Reservoir Dogs
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 When it rains [Aedan & Eli]

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AnonymousInvité
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When it rains [Aedan & Eli] Vide
MessageSujet: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeDim 15 Fév - 22:32


Il était presque six heure, le soleil se couchait déjà paresseusement et pour la majeur partie des habitants de la ville, ce moment, cette heure précise, n’avait absolument rien d’impressionnant. Ici on rentrait à la maison, là on jouait avec ses copains, on traînait dans les rues, ont dînaient et finalement, la vie s’écoulait doucement, presque normalement. Pourtant, du côté de la baie, à quelques mètres du pont, quelque chose qui n’avait rien de normal se déroulait. Enfin, on ne pouvait pas non plus dire que ce qui s’y passait était une première, vue le nombre de corps qu’on y retrouvait régulièrement, c’était presque devenue banale que de retrouver quelques victimes flottant à la surface de l’eau. Rien d’impressionnant là, on en parlerait au bulletin de huit heures et puis ce serait vite oublié par la populace, un meurtre parmi tant d’autre et pis c’était tout. La vie avait quelque chose d’ignoble quand même, si on songeait au fait que dans quelques heures, une femme se tiendrait devant le lieu ou on avait trouvé le corps et qu’elle expliquerait simplement qu’on avait trouvé une victime à cet endroit, les spectateurs ne s’intéressaient pas vraiment au nom donné, pas non plus au pourquoi de la chose. On continuerait de manger, on fermerait peut-être même la télévision avec un manque d’intérêt flagrant ou pire, on changerait le poste pour regarder une stupide sitcom.

La lumière mourante jouait sur encore la surface de la grande baie, laissant sa couleur foncé prendre quelques reflets doré sous la lumière chaude. Le ciel avait pris cette teinte orangé que l’approche de la nuit lui conférait parfois et le vent s’était levé, signe que la nuit ferait baisser la température de quelques degrés encore. Tout ça n’avait pourtant rien de nouveau pour les habitants de la ville et les nombreux policiers rassemblés sur les lieux, ne craignaient pas le froid qui s’annonçait, ils étaient bien préparé après tout. Depuis près d’une heure, une masse grouillante d’uniforme bleu avait envahit les abords de la baie de New-York et grouillait tout près du pont. Un grand ruban jaune avait été installé plus loin, tenant les curieux hors d’atteinte, on bossait par ici et ce n’était pas le moment d’avoir des idiots dans les pattes, encore moins de laisser les journalistes empiéter sur les lieux. On prélevait des objets ici, on finissait de prendre des photos ici et finalement, dans cette masse de bleu foncé, un homme s’avança d’un pas lent mais noble. Vêtue d’un costume trois pièces, comme toujours d’ailleurs, d’un gris foncé qui allait très bien avec sa chemise grise très pâle, il tirait doucement sur sa cravate, d’un bleu marin ou un griffon avait été imprimé sur la partie plus large, tiré d’un vieux livre d’histoire semblait-il.

L’inspecteur Ogano leva doucement les yeux vers le sol, détaillant les nuages qui avaient pris une teinte crème, bougeant paresseusement dans un ciel qui ne semblait pas bercé par la même brise que celle qui envahissait les alentours de la baie. Il détestait travailler à des heures pareilles, normalement à cette heure il pouvait rentrer chez lui et manger tranquillement, peut-être même aller prendre un café avec Amy avant de ne se glisser dans son petit appartement. Ouais mais le téléphone était toujours aux aguets, il pouvait sonner à toute heure, à tout moment et il en était bien conscient. Mais il détestait quand même devoir travailler à une heure pareille hein! Les mains enfouis dans les poches de son grand manteau, d’un noir foncé, de style imperméable, un peu comme dans les vieux films de policier, il soupira et repoussa ses cheveux vers l’arrière alors qu’il approchait du corps, étendue sur le dos.

