Unforgettable memories [PV]

Combien de temps c’était-il dérouler jusqu'à présent depuis cette sortie si peu fructueuse, des semaines même peut-être des mois, Alex avait finit par arrêter de compter les jours. A chaque fois qu’il le faisait il avait l’impression de déprimer de plus en plus, comme si cela n’aurait jamais de fin, mais il ne comptait pas abandonner. La confiance était une chose qu’il ne fallait pas jouer trop fort, et il avait du tirer un peu trop fort. Cependant, une chose était sur et lui en était certain, c’était qu’il était possible que la confiance d’avant revienne. Et il attendrait, autant qu’il lui faudrait, tranquillement dans un coin, à travailler à s’occuper comme il le pouvait. Le plus dur de l’histoire, il avait parfois trop de temps libre, ce n’était plus un travail a plein temps, si un jour il n’y avait pas grand documents a régler on n’avait pas vraiment besoin de lui pour autre chose que pour le café alors que d’autre jours tout n’arrêtait pas et il lui arrivait de sortir de l’immeuble très tard.

Une personne normal n’aurait jamais craché sur un tel horaire permettant beaucoup plus de temps libre, mais de son coté Alex aurait préférer l’inverse. Un tel horaire le rendait de plus en plus nerveux, un trop de temps libre ne lui allait pas du tout, il ne savait pas plus quoi en faire que les autres semaines d’avant. La seule fois qu’il eu un instant différent ou oui il eu quelque chose à s’occuper fut lorsqu’il avait rencontré par un étrange hasard, la milady comme il aimait bien l’appeler. Cette jeune femme dénommer Rozelynd lui était apparut par hasard en pleine nuit. Cette bombe d’énergie sortie de nulle part l’avais promené un peu partout en ville, et non pas en lui obligeant par es paroles, mais plutôt en le trainant par le bras ce qui l’avait rendu ma fois encore plus docile. Difficile à concevoir non?

Il avait repensé plusieurs fois à la demoiselle, a toute cette nuit qu’il avait passé en sa compagnie. Cet évènement lui avait toujours semblé d’une étrangeté, mais il n’Avait jamais pu effacer ce souvenir de sa tête, jouant comme une boucle dans son cerveau. Il n’avait jamais eu la chance de revoir la jeune dame par contre, même en repassant dans les rue ou il l’avait croisé il n’avait jamais réussit à revoir la jeune femme qui bougeait dans tous les sens, si pleine d’énergie. On aurait-dit qu’elle avait de l’énergie pour les deux celle qu’Alex ne laissait pas s’exprimer, elle l’utilisait et s’épuisait pour deux. L’homme de main avait été fasciné par un tant de vivacité, il n’avait jamais vue pareil chose, mais quand il avait été avec elle il avait eu l’impression de vivre si ce n’est que pour l’espace d’un instant.

Assez parler du passé, seul le présent compte du moins sa c’est ce qu’il s’entête a se dire. Il était rentré normalement, durant une journée normale ou tout était normal. Le froid doux de l’automne était finalement tombé et l’on voyait les arbres changer de couleurs, déjà plusieurs portait des couleurs rouges vifs et d’autre d’une couleur jaune éclatante passant aussi par le orange. On pouvait observer les feuille tombers sur le sol commençant a faire un tapis complètement coloré. Les enfants s’amusaient déjà à sauter dans les tas de feuilles assemblé un peu partout dans les parcs. La neige n’était pas encore tomber, mais elle ne saurait tarder dans les prochains jours a montrer le bout de son nez.

À l’intérieur de la Coleman Business rien n’avait vraiment changé de son habitude, des personne devant des ordinateurs ou encore devant des classeur à chercher papier et dossier, on pouvait entendre les téléphoniste répondre au téléphone, répétant toujours le même baratin. Tout le monde à son poste et rien ne semblait arriver, une journée de travail comme une autre. Même Alex était arrivé comme toujours tôt le matin, l’un des premiers arrivé, le employés ce demandaient toujours comme ce faisait-il qu’il soit toujours si tôt, comme si ce n’était pas demandant. Ce qu’il ne savait pas c’était qu’il était déjà tard pour lui qui commençait si tôt le matin.

Il ce promenait entre les bureaux, apportant dossier ici et la, servant surtout de transfert de documents entre employer, il leurs apportait même parfois du café lorsqu’on lui en demandait. Les autres employés avaient finalement réussit à s’habituer a son silence continuel et a son peu de paroles lorsqu’on lui parlait. On avait un peu moins de nervosité a ses coté, voyant bel et bien que cet homme n’était pas dangereux finalement et bien loin de la il était plutôt serviable et efficace, certain même en abusait parfois, mais il n’en prenait jamais intérêt.

