Keep me company, oh cute lady ~ [oh yea, Kumiko]

Invité

La journée avait été merdique pour Daisuke, ça c’était le minimum à dire oui. Depuis son arrivé dans la grande deuxième pomme, il c’était étonné de voir autant de boulot lui tomber dessus. Fallait dire qu’il avait de l’expérience quand même et puis son statut neutre, n’ayant aucune attache auprès des deux clans, en avait fait un homme plutôt demandé. Eh ouais, sauf que le boulot n’avait rien de satisfaisant, on ne faisait pas appel à lui pour achever des mecs. Non, le genre de boulot que Dai récoltait se voulait plus quelconque. On lui demandait de faire peur à un mec ici, cogner un petit ami par là-bas et de temps en temps, d’éliminer un fonctionnaire. On jouait dur dans le coin mais personne n’était prêt à lui faire confiance aussi rapidement, on ne savait pas encore ce dont il était capable. Bientôt, on saurait, on vérifierait les infos à son sujet et on apprendrait alors qu’il avait participé à un clan mafieux depuis son adolescence et qu’il avait tenu un rôle important à la toute fin. On se demanderait probablement pourquoi son ancien chef l’avait laissé filer mais là-dessus, le rouquin n’avait aucune intention de mentir. Pas de meurtre, aucune trahison, il c’était contenté d’annoncer à son vieil ami qu’il quittait la ville, qu’il en avait terminé avec les activités illicites de son groupe. Non mais c’était vrai hein, il avait un fils tout de même et puis Quincey. Leurs vies comptaient bien plus que son propre désir adolescent de jouer des poings sans arrêt. Hors, contre toute attente, son ami avait compris, il lui avait dit de partir, qu’il ne le retiendrait pas. Mais si un jour il osait remettre un pied en ville, alors il ne serait rien à ses yeux, il n’hésiterait pas à ouvrir le feu sur lui, s’il était une quelconque menace. Le message avait été claire et Daisuke avait compris, il lui en avait alors été reconnaissant. Oui, parce que si son ancien patron lui disait les choses ainsi, c’était qu’il le voyait comme un danger potable et aux yeux du mercenaire, il n’y avait rien de plus flatteur que ça.

Bon, le boulot qu’il avait commencé ici n’avait rien de bien légal hein et au final, il avait échangé un job dangereux pour un autre. Sauf que là, il n’était associé à personne, sauf à lui-même. Terriblement plus dangereux et cent fois moins en même temps, il n’avait pas même songé à faire autre chose. Aux yeux de Daisuke Akihiko, un véritable job était un suicide. Et bah, il fallait comprendre que lui, il n’avait aucune envie de se tuer et l’ennui, très peu pour lui. M’enfin, il était là depuis environ deux semaines hein et tout se passait plutôt bien dans sa vie. Vivre avec son vieil ami était un véritable délice, les câlins du matin étaient les bienvenue, la tendresse qui flottait dans leur chez soi était enviable et sa relation avec son fils se faisait de moins en moins tendue. Il n’avait donc aucune raison de se plaindre, si ce n’était du boulot. Ouais ouais, il avait eu plusieurs contrat et l’avait apprécié mais sérieusement, on le prenait pour un homme à tout faire, ou quoi? Il y avait même une vieille dame qui était venue le voir pour lui demander de sortir son chat d’un arbre. N’importe quoi! Okay, il l’avait quand même fait mais c’était quand même n’importe quoi. Dieu sait qu’il était prêt à tout pour apporter un minimum d’argent à la maison, pas qu’ils en manquent, en fait avec le job de model de Quin, ils étaient plutôt à l’aise mais le laissé ramener tout l’argent à la maison, n’avait rien de bien glorifiant. Hors, il était le papa dans cette maison dans laquelle ils c’étaient installé, pas question de laisser maman le faire vivre, lui et le mioche.

Il avait beau avoir rejoint son emplacement habituel, aujourd’hui n’était pas un bon jour et peu de gens étaient venus le voir. Préférant ne pas y songer plus que ça, trouvant sa situation bien assez déprimante comme ça, songeant par moment à se trouver un vrai job d’homme à tout faire, en attendant ou encore, de détective pour le côté mystérieux, se disant que sa plairait à Quincey, il avait préféré quitter de bonne heure. Ramasser Shou à l’école n’était habituellement pas dans ses habitudes mais il le faisait de temps à autre, parce que sinon, le blond qui régnait chez lui, le sermonnait et ça, c’était pas du tout joyeux hein. À la fin de l’après midi il avait donc été cueillir son fils mais comme toujours, il avait eu droit à un accueil des plus froid. Il ne s’en faisait plus tellement, il comprenait même mais au final, il en était toujours légèrement blessé le rouquin. L’envie d’invité son fils au restaurant lui traversa l’esprit mais celui-ci le surprit par une demande plus hâtive. Son père pouvait-il aller le conduire chez un ami? Ouais, pourquoi pas. Cherchant un peu de son affection dans sa réponse, il accepta tout bonnement et le conduisit chez son copain. Une fois là-bas, il eut droit à un au revoir polis mais sans plus. Quincey passerait lui porter des vêtements, Daisuke n’avait pas à s’inquiéter. Oui, Daisuke, parce que Shou ne l’appelait jamais ‘papa’. Peut-être ne le ferait-il jamais mais poil de carotte comprenait. Saluant son fils une dernière fois, l’ancien yakuza décida d’appeler sa princesse. Si Quin finissait tôt, il pourrait débuter la soirée en beauté. Restaurant chic, bain avec chandelle et puis, du temps entre adulte, faisons de la peinture chéri! ~

Songé à un truc et le faire, c’était deux choses différente. Quin ne répondit pas au téléphone de la journée, fait pas bien étonnant de sa part et Dai abandonna doucement l’idée qu’ils se verraient ce soir. Ils avaient beau vivre ensemble, partagé plus que de simple ami, s’aimer davantage que des frères, ils n’en restaient pas moins libre. Pourtant, le jour ou la carotte pourrait se dire ‘en couple’ avec le blond, lui semblait encore trop loin. Mais le doute et la peur étaient encore trop présents chez lui pour le convaincre de se lancer à l’eau. Tournant en rond toute la journée, ne sachant pas trop quoi faire, il attendit que sept heures sonnent et se dirigea alors à central park. Il savait les horaires de Quin, chose étonnante chez lui mais il n’arrivait pas à oublier son planning de la journée et ce, même s’il ne l’avait vue que quelques minutes avant de ne quitter pour son propre boulot. Aujourd’hui, c’était shooting photo dans le parc bien connue et Dai avait bien l’intention d’aller le chercher, de lui faire une surprise, à défaut d’avoir pu s’annoncer. Sauf que le défaut de ne pas s’annoncer était justement que les autres ne pouvaient pas savoir et du coup, on pouvait les rater. Et c’est bien ce qui arriva au pauvre mercenaire.

Marchant parmi la masse, qui s’éparpillait, la séance photo terminé, il chercha les cheveux blonds des yeux. Même une mer de gens, il reconnaissait sans mal Quincey, même si en Amérique c’était plus difficile, il fallait bien le dire. Hors, il ne le voyait pas en ce moment et plissa légèrement les yeux alors que la nuit était bel et bien tombé, le froid s’installant, une petite neige tombant sur eux. Les arbres, mort pour le moment, ne les protégeraient pas et il soupira en réalisant que son ami et amant ne se trouvait nulle part. Attrapant l’un des assistants de la boîte pour qui Quin travaillait, il apprit que celui-ci avait déjà quitté le parc avec Yuria. Grognant sous l’annonce, Dai remercia quand même le jeune homme et rebroussa chemin, se massant la nuque, franchement agacé. Son ami n’était pas au courant pour Junior et ses plans chez son copain? Probablement pas, sinon il se doutait que le blond l’aurait attendue et tout. Sauf que bon, là il se retrouvait seul, l’estomac vide en plus. Pas de chance, la carotte, pas de chance! ~

Il n’était pas encore venu le jour ou Daisuke Akihiko s’ennuierait seul hein! Les vieilles habitudes n’étaient pas encore perdu et même si depuis sa cohabitation avec Quincey, la réalisation qu’il l’aimait y étant pour beaucoup aussi, il n’avait pas cherché à rencontrer d’autres gens en dehors du boulot, il se sentait d’attaque ce soir. Immature à souhait, se sentant rejeté puisque Quincey lui préférait encore sa photographe et agente préférée, il lâcha un long râle dans la nuit qui se faisait déjà bien sombre. Puis, alors qu’il trainait des pieds, maudissant bouddha de lui faire un coup pareil, ce qui était vraiment pas drôle hein, il la vit. Jeune, mignonne et avec ses airs énergique, elle terminait de remballer son matériel. Un petit sourire ourlant le coin droit de sa bouche, Daisuke sut que son esprit venait de se mettre en mode ‘chasse’ mais qu’il n’arriverait pas à l’achever. Il était en ce moment comme un gros matou en quête d’une souris avec laquelle jouer mais tout ça, sans aucun appétit pour la dévoré. Se passant une main dans les cheveux, il regarda l’heure et approcha alors rapidement de la jeune femme, qui semblait fin prête à partir. Pas question de perdre cette chance! Sinon, il passerait la soirée seul le monsieur hein!

