Reservoir Dogs
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 Pluie noire. {Rozelynd}

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Pluie noire. {Rozelynd} Vide
MessageSujet: Pluie noire. {Rozelynd}   Pluie noire. {Rozelynd} Icon_minitimeSam 17 Oct - 17:55

New York 2. Le Bronx.
Le ciel bleu commençait à se faire menaçant en cette fin d'après midi. Il n'allait pas tarder à pleuvoir. La reine était venue inspecter son territoire, le bout de terrain qui était sous son contrôle, sous son autorité. Jugée sur ses hauts talons, elle respirait une sorte d'arrogance et de réussite. Cal' était devenue quelqu'un. Elle n'était pas comme tout ces gens marchant tête baissé sur les trottoirs, ayant le ventre noué en pensant à la fin du mois et à comment ils allaient pouvoir payer leur loyer. Une cigarette à la bouche, elle s'apprêtait à rejoindre le Fat Cat, un bar assez misérable mais qui avait bien des secrets à dévoiler si on cherchait à voir au travers des vitres crasseuses.
Mais … c'était toujours irritant de voir qu'il y avait toujours un « mais », même lorsqu'on avait beaucoup d'argent et qu'on était comme une reine dans son royaume.
Mais, un homme, d'une vingtaine d'année, se jeta littéralement sur la jeune espagnole, sortant de l'ombre d'une rue. La main de Cal se glissa dans son sac, prête à se servir de l'arme qu'elle portait toujours sur elle pour se défendre. Personne n'avait attenté à sa vie sérieusement, mais les guerres entre gangs faisaient de plus en plus rage à New York et excitait la gourmandise de certains qui voulaient agrandir leur territoire. Pourtant le jeune homme qui s'était rué sur elle ne montra aucun signe de violence, au contraire, il se courba rapidement, se mettant presque à genoux devant la grande silhouette de la dealeuse.


« Donnez moi en. Je ferais tout pour vous, mais donnez moi une dose. Je vous en supplie. »

Le regard gris de l'espagnole se posa sur le sac d'os recouvert d'haillons sales et puants qui se tenait avec révérence devant elle. Un drogué. Et en manque, vu son état. Cal' soupira. Elle en avait assez de se faire accoster par tout ces chiens errants. D'habitude elle leur donnait rendez vous à un coin de rue auquel elle n'allait jamais, préférant envoyer un des gars qui bossait pour elle. Sortant la main de son sac, elle se frotta la joue, toujours embarrassé par le manque de dignité de ces chiens des rues, puis jeta sa cigarette sur la route. Pff elle avait horreur de perdre du temps ainsi.

« Je vous en prie... vous en avez. Je le sais. Vous en avez peu être même sur vous ! »

Et voilà, le délire repartez. Comme si elle se baladait avec des sachets de drogue sur elle. Il la prenait tous pour une abrutie ou quoi ? Mais avant que la dealeuse n'ait put répondre, l'homme s'était agrippé à ses vêtements avec intention manifeste de fouiller une à une chaque poche. Électrochoc pour Cal'. On ne touchait pas à ses vêtements avec des mains pouilleuses.

« Non mais arrête immédiatement! T'as une idée du prix que m'a coûté cette veste ? Sandio. »

Finit elle par lâcher dans sa langue natale. Sous l'impact de la voix dure et ferme qui s'était adressée à lui, le drogué s'était légèrement reculé, le regard fuyant, stressé, nerveux. Cal' savait qu'il ne fallait pas trop plaisanter avec les drogués en manque, elle n'avait aucun de ses lieutenants avec elle et restait, malgré son statut, une proie facile. Un coup de couteau était vite arrivé. Elle regarda le ciel, il se couvrait de plus en plus. Elle n'avait pas non plus envie de finir complètement tremper à cause de ce crétin.

« Bon écoute, j'ai rien sur moi. Alors tu te calmes immédiatement! »

Légère pause, pour être sûr que le drogué l'écoute. Il ne la regardait plus, fixant l'insigne clignotante d'un restaurant jap de l'autre côté de la rue. Il hocha simplement la tête.

« Retrouve moi à cette adresse dans une demi heure. J'y serais et j'aurais ce que tu veux. T'as intérêt à emmener l'argent. »

La reine griffonna quelques indications sur un papier sorti du sac, le tendit au jeune pommé et se détourna de lui comme s'il n'avait jamais existé. Il n'existait déjà plus. Elle se dirigea vers le Fat Cat, laissant derrière elle la misère des rues de New York. Une misère qu'elle exploitait sans vergogne.


