• Corpulence

Hein quoi ? Euh… vous dire quelque chose sur moi ? Sur mon physique… Arrêtez, je vais rougir… Oh… Je ne vois pas du tout ce que je pourrais dire…

Ben je vais le faire à ta place Banane !

Zacchary est d’origine indienne mais sa mère étant française, sa peau a une jolie couleur de café au lait. Enfin… Avec beaucoup de lait ! Son corps est très fin et élancé, pas musclé pour deux sous, ce jeune homme n’est pas ce qu’on pourrait appeler un modèle de virilité, bien au contraire ! Plus efféminé que lui, c’est très difficile. Zack a les membres très fins, que ce soient ses bras, ses jambes, ses doigts, ou son cou. Tout dans ce corps n’aspire qu’à la finesse et à la fragilité. Le jeune homme a d’ailleurs, à cause de sa carrure, quelques manières… disons, très peu masculines. Le franco-indien à peine sorti de l’adolescence n’a presque pas de poil, a peine sur les jambes et sur les bras. Ses mains sont sa plus grande fierté, faisant partie intégrante de son métier, pourtant il ne s’en soucis guère. Zacchary n’aime pas son ventre, plat… trop plat… voir creux. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de peau sur ce squelette là. Ses os sortent presque, mais pas assez pour que cela soit vraiment laid, juste suffisamment pour que l’on remarque que le jeune homme est vraiment maigre, sa grande taille n’arrangeant rien. Seulement si pour vous 1m77 c’est être grand…

• Visage et cheveux

Maintenant mon visage ? Mais vraiment ! Je vous assure je suis banal ! Il n’y a rien à dire voyons ! Vraiment, ne perdez pas votre temps avec moi…

Ouais c’est ça… Bref !

Cette jeune pucelle, hum pardon… Ce jeune homme a un visage tout aussi fin que son corps. Zacchary a cependant deux particularités bien visibles: premièrement, ses cheveux. Ils sont violets ! Evidement que ce n’est pas naturel ! Mais le jeune homme à toujours eut un goût prononcé pour les choses originales voire même bizarres. Donc ses cheveux n’ont pas échappé à cette règle. Zack s’est teint les cheveux en violet clair et les a laissé pousser de manière à pouvoir les attacher comme il en a envie. La deuxième particularité de son visage, et cette fois-ci c’est naturel. Ses yeux. Les yeux du jeune homme sont d’un doré virant sur le caramel, une autre de ses fiertés, bien qu’il ne s’en vente pas... hum? Bref.

Zacchary à hérité ses yeux de sa mère. En ce qui concerne le reste de son visage, on ne peut pas vraiment dire que le jeune homme soit une brute animale ! Non, dans tous les traits de son visage, on ne peut y voir que féminité, douceur et fragilité. Sa peau couleur café au lait, fait ressortir ses lèvres légèrement roses mais surtout très fines. Son nez est légèrement retroussé et fin également. Il n’y a que ses oreilles qui sont légèrement trop grandes et qui font peut-être un petit peu tâche avec le reste de ce visage. Il faut ajouter que souvent, de son regard caramel ressort une impression constante de douceur et de calme, ce qui est généralement embêtant et peu convaicant quand vous êtes en colère et que vous essayez de passer un savon à quelqu’un, n'est-ce pas?

• Goûts vestimentaires

Encore ?! C’est la dernière hein ? Après je ne vous dis plus rien sur moi ! Comment ça c’est loin d’être fini??… Oh s’il vous plait…

… Exaspérant… Bref !

Étant issu d’une culture partagée, Zacchary porte très souvent des habits occidentaux, même s’il adore mettre des habits de son pays d’origine, sari et autre étoffe Indienne connue. Complexant vraiment sur son corps presque maigre, le jeune homme a plutôt l’habitude de mettre de larges habits et souvent, légèrement trop grands pour lui. Cachant son corps comme il peut, Zack ne met presque jamais de shorts, shortys ou débardeurs... Peut-être par excès de pudeur. Notre franco-indien, bien qu’aimant les affaires larges, n’est pas vêtu d’un style très « ghetto ». Il préfère quelque chose de plus réservé et de beaucoup plus sobre, cela va du simple jean taille-basse, paire de tennis et t-shirt à la chemise large (« rentrée » je précise… dans le pantalon de ville), et chaussures discrètes. Généralement, Zack opte pour des tenues dans les tons clairs et pastels ou tout simplement noires. Pas de couleur trop flashie ! Des cols roulés en hivers, des chemises légères en été, Zacchary est, on peut le dire, le parfais genre à papa-maman !

