Reservoir Dogs
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 Sweet Fate [Koiichii]

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Sweet Fate  [Koiichii] Vide
MessageSujet: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeVen 20 Nov - 23:24

    Cet homme avait là, une confiance spéciale en la jeune fille. De toutes les personnes responsables et loyales qui composaient les alphas, il avait demandé à la plus atteinte de l’aider. L’assiduité n’était pas son fort. Elle était désorganisée également mais… Elle avait un petit trou dans son horaire, en plein après-midi. Il revenait d’un pays étranger dont Rozelynd ne c’était pas forcée à retenir, et il lui avait gentiment demandé de lui trouver un appartement. Pas trop cher, ceux du Brooklyn quoi. Des immeubles aisés, pour famille normale. Enfin, en tant que simple homme de main il n’avait pas un paquet d’argent non plus. Elle avait soupiré, mais comme il lui promettait des sucreries en échange, elle n’avait pas pu y résister. Son téléphone dans le creux de son épaule, les deux mains occupées à tenir une manette de jeu vidéo. Elle écoutait d’une oreille, inattentive. Stupide chrosômes ! Ils venaient par milliers l’assommer. Sa santé était à zéro et, alors qu’elle les électrocutait dans l’eau, se blessait elle-même. Pathétique. Tout cela pour traverser la pièce et aller se chercher des foutue munitions pour sa mitrailleuse ! Lorsque l’homme eut terminé de lui refiler les divers renseignements, elle raccrocha et réussis finalement à se débarrasser de tout les monstres de son jeu.

    « Yeah ! I’ sont mort ! »

    Elle leva joyeusement les bras dans les airs, échappant la manette sur son lit. Elle souffla puis, remarquant qu’elle était toujours en pyjama, orange à poids rose en plus, elle décida qu’il était plus que temps de se vêtir. Ayant un horaire charger ses temps-ci, elle avait demandé, entre deux coups de clé anglaise, un rendez-vous pour l’après-midi le jour même. Elle mit son jeu en attente et ouvrit sa penderie bien grande. Elle enfila une veste par-dessus le tout, et pensa également à prendre un parapluie. Le temps était ensoleillé, mais il ne tarderait à devenir pluvieux. La pluie signifiait de longues heures de séchage pour les grandes mèches de la demoiselle. Allait-elle prendre un taxi, pour au moins arrivé à l’heure et au bon endroit. Ou bien sa voiture, qui couterait bien moins cher de transport. Petite voiture jaunasse ou mustang noire. Le choix était évident, mais elle hésitait. Rozelynd saisit son portable, chercha une carte de Brooklyn pour se diriger. Elle la mémorisa, avec tout l’espoir de se souvenir du chemin, puis rangea son téléphone dans son sac à main.

    La contorsionniste stoppa sa voiture. Ses pieds foulèrent le sol de ciment de Brooklyn. Elle se tourna vers sa voiture, la fixant de devant et de derrière. Depuis que l’engin était en sa possession, elle avait toujours peur qu’il y ai la moindre égratignure. Elle paranoïait, mais avec une voiture gagner dans un pari stupide, il y avait toujours des chances que quelque chose arrive. Elle se mit en marche, sur le trottoir bondé de monde à cette heure-ci. Une goutte d’eau lui tomba soudainement sur le nez, elle leva ses prunelles bleutées et aperçu le ciel assombrit. Rozelynd tourna la tête, trop lâche pour retourner à sa voiture. Elle mit ses mains sur sa tête lorsque l’eau se fit plus insistante. Elle débuta sa course entre les piétons, les évitant avec toute la grâce d’une bête de cirque. Elle jetait de rapide coup d’œil aux bâtiments. Un large sourire perla son visage poupin, alors qu’elle pénétrait dans l’immeuble ciblé. Elle s’adossa au mur et soupira. Ses longilignes doigts s’emmêlaient dans sa crinière noire, et mouillée.

    « Eh merde… »

    Elle récupéra un élastique dans son sac à main. Elle le passa autour de sa main puis attrapa ses cheveux qu’elle noua en queue de cheval. Le bout des mèches atteignaient encore le bas de son dos. Sans hésitation, elle aurait pu participer à l’adaptation américaine de The ring, et doubler Sadako Yamamura. Elle tapota un peu ses joues blafardes, les essuyant du même coup avec le revers de sa manche. Au même instant, une vieille femme descendait les escaliers. Elle toisait la contorsionniste de ses pupilles sévères qui reflétaient un méchant ; « Ah ! Les jeunes de nos jours ! » ou encore, si elle avait se genre de vocabulaire ou de sale vie ; « Oh shit ! Pas une pute ! » Parce que, malgré elle, Rozelynd avait plus ou moins l’apparence des petites prostituées courant les ruelles. Sauf qu’elle, elle préférait se tenir dans les grands magasins, faire du shopping sans compter ses dépenses. Celles-ci étaient des mini-jupes et des jeux vidéo, surtout. Elle n’était pas grossièrement maquillée, seulement du gloss pour les lèvres et un peu de far à paupières. Le mascara et l’eye-liner piquaient ses grands yeux bleus, elle n’en portait donc pas, ou rarement. La jeune fille sourit doucement à la vieille, restant un minimum polie. Lorsque l’inconnue âgée lui tournait le dos, hors de l’immeuble, la gamine lui tira vilainement la langue.

    Trouver l’appartement qu’il lui avait été indiqué, maintenant. Elle sautilla de rage, sur place. Cognant le mur sur lequel elle était adossée. Entre l’information et les chrosômes de sont jeu, elle avait prit les chrosômes. Elle avait complètement oublié ! Rozelynd décida de circuler dans les couloirs, espérant rencontrer quelqu’un, la moindre personne qui pourrait l’aider à trouver le propriétaire. Elle tourna à une intersection, ses prunelles grises perdues dans les portes d’appartements qui lui apparaissaient. Elle ne vivait ni dans une maison, ni dans un appartement, alors cela l’intriguait particulièrement. Comment les gens faisaient-ils pour se côtoyer ainsi ? Si l’un écoutait la télévision avec le son élevé, les habitants des autres appartements allaient être exaspérés. Ou encore ; Comment faisaient-ils pour se retrouver ? Tout était identique !

    Elle regarda devant et, fatale collision ! Elle heurta un jeune homme de plein fouet. C’était bien son genre. Elle recula de quelques pas, sur ses gardes. Il était petit. Normal, puisqu’il semblait également d’un asiatique. Lui et elle faisaient un duo Black & White parfait. Il ressemblait d’avantage à un personnage de jeux vidéo qu’à un être humain, ce qui n’était pas pour déplaire à la jeune femme. Elle lui sourit innocemment, rigolant un peu de la situation. Elle passa sa main dans ses cheveux de jais, penchant sa tête sur le côté, elle le fixait de ses yeux un peu trop clair. Rozelynd pourrait rendre jaloux les vampires.

    « Pardonnez-moi… Je cherchais quelqu’un qui pourrait m’indiquer où je pourrais trouver le propriétaire. J’ai appelé se matin pour visiter un appartement et… »

    Et j’ai oublié tout le reste parce que je considérais mon jeu vidéo plus important. Mais vous pouvez comprendre, n’es-ce pas ? Bien évidemment que, non. Il avait des allures d’adolescents, mais il ne fallait jamais se fier aux apparences. Elle en était la preuve vivante. Jeune fille mignonne = serial killer imprenable. Elle était encore étonnée par la petite taille des asiatiques. Alors qu’en faite ; C’est elle qui était plus grande que la normale. Elle replaça sa veste, détournant son regard du jeune homme.
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeLun 23 Nov - 4:10

    La journée avait vraiment mal débuté, d’abord il avait fallu que sa sœur lui tombe dessus, râlant quant à son manque d’utilité au sein de la famille, accusation sans preuve bien entendue, puis c’était son père qui l’avait achevé. Le samedi était un jour de repos mais pas pour les Noriko, enfin dans le cas de Koichi, le cadet des fils, ce n’était plus le cas. Il aurait beau râler, supplier, gueuler, sa ne changerait strictement rien et c’est bien ce qui le rendait fou. Grommelant alors que son paternel lui expliquait qu’une jeune femme viendrait visiter un appartement et qu’il était le guide désigné, Koi remarqua sa sœur qui fuyait par la porte arrière, lui tirant la langue une dernière fois avant de filer en douce. La belle affaire, elle s’esquivait des corvées familial et après son discours de plus tôt, c’était assez culotté, assez pour que Koi ait des envies de chialer contre l’injustice en ce bas monde. Enfin, si son père n’avait pas été là, car il remarqua son petit manège et bien que sa fille soit rapide, elle ne l’était pas assez pour Takahiro, qui la surprit en pleine fuite. Il ne la retint pourtant pas et se contenta d’hausser les épaules. Elle était majeure après tout et puis elle ferait sa part en rentrant. Au moins la justice existait en ce monde! L’adolescent aurait crié victoire, mais encore une fois ce fut son père qui le retint de tout acte stupide, lui donnant une paire de cisaille dans les mains. Il avait le chic de lui fourrer des machins dans les mains celui-là et toujours sans s’annoncer, vilaine habitude qui rendait son fils fou. Alors durant son attente pour la visite avec la jeune femme, il devait aller tailler les arbustes. La chance, c’était vraiment un plaisir d’avoir un père aussi compréhensif!

