Reservoir Dogs
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 Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]

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Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Vide
MessageSujet: Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]   Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 16:09

Le Splendide. Il existait certainement de meilleurs endroits que le casino pour passer sa soirée. D’autant plus lorsque celui-ci était réputé pour appartenir aux Alpha, gang rival des Six Feet Under. Mais alors, où aurait-elle pu passer sa nuit ? Dans sa chambre, à se morfondre et ruminer sa colère contre Edward, qui l’avait forcé à prendre sa soirée ? Ou alors à se promener insouciamment dans le parc, en imaginant tous les scénarii possibles que leurs ennemis auraient pu mettre en place pour abattre son boss ? Ou, mieux encore, l’espionner ? Non. Elle s’était résignée. Il avait bien fallut qu’elle trouve un lieu où elle pourrait essayer de l’oublier un peu, se changer les idées. Bon, en fait, il n’y avait pas que cette raison. Elle savait qu’Edward aimait le danger, en quelque sorte, et qu’elle pourrait le trouver ici, si l’envie lui prenait de s’amuser. Ce n’était décidément pas le meilleur endroit. Elle espérait qu’au moins, quelques jeux pourraient la divertir pendant un temps. Jamais longtemps, car elle n’était pas une adepte des jeux d’argents. Elle se contentait bien souvent d’observer. De toute façon, ce genre de jeux n’étaient pas là pour faire gagner les clients mais, surtout, pour enrichir le patron, alors, à quoi bon ?

Elle était entrée deux heures plus tôt et, déjà, l’ennui commençait à se faire ressentir. Et ses pensées se tendaient désespérément vers le même homme. Et si les Alpha l’avaient repérée ? Ils sauraient qu’Edward n’avait plus qu’un seul garde du corps, et qu’ils auraient une chance de l’atteindre ? Non, non. Elle avait confiance en son coéquipier, pensa-t-elle pour essayer de se détendre. Oui mais, s’ils réussissaient à l’abattre ? Ils seraient bien capables de faire un coup dans le dos, rien que pour supprimer le boss. Oui mais Edward ne se promenait pas toujours qu’avec deux personne. Mais si, cette fois, il était en comité restreint ? C’était décidé, quoiqu’il puisse en dire, Alicia revenait le voir ! Qu’il considère que c’était ainsi qu’elle voulait passer son temps libre. Ce ne fut qu’une fois vers la porte d’entrée qu’elle réalisa combien elle était stupide de s’inquiéter ainsi, d’en rajouter toujours plus. Elle soupira. Elle n’y pouvait rien, elle était toujours très nerveuse, lorsqu’elle n’avait plus Edward dans son champ de vision. C’était une sensation qu’elle ne pouvait pas contrôler. Il était devenu sa vie désormais ! Elle donnerait la sienne pour le sauver, sans hésiter. Elle poussa un nouveau soupire en faisant demi-tour. Foncer tête baissée ainsi ne servirait à rien. S’il y avait un problème on l’appellerait. N’est-ce pas ?

Elle décida d’aller prendre un verre au bar. L’endroit était reluisant et suintait le luxe. Partout, de riches décorations, de riches tapisseries, de merveilleux sièges en cuir et des luminaires en cristal. Rien qui ne puisse paraître seulement ‘convenable’. C’était un endroit très luxueux, adressé à un public très aisé. Elle-même, parfois, se sentait un peu mal à l’aise, devant cette effusion de richesse, cet exhibitionnisme d’argent. Elle n’était pas habituée à tant de dorures. Elle avait toujours vécut assez simplement. Disons qu’elle faisait parti de la classe moyenne, autrefois. Avant qu’elle ne soit la garde du corps d’Edward. Et voila, elle repensait encore à lui ! Un soupire exaspéré s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle s’asseyant sur un des tabourets du bar. Un coude posé sur le comptoir, l’autre échoué sur sa jambe, elle regardait brièvement autour d’elle, dardant ses prunelles sur tout ce qui l’entourait. Il y avait beaucoup de clients ce soir. Certains commençaient à avoir un peu trop bu, et elle remarquait la sécurité qui les observait, comme guettant le moment où ils pourraient les jeter dehors. Beaucoup d’hommes – tous en costumes – étaient entourés de jeunes femmes aux robes courtes, décolletés plongeants et dos nus. Elles gloussaient en leur caressant le menton ou la joue, glissant parfois quelques paroles à leurs oreilles, certainement osées, au vu de leur réaction. D’autres, au contraire, étaient du genre solitaire. Certains discutaient avec les barmen, d’autres repartaient pour aller jouer de nouveau, espérant certainement pouvoir toucher le jackpot. Il y avait aussi quelques habitués. Ils étaient facilement reconnaissables, à leur visage fixé sur la machine, expression presque démente de ceux qui perdent à chaque fois. Pathétique.