• Particularité

• Qualités

Non, là c’est trop ! Je ne vois pas ce que mes qualités ont d’exceptionnelles pour être dites ! Je vous l’ai dit, je suis quelqu’un de tout à fait banal !

Ce n’est pas grave… Je vais encore répondre pour toi !

Banal… Moué. Naïf, ça c’est sûr ! Zack est une bonne poire comme il n’y en a pas dix, Vraiment ! Mais mis à part cela, le jeune homme est… Comment dire ? Le genre idéal ! Serviable, gentil, poli, propre sur lui. Tout droit sorti d’un conte de fée en fait. Mais à part ces qualités un peu… niaises ? Zacchary est très débrouillard ! Malgré sa carrure fragile, il est capable de tout faire de ses dix doigts. Le jeune homme est très inventif et créatif, toujours à rêver. Enfin, est-ce vraiment une qualité ? Malgré les coups durs de la vie, s’il y a bien une qualité que l’on peut attribuer à Zack, c’est de toujours garder le sourire. Et d’être très courageux pour affronter les coups durs… seul… Le jeune homme est très patient, ne s’énervant presque jamais, il sait attendre et comprendre. Bien sûr, il n’a jamais eu à faire à des truands ou des mafieux mais cela ne saurait tarder, n’est ce pas ?

• Défaut

Non vraiment c’est incroyable ! C’est embarrassant ! Pourquoi répondre à toutes ces questions pour habiter ici ?

Ho la la … Enfin…

Les défauts de Zack ? J’ai envie de vous dire… Ses qualités sont aussi ses défauts ! Il est trop serviable, trop gentil, trop propre sur lui ! Évidement il est très naïf, horriblement timide, incroyablement gêné en présence d’inconnus, surtout quand ceux-ci sont à son goût… Enfin bref, le parfait cul-cul la praline sortie de son conte de fée ! Si ! Zack a bien deux défauts, qui lui font vraiment… défaut, c’est le cas de le dire.

Le jeune homme est vraiment rancunier: quand il en veut à quelqu’un généralement, c’est très dur pour cette personne de se faire pardonner. Et aussi… Ce garçon est d’une maladresse démoniaque ! Ne laissez jamais trainer de la vaisselle précieuse entre ses mains, cela serait suicidaire… D’ailleurs pourquoi a-t-il choisi barman dans ce cas ? Je ne comprends pas. Je crois que… Ah si j’en ai encore un pour vous ! Je ne sais pas si cela est vraiment un défaut mais bon… Il est encore puceau ! A bon entendeur...

• Caractère

… Je ne dis plus rien, c’est vraiment…

T’inquiète ! J’ai l’habitude !

Le caractère de Zack ! Un mot, un seul ! Fragile ! En effet. Zacchary est quelqu’un de fragile non seulement au niveau de sa carrure mais également au niveau de son caractère ! Incapable de refuser, presque incapable de dire non, Zack est quelqu’un de faible, de naïf et de fragile… Mais que fait-il donc dans cette ville ?! Je lui avais pourtant dit… Bref ! Le jeune homme est d’un tempérament très facile, pas contrarient, pas difficile ! Donc facilement manipulable. Zacchary est très, voir trop sensible et se laisse facilement troubler par ses sentiments et influencer. Mais malgré sa faiblesse de caractère, ce garçon est quelqu’un de très agréable à vivre !

• Sociabilité

Encore ! Je…

C’est bon on a compris !

Bien que très timide et facilement dans l’embarras, Zacchary est quelqu’un de très sociable, il aime sourire, rendre service et discuter. Une fois mis en confiance, le jeune homme est quelqu’un à la conversation facile et chaleureuse. Ayant une présence apaisante et douce, Zack attire généralement les personnes recherchant un peu de paix dans ce monde de brute… Toujours prompt à rendre service ou à faire sourire, le jeune homme est dans son rôle de barman, quelqu’un de sociable et à qui l'on peut faire confiance.

