Reservoir Dogs
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 Nikolaï Kohl

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Nikolaï KohlNikolaï Kohl
Inspecteur de police
Moustique


Cute Name? : Niko
How old are you? : 30 [27 Janvier 1981]
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MessageSujet: Nikolaï Kohl   Nikolaï Kohl Icon_minitimeJeu 12 Fév - 1:52

Nom : Kohl
Prénom : Nikolaï
Surnom : Niko, Grand frère
Age : 30 ans
Date de naissance : 27 janvier 1981
Nationalité : Russe
Statut : Inspecteur de police


Description physique :

Est-ce le temps qui a changé ses traits ? Ou bien serait-ce les évènements qui se seraient déroulés au cours de sa vie ? Il n’en sait rien. Il est assis, à son bureau, et vous regarde tranquillement. Ses yeux sont pourtant encore vifs, et vous pouvez y déceler un brin de détermination encore. Détermination qui pourtant commence à disparaître, petit à petit. Son visage est fatigué, ses traits sont tirés. Il semble encore jeune malgré sa trentaine, et vous ne pouvez vous empêcher de fixer ses yeux bleu clair. Ils sont d’une transparence intrigante, et pourtant, quand il vous regarde, vous n’arrivez pas à le déchiffrer. Son air est renfermé. Il est possible qu’il soit un brin dépressif aussi. Rien de nouveau dans cette ville de toute manière, tout le monde finit par devenir comme ça, sauf ceux les plus chanceux. Vous continuez néanmoins à l’observer alors qu’il tourne rapidement les feuilles du dossier que vous lui avez amené. Sa voix est claire, grave et un peu suave. Les mots glissent facilement sur sa langue, son anglais est fluide, mais en l’écoutant attentivement, vous pouvez entendre un léger accent provenant des pays d’Europe de l’Est. Vous lui posez alors la question, et il vous regarde d’un air légèrement surpris. Il vous répond alors qu’il est en effet d’origine russe, avant de retourner au sujet précédent.

Ses doigts sont fins et tiennent avec fermeté le stylo. Ils sont néanmoins un peu crispés maintenant que vous l’avez embarrassé avec cette question futile. Quelques veines sont présentes mais quoi de plus normal pour un homme qui a l’habitude de tenir une arme. Elles ont l’air un peu usées, mais chaleureuses aussi. D’ailleurs vous avez pu le constater quand il vous a serré la main. La peau était douce, pâle aussi. Le soleil n’apparaît pas souvent dans cette ville, alors il n’y a pas d’occasion pour bronzer. Il porte un uniforme pour l’instant. En dehors du travail, il doit arborer une apparence plus décontractée. Jeans et chemises, gros pulls en hiver, ce genre de choses tout en restant un minimum classe. Sous les vêtements, vous devinez un corps sculpté, musclé surtout et souple. Il semble fin aux premiers abords, mais il faut le détailler pour remarquer sa carrure de flic. Là, sur son poignet droit, vous voyez une gourmette. Encore une fois, vous l’interrompez pour lui demander si cela vient de sa petite amie. Vous êtes bien trop curieux, et il vous lance juste un regard avant de baisser les yeux de nouveau sur sa feuille. Pas de réponse cette fois-ci, ce ne sont pas vos oignons. Fixant la gourmette, vous pouvez y lire le début d’un prénom : Migu… Mais voilà qu’il glisse et que vous ne pouvez pas lire la suite. Sur le bureau, le nom de l’inspecteur est pourtant Nikolaï Kohl. Votre théorie est plausible.

Ses cheveux sont d’un noir de jais. Peut-être même trop noirs. Une coloration probablement, mais les sourcils aussi sont bruns. Aucun moyen pour vous de savoir, mais vous optez pour le blond. Ca lui irait bien, avec ses prunelles bleues. Ils sont courts, avec une frange qui tombe un peu partout sur son front, ne cachant pourtant aucunement son regard bleu. Le nez est droit, les lèvres fines et pincées pour le moment. De bonnes petites pommettes sur les joues, qui pourraient facilement rosir s’il se le permettait. Une partie des oreilles sont dévoilées et vous voyez trois piercings sur celle de gauche. Cela vous intrigue. Ce que vous ne savez pas, c’est qu’il a également un immense tatouage sur le dos. Un dessin représentant Cerberus, le gardien de l’Enfer, fait à l’encre de Chine, la plus noire qu’il soit. Finalement il a fini d’étudier le CV que vous lui avez amené et il se lève. Il vous rappellera dans la semaine. Vous vous serrez la main, vous le remerciez, et vous partez. Au dernier moment vous vous retournez pour l’inviter à dîner un de ces jours, mais il se contente de vous faire un sourire poli en secouant la tête. Tant pis.

