| | Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] | |
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| Sujet: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] Ven 17 Avr - 19:46 | |
| « Ton regard est attiré par terre, Dans la poussière. Tu te penches, et tu vois Un Soleil Blessé. En douce, tu le ramasses, Et le portes à ta bouche. Sans Brulure, tu l’embrasses » Arthur H, Naissance d’un Soleil.
Jour de repos. Jour de balade, où l’on passe son temps à ne rien faire. Juste à flâner dans les rues, draguer les belles demoiselles, offrir un sourire aux enfants, aider les vieilles personnes à traverser la rue. Aujourd’hui, pas de tuerie, mais toujours la rasoir dans la poche. Près du cœur. Seul ami à l’instant. Seul ami au monde. Toujours lui, rien que lui. Et les autres. Ceux qui passent à côté, ne s’intéressent pas à vous. Ils ne font que passer, sans se soucier. Vous croisez leur regard, et au coin de la rue, ils vous oublient. Quel avantage d’être si inconscient ! Ne pas voir le danger planer au dessus des têtes. Ne pas craindre le couperet se balançant lestement de gauche à droite. N’avoir aucune peur, aucune crainte. Se croire invincible.
Ray, lui, homme mesurant plus que la taille réglementaire, se baladait. Il s’en souciait. Toujours. A chaque secondes. Mais il avait apprit. Apprit à oublier ces sentiments omniprésents. De crainte. De peur. D’angoisse. Celles qui vous prenaient au trippes, vous faisant trembler votre corps. Chaque partie de votre organisme. L’estomac, le genou, l’oreille, l’œil. Perturbant le souffle, coupant les battements de cœur, hachant l’équilibre. Les conséquences d’une vie de massacres sont toujours présentes. On ne fait que les peindre, pour qu’ils s’intègrent dans les paysages. Elles ne devaient plus être visibles. Faire un trompe l’œil. Un trompe cœur. Un trompe homme. Et ca fonctionnait. La peinture ne s’en allait pas avec le temps. Elle restait. Infiniment. Jusqu’à ce qu’on oublie que ce n’est qu’une peinture et qu’on le prenne pour le vrai paysage.
Un faible rire s’échappa de ses lèvres. Il se leva du banc sur lequel il avait posé ses adorables fesses. Se dirigeant vers la première poubelle, il jeta l’emballage d’un sandwich. En proie à un petit creux, il avait ressentit le besoin d’aller se nourrir. Il était donc entré dans une sandwicherie bondée et avait fait la file, comme un brave gens de la populace. Ensuite, il avait commandé un sandwich poulet-salade et était sortit le dévorer à l’ombre d’un arbre. Et maintenant, il était là, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire. Tous les rapports qu’il devait faire étaient complets et n’attendaient plus d’être lu par Rozelynd. Autant dire qu’ils prenaient la poussière. Le ménage était fait dans son appartement. Et il y avait assez de nourriture dans son frigo pour accueillir un régiment. Il était donc tranquille, avec une masse de temps libre devant lui.
Reese plaque sa main devant se bouche et retint un bâillement. S’il n’avait rien à faire, il pouvait toujours faire une petite sieste ou aller s’entrainer. Les deux options étaient tentantes. Bah. De toute façon, il devait quand même prendre le même chemin. Ce n’était qu’une histoire de croisement qui changeait à un moment. S’étirant de tout son long, grognant un peu, il reprit sa marche de vagabond. Flânant dans les rues, il regardait les vitrines de plusieurs boutiques, se posant des questions, observant la marchandise. Il s’arrêta devant un bijoutier, observa les différentes parures qu’offrait le marchand. Regardant les ornements magnifiquement travailler, son regard fut happé par une fleur de cerisier en argent. Ses souvenirs dérivèrent alors vers Asa, l’asiatique qu’il avait rencontré il y a peu, avant l’assassinat de monsieur Douglass. Il ne savait jamais. Avec un peu de chance, il pourrait la rencontrer à nouveau. Bien Malgré le signal d’alarme qui avait titillé son cerveau tout au long de la soirée. La revoir lui ferait plaisir.
Alors, à tout hasard, il entra dans la boutique. La dame au comptoir s’empourpra quand il fit sa demande. Déroutée, un poil sous le charme, elle alla chercher cette fleur de cerisier, ornée d’un diamant en son centre. L’observant sous tous les angles, vérifiant que les différents sceaux étaient bien présents, sans pour autant être voyant, il prit l’objet. Et demanda qu’il soit emballé dans un papier cadeau. Après avoir pays avec sa carte, sortir rapidement de son portemonnaie, il reprit sa route vers son chez soi. Heureux de son achat, il divagua, la tête dans les nuages. Pour beaucoup de personnes, c’était quelque chose d’inutile. Il n’était même pas certain de pouvoir la revoir. Si jamais il avait vraiment besoin, il irait fouiner dans les documents de la Mairie. Tout – ou presque- y était répertorier. Il allait certainement trouver des informations sur la belle asiatique. Et si pas, il y avait toujours ce restaurant – le sushilicious – qui pourrait très certainement le renseigner. Alors, rien n’était vraiment perdu.
