| | | Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] |  |
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 Rozelynd Heartblade Bras-droit Alpha
Crazy Protagonist
![Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) | Sujet: Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] ![Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 29 Sep - 3:06 | |
| Rozelynd ne devrait pas trembler, pas face à cela. Elle serait plutôt du genre à rire timidement, sans anxiété et sans le moindre remord. La jeune femme n’était pas une personne qui regrettait ses gestes. Elle les posait sans réfléchir et en subissait les conséquences selon une forte injustice qui la valorisait. Elle ne pouvait rien dire, aucun mot n’arrivait à sortir de ses lèvres alors qu’elle avait, sous ses grandes prunelles bleues, cette scène horrible.
Il y avait de longs cheveux brunâtres trainant sur le sol, ondulant naturellement. Ils étaient mélangés à un liquide rouge carmin à la forte odeur de fer. Rien de bien abominable pour Rozelynd, normalement. Cela aurait même pu l’amuser, elle qui était immorale. Mais ce n’était pas de sa faute, cette fois-ci. Le sang qui coulait en se moment contre le sol froid ne lui appartenait pas, et elle n’en n’était pas la cause. Elle n’avait rien fait. Elle continuait de trembler sans détacher ses yeux du plancher. Ô Rozelynd savait à quel point sa réaction était hypocrite. Elle y avait pensé avec très peu de sérieux, elle n’aurait jamais osé le faire de toute façon. C’était loin d’être drôle cette fois, c’était même le contraire. Voir Lillianne étendue ainsi dans un bain de sang n’était guère plaisant aux yeux de la demoiselle. Elle fut saisit d’un haut le cœur à la première vue de son cadavre svelte qui gisait silencieusement. Malgré les tremblements, elle restait impassible. Rozelynd était si sournoise qu’elle n’aurait même pas réagis d’une quelconque façon si Lillianne n’avait pas été à la tête des alphas.
Les bras repliés entre eux, le visage dissimulé à l’intérieur, Rozelynd était confortablement positionnée. Elle était assise sur sa chaise à roulette tant aimée, léguant une fois de plus la plus part de son boulot au secrétaire alors qu’elle cauchemardait paisiblement la mort de Lillianne. Alors qu’on toqua quelques coups à sa porte, elle gémit doucement en bougeant la tête de droite à gauche. Elle entendit cogner à nouveau plus se redressa rapidement, fixant la fenêtre close devant elle. Frottant ses prunelles comme une enfant venant à peine de sortir de ses songes, elle se leva lentement. D’un pas lent et paresseux elle atteignit finalement la porte et l’ouvrit. Il y avait un homme d’à peu près sa taille, en beaucoup plus large qui tenait une mince pile de papier. Que voulait-il qu’elle fasse avec tout cela alors que Lillianne venait juste d’être poignardée à mort… Lillianne ?
Rozelynd se donna une douce claque sur la joue et se fraya un chemin entre la porte et l’homme qui s’y tenait, le poussant sans même écouter ce qu’il lui disait. Elle regarda autour d’elle, l’allure de fatigue ayant déjà disparu. Elle prit une direction précise à pas rapides. Où es-ce que tu te plantes Lili, c’est même pas drôle ! Se postant devant la porte de son bureau, elle toqua quelques coups. Les larmes lui montaient aux yeux.
Lianne… Lianne…
Elle n’hurlait pas à la mort, en faite, elle était presque inaudible. Elle se parlait à elle-même, sous le regard interrogé d’un homme de main qui passait par-là. À peine quelques secondes passèrent et Rozelynd avait déjà perdu le peu de patience qu’elle possédait, attrapant la poigné et entrant sans même avoir l’autorisation de la boboss. De toute façon, la jeune femme ne cognait presque jamais, c’était à peine si elle y pensait.
Probablement que si Rozelynd aurait attendu que la brunette arrive jusqu’à la porte, elle n’aurait pas eu à s’inquiéter de la sorte. Elle la lui avait presque ouverte dessus, mais au final, n’avait que créé un coup de vent, alors que la porte heurtait le mur. Des larmes laiteuses coulaient sur les joues de la jeune femme alors qu’elle fixait Lillianne de ses yeux enfantins. Elle resta silencieuse quelques secondes, remarquant bien que : Lianne était encore vivante. Elle ne semblait pas avoir une égratignure. Et qu’il n’y avait probablement aucune raison de s’inquiéter. Mais tout de même.
I croyais you was morte !