Elle regarda sa montre. Il était encore trop tôt pour rentrer. Si elle décidait de partir maintenant, cela n’aurait servi à rien qu’elle vienne, elle aurait pu tout aussi bien rester dans sa chambre. Il fallait qu’elle reste. Alicia, pour l’occasion, avait abandonné ses traditionnels pantalons, pour une robe noire à bretelles, dos nu, plutôt simple mais très élégante. Elle mettait délicieusement en valeur les courbes de son corps, sans la rendre vulgaire. Pour accompagner sa tenue, elle également prit un petit sac, noir lui aussi, avec son téléphone portable, ses papiers, un peu d’argent et, Dieu sait comment elle, elle avait réussi à passer avec son arme de service – elle la gardait toujours sur elle « au cas où ». Pour une fois, elle avait mis plus que sa montre et son bracelet, elle portait une bague en diamant. Rien de bien exceptionnel par rapport à d’ordinaire, mais c’était déjà un effort suffisant, selon elle. En revanche, comme toujours, rien à son cou.

«
Bonsoir, madame. Désirez-vous boire quelque chose ? »

Alicia tourna la tête vers le barman qui venait de l’aborder. Elle prit quelques secondes pour réfléchir, avant de lui donner un des premiers noms de cocktails qui lui était venu à l’esprit.

«
Un Cosmopolitan. Pas trop fort, s’il-vous-plait. »

L’homme prépara sa boisson devant-elle, avant de la lui servir. Elle le remercia d’un hochement de tête. Il ouvrit la bouche, comme pour entamer la discussion, mais le regard noir qu’elle lui rendit l’en dissuada, et il préféra alors s’occuper d’un autre client. Non, ce soir, elle n’avait pas vraiment envie qu’on lui parle. Il ne valait même mieux ne pas l’approcher, ce serait beaucoup plus simple, ne serait-ce que pour éviter ses regards chargés de colère. Elle se mit à siroter tranquillement son verre, distraitement. Décidément, la soirée allait être longue …
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Jason BarowJason Barow
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MessageSujet: Re: Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]   Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 22:21

    Ce jour là, Jason Barow, simple croupier pour « Le Splendide », s’était levé en début d’après midi aux alentours de quinze heures. Il travaillait généralement de nuit et ses horaires, bien que constamment changeant étaient loin d’êtres agréable. La veille, ayant terminé aux alentours de trois heures du matin, il avait décidé de se rendre dans un bar de Manhattan avant de rentrer chez lui. Mis dans un état minable, il était incapable de se remémorer la façon dont il était rentré chez lui, ni à qui appartenait le numéro de téléphone posé sur la table. Il sentait très bien qu’il avait passé une nuit forte agitée avec une autre personne, mais il n’avait plus aucun souvenir ni de son nom, ni de son apparence. L’alcool et ses effets secondaires… Tout simplement Passionnant. Vous vous en doutez, Jason s’était donc levé très tard, avec une gueule de bois effrayante. Il avait l’impression qu’un percussionniste talentueux avait élu domicile dans sa tête et qu’il utilisait la moindre parcelle de son crane comme instrument de sa création diaboliquement douloureuse. Après avoir fit fondre deux cachets d’aspirines dans un grand verre d’eau, il se dirigea dans la salle de bain et passa dix bonne minutes à s’observer dans le miroir, son regard parcourant chaque millimètre de son faciès. Il se souvenait avoir partagé une dose d’héroïne avec un autre client du bar dans lequel il se trouvait la veille. Autre le blanc de ses yeux qui avait prit une teinte légèrement rougeâtre, ses pupilles dont le diamètre avait bien diminué, une légère plaque rouge le démangeant furieusement au creux de son bras droit, celui où il n’avait pas de tatouage, et l’intense fatigue qu’il ressentait, il allait bien et avait parfaitement bien supporté les effets secondaires de la drogue. Il se dirigea dans le salon, attrapa un cahier dans la bibliothèque et inscrivit tout ce qui se souvenait avoir ressentit et fait après la prise. De son écriture fine et étroite, il ne remplit que quelques lignes avant de refermer son ouvrage et de le replacer à sa place.

    Il se sentait extrêmement las et fatigué et il s’accorda un temps de relaxation durant lequel, allongé sur le canapé de tout son long, il fixait le plafond avec inutilité. Il dut s’endormir car son téléphone indiquait 18h30 lorsqu’il sonna. Pour la première fois de l’après midi. C’était son reveil, qui lui indiquait qu’il avait deux heures devant lui pour se rendre au casino. Après un court passage par la case « salle de bain », il coiffa vaguement sa masse de cheveux indomptable, enfila un t-shirt gris et un jean puis s’enfuit à l’extérieur en emportant son casque et sa vieille veste de cuir. Récemment il avait fait l’acquisition d’une nouvelle moto, il en était évidement très fier, et il avait envie de faire un tour sur son dos avant d’aller bosser. Ce qu’il fit.