-"Alexzander, tu veux bien aller porter sa a Monsieur Matthew et rapporte les moi avec sa signature."

-"Oui, mais je…"

-"Ah oui c’est vrai tu n’as même pas approché son bureau depuis que tu travaille avec nous ni un mot…hm…et bien voilà ta chance!"

Il ne baissa que la tête laissant échapper un petit « hm » tout en récupérant les feuilles qu’on lui donnait avec une légère hésitation. En fait, il était vrai qu’il avait évité à tout moment le bureau de Matthew. Il n’y avait jamais frappé ou même entré depuis ce jour. Et même, il avait toujours évité la moindre rencontre visuel ou auditive, il ne fuyait pas, car il venait travailler quand même. Ce qu’il faisait il évitait il ce cachait dans un coin la ou on ne pouvait pas le trouvait et il s’assurait de ne pas être remarquer, incertain et nerveux il n’avait pas la confiance cette fois pour ce mettre devant cet homme, mais cette fois il n’avait pas vraiment le choix non?

Il ce dirigea devant cette porte et s’arrêta un moment la regardant, il y était rentré et sortie plusieurs fois pourtant, mais cela semblait être pareil a une première fois. Il leva la main et frappa enfin a la porte, trois petits coups.

-"Monsieur, puis-je entré? Certain documents requièrent votre signature et votre attention."

La vie, en ce moment, n’avait rien de très excitant ou palpitant. Tous les jours, il avait des rendez-vous. Tous les jours, des papiers à regarder, à signe. Tous les jours, les mêmes têtes, les mêmes sourires polis. C’était assez lassant. Certes, il y avait son nouveau secrétaire, Jack Alvarez. Ce dernier faisait bien son travail, mais il avait de quoi en énerver plus d’un. Rien que de penser à ce bon à rien lui donnait d’ailleurs des maux de tête. Heureusement pour lui, le brun n’était pas là pour le moment, et il y avait donc quelques heures de répit. Seul dans son bureau, il fixait son écran d’ordinateur d’un œil morne. Ces temps-ci, des questions lui traversaient l’esprit. Peut-être était-ce la crise de la quarantaine en avance ? Il ne savait plus trop qui il était. Celui qu’il devait incarner, ça, il n’avait pas de problème pour le faire. Le boss infernal, rigide, qui n’accepte aucun écart de la part de ses employés et qui pouvait facilement virer quelqu’un pour mauvaise conduite.

Peut-être avait-il besoin de voyage, d’escapade… Une petite virée dans les îles serait la bienvenue, même s’il ne bronzait pas au soleil et devenait plus rouge que basané. C’était bien agréable tout de même, une petite brise, allongé sur un transat, au bord de la mer.

Le fait est que le patron de la Coleman Business ne faisait confiance à personne. Il ne pouvait donc pas laisser l’entreprise aux mains de quelqu’un sans appeler constamment le bureau et vérifier que tout se passait à merveille. Oui M. Coleman, tout se passe bien. Oui, les dossiers ont été envoyés. Oui, les transactions ont été réalisées sans aucune accroche. C’était toujours comme ça, si bien qu’il ne profitait pas vraiment de ses congés. Son entreprise, il y tenait autant qu’à la prunelle de ses yeux. C’était le seul héritage qu’Elle lui avait laissé. Et ces temps-ci, il pensait aussi beaucoup à Elle. Peut-être était-ce qui lui manquait au final. Elle avait toujours voulu avoir un enfant, mais ils n’en avaient pas eu le temps, et lui, pas l’envie. Plus tard disait-il toujours. Pas maintenant, je ne m’en sens pas capable.

A ce moment-là, on toqua à la porte. Relevant la tête et sortant de ses pensées, il fixa un instant la porte boisée. Il attendit quelques secondes avant qu’une voix ne lui parvint. Il la reconnut. C’était Alexzander. Ce dernier lui était d’ailleurs sortit de la tête ces derniers temps. A vrai dire, il ne s’était pas encore penché sur son cas. Qu’allait-il faire de lui, vraiment ? Il était utile, dans un certain sens, mais pas indispensable, si ? Alexzander lui faisait office de chauffeur, et allait faire les petites tâches qui devaient être faites d’urgence. Rien de plus. Un coursier et un chauffeur étaient suffisants pour le remplacer, et Matthew n’aurait pas vraiment de pincement au cœur de le voir partir. Lâchant un léger soupir, il lui ordonna finalement de rentrer avec les dossiers, refermant la page internet sur laquelle il était. Il verrait plus tard pour son homme de main. Ce dernier de toute manière lui avait clairement dit qu’il ne souhaitait pas quitter son poste auprès de lui, chose vraiment étrange. Il fallait de tout pour faire un monde, même des fous.