Mélangeant ses mots, Rozelynd ne se ferait peut être pas comprendre. Lorsqu’elle était sur les nerfs ou bien septiques, elle n’arrivait pas à soutenir son anglais correctement, plaçant un ou deux mots français dans ses phrases. Peut importe. Elle s’approcha de la chef et la serra dans ses bras. Elle était toujours vivante. Il était si facile de faire pleurer Rozelynd, mais si difficile à stopper parfois. La jeune fille était toute glacée, et Lillianne était toute chaude. Alors elle n’était pas morte. Pas vrai ? Elle déposa sa tête noiraude sur son épaule et tenta de cesser ses larmes. C’était plus facile à dire qu’à faire, la bras droit pleurait souvent pour un rien, comme lorsque l’on est méchant ou bête avec elle. Ou bien lorsqu’elle se fait mal, du genre d’une foulure ou bien une simple égratignure, malgré qu’elle n’ait mal que sur le coup.
Lianne ! You étais stabbed ! Pleine de blood, on the ground ! You didn’t bouge ! Lianne wasn’t vivante ! |
| | | |  Lillianne Smith Chef des Alphas
Maneater
| | Sujet: Re: Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] Mer 14 Oct - 2:50 | |
| Ah boulot, boulot, boulot. Que du boulot ! Du matin jusqu'au soir, ça n'arrêtait jamais dans les bureaux. Lillianne, il y a un problème avec monsieur X. Lillianne, on n'a pas encore eu de nouvelles pour tel contrat. Lillianne, le distributeur est cassé. Non mais, parfois elle avait envie d'écorcher son propre prénom. Au moins elle était utile. Enfin, disons que ça ne l'embêterait pas de prendre une journée de congé de temps à autres. Malheureusement, c'était très peu envisageable. Pas impossible non plus. En fait, si la jeune femme souhaiterais prendre des vacances, il faudrait tout arrangé au moins un mois à l'avance. Le temps de donner toutes les tâches à ses bras droits et secrétaires, d'avertir les personnes nécessités, de s'arranger pour pouvoir rentrer prestement en cas de problèmes. . . Pouf ! Tellement de choses. . . On n'a même plus envie d'aller en vacances juste à y penser. Ce n'est pas comme si elle rêvait de vacances non plus. Elle trouvait simplement que son travail était devenu monotone dans un sens. l faut dire que contrôler des cargaisons d'armes et faire sauter la cervelle à des gens non soumis pourraient paraître assez extrême pour une personne normale, mais lorsqu'on a vécu cela depuis sa plus tendre enfance, il y a une différence. Le vrai problème, c'était que cela faisait longtemps qu'il n'y avait rien eu de piquant. En fait, cela faisant un moment qu'elle n'avait pas entendu parler de magouilles de la part de Cordeiro. La vie était moins excitante. La grosse pomme était moins croquante.
On toqua à la porte. Lilli, assise à son bureau, rêvassant sur sa pomme molle, sursauta légèrement pour ensuite soupirer. Replaçant sa coiffure, la jeune femme se raclât la gorge et saisit une mince pile de papiers. Autorisant la personne à entrer dans son bureau, la patronne se leva et se dirigea vers l'homme. De grande taille, il était imposant et, possédant un trait que presque tous les hommes baraqués ont, il était dégarni. Chauve si vous préférez. Faisant un mince sourire en coin au gorille, elle lui passa la pile d'un geste délicat, le sondant de son regard caramélisé.
" Veuillez apporter ces documents à Rozelynd s'il vous plaît. Et si elle vous dit de les renvoyer, dîtes lui que je viendrais personnellement lui remettre. "
Hochant de la tête, hésitant et incertain de la fine menace glissée dans son avertissement, l'homme à la tête pelé disparus de son bureau. Jouant avec son tailleur un moment, Lillianne observa son bureau tranquillement, comme elle le faisait bien souvent. À croire qu'elle avait peur qu'un assassin, ou encore pire, que Cordeiro sorte de nulle part pour avoir une conversation juteuse avec elle. Se mordillant légèrement la lèvre inférieure, la demoiselle fit tranquillement le tour de son bureau. Une pensée lui revenait toujours en tête et malheureusement, elle était toujours suivie d'une autre que, même si elle faisait tout pour ne pas y penser, la phrase se mattérialisait dans son petit crâne comme par magie. Elle n'aurait pas dû entre-mêler sa vie avec celle d'Edward Cordeiro. Une tout autre femme quelconque aurait tout aussi bien put faire le même boulot, peut-être mieux qu'elle et elle n'en ne serait pas rendue là, à empêcher cette phrase d'apparaître. Malgré tout, il était un homme charmant.
" Et merde. "
Cette phrase était sortit comme un soupir. Elle était faible. Elle devait s'endurcir. Faut dire, difficile d'avaler qu'un homme qui fait si bien l'amour devra un jour disparaître.