Une fillette, pas plus de douze ans probablement. Morte. Eh oui, difficile de ne pas le réaliser ça. Repoussant le froid qui s’engouffrait dans les pans de son long manteau, qu’il n’avait pas pris la peine de refermer du tout, Renji s’approcha et une fois debout au bout du petit corps étendue, il fronça les sourcils, plissant ses yeux vert. Il détestait ce genre de cas, comment pouvait-on faire du mal à un enfant hein. Ne relevant pas le hochement de tête que lui envoya un jeune homme, occupé à ramasser le sac de la jeune femme, le mettant dans un sac hermétique, l’inspecteur ferma doucement les yeux, sa tête se baissant doucement vers le bas. Bientôt, ses yeux ne rencontraient que les pieds nus de la jeune fille, ouvrant les yeux pour les fixer avec attention. Une jeune afro-américaine venait de mourir et vue son jeune âge, sa mort serait retenue sur tous les bulletins de nouvelle. Une nouvelle crainte envahirait l’esprit des habitants de la ville et ce serait aux forces de l’ordre de rassuré la population, on parlerait de tueur d’enfant mais au final, il y avait peu de chance qu’on retrouve celui ou celle qui avait fait ça et puis, rien ne prouvait que le tueur recommencerait. Malgré tout, Renji espérait coincer le monstre qui avait pu faire ça et caressant la jeune fille du regard, relevant qu’elle portait des vêtements trop léger pour la saison, signe qu’elle n’avait pas sortit en pleine volonté, il soupira de nouveau.

On connaissait bien l’inspecteur Ogano par ici, pas tellement pour son héroïsme, en fait il était un homme plutôt froid et distant mais il dégageait quelque chose d’appréciable. Il n’avait pas besoin de parlé, ni même de chercher à être remarquer pour que les femmes l’approche, certain homme aussi s’avançait tout naturellement vers lui et bien que l’inspecteur ne semble jamais avoir envie de parler, on avait tout simplement envie de partager un peu de son air. Les humains sont étranges. Mais si on connaissait bien l’homme aux cheveux brun pâle, c’était surtout à cause de son sérieux étrange, de sa volonté de fer et puis de ses vêtements. Il n’y avait pas beaucoup d’inspecteur dans son genre, plus de nos jours du moins. Toujours tiré à quatre épingles, il avait ce charme des vieux films policiers et souvent, on le remarquait en premier dans la masse de policier. Si certains de ses collègues portaient des jeans pour travailler, avec Renji c’était le costume trois pièce tous les jours. Les femmes le trouvaient charmant, les hommes le respectaient et finalement, tout ça importait peu aux yeux du bel homme. Il ne faisait jamais que son boulot, le reste ne comptait pas. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, ça ne l’intéressait pas, tant qu’on ne se mettait pas dans son chemin.

Sa main traina un petit moment sur son front, le laissant songer au boulot à faire, par ou il devrait commencer et il soupira doucement, à nouveau. Le soleil se faisait aveuglant de l’autre côté de la baie, se démenant dans une dernière tentative, sachant que sa mort approchait et bientôt, le mince filet trop brillant eut disparut. Les policiers soupirèrent de soulagement, leurs yeux enfin sauvé de l’éclat de l’astre, qui laissait place à un ciel aux couleurs chaudes. Un homme approcha alors Renji et lui demanda de bien le suivre, l’un de ses supérieurs demandaient à le voir. Trouvant étrange qu’un autre que lui sois là, le japonais fronça les sourcils. Depuis quand ses patrons venaient-ils le déranger en pleine enquête hein? Grognant son mécontentement, chose dont on était bien habitué dans les parages, il suivit tout de même le jeune américain. Un mignon petit blond, qui ne semblait pas tellement à l’aise de déranger l’inspecteur. Pas le choix pourtant, il fallait bien que quelqu’un se dévoue et puis, quand on se trouve en bas de l’échelle, il faut s’activer. Ils rejoignirent rapidement l’homme et c’est sans aucune trace de gentillesse que Ren posa les yeux sur l’homme. Délaissant son front de sa main droite, il la glissa de nouveau dans les poches de son manteau et fixa l’homme, à moitié agacé, à moitié détaché. Vous voulez me voir? Mais je m’en fou moi. J’ai du boulot. Oui et franchement, il n’aimait pas perdre son temps. L’homme lui sourit et Renji su qu’il allait perdre des minutes précieuses.


'' Humm? ''