« Je vais le tuer ! S'il se repointe ici, je vais le flinguer ! Vous m'entendez ! »
Un ouragan faisait rage dans le bar miteux à l'angle de deux ruelles. Un ouragan du nom de Cal'.
« Et toi, Alfred, me dit pas que t'as pas été capable de le retrouver ! »
Brandissant son flingue, la farouche dealeuse gesticulait dans tout les sens, passant entre les rangs de ses maigres recrues dans la sale du fond du Fat Cat. Pedro s'était fait la malle. Et il avait emporté avec lui une semaine de gain.
« Merde, merde, merde ! Je vais le tuer ! »
Personne n'osait parler. Personne n'osait affronter la colère de leur patronne. Elle leur faisait déjà à tous une trouille horrible avec son pistolet qui dansait dans ses mains. Un coup pouvait tellement vite partir … Mais un de ses lieutenants intervint -au soulagement des autres-, il promit de ramener le traître et de récupérer le pognon. Il promit tant de chose que la reine se calma petit à petit.
« OK. Je compte sur toi pour te charger de tout. Alfred. Viens, on sort ! »
« Où ça ? »
« Essayer de ne pas perdre complètement cette foutue journée. »
La jeune espagnole enfila sa veste, prit son parapluie et sortie, faisant un signe d'au revoir au patron. Il pleuvait dehors.


Ploc ploc ploc.
Ils arrivèrent avec un quart d'heure de retard au lieu du rendez vous, mais la silhouette squelettique les y attendait. Sans parapluie, sans parqua, il était mouillé jusqu'au os. Mais lorsqu'il vit arriver la dealeuse, ses yeux se mirent à briller d'envie. Un homme aussi grand qu'elle, d'une trentaine d'année et à la barbe naissante l'accompagnait, mais le drogué ne regardait que la reine, sa sauveuse.

« Vous l'avez, vous l'avez. »
« L'argent d'abord, compris ? »
Et au ton de voix de la jeune espagnole, ce n'était surement pas le moment de plaisanter.
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MessageSujet: Re: Pluie noire. {Rozelynd}   Pluie noire. {Rozelynd} Icon_minitimeDim 18 Oct - 1:21

    « Il giudizio finale sta per essere emesso. Nessuno può emendarsi dal peccato che scorre nelle vene. Tu sei senza pietà, ma quanto sarà pesante il mio castigo? »

    Tranquillement assise sur le rebord des escaliers, Rozelynd chantonnait, un parapluie posé sur son épaule. Ses longues jambes se balançaient gaiement dans le vide, agitant ses chaussons qui menaçaient à tout moment de tomber. La pluie enterrait sa petite voix enfantine, alors que, en faite, elle chantait plutôt fort. Son sac à main posé sur ses genoux, elle hochait la tête de droite à gauche. Elle soupira légèrement. Qu’il était lent ! Elle fouilla dans son sac puis en sortit une sucette rose. Oui, rose, elle était aux fraises, et alors ? Les strawberries étaient le fruit préféré de la jeune fille. No comment. Rozelynd pencha sa tête vers l’arrière, pour observer le ciel qui se couvrait. Quel temps de merde, il pleuvait. Pour une fois, la contorsionniste à penser à prendre son parapluie, ainsi cela évitera qu’elle tombe une nouvelle fois malade. En faite, c’est surtout sous le rappel de Lillianne qu’elle y a réfléchi. Seule, elle serait déjà toute trempée et glacée à l’heure qu’il est.

    Elle entendit alors le grincement de la porte qui se trouvait derrière elle. Enfin, il était temps ! Du haut de ses chaussures à talons, elle se releva et regarda un moment l’homme qui se trouvait devant elle. Mouais. Normal. Il ressemblait à chaque nouvel homme de main. Il se tenait droit, impassible et silencieux. Comme si la moindre parole lui couterait une balle dans la tête. Et bien non, ce n’était pas du tout le genre de Rozelynd. Nooon, elle, elle utilisait des armes blanches, comme un couteau ou une quelconque lame. Comme les broches qu’elle aime se mettre dans les cheveux : Avec une bonne poigne et un peu de dextérité, cela faisait mal. Elle fit signe à l’homme qui, étrangement troublé d’être plus petit que la demoiselle, et celui-ci commença à la suivre, alors qu’elle descendait les marches une à une, sautillante.

    Vêtue d’une courte robe noire fraichement acheté la veille, accompagné de l’homme de main et de son parapluie, Rozelynd déambulait dans les ruelles, les coins paumés de la ville. L’on aurait pu envoyer quelqu’un du genre de Miguel, lui au moins il se ferait entendre raison, l’est tellement imposant, mais non. Il faut absolument envoyer la petite Roziie pour faire le sale boulot ! D’accord, il faut dire aussi qu’elle n’avait pas le choix. C’était soi faire de la paperasse ennuyeuse dans un bureau, ou bien accompagner le nouvel homme de main à la cueillette de fric. Elle avait opté pour la sortie, laissant les documents à James. Oh ! Vive les secrétaires ! La gamine montra une photo à l’homme de main, lui dictant le nom de cet individu. S’il n’aurait pas été écrit derrière, elle ne l’aurait jamais su.