" Besoin d’aide? "

Il avait lancé ça gentiment, avec une énergie bien à lui. Toujours sympathique, il s’approcha et l’aida à rendre quelques morceaux d’équipement à un assistant. Elle ne ramènerait que son appareil photo probablement. Une photographe hein? Il aimait bien l’idée et un petit sourire espiègle glissa sur sa bouche. Vêtue d’un pantalon noir, d’une chemise blanche immaculé, ainsi que le veston du même noir que son pantalon, il avait tout d’un homme respectable. Sa cravate rouge foncé attirait toutefois l’intention et l’absence de vêtement chaud faisait tourner les têtes en sa direction. Disons le, un veston noir simple, morceau d’un complet, n’avait rien de bien chaud. Souriant alors que la chaleur s’échappait de son corps, rejoignant le ciel dans une fumée blanche, il tendit la main à la jeune femme. Il avait encore du mal avec ce genre de salutation typiquement occidentale mais il faisait de son mieux.

" Daisuke Akihiko. Vous venez terminer?... "

Eh oui, il manquait un mot mais ce n’était pas par erreur, il parlait encore plutôt mal l’anglais le monsieur. Ce n’était pas très pratique mais au moins, il le comprenait sans problème. Se frottant la nuque, l’air un peu embarrassé, ne sachant pas s’il s’exprimait comme il se devait, il parla tout bas, à lui-même et dans le japonais qu’il employait encore à la maison.

" Eh bah, manquerais plus que je lui ai demandé un truc louche. Aller Dai, un effort… "

Redressant la tête, confiant et prêt à essayer de nouveau, il sourit avec plaisir et lui indiqua l’un des nombreux immeubles qui faisaient face au parc. Il était loin de se douter que la jeune femme était, elle aussi japonaise. Non mais c’est parce qu’en fait, il avait beau avoir croisé quelques personnes de son ethnie, la plupart ne parlait pas un mot de japonais, totalement américanisé si on voulait. Bref, maintenant il n’essayait plus tellement et se contentait de parler en anglais, au mieux de sa connaissance. Et puis bon, cette fille en valait probablement la peine, elle devait connaître un peu Quincey en plus. Il se sentait seul en plus donc, elle l’occuperait hein. Ça semblait égoïste dit ainsi mais Dai n’avait jamais prétendue ne pas l’être hein. Il le vivait bien donc et souriant de toutes ses dents, il prit en main le pied de l’appareil photo appartenant à la jeune femme.

" Froid, non? Vous voulez bien m’accompagner? Vous avoir faim, non? " ^_^

Il espérait que oui tien! Non seulement il se les gelait en ce moment mais en plus, il avait drôlement faim. Aller, pourvue qu’elle comprenne, pourvue que Junior n’est pas raison et que son père ne sois pas un idiot total!

>Fouuuuaaahhhhhh\o/<

Une petite tête sortit d’un tas de couverture, suivit de deux bras et deux jambes qui s’étiraient. En fond, un réveil matin diffusait la radio locale, qui annonçait entre autre le temps qu’il allait faire aujourd’hui et les dernières nouvelles. Kumiko ne comprenait pas grand-chose, et d’ailleurs ne s’y attardait pas du tout. Qui s’attardait en fait à ce que disaient les gens à la radio alors qu’on vient juste de se lever ? Peu de personne. La jeune s’enfonça dans ses draps en grognant, mais dut se résoudre finalement à se lever, posant ses deux pieds sur le sol froid. Elle fit une grimace à ce contact, puis se mit debout et fit quelques pas pour appuyer sur une des oreilles du lapin en plastique qui lui servait de réveils-matins, tout droit amené du japon. Elle avait amené presque tout ce qu’elle avait dans son appartement à New-York 2, et avait même acheté une tonne d’autre chose pour décorer son appartement à New-York.

Toujours est-il que Kumiko, seulement vêtu d’un chandail beaucoup trop grand orné d’une grosse pomme rouge en son devant, gambada jusqu’à son garde-robe pour en ouvrir les deux portes bien grands. Elle n’aimait pas réfléchir trop longtemps lorsqu’elle choisissait ses vêtements et son choix fut vite fait : Une paire de pantalon cigarette gris à carreaux gris plus foncé, un chandail à manche longue bleu électrique unis sur lequel elle enfila un t-shirt à col large jaune serin rayé à la diagonale d’un jaune un peu plus foncé. Kumiko prit une paire de bas, et, en sautillant sur un pied pendant qu’elle enfilait un de ses bas orange fluo, elle se rendit à la salle de bain pour se faire une touche de maquillage léger, soit une ligne de crayon gris et un peu de mascara noir brillant. En sautillant sur son autre pied pour mettre son autre bas, elle se rendit ainsi jusque dans sa cuisine où elle s’arrêta devant le réfrigérateur. Elle en sortit quelques ingrédients qu’elle utilisa pour se faire une crêpe sur laquelle elle étala une bonne couche de Nutella. Une fois son petit ventre bien remplis, elle alla se brosser les dents, enfila un léger manteau rouge classe, puis sortit de son appartement en fourrant sa clé dans sa poche.

Aujourd’hui, elle avait une journée bien remplis et Kumiko était toute heureuse de sortir à l’extérieur sous le soleil de New-York 2. Premièrement, elle devait se rendre à un immeuble pour y signer un contrat avec une agence de mannequinat. Elle serait donc engagé pour venir la semaine suivante prendre en photo 3 de leurs modèles pour un magasine populaire de la ville. Par la suite, elle devrait aller magasiner un peu afin se trouver quelques accessoires qui, à son avis, lui manquait cruellement, comme des trucs mignons et un pot de peinture pour peinturer sa chambre. Enfin, par la suite, elle avait une séance de photo le soir à Central Park.

Ainsi, après avoir essayé de parler du mieux qu’elle pouvait un anglais parfois improvisé à l’agence de mannequin, elle avait finalement signé le contrat avec un grand sourire sur les lèvres, toujours fidèle à elle-même. Enfin, Kumiko était partit magasiner en ville plutôt…Très longtemps. Elle avait quitté l’agence à 10 :00 , et avait finit de magasiner à ...4 :00. Elle devait réellement être rentrée dans toutes les boutiques du coin. Rien n’était réellement totalement à son gout, et c’était toujours à ce moment que les boutiques de Tokyo lui manquaient cruellement. Les Américains manquaient à son avis d’originalité et d’imagination. Certes, certaines choses typiquement américaines lui plaisaient beaucoup et elle en avait maintenant plusieurs dans son appartement. Et puis, il y avait Chinatown. Elle y trouvait parfois des copies de ce qu’elle voyait au Japon, ou bien tout simplement les objets qu’elle désirait.

C’est avec une dizaine de sac dans chaque main qu’elle marchait lentement sur le chemin du retour de son appartement. Elle avait acheté plusieurs coussins, quelques morceaux de vêtements, son pot de peinture jaune serin qui lui pesait réellement lourd d’un côté, mais aussi quelques cadres, des peluches et d’autres choses encore peu utile. Elle avait vraiment trop dépensé mais elle avait surtout hâte de rentré chez elle. Kumiko monta péniblement les escaliers, posa ses paquets par terre et s’endormit rapidement sur le canapé, complètement crevé.

-O_O OMG! Merde Merde Merddeeeeee !

Lorsqu’elle s’était réveillé, il était…6 :30. Et la séance photo qui était dans une demi-heure au Central Parkkk OWO! Après avoir vaguement brossé ses cheveux, elle avait rassemblé tout ses objectifs , avait pris son appareil photo numérique et avait mit le tout dans un gros sac rouge. Elle enfila son manteau aussi vite qu’elle en était capable, glissa le sac en badoulière afin qu’il repose sur sa hanche, puis sortit en quatrième vitesse de son appartement. Elle était sortit tellement vite, que rendu au 13e étage, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas verrouillé son appartement. Elle dut remonter les 4 étages pour bien verrouiller la porte, puis redescendre par les marches les 18 étages. Et oui, il n’y avait pas d’ascenseur dans son immeuble. C’était d’ailleurs une des raisons pourquoi elle l’avait payé beaucoup moins cher.

Courant dans les rues en évitant du mieux qu’elle pouvait les nombreux passant, sans pourtant oublier d’en bousculer quelques uns – dans ces cas là elle bredouillait un Sorry avant de continuer sa course. Kumiko arriva enfin à 6 :50 à Central Park, dut courir comme une demeuré dans le parc pour chercher l’endroit où était les autres et le mannequin, et arriva finalement à 6 :58 où était les autres. Complètement morte, elle fit un petit geste aux autres qui semblaient l’attendre avec impatience, s’adossant sur une table de pique-nique tout près pour reprendre son souffle un moment. Une fois qu’elle eut retrouvé un rythme cardiaque dans la limite du normal, elle fouilla dans son sac pour en sortir son appareil photo, puis y mit un objectif. Ensuite, elle vint se placer avec les autres, fit un grand sourire au mannequin blond qui se trouvait être son sujet, et commença à photographier. N’importe qui regardant les photographes aurait tout de suite remarqué cette petite japonaise vêtu d’un manteau rouge énergie mais classe, qui ne photographiait vraiment pas comme tout le monde. Elle avait laissé tombé le trépied comparées aux autres et préférait prendre des photos plus libre et moins ‘classique’.