Au bout d’une rue – la sixième avenue pour être précis- il crut reconnaître une tête. S’arrêtant, Reese profita de toute sa hauteur pour observer le jeune garçon qui venait de le croiser –oui, Ray ne marchait pas vite. Il reconnu le deuxième fantassin des Alpha, Allan. Un brave gars, il faisait bien ses missions. Peter l’aimait bien. Pourquoi ne pas aller lui parler ? Il se dirigea vers le jeune garçon, qui continuait d’avancer. A présent qu’il y mettait du cœur, l’ancien soldat n’avait aucun mal à rattraper le garçon. Ce dernier, semblait plonger dans ses pensées. Ce fut peut-être pour ça qu’il ne vit pas que le feu venait de passer au rouge. Et qu’il ne vit pas non plus les voitures reprenant leurs courses effrénées. Ray, non loin de lui, ne prit pas longtemps avant de réagir. En réalité, avant même d’avoir comprit la situation qui se déroulait, son corps bougea de son propre chef. Ca lui arrivait, dans les situations d’urgence. Bref, d’un rapide mouvement, il empoigna le col de la veste d’Allan et le tira de toutes ses forces. Le pauvre garçon fut étranglé sur le coup. Reculant en même temps que l’étudiant, une voiture coupa la route qu’aurait du utiliser ce dernier. Le klaxon raisonna dans toute la route, et s’évanouit après peu de temps. L’ancien soldat reporta son attention sur le petit garçon. Il semblait étonné, ne comprenant pas ce qu’il venait de se passer. Le brun sourit et lui frotta le haut du crane de sa grande main.
« Et bien Allan, tu n’as jamais apprit à regarder des deux côtés de la route quand tu traverses ? » Il offrit un clin d’œil à son collègue. « Je vais te montrer comment faire si tu veux. Tu attends que le feu là devienne vert, puis tu regardes sur ta gauche. Ensuite, si aucun fou du volant ne se présente, comme celui qui vient de passé à toute vitesse et klaxonne sur la pauvre dame, tu peux traverser. Aller, on avance »
Tirant Allan par le bras, ils traversèrent la route sans problème cette fois-ci. Arriver de l’autre coté, Ray mit fin à la plaisanterie. Il desserra le bouton du haut de sa chemise et s’étira à nouveau. Allan n’était pas bien grand, comparé à lui. Il devait lui arrivé au torse. Il se recula, pour pouvoir voir un peu mieux le gamin, et que ce dernier ne doive pas lever trop haut la tête. La foule les évitait parfaitement. Parfois Ray était un peu bousculer par un passant trop pressé, mais c’était plus le voyageur qui était déstabilisé que l’ancien soldat.
« Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu faisais à traverser cette rue ? La tête dans les nuages ? »
Oui, comme vous l’avez remarqué, il avait laisse tomber sa politesse habituelle. Pas de vouvoiement, ni trop de gentillesse dans ses paroles. Allan était un camarade d’arme. Il avait déjà réglés quelques problèmes avec lui. Alors, les paroles futiles, qui ne servaient à rien, il s’en passait. Tuer une fois avec un homme, il devient une connaissance. Deux fois, il devient un ami. Trois fois, un frère. Et Allan, il était son petit frère.
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| Sujet: Re: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] Ven 17 Avr - 22:55 | |
| Encore un jour comme les autres… Encore toujours cette même rengaine… Encore… Vraiment ? -----
Un soupire passa les lèvres d'Allan. Il en avait déjà marre. Cela ne faisait même pas une demi-heure que le cours avait commencée, pourtant, Allan en avait marre. Il se demandait parfois pourquoi il continuait ses études. Quel intérêt ? Toujours ces mêmes professeurs inintéressant et idiots. Toujours les mêmes élèves. Toujours la même chose. Un nouveau soupire puis, une annonce. Et bas tient ! Il fallait plus que ça, une interrogation. Chiotte, il n'avait vraiment pas envie de bosser. Un autre soupire, exaspéré. Son voisin le regarda méchamment, Allan se contenta de l'ignorer, de toute façon, ce n'était pas un merdeux de dix-neuf ou dix-huit ans qui allait faire la loi ! Bref, tendant sa main pour attraper la feuille du sujet, il la posa devant lui, sortant son stylo de sa trousse et quatre feuilles. Lisant rapidement le sujet, il soupira, cette fois intérieurement. Facile. Débouchant son bic, il se mit à écrire, laissant l'encre dessiner des chiffres et des lettres sur cette feuille à carreaux. Ils avaient quatre heures. Allan allait surement mettre une heure et demie... Continuant son travail, sans prêter d'attention à ses voisins, qui lorgnait légèrement sur sa feuille, sans voir le professeur surveiller ses élèves... Le professeur, celui-là était surement celui qu'il détestait le plus. Il était incapable et en plus, il le traitait souvent de menteur. Chose qui avait le don de l'exaspérer légèrement. Si cet homme avait un minimum de bons sens, il aurait remarqué depuis longtemps qu'Alla n'était pas à sa place à un niveau aussi bas. Enfin voilà, c'était ainsi et, pour l'instant ça le resterait.