Description psychologique :

Partout où vous irez, on vous dira que Nikolaï Kohl est un homme assez froid qui garde ses distances. Il ne se laisse plus approcher par les autres depuis longtemps, ne cherche plus à nouer des liens avec ses congénères. Il en a tout simplement perdu l’envie. Alors il reste renfermé sur lui-même. C’est pourtant quelqu’un de très serviable. Il est là pour vous aider si vous en avez vraiment besoin, là pour vous guider mais aussitôt qu’il a terminé, il s’éloignera de vous, et ce le plus possible. Peut-être qu’il est juste timide, mais à voir ses expressions, ce ne doit pas être le cas. Il a toujours cet air grave et pensif, comme s’il était dans son propre monde. Et avec son uniforme, il a l’air encore moins abordable. Surtout que l’inspecteur est strict. Le travail doit toujours être fait correctement selon lui. Mais ces temps-ci, il relâche la pression. Il s’est rendu compte que ses efforts sont vains, et que cette ville était pourrie dès le départ. Mais ça, il le savait pourtant. Il avait entendu les rumeurs qui courraient à propos de New York – 2, et pourtant il a décidé de venir s’installer ici.

Vous aimeriez le questionner, mais il reste muet comme une carpe sur sa vie privée. Pourtant, vous savez que ce n’est qu’un masque qu’il porte. Certains le trouvent arrogant, mais ce n’est absolument pas le cas. Vous avez pu déjà voir un sourire sur ses lèvres, et pas seulement un de ces sourires contrits ou polis. Un vrai. Quand son petit frère vient au poste lui apporter son déjeuner par exemple, ou même son dîner parce qu’il doit rester la nuit au poste, il a des gestes affectueux envers lui. Il lui parle doucement, ses traits sont détendus. Il semble respirer. Et dès que le petit bonhomme repart, il redevient cet homme indifférent. Vous devinez un passé trouble quand il regarde dans le vide. Ses doigts glissent sur le métal froid de sa gourmette. Personne ne sait rien sur lui. Il est venu du jour au lendemain, comme ça, muté de la Russie où il était commissaire. C’est tout ce que vous avez le droit de savoir. C’est quelqu’un de loyal aussi, vous le devinez. Il doit être généreux, il n’est pas rare de le voir nourrir les chats du quartier, quand personne ne regarde. D’ailleurs vous avez déjà vu de nombreux poils de chat sur sa chemise parfois, qu’il s’efforce d’enlever avec une légère moue.

Alors qui est-il vraiment au final ? Il cache sa douleur au fond de lui, la refoule. Il est dépressif et va chez le psychiatre une fois par mois, pour avoir des antidépresseurs. Il ne veut pas qu’on sympathise avec lui, et il ne veut pas sympathiser avec les autres. Il n’est qu’une coquille vide. Pourtant, il est bourré de qualités. Gentil et attentionné, fidèle et courageux, respectueux et respecté. Ce serait même un parfait gentleman, du moins c’est ce que disent les petites amies avec qui il sort de temps en temps. Car comme tout homme, il supporte malgré tout difficilement la solitude. Certes, il y a son petit frère, mais il ne veut pas non plus tout le temps se reposer sur lui. Il continue de vivre, comme animé par un dernier but, une dernière mission. Et puis, un jour, vous ne le voyez pas au bureau, mais vous ne vous posez pas de questions.
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MessageSujet: Re: Nikolaï Kohl   Nikolaï Kohl Icon_minitimeJeu 12 Fév - 1:53

Histoire :