    Sa vie était pourrie, il n’y avait pas à dire et alors que Koi se complaisait dans ses malheurs, oh pauvre petit adolescent, le ciel devint sombre. Redressant la tête pour observer le ciel, une première goutte lui tomba sur le nez. Il ne manquait plus que ça, il lui restait encore deux arbustes à tailler dans la cour intérieur, à laquelle tous les logements avaient accès et il fallait que la pluie tombe. Grognant, se pressant, il entendit toquer à la fenêtre de l’appartement qu’il occupait avec sa famille et préféra ne pas se tourner. Ne surtout pas regarder, sinon il allait grogner encore plus mais le bruit devient plus soutenue et c’est avec agacement que le jeune homme se tourna pour voir son père lui indiquer le ciel puis, les arbustes. Le message était très clair. Peu importe qu’il pleut, tu a du boulot mon fils! Faisant claquer sa langue contre son palais, frustré d’être l’esclave de son père depuis le début de l’année scolaire, il se remit au travail. La pluie augmenta rapidement et lorsqu’il eut enfin fini de tout tailler, il était trempé jusqu’aux os. Quelle joie, oh bonheur ultime.

    Rangeant en vitesse les cisailles, parce qu’il n’avait aucune envie de se faire sermonner par son père, quant à son manque d’efficacité à ranger les outils paternel, il revint vers son appartement en vitesse. Mais son empressement n’avait rien à voir avec son état, assez mouillé disons le, mais plutôt avec certains locataires qu’il ne tenait pas vraiment à croisé et avançant sous les balcons supérieur, protégé de la pluie, il n’eut pas de chance. Croisant la route de Mr.McDougal, il fut bien forcé de le saluer et du même coup, d’écouter son petit récit. Avait-il vue Mrs.McDougal? Elle était partie il y avait quelques minutes et il cherchait à la retrouver. Ah, les couples de personnages âgées, ça vous demande de l’énergie. D’ailleurs c’est un peu pour ça que son père cherchait de nouveau locataire non? Esquissant un sourire, tentant de se faire charmant, il proposa au vieil homme de passer par l’arrière de la cour, qu’il croiserait surement le chemin de sa chère épouse. Parce que la vieille femme, qui vivait au deuxième étage avec son cher mari, aimait bien aller trainer dans la supérette du coin, hors elle était facilement accessible via le raccourci à l’arrière du complexe. Très heureux, le vieil homme le remercia et s’en retourna, laissant Koichi soupirer. Aller, ne restait plus qu’a prendre une douche en vitesse puis il serait surement l’heure de faire visiter le coin à la demoiselle de son père.

    Tout droit puis à gauche, le chemin n’était pas difficile et il approchait de son appartement lorsqu’il laissa la pluie le déconcentré. C’est qu’il pleuvait fort hein! Dégouté par le temps, il grimaça un peu pour rencontrer un corps de plein fouet. Bon, il ne roulait pas non plus à trente kilomètre heure, il y survivrait mais le choc le surpris et il écarquilla les yeux en regardant la femme qui lui faisait face. Le seul mot qui lui vint en tête fut : géante. S’il était plus petit que la moyenne des américains, il était de taille moyenne normalement et la plupart des filles de sa classe étaient plus petites que lui. Alors ouais, la fille qui lui faisait face était une géante et il l’observa avec étonnement un moment. Qu’est-ce qu’elle faisait là? Il ne la connaissait pas, elle venait visiter un ami? Il aurait pu demander mais franchement, ce n’était pas trop son genre, surtout pas quand il était agacé et trempé jusqu’aux os. Elle avait de quoi étonnée dans tous les cas. Grande, trop grande même, de long cheveux noir et des yeux bleu, trop bleu. Ouais, drôle de demoiselle qu’il avait là et il plissa un peu les yeux pour repousser sa tignasse blanche en dehors de ses yeux quand elle se mit à lui parler. Alors elle cherchait le propriétaire? Non… Son esprit fit tilt, enfin.

    Vous êtes la fille pour la visite?... Eh bah… Enfin! Je suis le fils du dit propriétaire et celui désigné pour vous faire visiter l’appartement.

    Il sembla hésiter un moment, la détaillant. Koi n’avait pas pour habitude d’avoir des préjugés et il faisait toujours de son mieux pour respecter tout le monde, aussi les vêtements de la jeune femme ne le choquait pas. Non en fait, c’était surtout sa grandeur. Elle portait des talons? Il regarda mais finit par sourire, au diable les chaussures. C’était une géante et pis voilà! Soupirant, le même sourire accroché aux lèvres, il écarta les mains devant lui.

    Comme vous pouvez voir, j’ai fais mumuse avec la pluie alors si vous n’avez pas un train à prendre, j’aimerais bien aller me changer avant. Ce sera rapide, venez.

    Oh, il aurait pu lui demander son avis mais au final, il s’en fichait non? Bah oui, elle ne pourrait pas visiter l’appartement sans lui alors. Pressant le pas, il la conduit jusque chez lui, son père la saluant poliment pour se mettre en tête de lui poser un million de question. Alors elle aimait l’emplacement? C’était pratique hein! Elle déménageait pourquoi? Mais il ne la laissait pas en placer une et parlait seul, vantant les mérites de son cher complexe. Finalement, Koichi revint avec un pantacourt de sport et un chandail à manche longue, l’air exaspérer alors que son géniteur continuait.

    Ouais ouais, l’endroit est géniale et je suis certain qu’elle se meurt de venir s’installer. Tu me laisse lui montrer ton logement ou pas?

    Tendant la main, un sourire aux lèvres, il n’eut pour réponse qu’un grognement de la part de son père, qui lui fourra le trousseau dans la main. L’adolescent le remercia et fit signe à la jeune femme de le suivre, s’engageant déjà dehors, sous les balcons, la pluie faisant rage au centre de la cour.

    Je te rassures, il n’est pas toujours comme ça. Une fois que les gens sont installés ici, il est à peine sociable et sinon, il m’envoie faire les petits travaux donc...

    D’ailleurs cette dernière phrase recelait un fond d’agacement. Père injuste qui abuse de son fils, tch!
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeJeu 26 Nov - 7:38

    Alors c’était le petit japonais qui allait lui faire la visite de l’appartement ? Bien. Bien. Peux importe qui se serait, tant que ce n’était pas cette vieille femme, la personne l’importait peu. Elle était jeune, du moins en apparence. Encore à l’école, probablement. Contrairement à elle, lui devait recevoir une éducation normale, la demoiselle avait été élevé dans un cirque, mais avait tout de même appris à se tenir et à ne pas faire des pirouettes n’importe quand, devant les autres. Cela les gênait et ils se sentaient soudainement mal à l’aise. Pourquoi donc ? Il n’y avait rien d’impressionnant là-dedans, enfin pour elle en tout cas. Elle dessinait comme un pied, et les autres étaient raides. C’est le talent, non ? Il n’y avait pas de quoi à la traiter de freak parce qu’elle s’assoyait sur sa tête. Lui, il avait les cheveux blancs, alors il avait dû recevoir toute sorte de commentaires dans le même genre. Freak, toi-même. Il aurait pu être albinos, mais il avait des –beaux- yeux verts. Et les albinos n’avaient pas les yeux verts, mais rouges. Enfin, selon elle.

    Elle hocha affirmativement la tête, il y avait-il une autre personne qui avait prévue de venir visiter l’appartement ? Non. Alors qui d’autre que sa grande et excentrique personne pourrait vouloir visiter un appartement ? Probablement beaucoup de personnes, mais bon. Elle hocha les épaules, Rozelynd le comprenait, elle aussi était trempée. De longues gouttes d’eaux c’étaient accumulé sur sa tête et ne cessaient de mouiller le plancher en coulant sur la longueur de ses cheveux de jais. Et sa veste, loin d’être imperméable, était devenue plus sombre à cause de la pluie qu’elle avait imbibée. Lui répondant par des monosyllabes sympathiques, Rozelynd suivit le jeune homme jusqu’à l’appartement où il habitait. Après tout, elle ne pouvait pas décider d’aller visiter seule. Elle pourrait facilement arriver à entrer sans les clés, mais le problème c’était qu’elle ignorait complètement lequel des apparts étaient à louer. Elle ferait très tâche d’entrer dans un logement déjà occupé, à surprendre un couple ou bien à effrayer des enfants.

