui qu'on posait les questions. Généralement, il les renvoyait vers le boss et comme personne ne souhaitait avoir de problèmes, ça s'arrêtait-là.

Le passé des autres, il s'en foutait. On avait déjà suffisamment à faire avec sa propre histoire, alors si en plus, il fallait s'encombrer de celles des autres. Ses doigts remontèrent sur son visage pour masser lentement la tempe droite. Les plats énoncés tombaient dans ses oreilles. Le menu était des plus étonnants. Sa tête se pencha en direction de Ray lorsque sa voix se fit plus faible, presque inaudible. Longtemps que quoi ? Josh aurait pu faire un effort pour se lancer dans des suppositions mais le coeur n'y était pas. Par contre, il avait envie d'un demi de blonde et de pickles. Ses papilles ne se trouvaient pas en émoi face aux plats énoncés. Les testicules de tigre, n'était-ce pas surtout réservé aux hommes ? Pour améliorer certaines capacités ? Qu'est-ce que ça fichait dans un restaurant ? Bon en même temps, ce n'était qu'une croyance

« - Et les embryons vapeur à la sauce soja ?  » Réponse à la dernière question. Douteux son humour ? Mais était-ce seulement de l'humour ? Sa voix gardait tout son calme et aucune d'amusement n'en transpirait. Joshua aurait pu être un ogre moderne. Quitte à choisir, autant prendre ce qu'il connaissait et aimait déjà. Accessoirement. Les missions en Thaïlande avaient du bon. Au moins, son palais s'était entrainé. Quoique la cuisine britannique restait une excellente base. «  Par quoi voulez-vous vous laisser tenter Miss Heartblade ? »

Bien formel avec le parfait accent so british accroché au bout de la langue. En fait, il guettait la réaction de la jeune femme. Petite vengeance pour tout à l'heure ? Non, il n'était comme ça. Mais un gentleman ne se décidait pas avant une jeune femme enfin. C'était rare qu'il parle ainsi dans une situation non officielle et généralement, il ne fallait pas chercher la raison. Ses doigts se mirent à déboutonner consciencieusement sa veste. Ses bras se croisèrent et sa tête détailla scrupuleusement le comptoir. En bois et rongé par des asticots qui devaient adorer les lieux. Ce n'était pas plein et il y avait fort à parier que les restaurants beaucoup plus... classiques étaient bondés à cette heure. Quoiqu'il s'en fichait un peu. Sa langue claqua contre son palais, son index droit pointa la carte

« - Et que servent-ils comme boisson ? Du sang de singe ? » Ses yeux se plissèrent légèrement. « Et dis-moi Ray, les insectes et les anguilles ici... Grillés ? Frits ? Avec ou sans sauce ? »
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Rozelynd HeartbladeRozelynd Heartblade
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeDim 19 Avr - 23:34

    Pfff... Rozelynd aurait dû s'en douter que cela ne fonctionnerait pas, Ray ne craquerait pas si elle faisait une mine tristounette, c'était quasiment écrit dans la Bible. Mais ce qui pouvait être vexant, c'était son rire qu'il ne pouvait retenir. Elle ferma les yeux sur le coup, il aurait pu rire moins fort, elle s'aurait sentie moins idiote, beaucoup moins. La prochaine fois, elle usera d'une autre technique, elle aurait le temps d'y réfléchir. IL était carrément plié en deux, qu'avait-il de si drôle ? Si elle aurait eue dix ans, voir quinze de moins, elle aurait été effrayée ! Note à elle-même : Ne pas confier d'enfant à Ray, ils pourraient en sortir marqués, traumatisés. Pauvre petit chou. Pauvre Rozelynd, oui ! Mais bon, ce n'était pas plus grave que cela, pas du tout même, l'allemande aimait bien voir les autres rire, et c'était d'autant plus rassurant de le voir lui. Why ? Parce qu'un grand bonhomme bien bâti qui ne sait pas rigoler fait peur. C'est tout con. Néanmoins, elle soupira légèrement, se donnant un coup de doigts sur le front, au-dessus de la frange. Poc, le bout des minces membres se cognant contre l'os de son crâne, comme si l'éclat de rire du monsieur était évident à deviner.