    Dans ses ruelles sombres et c’est coins pleins de drogués et de tralala en tout genre, ce promenait une jeune fille vêtue à la Elegant Lolita. Lorsqu’elle gambadait pour avancer, sa jupette menaçait presque de se soulever un peu trop haut. Elle était suivit d’un grand homme, qui se contentait de marcher rapidement, joggait presque pour ne pas la perdre. Que dirait Miss Smith si elle apprenait qu’il avait perdu sa petite bras droit ? D’accord, petite était un grand mot, puisque même sans ses chaussures, Rozelynd restait plus grande que lui.

    Virant un coin de bâtiment, arrivant sur la 149ieme rue, la jeune fille stoppa ses pas. Elle resta immobile un moment, pensive. Là ! Là bas ! Le monsieur qui leur devait de l’argent ! La contorsionniste commença à sautiller sur place, le doigt pointé vers sa cible. Après un signe de tête confirmant l’individu recherché, Rozelynd redevint calme. Elle leva un pan de sa jupette à crinoline et sortit son arme de son étui. Elle la cacha néanmoins dans les plis de sa robe noire, pour ne pas être effrayante dès le départ. L’homme de main sur le talon, elle s’approcha près du drogué.


    Neee ! Euh… Comment il se nomme déjà ?
    Ian O’Rell.
    Nee ! Ian O’Rell, ! Les Alphas t'on protégés, maintenant faut payer la totalité !

    L’homme avait payé une partie lorsqu’il est venu demander de l’aide, mais maintenant que le délai était écouler… Il fallait tout le pognon Right now ! La cible reculait subtilement, fixant la jeune femme à côté de lui. Rozelynd osa un regard furtif sur la Lady, et sur l’homme qui l’accompagnait. Espérons qu’ils ne s’en mêle pas, du genre : La fille se met devant le drogué qui serait ne faite son petit ami qui lui a promis qu’il serait clean. Voyant que celui-ci ne coopérait pas, la gamine sortit son flingue et le pointa. Son expression changea subitement. Avait-il… Peur ? Parfait !
    Non ! Il s’enfuyait ! Le… Raah !


    Aller ! Rattrape-le ! Mais ne le tue pas, faut quand même qu’il paie ! Alors tu te contente de le frapper, d’accord ? Je ne veux pas te revoir avant que tu es l’argent !
    Oui, Miss Rozelynda.
    C’est Rozelynd !

    Finit-elle en le poussant de toute sa maigre force mais de ses ongles dans le dos, alors qu’il partait à la course après l’homme qui devait beaucoup d’argent. Elle soupira, quel idiot. Même pas capable de prononcer le prénom de sa supérieur comme il se doit. La jeune fille rangea son arme sous sa robe, saisissant son parapluie et marchant dans la même direction que le fuyard. Le regard croche de Rozelynd s’arrêta sur la jeune femme. Elle ne devait pas faire les coins de rues pour être comme cela, et s’habiller comme cela également. Sinon, ses clients étaient très riches. Elle stoppa finalement ses pas, la détaillant de la tête aux pieds, manquant de discrétion. Ses grands yeux bleus clairs s’illuminèrent. Wooooow !

    J’aime trop ce que tu portes ! Dans quelle boutique as-tu pris ça ?

    La contorsionniste commença à tourner autour de la demoiselle, continuant à la détailler. Elle regardait ses cheveux, la façon dont elle était vêtue. Cela la changeait de la trapéziste, ou bien des Ladies qui n’aiment qu’elle-même et qui, dans le fond, n’ont pas de classe du tout.
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MessageSujet: Re: Pluie noire. {Rozelynd}   Pluie noire. {Rozelynd} Icon_minitimeDim 18 Oct - 19:29

« L'argent d'abord, compris ? »
Le drogué gesticula sur place, ses yeux cernés cherchèrent un peu de pitié dans le regard gris de la dealeuse. Il n'y en avait aucune. L'argent, l'argent. Tout était affaire d'argent à New York 2. Ni paradis, ni enfer. Cal' regarda avec froideur l'homme cherchant misérablement les quelques billets qu'il avait put conservé dans ses poches. Pff ils allaient être tous mouillés avec cette pluie. Munie de son parapluie rouge, la jeune femme restait à l'abri des gouttes d'eau, elle respirait contrairement au drogué le luxe et l'opulence.
« Alors sa vient ? »
Alfred avait fait un pas en avant, il était plutôt doué pour intimider les clients récalcitrants. Le garçon des rues prit un air encore plus affolé et nerveux. Il commença à bredouiller une phrase qui resta inintelligible pour la dealeuse, avant que...