Les heures passèrent calmement, Allan lui, dormait et ce depuis maintenant une heure. C'était surement frustrant pour ses collègues de classe mais, il n'avait rien à faire alors, autant rattraper sa nuit. Enfin, essayer, car, quelqu'un vint interrompre sa petite sieste. Le prof. Une légère grimace, des paroles inutiles. Allan tendit son sujet au professeur, laissant un « j'ai terminé » passer ses lèvres avant de retrouver sa position préférer, celle du sommeil. Oh, il remarqua bien les regards surprit et jaloux de certains élèves mais, aussi du professeur mais, il s'en fichait. Ce n'était pas ça qui allait le tuer. Oui, Allan n'avait pas beaucoup d'amis dans sa classe, mais, ce n'était pas pour ça qu'il n'était pas gentil, bien au contraire, il faisait tout pour trouver des amis. Chose qui, apparemment, était un peu plus compliqué qu'espéré. La sonnerie. Enfin. Oui, bon, Allan avait encore cours mais, au moins, ce serait légèrement plus intéressant que les mathématiques avancées. Bref, se levant, il sortit de l'amphi, tournant dans le couloir alors que les autres eux, allaient en pause de midi. Mais, Allan lui, préférait ne pas manger tout de suite et finir sa journée à treize heures trente au lieu de perdre deux heures de pause inutile. Enfin bref, arrivant devant une porte bleue, il toqua. Un « entre » ce fit rapidement entendre. Ouvrant la porte, Allan sourit doucement en saluant son professeur préféré, un scientifique, un homme intelligent qui lui, avait remarqué ses capacités. Bref, allant s'asseoir face au bureau, il se mit à travailler, parlant de tout et de rien, de choses les unes plus complexes que les autres. Mais, ça, Allan aimait. Il adorait même. C'était sa passion, sa vie, apprendre, découvrir de nouvelles, choses peaufiner les choses encore incomplètes...
Lorsque l’heure annonça la fin du cours, ce fut d’une poignée de mains que les deux hommes se quittèrent. Allan avait enfin finit sa journée de cours. Maintenant ? Il ne savait pas trop ce qu’il allait faire mais, ce n’était pas grave. Il n’y avait aucunes missions de prévues, alors, il pourrait être tranquille toute l’après-midi enfin, presque… Alors qu’il sortait du bâtiment, le professeur de ce matin l’arrêta. Et voilà. C’était partit. Un sermon. Non, mais NON ! Un fin soupire, inaudible et, Allan fit croire d’écouter. Lorsqu’enfin le professeur voulut lui lâcher la grappe, il ne se fit pas prier et partit directement. Evitant le plus soigneusement possible les personnes qui pourraient le retenir une minute de plus dans cet endroit. Enfin. Il venait de passer le grillage. Ah, un long soupire et, son sac sur son épaule droite, il partit en direction d’un petit restaurant de pâtes. Là où il s’achèterait à manger…
Sortant rapidement son portable de sa poche, il l'alluma, regardant s'il n'avait pas de nouveaux messages mais, non. Ah, ouff. Pourquoi ouff ? Et bien car Allan était un peu crevé et, il n'avait vraiment pas envie d'être mit sur une mission ce soir. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il rangea le téléphone, continuant sa route, laissant son esprit s'évader. Pensant à tout et à rien mais, surtout à ce professeur. Cet homme qu'il n'arrivait pas à supporter. Oui, Allan était gentil mais, il ne fallait pas dépasser ses limites et, cet homme montait de plus en plus dans celles-ci. Il était vraiment... Il n'avait pas vraiment de mot pour le décrire, c'était... Ahhh, un soupire... Et puis ses cours, pfff, vraiment, il était temps qu'il prenne sa retraite, il était vraiment mollasson, ça en devenait insupportable et, il n'était pas le seul à penser cela. Ne regardant pas où il allait, perdu dans les nuages, Alla ne vit absolument pas ce petit bonhomme vert passer au rouge. Non, il ne le vit pas et, lorsqu'il fit un nouveau pas, il sentit quelque chose le tirer violemment... Etranglé, il posa alors son regard sur la route et... Il était un peu perdu. Oh, il avait comprit mais, il se demandait pourquoi il n'avait pas vu ce petit détail. Enfin bref, sortant de ses nuages lorsqu'une main vint lui frotter la tête, ses yeux azurs allèrent se poser sur son sauveur. Oh ! Ray.
Se remettant un peu mieux sur ses deux jambes, il se sentit quelque peu rougir fasses aux commentaires du fantassin. C'était bon hein ! Ca arrivait à tout le monde ! N'ayant absolument pas le temps de répliquer qu'il fut entraîné de l'autre côté de la rue, il finit par arriver sur le trottoir, stoppant en même temps que Ray. Celui-ci lui rendant son bras. Lui parlant. Soupirant doucement, Allan eu pour réflexe de se frotter la tête.
- Oué, oué ça va bien. Je pensais… aux cours…
Un nouveau soupire. On pouvait voir avec facilité à quel point cela avait l’air de l’ennuyer et encore bien plus. Oui, Allan n’en pouvait vraiment plus. Les cours, tant de problèmes pour pas grand-chose finalement ! Bref, ce n’était pas le plus important, il n’allait pas déblatérer sur ses cours avec Ray. Enfin, il ne voyait pas en quoi cela serait utile.
- Et toi, ça va ? En repos ? Ah, merci quant même.
Une main sur une épaule puis, un grand sourire. Allan aimait bien Ray, c’était une bonne personne. Enfin, cela dépendait du point de vue bien-sûr mais, pour Allan, le fantassin était un homme bien, gentil. Reprenant sa main, il s’étira rapidement avant de laisser son estomac grogner. Il avait faim. Regardant à droit puis à gauche, il fit signe à Ray de le suivre et, partant rapidement, il entra dans son marchant de pattes. Ouff, il n’y avait personnes. Commandant une boite de pattes à la sauces quatre fromages, il paya rapidement, laissant quatre dollars quarante sur le comptoir pour ensuite ressortir. Ouvrant la boite de carton où se trouvaient de bonnes pattes brulante, il planta sa fourchette dans la nourriture avant de commencer à manger.
- Tu faisais quoi de beau en ville ?
Il sourit. Puis, continua de manger, se déplaçant légèrement pour ne pas gêner le passage du trottoir.