    Il arriva devant le casino aux environs de 19h30, soit une demi -heure avant le début de son service. Il prit le temps de fumer une cigarette sur les marches de l’entrée avant de se diriger sans hâte aux vestiaires et d’y enfiler son habituelle uniforme de croupier, chemise blanche, veston et pantalon noir, il était prêt à travailler. Ce soir là le patron n’était pas là et il n’avait aucune envie de retirer chacun de ses piercings, il les laissa chacun à leur place, ignorant les éventuelles représailles auxquels il s’exposait et fit son entrée dans la salle de jeu où de toute part brillaient lumières colorés et luxe à outrance. Il alla vers sa table de jeu, laissant son regard errer sur les très nombreux individus qui peuplaient la salle. Une étrange odeur de tabac froid, de cocktail alcoolisé, et d’argent flottait dans l’air. Il devait être à deux mètres de sa table lorsqu’il la vit… Qui ? Il ne le savait pas, du moins pas encore. Il aurait surement lire dans son regard que l’approcher n’était pas une bonne idée, vêtue de noir, elle semblait s’ennuyer et n’avait pas l’air d’être du genre causasse. Et pourtant, elle l’attirait. Enfin, non, pas elle, ses courbes voluptueuses et son regard tranchant ne l’intéressait guère, le sac qu’elle gardait près d’elle en revanche… . Il semblait briller de mille feu et regorger de précieux objets, certes, il en était ainsi pour tout les clientes du casino. La différence ? Elle avait le profil adéquat. Elle était seule et regardait ailleurs. Il réfléchit un instant, et se furent ses pulsions qui l’emportèrent sur la raison. Ce sac l’attirait, il n’aurait aucun mal à introduire à l’intérieur de son sac, sa main avide avec une agilité et une habitude étonnante. Il s’avança dans sa direction, se faisant extrêmement discret. Sa taille avait aussi un coté pratique, elle n’attirait pas le regard des gens, et son uniforme lui assurait une couverture confortable.

    Il se tenait à présent à quelques centimètre de cette personne, si proche d’elle qu’il aurait put voir le moindre frisson qui aurait parcourut sa peau au cas où un courant d’air l’aurait effleuré. Il profita du départ précipité du barman affin d’introduire sa main dans l’ouverture de son sac. Aussi silencieusement et discrètement que possible, il palpa avec intérêt les objets qui frôlaient ses doigts. Il reconnut le boitier d’un téléphone portable, et il l’en retira avant de le porter dans la poche de son pantalon. Puis, sans attendre, il y remit rapidement sa main, attentif à la moindre réaction de la demoiselle qui regardait à l'opposé. Il reconnut la peau de velours de quelques billet de dollar, mais il s’en désintéressa lorsque la sa mains entra en contact avec un objet dont les contours lui paraissaient familiers. Un frisson parcourut son échine, lorsqu’il le reconnut, un soupire de surprise lui égara et il ne se raidit.

    - ...


    C’était une arme. Haha, une arme à feu. Il avait le dont pour choisir ses victimes, la semaine dernière un homme dans la rue avait lâché son chien sur lui, et aujourd’hui, il avait de grande chance de se faire trouer le crane sur son lieu de travail par une femme assez dangereuse pour se trimballer avec n’importe où.

    Et merde.
    Il mordit violemment le piercing qu'il avait à la lèvres inferieur, il avait fait un mouvement trop brusque, c'était trop tard, si elle ne l'avait pas sentit il avait une chance inouïe, chose qui lui manquait pas mal ces derniers temps.
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MessageSujet: Re: Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]   Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Icon_minitimeSam 29 Aoû - 0:35

Tout se passait « pour le mieux » – si par « pour le mieux » on sous-entendait qu’elle s’ennuyait prodigieusement, mais que rien de fâcheux ne lui arrivait – jusqu’à ce qu’elle sente un mouvement vers sa cuisse, là où pendant, presque négligemment, son sac à main. Elle fit le rapprochement presque instantanément. Après tout, quelle conclusion logique, autre que le vol, pouvait donc lui venir en tête ? Tout se passa très vite. Pourtant, comme si la scène se déroulait au ralenti, elle eut l’impression de calculer tous ses gestes, de pouvoir les voir comme si elle les exécutait très lentement. Et justement, tous lui parut lent, trop lent. Elle eut à peine besoin de tourner la tête, pour se rendre compte de la scène. Une main, plongée dans son sac. Elle ne nécessitait d’aucune autre information et ses réflexes prirent le pas sur ses pensées. Sa main droite attrapa avec force le poignet du voleur et, descendant rapidement de son tabouret – presque d’un bond – elle fit un demi-tour, sans le lâcher, pour plaquer le corps de l’inconnu contre le bar, le coinçant, lui et son bras – ainsi que le deuxième, qu’elle attrapa à la volée à l’aide de sa deuxième main – sous son poids. On aurait dit qu’elle avait fait cela toute sa vie.

Elle ne se préoccupa pas des regards qui avaient du se tourner vers eux, de la sécurité qui devait maintenant avoir les yeux rivés sur eux. Tout ce qu’elle voyait, c’était qu’on avait essayé de la voler, rien d’autre n’importait. Ce qui était certain, c’était qu’il avait vraiment très mal choisi sa victime, ou son jour pour essayer de la tromper. Elle était en colère. Très en colère. A la fois contre elle-même et l’importun. Elle, qui était d’ordinaire si observatrice, avait laissé une ouverture à quelqu’un pour plonger la main dans son sac. Elle avait donné une occasion à un voleur ! Elle s’en voulait. Mais ce n’était pas le remord qui la rongeait. Plutôt une sorte de rage sourde. L’impression d’être qu’une incapable, une simple débutante. Alors que cela faisait déjà deux ans qu’elle assurait la protection d’Edward ! Etait-elle donc si médiocre ? Si elle était incapable d’assurer sa propre sécurité, ne serait-ce que contre les chapardeurs, comment pourrait-elle protéger efficacement son boss ?! Elle serra les dents à cette pensée. Voila donc ce qu’il en coûtait d’être séparée de lui, et d’essayer de passer le temps dans un casino. Voila donc ce qu’il en coûtait de se montrer distraite. Elle ! Volée ?! Son regard se fit dur, et d’une froideur des plus glaciales, tandis qu’elle dévisageait le jeune homme. Elle fulminait qu’on ait osé essayer de lui subtiliser quelque chose, qu’on ait supposé pouvoir le faire, la juger assez sotte ou absente pour essayer ! Ce qui la ramenait encore à cette fureur contre elle-même et sa propre médiocrité. Un cercle vicieux dont elle ne sortirait certainement pas, et ne voudrait pas sortir non plus.