Après une heure , la séance fut finit. Tout le monde se sépara, le mannequin quitta le parc, et bientôt, tout le monde était partit, à l’exception de Kumiko, bien sur. Retardataire comme elle était, mais adorant aussi prendre son temps et aimant beaucoup l’endroit, elle observait ses photos tranquillement – une des joies du numériques – sur son appareil, un léger sourire aux lèvres, le derrière posé sur le dessus de la table, mi-debout mi-assise. Après un moment, elle se retourna, puis s’apprêta à ranger son matériel lorsqu’un jeune homme vint la voir. Elle tourna la tête pour le regarder en souriant. Il était visiblement japonais, qui plus est roux. C’était naturel, sa couleur de cheveux ? Elle secoua négativement la tête lorsque le jeune homme lui demanda si elle avait besoin d’aide, puis continua à ranger les derniers objectifs. Une fois qu’elle eut finit, elle se retourna vers lui et alors qu’elle allait lui dire quelques choses, celui-ci lui tendit la main et se présenta. Elle fixa quelques secondes la main, les sourcils froncés, mais se rappela rapidement qu’elle devait la serrer et la bouger de haut en bas. Elle attrapa donc sa main, la lui serra, puis fit de petits mouvements de haut en bas. Elle n’avait pas eu à faire ça souvent, mais c’était quelqu’un à son arrivé qui lui avait expliqué. Une fois qu’elle eut lâché sa main, elle joint ses deux mains qu’elle posa sur ses genoux et s’inclina.

-Kumiko Hanae, enchanté de faire connaissance.

Elle se redressa, puis lui sourit gentiment. Elle avait toujours eu du mal avec l’anglais, et avait un très grand accent, ce qui faisait que plusieurs ne la comprenait que moyennement. Cependant, elle suivait des cours d’Anglais trois fois par semaine, et faisait des efforts immenses pour s’améliorer.

-Oui, je viens de terminer ^_^

Le jeune homme, habillé d’un complet, était plutôt chic, et plutôt charmant. Cependant, même si elle avait vieillit et évolué un peu – beaucoup- côté relation femme-homme, elle ne s’intéressait que très peu à ce domaine. Daisuke se frotta alors la nuque, l’air embarrassé et marmonna quelques choses…en japonais O_O! Il parlaaiittt donncc japonaaiiiss ! <3 Omg! Enfin! Ce serait la plusieurs fois qu’elle pourrait parler japonais avec quelqu’un d’autre, et elle en était toute heureuse. Alors qu’elle allait dire quelques choses, le jeune homme prit en main le pied de l’appareil photo, qu’elle avait amené mais dont elle ne c’était finalement servit qu’une fois. Elle l’attrapa, le plia et le rangea dans un étui en quelques gestes, puis, posant le tout sur la table, le regarda, et éclata de rire, heureuse. Alors elle n’était pas la seule à être nulle en anglais, finalement x3. Elle s’adressa alors au jeune homme en japonais, sa langue d’origine qu’elle maitrisait très bien, un immense sourire sur les lèvres.

-Si, il fait froid OwO! Et je veux bien accepter votre proposition d’aller manger, j’ai pas diner ce midi…Et je meurs de faim OWO!

Elle donna un petit coup sur l’épaule du jeune homme avec le poing fermé, petit geste qu'elle aimait particulièrement faire, puis glissa son appareil sur sa hanche.

-Je suis vrraiiimmmeennntttt contente de trouver ENFIIINNNNN quelqu’un qui parle aussi japonais \o/ ! J’ai vraiment du mal en anglais…<_<

Invité

Il savait qu’il ne parlait pas très bien japonais et bien entendue, son nom à connotation japonaise devait sembler bizarre, lui-même ne possédant aucun accent anglais, il savait que parfois les autres ne comprenaient pas totalement. Eh ouais, dur dur d’être un immigré dans une ville constitué de gens différent qui ne possédait qu’un seul point commun : la langue qu’il parlait. Dai avait intérêt à rattrapé son retard en anglais, à passer par-dessus ses lacunes dans le sujet et à devenir un maître des mots. Ouais, rien de moins que ça, sinon ce serait la galère totale que d’essayer d’être un bon mercenaire dans cette ville hein. Ne pas comprendre la moitié d’un contrat à cause d’un problème de langue, quel bordel! M’enfin, la jeune femme du comprendre son nom, enfin du moins qu’il s’agissait d’un nom parce qu’elle finit par lui serrer la main. Elle avait semblé hésiter et il c’était demandé, l’espace d’un instant, si elle ne lui ressemblait pas. Il n’avait pas encore l’habitude de ce genre de comportement et en temps normal, il inclinait simplement la tête ou le haut du torse, dans un salut typiquement japonais. Hors, ici ce n’était pas très populaire et il fallait suivre les habitudes américaines. On l’avait rassuré, ça lui viendrait naturellement avec le temps. Ouais mais lui, il n’en avait pas tellement envie au final. Bah, il ferait avec!

Une fois leurs mains se relâchant, elle se présenta aussi, dans un anglais qui devait au moins être aussi terrible que le sien. Humm, ce n’était pas pour lui déplaire tien. Si on parlait d’accent charmant, celui-ci devait entrer en compte, il n’y avait aucun doute la dessus oui. Kumiko Hanae, il avait bien compris, malgré l’accent bizarre. Japonaise aussi hein. Il sourit donc davantage, souhaitant intérieurement qu’elle comprendrait sa langue maternelle, avec un accent pareil, il y avait des chances quand même. Ce serait bien son jour de chance s’il tombait enfin sur quelqu’un parlant la bonne langue. Parce que bon, jusque ici, en dehors de son fils et de son si cher Quincey, ce n’était pas encore ça. Bon bon, il devait se contrôler sur ce qu’elle disait maintenant. S’il avait eu un petit dictionnaire en main, ça aurait été drôlement plus facile mais il ne traînait plus ce genre de truc sur lui, plus depuis que Quin lui avait affirmé qu’il devait faire des efforts, que c’était gênant que de le voir sortir son dictionnaire à tout bout de champ. Shou aussi, avait refusé que son père agisse ainsi, disant qu’il lui faisait honte. Eh bah, s’il n’y avait que ça pour leur faire plaisir! Le dictionnaire japonais-anglais, était donc resté dans son automobile, sauf que là, il aurait bien aimé pouvoir courir jusqu’à celle-ci pour savoir ce qu’elle venait de dire. Il connaissait cette intonation, mais qu’est-ce que sa voulait dire déjà? Prenant un air songeur, gardant pourtant ce petit sourire taquin, il se rappela enfin et parut fort content. Je n’ai plus besoin d’un dictionnaire Quin, ma cervelle fonctionne, fonctionne! ~

Il acquiesça alors de la tête et lança un joyeux mais oh combien lamentable ‘the pleasure is mine’. Ouais, ce n’était pas encore ça… courage Dai! Elle venait donc de terminé, mais ça il s’en doutait un peu déjà. Il ne lui avait pas dit mais le model principal était sa princesse, donc bon. D’ailleurs, la dite princesse, elle ne traînait pas assez avec lui hein, ce soir il se plaindrait haut et fort. Il se ramasserait probablement une claque pour se plaindre sans raison, mais il avait aussi de forte chance qu’il récolte un câlin. Hors, on ne dit jamais non à un câlin dans l’univers de Daisuke, he he! Bon, pas de pensée malicieuse pour le moment hein, il n’avait pas le temps pour ça! Se secouant un peu, histoire de repousser les images de son amant de son esprit, il se mit au travail, aidant un minimum la jeune femme. Eh ouais, il pouvait bien se montrer utile de temps à autre. Quincey était toujours le premier à lui faire la remarque, alors aussi bien le faire tien.

Mais elle n’avait pas réellement besoin d’aide, ça il le comprit rapidement et sincèrement, il apprécia encore davantage ce fait. Les femmes qui se prenaient en main et ne nécessitait pas la présence d’un homme pour faire la moitié des choses pour elles, c’était de vrai petit bijou! Bon, c’était probablement l’homosexuel en lui qui parlait comme ça hein. Il savait que la plupart des hommes aimaient se sentir être une nécessité auprès des femmes, qu’ils adoraient les protéger et se sentir tout puissant, être l’homme fort. Mais dans un couple d’homme, même si le sentiment d’attachement était tout aussi fort, celui de protéger aussi, celui d’être supérieur et d’être ‘l’homme’ à proprement parlé, n’était pas le même. Daisuke ne voulait pas que Quincey devienne dépendant de lui et vice versa. Ils étaient sur un pied d’égalité et ça, le rouquin l’appréciait. Ce n’était pas pour rien qu’il avait une majeur préférence pour les hommes, les femmes étaient trop compliqué pour lui. Kumiko semblait plutôt facile à vivre cependant, enfin pour ce qu’elle dégageait du moins, il était encore loin de la vie quotidienne quand même hein! Elle était de fort bonne humeur d’ailleurs et franchement, ça ne pouvait que coller avec Dai, même s’il ne se considérait pas comme étant très joyeux en cet instant. Mais bon, chez poil de carotte, il y avait toujours un fond de bonne humeur inépuisable, il fallait bien le dire.