- Avance. Montre-moi un peu ces dossiers.

Lui faisant signe de s’asseoir face à lui, il se mit à ranger un peu la paperasse qui traînait sur son bureau pour faire de la place. Des dossiers, toujours des dossiers. Une montagne de dossiers. Qui avait dit que le métier de PDG était aisé ? Il pensait constamment aux affaires, surveillait ses parts sur le marché, son placement dans le cours de la bourse et ses employés. Etre chef de la mafia devait être bien plus aisé, bien que moins glorieux. Quoique…

Attrapant un stylo, il le fit tournoyer entre ses longs et fins doigts pendant une minute, le temps de lire ce qui s’étendait devant ses yeux. Pourquoi les dossiers étaient-ils imprimés avec une si petite écriture ? Silencieux pendant tout ce temps, il n’avait pas encore demandé à Alexzander de partir, souhaitant lui rendre les dossiers pour qu’il les emporte avec lui, signés. Faisant glisser le stylo sur le papier blanc, il y apposa sa signature, élégante, claire et pourtant complexe, difficile à imiter. Regardant rapidement les autres papiers, il vit qu’il y avait des copies de la même chose, et signa de nouveau, encore et encore, avant de tout ranger et de tendre le paquet à Alexzander qui attendait toujours, debout près de son bureau.

- Voilà. Autre chose ?

Lui jetant un regard, il l’observa un instant. A ce moment-là, son portable vibra et il fit signe à son employé d’attendre un instant, le temps de répondre. Un air blasé apparut sur son visage et il répondit simplement par monosyllabes. Oui, non. Ok. Puis il raccrocha. Le cauchemar de ses nuits n’allait pas tarder à arriver, en chair et en os. S’enfonçant dans son siège, Matthew se massa les tempes avant de porter de nouveau son attention sur Alexzander. Avait-il autre chose à lui demander ? Il n’avait rien d’autre dans les mains. Peut-être était-il temps de lui toucher un ou deux mots à propos de la dernière fois qu’ils s’étaient vus.

- Pour ce qui est de ton travail, je ne sais pas encore. De toute manière je ne peux pas te renvoyer sans raison valable, et que tu sois ou non l’héritier de la Stevenson International, cela ne change rien pour le moment. Tu peux donc continuer à travailler pour moi j’imagine. Je te dirais dans le courant de la semaine si j’ai besoin de toi pour me conduire quelque part.

Lui lançant un regard qui voulait tout dire, il se replongea sans plus attendre dans ses dossiers. C’est sans compter la tornade qui allait bientôt arriver dans la Coleman Business, et ce n’était pas un certain espagnol. Autant dire que Matthew ne s’y attendait absolument pas pour le moment.

S’il avait pu et bien si, Alex aurait bien tout fait pour éviter le bureau de Matthew et encore plus de le rencontrer. Cependant il est plutôt difficile d’éviter une personne lorsqu’il ce retrouve tous dans le même édifice. Quoique pas impossible parce qu’il ne travaillait pas toujours au même étage d’autre pouvait être plutôt de la main d’œuvre alors que d’autre ce retrouve au bureau, mais la…éviter le patron de tout sa, c’est comme essayer d’éviter de ce regarder dans la glace ou dans une vitre, les proportions sont plutôt minces. Pour sa l’homme de main était au courant et s’en doutait bel et bien, mais il avait quand même réussit a l’éviter un certain temps, peut-être aurait-il pu continuer ainsi si cet imbécile de collègue ne lui avait pas demander d’aller frapper a sa porte pour le déranger et lui donner encore plus de travail, bien que pas très compliquer. Il ne l’avait pas évité pour essayer de cacher quelque chose, mais vraiment pas, mais il savait bien qu’il aurait du annoncer ce qu’il était vraiment avant même de commence à travailler ici et maintenant il ne se sentait pas près a supporter le regard de reproche de son patron, c’était surtout sa qu’il craignait.