Prologue

Vous vous demandez sûrement: Mais qui est donc cette énergumène qui nous raconte tout sur Zacchary Seepati?

Vous voulez vraiment savoir ? Alors c'est parti.

L’histoire de sa vie n’est pas aussi drôle que ses qualités ou ses défauts… Elle est même loin d’être joyeuse. Pourquoi s’est-il retrouvé ici ? C’est une question à laquelle je peux répondre… Mais d’abord ! Moi, Je suis le grand frère de Zacchary ! Je m’appelle Aspham, je suis mort quand mon petit frère venait d’avoir 13 ans, le jour de son anniversaire… Pas joyeux hein ? Quand j’y pense… Je préfère la mort, à la vie qu’a mené mon frère. Nous sommes venu au monde dans une famille pourtant presque normale. Je dis bien presque, parce qu’en fait, il n’y avait que ma mère française, qui était « normale ». Mon père, lui, était un indien pur ! à 100% ! Et en Inde, ne pas avoir de fils robuste ou n’avoir que des filles, est une honte, une tare, une infamie.

Ma mère, trop amoureuse de mon géniteur visiblement, était partie vivre avec lui en Inde, acceptant les conditions primaires que subissaient les femmes. J’étais venu au monde en France, j’étais la fierté de mon père, sa joie, mais un évènement vint à se produire et ajouter un bonheur supplémentaire à ma mère et moi... mais plutôt un malheur pour mon père.

Elle mit au monde un deuxième fils, mais il était prématuré de presque deux mois… Petit, chétif… Les médecins avaient dit à mon père qu’il en serait toujours ainsi à cause de sa pré-naissance, trop avancée. Presque deux mois, surtout avec les conditions médicales dans lesquels ma mère avait accouché, c’était trop pour un bébé. Ne voulant pas faire de mal à sa femme, mon… « Père » accepta de garder le bébé et de l’élever comme son fils. J’avais un petit frère j’étais tellement heureux ! Dès lors commença une vie heureuse pour nous, enfin… c’est ce que l’on croyait.

En inde mon père n’avait pas une si bonne condition de vie que cela, alors nous vivions dans une petite maison et je partageais ma chambre avec mon petit frère qui avait maintenant 5 ans. Un adorable bébé, gentil et pas capricieux pour deux sous. Mais presque tout le temps malade, presque tout le temps au lit. Il était trop fragile, trop chétif, pourtant je l’aimais comme cela, je m’occupais de lui, et ma mère aussi. Mais notre père, c’est à peine s’il le regardait faire ses premiers pas, ou dire ses premiers mots. C’était pourtant un petit garçon très avancé et très intelligent pour son âge ! Ma mère ne travaillait pas. Le chef de famille arrivait à peine à joindre les deux bouts… c’était dur à l’époque, mais Zack était notre rayon de soleil ! Tout le temps à rire, à faire des farces gentilles à maman… Mais plus il grandissait, plus il devenait efféminé et fragile. Mon père le détestait encore plus.

Un soir alors que je venais de me coucher, je l’entendis venir dans notre chambre, après que notre père l’ai appelé dans la sienne alors que maman était en bas dans la cuisine entrain de faire la vaiselle. Il n’avait alors que 7 ans… Il était en larmes, les cheveux en bataille ! Je m’étais précipité hors de mon lit pour le prendre dans mes bras et le consoler, mais il ne voulut rien me dire. C’est alors que je vis quelque chose dans son cou… Une marque… Un bleu ! Et ce n'était que le début.

Chapitre 1 : Retour en France !

Cela faisait 3 ans… 3 ans depuis cette nuit. Cette nuit où j’ai forcé mon petit frère à me dire quand, comment et depuis combien de temps. Comment ? Comment un homme peut-il battre un enfant ? Comment un adulte peut-il s’en prendre à un être sans défense ?! Je me souviens… Zack m’avouait en pleurs que cela durait depuis plus de deux ans ! Deux ans ! Il n’avait que 4 ans quand mon… Ce c****** a commencé à lever la main sur lui. Quand j’ai prévenu ma mère de la situation, je l’ai vu s’effondrer en larme sur le sol de notre cuisine, me montrant ses avants bras et ses épaules.