S’adressant à lui en japonais, la jeune femme ne mit pas longtemps à lui répondre, finalement plutôt contente, voir exubérante. Ce n’était pas, encore une fois, pour lui déplaire cette énergie et il sourit avec joie. Alors il avait vue juste avec son accent, elle parlait japonais avec une fluidité digne de la sienne. Hourra, Dai, tu viens de te faire une copine japonaise! Pas besoin de massacré l’anglais comme tu sais si bien le faire! Ça méritait un repas de roi ça hein. Mais bon, il n’était pas du genre à laisser sa joie l’encombrer, pas trop du moins et se contenta de sourire avec cet air totalement ravis. Elle accepta avec plaisir son invitation, finalement il n’était pas le seul à avoir faim. Super, alors il n’aurait pas à endurer la compagnie d’une spectatrice. Ouais, les femmes lui faisaient souvent le coup. Invite moi à dîner, paie la table la plus cher petit yakuza mais au final, je me contenterais de deux bouché et de te regarder te gaver. Il y avait toujours un risque que la jeune femme lui fasse le même coup, ce qui avait le chic de l’énervé mais il ne craignait plus grand-chose maintenant.

Et voilà qu’elle lui envoya un petit coup sur l’épaule, ce qui, il faut bien le dire tien, l’étonna franchement. Humm, légèrement garçon manqué sous son apparence féminine adorable, kawaï diront nous. Il fallait bien le croire et il se mit à rire avec bonne humeur, la trouvant vraiment trop marrante la petite. On ne lui avait pas fait ce genre de truc depuis des années tien, ha ha. C’était bien hein, il adorait! La suite ne lui permis pas de perdre son sourire et il lui emboita le pas, ne faisant pas trop attention au froid qui lui mordait la nuque et s’infiltrait sous sa chemise.

" Et moi donc! Sérieusement, j’aurais appris mon anglais plus tôt si j’avais su que je devrais venir vivre ici un jour. Rencontrer une jeune femme dans votre genre, est un réel plaisir Miss Hanae! " XD

Eh ouais, tout à fait et pis, il avait drôlement faim tien. Posant une main dans le dos de la jeune femme, il lui indiqua un restaurant voisin. Il n’y avait été qu’une fois, pour faire plaisir à Quincey, qui aimait bien les trucs plus classe, et il savait la nourriture pas mal. Bon, lui il se contentait aisément d’un macdo mais ce n’était pas tout le monde qui le faisait hein. Puisqu’elle était photographe et trempait dans le même univers que sa tendre moitié, eh ouais un surnom qu’il n’aurait pourtant jamais utilisé en face du dit intéressé, il se dit qu’elle aimerait probablement mieux un endroit du genre. Bon, le macdo, stationné non loin de là, lui faisait plutôt envie mais non, pas question tien. Manger un bigmac seul, très peu pour lui! Il prendrait donc une côtelette de porc avec dieu sais quoi en sauce, accompagné de patate au four et patati, patata. Tant pis pour le bigmac, il irait demain, pendant le dîner. N’ayant aucun regret, il traversa la rue avec la jeune femme et s’empressa de lui ouvrir la porte du restaurant, la regardant alors qu’elle n’avait pas encore mis un pied à l’intérieur.

" Une rencontre aussi fortuite, ça se fête! Laissez-moi-vous offrir le repas. Bien que vous devez en avoir les moyens… Les photographes sont bien payés? " Il posait la question sans malice, seulement curieux, les yeux légèrement plissé et sa tête tournant doucement sur le côté. Puis, il sourit et reprit son air jovial. " Mais ce n’est pas la question! Je serais un véritable gentleman ce soir, Miss Hanae. Sinon, j’ai bien peur que ce cher Quincey ne me massacre. Vous êtes collègues de travail quand même… Après vous! " ^^

Aujourd’hui, nous allons faire un petit problème de mathématique tout simple. Kumiko Hanae, additionné à l’anglais égallleee : Une catastrophe totale! La jeune et énergique jeune femme n’avait jamais excellé dans ce domaine de son passé au japon et n’avait tout simplement jamais pratiqué cette langue avec quelqu’un d’autre dont c’était sa langue maternelle. Ce déménagement soudain, qu’elle avait prit sur un coup de tête – comme la plupart de ses autres décisions, finalement… -, ne l’aidait décidemment pas dans ses capacités de communications, qui, pourtant, était très grande lorsqu’elle vivait au Japon. Avoir du mal à parler avec ses employeurs tout autant que le vendeur dans un magasin comportait plus de désavantages qu’elle ne l’aurait tout d’abord pensé. Toutefois, son éternel persévérance avait prit le dessus et elle avait prit trois cours par semaine pour parfaire son anglais, et elle étudiait intensément dès qu’elle le pouvait. Elle ne pouvait tout simplement pas se permettre d’être nulle en anglais comme elle l’était en ce moment, surtout qu’à part sa mère, qui avait finalement déménagé avec elle, elle ne connaissait personne d’autre qui parlait japonais dans cette ville.

Ce matin , elle avait eut un mal fou avec son employeur. Normalement, elle se débrouillait pas si mal que ça, la plupart se rendant compte qu’elle ne comprenait pas grand-chose et faisant des efforts : Toutefois, l’homme de ce matin n’avait pas fait attention pour le moins du monde et finalement, Kumiko avait signé un contrat sans comprendre vraiment ce qu’il fallait qu’elle fasse. Rendu chez elle, elle le relirait, voilà tout! S’il le fallait, elle en parlerait avec la personne qui lui donnait un cours privé d’anglais demain soir.

Lors de la séance photo qu’elle venait de faire qui venait de se terminer, Kumiko, oh comble de la joie, n’avait pas eu à prononcer un seul mot en anglais, les autres photographes se chargeant à sa place de lui dire quel pose le mannequin devrait prendre. La jeune fille adorait ce mannequin-ci : Ses longs cheveux blonds étaient trop classe >3<! Alors qu’elle rangeait ses quelques objectifs, à la traine, comme d’habitude, seule dans Central Park, un jeune homme vint la voir pour la saluer. Hannn, elle aurait à parler encore anglais aujourd’hui ;_;. Allez! Non! Il ne fallait pas se décourager! Elle était venu ici en sachant qu’elle aurait à faire des efforts, alors les rencontres hors du travail en faisait partie, et cela pourrait surement l’aider. Positiiviissmme! /o/

Daisuke ? Un nom japonais… Si elle aurait pu être un manga, des étoiles seraient apparut dans ses yeux. Peut-être parlait-il japonais… Avec un peu de chance ^3^! Elle dut faire un effort pour se rappeler qu’elle devait serré cette main qu’on lui tendait et la bouger de haut en bas, puis se présenta en s’inclinant – on ne se défait pas des ses habitudes si facilement, après tout- dans un anglais à l’accent prononcé, bien qu’elle y mettait réellement tout ses efforts possibles. Elle prononça avec soin une autre phrase en anglais, puis regarda le jeune homme, qui , passant une main dans sa nuque d’un air embarrassé, marmonna quelques choses, dans lequel il y avait, malgré qu’elle n’y avait pas compris pas tous le sens, plusieurs mots japonais. Un grand sourire étirant ses lèvres, elle éclata finalement de rire, réellement heureuse. Enfin! Si, au moins, ce soir, elle pouvait passer la soirée avec lui…Seulement pour pouvoir parlé librement dans sa langue d’origine avec quelqu’un d’autres! D’ailleurs, ces souhaits furent vite exaucés : le jeune l’homme l’invita à diner. Contente, elle accepta la proposition, clamant qu’elle avait très faim, tout ça en japonais. Ce qui s’en suivit d’un petit coup sur l’épaule, auquel le jeune homme se mit à rire.

Son appareil photo reposant désormais dans son sac, sur sa hanche, elle commença à marcher en direction de la rue, là où ils trouveraient certainement un restaurant. Elle se tourna vers le jeune homme alors qu’il lui parlait. Elle abordait, comme à sa fidèle habitude, un grand sourire sur ses lèvres, tout heureuse qu’elle était. Elle hocha la tête en acquiescant, voulant dire par là qu’elle était tout aussi contente de le rencontrer que lui l’était de la rencontrer, mais elle n’eut pas le temps d’ajouter autre chose que le japonais lui montrait un restaurant de l’autre côté de la rue. Elle le suivit gentiment, gambadant à moitié. Alors qui lui ouvrait la porte, il lui posa une question auquel elle s’empressa de répondre.