    La contorsionniste restait dans l’entrer de la porte, jetant de vifs coups d’œil à l’intérieur. Niveau mur et pièce, tout devait se ressembler plus ou moins, non ? Alors un homme, le propriétaire sûrement, le père du jeune asiatique, s’approcha d’elle et commença à lui parler. Surprise, elle reculait subtilement vers le mur, puis vers la porte. Elle écoutait attentivement, tentait de placer un mot mais… Il monologuait. La jeune fille hochait affirmativement la tête, poussait des sons positifs, ou négatifs. Lorsque le petit réapparut, elle porta ses doigts à ses lèvres et rigola silencieusement à sa réplique. C’était ça un père, alors ? Spécial. Au Cirque, c’était différent. On s’embêtait, faisait des paris stupide misant sur les talents de chacun, et on montait des ‘alliances’ pour faire de mauvais coups à d’autres. La contorsionniste versus la trapéziste. Le cracheur de feu versus le lanceur de couteau. Le lanceur étant celui qui, lors de l’arrivée de la petite noiraude, lui a appris l’anglais. L’était bilingue, aimable également.

    Elle suivit le garçon aux cheveux incolores, le rattrapant sur ses pas. À peine sociable ? Parfait. Si l’homme de main pour laquelle Rozelynd trainait dans le coin faisait des trucs louches… Il ne serait pas dérangé ! Jamie habitait dans le coin également, non ? Oh le petit secrétaire ! Qu’il était mignon le secrétaire ! Et comme il travaillait dure le secrétaire ! Pauvre James, tout de même. Faire les travaux théoriques et écrits de la demoiselle, qui était plus jeune et plus chiante, en plus. Mais le petit brun était très gentil, lorsqu’il le voulait. Et c’était pour cela que l’alpha s’amusait à l’embêter autant. Et s’il devenait trop méchant, Rozelynd commençait à pleurer, la plus part du temps c’était de fausse larme, et elle allait voir Lillianne qui grondait son secrétaire chéri. Évidemment, ce n’était pas sérieux, la jeune artiste était une enfant capricieuse. La Boss savait qu’elle n’avait pas à faire grand-chose pour régler tout cela. Réprimander la gamine pour son comportement immature, lui donner une pile de choses à faire, et voila !

    « Oh ? Alors si quelque chose brise, j’aurai la chance de te revoir ? »

    Sourire amicale, mais moqueur. Hypocrite, aussi, puisque ce n’était pas elle qui allait s’installer ici. Elle pourrait faire un tour, pour enquiquiner les hommes de mains qui habitaient les appartements. Elle repoussa quelques mèches noiraudes derrières son oreilles, ses grandes prunelles grisâtres détaillaient encore les lieux. Comment pouvait-on se retrouver dans un immeuble de la sorte ? Lorsqu’elle avait été retrouvé Alexzander à la Coleman Business, elle avait eu besoin de l’aide de la réceptionniste pour s’y retrouver. Elle avait un sens de l’orientation vraiment trop nul. Elle reprit néanmoins un peu de sérieux, remontant son sac à main sur son épaule. Suivant le guide, elle tourna la tête vers le jeune homme.

    « En passant, comment te nommes-tu ? Plutôt que de t’interpeler n’importe comment. Moi c’est Rosalie ! »

    Rozelynd, Rosalie… Y avait-il une grande différence dans la prononciation ? Et puis, une fois sur deux, elle disait son véritable nom. Le petit bonhomme n’était qu’un civil comme un autre, avec une famille normale, et des amis normaux. Il n’avait pas besoin de connaître la véritable identité de son interlocutrice. Sans stopper ses pas, trainant derrière l’adolescent, elle plongea sa main dans son sac et agrippa habillement une sucrerie. Lollipops Powaa ! Elle retira l’emballage qu’elle fourra dans une des poches de sa veste et commença à manger le bonbon. Rozelynd était une grande dépendante au sucre, peu importe où, il fallait qu’elle en mange.

    [bonbons powaaa !]
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeLun 30 Nov - 8:19

    Maintenant qu’elle était sauvée du terrible paternel, il l’attirait dans le dédale que le petit chemin sous les balcons dessinait. Il faisait encore assez froid et il se maudit de ne pas avoir enfilé un pantalon plus chaud mais, il faut bien le dire, il était un peu tard pour ça. Endurant le froid qui lui mordait les chevilles, pied nus bien entendue, il grimpa en sa compagnie au deuxième. Puis, elle posa sa question et il se tourna vers elle, à demi étonné. Elle était sérieuse? La chance de le revoir? Il leva un sourcil, franchement étonné. En fait, il n’était pas hideux et on le draguait sans trop de mal mais il avait toujours du mal à réellement le croire et puis là, c’était du subtil. Elle ne le draguait pas vraiment, hein? Non, impossible et son petit sourire le fit sourire aussi, un peu crispé, inquiet peut-être mais un sourire quand même.

    Hmm… ce n’est pas comme si j’aurais le choix.

    Rien de mieux pour refroidir quelqu’un non? Oui, son père lui aurait surement même foutue une claque derrière la tête. Non mais on ne parle pas comme ça à une jeune femme. Oui oui, il savait mais après tout, il ne la connaissait pas et en toute honnêteté, ce sourire là ne lui disait rien. Plus loin il se tiendrait d’elle, mieux ce serait. Enfin, c’est l’impression qu’il avait. Et puis sa mère aurait été d’accord, dès le premier coup d’œil, elle lui aurait lancé de se tenir loin, il en était certain et un petit sourire amusé glissa sur ses lèvres au souvenir de la grande pudeur de sa mère. Elle avait encore tellement de mal en Amérique, un rien la choquait et elle cachait bien trop souvent les yeux de sa fille cadette, refusant qu’elle croise le chemin d’une femme en mini jupe. Hors, de nos jours, c’était chose courante et elle devrait s’y faire, peut-être même que sa sœur cadette en porterait un jour. D’accord, cette pensée là était troublante et il préféra la repousser en vitesse.

    Heureusement pour son pauvre petit esprit simplet, la jeune femme reprit la parole et il se tourna à nouveau vers elle, la détaillant rapidement cette fois encore. Elle était un peu étrange tout de même non? D’accord, lui-même était un drôle de spécimen, il le savait et ses amis ce faisaient un véritable plaisir de le lui rappeler mais elle était d’un autre genre d’étrange. Non pas que ce sois dérangeant, en fait il n’avait rien contre la différence mais il y avait un réel contraste entre sa façon de s’exprimer, ses gestes et son allure. Normalement, les filles vêtues de la sorte avait une attitude plus… désinvolte disons, un manque de pudeur effrayant et elle se croyait souvent, à tort bien entendue, supérieur aux gens normaux. La beauté ne faisait pas tout, encore moins dans le monde de l’adolescent mais il allait au lycée et donc, connaissait bien la chanson. Mais elle, c’était autre chose. Elle pouvait bien entendue jouer la carte de la gentille fille, le temps d’une visite, tenter de faire bonne impression alors qu’une fois en classe, elle l’aurait snobé mais non, c’était une impression plus troublante. Un peu comme une illusion.

    Koichi, je m’appelle Koichi.

    Bon dieu, on aurait pu jurer qu’il avait cinq ans et il soupira, se passant une main dans les cheveux, encore humide d’ailleurs. Il fit de son mieux pour en pas lorgner vers son sac à main mais fut bien surpris en la voyant en sortir un bonbon. Elle était sérieuse? Une fille comme elle, allait se prendre une sucette et la dégustez? Il la dévisagea un instant puis fronça un peu les sourcils pour s’arrêter net, la regardant avec sérieux.

    Attend. Tu comptes vraiment manger cette sucette?

    Il n’y avait pas sérieux comme question. Elle se fichait de lui ou quoi? Dire que lui, il se gelait son joli petit cul dehors, rien que pour madame et elle, elle osait se moquer de lui! Tendant une main devant elle, il redressa un peu le menton.

    Et le partage, hm? Si tu a un sac à main bourrer de bonbon, la limite de la politesse voudrait que tu m’en offres un.

    Il n’était pas réellement fâché mais il tenait à obtenir gain de cause, pas moyen de le faire changer d’avis. Son père lui aurait surement encore envoyé une claque mais tant pis pour le vieil homme, il n’était pas en vue et lui, l’odeur de la sucette de la jeune femme, lui chatouillait les narines. Allons, elle pouvait bien partager et puis si elle ne le faisait pas, elle ne serait qu’une radine! La défiant un moment du regard, il fit gigoter le bout de ses doigts.

    Pretty please?

