Reservoir Dogs
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 Un renouveau [libre]

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AnonymousInvité
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Un renouveau [libre] Vide
MessageSujet: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeJeu 16 Avr - 2:14

    La pluie. Des gouttes fines, froide, transparente qui tombe sur la vitre et y glisse doucement avant de mourir sur le sol. La main droite posée sur la vitre, Asa observait la pluie prendre possession des lieux. Les New Yorkais s’abritant comme il le pouvait, la pluie n’était pas prévue non, un sac, une veste en guise de parapluie pour tenter de s’abriter tant bien que mal.
    D’autre encore, plus dubitatif, préférait rester à l’abri, sous un abri bus, dans l’entré d’un immeuble, dans un magasin, au sec… la pluie ça mouille voyons !!

    Asa quand à elle, était au chaud et au sec, du moins pour le moment, assise sur le rebord de la fenêtre à observer New York sous la pluie. Les taxis filant dans les flaques, leurs feux brillant dans la nuit qui prend sa place.
    Il ne restait plus rien à faire, du moins, juste ce contrat, mais se soir elle avait envie de sortir sous la pluie et d’aller au chaud boire du saké en mangeant des sushis. Une vraie Japonaise… D’un bond elle sauta du rebord et se rendis à son bureau d’où elle prit son sac à main, son manteau et son parapluie avant de sortir de son appartement. Ses pas étaient silencieux sur le carrelage du couloir, elle salua le gardien qui lui ouvrit la porte. D’un coup elle ouvrit son grand parapluie transparent et sauta les quinze marches en gambadant. Les gouttes tombaient sur son parapluie transparent et cela la faisait sourire, elle évita d’un bond d’être trempé par un bus qui fonçait dans une flaque et continua son chemin. Les gens se pressaient autour d’elle, afin de ne pas se faire tremper tandis qu’elle déambulait tel une touriste ébahit faisant tourner son parapluie.


    Au carrefour suivant Asa bifurqua à gauche gambadant, se soir elle irait dans le restaurant japonais dont elle avait tant entendu parler, le Sushilisious. Elle avait réservé une table plus tôt.
    Après quelques divagations dans les ruelles de Manhattan ainsi qu’un achat d’une paire de chaussure Manollo Blhanick à se damner. Asa était enfin arrivé au restaurant.


    « Irasshaimase » s’inclina le serveur de l’entré.

    « Kombawa ! Tatsuki no mamae de seki wo yoyaku shiteiru no desu ga. » répondit elle



    L’accueil se fit en japonais pour son plus grand plaisir et on l’accompagna à l’une des meilleures tables à l’étage en face des baies vitrées qui lui donnait une vue sublime sur tout Soho. Elle prit la carte et sans qu’elle est demandé quoique se soit on lui apporta une petite jarre du meilleure Saké et quelques sushis frais.
    Son regard se porta vers le bar afin de comprendre le pourquoi du comment et c’est ainsi qu’elle vit s’approcher un vieil homme japonais entouré de deux cuistot. Le patron des lieux…
    Ceux-ci s’inclinèrent devant elle à plusieurs reprises et après quelques paroles échangés, Asa compris que sa famille était connue jusqu’ici. Décidément…
    Asa remercia le vieil homme avant de passer commande et de savourer son saké tout en regardant dehors. La pluie avait cessé et Manhattan avait vêtue sa parure de nuit.

    Ce soir, elle profitera un peu. Ce soir pas de contrat mais le plaisir d’un bon saké pour fêter cette nouvelle vie.
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AnonymousInvité
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Un renouveau [libre] Vide
MessageSujet: Re: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeVen 17 Avr - 0:35

    Monsieur Douglass avait un gros problème. Un problème qui allait lui couter beaucoup plus chère que toutes ses économies et toutes celles de son entreprise. Il aurait pu demander un près à la banque, gagner au casino la plus grosse sommes aux machines à sous, que tout cet argent n’aurait pas suffit à la tirer du pétrin. Rien ne pouvait lui faire sortir la tête de l’eau. Rien. Il était piégé, tel un minuscule moucheron dans la toile d’une énorme araignée. Et il se débattait si fort que ça ne faisait qu’accroitre l’appétit de l’arachnide. Cette grosse bête velue, qui se rapprochait de l’insecte. Qui était si près d’ailleurs. Et le moucheron, lui, ne s’en doutait pas. Que c’était drôle ! Ici, la mouche miniature était notre bon Douglass. Il était beau D. Un grand homme, aux cheveux noirs et aux yeux bleus. Malheureusement, aussi beau soit-il, son charme ne le sauverait pas plus qu’autre chose. Car, la terrible, tueuse arachnide n’était autre que Ray. Et Dieu seul sait que les invertébrés ne sont pas corruptibles. Ils ne sont que des animaux. Ils ne désirent qu’une chose : survivre. Qu’importe les moyens que Douglass mettrait en œuvre. Qu’importe les sacrifices qu’il serait près à faire. Son futur ne comprenait plus qu’une chose : sa mort.

    Aussi Stupide qu’il était, monsieur Douglass ne le voyait pas. Il n’avait aucun frisson, ne ressentait nullement le besoin de se retourner pour voir s’il était bien suivis. Il se sentait en sécurité, et cela était une grossière erreur. Derrière lui rodait Reese. Il le suivait, comme s’il était son ombre. Son regard océan ne le quittait jamais –ou très rarement. Habillé d’un long manteau noir, en laine, le protégeant du froid téméraire, qui renforçait sa présence au fil de la journée, il avait tout prévu, ou presque, pour connaître les habitudes de sa cible. C’était une activité qui l’amusait. Faire en sorte d’être toujours dans le sillage. Être discret. Faire comme si on n’existait pas. Faire partie du décore. Être le décore. Rien d’autre. Il n’existait pas. Il était juste là. Juste une ombre. Et ça l’amusait horriblement. Il avait commencé la filature il y a de ça une heure. Le brun avait attendu, au coin d’une rue, que le noiraud passe devant lui. Ensuite, il l’avait suivit. Marquant, Observant les moindres faits et gestes de sa proie.

    L’homme d’affaire était d’abord rentré dans une librairie. Ray n’avait pas prit le risque de le suivre. Il avait attendu, collé contre un mur. Derrière la vitrine, il suivait de son regard électrique le jeune homme. Il devait avoir quoi ? Vingt-cinq ans, tout au plus. Quel dommage de mourir si vite… Non… Ce n’était pas vrai. Qu’importe l’âge ou le sexe. Peter se faisait toujours un plaisir de tuer. Il aurait même égorgé un extra-terrestre qu’il aurait pu en trier une certaine satisfaction… Euh… Peut-être. Collé contre ce mur de briques rouge, serrant un peu plus fort le col de sa veste, il craignait d’attraper une maladie. Vivre dans une aussi grande ville que New York II était risqué, pour la santé. Ok, il avait connu pire. On connaissait toujours pire. Ce n’était pas une petite brise porteuse de pluie qui allait le faire fuir. Quoiqu’il en soit, il décida de prendre une boisson chaude, tout en attendant sa victime. C’aurait pu être une grave erreur. Allez savoir. Douglass aurait pu partir, comme ça, sans prévenir. Et là, Ray l’aurait stupidement perdu. Il aurait gâché une journée pour rien. Son instinct lui disait que non. De plus, le jeune homme semblait captivé par la lecture d’un magazine.