« Nee ! Ian O’Rell, ! Les Alphas t'on protégés, maintenant faut payer la totalité ! »

Cal' tourna la tête vers la voix fluette. Une jeune fille et un homme courait vers eux. Elle ne les avait pas aperçu jusque la, mais elle sut immédiatement qui ils étaient et pourquoi ils étaient ici. Reportant son regard sur le drogué, celui ci couinait presque de peur et semblait implorer en silence la reine de lui venir en aide. Pour seule réponse, la jeune femme recula d'un pas, imité par son lieutenant. Elle n'avait que faire du destin qui attendait Ian O'Rell, et surtout, elle ne voulait pas se mêler des affaires des Alphas, un des deux gangs dirigeants la ville. Cal' faisait tout pour rester discrète, pour échapper au contrôle de ces deux puissances, elle voulait rester la reine de son pâté de rue. Alors il n'était pas question de lever le petit doigt. Surtout que la gamine -pas si petite que ça d'ailleurs- venait se pointer un flingue sur sa proie. C'était qu'ils recrutaient jeunes maintenant les alphas...
Voyant que la reine ne ferait rien pour lui, Ian partit, courut aussi vite qu'il pouvait, ignorant la pluie qui lui fouettait le visage, priant pour qu'on ne lui tire pas dessus. Good luck guy ! La dealeuse regarda son ombre se perdre dans les rues de NY2. Un fuyard de plus. Elle ne fit pas vraiment attention à la scène de ménage entre les deux membres Alphas se contentant de se tourner vers Alfred, considérant l'affaire comme close. Il lui tardait de rentrer au Fat Cat, de boire un café bien serré et d'attendre le retour de son lieutenant avec ce traitre de Pedro.


« Quelle journée pourrie... »
« Patronne ? »
« Quoi encore ? »
« Y a la gamine qui vous regarde... »
Le ton embarrassé de Alfred retint l'attention de Cal' qui se retourna vers la jeune femme. En effet, celle ci était en train de la détailler sans gêne, avec l'air d'avoir complètement oublié son fugitif. Elle n'était pas partie à sa poursuite, elle était resté là pour une raison obscure. Intrigué et à la fois anxieuse par le comportement de l'Alpha, la dealeuse examina à son tour la fine silhouette. Grande -pas autant qu'elle mais dépassant déjà un certain nombre d'hommes- elle dégageait une certaine fragilité et naïveté, mais Cal' ne se laissait pas prendre au piège des illusions, surtout après avoir vu le pistolet que cachait la demoiselle. Vêtue d'une robe noire courte qui dévoilait ses longues jambes, elle était plutôt jolie. Dans un autre style que la dealeuse.
« Qu'est ce qu'elle vous veux à votre avis ? »
Murmure inquiet glissé à l'oreille de sa patronne, Alfred se tenait juste derrière l'espagnole. Celle ci ne répondit rien, attendit juste et fit un pas vers l'objet de toutes ces questions.

Et puis, ils eurent leur réponse.
« J’aime trop ce que tu portes ! Dans quelle boutique as-tu pris ça ? »


« Quoi !? »
Alfred se frappa le front de sa main.
« Merci jeune fille. »
Pff petit idiote ...
Cal' sourit. Ne pas se mettre à dos une Alpha, ne pas attirer l'attention sur elle. Elle regarda sa tenue, essayant de réfléchir à la boutique ou elle avait acheté ses vêtements. Elle portait un sleam moulant noir, un T shirt gris et une veste en cuir. Le tout avec des hauts talons noir et un sac Gucci. Une tenue assez simple sur Cal' lorsqu'on connaissait son style provoquant et excentrique.

« Hum ce que je porte, je crois que ça vient de la boutique d'Anna Sui et de Ralph Lauren. Mais je n'en suis pas sûre. »
De toute façon, tu ne pourras jamais te payer de tels vêtements.
Rester polie, souriante, comme n'importe quelle dinde de Manhattan. Que la gamine ne soupçonne rien et ne lui pose aucune question sur son lien avec Ian. Intérieurement, la reine se sentait flattée, qu'une personne de la gente féminine reconnaisse ses goûts et son élégance. Mais elle restait sur ses gardes, affichant un sourire de circonstance alors qu'elle bouillonnait. Et puis, Cal' restait Cal', aussi acidulé lorsqu'il concernait les personnes du même sexe qu'elle.


« Je crois que ton épervier s'est perdu. »
Et moi j'ai perdu mon client !
Cal' désigna la rue qu'avait emprunté le drogué et son poursuivant, qui restait toujours vide. La pluie continuait à tomber, lavant les trottoirs et les routes, embaumant la ville d'une atmosphère humide. Cal' n'aimait pas la pluie, ses cheveux devenaient horribles lorsqu'il pleuvait. Elle préférait le soleil, l'espagnole avait grandit avec et déprimait rapidement au bout de quelques jours de brouillard.