    Oh oh, il connaissait les mots magiques!
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Sweet Fate  [Koiichii] Vide
MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeVen 4 Déc - 2:44

    Son sourire s’élargit face à la réaction du petit. Elle pouffait calmement en détournant les yeux. Il n’y avait pas de quoi s’étonner, son visage enfantin ne pouvait pas cacher une personne arrogante et princesse gâtée, si ? Elle l’examina un moment, de nouveau. Qu’es-ce que l’homme de main dirait du jeune chinois si celui-ci se présenterait à la porte de son appartement. Effronté, probablement. Tout ce qui avait en bas de vingt ans était jeune et con. En guise de réponse, elle lui renvoya le même charmant sourire, fleurant l’innocence mais le sarcasme à la fois. Ne savait-elle pas être sincère ? Dans les métiers qu’elle pratiquait, ce n’était pas nécessaire. Il ne fallait pas être honnête lorsque l’on devait abattre quelqu’un, ni remplir une tonne de dossiers. D’ailleurs, à la seule pensée qu’une pile prenait la poussière sur son bureau, la fit frissonner. Mais quel appartement se bon vieux James pouvait-il occupé ? Histoire de lui refiler son boulot le plus vite possible. Elle hocha les épaules, gardant le silence pour répondre à sa réplique si froide. Ce n’était pas drôle d’il restait ainsi.


    Il avait un prénom charmant, japonais, non ? Il semble que si, selon la contorsionniste. Elle était polyglotte, mais elle ne parlait pas entièrement le japonais, seulement de fines notions. Koi… Chi… Koi, ce n’était pas un poisson, une carpe, par exemple ? Et Chi, premier, comme Ichi~ Non, Chi comme… Cette suite de pensées n’aurait jamais de fin. Koichi pourrait débuter japonais, et terminé mexicain, si l’imagination de la demoiselle était toujours intacte. Continuant de le suivre inlassablement, ayant monté au deuxième et sillonnant les couloirs toujours aussi identiques, malgré le changement d’étage, elle plongea sa main dans son sac à main. Que voulait-elle en sortir, un portable ? Un portefeuille ? De l’argent pour acheter le jeune asiatique ? Non, sérieusement. Rozelynd aimait le sucre plus que tout autre chose, et ce même si cela signifiait de nombreux problème de santé. Son teint pâle, trop clair, sa minceur et sa faible voix. Voix fluette, mais qui pouvait malgré tout devenir cinglante. Babiller et ne pas cesser pendant un long moment, voila comment elle convainquait les newbie des Alphas de lui obéir. Car, qui obéit à une grande, mais jeune et fragile fillette ? Celle qui, malgré ses allures plus ou moins provocantes, parle comme une enfant et colle sa patronne comme si c’était son jouet, sa mère ? Il ne pouvait pas y avoir plus humiliant que cela, avouons-le. Mais la jeune fille n’était pas aussi bête qu’elle le laissait croire, elle était plutôt spéciale.

    « Quoi ? Je… Je ne peux pas ? »

    Les prunelles grises de Rozelynd s’agrandirent, la stupéfaction l’avait frappé. Ses sourcils froncés démontrait plus de l’anxiété, sa main tenant la sucette s’était immobilisé près de ses lèvres entrouvertes. Elle cligna plusieurs fois des yeux, arquant un sourcil. Que voulait-il ? Ah ! Un bonbon, logique. Elle reprit son flegme habituel puis sourit, toute joyeuse. Si ce n’était que cela… Il n’y avait pas de quoi paniquée, voir se mettre à pleurer. C’était une grande pleurnicharde et, même si ce n’était qu’un jeu, voir une gaminerie sans importance, elle n’hésitait pas à fondre en larme pour le moindre petit détail. Elle rit de sa propre personne un moment puis, levant son sac devant elle, l’ouvrit pour apercevoir son contenu. Hmm… Que pourrait-il aimer ? Tant pis, elle lui donnerais l’un de ses moins préférés. Comment ça, avare ? C’était sa personnalité, elle n’allait pas donner une friandise qu’elle affectionnait à un inconnu….

    « Oh ! Tu semblais plutôt froid, alors je n’osais pas t’en proposer un… Mais voila ! »


    Elle lui tendit un bonbon à la cerise, dont l’emballage rouge était fortement bébé. Mais c’était mignon, et cela avait poussé la contorsionniste à l’acheter. Pour pouvoir partager son repas avec la jeune alpha, il fallait être gentil. Les méchants obtenaient une fessée et les autres… Elle s’en moquait tout simplement. Reprenant la marche vers l’appartement en compagnie de Koichi, elle relance sur un sujet de conversation différent, plus sérieuse. Son ton se fait neutre, moins gamin mais tout aussi cristallin.

    « Es-ce que c’est bien isolé ? Es-ce que les voisins se font plutôt dérangeant ou bien distant ? »

    [Pardon Koichinounet *à honte* Je suis tellement en manque d'inspi' ses temps-ci... Roziie m'inspire pas assez >w< Je suis vraiment sarryyyy Je vais me rattraper !]
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeMar 8 Déc - 1:48

    Aussitôt le bonbon en main, l’adolescent se mit à sourire. Là, ça allait déjà mieux et il le déballa sans plus attendre, impatient d’en goûter la saveur. Il l’avait peut-être mal jugé et si elle partageait sans mal, il voulait bien se montrer plus sympathique. Lui indiquant de le suivre d’une main, il se remit donc en route. Aller, un petit effort, il pouvait être gentil, même dans cet état. Il n’était pas le seul à avoir été trempé par la pluie et elle aussi, y avait passé après tout. Il pouvait bien montrer un peu de sympathie pour la jeune femme, qui en plus ne pourrait pas se changer, contrairement à lui qui avait déjà troqué ses vêtements humide pour quelque chose de chaud et surtout, de sec. C’était la beauté d’être près de chez soi, de toute manière avec un temps pareil, il n’aurait pas été se balader, il fallait bien le dire. Il l’écouta donc parler. Alors si elle ne lui avait pas offert une gâterie, c’était parce qu’il semblait froid? Il la dévisagea un instant. Vraiment, il lui semblait froid? Ouais, peut-être et un petit sourire se dessina sur ses lèvres, qui happaient déjà le bonbon. C’est vrai que quand il travaillait pour son père, il avait tendance à être moins sympathique, un vilain défaut qu’il devait perdre rapidement. Navré par son comportement, il la fixa un instant, le petit sourire de garçon repentant accroché aux lèvres. Papa n’aurait pas été fier mais, lui non plus ne l’était pas. Il devait faire plus attention et traiter ses visiteurs avec plus d’égard. Après tout, il était sympathique avec les locataires non? Bah si!

    Hm, je suis navré. Je n’ai absolument rien contre toi en fait, c’est seulement le mauvais temps et mon père, qui se prend pour un esclavagiste.

    Le problème était au moins réglé et il fit aussitôt de son mieux pour être plus sympathique. Ce qui impliquait surtout de petit sourire, un ton moins agacé et un minimum d’attention pour la jeune femme. Elle lui posa alors quelques questions et se disant que c’était là une bonne occasion de faire mieux que plus tôt, donc d’être plus gentil, il lui sourit pour retirer la sucette de sa bouche. D’ailleurs, elle était délicieuse cette sucette hein! Un gout de cerise acidulé, comme il les aimait et le mieux, ça ne faisait pas une bouche ignoble bleu ou violette une fois terminé, donc sa sœur ne pourrait pas râler en le voyant revenir ce soir. Parce que pour lui, sa ne changeait pas grand-chose, la couleur de sa bouche ne l’intéressait pas. Enfin, il devait se concentré et cherchant les informations dans sa petite caboche, il leva la sucette pour plissé un peu les yeux.

    Comme tout à été bâtit au début des travaux de reconstruction, c’est certain que les murs ne sont pas aussi bien isolés que dans les nouvelles bâtissent mais, sa peut aller. Normalement les gens arrivent à vivre sans écouter leurs voisins respirer. Quant au voisinage, je pense que là aussi, ça va. Et puis personne n’est forcé d’être amical avec les autres. Nous ne formons pas une grande famille quoi.

    Il avait plutôt bien répondue? Lui jetant un coup d’œil, il reprit le bonbon en bouche et lui sourit un peu. En fait, s’il ne chantait pas les louanges du complexe appartement de son paternel, il pouvait au moins en voir les bons côtés. Si l’endroit n’avait rien d’une résidence luxueuse, elle avait au moins le mérite d’être bien tenue. La plupart des logements avaient été rénové durant l’été et comme la bâtisse ne datait que de huit ans, elle tenait encore bien droit. Rien de spectaculaire en soi mais au moins, les locataires pouvaient être rassurés par la présence d’un logeur qui savait tout faire et qui était disponible en tout temps. Après tout, son père se dévouait, tout autant qu’il dévouait ses enfants, à son cher immeuble. Alors dès qu’un truc brisait, quelqu’un venait le réparé, dans les vingt-quatre heures en plus, ce n’était pas rien quand même.