    Elle écouta le bref échange sur le bras de fer. Cela lui revenait enfin à l'esprit ! Elle était à leurs côtés lorsqu'ils y avaient joués, ça avait été bien drôle ! Assise au centre, regardant qui serait le premier à flancher mais, le vainqueur lui était sorti de la tête, elle avait seulement retenue qu'ils étaient fort tout les deux. Roze, même en forçant de toutes ses forces, avec ses deux mains, ne pourrait même pas retenir le poignet de l'un deux droit, elle perdrait haut la main en moins de dix secondes. La jeune femme n'était pas forte physiquement, ni mentalement en faite, Si on la poussait elle pouvait tomber et, d'un poids plus léger qu'une plume, elle pourrait être facilement prise et lancée très loin mais, attention, une Rozelynd Heartblade ne sait pas voler, ni planer mais, c'est un excellent missile qui a pour propriété de passer entre les obstacles. Toute menue, ses capacités ne viennent pas de la force mais bien de l'agilité. Elle est rapide sur ses pieds, de longilignes jambes aident beaucoup.

    La Princesse, comme Ray l'appelait, faisait parfois des compliments et, heureusement pour lui, ils étaient sincères. Elle n'en disait pas souvent, trop occupée à autre chose à la fois. J'ai entendu dire que, les scientifiques avaient prouvés qu'une femme pouvait faire plusieurs choses en même temps sans problèmes. Remplir la carte de crédit, faire un accident d'automobile et mater des mecs, par exemple. Rozelynd c'était plutôt : Lire deux dossiers à la fois, manger des bonbons, chanter et faire toutes sorte de silhouettes. Elle ne supportait pas de ne pas bouger, elle se débrouillait avec se qu'elle avait : Une chaise à roulette. Tourner en rond au centre du bureau avec un document dans les mains, faire des allers-retours, elle ne s'en lassait jamais.

    Où ? Où ? Où ? Elle avait fin ! On ne fait pas attendre les enfants qui ont faim ! Elle fixa Ray de ses grandes prunelles bleues, elle avait un mauvais pressentiment. Il y avait quelque chose dans son esprit bien vaste qui lui disait de se méfier, de ce caché derrière Joshua par exemple. Le fantassin était plein de surprises, malheureusement, il pouvait bien les amener n'importe où ! Il semblait prendre plaisir à se moquer d'elle, ce qui l'encourageait seulement à se venger. Rozelynd restait impassible à le fixer, qui pouvait-il bien manigancer ? Tout cela sentait mauvais, et fort en plus. La petite passa une main dans ses cheveux, délicatement elle passa ses doigts sur les divers ornements qui s'y trouvaient. Deux mèches près de ses oreilles étaient retenue par une pinces derrière sa tête. Ces mèches en question portaient plusieurs petites perles noires et blanches. Coiffure simple aujourd'hui, pour assortir à sa robe, qui était blanche, bien qu'elle puisse tourner au carmin si la journée se terminait mal. Enfin, ce n'était pas dans les intentions de Rozelynd pour le moment d'éliminer quelqu'un. De toute façon, ce n'était pas son boulot, en tant que supérieur, elle pouvait léguer toutes ses petites choses aux autres, sans se salir les mains.

    Molle, elle se laissa tirer par le type très suspect qui devait être plus grand qu'elle d'environ une tête. Ce n'était pas beaucoup tout de même, Rozelynd était particulièrement grande pour une fille, et sa maladresse qui venait et partait comme les saisons, elle se cognait régulièrement la tête. Ce ne serait pas étonnant d'y trouver une difformes de celle-ci. Parfois elle croit que ses défunts parents l'avaient échappés quand elle était petite, ou encore qu'elle avait manqué d'air à la naissance... Ce serait possible ! Mais ça ne lui tenait pas plus à cœur que ça de le savoir. Elle trainait, le bras prisonnier de la poigne de Ray, forte poigne en plus. Sa porcelaine pourrait briser ! Rozelynd était fragile, il ne fallait pas le tenir ainsi, ce n'était pas un chien en fuite !