-Quand même, mais ca dépend si j’ai beaucoup de contrats ou pas… o.o’ Mais vous êtes sur que vous voulez m’offrir le repas ? O.O’ Je ne voudrais pas vous dérangez et vous privez de quelque chose que vous auriez pu vous acheter avec l’argent de mon repas…o.o’

Kumiko, elle était pas du tout habitué à ce qu’on lui paie ses repas, mais vraiment pas. Jamais quelqu’un du sexe opposé – ni du même sexe, à part sa mère, mais là…xD – ne lui avait proposé de lui offrir un repas. Eh oui. Aussi mignonne soit-elle, Kumiko n’avait jamais eu de petits copains encore, allez savoir pourquoi! Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas, c’était les garçons qui ne voulait pas d’elle! Triste réalité…~ Dont elle se foutait carrément. XD N’ayant jamais connu une relation, comment cela pourrait-il lui manquer, hein ? Le jeune homme ajouta quelques choses après cette phrase, mais Kumiko n’y fit pas attention tout de suite et entra dans le restaurant. Une fois dans la petite file d’attente, une jeune femme s’approcha d’eux, leur demandant combien il était pour leur attribuer par la suite une table. Faisant deux avec ses doigts tout en souriant – elle n’avait pas envie de se casser la tête à parler anglais tout de suite, déjà qu’elle devrait se tuer à commander quelque chose… Elle se retourna ensuite vers Daisuke et prit un temps pour se rappeler ce qu’avait dit Daisuke.

-Hein? Quincey .___. ? C’est qui Quincey ;_; ? …Pourquoi il vous massacrait ? O_O C’est un genre de Jason? O___O

Euh…Ouais, ben Kumiko, elle ne savait pas que le mannequin qu’elle avait prit en photo d’appelle Quincey. Et Kumiko avait toujours eu un penchant pour l’exagération, bien que dans ce cas, ce fût presque sincère. Elle fixait Daisuke avec des grands yeux pleins d’intrigue et de mi horreur et c’était comme si le vide astral flottait au dessus de sa tête. Elle ne comprenait vraiment pas, mais là, vraiment pas.

-Collègue de travail en plus ? O_O J’ai Jason comme Collègue de travail ?? ;_;

Voyons voir…Admettons que Quincey n’était pas le cousin du meurtrier Jason, bien qu’il voulait massacrer ce pauvre Daisuke, qui ce pourrait bien être ? Un photographe Ô_o ? Mais ça ne lui disait rien, comme nom, Quincey! De quoi il parllaaiiit ;_;

[ Arg! Désoollééééééé ;_; En plus d'être intensément en retard, mon post est trop nul, court, y'a pas beaucoup d'action dedans et il est bizarrement structuré ;_; Mais c'est genre...La troisième fois que je le recommence.>____< Promis, le prochain sera meilleur ! Excussee moiii </3 <<]

Invité

Lorsque le grand rouquin avait posé sa question, sans aucune malice je vous le répète, il ne s’attendait pas tellement à ce que la jeune femme y réponde. Non mais franchement, il y a peu de gens qui aiment répondre à ce genre de chose, sauf peut-être pour se mettre à l’avant, hors elle n’avait pas la tête de l’emploi. Pas du tout même. Elle avait l’air simple comme fille. Fille? Oui, totalement. Parce que Daisuke, ne voyait pas une demoiselle du genre comme une ‘femme’. Oh, elle devait avoir l’âge hein et il n’en doutait pas mais son attitude, ses vêtements, tout lui faisait pensé à une jeune fille. Il y a des gens comme ça, qui ne grandisse jamais complètement, des gens comme Daisuke tien! Eh ouais, il faisait aussi partit du lot. Parce que bon, là il faisait tout beau dans son costume et il avait un minimum de classe mais ça n’avait pas toujours été comme ça hein! En fait, si poil de carotte n’avait pas accepté de faire un minimum d’effort pour plaire à mum, surnom affectueux pour son cher Quincey, il se baladerait encore en pantalon foncé ajusté et polo. Il n’y a rien de plus confortable que ça! Mais non, ça n’allait pas et il se retrouvait dans ce costume ajusté, coupé sur mesure, classe mais inconfortable, ne parlons même pas de la cravate hein. Un détail insignifiant pour beaucoup, mais qui avait son pesant d’or pour les yeux de boucle d’or. Alors le rouquin ne lésinait pas sur les détails. Tu me trouve beau chéri? Tu me veux? Ouais, il pensait à ça chaque matin. Mais pas en ce moment. Non, en ce moment, il souriait avec amusement, charmé par le comportement de la jeune fille.

Ça dépendait des contrats? Logique, en effet. Mais alors, ils n’étaient pas si différent l’un de l’autre! Okay okay, ils ne faisaient pas le même truc en échange d’argent maiiiiiiiiis ça restait des contrats. Entre photographié de jolie femme en maillot ou tué un dealeur ennemi, il y avait une marge mais Daisuke était le genre d’homme à rapidement l’oublié. Il ne voyait que ce qui l’arrangeait. Eh oui. Bon aller, vint ensuite la question, qu’il avait vue venir depuis le bout de la rue hein. Est-ce qu’il pouvait vraiment lui offrir le dîner? Non mais avec une question pareille posé au sujet de l’argent qu’elle faisait, normal qu’elle demande. Il devait apprendre à se taire, sérieusement, Quin le lui disait de temps à autre. Enfin, il devait le dire plus souvent que ça en fait mais entre ce qu’entendait Dai et ce qu’il enregistrait, il y avait encore, une assez large marge. Pauvre pauvre boucle d’or, elle était tombé sur un ours roux, ils sont dur d’oreille ceux là. Souriant donc de toutes ses dents, dans une attitude presque rassurante tien, il balaya l’air de la main. Ça va, ça va. Okay, en toute honnêteté, il n’avait pas les moyens à ce point. Depuis son arrivé ici, les contrats ne pleuvaient pas et puis, il avait un fils et Quin. Mais comme la princesse faisait la forte tête et tenait tout particulièrement à payer l’appartement et la plupart de la nourriture, Daisuke n’avait pas tellement de contrainte. Comment ça, il profitait?! Non mais se battre contre un blondie qui tient à garder son indépendance, puisque la relation qu’il partage avec son ami et amant, a évolué, ça n’a rien de facile. Essayez pour voir, vous verrez bien!

" Ha ha, non non, tout va bien! Je ne parlais pas de votre salaire dans ce but miss Hanae. Puisque je vous l’offre! "

C’est Quincey qui serait fier de lui là hein! Ou pas. En fait, Daisuke avait rapidement l’habitude d’oublier qu’il était avec son ami dorénavant et que de ce fait, c’était plutôt déplacé que d’inviter quelqu’un d’autre à dîner. Mais il ne voyait pas le mal dans cette petite invitation lui. Après tout, il n’avait aucune intention de traîner la jeune fille dans un hôtel sordide et de l’attacher au montant du lit. D’accord, on avait qu’a regarder l’air innocent que la jeune femme affichait, pour savoir qu’elle n’avait probablement pas ce genre de hobbies hein mais quand même, vous comprenez! Manger seul, il en avait assez quoi. Si sa famille pouvait se plaindre de le voir de moins en moins dernièrement, il pouvait en faire de même. Lorsqu’il rentrait à la maison, il se retrouvait souvent seul. Shou avait des copains maintenant, il avait été rapidement accepté par ses camarades hein et puis Quincey travaillait fort. Donc, on passait s’occuper de lui quand on en avait le temps. Mais tout le monde se plaignait finalement et ce n’était plus important. Tant qu’il arrivait à apercevoir une touffe de cheveux roux, qu’il avait le plaisir de plonger ses yeux dans ceux bleu, il ne se plaindrait pas. Mais pour le moment, il allait dîner avec la demoiselle et puis voilà!

Ouvrant donc la porte, il la poussa gentiment à l’intérieur, d’une main posé dans son dos. Non mais entre ma jolie, entre! Ce n’est pas un hôtel, c’est un restau, personne ne va te manger, pas même moi. Dieu sait qu’il en avait mangé pourtant et puis son type ne lui déplaisait pas. Quel type? Celui jeune, tout frais et encore pure. Ouais, Daisuke la considérait comme pure la petite Kumiko. Pourquoi? À cause de l’impression enfantine qu’elle dégageait. Pourtant lui aussi se considérait comme un grand enfant, non? Oui mais pas le même genre. Lui, il était du type joueur, il aimait provoquer les autres, en faire ce qu’il voulait, dans un domaine bien précis d’ailleurs mais pas cette fois. Non, le grand méchant loup qu’il avait jadis été, avait prit sa retraite, enfin l’espérait-il. Parce que si la relation entre lui et le beau blond avec qui il partageait maintenant son chez soi, avait évolué, elle n’en était pas plus claire pour autant. Ah, les relations, c’est toujours un foutoir hein. Encore plus quand Daisuke Akihiko y participait. M’enfin, ce n’était pas le moment et lorsqu’une serveuse les approcha, leur demandant le nombre de siège demandé, il laissa tout simplement la jeune fille répondre. Un signe avec ses doigts? Mignon. Un sourire à moitié amusé, à moitié charmé, glissa sur son visage alors qu’il suivait les deux femmes.