    Cela dit, au fil de leur conversation, Koichi ne remarqua qu’ils étaient déjà près des escaliers. Hors, il avait des logements à louer sur les deux étages et normalement, il préférait proposer ceux du haut, c’était la tactique de vente de son père, si quelqu’un accepte de louer un deuxième étage, pourquoi lui proposer le premier hein. Oui mais pour le moment, il hésitait. Tentant un coup d’œil vers le deuxième étage, il soupira. En fait, il ne voulait plus monter depuis trois jours, son père l’avait bien engueulé quand il l’avait remarqué d’ailleurs mais Koichi avait une tête de mule et il n’avait pas voulue entendre raison. La raison? James Crowley. Eh si, un locataire lui faisait peur, enfin façon de parler, il n’en avait pas réellement peur, même si sa chère sœur disait le contraire. Il avait tout de même une bonne raison de craindre un face à face avec l’homme mais ça, il se gardait bien de le dire. Hésitant donc en bas des escaliers, il esquissa un petit sourire à la jeune femme. Elle devait attendre qu’il monte, non? Ressortant le bonbon de sa bouche, il indiqua le deuxième étage du bout de la dite sucette.

    Le premier étage est bâtît exactement de la même façon, aussi les logements sont identique. La seule différence se trouve sur l’accès de la cour, ici il est direct alors qu’en haut, il y a un grand balcon accessible à tous, menant aux escaliers. Vous avez une préférence?

    Pourvue qu’elle choisisse le premier! Il n’avait aucune envie de grimper au deuxième et là, comme si la torture mentale ne suffisait pas, des bruits de pas se firent entendre. Se léchant les lèvres, il se retourna, croyant au retour des Mc.Dougal. Un petit sourire aux lèvres, prêt à leur souhaiter la bienvenue de leur petite balade, il tomba plutôt en face de celui qu’il tentait tant d’éviter. James Crowley, bien entendue. Son corps figea un instant et la sucette en main, il écarquilla un peu les yeux, le détaillant avec attention avant de ne détourner rapidement les yeux, ses joues prenant un peu de couleur. À chaque fois qu’il repensait à l’homme, il ne pouvait s’empêcher de rougir ne serait-ce qu’un peu. Après tout, il lui avait volé un baiser, non pas que lui ait vraiment essayé de lui échapper, en fait l’adolescent lui en avait volé un autre en retour oui mais tout de même! Embarrassé, il se racla la gorge et se détourna de lui, un petit sourire nerveux aux lèvres. Pourvue qu’il ne fasse pas attention à sa petite personne, qu’il continue son chemin, n’importe quoi! Mais il l’avait remarqué et c’était dur de l’éviter maintenant qu’ils étaient l’un près de l’autre. Regardant la jeune femme, lui envoyant son petit sourire instable, il fit volte-face, pas tellement le choix d’ailleurs, pour regarder James.

    Bonjour James…

    Pas de suite? Eh bah non, il ne savait pas quoi ajouter et pour le coup, il était bien trop embarrassé pour ça tien! Et puis il était loin de se douter que sa jeune visiteuse connaissait le locataire. D’ailleurs alors qu’il attendait une quelconque réponse de sa part à elle, ou à lui, c’était à voir, il finit par regarder de nouveau James. C’était un crime d’avoir des yeux aussi bleu n’empêche, heureusement pour le moment il ne le fixait pas avec intensité, sinon bonjour la honte, il allait piquer un fard devant une futur locataire.
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeJeu 10 Déc - 1:46

    Voilà qu’on était le week-end. Samedi pour être plus exacte. Et ce n’était nullement un jour de congé pour James Crowley. Le secrétaire des Alphas travaillait sept jours sur sept. Le dimanche, ses horaires de travail étaient réduits pour tout de même lui laisser le temps de souffler un peu et de se reposer. Mais tous les jours, à huit heures tapantes, on pouvait le voir au quartier général du gang, vêtu de son costume deux pièces noir et mallette à la main. Comment faisait ce bon vieux James ? Il était tenace, voilà tout, et prenait soin de lui. Depuis son entrée dans le gang en tant que secrétaire de la chef, on ne l’avait jamais vu arriver avec des cernes sous les yeux ou même la gueule de bois. A croire qu’il ne buvait jamais. C’était une idée qu’on se faisait de lui, idée totalement erronée. L’anglais était capable de boire bien plus que quelques collègues réunis. Il faisait simplement attention à ne pas faire d’excès, aussi bien dans l’alcool, que dans toute autre sorte de consommation – comme les êtres humains. Monsieur était friand de viande fraîche, et partait souvent à la chasse de nouvelles conquêtes.

    Ce matin-là, après avoir couru et après avoir mangé, il était donc arrivé au bureau, comme à son habitude. Au passage, il avait faillit écraser deux enfants, trois cyclistes et une vieille mémé. En même temps, elle n’avait qu’à pas traverser au rouge celle-là. Ces vieux gâteux… Tous bons pour l’asile ! Arrivé au bureau, cela avait été dossier sur dossier, jusqu’à n’en plus finir. Où donc les Alphas trouvaient-ils le temps ou l’énergie de faire toutes ces choses-là ? Il y avait les dossiers en retard sur les protections de quelques locaux commerciaux – dont le paiement était d’ailleurs en retard et James fit rapidement envoyer des hommes -, des immeubles à acheter, des entreprises, et même un orphelinat. Alors là, il ne voyait pas à quoi servait l’orphelinat. Blanchir de l’argent sale au travers d’une bonne action ? Purement hypocrite, mais si délicieux. Cependant, après quelques heures passées à travailler et un déjeuner sauté, l’homme ne se sentait pas en forme. Dehors, la pluie s’était mise à tomber, chose qui l’agaçait profondément. Le bruit des gouttes d’eau s’écrasant contre les vitres le crispait. C’était comme un tintamarre incessant. Penché sur ses papiers, il entendit le téléphone installé sur son bureau sonner. Une fois, deux fois, trois fois… Finalement, il décrocha. D’une voix morne. On avait besoin des dossiers sur Jickey. Moment de silence. Se mettant à fouiller dans ses tiroirs et placards, il délaissa son interlocuteur. Les dossiers sur Jickey, bonne question, où étaient-ils ?

    Quelques minutes plus tard il se rassit et attrapa de nouveau le combiné. Les dossiers étaient chez lui. Ils en avaient besoin ce soir. C’était bien sa veine, ça ! Raccrochant, le secrétaire lâcha un soupir irrité. En somme, il allait devoir repasser chez lui prendre ce foutu dossier et revenir au quartier général pour les donner à Monsieur Je-préviens-à-la-dernière-minute. De plus en plus ennuyé par cette journée qui s’annonçait mauvaise, l’homme s’était remis à travailler, jusqu’à finir les dernières tâches qui lui étaient assignées. C’était maintenant l’après-midi, et il avait largement le temps d’aller et revenir. Se permettant donc une pause cigarette, il ouvrit légèrement la fenêtre pour aérer et s’en alluma une, fixant le plafond alors que de sa bouche sortait un épais nuage de fumée. Son esprit divaguait.

    « Hmm… »

    Temps en accéléré. Le voici à présent au volant de sa voiture, un joli modèle il faut dire. C’était le gang qui lui avait fourni ce moyen de transport, histoire de pouvoir aller plus vite et de ne pas être bloqué dans les transports en commun, ou bien en retard parce qu’il les aurait raté. Il était reconnaissant d’ailleurs. Démarrant l’engin, il conduisait plus prudemment à présent, et semblait moins pressé. En effet, au retour, il n’y eut aucun blessé. Ah. Avait-il oublié de mentionner que deux des cyclistes s’étaient retrouvés à l’hôpital ? Triste histoire, vraiment. Si seulement ils n’avaient pas cherché à tourner juste à ce moment-là. Arrivé en bas de chez lui, il gara la voiture et se dépêcha de grimper les étages à pied. La pluie qui tombait en torrents ne l’avait pas épargné, et même en étant resté quelques secondes à peine sous ce déluge, l’homme avait finit trempé. Encore une nouvelle chose à noter sur son carnet de mésaventures de la journée.

    Finalement, l’appartement lui ouvrait ses portes. L’endroit n’avait rien de très chaleureux, à l’image du maître des lieux, mais il s’en contentait. Ce n’était qu’un endroit où il mangeait et dormait. Il pouvait tout aussi bien vivre dans un hôtel que cela ne le dérangeait pas, sinon la note de frais, plus importante à la fin du mois. Glissant dans sa chambre, le secrétaire se changea rapidement et sécha ses cheveux ébène. Il pouvait encore flâner un peu à la maison, avant de reprendre la route. Surtout qu’il n’avait pas envie de conduire sous la pluie. S’installant donc dans son salon, il parcourut rapidement le journal, puis un magazine. Le temps filait à une vitesse folle, et une heure s’était écoulée. Se levant, il alla chercher le fameux dossier qu’il fourra dans sa mallette avant d’enfiler veste et imperméable, pour finalement sortir. Retour à la case départ, direction quartier général sans passer par la case prison.