Il lui voulait quoi hein? L’homme se mit à rire tout bas, d’un air amusé, il aimait bien l’embêter hein et puis, l’inspecteur ne pouvait rie y redire. C’était vraiment chiant comme job parfois et grognant de plus belle, Renji redressa un peu le menton, plantant un regard franchement agacé dans celui amusé de son supérieur. Aller, crache le morceau. Mais bientôt, sous un signe de la main de l’homme, qui riait toujours, une jeune femme s’avança. Bon, il voulait quoi cette fois hein. Il avait répété à plusieurs reprises qu’il n’avait rien à faire des relations humaines, quand est-ce que les mecs du poste comprendraient hein! Une petite amie? Pas intéressé! Il préférait les mecs alors? Ça n’avait aucun rapport, même si ce n’était pas faux au final. Il ne voulait tout simplement pas entendre parler de ce genre de truc, pas besoin de lui faire rencontré une sœur, ni le cousin d’un autre et encore moins, une collègue. Pas la peine, ça ne l’intéressait pas. Regardant la jeune femme, il ne pu toutefois pas se refuser à lui trouver un certain charme, une certaine classe. Elle n’avait rien d’une faible, c’était déjà ça mais son regard en disait long sur ce qu’il allait répondre. Pourtant, le sergent n’y fit pas attention, fallait croire qu’il avait prit l’habitude de voir cet air blasé sur le visage du japonais avec le temps. Près de deux ans à voir cette gueule d’enterrement, ça vous convainc facilement de ne plus vous inquiéter avec ce que pense l’homme vous faisant face. Aller, pas la peine de grincer des dents Renji!

La suite l’étonna encore plus que l’homme l’avait cru et un nouvel éclat de rire glissa dans l’air. Une tragédie c’était jouer ici même et pourtant, le sergent riait avec amusement, comme si rien ne se passait d’important. Mais il y avait de quoi rire, c’était vrai et Ren fixait avec un air surpris la jeune femme. Sa partenaire? Pardon?! Il n’avait jamais eu de partenaire et ce n’est pas le fait que ce sois une femme qui le dérange tellement mais plutôt qu’elle soit sa partenaire tien! S’il n’était pas un simple policier et avait rangé son uniforme bleu au fond de sa garde robe, c’était pour être tranquille. Bon, la paye était meilleure, mais c’était surtout pour la tranquillité du poste qu’il avait accepté le titre d’inspecteur. Si on lui mettait une femme sur les bras, ce n’était plus pareil tien. Abasourdis, l’air hébété, il entrouvrit la bouche un instant et faillit écarquiller les yeux. Impossible, on devait le taquiner, on n’oserait pas lui faire ça hein. Et pourtant, à peine l’homme finissait-il de rire, qu’il lui annonçait que le taux de criminalité présent étant en hausse, tous les inspecteurs se trouvaient à être mis en équipe de deux. Bon, Renji n’était pas assez con pour avaler tout ce qu’il disait et il se doutait que ce ne serait pas tous les inspecteurs qui subiraient ce sort mais une chose était claire, lui il le subirait. Plissant les yeux, alors qu’il regardait la jeune femme, il grogna, montrant son mécontentement. Elle n’y était pour rien, ça il le savait très bien mais il n’était pas plus heureux de se retrouver en sa compagnie. Immature comme comportement? Certainement mais pour un homme qui se voulait aussi travaillant, ponctuel et sérieux dans son travail, il ne pensait pas que ce sois tellement un défaut sur le coup. On oublierait vite mais lui, il n’accepterait pas aussi facilement son sort hein!


'' Je n’ai aucune intention de prendre une partenaire. Je me fiche pas mal du taux de criminalité ou encore des risques du métier, je fais mon job en solo depuis près de sept ans. Je refuse de m’embarrasser d’un quelconque partenaire, peu importe son sexe. ''


Glacial le flic? Eh ouais mais il le savait et son attitude le démontrait bien. Il ne cilla pas du regard, passant du sergent à la jeune femme. Ce n’était pas sa faute, il ne l’accusait pas mais il ne pouvait pas. Sauf que l’homme, lui, s’en fichait et continuait de se marrer. C’est triste pour toi Renji, mais pas le choix. Elle sera avec toi, pauvre petite. Oui, qui serait le poids de qui hein? L’inspecteur Ogano avait sa petite idée sur le sujet mais pour une fois, il se tut, baissant les yeux, tentant de repousser la rage qui naissait en lui. Il détestait les affaires de meurtre sur les enfants, je vous l’ai dis? Ouais et puis, il ne voulait pas avoir de partenaire. C’était décidément une mauvaise soirée…


Dernière édition par Renji Ogano le Mar 17 Mar - 5:35, édité 1 fois
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When it rains [Aedan & Eli] Vide
MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeLun 16 Fév - 1:14

La journée avait plutôt bien commencer. Plus aucune boîte n'était présente dans son appartement, toutes les fournitures étaient bien rangées et elle pouvait finalement se sentir chez elle. 7H00, le réveil sonna. À peine quelques secondes écoulées, une main frêle et d'apparence fragile se glissa hors des couvertures pour appuyer sur 'snooze', éteignant alors la sonnerie. Une jeune femme sortit alors du lit, les couvertures glissant alors qu'elle s'assisait sur son matelas. Regardant dehors un moment, la brunette put remarquer la présence du soleil. Resterait-il, là était la question. Soupirant un court instant, la jeune femme s'étira pour ensuite sortir du lit. Aujourd'hui, elle devait rencontrer un certain M.Jacks. Elle lui avait parler un peu au téléphone hier et celui-ci lui avait alors dit qu'il avait une petite surprise pour elle. Imaginez l'étonnement.