Une table acceptable, voir même plutôt bien placé, leur fit offert. Levant un sourcil, évaluant leur emplacement, Dai laissa une petite moue impressionné glissé sur sa bouche. Pas mal, pas mal. La serveuse fut rapidement hors de vue, ayant laissé tomber qu’elle leur envoyait quelqu’un. Parfait, ça lui allait tien. Il était sur le point de s’asseoir lorsque la jeune fille sembla réaliser ce qu’il avait dit, juste avant qu’ils ne rejoignent leur table. Quincey? Un Jason? Il leva un sourcil, ne comprenant strictement rien à ce qu’elle racontait. C’est qui Jason? Il ne connaissait pas tellement les films d’horreur le monsieur carotte alors du coup, il ne comprenait pas du tout de quoi parlait la jeune Kumiko. Totalement perdu, il la regarda paniqué toute seule, comme une grande hein. Mais elle délirait ou quoi? Il ne savait plus trop quoi en penser et si la jeune fille semblait vraiment inquiète, les yeux grands ouvert, Dai n’Était pas tellement loin de sa réaction. Les yeux figé dans une expression de totale surprise, il la détaillait. Non mais revient sur terre petite, reprend toi. Ça ne va pas là, je ne comprends pas. Deux idiots réunis qui dîne ensemble, c’est à ça que sa ressemble maman? Oui mon chéri. Et c’est bien ce que devait se dire le serveur qui les rejoignit, étonné de les trouver debout, de chaque côté de la table. Messieurs, dames?... Asseyez vous voyons. Non mais ils ne le voyaient même pas encore.

" Jason? Hein?... C’est un autre collègue de travail, ça? "

Comme conversation idiote, on ne faisait pas mieux hein. Le serveur ne comprenait pas mais il leur montra tout de même leurs chaises respectives. Assoyez-vous, je vous en supplie. Ouais, d’accord. Dai fini par répondre à l’air suppliant du pauvre homme et prit place sur sa chaise, regardant la jeune femme avec un air perplexe. Ils avaient beau parlé la même langue, il ne comprenait pas en ce moment. Il indiqua pourtant la chaise vide en face de lui, d’un simple signe de main. Aller, suffit et assied toi petite biche. Il faut manger et puis, je ne comprends rien. Ouais, ça se voyait dans son visage tien. Une fois la jeune femme assis, il soupira et prit le menu tendue par le serveur, visiblement soulagé.

" Je ne comprend pas mais bon. Quincey c’est Quincey. Il est mannequin pour la B.P Agence. Je ne sais pas du tout qui est ce Jason, mais il n’a rien à voir avec MON Quin. Aucune chance. "

Et il disait ça sans honte, complètement sérieux. Il n’y avait personne comme le blond, absolument personne. Un coup d’œil rapide à son menu lui suffit et il le redonna simplement au serveur. Une côtelette de porc avec patate au four et légume divers, la sauce? Oh mais il s’en fichait, elle pouvait être a ce qu’il voulait, il ne s’embarrassait pas des détails lui. Posant un bras sur la table, il posa son visage contre sa main, fermé en poing et plissa légèrement les yeux alors que la jeune femme choisissait. Elle était plus étrange qu’il ne l’avait cru mais ce n’était pas plus mal. En fait, il ne la draguait pas en ce moment, non? Humm, non. Enfin, il ne le voyait pas comme ça lui. Un petit sourire amusé glissa toutefois sur son visage et il redressa un peu le visage, le poing se retrouvant sous son menton.

" Vous me plaisez bien miss Hanae. Je vous trouvais charmante dans le parc mais maintenant que vous dites des trucs sans rapport, je dois avouer que ça me plait encore plus. "

Ah oui? Ses yeux répondaient clairement. Souriant, les yeux brillant d’un plaisir que lui seul comprenait probablement, il la regarda encore un peu plus longtemps. Le serveur proposa alors une bouteille de vin et Dai se contenta d’acquiescer. Ouais ouais, comme il voulait. Il boirait ce qu’on lui donnerait. Elle aussi, n’est-ce pas? La détaillant des yeux, il ne put s’empêcher de la trouver encore un peu plus charmante. Une jeune fille innocente, il n’en avait pas goûté depuis quoi, trois ans? Un peu plus ou un peu moins. Elle était mignonne celle la, pas nécessairement le genre qu’il remarquait tout de suite mais elle dégageait une aura coloré, pas à cause de la palette étonnante de couleur qu’elle portait cela dit, mais quelque chose de rafraichissant. Ce serait un repas intéressant. D’ailleurs, il n’était pas même conscient que les regards des tables voisines glissaient sur le drôle de couple qu’il formait. Les trouvaient-ont mal assortis? Peut-être. Elle avait des airs de jeune femme dynamique et lui, il semblait mal commode et trop sérieux de la sorte. Tant pis, ils n’étaient pas un couple et puis quand même bien. Qu’est-ce que le rouquin s’en fichait.

Un sourire en coin, il regarda le serveur revenir avec la bouteille et sans vraiment faire attention, tira sa coupe un peu trop tôt, ce qui valut un joli dégât. Bon, le mec à l’air mystérieux et habiller avec sérieux, venait de perdre toute crédibilité pour les autres clients. Prenant un air franchement surpris, désolé même, Daisuke se leva d’un bond, voyant le liquide se lancé en direction de la jeune fille. Trop tard mon grand! Eh oui, il avait le chic de faire des gaffes et là, une grande tâche d’un marron claire, du à cette fichue bouteille de vin rouge, ornait le haut du t-shirt de la jeune femme. Le serveur semblait tout aussi surprit tien et il cligna plusieurs fois des paupières avant de ne réaliser totalement ce qui se passait, mais à ce moment, Dai se trouvait déjà de la jeune femme. Prévenant? Pas tellement, il avait surtout le chic de créer des catastrophes, question d’habitude!

À peine avait-il trempé le bout de sa serviette dans l’eau de son verre, qu’il se trouvait déjà à genoux devant la jeune femme, épongeant la tache. Peu importait si elle se propageait jusque sur la naissance de sa poitrine, il épongeait le monsieur! Le serveur parut gêné et se lança en excuse mais Dai n’écoutait pas. Il faisait toujours de son mieux pour être utile, prévenant et parfait, histoire de plaire à sa tendre moitié. Hors, le fait que ce ne sois pas Quincey assis devant lui, du vin sur lui, ne changeait plus rien à la donne. Il continuait d’essayer. Pas la peine de t’excuser petit, c’est ma faute, voilà ce qu’il pensait et levant un regard désolé sur la jeune femme, il sourit pâlement.

" Gomenasai… Je suis vraiment maladroit miss Hanae. "

Et encore, c’était peu hein. Le serveur se mit alors en tête d’aider le pauvre Daisuke, qui faisait de son mieux mais la situation devenait franchement étrange. Les deux hommes accroché à Kumiko, Dai épongeant le bas de son chandail, remontant sans faire attention à sa poitrine, le serveur tentant de faire de même, une main passé sous le tissus pour le frotter avec précision de son autre main. Et lorsque le japonais le vit faire, il sembla comprendre qu’il aurait du faire de même. Mais quel idiot! Passant sa main aussi, il la passa pourtant sous la mauvaise couche de tissus. Pas sous le t-shirt voyez vous mais plutôt sous le chandail bleu, qui se trouvait dessous. Sa main effleura le ventre chaud, inconscient et il se mit à frotter la tache avec attention lui aussi.

" Nous allons arrangez ça!! Pas de soucis miss Hanae! "

Un feu léger naquit au creux de sa poitrine et monta colorer de rouge son visage l’instant d’un moment, mais la sensation brulante sur la peau de son visage disparut rapidement. Hochant la tête avec assurance, plus pour elle-même, le geste en soi n’ayant pas vraiment de sens, elle se dit intérieurement que ce n’était qu’un repas entre amis, et puis, finalement, c’était le cas, non ? Oui Oui, c’était le cas. L’offre l’avait au tout début surpris, mais c’était maintenant passé. Elle n’avait simplement pas l’habitude de se faire offrir un repas, que ce soit par un homme tout autant que par une femme. Étant arrivé depuis peu à New-York et ayant un anglais et un accent des plus exécrable, elle n’avait pas encore eu l’occasion de se faire de réelles amies. Elle avait des connaissances, mais ca se limitait à ce genre de relations. À vrai dire, ca lui manquait atrocement de faire des sorties entres amies, d’où le fait qu’elle s’impliquait à fond pour apprendre l’anglais et devenir totalement billingue. Cette immersion complète aurait surement raison d’elle un jour ou l’autre.

En ce qui concernait les hommes, ceux-ci ne l’avait jamais invité à un diner quelconque. Alors que son esprit de gamine en éloignait quelques uns dans la courte liste des dragueurs possibles, son anglais affreux et son esprit d’amitié avant tout éliminait les derniers. Ils tentaient bien d’adresser la parole à cette petite japonaise toute mignonne, mais se décourageait bien vite. « Ce qu’elle peut avoir un accent incompréhensible! » était ce que se disait la plupart des hommes qui l’abordait. De même que ses patrons qui l’engageait ou encore les gens à qui elle adressait la parole dans les endroits publics. C’était vraiment un handicap, quoi.