    Du temps perdu plus tard, il revint dans l’immeuble. La fatigue commençait à se faire sentir, et c’était l’air renfermé qu’il se dirigeait vers la cage d’escaliers. Des voix lui parvinrent. Il n’y fit guère attention. C’est alors que ses yeux bleus croisèrent furtivement ceux d’un certain petit asiatique qui, étrangement, s’était rapidement détourné de lui. Une autre personne l’accompagnait, mais qui ? Haussant un sourcil, il s’approcha lentement de la paire et s’arrêta face à Green Eyes. Dis donc, ça fait un moment que l’on ne sait pas vu ? Tu m’évites ? Ce n’est pas gentil. Tu m’en vois le cœur brisé.

    « Bonjour, Koichi. »

    Le prénom lui était resté en tête, chose surprenante. Peut-être était-ce parce que ce n’était pas un prénom très répandu dans cette ville américaine. Se tournant à présent vers la jeune fille qui l’accompagnait, il sembla surpris l’espace d’un instant, avant de froncer les sourcils et de faire un signe de tête à la demoiselle. Difficile de ne pas la reconnaître, avec son air poupon et ses longs cheveux. La fameuse contorsionniste, le bras droit de Mademoiselle Lillianne. Que faisait-elle donc ici ? Visitait-elle des appartements ? Mon dieu, faites que cette dernière ne veuille pas habiter ici. James pouvait imaginer d’ici ce que cela donnerait. Et il éloigna bien rapidement ses mauvaises pensées de son esprit.

    « Mademoiselle Rozelynd… Que faîtes-vous ici ? »

    Peut-être était-elle juste venue pour lui demander quelque chose, mais la jeune fille avait pour habitude d’appeler ou d’envoyer des messages plutôt. Il la voyait mal se déplacer en personne pour quelque chose de futile. Quelque chose de grave était peut-être arrivée ? Légèrement inquiet de voir son supérieur ici, il se tenait droit, comme tout bon employé. James avait légèrement changé d’attitude. Respectueux, docile. Loin de l’homme téméraire et manipulateur. D’ailleurs, il n’embêta pas Koichi, qui semblait mal à l’aise en sa présence, à en croire les rougeurs incontrôlables qui persistaient sur ses deux joues.
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeVen 11 Déc - 22:37

    La demoiselle arqua un sourcil, tout en mangeant son bonbon. Un père… esclavagiste ? Septique, elle resta néanmoins silencieuse. N’es-ce pas merveilleux, pas de parents. Rozelynd ne se souvenait même plus des siens, la seule famille qu’elle avait été les autres artistes du Cirque. Enfin… Si l’on puis dire, c’était plus souvent une guerre. Trapéziste, homme-tronc vs contorsionniste, cracheur de feu. Qui impressionnera le plus la foule ? Fera jaillir des « Ooooh! » et des « Aaaah! » le plus souvent ? Alors donc, qui sera le plus payé ? La jeune femme était acclamée parce qu’elle se tordait en quatre, voir en huit. Mais, n’es-ce pas grâce à cela qu’elle c’était trouvée une maison, et des personnages avec qui conversé ? Un père esclavagiste… Spécial, oui. L’alpha y réfléchit un moment, creusant dans son petit coco pour trouver quelques souvenirs. Ah ! Oui ! Son père aussi n’était pas très gentil, et cela était les seuls moments passé en sa compagnie. Vive les nounous ! Vive les garderies ! Surtout quand vos parents ont beaucoup à faire, et qu’ils ont pleins pleins d’argent.

    Elle rattrapa sa mine enjouée et enfantine, écoutant attentivement les instructions que lui dictait le jeune garçon. Elle lui sourit de nouveau, satisfaite. Il ne suffirait plus qu’à voir l’appartement et retourner jouer aux jeux video // Retourner travailler au quartier des Alpha… Remplir de la paperasse et… Non, elle n’avait plus du tout envie que sa séance de visite se termine. Rozelynd n’était pas faite pour s’asseoir derrière son bureau, penchée sur ses papiers. Certains hommes de mains écrivaient tellement mal ! Même si les rapports étaient tapés sur ordinateurs, ils ne semblaient pas comprendre la grammaire anglophone ! La pauvre petite canadienne-française avait du mal à lire les rapports mal rédigés. Lorsqu’elle les lit, sa sonne en français dans sa caboche ! Comment pouvait-elle tout déchiffrer toute seule ? Et en même temps, Rozelynd profitait de se mal pour aller s’amuser sur des missions de meurtres plutôt qu’écrire et lire. Et puis de toute façon… Si, parce qu’un homme de main avait foiré, elle devait aller le réprimander, il ne l’écouterait même pas ! Peu l’écoutaient, et la gamine en était grandement exaspérée ! Mais ! MAIS, elle n’avait pas l’habitude de montrer sa colère, et lorsqu’ils allaient trop loin ils en subissaient les conséquences. Lillianne n’avait pas choisit Miss Heartblade pour sa flexibilité ou pour ses beaux yeux. Logique, non ?


    « Le premier étage ! Je préfère l’accès sur la cours. »

    Sauter du balcon ou bien accès direct sur la cours ? Si ce charmant homme de main désirait prendre la poudre d’escampette, mieux valait prévoir le coup. Enfin, il ne manquait plus qu’à voir l’appartement et de le prendre. Rozelynd ne se cassera pas la tête avec cette histoire, elle faisait cela gratuitement et, avare comme elle était, le premier appartement ferait l’affaire. Elle termina sa sucette puis jeta le bâtonnet restant dans son sac à main. Elle le déposerait dans une poubelle plus tard, pour l’instant, elle en sortit une deuxième –bleuet- et répéta la même action. Retirer l’emballage, mettre la friandise dans sa bouche. Avait-elle faim ? La jeune fille était une maniaque de sucre, si elle ne pouvait en manger, elle faisait une crise. Ô ! Croyez-moi, les crises d’une femme de vingt-deux ans qui se comporte comme si elle en avait cinq, sont souvent très terribles ! L’immature n’hésite pas à pleurer et à hurler, et cela, seulement pour pouvoir manger un bonbon. Terrible.

    « Jaaaaaames ♥️ ! »

    Toujours aussi allègre, même face à un collègue. Le secrétaire qu’elle aimait tant ! Que ferait-elle sans lui ? Qui remplierait la paperasse de la demoiselle, s’il n’était pas là ? Voila son sauveur ! Celui qui devait travailler beaucoup plus qu’il se doit, juste parce que Rozelynd est égoïste et doit impérativement aller acheter la nouvelle robe rouge qu’elle à aperçu la veille. Charmant, n’es-ce pas ? Avec son air niais sur le visage, elle s’approcha de lui en sautillant, presque. Elle leva la tête vers lui et, soudainement, ses yeux se plissèrent. Essayons d’être sévère. Accompagnée de cette voix cristalline, la tâche serait compliquée. Mais James était intelligent, il pouvait comprendre le surmenage de la jeune fille, qui tentait d’avoir l’air en colère.

    « Tu ne travailles pas ? Tu as laissé Lianne toute seule ? Tu es méchant ! »

    Ignorons la première question, laissons-le croire que la jeune femme se cherche un appartement. Elle lui tira la langue. Lillianne devait s’ennuyer, sans son bras droit et son secrétaire ! Quel sans cœur es-tu, James Crowley ? Tu flânes, tu à la gueule de bois ? Tu es supposé remplir des –mes- papiers ! Pas de promener dans ta maison ! Mais le sermonnait-elle vraiment ? Non. Rozelynd n’était pas une supérieur si pénible, enfin, cela dépendait des point de vues. Avec certains, elle était toute mignonne et toute joyeuse ! Mais avec d’autres… Elle leur menait la vie dure, incroyablement chiante sur les bords. Mais pas avec James, il n’y avait pas à s’en faire. Il pourrait aisément la prendre par les hanches, la lever, et la déposer sur le côté, pour continuer son chemin. Elle hocha la tête et jeta son dévolu sur le jeune asiatique. Clignant de ses grandes prunelles grisâtres, c’est avec son accent et sa voix fluette qu’elle délaissa James.