    Le bâtiment ne la rassurait guère mais ses neurones ne pouvaient pas s'arrêter de penser à d'étranges choses. Peut être que Ray comptait la vendre au cuisinier et qu'elle serait le plat principal. Non, vue se qu'elle pouvait contenir, elle pouvait au minimum faire la soupe ou le plat de résistance. Ou encore, comme dans Sweeney Todd, il prenait des humains du barbier d'en haut et les mettaient dans leur nourriture. S'il y avait du bagels au président ou des avocats aux avocats, elle tournerait vite les talons. La jeune femme est loin de faire dans le cannibalisme. Attention elle mord Rozelynd, lorsqu'elle n'a que ses dents comme armes, elle mord, très fort en plus, mais pas au point d'arracher un bout de chair et, d'une façon de vrai carnassier, de commencer à mastiquer, non non, elle n'était pas comme cela. Et puis, elle était difficile côté viande, ce n'était pas ce qu'elle préférait. Et ! La bâtisse ne question semblait sur le point de tomber. Pas question que l'on écrive sur sa tombe Morte ensevelie par une étrange restaurant, ce serait bien trop nulle. C'était trop glauque, elle avait presque peur d'y entrer, sérieusement. Par imitation, elle pencha également sa tête vers l'avant, regardant le sol qui n'était pas près à accueillir la clientèle. Il était tout sale. L'endroit en question n'était pas très chic, Rozelynd était un peu déçue, elle qui aimait tant manger dans les grands endroits. Là au moins, tu es certain que, quoi qu'ils se servent, c'est top qualité et bon. Mais ici... Qui sait où la nourriture avait passé !

    Elle souffla discrètement, les odeurs qui planaient était encore plus forte que les fixatifs de la blondasse contorsionniste, c'était très étonnant. En y repensant, elle était heureuse de l'avoir écrasé sur plus d'une tonne de poutre, elle ne pouvait plus exhibitionniste durant les représentations, Rozelynd restait la vedette et de toute façon, c'était la meilleure. C'était déconcertant entendre cette histoire, non ? Alors qu'elle semble si gentille, généreuse et toute mignonne ! Penser qu'elle pourrait faire mal à quelqu'un ! Quel drôle d'idée ! L'acrobate était une hypocrite et en plus de cela une vraie et bonne menteuse. La preuve, elle était devenue bras droit en usant de mensonges.

    Elle n'aurait jamais entré ici de sa vie si ce n'était pas Ray qui l'y avait forcé. Pas bien ? La petite poupée avait vraiment peur, comme un enfant et le noir. Elle sentait son pire cauchemar se réaliser. Pas celui avec les travaux qui la poursuivaient, celui-là s'en était un autre. Comme toute personne, et comme toutes petites filles, elle avait peur de quelque chose. À des mètres à la ronde elle pouvait la ressentir. Ses choses répugnantes, dégoutantes. Lorsqu’assise, contre son gré il fallait le préciser, elle ramena ses jambes contre elle. Les talons sur le rebord de la banquette, ses mains posées sur ses pieds recouverts de diverse lanière qui les retenaient à ses hautes chaussures. Même si elle ne connaissait pas un mot de mandarin, elle se pencha sur le menu que le fantassin lisait. So sweet. Des poulpes vivants... Et puis des araignées... Quoi !? Il y avait des araignées ici ? Dans la même bâtisse qu'elle ? Discrètement mais bien visible, ses sourcils se froncèrent, craintive. Elle baissa son menton sur ses genoux, espérant que le menu soit plus appétissant par la suite. Mygales ? Tigre ? Si Rozelynd perdait la vie dans une crise cardiaque ou sous la peur de voir l'une de ses choses près d'elle, ils pourraient l'ajouter au menu. Rozelynd farcie, s'il vous plait ! Avec un air très chinois, trop classe. Non ! Elle regarda autour d'elle, sceptique. Il y avait vraiment se genre de trucs répugnants dans leurs assiettes ? Les asiatiques ont toujours eu une alimentation étrange, mais tout de même. T'as pas fait ça ?! C'était ce qu'elle exprimait envers Ray à ce moment, avait une touche de Buuuhuuuu Mamaaan !! Alors qu'elle n'avait même pas de mère !

    Elle y pensait déjà, il allait le regretter mais, une autre fois. Pour le moment, elle était trop occupée à fouetter les larmes laiteuses qui s'accumulaient dans ses yeux du revers de sa main. Même les plus haut gradés pleurent, que se soit une femme et même un homme. Tous avaient une grande peur, quelque chose qui les faisait craquer et leur petite faiblesse, Rozelynd n'y échappait pas, malgré que sa peur ait été pas mal banale et idiote. Elle poussait de petits gémissements aigus, semblables ou plutôt identiques à ceux des enfants. Elle cessa finalement, à peine plus d'une minute. Elle renifla un petit coup et continua d'écouter l'échange des géants. Joshua venait de l'achever INSECTES et anguilles et blablabla !