En fait il avait bien pensé a…ce qu’il pourrait bien arriver s’il devait ce rendre a l’évidence d’être mit a la porte. Il ne le souhaitait pas à l’intérieur de lui-même, mais cela restait tout de même une possibilité assez plausible. Il y avait songé, nuit et jour en fait, voila plusieurs nuits qu’il passait à réfléchir sans dormir et maintenant cachant les cernes très apparente sous ses lunettes toujours aussi noir. Il lui avait prit bien du temps en effet avant qu’il trouve enfin un patron qui lui offrirait ce qu’il voulait. Un homme de caractère pouvant lui donner des ordres clairs et précis. En effet, depuis la mort de ses parents et anciens patrons, il c’était retrouver perdu partit tout ses gens, ne sachant que faire de son temps libre qu’il s’en était même laisser dépérir. Il ne s’appelait pas le chien pour rien, si un chien bien dresser ce retrouve soudainement sans maître et qu’il ce retrouve dans la rue seul devant ce débrouiller par lui-même prendre des décisions qu’il n’a jamais prise avant, souvent cet animal dépérit. Parfois même on pouvait trouver de tel animal mort quelque part, pour un vrai chien, c’est une mort de faim et d’ennui, pour Alex…serait-il mort en fait de manque de supérieurs, peut-être pas tout de suite du moins, mais il aurait peut-être viré barjot.

Cela est-il qu’il n’a toujours pas trouvé ce qu’il ferait et s’il mourrait…quelqu’un pourrait prendre la tête de la compagnie faite par ses parents et comme sa il n’embêterait personne non?... sans être suicidaire cette idée lui avait traversé l’esprit. Il avait bien dit Matthew qu’il ne voulait surtout pas être renvoyé, il ferait tout pour ne pas que sa arrive. Il sortit de ses penser lorsqu’il entendit finalement la voix de Matthew de l’autre coté de la porte qui venait de lui répondre après quelque seconde d’attente. Alex ouvrit la porte avec précaution et lenteur…un peut comme on ouvre la porte d’un médecin qui va nous donnez un vaccin, on ouvre la porte de reculons! Et il attendit sur le bord de la porte serrant les documents contre lui et laissant Matthew ranger tout ce qu’il y avait sur son bureau. Alexzander n’avança que lorsqu’il lui ordonna d’avancer pour aller le rejoindre et ainsi lui remettre les dossiers qu’il avait entre les mains, ce n’était pas très compliquer a faire non…un pied devant l’autre, droite, gauche, droite, gauche prendre les dossiers, tirer le bras, les lui donner et attendre patiemment…debout…Il avait finalement décider de rester debout et non de s’asseoir sur les chaise proposer ainsi il serait plus rapidement sortit de ce bureau.

Il y avait pas un bouton on, ou un truc du genre pour mettre une musique d’ambiance quelque chose?! Ce silence allait finir par le rendre dingue, il n’entendit que le bruit du crayon ce balader et puis d’une signature apposé et lui…il restait tout simplement la ressemblant a une statue de pierre regardant les doucement ce faire signé devant lui, il les regardait sans trop regarder, c'est-à-dire qu’il n’essayait pas de lire il était plutôt quelque part ailleurs dans sa tête…hein…autre chose...hein? Ah il redressa la tête en récupérant les dossiers que Matthew lui tendait maintenant signé il était sortit de son absence d’esprit par la voix de son patron, il prit un certain temps avant de répondre.

-"Euh non c’est…"

Et un portable lui coupa la parole ainsi qu’un geste de la main…oh sa au moins c’était une situation qu’il avait l’habitude, enfin quelque chose de normal pour lui! S’il avait pu sourire…ouai bon il peut, mais il ne le montrera sûrement pas. Il y avait quand même une certaine satisfaction…il lui avait quand même fait signe de l’attendre au lieu de le chasser du bureau pendant sa conversation. L’expression du visage de son patron par contre ne sembla pas très heureuse de ce coup de fil enfin il le remarqua davantage lorsque celui-ci mit fin a l’appel et tout de suite alla ce masser les tempes comme si une très horrible migraine venait de le prendre.

-"Quelque chose…ne va pas?"

Oh il ne s’attendait pas vraiment a une réponse, mais s’il pouvait aider a quoique ce soit il le ferait assurément. Ah…Il lui parlait maintenant de la discussion qui avait eu lieu plusieurs jours auparavant…sa faisait combien de temps déjà? Il n’allait au moins pas le renvoyer, du moins pour le moment, car il n’avait pas de raison suffisamment valable pour le faire, ce qui était plutôt bien en ce moment non?