    Alors, il fit trois pas et rentra dans un café. C’était con. Il aurait pu rentrer dedans dès le début. Oui. Au lien de patienté, près à attraper un rhume à tout moment. Bah. Le plus important pour lui était qu’il y soit finalement rentré. Il dépassa les jeunes adolescents et commanda un café noir. Bien chaud. Appuyé sur le comptoir, réajustant ses manches, il sentit une petite tape sur son épaule.

    « Dis, tu connais pas la politesse le vieux ? »

    Ray ne se retourna pas. La tension monta d’un cran. Les jeunes piétinaient sur place. L’un d’eux –surement le chef- profana des menaces à l’encontre du mafieux. Ce dernier n’y prêta aucune importance, préférant attendre que son café arrive, emballé dans un petit paquet jetable et ensuite, il prit la direction de la sortie. Un des jeunes lui bloqua le chemin. Il avait un sourire de dur aux lèvres. Le brun soupira. Les jeunes. De nos jours…

    « J’t’ai posé une question, tu pourrais y répondre ! »

    Ni une, ni deux. Dès qu’il eu fini sa phrase, il balança son poing en direction de la jolie face de Peter. Le pauvre n’avait pas bien choisit son bouc-émissaire. Ray n’avait pas que ça à faire. Il ne quittait pas son homme d’affaire des yeux. S’il se retrouvait coincé dans une bagarre, il aurait été bloqué ici. Il poussa un nouveau soupire. Vraiment. Ceux qui voulaient se donner un genre, tabasser une vieille personne et se faire passer pour un héro… Il s’abaissa, évitant ainsi le coup de poing de l’adolescent pré-pubère. Une fois à nouveau debout, l’idiot déséquilibré, il lui offrit un coup de genou dans l’estomac. Le jeunot laissa échapper une plainte, puis s’effondra au sol tout en gémissant. Un sourire s’imposa sur le visage impassible de l’ancien soldat.

    « Je suis sincèrement désolé de vous avoir dépassé. J’aurais bien une excuse digne de ce nom à vous présenter. Cependant, comme vous ne m’avez pas laissé le temps de vous l’exposez, vous voici dans cette situation embêtante. J’espère ne plus avoir à me servir de la force. La prochaine fois, ce ne sera pas mon genou, mais bien un couteau légèrement pointu qui ira se figer dans ton système digestif. Fus-je assez clair ? »

    Le jeunot laissa échapper un nouveau gémissement. Ray secoua la tête. Il passa au dessus du corps jonchant le sol. Il se retourna, adressa un signe de la main au serveur. Puis, il croisa le regard des autres jeunes. En retrait, ils reculèrent quand il posa son regard sur eux. Bien. Ils se méfiaient. Voilà une bonne chose. Il rigola légèrement et ouvrit la porte. Une petite clochette tinta, produisant un beau son et il sortit. A nouveau dehors, la morsure du froid ne se fit pas prier. Ses muscles tremblèrent, cherchant à donner un peu de chaleur à tout l’organisme. Il souffla à peu dans l’air, trembla encore un peu. Le vent soufflait, faisant s’envoler ses pauvres mèches brunes. Son nez se rougit légèrement. Reese décida d’avaler plusieurs gorgées de sa boisson. Pour se réchauffer, et pour se tenir éveillé. Un peu. Le café ne fonctionnait pas des masses, mais c’était utile, à ses heures.

    Douglass sortit de la librairie quand il porta pour la troisième fois son gobelet de café à sa bouche. Il ne le vit pas. C’était tant mieux pour le mafieux. Rien sous les bras, il s’était juste contenté de lire au chaud. Peut-être attendait-il l’heure d’un rendez-vous… Ou alors, il était vraiment radin et cherchait à lire sans payer…Lui aussi était proie aux conditions météorologique. Si on levait les yeux vers le ciel, les nuages noirs s’oppressaient sur la pomme. Ce n’était pas bon signe. Les oiseaux ne volaient déjà plus dans le ciel. Il allait bientôt pleuvoir. Zut ! Ray n’avait pas prit de parapluie. Enfin… Ce n’était pas si grave. Une douche de temps en temps, c’était bon pour la santé. Et monsieur Douglass, s’il était si radin que ça, il n’allait pas rechigner pour pouvoir se laver gratuitement. Le ciel grogna légèrement. Les gouttes d’eaux étaient proches. Que le ciel s’énerve un peu, ça ennuierait la populace.

    L’homme à la veste beige –avais-je oublié de le préciser pour mister D. ?- se remit à marcher, après avoir passé un peu de temps à contempler le ciel. Il resserra lui aussi le col de son manteau et avança vers le quartier des artistes. Le Soho. Le vent allait dans la direction opposé de leur marche, forçant un peu les passant à s’arc-bouqué légèrement. Pour ne pas se faire emporter. Pour ne pas s’envoler comme de vulgaires feuilles. Ray suivit D. tout en continuant de siroter son café et ainsi, de lutter un peu plus efficacement contre la température ambiante –qui franchement, devait s’amuser à diminuer. Le Ciel craqua, la pluie tomba. La première goute sur heurta au visage de Ray. La seconde s’écrasa contre l’asphalte. La troisième alla humidifier une affiche en papier, annonçant un concert bon marché dans un bar non loin. Le reste des goutes furent un concerto de choc et de rencontres inattendues. La pluie couvrait la totalité du quartier, de la ville. La boisson se refroidissante, il jeta l’emballage joliment décoré dans une poubelle verte et se força de suivre, en bon chien, le moucheron.

    Et il s’arrêta. Et il entra. Dans un beau restaurant. Le Shushilicious. Reese s’y introduit à son tour. Dès qu’il eu mit un pied à l’intérieur, la première chose qu’il remarqua fut qu’il faisait meilleur ici que dehors. Ray avait reçu de bons échos des lieux. C’était la chance de sa vie ! Cependant, il ne s’avança pas plus loin. Une dame habillée d’un kimono blanc lui barrait le chemin. Accroupie au sol, il ne l’avait presque pas vue. Elle l’accueillit en japonais. L’ancien soldat ne comprit pas. Il avait eu la chance de subir un stage intensif de chinois lors de son voyage dans une jolie cellule noire. Il n’avait jamais côtoyé la population nippone. Il s’abaissa pour être à la hauteur de la dame. Il remarqua que, dans son chignon parfaitement fait, dès mèches blanches commençaient à apparaître parmi ses cheveux noirs. C’était donc une vieille dame.

    « I’m sorry. I don’t speak Japanese. »

    Il s’était exprimé clairement de sa voix rauque et chaude. Il s’abaissa un peu, et tapota le dos de la vieille dame. Il n’aimait pas que les gens se prosternent à ses pieds. Ca les rendait encore plus petits que l’habitude.

    « S’il vous plait, relevez-vous. »

    La dame servait depuis le début dans ce restaurant. Avant, elle travaillait à Las Angeles, encore dans un restaurant japonais. C’était pour elle le seule moyen de se rattaché encore un peu à son pays qu’elle avait quitté il y a cela des années. Au fil des années, elle avait acquis un savoir faire exemplaire dans l’hôtellerie. Elle pouvait faire face à toutes les situations. Qu’elles requièrent de la diplomatie ou de la force. Et pourtant, c’était bien une des rares fois où un client faisait preuve d’autant de gentillesse et de politesse. Elle ne savait que faire. Et dire que les japonais étaient connus pour avoir une expérience à toute épreuve.