    « James est peut être beau, mais il est démoniaque ! Koichi, ne te fait pas avoir ! »

    Divagations d’une jeune folle. Le secrétaire n’était pas dépourvu de charme, mais il était probablement un grand démon à l’intérieur. Lillianne était tout de même seule avec des idiots d’hommes de main ! Délires et plaisir de Rozelynd, à raconter n’importe quoi sur n’importe qui. D’accord, elle ne connaissait pas le jeune garçon, l’asiatique qui ressemblait presque à une tomate, selon elle. Vert, blanc, rouge. Voila les couleurs de Noel ! Quel coïncidence que Koichi les possède toutes. Elle arqua un sourire malin à l’intention du secrétaire de l’enfer.
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeMar 15 Déc - 18:37

    Inclinant la tête suite au bonjour de James, il se mit à songer à une façon de fuir, même si ça n’avait rien de bien glorieux. En fait, cela faisait déjà trois jours qu’il cherchait une réaction logique à leur première rencontre. Il ne pouvait pas fuir éternellement tout de même. Soupirant, il se décida enfin à se tourner vers l’homme mais oh, surprise, celui-ci semblait surpris. Pourquoi? Se tournant vers la jeune femme qu’il accompagnait, quel ne fut pas sa surprise de l’entendre l’appeler Mademoiselle Rozelynd avec un respect non feint. Alors ils se connaissaient? Regardant la jeune femme avec surprise, il l’entendit, à son tour, appeler James. Ils avaient bel et bien l’air de se connaitre tous les deux, il n’y avait aucun doute là-dessus maintenant. Alors il venait de tomber sur la petite amie? Mais est-ce qu’un homme tel que James, qui ramenait de nouvelle proie tous les soirs, pouvait réellement avoir une petite amie et être aussi polis avec elle? Koichi en doutait. Cela dit, il avait anguille sous roche et il fronça doucement les sourcils, les examinant l’un après l’autre.

    Pendant un moment, il cessa d’exister complètement, enfin pour les deux autres. Se contentant de regarder leur petit échange, il se mit à réfléchir. Alors qu’est-ce qui se passait ici hein? James semblait bien poli en ce moment. Parce que même si l’adolescent avait préféré l’éviter durant les trois derniers jours, il n’avait rien perdu du spectacle qu’offrait l’homme aux cheveux noirs. Il avait tout de même ramené deux autres victimes à son appartement. C’est qu’il était un grand consommateur de viande, même son père l’avait dit en riant, ayant remarqué que son fils observait James. Ce qui faisait donc de Koichi une autre simple victime de son charme, non? Bien entendue et depuis, il se torturait l’esprit pour trouver une solution. Il avait été pris par surprise par son comportement vis-à-vis de lui, il faut dire que jamais personne n’avait montré ce genre d’intérêt pour lui, c’était peut-être son côté joueur qui l’avait troublé, aller savoir. Il n’aimait pourtant pas la situation, c’était comme s’il avait réalisé qu’un loup était à ses trousses et qu’il ne trouvait aucune autre solution au problème, que de courir. Mais courir ne le mènerait nulle part, parce qu’il le savait plus rapide que lui au final. C’était vraiment sans issue, non? Il en avait bien peur. Il ne lui restait plus qu’à se faire une raison et à passer à autre chose. Mais ça, ce n’était pas encore gagné non plus.

    Durant le petit échange entre la jeune femme et l’homme, Koichi c’était mis à fixer l’adulte du groupe, pensif. Que devait-il penser de lui, que devait-il penser du couple qu’ils formaient devant lui? Et puis, qui était cette fameuse Lianne? Finalement, ce n’était pas de ses oignons et il ne saurait pas, voilà tout. Soupirant, il se passa une main dans les cheveux, regardant ailleurs, il valait mieux qu’il ne s’en mêle pas. Observant tranquillement James, il attendit qu’ils se rappellent son existence. En attendant, même s’il ne comprenait pas grand-chose à ce qu’ils se disaient, il comprenait au moins que la jeune femme devait avoir du mal à avoir de l’autorité. Depuis le début de leur rencontre, il avait eu l’impression d’être l’aîné du duo, hors en dehors de son visage aux traits délicatement jeune, elle devait être plus âgée que lui, surtout si elle cherchait un appartement tien. Et puis cette moue de colère, c’était bien plus drôle que menaçant. Pauvre fille, elle ne choisissait pas bien ses opposants, elle n’avait aucune chance contre James non? Enfin, sauf si ce qu’Il avait cru au tout début était la vérité. Peut-être qu’elle était bel et bien sa petite amie et de ce fait, avait le droit de le mener par le bout du nez? Il imaginait plutôt mal un prédateur comme James se plier aussi facilement aux volontés d’une femme mais qui sait.

    Finalement, ce fut la jeune femme qui se rappela de sa présence et lui parla, allant droit au but, le surprenant. Pourquoi est-ce qu’elle lui disait ça? Ses joues s’empourprèrent aussitôt, il avait l’impression qu’elle violait ses pensées en ce moment. Elle avait comprit que l’adolescent était un peu trop intéressé par l’adulte? Supposant toujours qu’elle était la fiancée de l’adulte, il baissa les yeux. Allons, il n’avait rien fait de mal, sauf l’embrasser. Hors, Koichi était un grand romantique dans l’âme et c’est bien ce qui lui causait problème en ce moment. Lui qui refusait de coucher avec qui que ce sois, pas avant qu’il en soit amoureux et avec un grand a en plus, il se sentait coupable maintenant. Il n’aurait pas du suivre l’homme aux yeux terrible, dans son petit jeu. Ce n’était pas bien et son karma lui retomberait dessus. Couinant presque, il se frotta la tête, cherchant une façon de s’excuser et jetant un regard à James, qui ne semblait pas assez troublé à son goût, il grogna tout bas.

    Mais c’est lui qui à commencé! … Je suis vraiment navré, Miss Rosalie, je ne recommencerais plus.

    Et sous le regard curieux des deux autres, il cligna plusieurs fois des paupières pour parler plus doucement, doutant maintenant de ses paroles, de ses pensées.

    Parce que vous êtes ensemble et que j’ai embrassé James, non?...

    D’accord, il n’avait pas souhaité l’annoncer comme ça et il espérait bien que Rosalie ne lui en voudrait pas. S’il y avait bien quelque chose qu’il souhaitait éviter, c’était de briser le cœur de la jeune femme. Déjà navré par la situation, il lança un regard incertain à James, qu’il dise quelque chose, qu’il fasse quelque chose, peu importe! Lui, il ne savait plus quoi faire ou dire, il avait bien gaffé là en plus. Se frottant de nouveau la tête, il la baissa pour fixer le sol. Ça allait de mal en pis…
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeMer 23 Déc - 1:36

    La voix stridente du chef droit de son clan le fit froncer les sourcils. Ses tympans ne supportaient les sons aigues que jusqu’à une certaine limite. Encore un peu et il croyait que la jeune femme allait lui sauter dans les bras. Chose qui n’arriva pas, fort heureusement. Jetant un coup d’œil à Koichi, il garda un air sérieux face à la femme. Elle était plus jeune que lui et pourtant, il la respectait comme si elle était l’aînée, celle qui avait le plus d’expérience. James était aux petits soins avec elle. Il n’avait pas le choix de toute manière, et cela ne le dérangeait pas. Certes, il avait plus de travail à cause de la petite vu que cette dernière détestait tout ce qui était papiers administratifs, mais en bon bourreau du travail qu’il était, le secrétaire n’avait aucuns problèmes avec quelques liasses de dossiers supplémentaires. Pour le moment, le japonais était loin de ses pensées, même s’il était dans son champ de vision. Il fallait dire que la Miss accaparait toute son attention. Les sourcils toujours froncés, il glissa une main dans la poche de son pantalon cintré noir, l’autre tenant toujours sa petite mallette en cuir. Laisse Lillianne toute seule ? Certainement pas. L’homme n’était pas fou. Il avait bien entendu fait tout le travail qui lui avait été demandé avant de quitter les locaux. Et de toute manière, ce n’était pas à lui de surveiller la chef. Il n’était pas garde du corps, et savait juste manier un peu les armes à feu. Autant dire qu’il ferait un piètre protecteur.

    « Elle n’est pas seule voyons… Miguel doit être avec elle, si ce n’est quelqu’un d’autre. Ne vous inquiétez pas, Miss Rozelynd. J’ai fais tout ce que j’avais à faire aujourd’hui, si ce n’est plus. Ceci inclut votre paperasse, bien entendu… »

    Lui faisant le petit regard blasé dont il avait le don, il ne croyait pas du tout au ton menaçant de la jeune fille. Oh, évidemment il savait qu’elle était dangereuse quand elle le voulait, très même, mais il savait aussi que pour l’instant, il était trop important pour elle. Et puis, il n’avait rien fait de mal. Lillianne pouvait très bien se passer de lui, elle avait d’autres chats à fouetter, d’autres jouets. James n’était qu’une goutte dans son océan. Les deux femmes étaient donc ses patrons, si l’on pouvait dire cela ainsi, mais elles lui laissaient toute de même une certaine liberté. Il pouvait aller ici et là, rentrer plus tôt, tout ça s’il avait bien entendu fait son travail. Rozelynd avait beau faire la dure, l’anglais savait très bien qu’elle n’était pas méchante ou sadique à son égard.