Couverte de marques… Le salaud ! Il allait payer ! Je me demande encore pourquoi ma mère m’avait retenu. Quoi qu’il en soit, nous sommes partis, laissant cet homme en Inde, seul. Car là-bas, la procédure de divorce était très difficile. En France nous avons repris une vie presque normale… Je dis encore presque car mon petit frère a maintenant 10 ans, mais je le vois bien… Il n’est pas heureux… Il n’est pas complet… Il passe son temps enfermé dans la chambre de notre mère à lire des romans à l’eau de rose, à discuter avec maman le soir. Je suis devenu en quelque sorte l’homme de la maison. Je le savais, Zacchary n’étais pas « comme les autres » et je pense que ma mère le savait aussi, mais après tout, quel est le mal ? N’avait-il pas le droit d’être différent ? Enfin cela ne m’a jamais dérangé, même au moment de mourir.

D’ailleurs, je me souviens qu’un après midi, je rentrais du travail, j’avais 19 ans, mon petit frère vint me voir tout sourire, à l’âge innocent de 11 ans. A cet âge tous les garçons détestent les filles. Mais ce qu’il me dit cette après-midi là, m’interpella…

- Grand frère ! Grand frère ! Je sais ! Je sais avec qui je me marierais !
- Ah oui ? Avec qui ? Lui demandais-je taquin et le sourire aux lèvres
- Avec Philipe ! Mon copain ! Il m’a dit qu’il m’aimait et je l’aime aussi !

J’en recrachais mon café que je m’étais préparé et que je venais d’avaler ! Comment ? comment se faisait-il qu’à son âge, il pense déjà à ça ? Je le savais bien, qu’avec ce qu’il avait vécu durant son enfance… Mais nous l’avions fait suivre par une psychologue et tout ça… Enfin… qu’y pouvais-je ? Je lui souriais donc en disant sur un ton de plaisanterie

- Tu n’aimes pas les filles ?
- Nan ! Les filles ! Ca crie tout le temps ! Ca colle !
- Ca colle ?
- Oui elles sont tout le temps accroché à toi !

Je me retins de rire de justesse ! Mon dieu je n’avais qu’une prière avant l’incident tragique qui allait nous séparer… Qu’il ne change jamais ! Hélas… Son innocence allait lui être volée et moi j’allais l’abandonner. Quelques mois plus tard, il eut 12 ans ! Mais déjà ses malheurs commençaient....

Chapitre 2 : La différence tue

Pourquoi les malheurs n’arrivent qu’aux personnes qui méritent le bonheur et une vie longue et heureuse ? Je ne sais pas… Mais un soir, alors que j’allais chercher mon Zacchary au collège, le drame se produisit. Pourtant c’était le jour de son anniversaire, pourtant c’était le jour où sa prof d’histoire lui avait rendu son DS avec une note de 18 sur 20, pourtant c’était le jour, où une fois que maman serait rentré du travail, nous allions souffler ses bougies. Ses 13 ans. Et hélas, aujourd’hui ce fut le jour de ma mort, le jour de son drame, le jour de notre perte. J’avais toujours l’habitude de venir le chercher à pieds, le collège n’était pas loin. Il n’y avait jamais eu de problème jusqu’ici. Mais alors que je le ramenais à la maison, 5 types qui faisaient trois fois ma taille et mon poids se sont mis devant nous.

Pourquoi nous ?... Inutile de dire que j’ai évidement pris la main de Zacchary, qui se cacha immédiatement derrière moi. J’essayais de forcer le passage alors que j’entendis l’une des armoires à glace dire d’un ton de dédain

- Alors les tarlouzes ? On rentre à la maison ? Maman doit vous attendre !