    « Please, Stand up. »

    Il parla une nouvelle fois, puisqu’elle persistait à stagné au sol. Si elle voulait vraiment resté au sol, ce n’était pas un réel problème. Mais il n’aimait pas être confronté à une telle situation. Il n’aurait eu plus qu’à chercher un autre serveur, en espérant qu’il ne se mette pas lui aussi à quatre-pattes. Heureusement, sa deuxième intervention sembla convaincre la dame de ce qu’elle devait faire. Elle se releva lentement, ajustant parfaitement son kimono pour qu’il ne se déplie pas. D’une voix fatiguée, mais claire, quoiqu’un peu vieille, elle s’adressa à lui.

    « Pardon. Avez-vous une réservation ? »

    Son accent était bien présent. Elle avait plus l’habitude de parler en japonais dans son entourage que de s’exprimer en anglais. Ce n’était pas grave. Cette déformation due à la prononciation de son pays –le Japon- faisait sourire Ray. Il était de bonne humeur. Et voir une dame si gentille, s’affairer encore à son âge était touchant. Bien que cela prouvait encore une fois que New York II avait plus que besoin de toute la main d’œuvre dont elle disposait. Reese enleva son manteau noir. Quelques goutes vinrent mouiller le sol. Le parquet, parfaitement imperméable n’eu aucun problème à stopper la propagation de l’eau. Il s’excusa à son tour. S’il avait su que sa cible venait dans ce restaurant, il aurait prit les moyens nécessaires. Il aurait réservé une table, comme tout bon client distingué. Mais ce n’était pas un réel problème. Ici, l’argent résolvait tous les problèmes, n’est-ce pas ? Il expliqua la situation à la dame. En inventant un peu.

    La situation était la suivante : Employé de banque, il avait rendez-vous avez sa fiancée –qui travaillait dans un hôpital, au service des urgences. Cette soirée devait être spéciale. C’était l’anniversaire de leur rencontre. Il avait tout préparé en cette occasion. Il avait commandé une table dans un grand restaurant. Il avait acheté les fleures préférées de sa futur épouse – des lys- et avait choisit un magnifique cadeau pour elle – à savoir un magnifique collier en dimant. Cependant, à la dernière minute, un accident s’était produit dans une rue X, et il y avait de nombreux blessés. Sa femme serait donc retenue toute la soirée. Attristé, mais pas en colère, il n’avait plus envie d’aller manger français dans ce si grand restaurant. Alors, il avait laissé les affaires dans leur appartement de Manhattan et était sortit. Puis, il s’était retrouvé ici. Et comme il avait absolument besoin de se changer les idées, il voulait vraiment subir un dépaysement total.

    Continuant de grossir son histoire de détails inutiles, il se faisait passée pour une pauvre victime. Il n’aimait pas faire ça. Cette méthode était trop facile. D’autant plus s’il la conjuguait avec les plus belles formules de politesse qu’il avait en stock. Le clou du spectacle fut quand il offrit un mouchoir à la serveuse qui avait les larmes aux yeux, dans lequel il glissa aussi quelques billets, pour se faire pardonner de son impolitesse. Il promit également de donner un bon pourboire à la fin de la soirée. Ce fut peut-être le déclique pour la vieille nippone. Elle l’invita à monter à l’étage, le rez-de-chaussée était déjà presque plein. Et pour un fiancé à l’état d’âme maussade, trop d’ambiance n’était pas ce qu’il y avait de meilleure. Il en fut ravi. Il ne voyait pas Douglass dans les salles environnantes.
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Un renouveau [libre] Vide
MessageSujet: Re: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeVen 17 Avr - 0:37

    Arrivé à l’étage du dessus, il trouva sa mouche assise avec une charmante dame blonde, au décolleté à faire pâlir un homme d’Eglise. Il se retint de rire, pour ne pas attirer l’attention sur lui. Maintenant, il devait s’approcher assez pour entendre ce qu’ils disaient, sans pour se faire repérer. Il remarqua une table située à une place parfaite. Et par Malheur, quelqu’un avait déjà posé ses fesses sur la table qu’il convoitait. En observant la personne assise à la table, sa mâchoire fut sur le point de l’abandonner lâchement pour se balader au niveau du sol. Heureusement qu’il restait la peau pour empêcher son os de partir en vacances. Arrêtant de suivre la servante, il bifurqua sur la droite pour s’installer confortablement à la table de la belle asiatique. Tout du moins, c’est ce qu’il aurait fait si la vieille nippone ne l’avait pas retenu. Elle semblait inquiète. Quoi, n’avait-il pas le droit de joindre cette belle demoiselle ? Bon ! Il s’appuya, pour être au niveau de la japonaise dans son kimono blanc.

    « S’il-vous plait, c’est une connaissance. » Mensonge, Mensonge!

    A ces mots, le temps que la serveuse les comprenne, son teint devint un peu plus blanc qu’à l’accoutumé. Mais Reese ne le remarqua pas. Plus que satisfait de l’effet que sa phrase avait produite, il dépassa la vieille dame et s’installa lentement. S’il avait la chance de continuer sa mission tout en draguant une beauté vivante, il n’allait pas rater cette occasion. Si seulement il avait prêté un peu plus attention à la vieille dame. Peut-être aurait-il remarqué qu’un mince fil de danger commençait à s’éprendre de lui. Il n’avait pas la tête à ca. Pour tout dire, il s’en fichait. Sa méfiance était toute utilisée pour observer Douglass. C’était une erreur. Dommage.

    Observant la belle asiatique un instant, il remarqua –enfin- qu’elle le dévisageait avec surprise. C’était tout ce qu’il y avait de plus compréhensible. Un individu totalement inconnu qui s’invite à sa table, ce n’était pas quelque chose qui se produisait tous les jours. Ray sourit, poliment à la noiraude. Il réajusta un moment sa veste brun foncée et défit les boutons des manchettes.

    « Je suis désolé de venir vous importunez. Cependant, je ne pouvais empêcher mon regard d’être captivé par vos iris dorée. Vous avez réveillé pour moi une attention toute particulière. »

    Il lui décrocha un de ses sourires dont il avait le secret. Aguicheur à souhait, en espérant que la demoiselle puisse tomber sous son charme, ou qu’elle rentre dans son jeu. Il se devait de faire ne sorte qu’elle l’apprécie tout de suite. En temps générale, ce n’était pas compliqué. Il faisait ça naturellement. C’était la première option qu’il avait en naissant : faire qu’il soit attachant à souhait. De ce fait, dès qu’il voulait qu’on s’attache à lui, c’était quelque chose qui se faisait avec une rapidité déconcertante, pour peu que la personne en face de lui ne se méfie pas. Aller savoir. Peut-être avait-elle peur qu’il ne lui saute tout de suite dessus. Maiiis, ça ne risquait pas d’arriver. Ray était un gentleman. En plus, il avait une mouche à piégé dans sa toile. Il n’allait donc pas sauté sur la belle coccinelle qui se trouvait en face de lui. Un régime bien strict. Quelle tristesse !

    Il s’appuya souplement sur la table, les deux mains posées sur le bout de bois. Il s’approcha gentiment de la demoiselle. Ce n’était pas une approche perverse, loin de là. Il voulait juste donné un élan d’intimité, de secret à sa prochaine réplique. Un éclat d’espièglerie passa dans on regard, tandis qu’il ne quittait pas le regard de miel de la demoiselle. Ses yeux l’avaient littéralement envouté.