    Voyant que la discussion se reportait sur Koichi à présent, il se contenta de lancer un regard ennuyé à la demoiselle. Ce n’était pas gentil de dire cela, aussi vrai que cela soit. Mais l’asiatique devait probablement déjà être au courant. Il n’était pas difficile de deviner que James était un vrai coureur de jupons. Démoniaque… Mmh, oui, c’était cela. La chose le fit sourire avec amusement tout de même, et il fixait Green Eyes à présent, essayant d’y déceler une pointe de gêne, de rougeur, n’importe quoi. Cela ne tarda pas à arriver.

    En y repensant, Rozelynd n’avait pas répondu à sa question. Cherchait-elle un appartement ici ? Il espérait vraiment que non. James pouvait très bien imaginer sa supérieure venir chez lui à n’importe quel moment de la journée pour jouer à des jeux vidéo ou l’embêter. Et la patience de l’anglais avait des limites. Regardant à présent la jeune fille, il allait ouvrir la bouche, avant de se faire devancer par l’adolescent. Silencieux, il laissa le garçon parler, et arque un sourcil élégamment aux suppositions. Un léger moment passa dans lequel l’anglais restait silencieux. Puis doucement il se mit à rire, d’un rire franc. Sincère. Dieu que le gamin pouvait être drôle parfois. Il avait vraiment trop d’imagination. Où était-il donc allé pêcher ça ? Où avait-il vu, dans un bref instant, James et Rozelynd dans une relation autre que professionnelle ? Vraiment, s’il se le permettait, James en serait à se rouler par terre tellement la chose était grotesque et horrifiante. Lui et Rozelynd ? Mais où allait donc le monde ?

    Se calmant à présent, il se racla la gorge et s’excusa de s’être laissé aller face à sa supérieure. Lâchant un léger soupir, il se décida à clarifier la situation pour le plus jeune. La question était, allait-il mentir à propos de sa relation avec la jeune fille ou allait-il lui dire la vérité ? Mh, il se contenterait de mentir par omission. Autant ne pas tout dire au gamin, sinon il prendrait peur en sachant que tous deux faisaient parti d’un des gangs les plus dangereux de la ville. Surtout que Koichi était si naïf et innocent… Il en tomberait des nues.

    « Koichi… Je travaille pour Miss Rozelynd à vrai dire. Elle est mon supérieure hiérarchique, car je suis son secrétaire. Ne va pas t’imaginer des choses si farfelues… »

    Sa voix était douce. Il fallait dire que le gamin avait eu un de ces airs si coupables en avouant que James et lui s’étaient embrassés. L’anglais n’avait pas idée qu’il avait fait tant d’effet sur le petit, mais à voir ses joues rouges, son air gêné… Et pourquoi avait-il donc dit ça de but en blanc ? Croyait-il vraiment que James était du genre à avoir une petite amie, dans un genre de relation stable ? Jamais, ô grand jamais. Le célibat, pour toujours. Il n’y avait rien de tel franchement. Sortant la main de sa poche, il tapota la tête du gamin, comme on le faisait avec un petit animal que l’on souhaitait rassurer. Encore un peu et il se mettait à le gratter derrière les oreilles.

    « Allons, tu as une imaginations trop débordante… »

    Retirant sa main, il se tournait à présent vers le bras droit Alpha, perplexe. Il souhaitait avoir une réponse à ses questions. Que venait-elle réellement faire ici ? Ce n’était tout de même pas un de ses nouveaux jeux ?

    « Mademoiselle Rozelynd, que venez-vous donc faire ici ? Non accompagnée, de surcroît. »

    Pourquoi les gens les plus hauts placés avaient-ils donc horreur de se trimballer avec un ou deux gardes du corps ? On les aura prévenus. Si un jour il se faisait descendre, ce ne serait pas de sa faute. Vraiment, quelle insouciance. Ce n’était pas parce que le chef du gang adverse avait l’air d’être un parfait idiot qu’il fallait se laisser aller comme cela. Il y avait d’autres S.F.U., et ces derniers étaient peut-être un poil plus malin que leur chef. Le Cordeiro ne ferait probablement pas long feu à New York – 2, vu sa réputation de lover. Un peu comme lui, mais avec une différente technique de flirt. Glissant de nouveau sa main dans sa poche, il regarda un instant Koichi, croisant donc son regard vert, le questionnant aussi sur la raison de la venue de sa patronne. Alors oui, pourquoi était-elle là ? Et s’ils n’avaient pas besoin de lui, il rentrerait chez lui. Après tout, il avait d’autres chats à fouetter.
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitimeDim 31 Jan - 3:14

    Rozelynd laissa tomber ses bras diaphanes le longs de son corps. Elle arqua un sourcil, un instant, elle parut surprise puis elle porta ses doigts à ses lèvres. Quelle drôle d’idée a-t-il bien pu traverser l’esprit de se petit Koichi ? Elle se redressa, remontant son sac à main sur son épaule. Elle et James ensemble ? Probablement… Jamais. Il souffrait d’apathie et pouvait être très ennuyeux. Rozelynd était plutôt vive, elle courrait partout, l’hyperactivité enfantine coulait dans ses veines. Petit secrétaire aurait étrangler petite Roziie assez tôt, désireux du silence et du calme. Sa patience devait avoir des limites, et elle se sentait très capable de les briser. Elle était plus rapide qu’une mitrailleuse, à vrai dire. Sauf lorsqu’il s’agissait de la paperasse administrative, là, elle trainait en longueur. Oh ! Mais elle les fuyait avec une aisance et une rapidité déconcertante. Elle débitait quelques mots sans bon sens, une excuse qui naissait au creux de son esprit sucré, puis partait, prenant une mission rapide pour s’occuper. S’occuper de quelque chose, sauf de papiers. C’était la mort. De plus, l’anglais c’était super étrange, ça ne se prononçait pas de la même façon que ça se lisait. Ce qui, dans certains cas où elle avait une overdose de sucre, une une fatigue avancé, la déconcentrait. Sa langue maternelle était le français, alors il n’était pas rare de l’entendre lire à voix haute, prononçant les mots d’une vulgaire façon francophone. Incorrigible. La petite hocha la tête, eh oui. Koichi était trop imaginatif !

    « Mais je viens de te dire qu’il était un démon ! Enfin… Il est tout a toi ! »

    Selon la gamine, tout le monde avait le potentiel d’être ensemble. Pour tout dire, elle n’avait pas ignoré la façon dont il avait rougis, avec ses cheveux blanc, le tout était assez visible. Elle avait la mauvaise manie de dire tout ce qu’elle pensait, même si cela était impertinent, ou même, par rapport au gang. Elle fit volteface avec la grâce de la contorsionniste qu’elle était, faisant nouvellement face à Koichi. Elle lui sourit aussi chaleureusement qu’à son habitude. Elle une grimace ennuyée, elle se tourna James et lui tira la langue. Avoue-le ! Sale méchant, que tu ne veux pas que je partage le même bloc appartement ! Déémoooon ! Bref. Elle posa une main sur sa hanche. Une lueur qui n’augurait rien de bon brillait dans ses prunelles diaphanes. Elle agita sa seconde main, au rythme de ses paroles, s’expliquant finalement au petit secrétaire de l’enfer.

    « Un employé revient d’un looong voyage, il veut que je lui trouve un appart’… En échange de sucres d’orges… »

    Elle avait murmuré la dernière phrase. Comment sudoyer son bras droit Alpha, règle #01 : On lui offre quelque chose à manger. Généralement, si elle aime, elle est plus encline à écouter. Facile, nan ? Après, selon la demande, il fallait doubler le compte, et Rozelynd devenait très difficile. Elle sortit son portable, regardant l’heure qui y était affiché. Taaaaard ! Elle devait aller chercher ses petits chocolats suisses, pour ensuite les déguster avec Lillianne ! La contorsionniste lui avait envoyer un texto, la boss était toujours prête pour une dégustation de chocolat ! Sale gourmande. Enfin, il ne fallait pas trop la faire attendre. Elle rangea son téléphone, puis se tourna pour une énième fois vers le japonais.

    « Faudrait faire vite ! Quoi que… Tu peux faire ça, réserver un appartement ? L’autre type qui se cherche un appart’ arrive dans même pas trois jours, je lui refile l’adresse, le nom du propriétaire et il prend ! »

    Oh ! Oui oui, je serais ravie de te trouver une piaule ! Alala ! Je le fait parce que c’est toi ! Pure hypocrisie. En faite, elle se moquait légèrement de quel genre d’appartement il s’agissait, mais si James habitait dans un semblable, tout devrait être ok. Elle joignit ses mains en prière, avec un rictus d’innocence sur les lèvres. Dis oui, dis oui, dis oui.


    [Je suis sincèrement désolé. J'ai eu des imprévue et j'ai, du coup, moins de temps pour écrire. Et je ne fait plus beaucoup de rp d'ailleurs, j'ai plus la tête à ça. Prenez votre temps pour répondre, j,vous ai quand même fait lambiner longtemps v__v']
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MessageSujet: Re: Sweet Fate [Koiichii]   Sweet Fate  [Koiichii] Icon_minitime

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