    Les yeux pleins d'eau, elle regarda un instant Ray, et puis le secrétaire de l'Enfer, vraiment, c'était Satan lorsqu'il le voulait, et il voulait souvent ! Pas la peine de demander ses reste, lorsqu'un client passa près d'elle avec dans son assiette quelque chose qui ressemblait vaguement à une araignée à l'envers, elle commença à pleurer, pour de vrai. Elle commença à gémir et à marmonner des choses inaudibles. Les doigts repliés, elle avait une main posée près de ses lèvres tremblantes, plutôt sur son menton. Et le revers de l'autre s'occupant d'un œil à la fois, essuyant un, et puis l'autre. Sans gène, même hors d'elle et en pleine larme, elle ne souciait plus vraiment de son entourage. Qui ne se retourne pas lorsqu'une charmante petite fille verse des larmes ? Elle n'était pas muette, et encore moins discrète. Certains clients se retournaient pour la regarder. Certains la trouvaient idiote de hoqueter ainsi, d'autres, les vieilles dames par exemple, jetaient la faute sur les deux hommes qui étaient avec elle. Ce n'était qu'une enfant ! Elle ne cessera pas de pleurer tant que l'on ne s'occupera pas d'elle !
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeMer 24 Juin - 1:23

    « Au poulpe frit » était un restaurant tout ce qu’il y avait de moins accueillant. Nous pouvons prendre, en simple exemple, la façade du bâtiment. La couleur du mur, un jaune pâle tirant sur le canari écrasé, s’écaillait et laissait tomber quelques morceaux de teinte terne sur le sol poussiéreux du quartier. Outre ce petit détaille, les traces d’humidité et de moisissures étaient bien présentes, souvent aux coins des étroites fenêtres, où alors près de ce qu’il se devinait être les cuisines. Mais loin de ces preuves notables de manque d’hygiène, ce qui frappait le plus rapidement l’attention était certainement les absences de quelques briques, donnant naissance à la formation de trous. Et de ces orifices, loin de l’idée du dirigeant de dégouté les clients et les passants, sortaient des insectes plus répugnants les uns que les autres, et toujours plus gras à leur sortie qu’à leur entrée. En effet, un entomologiste se serait prit d’une véritable crise de jouissance en voyant toutes ces espèces d’invertébrés qui fréquentaient les environs : blattes, fourmis, araignées, mille-pattes, et toutes les autres espèces exotiques -s’étant échappés des pots en plastique qui faisait office de prison, avant qu’ils ne se retrouvent cuit à la poile. D’ailleurs, il ne serait pas étonnant de découvrir ces animaux dans les assiettes des visiteurs, pour peu que le cuistot se sente l’âme de chasseur de papillons -et de toute sa famille d’arachnides et compagnie.

    Ce fut, bien évidement, dans ce lieu étrange que Ray avait décidé de guider ses deux collèges. Pauvre fou qu’il était, il avait décidé de choisir un endroit pour le moins… dépaysant. Et en vue des effets qui furent produit à la suite de la lecture du menu, il ne doutait pas de l’efficacité de son plan. Son idée fut tout simplement ingénieuse. Rien que le décor de la salle principale aurait suffit à faire fuir plus de la moitié de la planète, pour le manque de propreté et d’assurance quant à la solidité des murs. Rien que ça ? Non, bien évidement. Si un individu quelconque, comme Roze, se prenait l’envie de détaillé le lieu où son magnifique fessier avait trouvé domicile, il ne lui aurait pas fallu longtemps avant qu’elle ne décide de retrouvé l’atmosphère accueillante de son bureau –preuve à quelle point l’endroit était répugnant. En effet, il suffisait de jeter un coup d’œil à la banquette rouge, pour deviner le nombre de bestioles grouillant dans la mousse du meuble. Ces êtres vivants s’étaient peut-être introduits par les coupures du textile miteux, pour faire une fête ou une partouze dans le siège même. Ou alors, ces bestiaux y étaient depuis leurs naissances, allez-savoir…