    « Vous savez garder un secret ? » Il n’attendit pas d’avoir une réponse. « Je suis un détective privé. La femme de ce monsieur que vous voyez là… on va dire monsieur S. Et bien, ce monsieur est accusé par sa femme de la tromper. C’est pourquoi je suis présentement ici. Et, comme vous l’observez si bien de vos yeux d’or, la femme en face de lui n’est pas son épouse. »

    Fière de ce qu’il venait de dire, il se recula et reprit sa position de départ. Il remit en place son col quelque peu baladé par ce qu’il venait de faire. C’était bien drôle de jouer un jeu comme ça. Ca donnait tout de suite un ton à ce qu’il voulait faire. Puis, ça pouvait lui laisser observer Douglass sans que notre belle asiatique ne se pose de quelconques questions. Il avait dit toute sa tirade de sa belle voix rauque, rajoutant –sans le vouloir- une pointe de sensualité. Mais, il avait fait comprendre à la dame en face de lui qu’il comptait vraiment sur elle, pour qu’il puisse continuer de jouer son rôle. Observant un moment l’homme du coin de l’œil, il remarqua le tatouage de la demoiselle. Il sourit. Elle avait de bons goûts. Lui, il n’avait aucun artifice. Sa peau était au naturelle : mutilée. En pensant à cela, il se gratta d’un doigt la fine cicatrice longeant le bord de sa mâchoire. Réflexe.

    « Oh ! J’en oublie la politesse. Ce n’est pas bien de me troublez à ce point mademoiselle ! » Il rigola légèrement. « Je suis Ray. Mon nom n’est pas important. N’est-ce pas ? Aurais-je l’extrême honneur de savoir qui vous êtes, pour osez me confondre de la sorte ? »

    Il lui offrit un dernier sourire. En attendant la réponse de la belle, il passa son temps à observer minutieusement chaque mèche de la demoiselle. C’est comme s’il cherchait un défaut, un quelconque détail qui pourrait lui enlever de l’élégance. Il n’en trouvait aucun. Rien jusqu’à présent ne lui donnait une raison de regretter le choix qu’il avait fait : de s’installer à cette table, près d’une coccinelle qui lui faisait tourner la tête.



    [Je m'incruste, vu que c'est libre. Pas d'opposition? ]
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MessageSujet: Re: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeVen 17 Avr - 5:52

    Le saké était divin et même après trois petits verre, Asa se sentait on ne peut mieux. Il est vrai que lorsque l’on a grandi dans une famille ou le saké se boit autant que le thé, ainsi que le fait que son grand père nous est initié à se breuvage dès le plus jeune âge… à savoir la dizaine, malgré le fait que l’on soit une fille. Le saké, on le tient !
    Les baguettes tenues avec dextérité Asa savourait les délicieux sushis qui lui avaient été apporté. Succulent, le poisson était frais à souhait, le riz parfait et le wazabi dosé à souhait sous le filet de poisson. Presque Parfait ! Oui, parce que le parfait ne pouvais venir que d’elle-même ou encore de très bon restau du bord de mer du Japon.
    Un sashimi de thon glissé en bouche et un sourire aux lèvres, Asa se rappelait que le lundi et le vendredi à l’aube, elle se rendait avec son grand père a Tsukiji, le plus gros marché au poisson du Japon voir même du monde. Des tonnes de poissons et produit de la mer qui y transitent, qui se vendent. Une atmosphère merveilleuse et pleine de vie, une promenade inoubliable. L’odeur du poisson frais est légère et agréable. Une fois rentré dans le marché, c’est l’extase !! Les pêcheurs et vendeurs s’affairent sur les carcasses de poisson, les couleurs se croisent dans les bacs et les mains expertes découpent, s’agitent sur les établis. Alors que les allées étroites de poissons n’en finissent pas, les brouettes motorisées évitent avec dextérité les personnes, camions et cyclistes qui jalonnent le parcours.
    Qui plus est, pour les adeptes de poisson cru au petit déjeuner, s’offrir des sushis dans les contre-allées du marché est un vrai régal. Il n’y a pas plus frais au monde !!

    Souvenir, souvenir… ici elle allait devoir se contenter de trouver les meilleurs restaurant japonais de New York ou encore trouver les meilleures produits frais.
    L’étage du dessus n’étais pas aussi bondé que le rez-de-chaussée, au moment ou on lui amenait son Ika Goma-Yaki, calmars grillés au sésame et Awabi No saka-Mushi des Ormeaux au saké a l’étuvée accompagné d’un gros bol de riz blanc, un homme vint rejoindre une blonde au décolleté provocateur situé non loin de la sienne.
    Les ormeaux au saké était délicieux et au moment ou elle dégustait une deuxième bouché, la grand-mère de l’entré fit son apparition accompagné d’une armoire à glace. Il ressemblait à un gros ours et elle paraissait être une frêle gazelle à coté. Une gazelle qui cache bien son jeu qui plus est. Ses yeux mordorés scrutaient ce nouvel arrivant accompagné de son hôte tandis que sa bouche mastiquait doucement le morceau de calamar et de riz.
    Soudain, alors que la paire de baguette qu’elle tenait en main amenait avec douceur une lamelle de calamar à sa bouche, l’ours se dirigea vers elle… Asa glissa son autre main discrètement dans son chignon au niveau de ses pic a cheveux, pic à cheveux qui n’était autre que des baguettes très aiguisé contenant un poison et qui planté dans un adversaire le tuerait instantanément tendis que la grand-mère tentait de l’arrêter sachant pertinemment qui était Asa, mais en vain.

    L’homme se glissa alors sur la chaise libre à la gauche de notre demoiselle Tatsuki qui déposait quand à elle l’un de ses pics a cheveux à sa droite. Le dévisageant, surprise qu’un inconnu s’incruste comme cela auprès d’elle… qui était il ? Avait il était envoyé pour la tuer ? Ou était il de son coté et on l’envoyait afin de lui livrer une information ?
    Celui-ci s’excusa enfin de l’importuner dans un sourire, avant de lui lancer une tirade digne des plus grands séducteurs concernant ces yeux. Asa ne pu tout de même s’empêcher de sourire, il est vrai que ses yeux en captivait et en intriguait plus d’un. Il lui décocha à nouveau un sourire de tombeur. Que voulait-il ? Voilà la seule question qu’elle se posait actuellement …
    Attendant qu’il l’éclaire sur son intrusion a sa table, Asa observait son interlocuteur sans dire mot. Il était costaud, ça, c’était une évidence et si elle devait se mesurer à lui dans un combat en corps à corps se serait surement perdu d’avance. Une fine cicatrice parcourait sa mâchoire, des fines lèvres toujours porteuses d’un sourire, ainsi qu’un regard d’un bleu océan, pétillant et à la foi emplie de sagesse, entouré d’une chevelure mi longue d’une sublime couleur ambre. Il était charmant, il n’y avait pas à y douté, qui plus est cette cicatrice et cette carrure menait à des conclusions tel, militaire ? Boxeur ? Homme de main…

    Tandis que l’ours, -oui elle l’avait qualifié d’ours, cela lui convenait parfaitement- s’appuyait un peu plus sur sa table, tout en s’approchant légèrement. Asa coinça un morceau de calamar grillé entre ses baguettes et le trempa dans la sauce puis le déposa sur le bol de riz.
    Les yeux de son acolyte l’ours plongèrent dans les siens et elle soutint son regard avec charme.