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| Sujet: Re: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] Sam 18 Avr - 14:37 | |
| La ville de New York II était comme une ruche. Une grosse ruche. Toutes les petites abeilles se baladaient dans les différents lieux, faisant le plus de bruit possible avec leurs petites ailes. Ca bourdonnait et ça voyageait. Transportant le pollen, elles s’affairaient toutes à la même tache. Dans leur parfait uniforme noir et jaune, elles se baladaient, de ci, de là. Elles n’avaient pas besoin de réfléchir à leurs actes. Tout était guidé par l’instinct naturel et des voies chimiques. Elles ne faisaient que leur boulot, oubliant au fil des secondes leurs anciens gestes. Le souvenir de leurs précédents actes ne les suivait jamais. Et Qu’importaient les conséquences de leur petit travail. Qu’ils soient bénéfiques. Ou qu’ils soient maléfiques. La seule chose qui comptait vraiment était la survie de l’espèce, et de la Reine. Ici, dans notre grosse ruche, Il y avait deux reines. Et des millions de petits soldats près à défendre leur dirigeant. Et toutes ces petites abeilles se tuaient entre elle. Jusqu’à ce qu’il reste un survivant. Deux étaient de trop. Trois un affront. Imaginez ce qu’étaient des milliers d’insectes alors…
Et comme dans une grande partie du règne des bêtes, il y avait une hiérarchie cachée. Ce n’était pas inné de la comprendre. Les abeilles étaient toutes des ouvrières à leur naissance. Elles faisaient les mêmes taches inlassablement. Les tâches étaient diverses : nourriture des larves, aération des alvéoles, récolte du pollen, transformation du miel… Tout ceci était pour le bien de l’espèce. Ces bestioles ne se plaignaient pas. La capacité mentale de le faire n’était pas à leur disposition. Quelque uns pouvait faire mine d’une révolution, mais ça ne durait pas. Ou rien que le temps d’un rêve. Ce n’était qu’un songe qui s’évanouissait dans l’espace. Et disparaissait. Pourtant, quelques unes réussissaient à s’envoler de la chaine. Brisant leurs lien avec l’asservissement, elles bourdonnaient plus fort que les autres, décollaient plus vite, volaient plus haut que toutes leurs congénères. Non loin de cette pomme juteuse, elles rejoignaient alors la mafia. Pour être de vilaines abeilles. Bzzzzz ! Paf ! Et Crève.
Pour notre grande abeille favorite, aux allures d’ours, la mort n’était pas encore dans son ombre. Il n’était pas suivit par la faucheuse, ni par son sourire d’ange. Il était tranquille, saint et sauf. Pour combien de temps encore ? Ce n’était pas une question à se poser. Il ne fallait jamais se demander de telles choses. Ca n’apportait rien de bon. Surtout quand on n’avait pas la réponse. Il se contentait juste de vivre et d’avancer tranquillement sur son chemin, jonché de pierres et de balles perdues. Le chemin d’un certain noiraud aurait pu s’arrêter beaucoup plus tôt que prévu. Et Ray lui avait faire prendre un petit détour, crachant sur la faux et la tunique noir. Il lui avait grogné dessus –sur la mort-, et elle était partie, la queue entre les jambes. Tel un bâtard attardé craignant le soleil. A présent, ils étaient tranquilles. Pour une journée, au moins. Ah ! Que c’était un beau cadeau du ciel ça. Pour peu qu’il y ait bien un habitant dans les nuages. Personnellement, Reese doutait qu’un vieux barbu s’attarde sur leur vie de butineuses. S’il y avait vraiment des résidants la haut, ils devaient jouer et rire à gorge déployée de leur magnifique vie, et de la chance qu’ils avaient d’être la haut. Et non ici, juste en bas. Ce n’était pas aussi facile que dans les étoiles, mais ça avait son charme, n’est-ce pas ?
S’étirant, Peter suivit docilement Allan. Il entra lui aussi dans le petit magasin, au toit trop bas pour la tête du Fantassin. Il se cogna la tête en entrant. Fichue porte trop basse pour les géants… Une larme au coin de l’œil, il se frotta activement le crane, à l’endroit où sa tête avait cogné avec force le bois. Décidément, bien que la vendeuse était petite, elle aurait du songer à une clientèle plus étirée vers le haut. Ou alors, c’était peut-être l’architecte qui avait un complexe de taille. Pour se venger d’être aussi petit, il avait créé un piège diabolique pour toutes les personnes excédant le mètre quatre-vingt-dix. Hum… A noter de ne pas venir ici. Les gens de sa carrure n’étaient apparemment pas les bienvenus. S’être cogner ne l’empêcha pas d’affricher un sourire charmeur à la serveuse. Une petite brune aux allures de sainte-ni touche. Elle lui offrit un timide sourire en retour. A c’est vrai. Elle ne pouvait pas dragué en service. Tant pis. Il n’allait pas rater la chance d’élargir son plan de conquêtes. Griffonnant rapidement une succession de numéro sur une serviette qui trainait là, il la glissa dans les mains de la demoiselle, sans oublié d’effleuré les fins doigts de la marchande. Ceci fait, il se dirigea vers la sortie, à la poursuite de son ami, déjà en train d’avaler sa première bouchée de pâtes. Se collant un peu au mur, vu le nombre massifs de passant qui s’agglutinait soudainement des les pauvres rues de New York, il observa un temps Allan se nourrir.