Elle scruta pendant de longues secondes le visage de l’impertinent. Quelque chose dont elle ne s’était pas aperçue au tout début, la frappa. Ce fut la taille du jeune homme. Il était plus petit qu’elle. Pourtant, Alicia ne mesurait qu’un mètre 75, mais elle le dépassait, chose plutôt rare d’ordinaire, lorsqu’elle côtoyait des hommes. Mais, plutôt que se s’en soucier, elle se contenta se resserrer un peu plus la prise sur ses poignets. Il ne manquerait plus qu’il tente de s’échapper. Car, elle s’en doutait, il devait avoir réussi à lui prendre quelque chose. Et elle comptait bien le récupérer, coûte que coûte. Bien sûr, elle préférait que cela se fasse discrètement, elle n’avait aucune envie d’alerter les Alpha sur sa présence en ces lieux. Elle risquerait certainement de s’attirer de gros ennuis. Néanmoins, il n’appartenait certainement pas au gang, sinon, il aurait été plus subtil. Y croyait-elle réellement, ou essayait-elle de se convaincre ? Peu importait, tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle allait récupérer ce qui était en sa possession. Et ce, qu’elle doive faire intervenir la sécurité – en priant pour qu’ils n’appartiennent pas tous au gang – ou s’en charger elle-même. Peut-être était-il néanmoins préférable pour sa survie, que d’autres s’occupe ou de lui ou, mieux encore, qu’il lui restitue ce qui avait prit. Tout le monde y gagnerait. D’autant plus que, d’après l’uniforme qu’il portait, il devait faire parti du personnel.

Elle continua de regarder le voleur, gravant ses traits dans sa mémoire. Qu’il réussisse à lui échapper, et elle n’hésiterait pas à le traquer, à l’aide de toutes les informations qu’elle pourrait capter. Une masse de cheveux d’un noir ébène et leur position l’empêchaient pourtant de le regarder directement. Elle pourrait faire avec ce qu’elle avait. Il semblait jeune. Quelques années de moins qu’elle, très certainement. Pourtant, le fait de travailler ici ne semblait pas coller au fait qu’il vole. Et, étant donné qu’il avait faillit réussir à passer inaperçu, il ne devait pas en être à son premier coup d’essai. Elle plissa les yeux. De nombreuses questions à son sujet restaient en suspend. Et elle n’aimait pas cela. Elle préférait toujours connaître ce à quoi elle était confrontée. En l’occurrence, elle ignorait bien trop de choses à propos de ce voleur. Ce qui l’amènerait peut-être à prendre certains risques. Après tout, rien ne l’assurant qu’il était réellement inoffensif. Alicia avait apprit à se méfier, et ce n’était pas ce soir là qu’elle allait déroger à la règle.

Elle ne put s’empêcher d’exercer une pression un peu plus forte sur les bras retenus, comme pour lui faire comprendre qu’elle avait le dessus sur lui, que c’était elle qui commandait. Il allait falloir tenter le tout pour le tout. Soit il serait effrayé et obtempérerait, soit non. Il lui resterait de nombreuses possibilités, mais aucune ne semblait favorable à sa survie. Lui aussi, risquerait gros, s’il tentait de lui échapper. Peut-être même autant qu’elle, si les Alpha découvraient qu’une membre des Six Feet Under se baladait sur leur territoire, sous leur nez. Elle approcha son visage du sien et, plus particulièrement, ses lèvres vers son oreille. Là, elle lui glissa quelques mots, d’une voix douce mais ferme. Un ton presque trop délicat, qui ne voulait en rien masquer la fureur qu’il impliquait. Menaces ?