    Un secret.
    Son regard se fit plus interrogatif, puis au vu de la révélation Asa émit un petit rire. Il était détective privé. Pourquoi pas…
    Il désigna l’homme qui avait rejoins la blonde au décolleté provocant juste avant qu’il monte. Ce monsieur trompait sa femme avec cette blonde de la table juste en face. Asa porta son regard furtivement sur la table en face, avant de le reporter sur son baraqué de nouvel acolyte. Il semblait amusé par la situation et en profita pour observer ce couple improbable, tandis qu’Asa jouait de sa main tatoué avec sa paire de baguette. Elle reprit le morceau de calamar qu’elle avait posé sur le riz et le mis en bouche et mastiqua doucement, avant que son ours d’interlocuteur ne se présente à elle.
    Ray.
    Il se prénommait Ray et son nom n’était pas important. Cela la fit sourire, en général le nom était le plus important. Bien entendu cela entraina la question du qui était elle ? Tout en compliment et en sourire. Un vrai gentleman…

    Asa se mordit la lèvre tandis qu’elle fixait son nouveau compagnon de table. Si elle avait sus qu’elle allait partager sa table se soir… mais qu’importe, c’était distrayant. Avec Grace elle prit la jarre de Saké et retourna un deuxième petit verre qu’elle remplit et déposa devant son nouvel interlocuteur, puis remplis le sien.

    « J’imagine que diner en compagnie d’une jeune femme est une manière plus discrète d’espionner un homme, que de diner seul. Sachant aussi que ma table est parfaitement située pour observer cette blonde et ce monsieur… Ano.. Monsieur S ?! »

    Un sourire et un regard charmeur en direction de son compagnon de table, avant de détourner le visage donnant à voir son petit tatouage derrière l’oreille. Un mouvement de main en compagnie du serveur et celui-ci rappliqua en une fraction de seconde, légèrement courbé, prêt a prendre la commande.

    « Torizara wo ni mai itadakemasu ka ? » Expliqua t elle.

    Le serveur s’inclina avant de revenir tout aussi vite avec une deuxième assiette, un bol de riz et des baguettes pour son nouvel Ours de compagnon de table.

    « Vous me ferez le plaisir de gouter mister Ray ? Manger un morceau n’est pas interdit durant votre service je l’espère ? » Dit elle en un sourire avec un léger accent japonais.

    Elle ne laissa pas le temps à l’homme de répondre et déposa avec agilité quelques makis et calamar dans l’assiette de l’ours. Avant de prendre son petit verre de saké en main et de replonger son regard dans celui de Ray.

    « Je m’appelle Asa. Quand à mon nom il n’est pas important n’est ce pas ? » Dit elle en rigolant légèrement avant de boire son petit verre de Saké.

    Un sourire aux lèvres, Asa déposa son verre avant de reprendre ses baguettes avec aisance et de manger un morceau de calamar au sésame avec un peu de riz. Puis elle observa le couple pour lequel Ray était venue s'asseoir à coté d'elle, la blonde avait un air vulgaire et ce fameux Monsieur S qui trompait sa femme... décidément les américains engageait des détectives pour tout et n'importe quoi. Mais de là, a suivre l'homme jusque dans un restaurant afin de les écouter... Ce fameux Ray faisait vraiment son boulot avec le soucis du détail... une photographie aurait suffit pour une histoire de tromperie ? ou alors l'ours Ray suivait il monsieur S pour tout autre chose. A y penser un peu plus, Asa suivait ses proies aussi longtemps et partout quand elle devait les tuer...
    Une autre bouché de riz en bouche et elle posa son regard sur Ray. Détective privée hein ?

    " Dites m'en plus à propos de votre travail ? je dois avouer que je ne rencontre que rarement des détectives privés. Pourquoi suivre Monsieur S jusque dans le restaurant ? vous ne prenez pas juste des photos comme dans les films ? Vos magnifiques yeux bleue aurait il découvert quelque chose d'encore plus intéressant qu'une simple tromperie ? " dit elle dans un sourire charmeur.

    Asa se laissait prendre au jeu, un peu d'amusement entre un contrat ne pouvait pas faire de mal, qui plus est, elle était venue dans le restaurant pour se détendre et passer un bon moment n'est ce pas ? Aussi, la compagnie de l'ours Ray était tout de même agréable. D'ailleurs un homme avec une cicatrice ne pouvait être qu'intéressant... peut être en avait il d'autre ? surement en avait il d'autre ? et qui sait, elle parviendrai peut être à savoir leur histoire...



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MessageSujet: Re: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeVen 17 Avr - 14:58

    Un nouveau sourire vint fendre le masque de notre noble Ray. La belle asiatique semblait avoir mordu à pleine dents dans son petit mensonge. Il avait bien fait de choisir le rôle de détective privé. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus pratiqué un tel métier. Alors, quelles étaient les bases de cette profession ? Un long manteau, ça, il avait. Un regard un poil mystérieux, aussi. Il lui fallait également un calepin. Quelle chance ! Pour une fois qu’il n’avait pas oublié son petit bloc note. Il reposait dans la poche intérieure de sa veste. Tout était répertorié sur ces feuilles. Le temps qu’il passait à la filature, la manière dont il préparait le guet-apens, puis, la manière dont il assassinait sa victime. C’était un objet essentiel pour lui. Il se basait sur ces informations pour faire un rapport détaillé. Le petit carnet à la couverture noire lui était essentiel. Il y avait répertorié au moins ses cinq victimes précédentes. Reese ne se souvenait que très vaguement de ces précédents personnes –ou cadavres. Ce n’était qu’un détail. Si la demoiselle assise en face de lui demandait à voir son carnet, il était dans la mouise. Elle aurait tout de suite remarqué que ce n’était pas des notes d’inspecteur. Le lien se serait fait directement, si elle était dotée d’un peu de jugeote. Et comme elle ne semblait pas être née de la dernière pluie, elle aurait fait le lien. Il en était certain… L’usage d’un nouveau mensonge aurait été parfait. « Désolé, mais c’est confidentielle. Seul a cliente est habilitée à lire les notes et le rapport qui en découlera. » Oui, ça sonnait bien. Elle n’aurait qu’à le gober à toute vitesse. Et si elle ne voulait pas croire son excuse, il n’aurait qu’à la lui faire avaler de force. Ca aussi il était doué.

    Pour le moment, il n’avait pas besoin de lui dire tout cela. L’araignée gardait encore de la toile en réserve. Toutes ses ressources n’étaient pas envolées. Bien au contraire. Il possédait la totalité de ses moyens. Bien que la coccinelle ne lui fasse tourner un peu la tête. De ceci, il ne s’en rendait guère compte. Il était subjugué par la demoiselle, mais ne voulait se l’avouer. Comment se serait-il permit d’être aussi discret alors qu’il était sur le point de massacré l’homme en face de lui. S’il le voulait, il aurait pu l’attendre à la sortie et l’attirer –de force- dans une ruelle sombre. Puis, il se serait servit de son rasoir caché dans la même poche que son carnet en cuire. Et tout se serait fini, dans une marre de sang. Cette option ne faisait pas encore partie de ses plans. Ray ne voulait se limiter qu’à ce souper passer en tête-à-tête avec l’asiatique. En profiter le plus possible, sans oublier de garder un œil frivole sur le noiraud.