Retournant à son bureau, la jeune femme rit en silence. Voilà la seule bonne raison de le garder envie ? Pauvre homme.
" Oh ! Merde. "
Tiens ce mot sortait souvent de sa bouche aujourd'hui. En fait, la raison de ce second 'merde' était que la jeune femme avait oubliée de brocher un document à la pile qu'elle avait refiler pour Rozelynd. Elle l'imaginait déjà entrant dans son bureau, sans frapper biensûr, toute fière d'avoir remplie les documents - que d'habitude elle cache dans le tiroir au fond à gauche pour ensuite lui dire qu'elle les a perdus - et lui dire haut et fort que malgré la platitude de la tâche, elle l'avait remplie. Cependant, lorsqu'elle lui aurait dit qu'il manque une feuille, UNE feuille, la demoiselle serait partie comme une tornade, brandissant un discours dans lequel elle dirait que c'est normal qu'elle ne fasse pas le travail si, à la fin, elle doit encore en faire puisque le boss n'est même pas capable de tout lui remettre tout de suite.
Un deuxième rire silencieux. Les choses s'équilibre toujours.
Prenant la feuille de papier, Lillianne se dirigea vers la porte de son bureau avec pour mission de donner tout de suite le la tâche manquante à Rozie et ainsi éviter tout le petit scénario qu'elle s'était imaginée. Cependant, alors qu'elle allait ouvrir la porte, celle-ci le fit toute seule et une seconde plus tard, elle avait une jeune femme aux cheveux corbeaux qui paniquait en mélangeant ses langues.
Non Lilli, ne rit pas. Elle pleure la pauvre.
Par contre, c'était assez difficile de comprendre pourquoi elle pleurait parce que franchement, secouée comme elle l'était, elle parlait vraiment, mais vraiment vite. Heureusement, Lillianne, la pro de service, réussit tout de même à se faire une idée de la chose en entendant les mots : morte et wasn't vivante.
" Rozie. Rozie calme toi. "
Ah, une tête sur ton creux d'épaule chère patronne. Elle avait tellement l'aire choux quand elle le voulait. Lui caressant doucement les cheveux tout en essayant de ne pas avoir l'aire maladroite. Même si elle aime bien les enfants, les enfants ne l'aime pas d'habitude. Elle manque de pratique.
" Roze, je suis vivante et si j'étais morte, je ne serais pas devant toi en ce moment et je ne t'aurais pas envoyer les documents il y a peine 5 minutes, non ? "
Un sourire chaleureux. Peut-être réussirait-elle à s'en sortir. Prenant son garde du corps par les épaules, elle la guida doucement jusqu'à son bureau et l'assit. Déposant une boîte de mouchoir près d'elle, Lillianne s'installa en face de la petite Rozelynd.
" Tu veux me raconter ? Ça irait mieux après, j'en suis sûre. "
En plus, elle n'avait rien de mieux à faire. Et elle ne voulait pas non plus laisser Rozie dans cet état. Imaginez ce qu'elle pourrait faire.
Attention, cachez-vous. |
| | | | Rozelynd Heartblade Bras-droit Alpha
Crazy Protagonist
| | Sujet: Re: Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] Jeu 15 Oct - 3:55 | |
| Les bras entourant sa patronne, sa tête blottit sur son épaule, Rozelynd continuait de pleurer. Elle marmonnait ce qui lui passait par la tête, à voix basse et à très haute vitesse. Elle était compréhensible que par la peine qui traversait son esprit en se moment. Peut être que Lillianne n’avait même pas comprit pourquoi son bras droit lui pleurait dans les bras, mais cela n’importait pas pour la jeune fille, elle se rassurait à sentir sa boboss encore en vie.
Lorsqu’elle fut assise, elle respira calmement, cessant peu à peu de pleurer. Elle détaillait Lillianne de la tête aux pieds de ses grandes prunelles bleues claires. Pas de sang… Pas de tripes… Rien que Lilli et ses vêtements… En bon état… Elle tenta malgré elle de sourire, comme elle le faisait si facilement à l’habitude, mais n’y parvint pas. Pas encore, du moins. Elle ignora les paroles portant sur le travail. Même dans cet état, elle n’accepterait toujours pas de remplir des documents. Mais au juste, quels documents ? Elle devait en faire ? Oooh ! Le chauve avec la pile de papier de tout à l’heure ! Ooh !