Quelle journée pourrie. Pedro qui se faisait la malle, un nouveau client qui s'échappait de ses filets et une alpha qui lui tombait dessus. Il y avait vraiment des jours ou il ne fallait pas se lever.


« Rozelind, c'est ça ? Tu devrais peut être aller voir ce que fait ton ami, ce gars qu'il poursuit n'avait pas l'air commode. »
Oué part et laisse moi tranquille.
Alfred se tenait à l'écart, lui n'était pas doué pour discuter, pour mentir. Il valait mieux qu'il se taise, évitant ainsi toute bourde. Un courant d'air balaya la rue ou se trouvait le trio insolite, surprenant la dealeuse par son intensité, lui emmenant quelques gouttes jusqu'à son visage, lui faisant lâcher son parapluie … son parapluie ! Le pauvre bout de tissu rouge et de bois s'envola rapidement dans les airs, laissant sa propriétaire en proie à la pluie, poursuivie par Alfred qui n'avait pas pensé à donner son propre parapluie à sa patronne. Cal' se retrouva ainsi en quelques secondes seule avec la jeune alpha, trempée et furieuse.


« Quelle journée de merde ! »
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MessageSujet: Re: Pluie noire. {Rozelynd}   Pluie noire. {Rozelynd} Icon_minitimeLun 19 Oct - 1:12

    Anna Sui ! Rozelynd craquait totalement pour les vêtements Anna Sui. C’était extravagant et coloré par moment, la jeune fille aimait beaucoup. Mais par contre, la dernière fois qu’elle y avait mis les pieds, c’était une tendance plutôt… Enfin, pas le genre qu’aimait la petite. Et puis entre temps elle avait fait un tour dans une boutique de mode Gothic Lolita, là où elle avait trouvé la petite noire qu’elle portait. Et le parapluie d’ailleurs. Et quant à l’autre, Raphou, ce n’était pas dans ses gouts vestimentaires, mais sur la grande demoiselle, c’était wow ! Elle se redressa finalement, renvoyant un sourire enfantin à la brunette.

    Oh, merci ! Es-ce qu’il l’avait en d’autres couleurs ? Ou juste en gris ?

    Elle pointa le t-shirt qu’elle portait. Il était très joli, mais Rozelynd n’était pas une fan de gris. C’était trop… Terne, fade. Elle préférait le noir ou les couleurs, mais pas gris… Du moins qu’il y ait un motif un peu plus flashy ou bien quelque chose du genre une grosse tâche d’éclaboussure voulue.

    Elle jeta un rapide coup d’œil vers la rue, vide. Elle était sombre et peu rassurante, la gamine pourrait presqu’y avoir peur, mais le noir ne l’effrayait pas. C’était plutôt toutes les vermines, insectes qui pouvaient y grouiller. Ah non pas question qu’une blatte ou tout autres araignée s’approche d’elle, la pauvre, elle pourrait en pleurer. Elle se contenta d’hausser les épaules, innocemment. Pas son problème ! Si le nouveau se perdait, il devra retrouver sa route tout seul ! S’il ne mettait pas la main sur le fuyard… Vaut mieux ne pas y penser. Rozelynd n’y ferait rien, mais se sera un gros coup que son orgueil prendra. Vous avais-je dit à quel point il se vantait devant ses copains, alors que la petite attendait gentiment dehors ?

    Elle leva ses grandes prunelles vers la demoiselle. Hochant affirmativement la tête. Oh ? Alors elle avait entendu son prénom. Elle arqua un sourcil. Commode ? Elle s’en moquait totalement, ce n’était pas son problème. Et puis… Ce n’était pas son ami, mais pas du tout. Rozelynd n’avait pas d’amis, cela ne lui servait à rien. À quoi bon avoir des potes, si l’on est prêt à les laisser crever douloureusement ou à les trahir n’importe quand ? La jeune fille n’avait jamais vraiment eu d’amis de toute façon, elle était bien trop excentrique pour cela, elle passait pour une zarbe. Pauvre petite allemande...


    Tu es une dealeuse… Non ? Désoler si ce type était ton client. Le newbie est plein d’orgueil, ne t’en fait pas, il ramener cet idiot !

    Comment ça l’on voulait se débarrasser de la gamine ? Try Again Lady. Rozelynd regarda l’homme qui accompagnait la demoiselle, il semblait… Surpris ? Elle écarta les yeux, laissant paraître presque la totalité du bleu grisâtre de ses prunelles. Elle lui envoya un large sourire. Sadako Yamamura, le retour ? Peut être… Peut être pas. La petite se voulait effrayante, et elle avait plus ou moins réussit.