« Je vais bien. Oh ! Je ne faisais rien de particulier. Je me baladais c’est tout. J’avais en tête d’aller faire une sieste. Non ! Ne t’inquiètes pas, tu ne me déranges pas. Parler avec toi est beaucoup plus intéressant que de faire une balade avec Morphée. »
Il offrit un sourire à Allan. Ray se pencha sur le noiraud et lui chipa sa fourchette pleine de pâtes. Goulument, il engloutit l’aliment, sans demander l’avis de l’autre fantassin. Aussi vite qu’il s’était emparé du couvert, il le remit entre les doigts de son ami.
« J’espère que ça ne t’as pas déranger. Si pas, je peux toujours aller chercher une autre fourchette. J’en profiterai pour draguer encore la petite serveuse. » Il lui servit un autre sourire rayonnant, comme le temps. « J’ai soif. Pas toi ? Je t’invite à boire un coup. Come On ! »
Se retirant de son mur blanc, il s’enfonça dans la masse de population, allant dans des directions totalement différent, suivant la tête, l’emploi des personnes. C’aurait été marrant de suivre cette jeune fille, maquillée jusqu’à l’excès. Serait-elle en chemin pour retrouver son petit-copain, où alors, tenterait-elle d’aguiché le premier mec posant un regard désireux sur elle. Les deux possibilités étaient peut-être les bonnes. Allez savoir. Ce dont Ray était sûr, c’est qu’elle n’allait pas voir ses parents. Dans la mentalité de ce Siècle, elle aurait été insultée, comparée à une trainée, vendant son corps au plus offrant, juste pour de l’argent. La vie des jeunes étaient si difficile ! Lui, il n’avait pas eu ce genre de problème. Très tôt, il avait été séparé de l’amour familial. Il fut recueillit par son oncle. L’ancien soldat s’était retrouvé aimé, comme tous les autres enfants du vieil homme. C’avait été une seconde naissance. Même si la venue au monde fut plus difficile, plus longue et douloureuse.
Ray se retourna, vérifiant que l’Alpha le suivait toujours. Ne savait-on jamais, il aurait pu se faire emporter par tout ce flot de passant. Il semblait si frêle. Il semblait seulement. Allan le suivait sans difficulté, juste dans son dos. On aurait dit qu’il surveillait ses arrières, avec ce regard blasé, tout en mangeant son plat en silence. Ils traversèrent une nouvelle route. Pour embêter un peu son petit frère, il lui demanda de réciter ce qu’il lui avait dit plus tôt, juste après qu’il se soit fait écraser puis éclata de rire devant les rougeurs de fureurs qui s’installaient sur le visage du pauvre garçon. Ils entrèrent devant un grand bâtiment : le centre commercial. Reese n’aimait que très peu cet endroit. Ca puait le neuf, et l’argent. Bon, Reese touchait plus à l’argent sal qu’à autre chose. Il devait avoir l’habitude de cette odeur. Et bien non. Ca l’ennuyait plus qu’autre chose. Il ne savait pas pourquoi. L’hypothèse la plus raisonnable qui lui venait en tête était la suivante : l’argent ne favorisait pas les contactes entre humains. Aller savoir combien de personnes étaient morte pour des problèmes de dollars. Combien en avait-il tué, lui-même, parce qu’ils ne respectaient pas leur contrat monétaire ? Enfin. S’il n’y avait pas l’argent, il y aurait eut autre chose, n’est-ce pas. D’après lui, ça ne servait à rien de se battre pour quelque chose d’aussi futile que ça. Le système était bien trop étendu pour oser faire quelque chose. Peut-être faire un plongeon à la bourse, comme le monde entier l’avait connu en 2001, après la destruction de New York, première du nom. Bien qu’elle eu arraché les entrailles des banquiers, l’économie s’était redressé.
Retroussant le nez à ces pensées, Peter continua d’avancer, jetant de temps en temps des coups d’œil à gauche, et à droite. Aussi à Allan. Pour voir si ce dernier n’était pas trop déconcentré par ces boutiques. Leur but était le même : attirer des clients et vendre. Vendre. Vendre. Vendre. Jusqu’à ce que la caisse soit assez remplie et que la moitié des bénéfices remplisse la caisse de la mafia. C’était beau la vie quand on était dans le bon camp. Riant jaune à cette idée, il monta au premier étage et entra dans un bar à l’allure sympathique. Le « Six-Seven » était installé entre une boutique de lingerie pour femme et un magasin de chaussure. Les pièces étaient bien insonorisées, et si quelqu’un voulait avoir une discussion en privée, il y avait des places à l’arrière. A l’écart des oreilles et des yeux curieux. D’une décoration sobre, tout le mobilier était en bois. Chaque table était séparée par de fin paravent, laissant un peu de tranquillité entre chaque client. Derrière le comptoir, un jeune serveur, aux cheveux court blonds, accueillait tout les curieux ou les habitués avec un sourire. Dans son dos se trouvait toute une suite de boissons alcoolisée. Cet endroit était le moule d’une quantité d’autres bars, partout sur le globe. Ray aimait bien l’ambiance qui s’en dégageait avec cette petite musique de fond passant toujours les mêmes morceaux des années 70’. Saluant le barman d’un signe de la main, il traina Allan sur une banquette confortable. Ray s’assit en face du jeune homme. Croisant les mains et les posant sur la table, il offrit un sourire paternel au garçon.
« C’était bon ? »
Il attendit la réponse, et sourit. Quand il avait gouté le plat de Al’, il l’avait trouvé à son goût. Rien d’étonnant que le jeune garçon soit allé se servir là-bas. Dommage que le plafond soit si bas… Il porta sa tête en arrière, la posa sur le paravent brun.