    « Vous me ferez le plaisir de gouter mister Ray ? Manger un morceau n’est pas interdit durant votre service je l’espère ? »

    Le faux détective privé l’observa prendre les devant. De toute évidence, la demoiselle avait l’habitude de manier la baguette. Elle était peut-être originaire du Japon, comme les cuisiniers de ce restaurant. Cependant, il doutait quelle soit issue de la même classe sociale qu’eux. La coccinelle était dotée de beaucoup d’élégance. Oui. Elle ne pouvait pas venir d’une classe de découpeurs de poissons –bien qu’il se doutait que ces manipulations n’étaient pas des plus aisées. Il observa d’un œil dubitatif la nourriture posée dans on assiette. Il n’avait gouté qu’une ou deux fois à de la nourriture nippone. C’était il y avait bien longtemps. Il ne se souvenait plus du goût, de la texture ni du plaisir. Pauvre idiot ! Enfin… Il allait le redécouvrir dans peu de temps. Charmeur, il calla les deux baguettes entre ses doigts et se servit d’un morceau de calamar. Qu’il porta aussi tôt à sa bouche. Une fois avalé, il fit part de son ressentit.

    « Ne vous inquiétez pas. J’ai le droit de me nourrir. On ne sait jamais combien de temps peut durer une filature. Imaginez que je fasse un malaise. Je donnerais une bien mauvaise image de ma personne. Vous ne trouvez pas ? » Ceci dit, il prit la petite coupe de saké entre ses doigts et bu le liquide. « L’alcool non plus n’est pas un tabou mademoiselle »

    Et il lui offrit, encore et toujours, ce sourire si distinctif. Celui qui montrait qu’il était un chasseur qui aimait les jolies les choses. Celles qui étaient agréable à voir. Et à dévorer. Reese aimait les bonnes choses, et il n’avait l’habitude de s’en priver.

    Plongeant à nouveau son océan dans l’étendue de dorure de l’asiatique, il se laissa enrobée dans le charme de la demoiselle. Quel idiot ! Il devait être l’araignée. Et non la petite coccinelle qui se ferait gobée par un prédateur plus dangereux qui lui-même. Ah. C’est vrai. Les coccinelles, bien que magnifique, à faire rêver les enfants étaient des tueuses nées. Elles étaient connues pour avoir un appétit de monstre. Ce petit insecte ne laissait aucune chance dans la chaine alimentaire. Maintenant il comprenait. Le soldat comprenait, mais ne cherchait pas à se défaire du succulent piège dans lequel il s’enlisait.

    « Je m’appelle Asa. Quand à mon nom il n’est pas important n’est ce pas ? » Elle rigola. Lui aussi.

    « Asa... »

    Il cligna des yeux et se plongea à nouveau dans l’univers de l’insecte rouge à points noirs. Ray avait répété le prénom. Pour le dompter, le comprendre. Il l’avait fait pour habitué sa langue à cette prononciation particulière. A ce moment, il était devenu très sérieux. Plus que ce qu’il ne l’était depuis qu’il s’était assis en compagnie de cette charmante demoiselle. Près d’Asa. Ce n’était que trois petites lettre, une seule syllabe. A, comme la première lettre de l’alphabet. A, comme la meilleure note que peut obtenir un élève à un contrôle. A, comme un cri de douleur, poussé jusqu’au firmament, pour que les étoiles se rendent comptent de votre détresse. Ensuite, venait le S. S, lettre dangereuse, à la prononciation variée et tortueuse. Le S faisait partie du Serpent. Elle était sa Signature. Dangereuse, venimeuse. Le S était aussi la première lettre des mots Succulent et Sensuelles. Ces deux mots qualifiaient très bien la demoiselle. Mais il ne devait pour oublier les autres adjectifs qu’il avait utilisés plus tôt. Bien que exquise, à croquer, il devait se méfier d’elle. Ou sinon, ce serait elle qui le mordrait en premier. Peter ne pouvait se permettre de courir un tel risque. A présent qu’il savait qu’il devait se méfier, il serait un peu moins concentré sur Douglass, prêterait un peu plus de son alerte à Asa.

    Il ne fallait pas oublier le second A. Lui qui rappelait l’Amour, l’Amitié. L’Animosité également. Hum. Un frisson lécha les doigts de l’homme. Il titilla un peu plus. Asa était un prénom dangereux, plein de double sens. Une épée, qui mal maniée, devenait dangereuse. Un S prit en otage par deux A. Danger. Danger. Il souleva vaguement les épaules. Le danger, il le côtoyait depuis sa naissance. Ce n’était pas une grosse lumière clignotant au dessus de la tête de l’asiatique qui allait l’apeuré. Au contraire. L’excitation remonta son échine, lui fit décrocher la mâchoire en même temps qu’un sourire. Il avait un très bon sentiment. Cette soirée allait être explosive. Et inoubliable aussi. Il l’espérait.

    Et, dans l’espoir du Little Boy, il se contre fichait de la source de poison qui émanait de Asa. Il voulait s’amuser. En plus, bien que la sonorité de ce prénom ne lui semble pas si étrangère que ça, il n’avait pas envie de chercher pourquoi son pouls s’accélérait à chaque fois qu’il pensait à ce prénom et qu’il posait son regard sur le visage de notre coccinelle. Serait-ce pour ça qu’il aurait été attiré par la belle demoiselle ? L’envie de se confronter à l’action.

    Ne t’inquiète pas Little Boy. Si tu continues dans cette voie, tu la trouveras. Sois-en certain.

    « Dites m'en plus à propos de votre travail ? Je dois avouer que je ne rencontre que rarement des détectives privés. Pourquoi suivre Monsieur S jusque dans le restaurant ? Vous ne prenez pas juste des photos comme dans les films ? Vos magnifiques yeux bleus auraient-ils découvert quelque chose d'encore plus intéressant qu'une simple tromperie ? »

    Tout en se servant d’une bouchée de riz, il réfléchit un quart de seconde. Ou plutôt, il n’eu pas besoin de réfléchir. Maintenant qu’il était encré dans on rôle, les réponses venaient d’elles-mêmes. Comme si une petite voix à côté de lui les lui soufflait. C’était un ami farceur qu’i lavait entrainé avec lui. Un comédien caché dans un coin de sa tête. Attention petit coccinelle. L’araignée vient de se réveillé. Elle sort de son sommeil d’hivers. Et l’appétit qui la tiraille ne fait que grandir au fil des secondes passées en ta présence. Sauras-tu t’en sortir ?

    Ray posa un regard plein de malice sur Mister S. Il lorgna un peu sur la demoiselle blonde. Oh. Un détaille de l’incroyable blonde attira son attention. Il du se retenir de rire. Vite. Il reporta ses yeux électriques sur Asa. Il fut prit un moment d’un mouvement de compassion. Si elle était une telle source de risque, elle cachait son jeu. Et elle avait du en baver. Certainement. On ne devenait pas dangereux d’une seconde à l’autre, sans en subir les conséquences. Il posa son coude sur la table –que c’était mal élevé – et enfonça son menton dans la paume de sa main. Une allure de jeu, plus que de défi. Flirter avec Asa devenait une vraie partie de plaisir. Pourvu que Douglass ne prenne pas la fuite aussi vite. Il offrit à nouveau un sourire plein de malice et de mystère à la demoiselle. Qu’elle rentre dans son jeu le mettait d’une excellente humeur. Un peu plus proche d’elle encore, il se mit à murmurer. Donnant encore une allure plus de jeu et de secret à l’ambiance flânant dans les airs.

