Reservoir Dogs
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 Michael Carter

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AuteurMessage
Michael CarterMichael Carter
Propriétaire du Sunset
Cerbère


Cute Name? : Are you shitting me ?
How old are you? : 33 years old.
Messages : 15


Michael Carter Vide
MessageSujet: Michael Carter   Michael Carter Icon_minitimeDim 29 Nov - 19:02

    _ID:

    Nom | Carter
    Prénom | Michael
    Surnom | Mike
    Age | 33 ans
    Date de naissance | 1er Avril 1976
    Nationalité | Américaine
    Statut | Propriétaire du Sunset - Cerbère [Civil]


    _Physical Side |

    Il est nonchalamment accoudé au comptoir, là bas. Vous avez beau le fixer, pas un instant il n'a tourné la tête vers vous, et pourtant il se sait observé. Cela l'amuse, de toute évidence, ou bien il s'en fiche royalement. Oh, bien sur, il doit être habitué à en faire tourner des regards, c'est qu'il à un peu un air d'acteur, de ceux dont les jeunes filles raffolent. Tout à fait charmant, il sort du lot avec ces yeux caramels en amande, bordés de longs cils dorés. Étincelants de malice, ils doivent sans nul doute en faire fondre plus d'une. Il serait certainement difficile de lire dans ce regard trop maîtrisé. De plus, il vient de remettre ses lunettes de vue aux verres ovales. Elle atténuent une imperfection singulière que vous ne faites que deviner de là où vous êtes, une fine cicatrice qui décore la paupière droite de l'individu, jusqu'au dessus du sourcil. Puisqu'il en est ainsi, vous vous attardez à détailler le reste.

    C'est un homme mûr, la trentaine sans doute. Il possède un visage à la mâchoire volontaire. Le menton et les maxillaires sont grignotés par une courte barbe claire qui appuie ce petit côté sauvage du personnage. Négligé. Des traits virils, taillés dans une peau laiteuse. Il reste désespérément d'une pâleur étonnante, et même le soleil brûlant de Los Angeles n'a su lui donner des couleurs, mais ça, vous ne pouvez pas le savoir. Et puis, il y a ce nez grec bien droit qui accentue le côté robuste que dégage le personnage, cet aspect athlétique. A ses gestes et à sa silhouette, on devine sans mal en effet quelle doit être la courbure de ses muscles sous la coupe des vêtements. Nul doute qu'il cache un corps sculpté à la manière des statues antiques, à la hauteur de Michel Ange. Même de loin, on ne peut manquer son dos large, ses bras élancés, ses jambes interminables. Oui, il fait au moins un mètre quatre vingt dix, voire davantage.

    Il a terminé son verre d'alcool. Est-ce du whiskey ou du bourbon ? Le voila qui ramène ses cheveux couleur miel en arrière. Coupés au ras de la nuque, il ont l'air fins mais épais, et peu enclins à se soumettre à leur propriétaire. Ils rebiquent légèrement d'ailleurs malgré le geste, et certaines mèches particulièrement indisciplinées viennent chatouiller le front sans autorisation aucune. Un détail qui vient perturber l'ensemble un peu trop parfait. Car de ce que vous pouvez en juger, sa situation est plutôt bonne. Excellente même. C'est un costume beige coûteux qu'il porte, une chemise d'un blanc impeccable, soigneusement repassée. Une cravate de la même couleur, nouée à l'italienne, glisse contre les broderies en arabesques du gilet brun bien fermé. Les chaussures de cuir cirées achèvent votre jugement à son propos. Serait-lui qui dégage cette légère odeur d'eau de Cologne ?

    _Psychological Side |

    Cependant chacun sait qu'il ne faut se fier à la seule apparence.