« Alors, dis-moi. Si les cours t’ennuient autant, pourquoi continues-tu de les suivre ? Tu pourrais quitter l’université. J’te ferais même un faux CV si tu le désire. Ce n’est pas compliqué à faire tu sais ? De plus, je suis sûr que tu trouverais rapidement un boulot respectable. »
Reese se mit à repenser à ses études. Dès qu’il avait fini ses études au lycée, il s’était engagé dans les forces armées. Aillant une bonne carrure, le corps sculpté pour le combat avant même d’entré, il avait tout de suite été prit. Il fallait bien évidemment que le cerveau suive. Les cours de sciences et maths, il les avait mangés à la louche. Des casseroles de problèmes, des heures passé à réviser sa biologie et la chimie. La physique n’avait presque plus aucun secret pour lui. Il aurait pu même se trouver un job d’enseignant à l’université s’il y avait mit du cœur. Cependant, l’étude n’avait jamais été ce qu’il préférait. Ray avait un certain plaisir à l’action. Plus qu’à passer son temps derrière un bureau pendant des heures et des heures. Si Al’ avait un problème, il aurait pu demander de l’aide au brun. Bien que Peter doutait que Allan avait un quelconque problème à l’université. Les Alphas n’engageaient pas des crétins. Contrairement aux SFU. Mais ça, c’était une autre histoire…
Détournant son attention de ses souvenirs, il se mit à observer les clients du centre commercial. Il sourit en voyant un jeune homme porté toutes les folies de sa maitresse. Et oui, la vie de couple n’était pas facile… Son regard fut attiré ensuite par une bande de jeune voyou. Des punks de bas étage, voulant certainement se faire passer pour des brutes. Ce n’était pas intelligent de venir dans un endroit si calme avec de telles têtes. Ils ressemblaient à des chiens enragés. Ray ne savait pas ce qui était le pire. Qu’ils se baladent sans laisses ou que leurs muselières oubliées faisaient que leurs immondes baves aillent s’écraser sur le sol de la tranquillité. N’y prêtant pas plus d’attention que ça, il reporta son regard sur le deuxième fantassin. Le serveur, le blond à cheveux court, vint près d’eux et demanda ce qu’ils prenaient.
« Whiskey pour moi. »
Une fois qu’Allan eu passé sa commande, Ray se remit à parler.
« Enfin, si tu préfères rester les fesses collées sur un banc, c’est ton choix. Je comprends que tu ne veuilles finir comme ces idiots qui arrivent, batte de base-ball en main. »
Il sourit en voyant ces pseudo-punks arrivés dans le bar, menaçant de se servir de leur pitoyable bâton comme une arme. La tête du « chef » semblait lui rappeler quelque chose. N’était-ce pas cet idiot d’adolescent qui avait accueillit un poing de l’ours il y a peu. Ah oui. Peut-être. Réfléchissant sur les possibilités que cet idiot soit bien l’imbécile de l’autre jour, la bande de punk se dirigea vers leur table. Penchant la tête sur le côté, Reese observa la joue légèrement gonflée. Ah oui. C’est bien lui au final. Réajustant son blouson en cuire, le garçon aux cheveux en pique pointa son bâton sur la table. Il semblait heureux d’avoir retrouvé l’homme qui était à l’origine de son humiliation. En voyant son regard vers, Peter pouvait deviner que cet idiot allait se faire un plaisir de lui rendre la monnaie de sa pièce. De sa voix criarde, geignarde, il exprima sa joie. Comme Ray l’avait deviné.
« Ah ! Mais je me souviens de toi. J’espère que toi aussi. Tu vas voir de quel bois je me chauffe puis qu– » L’ancien soldat le coupa. Il avait déjà mal aux oreilles. « Laisse-moi deviner, c’est avec ce stupide bâton que tu te chauffe. Franchement, je me demande comment tu as fait pour survivre pendant si longtemps. Même les hommes des cavernes avaient plus de jugeote que toi. »
Voilà. Reese était d’une humeur massacrante. Cette bande de pseudo-punk venait de lui gâcher son moment de détente avec son petit frère. Rha ! Ils ne savaient pas aller embêter la populace dans un autre lieu que celui-ci ? Je ne sais pas moi. Dans le bar d’en face, c’était aussi faisable. Et là, ils auraient eu plus de chance s’ils avaient tenté de faire un coup d’éclat. Enfin… Ray s’installa un peu plus confortablement dans son siège et enfonça son océan de regard dans la mer d’Allan. S’il voulait faire quoique ce soit, il était le bienvenu. Lui, n’avait pas l’intention de bouger. Tout du moins, pour le moment…
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| Sujet: Re: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] Dim 19 Avr - 11:33 | |
| Alala. Dire qu'il avait faillit passer sous une voiture ! Qu'elle idée quant même. S'il se serait un peu concentré sur sa route, il n'aurait pas manqué ce petit bonhomme rouge. Enfin bon, par chance, Ray était passé par là. L'étranglant bien gentiment tout en le tirant sur le trottoir. Et tout ça pourquoi ? Parce que monsieur pensait à ses cours. Il ne devait y avoir que lui pour finir écrasé pour une histoire de cours. Enfin bon, regardant autour de lui surprit, il finit par comprendre ce qu'il venait de se passer, laissant les regards dérangés des autres débiles pour eux. Quelquefois, Allan pensait que ces gens n'avaient jamais vu quelqu'un traverser au rouge ! Lui le faisait souvent, ce n'était rien de grave lorsqu'il n'y avait pas de voiture. Enfin, il avait oublié, dans cet endroit tous ne sont que robots guidés par les plus hauts placés. Juste des petites bêtes bien incapables de penser par elles-mêmes. Enfin, bon, jetant un regard méchant vers Ray lorsqu'il commença à lui réciter le code de la route pour piétons, il se laissa entrainer de l'autre côté de la rue, s'arrêtant sur le trottoir, dérangeant la circulation qui était, à cette heure de la journée, relativement abondante. Enfin, ils quittèrent tous deux rapidement le trottoir puisque le ventre d'Allan réclama son du. C'est en faisant quelques pas qu'il pénétra dans un marchant de pâtes à emporter. Saluant la serveuse. Il demanda son plat tendit qu'il remarqua que le géant venait de se cogner la tête. Souriant un peu de moquerie, il se retint de rire et soupira lorsqu'il remarqua le petit manège du fantassin sur la serveuse. Alala, toujours ce plan conquête à la gomme. Bref, souriant doucement et payant, il ressortit dans la rue, sa fourchette déjà dans la bouche. Et bas oui quoi, lorsqu'on se lève tôt et qu'on ne peut pas manger avant treize heures passées, on avait faim. Bref, mangeant tranquillement, il regardait devant lui tout en écoutant les paroles de son cher collègue.