-"Vous savez monsieur…il n’y a nulle besoin de me dire de telle chose, je serais toujours a votre services lorsque vous en ayez besoin, vous n’avez qu’à me l’ordonner que je sois a vos cotés ou non…"

En faite ce n’était pas complètement faux, même s’il lui disait qu’il pouvait travailler a ses coté encore et qu’il l’avertirait s’il a besoin de lui durant la semaine ne changeait rien. Alexzander aurait continué d’attendre, sans rien dire et sans ce plaindre, attendant toujours un ordre de sa part a ses coté ou du coté des secrétaires, il répondrait toujours présent, car sa priorité rester, maintenant Matthew Coleman et pour autant qu’il resterait ici, ou en vie plutôt.

-"Si vous voulez bien m’excu…quel est donc ce bruit?"

Il avait entendu comme quelque chose…d’étrange dans le couloir, comme un bruit de…roulettes? Des employés qui s’amusaient à courser avec des chaises de bureau? En plein jour c’était plutôt étrange en faites…Il ce retourna en direction du couloir, prêt a réagir si le moindre danger ce présentait, on pouvait entendre des cris de surprises de quelque employer, mais rien de plus aucune description et puis soudain…Une forme…semblant être humaine aux cheveux noirs…du moins c’est tout ce qu’il pu distinguer a la vitesse ou cette chose était passé…quoiqu’il avait quand même cru percevoir une voix et un visage qu’il reconnaissait, mais qu’est-ce que cela pouvait bien dire? Il ravala sa salive du coup.

-"Mi…Milady Rozelynd?"

Se hasard a-t-il a poser comme question préférant presque se tromper.

Et l’homme de main tendit un petit bout de papier à sa supérieur.

Tient, voila Rozie, le type que tu cherches il est à Manhattan. Coleman Business, ça te dit quelque chose ?

La jeune fille hocha affirmativement la tête et quitta le bureau d’un signe de main joyeux mais évasif. Elle avait refilé les documents au gentil petit secrétaire, puisque ce n’était pas des papiers aussi importants que cela, et que Rozelynd n’était pas indispensable en ce moment. Elle aurait pu aller trainer dans les coins paumés de Bronx, histoire d’aller revoir un certain type qui devait de l’argent aux Alphas mais… Non, elle préférait aller à Manhattan. Il y avait le Chinatown et la demoiselle avait envie de vietnamien pour diner. Des nouilles, oui… Avec des crevettes.

Elle jeta son sac à dos sur la banquette arrière de sa voiture noire. Elle démarra l’automobile et se prépara à faire la route de Queens à Manhattan. Une main était posée sur le volant tant dis que l’autre appuyait sur Play, du moins elle essayait. Rozelynd était loin d’être la meilleure conductrice, mais elle gardait ses prunelles grisâtre fixées sur la route, sans atteindre le foutu Play ! Un feu rouge, finalement. Elle mit en marche sa musique. Encore un truc japonais, Darkwave Surfer, le son presque au max. Mais comme les vitres étaient fermées, elle était la seule à devenir sourdre. Elle jeta un nouveau coup d’œil sur le petit papier. Elle devrait réussir à trouver cet endroit là, Coleman Busines ne devait pas être un 2½ camouflé entre deux gros bâtiments.

Mais comme les rues étaient compactées à cette heure-ci, il y avait même un passage devant qui avait sortit le bras pour hurler. La contorsionniste se contenta de s’écraser dans son siège, elle pourrait presque faire une sieste si ce n’était pas de l’endroit bruyant. Toujours prise à un feu rouge, elle ouvrit la boite à gants et en sortit une sucrerie. Un délice violet et rose bébé qu’elle c’était acheté la veille. Elle le déballa et le fourra dans sa bouche, et ensuite elle appuya systématiquement sur Next, pour éviter d’entendre une chanson qu’elle n’aimait pas sur son Cd. Même les gouts de Rozelynd arrivaient à changer, et malgré qu’elle appréciait cette chanson avant, maintenant ce n’était plus le cas.

Enfin ! Elle pouvait finalement appuyer sur le gaz et continuer sa route. Manhattan, Manhattan, la petite place au bout de New York -2, comme c’était loin ! Alexzander n’autait pas pu être Bodyguard au Fat Cat ? C’était beaucoup plus prêt et à peine quelques quartiers plus loin que le Laudanum Circus. Peut être pas dans un coin perdu dans le genre, mais au moins à Bronx, proche de chez elle. Ou à Queen ! Près de la planque des Alphas. Mais non, Manhattan. Où il y avait le Chinatown et le quartier gays. Elle soupira, mais comme les américains conduisaient mal ! C’était follement affreux, de quoi hurler !