    « Hum, sachez que c’est un métier très difficile. Ce n’est pas donné au premier venu de suivre un total inconnu. Il faut être le champion de cache-cache. Et puis, il faut avoir un instinct d’animal. Il faut retourner aux premiers ressentis. Ne pas agir qu’avec sa tête. Il faut avoir du flair, du goût pour l’affaire. Avoir un bon coup d’œil aide aussi. Et une ouïe fine est un petit plus. » Remarquons l’évocation aux cinq sens. Les sens les plus basiques de l’homme, et de l’animal également. Ne faire plus qu’un avec son environnement. « Et, comme vous devez vous en doutez, écouter à travers les murs n’est pas quelque chose de si facile, si l’équipement ne suit pas. De ce fait, je ne pouvais me permettre d’attendre sagement dehors. Rester devant la porte ne m’aurait apporté qu’une chose : un gros rhume. Bien que le temps se soit calmé. »

    Peter jeta un regard par la baie vitrée. Les flaques d’eaux avaient prit possession des rues, s’amusant à faire offices d’obstacles pour les passants. Elles salissaient les chaussures de ces dames, humidifiaient le bas des pantalons des hommes. Elles étaient sournoises. Quoi de mieux que de rester à l’intérieur, bien au sec ? Ici, il était en parfaite sécurité des aléas de la rue. Il ne craignait rien de la pluie. Ray ne finirait pas comme ce pauvre vendeur de journaux totalement tremper. Dont le simple bonnet n’avait pas suffit à le protéger lui, et ses newspapers. Reese tourna la tête, se concentra sur sa nourriture et attrapa habillement un maki avec ses baguettes. Décidément, son « stage » en Chine l’aidait de jour en jour depuis peu. Quelle chance… Avalant sa nourriture, faisant ainsi partir cet élan de nostalgie s’agrippant dans son âme, il détailla le fin maquillage de la demoiselle. Elle était très bien habillée. C’est bien, les gens qui ont du style. Ca prouve qu’ils ont du caractère. Une nouvelle gorgée de saké en bouche, il trouvait que ça se buvait comme de l’eau. Ou alors, il était un vrai trou à alcool… C’était peut-être ça.

    « Alors, prenant mon courage à deux mains, agissant comme quelqu’un de responsable » Comme s’il ne l’était pas en temps normale « J’ai franchi la porte, et parler un peu avec la charmante serveuse. Comment s’appelle-elle déjà ? » Il porta ses doigts à son menton. « Haru-san ? Oui. » Il claqua des doigts. « C’était ça. Donc, après avoir soudoyé largement Haru-san à renfort de belles paroles, et m’a guidé jusqu’ici. C’est là que j’ai capté votre regard. Vous savez que vous être une vraie magicienne ? Vous m’avez enchanté tout de suite. Et j’ai voulu vous rejoindre. Cependant, Haru-san ne semblait pas encline à me laisser me joindre à vous. J’ignore pourquoi. Peut-être serez-vous apte à me répondre ? Ou laisserez-vous planer encore plus de mystère autour de votre magnifique personne ? »

    Ray sourit à nouveau. Et bu, encore. Juste une petite gorgée savez-vous. Pas de quoi ramené un mort parmi les vivants.

    « Oh ! Et pour l’appareil photo… Comment pourrais-je être sûr que la dame ici présente à notre droite est bien sa maitresse, tant que je n’ai pas entendu un seul fil de leur conversation ? Mais depuis que nous bavardons gaiement, et suite à ce que j’ai entendu, je peux affirmer qu’elle est bien la maitresse de Monsieur S. Par contre, ce que je n’aurais su deviner si je n’avais pas vu cette dame de plus près, c’était son petit secret. »

    Décidément, notre bel homme avait le dont de percer le mystère de plusieurs personnes à la fois. Il avait certainement du être un détective privé dans une autre vie. Ou alors, c’était son entrainement durant sa jeunesse. Ca l’avait certainement aidé… Se penchant un peu plus, il se rapprocha encore, se fichant à nouveau si elle voulait savoir ou non le secret de la blonde. A présent qu’il était de plus en plus proche, il sentait, de temps à autre, le souffle d’Asa se frotter contre ses lèvres et lui carasse sa cicatrice.


Dernière édition par Ray Silver le Ven 17 Avr - 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeVen 17 Avr - 14:59

    « La dame en face de mister S est en réalité un homme. »

    Sur ce, il se recula, fière de sa découverte. Ray, à ce moment, ressemblait à un gosse. Plein de fierté et d’espièglerie. Il faisait penser à cet enfant trouvant un trésor caché ou recevant le nouveau jeu vidéo qu’il espérait depuis si longtemps. Il rire mutin s’échappa de ses lèvres un moment. Ses yeux océans se glissèrent vers la dame blonde. Ou devrions-nous dire le travesti blond ? Quoi qu’il en soit, il ne savait pas que notre chère Douglass avait de tels goûts. Ca pourrait être intéressant pour ses futures actions. Faire croire que D. avait un rendez-vous avec la jolie blonde en question. Trouver les renseignements sur ces deux personnes serait un jeu d’enfant, avec son métier d’agent administratif. Oui, ce serait une bonne idée…

    Pendant tout le moment où il réfléchissait, involontairement, ou peut-être pas –allez savoir- lors d’une fraction de seconde, son regard, posé sur la nuque du jeune noiraud devint de glace. Tranchant tel le vent, brulant comme la lave. Il dépeçait sa victime de ses deux saphirs. Il la transperçait, la disséquait. Son envie de tuer, de lui sauter dessus à cet instant même. De quitter cette chaise et sa si belle compagne, pour lui tailler les veines et laisser son liquide vitale s’échapper de la fente causée par son couteau, devint une grande hypothèse. Une envie présente et tentante. Douglass du le ressentir, et se retourna légèrement, tout en portant ses doigts à l’endroit même que fixait Reese. Ah ! Le moucheron n’était pas aussi stupide qu’il n’y paraissait. Fort bien.

    Avant de croisé le regard bleu de l’homme d’affaire, il se tourna vivement vers Asa. Sa tueuse dangereuse, qu’il refusait de voir comme un réel danger. Il bifurqua vers un autre sujet, faisant comme si le dernier événement ne venait pas de se dérouler.

    « Ma cicatrice » Qu’il toucha à se moment du bout de l’index. « Elle semble vous intriguez. Seriez-vous curieuse de savoir comment elle s’est retrouvée à cet endroit ? » Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il continua « Cependant, je désirerai vous poser une question en retour. Qu’en dites-vous ? »

    Ah ! Que de politesse et de charisme… Il laissa le temps à sa coccinelle de réfléchir. Pendant ce temps, l’ours qu’il était reporta distraitement son regard sur le fin tatouage de la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Un renouveau [libre]   Un renouveau [libre] Icon_minitimeLun 20 Avr - 2:46

    La compagnie de l’ours Ray était plutôt amusante, un détective privé hein… Tandis qu’elle amenait à sa bouche un morceau de calamar quel mastiqua tout en observant son drôle d’acolyte. Celui-ci observait d’un air dubitatif les mets qu’elle lui présentait, il est vrai que le poisson cru en repoussait plus d’un… Mais le calamar était grillé tout comme les ormeaux au saké. Asa regarda Ray placer ses baguettes entre ses doigts, puis saisir un morceau de calamar et le porter a sa bouche. Il se débrouillait pas mal. Asa lui offrit son plus beau sourire, heureuse qu’il est gouté et qu’il apprécie. Puis rigola de plus belle imaginant un grand grizzly pareil faire un malaise… Quand au saké, son petit verre finit, elle lui remplit à nouveau et l’observa. Ray le grizzly était tout de même un charmeur, avec ces sourires et ses compliments.