Lorsqu’elle entra dans le restaurant, elle fut charmée par l’endroit, qui était tout ce qui avait de plus classe. Juste par la décoration, juste par l’ambiance, elle savait qu’il y avait ici de très bons plats. Une serveuse s’approcha du couple qu’il formait et leur demanda d’une voix calme et posée combien ils étaient. Avec un petit signe des doigts, qui formait à la fois le nombre deux et le signe ‘ Peace ‘ , Kumiko lui indiqua la réponse à sa question, accompagnée d’un grand sourire qui était, si on peut dire, sa marque de commerce. Suivant la serveuse, elle finit par réagir à ce que lui avait dit quelques minutes plus tôt Daisuke, elle ouvrit grand des yeux marqués d’horreur et fixa le japonais. Si on aurait été dans un anime, trois petits point noir ce serait affiché au dessus de sa petite tête brune. Elle ne comprenait plus grand-chose. Daisuke connaissait une personne qui s’apparentait à un Jason ? Il massacrait les gens ? En fait, elle n’avait pas compris le lien. Pourquoi si Daisuke n’était pas un vrai gentleman, un certain Quincey le massacrerait ? Jasooonnn. Il était super dangeureux ! Il devait faire attention, Daiissukkkeee OWO! Et puis elle aussi! Selon lui, c’était un collèeguuueee de travaiiilll !

Debout, à côté de la table que lui avait assigné la new-yorkaise, elle fixait le jeune homme avec un regard plein d’intrigue et d’horreur. Elle y croyait sincèrement, à sa connerie. Et le jeune homme, il semblait ne pas comprendre. Lui aussi, d’ailleurs, il avait une mine surprise peinte sur son visage. Il faisait décidemment une belle paire : deux ahuris debout à côté d’une table à se fixer, qui parlait japonais par-dessus le marché.

-Ben j’en sais rien moi! ;_; C’est vouuss qui avezzz dit caaa OWO! J’vais genre me faire tuer à mon insu ;_;

Un serveur s’approcha d’eux, visiblement dérangé par les deux jeunes gens debout. Il ne comprenait surement pas un seul mot de ce qu’ils se disaient, mais il désigna les deux chaises avec le plus de respect qu’il le pouvait, un air presque suppliant collé sur le visage. Kumiko regarda Daisuke s’asseoir, puis l’imita après un moment, secouant la tête pour essayer, en vain, de chasser l’incompréhension qui l’emplissait. Le serveur lui tendit un menu, qu’elle attrapa, puis elle écouta avec une attention accrue ce que lui disait le japonais.

Quincey = Mannequin. AHHH! Ah..Ah. Elle ne voyait pas trop trop c’était qui, mais se dit vaguement qu’elle l’avait peut-être déjà photographié. Mais …Si Daisuke disait Collègue de travail, cela impliquait qu’ils avaient peut-être déjà, travaillé ensemble, lui et elle. Et comment savait-il cela ? Était-ce le mannequin de tout à l’heure… ? Elle ne savait même plus son nom. Et pourtant, la veille, le patron lui avait redit au téléphone. Ah ? Il ne savait pas qui était Jason ? Beh… Elle éclata de rire, d’un rire clair et pur. Plusieurs personnes dans la salle tournèrent la tête, visiblement dérangé, mais elle ne s’en fit pas et, offrant un grand sourire au jeune homme, elle lui adressa la parole d’une voix enjouée.

-Je suis encore partie dans mes délires toute seule. XD Jason, c’est le personnage d’une série de films d’horreur, Vendredi 13. X) Et puis ben…Il massacre des gens, quoi. Enfin bon… ._.

Bon, avec tout ça, elle n’avait pas encore regardé le menu et était légèrement en retard. Lorsqu’elle entendit Daisuke commander, elle l’envia de n’avoir qu’aussi peu d’accent, mais commença à paniquer légèrement. Elle ne voulait pas qu’il attende après elle. Ouvrant le menu, elle regarda un à un ce qu’il proposait et finit par choisir, après quelques minutes, un plat de pâte avec une sauce rosée et saucisses italiennes. Elle prononça du mieux qu’elle put, faisant des efforts immenses un petit ‘ I will take… ‘ suivit du nom du repas, puis sourit au serveur, contente du résultat qu’avait produit ces mots un à la suite de l’autre.

Elle rougit lorsque le jeune homme lui dit qu’elle commençait à lui plaire encore plus depuis qu’elle racontait n’importe quoi. Baissant la tête, elle se mordilla la lèvre, puis leva la tête pour observer le jeune homme acquiescer à la demande de vin du serveur. Ce qui se passe par la suite fut si rapide que Kumiko n’eut pas le temps de réagir. D’ailleurs, elle ne compris pas trop ce qui s’était passé, mais toujours est-il qu’au final, un liquide rougeâtre vint voler jusqu’à elle pour s’écraser contre son t-shirt jaune. Ses yeux s’agrandirent alors que le jeune homme qui l’avait invité à manger se précipitait sur elle, une serviette mouillé en main. Il s’attaqua alors à la tâche, frottant jusqu’à la naissance de sa poitrine pour essayer de la faire disparaitre. Elle attendit vaguement, à l’arrière, le serveur se fondre en excuse, mais n’y fit pas trop attention, tout son être concentré sur le japonais qui épongeait la tâche. Il s’excusa, mais Kumiko ne réagit pas tout de suite, trop surprise mais aussi trop gêné.

Lorsque le serveur accompagna Daisuke et nettoya à son tour son chandail, elle ouvrit encore plus les yeux. Le jeune homme passa sa main sous son chandail –pas sur son t-shirt jaune, mais sous son chandail à manche longue bleu! - , elle réagit finalement, et , tout de suite après que le jeune homme lui ai dit qu’il allait arranger ça, elle se recula brusquement, manquant de foncer dans une vieille dame qui la dévisageait, un air désolé au visage. Kumiko passa sa main froide dans sa nuque, rouge comme une pivoine. Gêné à la fois parce que le jeune homme avait touché sa peau, effleuré son ventre chaud, mais aussi parce qu’il avait frotté sur son chandail, et, par la même occasion, sur sa poitrine. La tête baissée, elle finit par secouer la tête et faire un semblant de sourire.

-Ce n’est pas grave du tout.

Sans prendre compte de l’étiquette, ou tout autre chose du genre, soit la bonne tenue en public ou une certaine forme de pudeur, elle enleva son t-shirt jaune, montrant l’instant d’un moment son ventre chaud. Elle se retrouva alors seulement avec son chandail à manche longue bleu électrique, un peu décolleté, celui-ci n’étant pas tâché. Elle étendit le t-shirt jaune devant ses yeux, espérant vaguement que la tâche partirait au lavage, mais elle ne s’en fit pas trop. Elle n’a pas fait une crise ou une scène à Daisuke pour son manque d’attention, ou quoi que ce soit. Elle lui adressa seulement un petit sourire gêné, encore tout rouge que le jeune homme l’ait touché, et plia soigneusement la pièce de tissus tâché de vin sur ses genoux.

-Voilà, comme ca, tout est parfait =3 Je laverais le chandail en arrivant chez moi, ce n’est pas grave. Ne vous en faites pas.

Distraitement, elle passa une main légère sur son ventre. Tous les regards, dans la salle, était braqué sur la scène qu’ils avaient donnée, mais Kumiko ne s’en occupait pas, offrant des regards à tour de rôle au serveur et à Daisuke.

[ Avec un immense retard, comme à mon habitude, voici ma réponse. J'.espère que ca ira, c'est surement plutôt court et je n'ai pas amené d'action nouvelle...Je suis désolé. J'ai toujours du mal avec ça, ca reste encore à travailler. Bref..J'espère que tu réussiras à apprécier un minimum mon post, et je suis désolé, encore, pour tout >< ]

Invité

Frotter, frotter, frotter! Il n'arrivait pas à penser à autre chose. C'était peut-être mieux ainsi d'ailleurs! Si le grand rouquin avait réalisé ce qu'il faisait, il en aurait fort probablement ris avec plaisir. Après tout, la situation se prêtait au jeu mais en même temps, il aurait passé pour un pervers qui profitait de drôle de situation pour palper ici et là. Heureusement pour lui, son innocence prenait le devant sur sa nature un peu débile et il ne réalisa rien, s'efforçant de faire disparaître la tache. D'ailleurs, à frotter ainsi, il devait davantage l'étendre qu'autre chose, il n'était vraiment pas doué mais au moins, on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas avoir essayer!