- HEYYYYYYYY
Sa fourchette venait de disparaître d'entre ses doigts pour aller dans la bouche de son très cher ami. Soupirant, il fut content de récupérer son du pour continuer de manger goulument. Enfin, jusqu'au moment où il se fit inviter à aller boire un coup. Unh ? Oh, oui pourquoi pas, ça ne lui ferait pas de mal et puis, il n'y avait rien à faire donc, autant profiter d'être en ville. Et puis, la compagnie de Ray était agréable. Il l'aimait bien. C'était quelqu'un de bien. Bref, suivant le pas, il se mit à zigzaguer entre les passants qui étaient à contre sens -oh stop ! Ce n'est pas plutôt eux ?- tout en mangeant ses pâtes. Chose qui avait une allure quelque peu comique à voir comme cela. Arriver devant un passage piéton, Ray n'en manqua pas une pour revenir sur le petit accident. Rougissant légèrement de colère, Allan envoya son poing dans le ventre du fantassin.
- Idiot !
Reprenant la marcha, il continua de suivre le fantassin tout en jurant tout bas. Ah, celui-là ! Il n'en manquait jamais une unh ! Enfin bon, finissant pas pénétrer dans le centre commercial. Endroit apprécié du jeune homme du fait qu'il aimait bien faire les magasins. Enfin, là, il ne regardait pas vraiment les vitrines, il n'avait pas que ça à faire et puis. Il n'avait pas de sous ! Comme ça, ça réglait rapidement le problème ! Continuant de suivre le géant devant lui, ses yeux fixaient son dos s'en pour autant ne pas regarder tout autour de lui. Il était quant même grand ! Allan devait ce le dire à chaque fois qu'il le voyait, il se demandait comment quelqu'un pouvait grandir autant. Il aurait d'ailleurs pu faire une grande carrière de basketteur. Un petit sourire puis, ils finirent par entrer dans le bar. Saluant le serveur également, il s'assit en face de Ray, le regardant calmement avant de s'étirer longuement. Il n'en avait pas eu l'occasion en cours. Il était déjà mal vu car il dormait alors, si en plus il s'étirait bruyamment, il ne finirait pas l'année. Bref.
Voyant le sourire que lui offrait le fantassin, Allan ne pu que répondre grandement alors que son cher Ray s’était mit à parler. La première question ne le gêna aucunement mais, la suite le gonfla un peu. Pff. Il n’était pas en colère contre le fantassin non, ça ce n’était pas possible mais, c’était juste le mot cours qui l’énervait. Cette chose qu’il aimait sans vraiment…aimer. C’était un peu complexe ! Mais, s’il sautait une classe tout irait mieux, si seulement quelqu’un pouvait le remarquer ! Si quelqu’un pouvait comprendre à quel point ce qu’il voyait en ce moment n’était que source d’ennuis pour Allan mais, que c’était également acquis depuis le début du premier semestre ! Un soupire, lourd de sens. Un soupire qui laisse entendre, qu’il en avait marre d’aller à l’université pourtant. Quelque chose le poussait à continuer à y aller. C’était la passion des mathématiques. La passion d’apprendre et de connaître encore plus. Cette soif de connaissance dont-il avait besoin continuellement. Cette chose qui emplissait sa tête et aidait son cerveau génie et surdoué à assouvir sa soif. C’était un secret. Personne ne le savait. Allan n’aimait pas s’en venter. Il se contentait de laisser faire, ne le criant pas sur tous les toits et laissant les gens dotés de cervelle deviner. Car, c'était une chose que l'on pouvait facilement remarquer. Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre quelqu'un comme lui. Bref, soupirant à nouveau. Il sourit lorsque le serveur vint prendre la commande. Laissant alors ses océans glisser sur les traits du beau blond... Sympa, peut-être un peu trop petit et...juvénile ! Il était à son goût mais, il aurait eu quelques années de plus cela aurait été encore mieux.
- Un demi pour moi.
Un nouveau sourire pour reporter son attention sur Ray. Puis, de nouvelles paroles et, Allan fronça les sourcils, unh ?