Après avoir fait ses exercices matinaux, Aedan se dirigea dans la salle de bain pour prendre une douche. Tournant le robinet un peu vers la gauche pour ne pas geler une fois en-dessous de l'eau, elle profita du temps qu'il fallait à l'eau de se réchauffer pour retirer ses vêtements. Sautant dans la douche, Aedan ne perdit pas de temps à se laver le corps et les cheveux. Une fois cela fait, la jeune femme retourna dans sa chambre, seulement vêtue d'une serviette et entreprit de se sècher les cheveux. Faut dit que sa prendrait un peu de trop de temps de les laisser sècher à l'air libre vu leur longueur. Une fois ceci fait, elle attacha ceux-ci en un chignon stricte. Enfilant une chemise d'un blanc net, elle choisit une jupe en soie noire qui formait un espèce de corset au niveau de l'abdomen, celle-ci lui arrêtant juste en-dessous des genoux.

Chaussant des bottes à l'allure un peu masculine, malgré le petit talon de celles-ci, Aedan attrapa son palto échoué contre son canapé, s'assura que ses clés étaient bien dans sa poche et quitta son appartement dans un coup de vent, n'y remettant les pieds que tard dans la soirée, comme à son habitude.Maintenant, ce qu'il restait à savoir, c'est ce qu'elle allait faire de sa journée, elle ne devait rencontre M.Jacks que tard dans l'après-midi, ce qui lui laissait pas mal de temps libre. Je vous épargenrai donc toute cette inutilité et vous résumerez seulement comment elle a réussit à tuer le temps. Disons que premièrement, la jeune femme est allée déjeuner dans un petit restaurant à l'allure familiale. Ensuite . . .Et bien, pas garnd chose, elle a trainée dans la biliothèque et. . . Oh et puis passons.

Voyant que l'heure était venue pour elle de se rendre au poste de police, Aedan se mit en route, préférant marcher que d'essayer d'attraper un taxi. Comme elle l'avait espérer le soleil avait été présent toute la journée et continuait maintenant sa route, se dirigeant peu à peu vers son sommeil qui laissera alors place à la lune. Lorsqu'elle arriva au poste de police, l'homme à l'accueil lui dit que M.Jacks était près de la baie dans le Queens. Soupirant, se disant qu'il aurait très bien put l'avertir avant pour lui éviter un peu plus de route que nécessaire, Aedan remercia courtement l'homme et sortit du poste, décidant cette fois qu'il valait mieux pour elle de prendre un taxi.

Une fois arrivée sur place, elle paya le chauffeur, se disant que Jacks avait réussit à lui faire dépenser une somme considérable pour aller le voir. Il lui repayerait. Arrivée sur place, la jeune femme remarqua tout de suite l'amas, oui c'était le mot juste, de policier vers le pont. Sortant de la voiture, elle se dirigea tranquillement vers l'attroupement, se demandant où pouvait bien être ce Jacks. Ce n'est pas très bon lorsque vous devez chercher un homme dont vous ne connaissez même pas l'apparence. Ne compter pas non plus le fait qu'il était peut-être dans l'amas bleu un peu plus loin. Arrêtant un policier blond, assez mignon, elle lui demanda de la conduire vers Jacks, ce qu'il sans trop questionner. Asser obéissant le jeune. Lorsqu'elle vit enfin l'homme qui lui avait coûté environ 17$ de taxi, elle se dit qu'elle devrait peut-être laisser tomber l'affaire.

Tomas Jacks semblait être un très bel homme lorsqu'il était plus jeune. Charismatique et d'un aire toujours souriant, les rides s'étaient creusées près de sa bouche à force qu'il devait sourire. Le gris recouvrait maintenant le plupart de ses cheveux, qui devaient être noirs si l'on regardait bien. Il lui sourit, lui disant qu'il avait dût se déplacer puisque sa surprise avait été assignée à une enquête. Là, elle ne comprenait plus grand chose. Se présentant et discutant quelque peu, ce n'est que lorsque le blond revint avec un autre homme que la jeune femme sembla finalement comprendre le dessin de son nouveau supérieur.