Le poste de police grouille de monde, et pourtant, rien ne s’y passe. Personne ne fait rien, tout le monde boit un café en discutant. Quelques-uns qui sont tirés au sort s’occupent des quelques personnes qui viennent pour déposer leurs plaintes. La plupart n’obtiendront rien de toute manière. Il est inutile de faire confiance à la police dans cette ville car tout le monde est corrompu. Certains restent pourtant fidèles à leur idéaux, mais ils n’ont pas le pouvoir de changer les choses. C’est comme ça ici. Ayez le moindre sentiment de justice, d’égalité ou de liberté et on vous musellera de force. Et s’il le faut, ce sera la camisole. Alors on fait ce qu’on veut dans cette pomme pourrie. Quelques téléphones sonnent. On décroche une fois sur deux. Les gens s’impatient, grommellent. Bientôt, quelqu’un va demander à voir le responsable, qui est évidemment absent. Au loin, quelqu’un se lève pour calmer les esprits. C’est un inspecteur de police. On l’écoute et on se calme un peu. Lui retourne à son bureau, et il regarde par la fenêtre. Ca fait combien de temps déjà depuis la dernière fois qu’ils se sont vus ? Deux ans non ? Un soupir. Le bruit de la pluie attire son regard bleu translucide, et il regarde par la fenêtre. Les rues sont plutôt vides en ce début d’après-midi. Les gouttes d’eau tapent violemment contre la fenêtre du poste de police, et il commence à se rappeler du passé, frissonnant un peu. Le chauffage est en panne.

Il se souvient de grands champs de blé, dorés. L’été est là et il porte un bermuda, un tee-shirt et des tongs. Il n’est pas très grand, et a environ huit ans. Devant lui, une jeune fille court à travers les champs, et il la poursuit. Ils jouent ensemble au chat, et chacun leur tour, ils se poursuivent en riant. Il peut sentir la chaleur sur sa peau, ainsi que la brise légère. Leurs parents respectifs avaient décidé de venir passer les vacances en France cet été, histoire de souffler un peu, de profiter vraiment du soleil. En Russie, il fait toujours assez froid. Il court toujours derrière la petite, criant son nom. Vera ! Vera ! Attends-moi ! Les parents leur disent qu’il est temps de se mettre à table. Elle rit, et elle lui ébouriffe les cheveux, revenant à ses côtés. Les vacances sont paisibles. Il n’a pas envie de rentrer.

Volgograd, c’est la ville dans laquelle il est né, dans laquelle il a été élevé. A vrai dire, il est le fils d’une prestigieuse famille. Et il est le seul héritier direct. On porte beaucoup d’espoirs sur ses maigres épaules. Leur fils doit être parfait. Il sera un grand avocat, ou bien un médecin avec son propre cabinet. On lui enseigne les bonnes manières comme comment se comporter à table et on lui donne des cours de langues, de science, de physique… Mais lui n’aime pas tout ça. Pourtant, il accepte sans se plaindre. Il comprend que c’est son devoir de faire ce genre de choses. On lui répète sans cesse qu’il est l’héritier de la famille, que tout repose sur lui. C’est un petit garçon responsable qui comprend vite. Toujours poli et serviable, on a rien à lui reprocher. Et puis, il a une petite bouille si mignonne qu’on a du mal à le gronder de toute manière. Mais lui a d’autres aspirations pourtant. Ce qu’il aime, c’est l’action. Courir partout, jouer aux policiers qui arrêtent les méchants. Les parents l’ont remarqué, mais ils pensent que ce n’est qu’une passade. Pourtant, il adore voir les héros à la télévision. Il devient fan. Il veut faire pareil.

L’inspecteur interrompt ses pensées. En se redressant, il remarque que le poste de police est soudainement vide. C’est la pause pour la plupart des flics. Il se lève et va se chercher une tasse de café dans le thermos qu’il amène toujours avec lui. Le jus de chaussette que sert le distributeur n’est vraiment pas à son goût. Finalement, il se rassoit, et attrape un stylo. Son regard tombe sur la gourmette qui orne son poignet. Un nouveau souvenir vient l’assaillir, mais il le repousse. Il n’a vraisemblablement pas envie d’y penser. Ca fait trop mal, là. Au niveau de la poitrine. Ca lui donne des maux de tête en plus. Il ouvre un tiroir et sort les antidépresseurs. Un cachet suffira amplement. Finalement, il ne peut pas empêcher son esprit de dériver, le temps que le médicament fasse effet.

Il a seize ans. Il court sous la pluie. La même pluie qui tape contre la fenêtre alors qu’il est assis à son bureau. Il est trempé jusqu’à l’échine mais il s’en fiche. Sa peau frissonne violemment, mais il l’ignore. Son regard est empli d’inquiétude, ses gestes sont affolés alors qu’il regarde autour de lui frénétiquement. Où est-elle ? Il crie son nom. Sa voix est rauque, désemparée. Finalement il arrive dans une ruelle sombre. Au fond, il voit des draps blancs. Quelque chose est enroulée à l’intérieur. Il s’approche doucement. La peur le prend. D’une main fébrile, il attrape le tissu tâché de sang. Il reste alors interdit en voyant le corps meurtri de sa cousine. Ses larmes semblent couler, mais il est difficile de dire s’il pleure vraiment. Sûrement…