    Quoiqu’il en soit, après ce jeu intellectuel inquiétant, à savoir compter le nombre exact d’insectes se baladant en dessous des fesses de Ray, notre brave petit soldat se trouvait face à un dilemme : que devait-il choisir ? En lisant toute la suite de plats proposés par le chef cuisinier, il en avait l’eau à la bouche, contrairement à ses deux invités. Oui, il n’était pas normal. Ce n’était pas une nouvelle. Quel homme doté de toute sa raison aurait décidé de s’engager dans la mafia et risquer sa vie à chaque nouveau jour ? Qui plus est, qui aurait été assez inconscient pour choisir un tel lieu de restauration… C’était à se demander dans combien de temps la Princesse finirait par se lever et partir en courant de cet endroit maudit en poussant des petits cris, les bras dans les airs, pour échapper au cloporte se baladant gaiment sur ses jambes. L’idée même qu’elle puisse avoir un tel comportement arracha un faible sourire à Reese, tentant de se concentrer un peu plus sur ce qu’il allait avaler, sans dégouter ses camarades. Pas qu’il n’avait guère envie de leur montrer que tout ici était délicieux, mais son esprit se doutait bien que s’il se mettait à manger une anguille encore vivante sous les yeux de ses amis, ces derniers auraient eu un peu de difficulté à déguster leur propre assiette.

    Sa main se balada sur sa nuque, la massant délicatement, chassant calmement la crampe s’insinuant dans ses muscles. Décidément, ces lieux laissaient à désirer par rapport au confort. Ici, R. était serré comme une crevette dans une boite de thon. Ca devait en être de même pour le secrétaire de l’enfer, bien que Ray doutait que son camarade ne se plaigne. Un petit coté d’aventure hein ? La seule aventure à être à cette place était de ne pas succomber aux odeurs vivifiantes qui se dégageaient des autres locaux. Le seul périple digne de Miss Croft et de tous ces autres explorateurs était tout autre. Nul danger ni risque dans Chinatown –tout du moins, pour le moment. Le seul, l’unique souvenir d’un voyage jusqu’aux entrailles de Satan remontait à sept années dans le passés. Ca, c’était une vraie aventure, un vrai challenge. Manger des mygales et autres animaux étranges n’était qu’une partie de plaisir. Il suffisait de voir comment Roze gérait la situ…

    Le brun pencha sa tête sur le coté tandis que son regard électrique se posa légèrement sur ces eaux salées quittant les yeux de son supérieur. Roze, sa fanatique des bonbons, sa Princesse de la fainéantise et de la fourberie était en train de pleurer, les larmes câlinant ses yeux et ruisselant le long de ses douces joues. L’ours eu un pincement au cœur, tandis qu’un mince soupir tenta de s’enfuir de ses lèvres. Rozelynd, il l’avait toujours cru plus fort… Des questions, un petit tas, rien qu’un nombre très limité d’interrogation lui passa par la tête. Avait-il fait quelque chose qui puisse déplaire à la demoiselle ? Il savait parfaitement qu’ici, les plats n’étaient pas très sucrés. Non, c’était surtout les épices bien fortes qui trônaient dans les étagères. En y réfléchissant bien, ça ne pouvait pas être cette solution. Alors, quoi ? L’état des lieux ? Hum… la petite fille, qui commençait à ressembler de plus en plus à un enfant à force qu’elle retenait ses larmes, avait du connaître des coins de New-York en plus mauvais état. De ce fait, ce n’était, à coup sur, pas cette option. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ?

    Les méninges de notre grand garçon tournèrent dans plusieurs sens indéfinissables, cherchant une raison à l’état de la Princesse. Tandis qu’il se grattait une nouvelle fois ses mèches ambrées, il remarqua que le sujet de ses soucis s’était calmé. Son attention avait été toute retournée à cause de quelques gouttes d’eau. En réalité, Roze n’avait pas pleuré si longtemps, juste une ou deux poignées de secondes. Hey Little Boy, tu t’attaches trop vite. Oui, c’était ça. Un élan d’affection disproportionné pour la noiraude. Un grognement s’attaqua à ses pensées. Ce n’était pas bien. Il ne pouvait pas s’attaché comme ça, au premier individu venu. Bon, d’un côté, la jeune fille, il la connaissait depuis plusieurs années maintenant. Cependant, il ne pouvait se permettre de ressentir autant de familiarité envers quelqu’un qui risquait de mourir demain. Et de toute façon, il ne connaissait rien sur elle. Même pas une grande ligne de sa vie. Personne ne savait rien sur personne. Personne ne s’attachait avec personne. Et c’était très bien comme ça.