Tapotant ses cuisses, elle essaya d’articuler quelques mots. Ouvrait la bouche par moment, mais la refermait car elle ne savait pas quoi dire. Comment expliquer à son PATRON qu’elle dormait PENDANT ses heures de travail ? Peut être que Lillianne le prendrait mal… En proie à un énorme dilemme, elle commença à jouer avec ses couettes, tournant ses mèches de cheveux noiraudes entre ses doigts. Cesse de pleurer. Calme toi, tout ira bien. Elle ne te grondera pas, nee ?
Li-Li-Lianne était morte… Tu-Tu ne bougeait pas !
Voila, c’était un bon début. Elle hoquetait un peu, faisant sauter ses syllabes ici et là. Mais la patronne arriverait probablement à mieux comprendre. Elle passa le revers de ses longues manches sur ses paupières essuyant les quelque larmes laiteuses qui continuaient de couler sur ses visage. Elle hocha légèrement la tête. Rozelynd replia ses jambes contre sa poitrine, ses petits pieds prenant appuis sur le rebord du siège.
Tu étais poi-poignardée ! Toute-toute pleine de sang !
Elle se pinça la lèvre inférieure, fixant Lillianne. Rozelynd commença à tapoter les talons aiguilles qu’elle venait de s’acheter et qui s’agençait très bien avec les deux grosses boucles qui tenaient ses couettes en place. Elle soupira, se gratta la tête comme si elle réfléchissait et puis elle termina son petit rêve. C’était de la faiblesse, c’était bête de pleurer pour quelque chose dans le genre. Ce n’était que Lillianne après tout… Mais justement, c’était Lillianne ! Elle avait raison de se mettre à pleurer, même si ce n’était qu’un rêve !
C’était horrible… Lianne je ne veux pas que tu meurs !
Elle attrapa finalement un mouchoir, essuya doucement ses prunelles. Elle c’était calmée, elle allait mieux. Espérons seulement que la patronne ne tiendra pas compte de cet écart de conduite. Tsss, tout de même, elle dormait au lieu de faire son travail. Du point de vue de la jeune fille, il y avait des hommes de mains qui écrivaient leur rapport tellement mal que la petite canadienne-française n’y comprenait rien à rien ! Ils abrégeaient, dictaient comme ils parlaient. Oui mais, Rozelynd est nulle en lecture, ne lui compliquez pas la tâche en plus ! Une fois son visage séché, elle prit une grande respiration et se plaça droite, déposant ses pieds sur le sol dans un bruit délicat. Prenant appui sur ses genoux, la jeune fille s’approcha de Lillianne avec un air plus ou moins sérieux. Elle tira la langue, qui était violette à cause d’une sucrerie qu’elle avait mangée plus tôt.
Tu peux pas mourir !
Ce n’était pas une affirmation, c’était un ordre. Lilli était sa supérieur, et puis ? La contorsionniste respectait-elle tout ce que la boboss lui disait ? Non. Voila. Ce n’était pas parce que Rozelynd travaillait mal sur papier et théoriquement qu’il fallait que Lillianne se venge en mourant dans d’affreuses circonstances ! Elle s’adossa sur la chaise, glissant ses longs doigts sur ses cuisses, fouillant les plis de sa robe. Elle déboutonna une pochette et en sortit deux sucette. Elle en tendit une à la jeune femme et déballa l’autre qu’elle fourra dans sa bouche.
Bien qu’elle sembla rétablie, se n’était pas totalement le cas. Elle semblait encore sur le point de pleurer. Toujours les pupilles pleins de larmes, elle était toute tremblotante. Elle passa le revers de sa main sous son nez puis replaça quelques mèches de cheveux qui retombaient devant son visage. Vraiment, elle exagérait, mais ce n’était pas voulu. Elle dramatisait pour un rien lorsqu’il s’agissait de Lillianne. C’était plus fort qu’elle de paniquer lorsqu’il pouvait arriver n’importe quoi à sa boboss. C’est d’un air innocent et enfantin qu’elle sortit ce qui lui passait par la tête.