Il vient d’atteindre la majorité. A la maison, c’est l’incompréhension la plus totale. Leur fils veut devenir policier. C’est étrange comme vocation. Ce n’était pas ce qui était prévu. L’incident d’il y a deux ans a dû le traumatiser. Lui, tout ce qu’il veut, c’est retrouver le coupable, et le faire payer. Cette histoire, il ne l’a jamais raconté à personne. Sirotant sa tasse de café, il fixe la photo encadrée qui se trouve sur son bureau. Il ne l’a même pas racontée à Cette personne. Et voilà qu’il y pense de nouveau. C’est inévitable de toute manière. Il n’y arriverait pas, comme si leur histoire était une chose indélébile. Mais tout finit par s’effacer avec le temps. Il l’espère sincèrement en tout cas, sinon il ne pourrait plus avancer. Reposant la tasse sur le bureau, il se rappelle leur rencontre. Il en a même honte aujourd’hui. Comment avait-il pu être si téméraire ? Mais il ne regrette pas, et ses lèvres s’étirent en un fin sourire alors qu’il se rappelle les moments qu’ils ont passé ensemble. Les débuts avaient été difficiles. Et finalement, par un tour de magie peut-être, il était tombé amoureux. Qu’est-ce qui lui était passé par la tête franchement ? Tous deux n’étaient absolument pas compatibles. Lui était le chef de la police. L’autre était un informateur aux activités douteuses.

Cela avait duré plusieurs mois, presque un an. Il se voit un matin. Il est là et il Le regarde partir. Il ne sait pas où, et de toute manière, il ne veut pas vraiment savoir. En voyant la porte se refermer sur son dos, il a les traits fatigués, crispés. Mais Lui ne s’en rend pas compte et s’en va. Il se regarde dans le miroir, avant de détourner les yeux. Sa décision est déjà prise. Retournant dans la chambre, il prend la peine de changer les draps après cette nuit torride. Il range la maison, fait la vaisselle, comme si c’était un matin normal. Et puis il prend une douche, s’habille. Et là, il sort une valise qu’il pose sur le matelas. Il l’ouvre. Avec des gestes lents, il la remplit petit à petit, prenant juste quelques affaires. Il jette un dernier regard derrière lui, et prend un papier. La gorge serrée, il griffonne quelques mots. Son esprit est troublé. Fait-il vraiment le bon choix ? Mais il ne supporte plus la situation, alors oui, il doit le faire. Glissant le mot dans l’enveloppe, il quitte finalement les lieux, valise en main. Il n’y reviendrait plus.

Un soupir s’échappe de ses lèvres. Son cœur se serre à chaque fois qu’il y repense. Ouvrant le tiroir de son bureau, il en sort une photo aux bords tout écorchés. Elle est vieille, le papier lisse est froissé par endroit. Dessus, il se voit aux côtés d’un autre homme. Tous deux sourient. Il hésite un moment, jetant un regard à la poubelle. Il se souvient alors de l’incident d’il y a un an. La douleur revient. Elle est toujours présente, mais se terre au fond de lui parfois, surgissant d’un coup. D’un air rageur, il déchire la photo en deux et la jette. Les secondes passent. Déjà, il regrette son geste et va chercher la vieille photographie, la recollant comme il peut avec du scotch. Mais cela ne sert à rien au final. Cela ne réparera rien. Ils avaient déjà essayé par le passé. En rentrant en Russie, il avait dû faire face aux obligations familiales, et on lui trouva une fiancée. Anastasia. Elle était blonde, douce, généreuse. Ils se fiancèrent quelques mois plus tard, mais la demoiselle désirait voir le Japon, là où il avait vécu l’année dernière. Et il Le revit. Ce fut un choc terrible pour lui. Tout se déroula très vite. Les fiançailles furent rompues le jour même où il Le revit. Sa fiancée avait compris qu’il ne l’aimait pas autant qu’elle, que son cœur appartenait à un autre. Alors il était retourné auprès de lui, dans cet appartement qu’ils avaient côtoyaient ensemble. Entre temps, il était rentré en Russie car sa mère était tombée malade, mais il revint dès qu’il put pour être à ses côtés. Quelques mois de bonheur intense pour lui. Avant cet incident.