    Ah ! Un coup de vent vint effleurer la contorsionniste qui manqua d’échapper son parapluie. Quel temps merdique. Mais elle ne s’en plaignait pas, elle se souvenait du grand nombre négatif qui apparaissait sur le thermomètre de sa maison, au Canada, l’hiver. Cela ne l’empêcha pas de greloter légèrement des jambes, seulement recouvertes par de longs bas noir. La dentelle n’était pas bien chaude. Elle resserra l’étreinte de ses longilignes doigts sur le manche.

    Le petit parapluie rouge s’envole vers d’autres cieux ! Accompagnant du grand bonhomme. Son visage enfantin exprima première de la surprise. La demoiselle aura froid maintenant ! Elle sera toute mouillée par la pluie ! Puis son allure enfantine revint, alors qu’elle lui tendait son ombrelle. Elle le souleva légèrement, pour ne pas lui crever un œil et lui cacha la tête, et le reste du corps tant qu’à y être. Ne voulait pas être trempée également, la petite s’avança d’un pas.

    Tu veux attendre qu’il te le rapporte ?

    C’était de sa voix cristalline et innocente qu’elle se montrait gentille. Elle voulait attendre ou bien aller sous un toit, parce que Rozelynd commençait à avoir froid, et que le bras en l’air, comme cela, elle n’était pas très confortable. Elle sourit de nouveau à la grande brunette.

    Il va pleuvoir encore longtemps, je crois. Tu ne veux pas aller quelque part ? Il me semble qu’il y a un bar pas très loin… Je ne me souviens plus du nom par contre.

    Même les fifilles fluettes pouvaient connaître les endroit paumés et déconseillés aux jeunes enfants.
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MessageSujet: Re: Pluie noire. {Rozelynd}   Pluie noire. {Rozelynd} Icon_minitimeLun 26 Oct - 19:53

Collante ! C'était un vrai pot de glu cette fille. Elle ne cessait de poser des questions avec son sourire niai et ses manières de petite fille polie, ses grandes prunelles restant rivé sur la longue silhouette de l'espagnole. Tout ce que détestait Cal'. Et si la demoiselle n'avait pas été une alpha, la dealeuse aurait vite expédié l'affaire. Mais c'était une alpha, et Cal' était prête à tout endurer de sa part pour que son gang ne vienne pas mettre son nez dans ses affaires. Elle se força à sourire à la nouvelle interrogation du pot de colle.

« Je ne m'en souviens plus. »
A vrai dire elle n'avait fait aucun effort pour se souvenir. Cela commençait à faire un petit moment qu'elle avait acheté ce T-shirt, et elle faisait trop les boutiques pour se souvenir des coloris de tous les vêtements qu'elle essayait. Alors non, elle ne s'en souvenait pas et ne voulait pas s'en souvenir. Désireuse de se débarrasser de la petite alpha le plus tôt possible. Dans une vaine tentative, Cal' tenta de mettre Rozelynd sur la trace de son coéquipier. Sans sucés. La jeune fille ne semblait guère intéressée par le sort de celui qui était parti à la poursuite de Ian O'Rell et se souciait plus des goûts vestimentaires de la dealeuse. Au plus grand désespoir de cette dernière.

Cal' se passa une main dans sa longue crinière au reflet mauve, elle jeta un coup d'œil à Alfred qui se tenait en retrait. S'ils leur fallaient attendre le retour de l'homme de main pour se débarrasser de Roze, il risquait de perdre une bonne parti de leur après midi. Un drogué en manque et poursuivi par ses créanciers, ça pouvait courir très vite. Plus vite qu'un novice dans le monde caché de NY2. Alors que la dealeuse était perdue dans ses pensées, essayant de trouver une sortie de secours, de nouveau la voix fluette vint la sortir de sa rêverie et la remmener brutalement sur terre.
Qu'est ce qu'elle avait dit le pot de colle ? Alfred toussota dans son dos alors que les prunelles grises de Cal' se posaient avec un mélange de surprise et d'inquiétude sur la jeune fille.


« Haha non, qu'est ce que tu vas inventé ? Ce type est une vieille connaissance, je regrette qu'il soit tombé aussi bas. Et s'il pouvait se tirer loin d'ici, ce ne serait pas pour me déplaire. Après tout l'orgueil ne suffit pas toujours pour concurrencer le désir de vivre. »

L'espagnole avait dit le tout sur un ton léger, un peu tragique lorsqu'elle avait énoncé l'affreuse histoire de Ian O'Rell et avec une pointe d'ironie dans la dernière phrase. Une dealeuse … oui c'était bien son métier, mais Roze n'avait jusque là que des suspicions, des bribes de soupçons, elle avait d'ailleurs posé une phrase interrogative, pas affirmative. Alors non, elle n'était pas dealeuse. Cal' était prête à tout pour que rien dans sa vie ne changer, qu'elle reste la reine qu'elle était dans les bas fonds de NY2.
Elle aurait voulut faire un signe à Alfred de se calmer, son air surpris et effrayé pouvait facilement disculper les paroles de sa patronne. Mais devant la jeune alpha, sa marge de manœuvre était très limité, voir quasi inexistante et elle ne pouvait qu'espérer que l'irlandais se contrôle.