Liaanne, pourquoi tu es plus gentilles avec moi que James ou l’ancien bras droit ? Ils… Ils étaient méchants… Avec moi…
[Ils n'étaient pas nésséssairement méchants (OK, le bras droit, oui) mais elle le voyait ainsi] |
| | | | Lillianne Smith Chef des Alphas
Maneater
| | Sujet: Re: Isn't a Dream ~ ? [Lili' <3] Ven 26 Fév - 6:03 | |
| Lillianne était là, assise en face de son bras droit qui tentait de retenir les larmes de crocodiles roulant le long de ses joues. Une personne entrant dans le bureau ne pourrait dire qu'elle était censée la protéger. En fait, en ce moment même, le tout ressemblait sûrement à une session de psychologie plus qu'autre chose, mais bon. Rozelynd était son garde du corps et si son garde du corps était trop paniquée à l'idée qu'elle était présumant morte, les risques qu'elle le soit allaient sans doute augmenter. Non, Rozelynd devait être opérationnelle et ce, en tout temps. Si elle ne l'était pas, alors Lillianne ne pouvait être en sécurité et donc, ne pouvait vaquer à ses occupations habituelles. C'est-à-dire, jouer les méchantes chefs de gangs et terroriser la ville pour se faire plein, mais plein de pognons. Voilà, vous voyez maintenant pourquoi elle avait besoin que sa petite poupée se calme ? Super. Il faut dire aussi que ce n'était pas uniquement une question de sécurité qui amenait à l'argent et tout et tout. Pauvre petite Rozelynd. La voir dans cet état allait chercher quelque chose en Lillianne. Elle ne pouvait tout simplement pas la laisser ainsi. Elle devait la consoler, surtout que c'était pour elle que la demoiselle pleurait.
Nous disons 'pleurait' au passé puisqu'il semblerait qu'elle réussissait à se calmer peu à peu. La brunette poussa un petit soupire. Elle était adorable parfois, mais elle se doutait bien que quelque chose clochait. Rozelynd ne pouvait lui mentir. Elle finissait toujours par trouver ce qu'elle cachait. Le tout avait sans doute un rapport avec les documents. Quand finira-t-elle par les remplir elle-même et cesser de la faire courir pour qu'elle lui remettre ? Enfin, ça faisait partit de son charme et heureusement, James était là pour ça. Ah, elle devait également lui remettre la feuille manquante.
La petite finit par parler. 'Petite' n'étant qu'un surnom ici, bien entendu. C'est juste que Rozelynd se comportait tellement en gamine parfois, ça lui venait tout naturellement de l'appeler ainsi. En pensée seulement, par contre. Elle l'écouta, attentive, n'osant pas l'interrompre. Peut-être avait-elle l'envie de passer son pousse sous ses yeux, pour essuyer les larmes comme à un enfant, mais ça, elle ne le dira point. Un petit soupire s'échappa de ses lèvres lorsque la jeune femme eu terminé sa tirade. Bien vite, celui-ci fut remplacé par un léger rire en admirant la langue de son garde du corps. Relevant une main, elle passa celle-ci dans l'une de ses couettes, jouant avec les mèches.
" Ne t'inquiètes pas. Tout va bien et comme tu le dis, je ne peux pas mourir. "
Un sourire rassurant, brillant et elle retira sa main. Prenant la sucette qu'elle lui tendait, la jeune femme la fit rouler entre ses doigts, observant Rozelynd qui dévorait la sienne. Ce fut cependant par surprise qu'elle accueillit la question de la contorsionniste. C'était une question simple et pourtant, elle se retrouva à y réfléchir un moment, cessant ses mouvements des doigts. Le tout était venu naturellement en fait. Elle ne s'était pas posé de questions et avait simplement agit. Les agissements de la jeune femme la faisait répondre ainsi. C'était de part son caractère, de ses manières que Lillianne était amenée à agir de la sorte en sa présence. Présence qu'elle appréciait et ce, ne pouvait le nier, C'était peut-être une mauvaise chose également. Après tout, Rozelynd pouvait mourir du jour au lendemain dans une fusillade ou un simple accident. C'était comme ça dans leur monde. Un monde de risques.
Peut-être était-ce aussi pourquoi elle agissait ainsi avec elle, en toute liberté. Agir sans retenue, parce qu'il n'y aurait peut-être pas de lendemain finalement.
" Hmmm, je ne sais pas. Je t'apprécie Rozelynd et je ne le cache pas. James devait t'apprécier également. Il était seulement plus restreint dans ses démonstrations d'affection. Pourquoi tu trouves qu'il était méchant avec toi ? "
Un autre sourire.
" Je crois qu'il est bien de montrer que j'ai du plaisir à te savoir à mes côtés. "
S'installant un peu plus confortablement dans la chaise, la jeune femme s'étira avant de déballer sa sucette. Jetant le papier, son regard se posa sur la feuille manquante une nouvelle fois, puis sur Rozelynd. Petite grimace.
" Tu sais, Rozelynd, à propos des documents. J'ai oublié de te donner une feuille, excuse-moi. Tu as dû le remarquer, non ? Après tout - "
Non, après tout non. Froncement de sourcils.
" Rozelynd. Dois-je comprendre qu'au lieu de remplir les documents, tu... faisait une sieste ? " |
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