Il attend patiemment au coin d’une rue que Miguel vienne le chercher, tout impatient. Quelques jours auparavant, ils s’étaient offert des gourmettes, sans savoir ce que l’autre tramait. Cela avait été la surprise. Et ce soir, c’était le réveillon du Nouvel An. Alors il guette une voiture. Mais ce n’est pas la bonne qui fonce à toute allure vers lui. Il fronce les sourcils. Deux hommes sortent précipitamment et l’entraîne avec eux, sans qu’il puisse se débattre. C’est qu’ils avaient pris le soin de l’assommer au préalable. Les heures passent. Il finit par se réveiller dans un entrepôt. Il ne comprend pas ce qui se passe et la lumière l’agresse. Du scotch l’empêche de parler, et il est attaché à une chaise. On ne lui explique pas la situation. La sueur commence à perler sur son front. Il comprend ce qu’il se passe. Il sert d’otage, et Miguel va venir pour le sauver. Mais c’est un piège, un piège stupide. Il sait que l’espagnol va venir, et il baisse la tête, fermant les yeux, espérant qu’il ne vienne pas justement. Peine perdue. Le crissement de roues parvient à ses oreilles. Il voit une forme se dessiner, et le reconnaît. Ses yeux paniquent soudainement alors qu’il secoue la tête. On lui donne une violente gifle. Son amant parle avec ses kidnappeurs. Lui se contente de le supplier silencieusement de partir. Il sent soudainement un canon froid sur l’arrière de son crâne. Il Le regarde une dernière fois, le cœur battant, avant de fermer les yeux. Des larmes coulent le long de ses joues, et d’un coup, il ne sent plus rien. Il entend juste le détonateur vriller ses tympans. Blackout.

Ses doigts glissent sur la cicatrice. Un miracle qu’il ait survécu. Mais cela avait été de justesse. La balle avait dévié. Il avait perdu beaucoup de sang, et était tombé dans le coma. Un an à dormir. Au réveil, Il n’était plus là. Il avait disparu, sans laisser de trace, sans même un mot. Tout ce qu’il restait de lui, c’était cette gourmette, et cette photo. Il l’avait cherché les premiers mois, mais était souvent trop fatigué avec la rééducation. Les mois passèrent. Toujours pas de nouvelles. Il se résigna. C’est alors qu’on lui apprit quelque chose de nouveau. Vera… Il avait oublié la raison pour laquelle il était devenu policier. Dans cette ville, dans New York 2, se trouve son tueur. Il court les rues, insouciant. Alors il s’est mis à le traquer, pour avoir un nouveau but dans la vie, pour continuer. Il a déménagé dans cette ville il y a tout juste quelques mois.

Une surprise de taille l’attendit cependant. Son cousin éloigné, An Mcgee’s, avec qui il avait toujours entretenu des liens étroits, lui demanda de venir habiter avec lui. Il avait accepté avec plaisir. Le jeune homme avait une place importante dans son cœur, une place toute spéciale. La dernière. Mis à part lui, il n’accepte personne d’autre maintenant. Il ne montre que son ancien lui à son ‘petit frère’ comme il l’appelle. Il n’offre ses sourires qu’à lui, sa tendresse. Il y a aussi les chats, mais en ce qui concerne les être humains, il n’y a qu’An. Peut-être est-ce la seule chose qui le maintient à présent.

Ses doigts glissent une nouvelle fois sur la photographie usée. Il finit par la remettre dans le tiroir, tout au fond. Ce n’est pas la peine d’y penser, il ne le reverrait pas de sitôt de toute manière.


Famille :

An Mcgee’s : Cousin éloigné, c’est la personne la plus proche de lui. Il considère le jeune homme comme son petit frère et vit d’ailleurs avec lui. Quand il a besoin de réconfort, il se tourne vers lui et est un tout autre homme en sa présence, gentil et serviable. Le Nikolaï qu’il était avant en somme.

Pookie : Cadeau d’An pour son anniversaire, il l’a depuis plusieurs années déjà. C’est un chat très affectueux qui n’hésite pas à aller vers les autres pour demander des caresses, même des inconnus, mais si votre odeur ne lui plaît pas, il vous griffera sûrement.

Miguel Riveira : Ex petit-ami, il ne l’a plus revu depuis deux ans à présent. Il donne l’impression de l’avoir oublié, de l’avoir effacé de sa vie, mais il n’y arrive tout simplement pas. Son attachement est d’ailleurs prouvé par la gourmette avec son nom inscrit dessus qu’il porte toujours.
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MessageSujet: Re: Nikolaï Kohl   Nikolaï Kohl Icon_minitimeJeu 12 Fév - 1:56

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