    Peter sortit vite de ses pensées à la réplique du secrétaire. Du sang de singe ? Why not ? Ca ne devait pas être bon. Le liquide rouge devait être infesté de maladies et de virus étranges au corps humain. Il fallait se méfier. Après tout, une des plus grave MST était un virus mutant injecté à la base chez ces mammifères. La vigilance était de rigueur dans ce cas. Et puis, boire de l’hémoglobine de macaque n’était pas ce qu’il préférait. Ces bestiaux étaient fort proches de l’homme, n’est-ce pas ? Ce serait un peu comme un fratricide. Ceci, Ray ne pouvait l’accepter. De là, nous pouvons faire remarquer à nos chers lecteurs que l’ancien soldat n’éprouve aucun sentiment à tuer ses semblables. Comme quoi, il était beaucoup plus attachés à une boule de poils inconnue qu’à un humanoïde lui ressemblant. Insaisissable ce gars…

    Bref, passons cette réflexion totalement inutile. Il se redressa, remonta les manches de sa veste. Ses yeux se baladèrent à nouveau sur la carte plastifiée et grasse. Les images n’étaient pas ce qu’il y avait de plus pratiques, puisqu’il était difficile de discerner les végétaux des animaux. Ses doigts tournèrent le menu, offrants des autres icones si typique du mandarin. Voyons voir. Quelque chose à boire… Ah ! Il y avait de tout ici. Du thé au jasmin, aux molaires de porcs. Du jus de bambous et autres pousses typique au contient asiatique. Quoi ? Pas de Coca ni de Fanta vous dites ? Rho, bande d’ignares ! Les trois mafieux se trouvaient dans un restaurant chinois. C’était à peine s’ils osaient prononcer les marques si dévastatrices à leur magnifique culture. De plus, pour le pauvre marchand du coin, se procurer un tel breuvage était contre sa religion. Quant à savoir de laquelle il s’agissait… Chinatown était abonné aux élixirs pittoresques du terroir. Ce n’était pas une question d’adaptation, ni de client à servir. Un vieux asiatique avait dit un jour : « Si toi pas avoir couille de manger comme chez moi, toi pas chinois. Toi pas te plaindre. Toi pas venir ici. » Suivant ces paroles, il est aisé de comprendre que si un visiteur égaré voulait avoir la chance de dégusté une boisson fabriquée par une multinationale, il était dans le mauvais quartier.

    Ray se pencha sur la table, qui risqua de s’écrouler, vu les secousses auxquelles elle fut sujet. Son sourcil se souleva devant les mouvements du morceau de bois. Son visage retrouva une forme convenable quand un point d’équilibre sembla être trouvé.

    « Que du truc typique mon gars. Tu devrais être content, une pareille chance de découvre une nouvelle culture culinaire. Tu en seras tout retourné ! » Il se retint un moment de continuer sur le font de sa pensée, sinon, il aurait rajouté que l’estomac du secrétaire aurait eu droit au même sort. Une première confrontation avec un tel repas était parfois… Désastreux. Mais ça, Ray, avait oublié de la préciser. « Pour les invertébrés, ils sont préparés à la poile et avec amour. Quant aux ingrédients qui succèdent, je n’en ai aucune idée. Va savoir ! Généralement, c’est assez épicé. Ton cerveau n’a pas le temps de se demander s’il choisit le ketchup ou la sauce soja » Et puis, savoir s’il y avait du ketchup ici…

    Se retournant, l’ours s’apprêta à appeler le serveur au moment où un bruit étrange lui titilla les tympans. Reprenant son ancienne position, il rencontra les cheveux d’une Roze complètement effondrée sur elle-même. Attention, réaction de Ray dans… Une, Deux, Trois… Pfiout ! Ses yeux devinrent de grandes coupoles, ses bras tombèrent d’eux même. Que se passait-il ? Pourquoi est-ce qu’elle se retrouvait de nouveau dans cet état ? Bon, il n’avait rien fait de spécial et aucun mot étrange n’était sortit de sa bouche. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Son regard, à présent plein d’incompréhension et d’inquiétude s’entrechoqua avec celui de son adorable secrétaire. Et Ray, eu le souffle coupé. Ce fut un océan de glace qu’il rencontra. Maiiiiiiiis pourquoi est-ce que Joshua lui faisait de tels yeux ?? Il n’avait rien fait. Descendant définitivement de son petit nuage d’incompréhension, il entendit les murmures des autres clients. Oh ! Pauvre petite, faire en sorte que deux grosses brutes tels que Josh’ et lui-même réussissent à faire pleurer une aussi ravissante demoiselle…