Au rythme de sa musique, elle tapota son volant du bout de ses doigts. C’est alors que, finalement, elle réussit à atteindre le Central Business District. Ses prunelles s’agrandirent et jetèrent un vif coup d’œil sur le bout de papier. Coleman, Coleman…
New York Times, non. Trinity Corps, Oh Pourquoi pas ? Non non non, ce n’était pas son but. Elle continua alors son chemin. Coleman business, enfin ! Elle se trouva une place de stationnement pas trop loin. Juste quelques rues, ce n’était pas bien long. Elle ouvrit la portière, sortit et puis la referma. Elle contourna ensuite l’automobile incolore et en sortit son sac à dos qu’elle jeta vers l’arrière, sur son épaule. S’assoyant sur la banquette arrière, elle ouvrit son bagage et en sortit… Des patins à roues alignées ! Elle enfila le premier, ils étaient noirs et blancs avec des motifs fractals, puis le deuxième. S’aidant du capot pour se releva, elle se mit sur ses pieds. Elle était plus grande maintenant ! Elle laissa choir le sac dans sa voiture puis barra ses portes.

Pour la jeune fille, des patins se n’étaient pas un sport extrême. La seule différence : Elle roulait au lieu de marcher. Pour elle, c’était comme marcher sur les mains, ou bien tenir sa brosse à cheveux avec ses pieds pour se coiffer, alors que ses paluches sont occupées à appuyer sur B parce qu’un idiot de monstre c’est jeté sur elle. Ou bien pour changer d’arme parce que son épée magnétique c’était déchargée, la salope. Elle ne flanchait pas sous l’inclinaison de ses chevilles, allait toute droite. En plus, elle faisait à peine de bruit ! Les talons d’une employée étaient plus dérangeants que ses patins !

Elle passa les portes, un petit air timide au visage. C’était trop sérieux comme endroit, elle ne s’y sentait pas à l’aise. Mis à part en mission corruption, auxquelles elle prenait rarement part d’ailleurs, elle ne se faisait pas sérieuse. Mais maintenant, elle observait les employés en complets, et en tenue de travail. Rozelynd avait les cheveux attachés en haute queue de cheval avec quatorze boucles de différentes couleurs et portait une mini-jupe avec une chemise, et le tout caché par un long manteau noir. Timidement, elle accosta l’une des employés.

Excusez-moi, vous savez où je pourrais trouver Alexzander Stevenson. S’il vous plait…

La dame, septique, détaillant son interlocutrice un moment. Certain, cette fille sortait d’une secte ou de quelque chose du genre. Elle lui donna quelques renseignements, puis fila. La contorsionniste arriva finalement dans un couloir avec pleins de portes… Elle passa sa main sur son visage, désespérée. Elle ne pouvait pas ouvrir toues les portes en espérant u trouver Alexzander ! Se serait trop long et embarrassant. Elle longea le mur, et alors qu’elle commençait à déprimer, elle entendit son prénom. Elle tenta de freiner mais réalisa une mauvaise manœuvre et tomba sur les fesses.

Aaaaooohw !

La jeune fille leva la tête vers la porte entrouverte. C’était Alexzander ! Elle remit rapidement sur ses pieds, ou plutôt patins, s’aidant avec le mur. Elle pénétra silencieusement dans la pièce, refermant derrière elle. Rozelynd passa ses mains sur ses hanches, elle avait eu mal. Elle cligna ses longs cils quelques fois puis fixa le garde du corps de ses grands yeux bleus.

Honey ! Je suis contente de te revoir ! Tu m’as manqué !

Matthew haussa un sourcil à la question. Non, ça n’allait pas, mais ce n’était pas vraiment les affaires d’Alexzander. Du moins, quand cela concernait sa vie privée, il n’y avait pas grand-chose à dire, et le PDG n’était pas du genre à s’étendre sur les problèmes de sa vie personnelle. Donc oui, tout allait bien, merci quand même de demander. Haussant simplement les épaules à la question, il enchaîna sur le travail d’Alexzander. Là non plus, il n’y avait pas grand-chose à dire. Ce dernier avait en quelque sorte trahi sa confiance, et il allait lui donner une seconde chance, point barre. D’un point de vue objectif, le brun était vraiment bizarre. Pourquoi s’attachait-il tant à Matthew ? Il n’avait jamais rien fait de bien ou de gentil pour lui, et n’était qu’un patron rigide voire même exécrable. C’était difficile de comprendre son raisonnement. De plus en plus, l’homme d’affaires le voyait vraiment comme un animal qui serait perdu sans son maître. Etait-ce vraiment le cas ? Il espérait que non. Lui n’était pas là pour faire la nounou et veiller au bonheur de son employé, et le bonheur de ce dernier se résumait à obéir aux ordres que lui donnerait son patron.