«
Je déteste qu’on essaye de me voler. Aussi, avant que quoique se soit de fâcheux n’arrive, j’aimerais récupérer ce qui m’appartient. »

Elle desserra légèrement son étreinte sur un des poignets du jeune homme, lui permettant ainsi, s’il le désirait, de libérer un de ses bras. Bien sûr, dans le seul but de lui rendre ses effets personnels. Et s’il n’était pas disposé à cela, elle trouverait un moyen pour le convaincre. Elle ne pourrait certainement pas sortir son arme impunément aux yeux de tous, mais, peut-être l’avait-il remarqué. Cela serait un bon point pour elle, pour l’effrayer par la perspective de reprendre ce qui lui appartenait sur son cadavre. Même si elle ne ferait pas, elle savait se montrer très persuasive lorsqu’elle le voulait. La décision était entre ses mains. Essaierait-il de lui échapper ou capitulerait ? Ou peut-être même serait-il plus fou pour tenter autre chose ? S’il tenait à la vie, mieux valait pour lui de ne pas l’énerver d’avantage.
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Jason BarowJason Barow
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MessageSujet: Re: Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]   Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Icon_minitimeSam 29 Aoû - 16:21

    Il fallait s’y attendre, en moins de temps qu’il le fallut pour le dire, Jason se retrouva plaqué contre le comptoir sous l’œil surprit de ses collègues et clients qui avait cessés leurs activités le temps de quelques minutes. Certes, il s’attendait à ce qu’elle réagisse, mais pas de façon aussi puissante et violente. La scène était allée si vite qu’il avait à peine ressentit le choc lorsqu’il était entré en contact avec le bar. Le souffle court, il laissa vagabonder son regard sur les autres clients qui reprenaient leur jeu à la demande du personnel, puis il tenta de capter le regard de son agresseur. Comment voulez vous ne pas être complexé lorsque vous vous faites dominer par une jeune fille mesurant au moins une tête de plus ? Une jeune fille qui, en plus d’être physiquement forte, pourrait très bien être la source d’une multitude d’ennuis tel qu’un éventuel renvoi. Il n’aurait manqué plus que ça, renvoyé à cause de tendances kleptomanes dangereusement aiguisées et incontrôlables, et d’une demoiselle de mauvaise humeur.

    Tandis qu’elle exerçait une pression sur ses avant bras, il laissa un nouveau soupire lui échapper. Il aurait du mal à s’en sortir avec une pirouette cette fois ci, il devait travailler jusqu'à quatre heures du matin ce soir là et ne pouvait donc pas se permettre de fuir. Il était donc dans l'obligation de rester et d'affronter le danger. Il réfléchit longuement, sans laisser apparaitre nulle expression sur son visage clouté. D’apparence paisible, il détourna son visage pour fixer longuement le mur qui lui faisait face. Il essayer d’analyser les moyens qu’il avait de pouvoir se sortir de cette impasse. La demoiselle ne semblait pas faire partie des « amis » du propriétaire de ce casino, il l’aurait déjà aperçut dans les parages si cela avait été le cas. Il aurait put appeler la sécurité pour les mettre au courant du contenu du sac à main de la demoiselle. Une légère grimace déchira son faciès. Il détestait faire appel à autrui pour se sortir des problèmes dans lesquels il se fourrait régulièrement. Il s’en sortait toujours seul, comme un « grand », et il s’en sortirait très bien cette fois encore. Les lèvres close, il mordillait son piercing à la langue comme il avait prit l’habitude de faire lorsqu’il se trouvait dans une situation critique. Les yeux dans le vague et la respiration sifflante. Il ne faisait plus attention à rien, ni aux pulsassions puissante de son propre cœur ni à la présence du serveur qui se trouvait non loin de ce couple étrange et qui les dévisageait, attendant que l’un d’eux daigne prendre là parole. Il tenta vaguement de défaire son bras tatoué de la poigne de fer de la demoiselle, il n’y parvint pas, et il se retrouva dans l’obligation d’écouter avec attention ce qu’elle avait à lui dire. Des menaces. Jason ne put refouler un très impromptu sourire rempli de sarcasme aux coins de ses lèvres. Il fixa son regard dans le sien avant de se tourner pour vérifier qu’un quelconque individu importun ne puisse les entendre.

    - Ecoutez Mademoiselle* , je ne pense pas que la sécurité vous ai laissée rentrer en connaissant le contenu de votre sac. Lâchez-moi et je saurais me taire.


    Avec un calme et une politesse à toute épreuve, il avait dit ces quelques mots. Il trouvait cette a propre réponse très peu convaincante, mais il manquait cruellement d’inspiration. N’ayant aucune indication sur son identité, il ne pouvait connaitre la façon dont elle risquait de réagir, mais il refusait éperdument de rendre ce qu’il lui avait dérobé. Sa politique correspondait au célèbre « Ni repris, ni échangé ». Il avait des dizaines de téléphone, mp3, ordinateur de poche et autre objet technologiques dont étaient si friands les richissimes habitants et touristes de cette ville, il les conservait tous chez lui au cas où il ai un jour besoin d’argent. Ainsi, si jamais il se retrouvait sans boulot du jour au lendemain par exemple, il aurait toujours de quoi manger et payer sa drogue. Mieux vaut prévenir que guérir dit-on.

    - S’il vous plait. Ni vous ni moi ne cherchons à attirer l’attention.

    Il avait raison, il le savait, il le sentait. Il avait toujours raison, c’était un fait réel, prouvé par des faits scientifiques. Il s’efforçait de garder son calme. Lorsqu’il était sobre, il y arrivait, et fort heureusement d’ailleurs car cela faisait partie de son image de marque. Si jamais il avait eu le malheur de prendre la moindre substance dans l’heure qui précédait cette rencontre, il aurait sans doute était beaucoup moins polis, et ce seraient des mots hargneux qui auraient franchis la barrière de ses lèvres délicieusement dessiné. Des mots vulgaires et très sonores que je ne me permettrais pas de retranscrire ici sur cette page.