Dans tous les cas, le pauvre homme ne devait pas être doué, eh oui 'ne devait pas', parce que la jeune femme sut se libérer de son emprise pour se reculer, le laissant muet sous l'étonnement. À genoux, les mains levé dans le vide, il la regardait sans comprendre alors qu'elle jouait la catastrophe ambulante, manquant de percuter une vieille femme. Non mais ça la pressait tant que ça de renverser les gens? Elle pouvait faire ça après le dîner non? Daisuke n'avait rien contre ce genre de petit divertissement mais là, tout de suite, il était en train de la nettoyer quand même. Enfin, il essayait parce qu'à voir la tache sur le tissus, que la jeune femme avait habilement fait volé au dessus de sa tête, le pauvre vêtement n'en ressortirait pas indemne. Le rouquin en eut un petit sourire en coin, pauvre t-shirt, il aurait une meilleure vie en tant que chiffon peut-être, il se réincarnerait alors pour ne plus s'inquiéter de son état et se montrer encore plus utile! Sauf que là, il délirait complètement hein et il se releva doucement, s'épousseta les genoux et se racla la gorge en regardant Kumiko. Elle voulait causer un autre désastre, enfin plutôt essayer, ou elle viendrait s'asseoir a nouveau? Bah, il y avait aussi les risques qu'elle veuille partir et là, le gaffeur ne pourrait que se montrer compréhensif. Il venait quand même de lui ruiner un haut, ce n'était pas charmant, ni même sympathique comme comportement. Les femmes tenaient à ce genre de chose, non? Lui, on lui tuait un chandail, il le fichait aux poubelles et puis il en enfilait un autre. Mais pas les femmes, non elles, elles aimaient bien certain vêtement. Valeur sentimentale ou simple suivit de la mode, aller donc savoir!

Enfin, si on résumait la scène, qui n'avait rien de bien romantique tien, le drôle de couple qu'ils formaient attirait drôlement l'attention. Tous les regards étaient tourné sur eux. Non seulement parce que l'homme semblait maladroit et légèrement pervers mais aussi parce que la femme l'accompagnant, avait reculé sans honte pour ensuite exhiber son ventre aux yeux de tous. Bref, ils étaient inexcusable et mal élevé, pour la plupart des autres clients bien entendue, parce que le rouquin n'y trouvait rien à redire lui. Comme c'était malheureux! Et c'est ce moment que Daisuke choisit pour esquisser un sourire. Complètement amusé par la situation, les genoux bien propre maintenant, il ressentit une envie irrésistibles de rire. Tout prêtait à la confusion et aux rires en ce moment; la pauvre Kumiko qui tentait de garder la tête haute malgré l'incident, le serveur qui la regardait avec des yeux ronds depuis qu'il avait vue son ventre et lui, pauvre imbécile qui se marrait tout seul. Il y avait de quoi occuper les autres clients, leurs yeux cherchant une trace d'intelligence dans le visage du pauvre fou qui riait. Il faudrait repasser pour un résultat positif tien! Tant pis pour eux, tant pis pour lui. ~

" Ha ha ha! Elle est trop mignonne! J'adore! Vraiment! Ha ha ha!! "

Se passant une main dans les cheveux, l'homme reprit peu à peu son calme, sous le regard inquiet du serveur, qui se demandait s'il ne serait pas forcé de les mettre à la porte tous les deux. Au rythme ou les choses allaient, il y avait toutes les chances que ça arrive. Heureusement, Daisuke se calma, visiblement épuisé par ses rires et reprit sa place sur sa chaise, décochant un regard plein d'amusement à la jeune femme. Exquise celle-là, vraiment! Il avait intérêt à l'inviter de nouveau quelque part. Sauf qu'il faudrait qu'il se montre un peu plus prudent avec les liquides, ça c'était un peu obligatoire, sinon ils ne seraient jamais amis. Eh bah non. Et la carotte, elle comprendrait d'ailleurs. Il se trémoussa alors un peu sur sa chaise, ne remarquant pas le pauvre serveur qui soupirait de soulagement. Alors elle laverait le chandail une fois chez elle hein? Il espérait pour elle que ce sois lavable mais franchement, à sa place, il ne se ferait pas trop d'idée. Souriant avec bonne humeur, semblant oublié que tout ça avait débuté par sa faute à lui, il acquiesça, écrasant son menton dans sa main, son coude se posant simplement sur la table. L'étiquette voulait qu'on ne pose pas les coudes sur la table, n'est-ce pas? Bah, Daisuke n'avait jamais tenue compte de l'étiquette, sauf peut-être lorsqu'il sortait en compagnie de sa tendre moitié, là il ne manquait pas de se montrer un minimum bien élevé, ne serait-ce que pour s'assurer que le blond ne le planterait pas là en râlant. Les nuits étaient froides par la suite et son lapin avait un caractère plutôt bien bâtit. Il ne cherchait donc pas les problèmes bien souvent. Il avait envie de mourir vieux vous voyez.

" J'espère sincèrement que je ne l'ai pas complètement ruiné. Je suis prêt à le rembourser cela dit, ne serait-ce que pour m'excuser. Enfin! "

Entre-temps, leur serveur c'était éclipsé en direction de la cuisine, leur laissant le vin. Après tout, si les idiots voulaient en mettre partout, c'était libre à eux. Et le rouquin se fit un plaisir d'attraper la bouteille, levant une main en direction de Kumiko, son visage prenant une expression sérieuse, ses traits dessinant un portrait inquiet, voir grave. Plus théâtrale, il se mit à parler d'une voix rauque et plus basse, comme s'il parlait d'un danger imminent.

" N'ayez de crainte, gente dame! Je manierait ce vin avec toutes les précautions nécessaire! "

Et hop, en un clin d'oeil, son visage se détendit et un sourire charmant glissa sur sa bouche alors que ses yeux brillaient de malice. Il se pencha un peu vers l'avant alors et lança joyeusement, versant déjà un peu de vin dans la coupe de son invité.

" Je ne ferais pas la même erreur deux fois! Ce serait bien que vous puissiez y goûter! "

Content, il s'en versa un peu aussi, bien que le goût n'ai pas réellement ses faveurs. Bientôt, le serveur inquiet revenait, les étudiant du regard, semblant se demander s'il les mettait à la porte ou non. Dai s'empressa alors de lui envoyer un grand sourire et de glisser un petit billet de vingt vers lui. Ses lèvres laissèrent alors tomber une phrase muette: Thank you. L'homme reprit aussitôt son petit sourire de service et attrapant le pot de vin, s'inclina avant de ne les laisser à nouveau. Amusé, le roux se tourna de nouveau vers sa jeune invité. Alors, il dînait avec une femme, de quoi devait-il parler? Cette simple question lui arracha un sourire. Est-ce qu'il réalisait vraiment combien il était stupide? Probablement pas, à force d'entendre Quincey lui répéter qu'il n'était pas si idiot que ça, il avait fini par être contaminé. L'amour rend aveugle et Quin devait de ce fait, être l'homme le plus aveugle à son sujet! Que dis-je, pas l'homme mais la personne la plus aveugle, même les femmes voyaient bien que le rouquin était un idiot de premier ordre. Maladroit, trop franc, pas tellement bien élevé et qui attirait un peu trop l'attention. Il y en aurait toujours pour aimer mais franchement, il n'était pas un choix de premier ordre et il faisait comment dirait-on, tache, dans cet établissement. Enfin, lui qui avait connu un passé de presque gigolo, il n'arrivait pas à trouver de quoi parler avec sa compagne. Franchement, bravo Daisuke! T'es doué mon pote. Et le pire, il ne pouvait même pas se marrer, parce que pour le coup, il se sentait vraiment idiot hein.

Le malaise lui tombait doucement dessus et soupirant, il se mit à piquer sa côtelette, cherchant de quoi alimenter une probable conversation. Il se connaissait plus bavard mais il venait quand même de lui renverser du vin dessus aussi donc. Puis, toujours souriant, sa bonne humeur ne fichant pas le camp aussi facilement que le reste, il redressa un visage des plus intéressé vers elle. Des trucs de filles, des trucs de filles! Ouais mais quoi? Il y songea un instant puis se rappela son métier, pourquoi ne pas parler photo? Elle devait bien avoir des trucs à dire à ce sujet et puis, elle venait du Japon aussi. Qu'il était bête!

" Alors, Miss Hanae! Vous êtes ici depuis longtemps? C'est pour le boulot? D'ailleurs, vous êtes photographes depuis longtemps? Un rêve de jeune fille ou une passion toute nouvelle? "

Plus charmeur, parce qu'il ne pouvait s'empêcher de l'être au minimum, ses anciens instincts revenant plus vite qu'il ne l'aurait cru possible, il se pencha encore un peu plus vers l'avant, plissant ses jolis yeux noisette, un sourire ourlant le coin droit de sa bouche. Sa fourchette mordit alors dans un petit morceau de porc et son sourire prit un peu plus d'ampleur, se révélant encore plus charmant. Mais la lumière devait flatter son teint, enfin c'est ce qu'une femme lui avait lancé lorsqu'il était venue ici avec Quincey un soir. Il y avait plein de femmes riches, en quête d'émotion forte dans le coin et un couple homosexuel, qui s'affichait clairement, semblait les intéressé. Malheureusement pour elles, les couples de ce genre ne devait pas souvent offrir leur service et ce soir là, la pauvre femme était repartir l'air penaud. Pas de soirée à trois, eh non. Enfin, charmant, il souffla tout bas, d'un ton caressant...

" Dite moi tout ~ "