Ils partirent tous dans un rire bien gras. Alors que j’essayais encore une fois de passer en tenant mon frère, l’un des 5 types me saisit par le col et m’envoya valser dix mètres plus loin. A moitié dans les vapes, je fis mine de me relever. Mais déjà 2 hommes étaient sur moi me tabassant. Étant d’une plus faible carrure, j’ai à peine pu réussir à me défendre… J’ai tellement honte quand j’y repense… Je n’ai pas pu protéger celui que j’aimais et aimerais toujours le plus au monde. Alors que les deux hommes face à moi n’en démordaient pas, je vis du coin de l’œil quelque chose d’horrible, de monstrueux…

Sans réfléchir, mon sang ne fit qu’un tour, j’essayais de me lancer sur l’homme entrain de faire subir cela à mon frère mais je ne pouvais pas l’atteindre… On venait de m’assommer violement avec une barre de fer. La dernière chose que j’entendis fut

- Je vais lui passer l’envie d’être une tapette moi et de faire des avances à mon frère !

Le frère de Philipe… La dernière chose que je vis… Ce fût les yeux dorés maintenant ternes de mon frère, en larme. Allongé sur le sol, le pantalon et le t-shirt déchirés, un homme en face de lui qui avait baissé son pantalon et son caleçon. Je sombrais alors dans l’inconscience. Mais je me souviens maintenant… Avoir entendu un cri…

- GRAND FRÈRE !

Que je me maudis encore… Je suis mort cette soirée là, alors que ces hommes ravageaient le corps de mon frère… Comme des terroristes ravageaient des villes, sans aucunes pitié, sans aucunes tendresse… ni douceur… Mon pauvre petit frère ! Mon trésor ! J’ai tellement honte ! Je n’ai pas su te protéger...

Chapitre 3 : Les souvenirs font toujours mal

Je soupire tendrement en voyant une photo… Cette photo… Moi, avec un homme plus grand, à la peau aussi mâte que la mienne, un sourire aussi radieux que le mien ! Mon grand-frère ! Mon Aspham ! Il est parti... Ils l’ont tué ! Je me souviens encore de cette nuit là. Je pose le cadre photo sur un meuble de mon nouvel appartement alors que je m’assoie dans le canapé pour me souvenir… Encore…

Après qu’il se soit effondré à terre, j’avais crié, crié et encore… Mais il ne s’est pas relevé, et c’est en voyant la flaque de sang autour de sa tête que j’ai compris. J’ai compris que mon frère était parti. Et que j’étais perdu ! Ils s’y sont mis à 4 pour me violer. Le dernier ne voulait pas me toucher, prétextant avoir peur de se faire contaminer. Le premier qui m’avait jeté au sol, fut le premier à me voler mon innocence. Le deuxième, celui qui avait frappé mon frère avec la barre de fer souilla ma bouche et mon corps mais sans me pénétrer. Le quatrième ne me faisait que souffrir, me frappant, me crachant dessus, me griffant, m’insultant. Je frissonne encore dans mon pull-over à ces souvenirs dégoutant. Je ne sais pas où j’ai trouvé la force de survivre…

Après ce qui m’avait semblé des heures de tortures, je m’étais évanoui. Et c’est ainsi que la police m’a retrouvé. Nu, couvert de sperme et de sang. Mon frère… mort, à côté de moi. Bien sûr les coupables furent arrêtés, mais les voir en prison, ne me rendrait pas mon frère adoré, ni mon innocence volée… Je leur en voudrais toute ma vie c’est certain… Mais maintenant il faut avancer ! Après l’enterrement de mon frère, je suis parti. Ma mère, bien que le cœur déchiré par la nouvelle, l’accepta. J’avais besoins de changer, de refaire une vie saine ! Et je suis donc arrivé ici. New-York 2 ! Il parait que ce n’est pas une ville très nette mais… Avec un peu de courage et un sourire on peut arriver à tout !

- Pas vrai Tama ?
- Miaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Souriant à la petite boule de poil qui lui servait de chat, Zacchary prit l’animal dans ses bras et le conduisit à la cuisine où il finit de ranger sa vaisselle, fraichement sortie du carton. Bien sûr, ce fut sans compter sur son adresse légendaire, qu’on entendit un bruit d’assiette cassées dans tout l’immeuble….
Fin (Enfin...pour l’instant…)