    Et puis quoi encore ?? Reese n’avait fait qu’offrir un repas à ses camarades. Enfin, il comprit tout de même une chose : c’était de sa faute si Rozelynd était en larmes. Sur ce fait, aucun doute n’était permis. Du coup, en comprenant ça, le grand garçon se sentit coupable. Coupable d’avoir rendit si faible une jolie demoiselle comme elle. J’ai déjà dit que Ray s’attachait de trop à cette petite. C’était pas faux. Une mauvaise manie dont il devait se débarrasser, mais ce n’était pas pour tout de suite. Ce tic deviendrait rapidement un problème. Ca le mènera peut-être à sa mort, qui sait ? Là, le seul et unique soucis que ça lui causait était cette culpabilité qu’il ressentait dans le fond de son cœur tout cassé. Barf… Il devait bien rendre cette petite un peu plus heureuse. La rendre un peu moins triste et apeurée lui ferait déjà passer une agréable nuit. [Ainsi, il aura moins de remords, et il pourra manger tranquillement] Quelle belle pensée d’hypocrite voulant se faire passer pour un sang froid sans amour.

    Rencontrant à nouveau le visage désapprobateur de l’anglais, il afficha une mine un tantinet grave, un peu comique peut-être, parce que ça ne lui convenait pas, un tel air. Se massant à nouveau la nuque, ses avant-bras se posèrent sur la table. Aie, mauvaise idée. Son corps se mit à basculer d’avant en arrière. Il ne prêta pas trop attention à ces déplacements, même si son visage était imperceptiblement tendu. S’approchant un peu plus de la Princesse de la tristesse, il lui murmura deux ou trois mots doux.

    « Little Queen, j’suis désolé de t’avoir amené dans un endroit pareille. J’aurais dû me douter que ce n’était pas ton élément. Mais bon, j’suis un ours mal léché. Est-ce que tu saurais me dire ce qui te tracasse, et je te promets que je ferais tout pour te rendre la vie plus agréable, ‘kay ? »

    Pour donner plus de force à son mini discours, il sortit un mouchoir en papier de sa veste et l’offrit à la petite demoiselle. Une fois qu’elle le prit, il lui tapota dans un geste paternel sa tête. Un relent d’émotion lui vint en mémoire. Il se souvint des gestes affectueux que lui adressait sa mère. Ce n’était que des gestes flous et incomplets. Son cœur se serra, ses yeux avec. Oh ! Une microseconde vous savez. Oui, il n’était pas très doué pour réconforter les gens. Tout du moins, il faisait de son mieux pour rendre le sourire à la mafieuse. Attendant de voir la réaction de cette dernière, R. imposa à ses muscles de le faire revenir en arrière. Il n’eu pas l’occasion de retrouvé son siège grouillant de bestiaux que la table craqua d’un bruit sonore bien fort. Le bout de bois se fissura, puis se cassa, emportant notre ours dans sa chute. Dans un grand « boum ! », le brun se retrouva à embrasser le carrelage blanc, rendu collant par toutes les sauces déversées sur le sol.

    « Aie… »



    [Yeah! Le retour de Ray le survivant. Bon, désolée, mais j'ai l'impression d'avoir mélangé pas mal de trucs, puis, pour les éventuelles fautes, et puis, pour la mocheté de l'écriture. Me faut du temps pour reprendre la peau de Ray. Enjoy!]
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MessageSujet: Re: LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ]   LET'S PLAAAY ! [Joooshua & Rayyy ~ ] Icon_minitimeDim 28 Juin - 19:53

[ Sorry, c'est court mais c'est pour éviter de vous faire attendre et euh j'avais pas trop d'inspiration pour Josh, pardon ^^"]