    Il consultât l’horloge qui trônait religieusement au dessus des bouteilles d’alcool que contenaient les étagères accrochées au mur derrière le comptoir. Il était déjà en retard sur ses horaires, nul doute que quand le gérant des lieux apprendrait ça, et il l’apprendrait forcement vu le nombre de témoins, il allait lui passer un sérieux savon et son salaire risquait d’en connaitre les conséquences. Peut être devrait il apprendre à lutter contre sa kleptomanie, histoire de ne pas s’attirer sans cesse des ennuis concrets. Il aurait aussi put aller fouiller le sac de quelqu’un d’autre ; quelqu’un de plus distrait qui ne se baladait pas avec une arme sur lui. Il retiendrait la leçon, la prochaine fois il attendra d’être sorti du boulot et irait dépouiller un passant que l’alcool aurait abrutit.

    Il examina longuement les pupilles inhabituelles de la fille, avec un peu de chance, elle obtempérerait et le lâcherait. Avec beaucoup de chance, elle ne se rendrait pas compte de la disparition du portable. Amusant cette notion de chance, on y revenait toujours. Jason avait beau s’être fait une raison, savoir éperdument que le destin avait cessé de jouer en sa faveur des années auparavant, il ne cessait d’espérer qu’il change de camps. Cause perdue apparemment. Jusqu’à présent ce n’était jamais arrivé. Lorsque dieu est contre vous, il ne peut pas en être autrement. Évidement.

    *En français dans le texte.

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MessageSujet: Re: Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]   Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Icon_minitimeDim 30 Aoû - 15:19

Alicia n’aima pas le sourire sarcastique qui s’était affiché sur les lèvres de l’inconnu, une fois qu’elle lui eut parlé. Il ne la prenait donc pas au sérieux ? Bien qu’elle ne l’ai vu que depuis quelques secondes, elle détestait déjà son attitude. Voleur et, prit la main dans le sac, il osait encore essayer de se rire d’elle ! Si elle était simplement en colère, quelques instants auparavant, elle fut bien plus énervée contre lui, après son ironie. S’il y avait bien une chose qu’elle exécrait plus que tout, c’était qu’on se moque autant d’elle. Cela n’allait pas se passer comme ça, c’était certain ! Ses yeux semblaient lancer des éclairs. S’en amusait-il, de cela aussi ?! Il détourna le regard, observant alentours, avant de lui parler.

Si les mots qu’il prononça la surprirent quelque peu, elle n’en montra rien. Ainsi donc, il avait vu son arme. Elle se permit un petit sourire en coin. C’était l’occasion qu’elle avait espéré. Nul besoin de le mettre au courant, il suffirait de le menacer. Il devait certainement tenir trop à la vie, pour tenter de la risquer, pour un simple petit larcin. Et si ce n’était pas le cas ? Peu importait. Elle était assez bonne tireuse pour réussir à s’en tirer après quelques balles tirées. Une dans la tête de l’importun serait suffisante. Ce qui serait beaucoup plus difficile, serait de supprimer le personnel de la sécurité. Ils étaient nombreux et, elle, elle était seule. Sans doute même n’aurait-elle pas le temps d’appeler pour demander du renfort. Avec un peu de chance, un ou deux membres du gang seraient ici et pourrait l’aider ? Non, non. Un léger soupire, discret, s’échappa de ses lèvres. Inutile de réfléchir à un plan pour s’en sortir après lui avoir troué le crâne. Elle ne voulait pas en venir à cet extrême mais, lui, le savait-il ? Visiblement non, au vu du ton doucereux qu’il avait employé. Réponse trop peu convaincante de toute manière. Il allait falloir bien plus que de simples mots, pour qu’elle daigne le lâcher. Ou alors, il faudrait qu’il appelle de l’aide. Que faire, dans ce cas ? Crier au scandale, au vol ? Il avait tout de même l’argument de son arme. Mais elle pouvait bénéficier de l’effet de surprise.

Elle le regardait toujours, tout en réfléchissant. Néanmoins, il crut certainement bon d’interrompre ses pensées par quelques sages paroles. Tous les deux ne voulaient pas attirer l’attention. Elle lui concédait, c’était certain. Pourtant, n’était-ce pas ce qu’il avait cherché, en essayant de la voler ? Et maintenant qu’il avait été prit sur le fait, il allait devoir répondre de ses actes. Hors de question qu’elle le laisse partir ! D’autant plus qu’elle était presque certaine – intuition ? – qu’il avait réussi à lui dérober quelque chose. Des billets ? Elle s’en moquait bien. Ce qui importait surtout, c’était son téléphone portable. Si jamais Edward avait un problème, il la contacterait et si elle ne pouvait pas répondre … Elle frémit à cette pensée. Dire qu’elle pourrait risquer la vie de son propre, à cause de ce sale mioche ! Tout serait de sa faute, à ce petit voleur de pacotille ! Elle raffermit sa poigne, sans vraiment s’en rendre compte, sous le coup de la colère. Il n’y avait pas intérêt à ce qu’il continue à lui faire perdre son temps. La patience n’était pas une de ses qualités. Et il valait mieux pour lui qu’il se méfie de son anxiété chronique, qui occasionnait chez elle, de fortes tendances à vouloir user trop souvent de la gâchette.