Levant sur Alexzander un regard perplexe, il se montra plus attentif aux bruits qui les entouraient. En effet, il semblait y avoir quelque chose d’étrange dehors. Soupirant légèrement, il décida d’ignorer cela. Ce n’était pas son problème, il y avait des tas d’employés dans l’immeuble qui saurait quoi faire et s’occuper de ça. Pourtant, il lui semblait entendre un bruit de roue, comme si quelqu’un faisait du roller quelque chose du genre. Ou bien peut-être était-ce tout simplement le commis chargé du courrier qui avait perdu le contrôle de son chariot ? Chose assez improbable en soit, mais avoir une jeune fille qui patinait partout dans les locaux de la Coleman Business était encore plus improbable, et c’était pourquoi l’homme n’y avait même pas songé.

Et maintenant il y avait des cris. A la bonne heure… Fronçant les sourcils, Matthew allait envoyer Alexzander voir ce qui se tramait dans le couloir, mais la cause de toute cette agitation venait tout juste de débarquer. Une jeune fille, qui lui était inconnue, venait d’entrer, sur des patins à roulettes. Il fallut plusieurs secondes au PDG pour enregistrer cette information.

Honey ?

Haussant un sourcil, il regarda la jeune fille d’un air désapprobateur. Qui était-il et de quel droit venait-elle donc foutre le bazar dans l’entreprise ? Une chose était sûre en tout cas : elle connaissait Alexzander. Et ils devaient être plus que de simples connaissances au vu de la façon dont elle l’appelait. Etait-ce sa petite amie ? C’était tout à fait possible, mais il voyait mal son homme de main se lier avec quelqu’un. En tout cas, c’était difficile à imaginer. Cela mis à part, il n’acceptait absolument pas le fait que des amis/connaissances/fiancés/conjoints viennent sur le lieu de travail de ses employés sans au moins une bonne raison, et après avoir lancé un regard plus qu’explicite à Alexzander, il attendait patiemment que ce dernier s’explique.

- Mademoille, puis-je vous demander la raison de votre visite ? Alexzander est en ce moment-même en train de travailler, et sans bonne raison de votre part, je vais devoir vous demander de quitter ces locaux.

Déjà de une, parce qu’elle était une intruse, de deux elle avait mis l’immeuble sens dessus dessous et de trois elle ne semblait même pas se rendre compte de la gravité de sa faute. Matthew pensait à vrai dire que son employé était plus professionnel que cela. Au cours de ces quelques années, ce dernier avait su faire preuve de beaucoup de sérieux, et le fait qu’une inconnue débarque ainsi, sans aucune grâce ni courtoisie… Cela faisait tâche sur son dossier. Autant dire que l’homme d’affaires était bien plus ennuyé et en colère qu’il ne le montrait. C’était le genre d’hommes à se cacher derrière un masque froid, plein d’indifférence, mais qui n’hésitait pas à faire payer les autres le moindre écart, quand ces derniers s’y attendaient le moins. Et Alexzander n’allait à vrai dire pas y réchapper.

Mais qu’est-ce était donc que cette histoire? Alex c’était mit étrangement a repenser a sa rencontre avec la jeune demoiselle très énergique qu’était milady Rozelynd et puis… Et oui elle venait effectivement de passer tout justement devant le bureau de Matthew …Cette histoire était totalement invraisemblable c’était ce qui avait de plus impossible ce qui le surprenait encore davantage c’était qu’il ne lui avait presque pas parlé de lui lors de leur rencontre alors il lui avait encore moins dit ou il travaillait. C’était des plus étrange un peu comme si elle avait deviné ou il travaillait et surtout qu’il était a cette heure précise entrain de travailler. Ce n’était pas comme s’il avait déjà fait une erreur pareille, souvent ses anciens patrons lui répétaient a plusieurs reprisent que le moins de détails qui s’échapperait de sa bouche mieux la situation serait. C’était une bonne raison pourquoi maintenant il était plutôt silencieux et très réservé lorsqu’on discutait avec lui et encore il essayer d’éviter au plus possible de répondre clairement, comme par exemple si on lui demandait ou il travailler et ce qu’il faisait dans la vie, il ne répondait souvent qu’a la dernière question, qu’il était tout simplement homme à tout faire.