Un coup d'oeil réprobateur. Rien de plus. Mais derrière tout cela, il y avait une pointe d'agacement. Mais seul, un calme glacé émanait de sa personne. Les clients continuaient à chuchoter pendant que Roze pleurait. Le britannique avait l'impression qu'il allait littéralement craquer. Il n'était pas fait pour tout cela. Une évidence qui devenait de plus en plus important à ses yeux. Qui plus, son esprit savait pertinemment que ce genre de situation arriverait. Ray n'avait qu'à réparer ses bêtises après tout. Un soupir s'échappa de ses lèvres et bientôt sa carcasse quitta son assise. Non, il ne fuyait pas. D'ailleurs, sa main se saisissait déjà de son téléphone portable tandis que sa main gantée pianotait des numéros. L'habitude ne se cachait pas. Passant la porte, il colla l'objet à son oreille mais ce fut la voix d'une messagerie qui lui répondit. Saleté de décalage horaire. Qu'à cela ne tienne, il essaierait dans un autre sens. Son dos s'appuya contre le mur du restaurant après avoir vérifié que celui-ci n'était pas trop sale pour salir sa veste. Josh craignait plus la poussière sur ses vêtements que les tâches de sang. Un original ? Peut-être. Machinalement, il tapota le côté gauche de sa veste. Toujours là. Il avait beau ne plus être dans l'action comme avant, le secrétaire restait sur ses gardes. Ses activités extra-professionnelles lui réservaient parfois des surprises. En réalité, n'allait-il pas rouiller ? Ce n'était pas une question de convenir ou pas au job. Non, c'était juste qu'il n'était pas en phase. Quelque chose lui manquait mais au moins sa tactique avait été payante.

De toute façon, le quartier général préférait le savoir loin plutôt que sur Londres. Les médecins avaient déclaré qu'on ne savait ce qui passait par la tête d'un volcan. Il paraissait endormi et le jour où il explosait, cela créait de gros dégâts. Le britannique avait aimé la métaphore même s'il la trouvait un brin exagéré. S'il devait exploser, il ne tuerait que quelques personnes. C'est tout. La dangerosité était donc moindre. Selon lui. Les gens ont toujours tendance à tout grossir. Ses tentatives pour joindre une personne précise, il raccrocha. Légèrement, le géant blond se décala pour jeter un coup d'oeil à une fenêtre. Les silhouettes des membres du clan se distinguaient clairement. Glissant une main dans ses cheveux, le britannique se demandait vraiment s'il allait rester ou non. Son sac de courses avait beau être toujours à l'intérieur, il s'interrogeait pourtant sur sa présence dans ce restaurant. En faisant le point, l'homme s'avouait qu'il n'avait pas tellement envie de travailler et s'il réussissait à s'en sortir, il irait passer des gants de boxe. Son visage se tourna parcourant la rue alors qu'un homme apparaissait au coin de la rue. Un chinois baraqué arborant fièrement un tatouage en couleur. Ses yeux s'agrandirent et Joshua se laissa aller à un élan rare chez lui. La précipitation. Rapidement, il rentra dans le restaurant ne jetant aucun coup d'oeil derrière lui.

Tout paraissait redevenu normal à la table. Son corps reprit place sur son assise quittée mais sa tête se tourna doucement pour constater que l'homme était aussi rentré dans le lieu de restauration. Si l'endroit servait réellement de la nourriture digne de ce nom. Un soupir discret s'échappa de ses lèvres et il se plaça de telle façon à ce que le chinois ne puisse le voir. Coup d'oeil à Roze, coup d'oeil à Ray. Plus bas qu'à l'accoutumer, le secrétaire souffla.

« - Vous avez fait la paix ? C'est fini, maintenant ? Je peux vous laisser en tête si vous le souhaitez ~ »

Gros comme une maison ? Effectivement mais en même temps, cela aurait pu être tout à fait vrai. Bien sur, il aurait pu et même du faire plus subtil. Cependant la présence pas tellement éloignée de l'autre individu le chiffonnait créant une sorte d'empressement. Ce n'était rien. Rapidement, il se tendit songeant à la possibilité de commander de l'alcool. Sa main gauche attrapa un des menus et son cerveau dessina de pratiquer une petite devinette cherchant la signification des mots ainsi que les plats se cachant derrière. Ses yeux clignèrent tandis qu'une voix forte perçait derrière eux. C'était bien lui. Pas de doute. S'il en avait eu un. D'un geste vif, il fit signe à un serveur.

« - Une Tsingtao... »

Et dans la voix du britannique, il y avait presque une pointe de supplication.
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