Le fixant intensément, elle se décida à lui parler. Son expression se fit plus douce. Elle essayait de se calme. Inutile de s’énerver, cela ne ferait que le distraire encore plus. Non, elle devait se montrer maîtresse de la situation, et ne pas perdre son calme. Sinon, comment pourrait-elle réfléchir correctement, en cas de problème ? Pourquoi avait-elle cette désagréable impression qu’ils entamaient une joute verbale, qui n’était pas prête de se terminer, et qui déterminerait leur avenir, à tous les deux ?

«
Ni vous, ni moi, ne cherchons à attirer l’attention ... »

Elle répéta sa phrase, comme en guise de confirmation. Néanmoins, cela sous entendait qu’elle avait quelque chose à ajouter. Des arguments solides même. Sinon, pourquoi prendrait-elle la peine de retourner les siens contre lui ?

«
Pourtant, il me semble que c’est ce que vous cherchez, en essayant de me voler. »

Elle marqua une légère pause. Voulait-elle qu’il médite ces mots ? Elle-même ne savait pas réellement ce qu’elle désirait – hormis le fait de récupérer ses biens. Peut-être essayait-elle d’appuyer son discours, de le rendre plus convaincant. Son regard se tourna brièvement autour d’elle. Nul besoin d’évoquer ouvertement qu’elle possédait une arme sur elle. Elle n’aimait décidément pas cette situation. Chacun avait une arme pour faire fléchir l’autre. Et, visiblement, chacun était décidé à faire s’effondrer l’autre sous sa volonté. L’un, parce qu’il désirait certainement garder ce qu’il avait dérobé, l’autre, parce que son orgueil était blessé et qu’elle n’était pas de bonne humeur. Pouvait-on dire qu’au moins l’un des deux avait raison ? On aurait plutôt dit qu’ils avaient tort, mais qu’ils ne voulaient pas l’accepter.

«
Vous l’avez donc trouvée. Vous devez bien vous douter, jeune homme, que si je possède un objet tel que celui-ci, ce n’est pas pour faire joli. De plus, je doute que votre patron cautionne les vols de ses employés. Rendez moi ce que vous m’avez volé, et je saurais me taire. »

A sa dernière phrase, elle ajouta un sourire ironique. Elle venait de lui renvoyer sa petite phrase, à sa sauce. Pourtant, elle n’en était pas aussi fière qu’elle le montrait. Elle le savait : ses arguments avaient une faille. Notamment, le fait qu’elle était seule et qu’il pourrait, sans aucun mal, faire appel à la sécurité pour le tirer de ce mauvais pas. Elle serait alors dans une très fâcheuse posture. D’autant plus si plusieurs Alpha étaient présents – ce qui était quasiment certain. Pourtant, elle ne laissa rien transparaître. Une des qualités des gardes du corps, certainement. L’impassibilité. Ce qui ne l’empêchait pourtant pas de réfléchir activement à d’éventuels moyens de s’en sortir, sans faire trop de casse. Si elle tirait une balle dans le vide, elle pourrait au moins bénéficier de la panique créée pour s’enfuir. Mais ce n’était pas suffisant non. Car il s’en sortirait avec ce qu’il avait dérobé – tant que ce n’était pas son portable, tout irait bien, mais si c’était ça … – et, ne serait-ce que par orgueil, elle n’avait pas l’intention de le laisser partir. Elle pourrait peut-être se servir de lui comme otage ? Non, revenait encore le problème du nombre. Elle était seule, le personnel de sécurité, trop nombreux. Et quelle valeur pouvait donc avoir un simple employé ?

Elle le regarda, un peu plus calme que quelques instants auparavant. Pour l’instant, son seul avantage – mais inconvénient à la fois – était son arme, et l’appréhension que cela pouvait provoquer chez lui. Et le fait qu’il avait essayé de la voler. Serait-ce suffisant ? Pourquoi quelque chose lui disait que non ? Non, vraiment, si elle avait sut, elle ne serait pas venu au casino ce soir là. Ou mieux, elle ne se serait pas laissé distraire par son ennui. Comme quoi, dès qu’elle était séparée d’Edward, rien ne se passait comme elle le voulait …
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Jason BarowJason Barow
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MessageSujet: Re: Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason]   Don't touch, I bite. ~ ♥ [Jason] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 21:00

    [Mon correcteur d’orthographe a un léger bug, j’éditerais, excuse moi =)]


    L'orgueil est une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu'on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui, à la différence de la fierté qui n'a nul besoin de se mesurer à l'autre ni de le rabaisser. Manque ou absence d'humilité.Dans la religion catholique, il désigne un péché capital, celui qui donne le sentiment d'être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne, ce qui se traduit par un mépris pour les autres et le reste de la création et un rejet de la révélation et de la miséricorde divines.