Encore plus étrange il avait rencontré la demoiselle qu’une seule fois jusqu'à maintenant et elle était la venu a son travail pour venir le chercher pour faire quelques choses peut-être une activité quelconque. Cependant…c’était la première fois qu’il y avait quelqu’un d’autre que pour ceux pour qui il travaille qui tente a cet effet d’avoir envie ou encore de chercher a le rencontrer une seconde fois. Même l’entreprise d’on il aurait du reprendre les rênes personne ne c’était intéresser à savoir si l’un des membres de la famille Stevenson avait survécu, même ceux la s’en fichait cependant, mais Alex n’avait pas l’intention aussi de retourner y travailler en tant que chef de l’entreprise ne c’était jamais sentir a la hauteur de reprendre la ou ses parents avaient laissé, surtout lorsqu’on savait tous les coups tordus les choses qui ce passait dans l’ombre de cette entreprise, mais dont personne n’avait jamais osée parler.

-"Milady Rozelynd…c’est bien vous…"

Il n’y avait nullement trace de soulagement dans ses paroles et encore mois trace de plaisir dans ses paroles, il ne savait juste pas comment réagir a une telle chose. Mais il sentit bien ancré sr lui le regard énerver de Matthew surtout lorsque celle-ci l’appela par le surnom qu’elle lui avait attribué la dernière fois…Honey. Il n’avait pas cherché a lui faire changer d’avis davantage quand il vit que celle-ci semblait en avoir décidé de son futur surnom…Au moins tant qu’il n’y avait qu’elle qu’il l’utilisait et…mais qu’est-ce qu’elle faisait ici de toute façon a débarquer en patins a roulettes!? Alex avait tendu une main en voyait qu’elle ce déplaçait avec un peu de peine a cause de sa chute, mais il ‘osa pas avancer de plus qu’un pas de peur que l’on voit son geste comme déplacé. Surtout que…il avait l’habitude de rougir a chaque fois qu’il rentrait en contact avec la demoiselle aux cheveux noirs.

Il entendit rapidement Matthew répondre enfin rapidement, après que le choc bizarre soit passé. Pour Alex ce genre de paroles…Sèches et crues…il en avait l’habitude et même elles lui étaient familières qu’autre choses, mais pour la demoiselle aux cheveux noirs…il semblait en être autre chose…totalement autre chose surtout quand il commença à voir une sorte de mauvaise impression sur son visage. Un peu comme si elle allait exploser pour lui dire ce quoi elle pensait de sa façon de lui parler. Alex s’avança plutôt devant la jeune dame et lui attrapa les mains dans les siennes comme s’il voulait apaiser son agacement.

-"Milady…Monsieur Coleman à raison. Cependant, je serais prêt à vous voir pus tard lorsque j’aurais terminé. J’irais vous rejoindre à l’endroit qu’il vous plaira. Faites attention a votre retour…"

Il la laissa se retourner tout en lui indiquant un endroit ou il pourrait aller la rejoindre plus tard à la fin de son travail. Central park? Ce n’était pas très loin d’ici selon lui, mais tout de même il devrait terminer sa journée de travail comme toute les autres. Enfin fallait-il qu’il puisse y retournait, il sentait toujours le regard glacial de Matthew qui semblait attendre, très gravement…Juste d’y penser lui glacer le sang dans les veine… Il ne s’habituerait jamais à cette Mani qu’avait son nouveau patron. Ses parents avaient plutôt l’habitude de dire a voix et haute et rapidement lorsqu’il était fâcher, il ne le fixait jamais ainsi. Il lui répondit toujours le dos tourné, ce retournant lentement.

-"Monsieur…Sans votre respect, ne faites pas de conclusions trop hâtives. Je n’ai rencontré cette demoiselle qu’une seule fois, alors qu’un homme étrange semblait lui vouloir du mal. Nous avons passé en effet une partie de la nuit ensemble, mais rien de plus…je ne connais rien de plus. Cependant…ne vous méprenez pas…je ne lui ai ni donner mon numéro de portable et encore moins l’information d’où je travaille. Comment elle a eu cette information je l‘ignore."

Même si son regard était caché comme toujours sous ses lunettes fumées, il n’était pas inquiet ou nerveux du regard de son patron, mais ses pensées étaient plutôt ailleurs cherchant à savoir ou il aurait bien pu y avoir une faille…Un informateur peut-être mais encore…qui était donc cette demoiselle pour avoir accès a des informations…Il devrait ce montrer beaucoup plus méfiant en sa présence.

-"Je m’assurerais qu’une situation pareille n’arrive plus Monsieur…Je lui dirais de ne plus chercher à me revoir ainsi vous n’aurez plus a vous souciez d’un incident pareil a l’avenir. Aviez-vous besoin de moi pour autre chose ou bien puis-je disposé?"

Il était bel et bien sérieux hélas. Sa propre vie personnelle ne l’importait pas vraiment comparer a sa vie professionnel.