    Si vous l'avez fréquenté, même de loin, alors vous vous êtes déjà fait une idée du personnage. Il est assurément quelqu'un d'imposant, indépendant. Se blottir dans ses grands bras paraît une bonne idée au premier abord. C'est sans compter sur son attitude clairement rigide et vous aurez tôt fait de renoncer, ne serait-ce qu'en portant un regard plus sage sur l'égratignure qui orne ce visage incapable de sincérité. Cette marque ancienne sonne comme un avertissement. Je Suis de Ceux Là. Pourtant il dégage une aura au parfum irrésistible, et de multiples papillons curieux ont tendance à lui tourner autour. Qu'ils prennent garde à la brûlure. Véritable sociopathe, rien ne semble en mesure de l'émouvoir, ni les rires, ni les pleurs. La vie ou la mort. Le bien, le mal. Le blanc, le noir. Cela ne signifie rien pour lui. Il n'éprouve d'ailleurs de plaisir que pour bien peu de choses, un goût amer masquant en permanence ses sens. Un bon alcool, une cigarette, un coup d'un soir. Des petites envies bien vite consumées qu'il renouvelle de manière fréquente sans attachement particulier.

    Fin manipulateur, cet homme d'affaire virulent serait capable de tout pour atteindre ses objectifs, et n'aurait aucun scrupules à évincer ses concurrents. Dans un monde corrompu jusqu'à l'os, l'objectivité est de mise, et le détachement, essentiel. Ainsi il peut faire preuve d'une indifférence absolument effrayante face des situations dérangeantes. Glauques. Lui même peut se montrer violent au besoin. D'une cruauté parfois exquise, excessive, qui lui valent le surnom du gardien des Enfers. Un molosse aux crocs acérés n'en reste pas moins un chien. Il n'est qu'une marionnette lui aussi. Comme ses semblables citoyens, il est aux ordres d'un supérieur hiérarchique, transcendent. Ce monsieur là, bien que respecté dans la sphère et doté d'une dose considérable de pouvoir, n'a pas plus d'importance qu'un autre à ses yeux, et si une occasion se présentait il n'hésiterait pas à se faire traître. La fidélité n'est pas un de ses atouts. Vaquer d'un Maître à un autre pourrait troubler son existence monotone, voila pourquoi il cherche parfois à se distraire plus que de raison et aux dépends souvent des Autres.

    Jusque là, il exécute tout ce qu'on lui demande, à la perfection, et ne refuse bien évidemment aucun contrat. Pour conséquence, une réputation à la hauteur de ses performances, tant et si bien qu'il est prisé dans le milieu. Convoité par les plus grands, il ne cède rien pour rien, et rend coups pour coup. Parfois son visage fermé s'anime brièvement. Il s'agit le plus souvent d'un sourire mauvais en coin. De pupilles brillantes, excitées. Ne vous réjouissez pas toutefois si vous êtes témoin de ce changement temporaire. Assister à cela est, en plus d'être rare, un mauvais présage. Il est dangereux.

    _Family |

    Laura Rosario, 19 ans, serveuse. Une lycéenne longiligne, androgyne. Cheveux blonds mi longs. Grands yeux bleus. L'air mélancolique et l'esprit rêveur, détaché. Peu bavarde et discrète. Étrange. Elle vit seule au dessus du restaurant, comme la plupart des employés. Une nièce ignorée la plupart du temps, cependant Michael garde un oeil sur elle, de loin.

    _Life |


    Il ne savait pas bien comment il en était arrivé là. Les souvenirs ne restaient pas gravés, ils demeuraient sous la surface, anesthésiés. Il ne voulait pas les réveiller. Son état était inquiétant. En apparence on lui donnait douze ans et il ne parlait pas. Il était là et observait de ses yeux ternes les adultes qui l'avaient chopé, qui devisaient à son sujet. On l'avait trouvé dans les rues froides et humides de Los Angeles, errant dans les quartiers sales et mal fréquentés. Depuis combien de temps vivait-il à l'affût comme un animal, sans contact humain ? On n'avait rien pu lui tirer de plus que son nom. Michael. C'était risible, et pourtant c'étaient ces trois syllabes qui résonnaient dans son crâne et le sauvaient de l'anonymat, d'un passé totalement vide. Certains assuraient qu'il s'agissait d'un coup sur la tête qui lui avait fait perdre la mémoire, d'autres avançaient l'hypothèse du choc psychologique. Quoiqu'il en soit, cela importait peu.