- Tu sais, si je continue d’aller à l’université c’est parce que j’aime les maths, j’aime apprendre…mais, je m’ennuie dans ma classe… c’est tellement…. facile….
Un nouveau soupira alors que son regard alla se porter sur les dits débiles à battes qu’avait cités Ray. Oh, oula ! Ils faisaient peur ! C'était quoi ces vêtements et ce coiffures ? Mon dieu, là, Allan était sur le cul. Les jeunes d'aujourd'hui s'habillaient aussi mal que ça ? Pas qu'il soit vieux mais, il n'avait plus seize ou dix-huit ans. Car, ces mômes-là, ils avaient quels âge et puis...pourquoi ils venaient vers leur table ? Oh ! Et mince, c'était vraiment mal partie et puis....Il ne pouvait pas se taire Ray ! Allan ne voulait vraiment pas se battre... Soupirant, il s'enfonça un peu plus dans sa chaise alors que deux océans virent s'enfoncer dans ses yeux. Quoi ? Il lui voulait quoi unh ! Allan ne ferait rien, il n'avait aucunes envies de se battre, il était fatigué et puis, contre des débiles pareilles, ça n'en valait même pas la peine. Oui enfin... La batte siffla dans l'air et Alla détacha son regard de l'Alpha alors que son corps reculait pour éviter l'arme en bois.
Unh ! Non mais, c'était quoi ça ? Il avait rien fait. Merdre alors ! Pourquoi c'était toujours sur lui que les merdes tombaient et, là, c'était bien le cas de le dire ! Soupirant volontairement bruyamment, son regard se teinta doucement. De cette douce étincelle qui ne laissait envisager rien de bon. Et dire qu'il ne voulait pas se battre... Oui, ce n'était pas une bonne idée. Ils allaient faire quoi après ? Se faire virer du bar et sa bière il pourra la mettre là où je pense. Un nouveau soupire et, Allan se gratta la nuque, posant son regard sur Ray.
- Bon, tu fais quoi unh ? Moi j’ai la flemme perso ! Et puis, regarde-les ! Ca ne sera même pas drôle !
Oui, il parlait des gars qui se trouvaient juste à côtés d'eux et ce, sans prendre de pincette. De toute façon avec des gars pareil, ça ne servait à rien, ils prenaient toujours quelque chose de travers et ce, dans un seul but, vous frapper. Bref, plaquant son visage sur la table, il soupira à nouveau. Non décidément, ce n'était pas sa journée... Un mouvement sur le côté, Allan se recula à nouveau alors qu'une main s'abattait violemment sur la table. Il la regarda un instant pour finalement porter son regard sur le jeune qui avait particulièrement l'air énervé. Un grand sourire se dessina sur le visage d'Allan. Il se moquait. Oh, en temps normale il était gentil mais, là, il n'était pas d'humeur pour se faire emmerder par des mômes. Déplaçant son regard dans le bar, il remarqua le serveur en train de téléphoner, la police surement bien... Peut-être qu'ils n'auraient pas à sa battre. Un regard vers Ray, pour lui signaler ce petit détail, juste pour lui dire. Fait pas le con, on appelle les flics...
Enfin, combien de temps ils allaient mettre pour arriver ? Si ses sources étaient bonnes, ils pourraient être morts au moins deux heures avant. Un nouveau soupire puis, le mouvement de trop côté punk et, un pied dérapa, un croche pattes. Le gamin tomba lourdement au sol. Allan avait eu envie de laisser une remarque cinglante passer ses lèvres mais, il avait préféré se taire sous le regard méchant du môme au sol. Un grand sourire. Bon, et bien finalement, le sort était décidé… Un soupire et un regard vers Ray. Un regard espiègle et joueur, un regard qui laissait entendre un « j’ai pas fait exprès »
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| Sujet: Re: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] Dim 19 Avr - 21:13 | |
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| Sujet: Re: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] Dim 19 Avr - 21:14 | |
| « Au diable la police, non ? Après tout, si leurs services sont entre nos pattes, pourquoi se soucier d’un peu de remue ménage ? On aura qu’à fuir avant qu’ils n’arrivent. Avec leurs derrières regorgeant de graisse, les semer serait comme de tirer sur un bout de papier, tu ne penses pas ? »
Sur ces derniers mots, il lui offrit son plus beau sourire de tueur. Celui qu’il utilisait quand il était dans les affaires des Alphas. Oh ! Allan ne devait pas s’inquiéter. Il n’allait pas tuer ces idiots. Ils ne méritaient pas la mort. Qui sait, ils pouvaient toujours découvrir un réel potentiel pour faire quelque chose de bien dans leur vie. Et non passé leur temps à terroriser la petite gent. Tout le monde pouvait faire des choses qui étaient bonnes pour l’humanité. A condition de quitter cette ville pourrie, oui. Quittant sa position de corbeaux, penché au dessus du deuxième fantassin, il se redressa à nouveau de tout son long. Il fit un pas en direction des jeunes enfants.
« Alors, qui est le suivant ? »
Ray étira ses lèvres au maximum, offrant à la vision de ces jeunes ses canines aiguisée, et ses crocs ne demandant que l’affrontement. Le jeune qui tenait la batte de base-ball la lâcha et partit en courant. Oh ! Avait-il eu peur ? Décidément, c’était trop facile.
Little Boy, je suis sure que tu as vu le couteau que porte silencieusement le garçon aux yeux gris. Je ne me trompe pas, hein ? Je ne me trompe jamais…
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| Sujet: Re: Balade, Balade, Rencontre. Oh! Sweetie <3 [Allan] | |
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