    Soit, Asa lui offrait elle aussi ses sourires, cela l’amusait. Elle allait rentrer dans le jeu de cet ours de détective. Un sourire, un regard de charmeuse a faire tomber. Asa aimait s’amuser et elle n’allait pas se priver d’une si bonne soirée.

    Son regard miel plongea a nouveau dans le lagon du détective, elle savait très bien qu’elle ne laissait pas les hommes indifférent avec un tel regard. Qui plus est, elle savait très bien en jouer. Un regard langoureux et charmeur, hypnotisant et doux auquel vous ne pouvez résistez… elle était tel une mante religieuse…. Prend garde petit Ray, Asa est joueuse, très joueuse, autant qu’elle est dangereuse…

    A l’énonciation de son prénom, le détective Ray pris un air plus sérieux, comme si il cherchait à l’identifier, a le comprendre. Oh cher Ray, tu peux essayer tant que tu veux, mais Asa n’est pas si facile à cerner… oh que non, loin de là. Doucement elle termina son riz tout en observant alternativement son nouveau partenaire de table, puis le couple qui l’avait mené à venir s’asseoir près d’elle. A y repenser, Asa était elle aussi du genre à suivre ses proies partout où elle se rendait, a connaitre leurs attitudes, à les connaitre par cœur pour après pénétrer dans leur petite monotonie et les tuer comme il se doit…

    Prends garde Little Boy. Prend garde à la douce menace qui plane autour de toi.

    Tandis qu’Asa s’attaquait à ses ormeaux au Saké, l’ours aux yeux bleu électrique reporta ses yeux sur elle. Doucement elle se lécha puis se mordit la lèvre, avant de reposer ses yeux miel sur Ray. Celui-ci avait posé son coude sur la table et c’était rapproché d’elle. Il ressemblait à un petit garçon qui aurait trouvé un trésor. Doucement il s’approcha encore un peu, il voulait jouer à ça hein… Elle déposa ses baguettes sur son bol et approcha son visage tout près de celui de Ray, il aurait pu sentir ses cils caresser son visage.
    En quelques murmures il lui apprit que le métier de détective privé était un métier difficile… mais bien sur… que devais être le métier de tueur à gages alors… toutes les qualités requise au métier de détective privé lui faisait penser à son propre métier… et si Mister Ray n’était pas un simple détective privé mais quelqu’un de bien plus dangereux…
    L’histoire qu’il raconta par la suite méritait un Oscar. Cette pauvre grand-mère de l’entrée avait du en voir de belle avec notre mister Ray. Quand à ses compliments, Asa en rigola de plus belle, décidément notre ours Ray était un sacré beau parleur.
    Si il savait qui elle était… il aurai compris pourquoi Haru san ne voulait pas que l’on rejoigne Asa Tatsuki. Si il savait qu’elle était la fille de pire mafia japonaise… si il savait qu’elle était une redoutable tueuse à gages…

    Un sourire s’afficha sur les lèvres d’Asa tandis qu’elle trempa elle aussi ses lèvres dans le verre de saké. Ce breuvage que son grand père adorait.

    La révélation qui s’en suivis fut incroyable et Asa ne put s’empêcher de rire de plus belle, bien entendu toujours avec élégance et classe. La blonde était un homme !! Elle ne s’en était pas rendu compte !! Il est vrai qu’elle n’était pas là pour observer ce couple si improbable !! Décidément, l’Amérique regorgeait de bon nombre de surprise… et notre ami Ray était on ne peut plus fier de sa trouvaille.
    Son visage rayonnait, il ressemblait à un petit garçon venant de trouver le plus beau trésor du monde. Asa ne put s’empêcher de rire accompagné de Ray.


    « Vraiment ? Je ne vois qu’une blonde vulgaire pourtant… bien que ses traits et sa carrure soit très marquée… dites moi votre secret ? Comment avez-vous su ? » dit elle avec un certain charme tout en se mordant la lèvre.


    Ensemble, leurs regards se portèrent sur ce couple improbable. Décidément. Puis Asa porta son regard sur Ray. Le détaillant, ses cheveux, son oreille qu’elle mordrait avec plaisir, son cou ou elle laisserait parcourir sa langue, sa bouche, sa cicatrice…

    Détective privé hein… tueur à gages…
    Deux tueurs à gages sur la même table. Qui plus est, deux tueurs à gages ennemies. Une jolie rose aux dangereuses épines des Six Feet Under et un Ours charmeur des Alpha.

    L’ours au regard électrique plongeant à nouveau dans les yeux miel d’Asa, avant de bifurquer sur sa cicatrice. Certes elle intriguait Asa mais le fait qu’il le dise la fit plus sourire qu’autre chose. Il était certain qu’elle voulait en savoir plus. Digne des plus grand séducteur, l’histoire de sa cicatrice avait déjà du en intriguer et en fasciner plus d’une et en grand charmeur qu’il était, il pensait bien entendu qu’elle aussi serait fasciné et en pleine extase devant tout ça.
    Oui, Asa aurai voulu savoir d’où elle venait, mais de là à en être subjugué…
    Avant qu’elle ne soit eue le temps de répondre, mister Ray avait déjà émis une intéressante suggestion.

    Asa sourit et posa son regard miel avec charme sur son voisin de table. Il voulait jouer… en apprendre un peu plus sur ce Grizzly pourrai être intéressant.
    Soit.

    Doucement, elle s’approcha de lui, du moins encore plus que tout à l’heure. D’un point de vue extérieur, les gens pourraient penser qu’ils sont en couple tout les deux… cela là fit sourire. Son nez n’était qu’a quelques centimètre du sien, il aurait pu sentir ses cils effleuré sa peau, son souffle il le sentait surement…
    Alors tendrement, elle posa sa main sur la fine cicatrice de notre ami Ray. La parcourant avec un doigt avant d’y poser sa main.

    « J’imagine que vous faites le cou de la cicatrice à toutes les filles que vous rencontrez ? Mais soit, racontez-moi. Quand à me poser une question…humm pourquoi pas… »


    De là, Asa retira doucement sa main de la mâchoire de Ray et servit à nouveau du saké dans les verres avant de prendre le sien et d’y tremper les lèvres. Effectivement, elle avait bu pas mal et pourtant elle était toujours aussi sobre, merci grand père.
    Elle reprit ses baguettes et pris une bouché de riz et une d’ormeaux, c’était divin, se laisserait elle aller a commander un autre plat ? Si c’était le cas, elle devrait faire deux heures de sport en plus demain et ne pas manger de la journée… bien que, qui connaissait Asa savait très bien qu’elle mangeait comme un ogre et ne prenait pas un gramme… aller comprendre.
    Non, elle ne fera pas la gourmande se soir.

    « Alors, dites moi tout ! Vous êtes tombez d’un escalier glissant ? Une chute à moto ? Une filature qui a mal tourné, où votre proie vous a foncez dessus avec sa mustang ? Ou peut être vous a-t-on tiré dessus ? »


    Ces yeux pétillait, elle rigola et pris une tranche de calamar en bouche. Les cicatrices étaient vraiment des attrapes filles très efficaces. Mais, après tout, une cicatrice c’est tout une histoire, bien qu’Asa ne jure plus par les tatouages que par les cicatrices sur son corps. D’ailleurs un nouveau tatouage pour son arrivé a New York pourrait être le bienvenue, il faudrait qu’elle en parle a sa mère tiens.

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