    Ces personnes auraient pu être des agents de police, des personnes ordinaires qui l'auraient envoyé à l'orphelinat du coin où il aurait moisit jusqu'à sa majorité. On l'aurait aidé à communiquer, à s'en sortir, et il aurait pu avoir l'ébauche d'une vie normale. Ce ne fut pas le cas. Le dangereux virage que prit son existence allait le plonger dans l'horreur humaine. C'étaient des trafiquants d'armes qui le prirent à leur solde. Ils n'avaient évidemment aucune bonne intention à son sujet et se servirent de lui comme Passeur en majeure partie. L'innocence et l'agilité conférée à cette tranche d'âge lui permirent d'exceller dans le domaine, tant et si bien qu'on lui confia des missions de plus en plus importantes, difficiles. Il s'en sortait toujours. Rien ne semblait le troubler, ni la décadence, ni la mort, et les scènes macabres auxquelles il put assister au bout d'un certain temps le laissaient de marbre.

    Il venait d'avoir quatorze ans quand on lui mit un Beretta entre les mains. Son regard inexpressif avait détaillé longuement le visage éraflé de Hugh Weissmann, son précepteur en quelque sorte. Ce dernier n'avait pas l'air ravi d'être flanqué d'un gamin en permanence, d'autant plus qu'il s'agissait de lui apprendre les ficelles du métier. C'est avec une certaine culpabilité qu'il dispensa l'art de la torture et du meurtre au jeune garçon.

    Trois ans plus tard, le dénommé Mike devenait l'un des meilleurs pions à la disposition de son supérieur à la dérive. Cela ne suffit pas pour freiner le déclin du Boss, englouti par un clan plus puissant. Ce fut un
    véritable carnage. L'adolescent qu'il était devenu trébuchait sur les corps agonisants de ses compagnons, les balles sifflaient, toute proches, des explosions jetaient avec force des débris de verres qui se fichaient dans sa peau. Il courait à en perdre haleine pour s'en sortir, seul l'instinct le guidait. L'instinct et quelque chose de plus subtil. Là bas, c'était bien Hugh qu'il avait aperçu, le ventre béant. Perdu. Et cela le mettait dans une colère qu'il n'avait connu jusqu'alors. Comme une bête féroce, il se jetait sur ses assaillants, surpris par l'embuscade dans une ruelle étroite. Sept d'un coup. Juché sur les passerelles métalliques, grimpant avec agilité d'un étage à un autre et les prenant de vitesse, il les abattit tous. L'un d'une balle dans la tête, l'autre en plein poitrine. Les deux derniers furent achevés au poignard. On le trouva baignant dans une flaque de sang, immobile. Et on jugea qu'il serait mieux de l'enrôler plutôt que d'en finir avec cet assassin hors pair qu'il était devenu.

    On ne retrouve sa trace que lorsqu'il est promu Lieutenant d'une dizaine d'hommes, une véritable élite. Il à désormais un nom, du luxe pour un gosse élevé par la Rue. A vingt ans seulement, il acquiert nombre de petites entreprises au coeur de la ville et y instille le poison de la corruption. Son nouveau patron à presque son âge, et lui à appris les bases de la civilité, les règles de l'administration. Il sait désormais aussi bien jouer du couteau que faire preuve d'assez d'éloquence pour convaincre et manipuler. Cela ne l'empêche pas de rester sarcastique, strict, et pour la plupart des personnes qui le côtoient, détestable.
    C'est à cette époque également qu'il dirige la première esquisse du Sunset et sa flopée d'employés aux identités doubles. Jack était cuisiner et meurtrier. Le voir se troubler inconsciemment sur un regard trop appuyé amusait Carter, au point qu'il fit découvrir à l'homme certains désirs et plaisirs inavoués. Il avait eu le temps d'apprendre à indifférencier les plaisirs charnels. Homme ou femme, peu importait tant que l'individu était un minimum séduisant. Par contre, jamais deux fois avec le même. Un précepte qu'il brisera avec l'hispanique cité plus haut.