Pshh
Un coup de vent et voilà la parapluie rouge de mademoiselle Carax qui s'envole, laissant cette dernière désemparée et en proie à la pluie insidieuse. L'homme de main de la belle se précipita à la poursuite de fuyard, emportant avec lui son propre parapluie.
Rhaaa ! Cal' pesta toute seule sous la pluie, proféra des injures à mi voix alors que les gouttes d'eau venait s'écraser contre sa peau, ruinant une partie de son maquillage et mouillant ses vêtements. Heureusement que son mascara était waterproof. Et puis, la divine intervention. Plus de pluie, revoilà l'espagnole au sec sous l'ombrelle de la petite alpha. Cal' l'aurait presque remercier. Presque. La voix fluette et cristalline de sa sauveuse vint rapidement agresser ses oreilles. L'espagnole regardait dans la direction où son parapluie s'était envolée, suivi de Alfred. Elle ne voyait revenir ni l'un, ni l'autre dans la pluie dense qui s'abattait sur New York. La poisse … elle allait être obligé de se coltiner l'autre pot de colle.


« Je pense que j'aurais le temps de me retrouver complètement tremper avant qu'il ne revienne. Pas sur qu'il réussisse à le récupérer qui plus est. »

Elle avait répondu machinalement, ses pupilles grises toujours tournées en direction de la rue sombre. Plus les secondes passaient, plus la dealeuse perdait l'espoir de voir revenir son homme de main avec son parapluie. Quel lâche ! L'abandonner avec une alpha ! Il allait l'entendre lorsqu'il reviendrait. Cal' ne prêtait pas grande attention à la jeune fille qui était en train de tendre haut son bras pour pouvoir la couvrir de son parapluie. Ce n'était pas à l'évidence la gratitude qui l'étouffait. Alfred ne revenait pas. Il n'allait pas revenir. Ah ça, l'irlandais était très doué pour filer à l'anglaise dès que la situation s'envenimait. Cal' fulminait sous ses cheveux trempés qui lui collaient au visage.

Quelle journée de merde !
Et en plus voila que la petite alpha lui proposait d'aller boire un coup au bar du coin de rue, comme si elles étaient des amis d'enfance. Pitié, pitié, si Dieu existe, qu'il la sorte de là ! Elle irait à la messe tout les dimanches, prirait le soir avant de s'endormir et ferait même un don à un orphelinat. Mais qu'Il la dispense d'un tête à tête avec une alpha.
Cal' ferma les yeux. Dieu si vous existez ...
Un, deux, trois.
Elle rouvrit ses paupières. Roze était toujours là, il pleuvait encore et encore et Alfred brillait pas son absence.


« Ok ok ! Je te suis. »

La dealeuse remit une de ses mèches en place avant de suivre la jeune fille. Depuis combien de temps n'avait elle pas été seule à seule avec une personne du même sexe qu'elle … qui plus est une alpha. Cal' grimaçait intérieurement. Allez, ce n'était qu'un dur moment à passer, après tout rentrerait dans l'ordre.

La sonnette indiqua que de nouveaux clients venaient de pénétrer dans le bar. Quelques têtes se retournèrent vers les deux jeunes femmes qui venaient d'entrer. Grandes, belles et seules, elles ne passaient pas inaperçues dans le bar miteux. Pourtant c'est sans complexe que Cal' soutint les regards un peu trop insistants sur son T-shirt mouillé et qu'elle se dirigea avec une démarche sûre et sereine vers une table libre contre la vitre qui donnait sur l'extérieur. Elle attendit que Roze l'eut rejoint, son sourire l'ayant définitivement quitté.