    Par orgueil, et uniquement par orgueil, Jason Barow refusait de s’incliner devant cette femme. Il la fixait, extérieurement parfaitement calme, sans ciller, ne laissant absolument rien paraitre malgré l’activité qu’il mettait en œuvre pour se sortir de là vivant, gagnant, et discrètement. Il sentait sur sa nuque le regard froid d’un agent de la sécurité. Il n’avait pas besoin de se retourner, travaillant ici depuis quelques mois déjà, il connaissait les horaires de rondes ainsi que les emplacements de ses collègues baraqués. Il aurait même était capable de donner leur nom, leur nationalité et leur situations familiale, avec un peu de chance. Son interlocutrice ouvrit alors la bouche, il l’écouta avec attention, haussant un peu plus les sourcilles au fil de phrases. Jason où l’art de taper sur les nerfs. Il aurait préféré être torturé plutôt que de passer pour faible. Il manquait totalement de maturité.

    Elle avait confirmé sa phrase en la répétant, aucun d’eux ne cherchaient à attirer l’attention. Il trouva le reste de la phrase assez étrange. Non, il ne cherchait pas à attirer l’attention en tentant de la voler, il cherchait simplement à se remplir les poches tout en calmant ses pulsions kleptomanes. Mais passons, il répondrait lorsqu’elle aurait fini. D’une voix claire et féminine, elle lui faisait ce qui ressemblait le plus à des menaces. C’était d’ailleurs étrange d’entendre une jeune femme parler ainsi.

    - Détrompez-vous, je ne cherchais en aucun cas à attirer l’attention sur moi. Lorsque l’on se comporte comme moi, on évite. C’est bien plus pratique croyez moi.

    Il ne cherchait même pas à nier ce qu’il avait tenté de faire quelques minutes auparavant. Après tout, elle l’avait surprit la main dans le sac au sens propre comme au figuré. Et évidement ce sac contenait des choses, du moins une, dont il aurait préféré ignorer la présence. La demoiselle aux cheveux de feu lui aurait ainsi parut beaucoup moins menaçante et dangereuse et Il aurait pu ainsi garder son attitude d’éternel blasé avec beaucoup plus de facilité. Ce genre d’accident, bien que plutôt rare lorsqu’on les comparait avec les vols réussit, était toujours de très mauvaise augure, parfois il réussissait à s’en débarrasser avec une quelconque pirouette, glissant tel un serpent entre les mailles d’un filet, mais la plupart du temps ils lui apportaient des cicatrices douloureusement cuisante. Morsures de chiens, lames de couteau, balles de revolvers, ce n’était jamais agréable. Si il pouvait s’en sortir indemne cette fois ce ne serait pas de trop. S’il avait été religieux, il aurait sans doute prié son dieu dans un silence total. Evidement il ne croyait en rien ni personne si ce n’est lui-même.

    - Oui, je l’ai trouvé, et je me doute en effet qu’il n’est pas dans votre sac pour le décorer. Vous avez raison, il ne cautionne pas ce genre d’activité, mais il ne cautionne pas non plus la présence d’arme non déclaré. Nous somme quitte.


    Baratin, baratin et encore baratin. C’était une véritable guerre froide qui était en train de se dresser au sein de ce « couple », la victoire serait à celui qui baratinerait l’autre avec brio, chacun des adversaires usait d’arguments à la fois bons et fragiles. Lorsque l’on creusait un peu on ne tardait pas à s’apercevoir qu’ils s’effritaient.

    - Je n’ai pas eu le temps de vous dérober quoique ce soit. Lâchez-moi s’il vous plait avant que la sécurité ne vienne par ici, je dois travailler, on pourra toujours s’arranger à l’amiable après mon service.


    Enfin par arrangement à l’amiable, il entendait surtout fuir par la porte du personnel et rentrer chez lui avant de prendre un où deux jours de congés. Il n’avait en aucun cas envie de rendre des compte à la demoiselle, de marchander avec elle ni même de lui rendre ce foutu portable. Question d’étique et de fierté mal placé. Ni repris, Ni échangé, je l’ai déjà dit, c’était ainsi. C’est la règle et l’on ne déroge pas aux règles. Du moins Jason ne dérobait jamais aux siennes et il voulait forcer les autres à en faire de même. Le portable il comptait le gardait. Son agresseur n’avait pas encore vérifié le contenu de son sac, peut être qu’elle oublierait sous le coup de la colère. Cette colère froide qu’il pouvait clairement lire dans ses yeux à l’heure qu’il était.

    - Si je suis trop en retard je devrais m’expliquer. Je vous tiendrais clairement pour responsable et je pense que la balance devrait pencher en ma faveur. A présent lâchez-moi.

    Avec son habituel ton de dépressif il s’était exprimé. Léchant le piercing qui sortait de sa lèvres il tenta une nouvelle fois de se défaire de l’étreinte de la jeune inconnue qui devait être plus vieille que lui. Il ne pouvait se permettre de passer sa soirée à discuter ainsi avec elle. Si cela n’avait tenu qu’a lui il serait partit, évidement ce n’est jamais aussi simple, elle tenait, en quelque sorte, son destin à lui entre ses doigts à elle. Et il n’y avait rien de plus désagréable que cette sensation. Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, savoir que le cour d’une de vos journée, d’une de vos soirée, résidait entre les mains d’un autre, dans le cas de Jason c’était son salaire à lui qui était entre les mains d’une inconnu. Il n’avait pas particulièrement envie de la laisser jouir de ce privilège…

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