    Une personne va alors entrer dans sa vie et la faire frémir, enfin. Le curriculum vitae de Gabriela Rosario traîne sur son bureau depuis des jours. Il est faussé sans doute, comme les autres. Ce qui attire son attention est la photographie impersonnelle de la jeune femme. Vingt huit ans, l'air mature et revanchard. Une forte tête, assurément. Blonde aux cheveux courts. Des yeux couleur sucre fondu. La ressemblance est troublante. Un faible écho retentit en lui, mais il ne comprend pas ce sentiment. Ce n'est que lors de l'entretien, face à Elle qui l'observe comme un curieux animal, qu'un verrou se délie. Elle le reconnaît et l'appelle par son nom. Elle dit être sa soeur aînée. Lui ne fait que mettre un visage sur la voix qui lui soufflait son identité à l'oreille quand il n'était qu'un môme égaré.

    Quelle farce.

    Michael s'entend conter son histoire mais il reste sourd au récit. Malgré les similitudes, les chemins qui se relient, il n'éprouve pour ce fragment de famille retrouvée rien de particulier. La demoiselle est engagée et s'intègre tout naturellement dans le groupe déjà formé, mise à l'écart toutefois des manigances que cache l'entreprise. Elle a une fillette qui la suit partout, âgée d'à peine 7 ans et qui continue de l'appeler Oncle Mike, ce qui l'ennuie profondément. La vie reprend son cours insipide, rendu peut être un peu moins amer par la présence de ces deux là. L'une apporte ce qu'il manquait dans l'endroit, un peu de joie de vivre et des disputes amicales. Gabriela finit par tenir tête à tous ces mâles, même à José, secrétaire caractériel. La petite quand à elle fait preuve d'un éveil étonnant, et ses remarques pertinentes en surprennent plus d'un, de même que son habilité aux jeux de cartes organisés par les employés pendant les pauses.

    De loin, le Directeur put déceler les sourires, les regards échangés. Puis une main glissée dans une autre. Sa soeur, et Jack, ensembles. Il n'intervint jamais directement malgré un ressentiment incompréhensible. Il avait même cesser d'ennuyer cet espagnol. Pris par ses fonctions, il se fit de moins en moins présent, de plus en plus ailleurs, en voyages d'affaires.

    Quatre années se sont écoulées. On pourrait appeler cette période la meilleure de sa vie si c'était sans compter les incidents récurrents, les blessures, la bataille pour la part de marché et pour sa Place si durement gagnée. Un moindre faux pas, et il posait un second pied dans la tombe. L'écroulement de New York, il l'a vécu de loin, récupérant tout cet argent numérisé laissé à l'abandon dans les coffres forts de paradis financiers. Un véritable petit business qui à rapporté gros à qui savait comment s'y prendre. Seulement, une information qu'il ignorait serait le fer de lance de l'Accident. Tourné vers la paperasse et les rendez-vous, l'esprit occupé par sa seule existence, des détails qu'il aurait deviné par avance en temps normal lui avaient échappé.

    Le 13 Août 2000, Gabriela décède suite à un accident de voiture sur la Baker Avenue. Les câbles de freins avait été tranchés. La même journée, Jack disparaît de la circulation. Tout est lié, mais il mettra quelques semaines à comprendre Qui, et Pourquoi. Des regrets ? Peut être. De la colère ? Assurément.

    Aucune donnée complémentaire.




    New York II, automne 2009. Laura à grandi sous ses yeux, elle ressemble chaque jour davantage à sa mère. Les autres sont toujours là aussi, malgré tout, dans un nouveau paysage. Le Sunset ouvre ses portes au sein de la nouvelle Manhattan. Un nouveau terrain de jeu ?





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