« Qu'est ce que tu veux boire ? Et l'addition est pour moi. »

Une façon détournée de remercier l'alpha. Cal' était incapable de dire merci, ça représenterait une trop grande blessure pour son égo.
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MessageSujet: Re: Pluie noire. {Rozelynd}   Pluie noire. {Rozelynd} Icon_minitimeSam 31 Oct - 20:22

    La petite artiste hocha les épaules. Ce n’est pas grave si elle avait oublié, elle irait voir tout de même. Ce ne devait pas être loin, enfin, avec sa voiture surtout. Elle ne l’avait pas prise se soir, inutile. Et Rozelynd craignait de se la faire piquer, les coins paumés de nos jours… Elle jeta un bred coup d’œil vers la rue, vide. C’était-il perdu en cherchant d’attraper le fuyard ? L’homme de main savait déjà ce qui lui arriverait s’il osait téléphoner sa supérieur en lui annonçant une mauvaise nouvelle… La contorsionniste était d’un habituelle aimable et miséricordieuse avec les autres mais… Pas lui. Pas les nouveaux. Si inutiles et se croyant toujours plus forts que les autres.
    Peut être ne mettrait-elle pas ses menaces précédentes à exécutions ? Bien sûre que non, sinon il ne resterait plus beaucoup de personnes… De toute façon, Lillianne ne voudrait pas ! Et la gamine n’aimait pas contredire la big boss. Surtout pas elle.

    Vieille connaissance dont la disparition ne serait pas tragique ? Parfait. Rozelynd ne devait plus s’inquiété que la grande se mette en colère pour perte de client. Si ? Elle lui innocemment, semblait-il. Dans se coin de quartier, la dame ne pouvait pas être plus net que la petite. Petite escale dans les bas fonds de New York, peut être ? Si la jeune fille n’eut tint son parapluie fermement, elle l’aurait sans doute perdu. Ses fin doigts blanchâtres y étaient restés accroché, comme si leur vie en dépendait. Rozelynd n’aimait pas être trempée, car par la suite, avec ses cheveux… Ce n’était pas la joie de les sécher et les recoiffer. Quelques mèches étaient venues se placer devant son visage poupin, l’obligeant à cligner des yeux pour ne pas se faire fouetter. Elle releva la tête vers son interlocutrice et s’approcha de quelques pas d’elle, pour pouvoir les tendre son ombrelle.

    Sur les paroles de la brunette, elle esquissa une moue moqueuse, tiquant du coin de ses lèvres rosées. La confiance règne. Personnellement, elle ne tenait pas à rester planter ici des heures, le bras en l’air. Elle hocha la tête machinalement de gauche à droite, tentant de retirer les nombreuses couettes qui lui brouillaient la vue. Elle commença à avancer, côtoyant la demoiselle dont elle ne connaissait même pas le nom. La tête levée vers elle, la contorsionniste la fixait de ses grandes prunelles grisâtres qui brillaient sous la faible lumière du coin.


    En faite, tu te nommes comment ? Moi c’est Rozelynd, comme tu l’as entendu tout à l’heure.

    Nouveau sourire chaleureux. Pouvoir l’appeler par son prénom serait bien plus facile. Bah, vue dans quel coin elles trainaient, elle pourrait lui dire n’importe quoi que la gamine n’aurait pas le choix de le prendre vrai. Sous ses airs niais, elle était une petite hypocrite, mais la compagnie de la grande se faisait amusante. Beaucoup distrayante que de rester avec l’autre homme de main. Ah ! Mais pourquoi ce fut elle qui dû l’endurer ? En tant que bras droit, elle aurait pu refiler le boulot à n’importe qui ! Qu’es-ce qu’il lui avait pris, l’ennui ? La morosité serait bien la seule chose capable de la tuer, en ce moment.

    Personne ne pouvait entrer sans se faire remarquer, avec cette clochette. Elle referma doucement son ombrelle, ignorant les regards qui se posaient sur elle et la jeune femme. Ses prunelles scrutèrent finalement la salle remplies de mauvaises personnes à fréquenter. Un million de cheveux devait recouvrirent ici et là de son visage, et c’est sous celles-ci que la bête de cirque se permis un large sourire inquiétant. Samara vêtue d’une robe noire un peu courte souriait à pleine dent regardant quelques unes des personnes d’une allure assassine. Elle jeta néanmoins ses pupilles surprises sur la grande. Se faire payer un verre ? Pourquoi pas ! Rozelynd ne refusa pas l’offre d’un hochement affirmatif de la tête.


    Je ne sais pas… Je ne peux que prendre quelque chose de léger, pour garder toute ma tête.

    Dit-elle sur un ton presque timide. La contorsionniste devait faire son boulot de contorsionniste. Demain midi, justement. Si elle devait être prise d’un énorme mal de tête, elle serait inévitablement dans le pétrin. Une foule qui hurle, la petite fille qui doit se concentrer, le patron du Laudanum qui la regarde intensément, près à lui envoyer une fessée si elle manque son coup. Rozelynd est une professionnelle, mais elle était malheureusement et étonnement humaine, elle n’échappait pas à la pression. Les trapèzes étaient hauts, il n’y avait pas filet et il y avait l’autre trapéziste qui la menaçait du regard, prête à la laisser s’écraser sur le sol. Ouch…

    [Sarry, j'ai eu une panne d'inspi' ! J'espère que ça te convient tout de même =D]
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