Brun, peut-être avec des tons caramelisés, l'homme avait une apparance presque frêle., mais bon, les apparances sont souvent trompeuses. Grand, beau gosse, il fallait l'avouer, ce n'est pourtant pas la première chose que la jeune femme remarqua. Non, ce qu'elle vit en premier, c'était son satané air de bougon. En tout cas, c'était assez clair dans son cas sur le fait de l'emplacement de ses rides lorsqu'il sera vieux, si vous voyez ce que je veux dire. Mais vous pouvez m'expliquer pourquoi il avait l'aire si agacé ? Jacks, lui, semblait trouvé le tout assez marrant, ce qui rendait Aedan plus que confuse. Elle observa la discution allée, enfin si on pouvait vraiment appeller sa une discution puisque d'un côté, il y en avait un qui semblait plus rire que parler et que l'autre, et bah à part bouder, il ne disait pas grand chose. Faut dire qu'elle ne savait pas non plus pourquoi il affichait cet aire aussi, n'étant pas au courant que tout ce remus-ménage était dût au meurtre d'une jeune fille.

C'est lorsque Jacks décida de cracher le morceau que l'autre homme sembla prêt de craquer. Embarasser ? Alors là, il y allait un peu fort. D'accord, elle n'avait pas d'expérience sur le terrain, mais ça ne voulait pas dire qu'elle était inutile. Elle prit donc bien soin de faire voir son agacement lorsque celui-ci plongea son regard dans le sien. Le sergent, après quelques pouffés de rire, voulut les laisser faire leur connaissance, sauf que la dite 'pauvre petite' ne le laissa pas s'échapper si facilement.

" Pas question d'être coincée avec ce type. "

Au mot 'type', la jeune femme regarda de nouveau Renji, lui faisant savoir que ça ne lui plaisait pas non plus d'être partenaire avec un braillard.

" Je n'ai pas du tout envie de l'entendre se plaindre à longueur de journée. "

Non, mais il va pas arrêter de rire celui-là. Sentant l'agressivité monté en elle, elle décida de la laisser aller sur quelqu'un d'autre que son nouveau patron. Se retournant donc vers Renji, recevant en même temps un coup de vent, laissant alors quelques mèches se libèrer, elle le pointa avec son joli index, enfonçant celui-ci quelque fois dans le torse de l'homme, remarquant au passage qu'il n'était pas frêle du tout finalement.

" Et quant à vous, je vous interdit de me proclamer comme étant un soi-disant 'boulet'. Pour qui vous prenez vous ?! Le fais que vous êtes inspecteur depuis sept longues années ne vous donnent en aucun cas le droit de vous jugez supérieur ! "

Non mais, il fait chier ce type.
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AnonymousInvité
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When it rains [Aedan & Eli] Vide
MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeLun 16 Fév - 18:28

Une partenaire, et puis quoi encore? Bientôt on lui demanderait de venir travailler en tutu? Pas question, il ne s’abaisserait pas à ça. D’accord, avoir un ou une partenaire, n’avait rien de si terrible, en fait pas mal de gens s’en contentait, même qu’ils appréciaient la compagnie de l’autre, s’en faisait un ami mais dans le cas de Renji, il y avait très peu de chance que ce genre de chose lui arrive, vous ne croyez pas? Lui, il était certain que non tien. Depuis son retour de Japon, il c’était renfermé un peu plus, pas qu’il ait déjà été un homme très sociable mais son problème de détachement face aux autres, avait empiré lors de son déménagement ici, il n’y avait aucun doute sur ce fait. À quoi cette femme pourrait bien lui servir hein? Et pas question de lui parler du charme féminin, il ne mordrait pas à l’hameçon, il était fort capable de mener une enquête dans cet outil de prédilection. L’inspecteur Ogano avait beau être un homme sérieux, légèrement coincé pour certain, il n’en restait pas moins un bon inspecteur. Son professionnalisme ne pouvait être remis en cause et il arrivait toujours à faire de son mieux, à se surpasser, quand il travaillait sur une affaire. Tomas le savait non? Oui, alors pourquoi lui faire ça hein? Pour l’embêter probablement, parce que le dit homme, se marrait toujours en ce moment, s’amusant de la situation, comme s’il s’agissait d’une bonne comédie.

Il avait été clair sur ce qu’il voulait et ne voulait pas, sans tenir compte de ce que la jeune femme en penserait. C’était un manque de professionnalisme et de maturité mais pour le coup, l’inspecteur s’en fichait complètement. Le sergent continuait de rire et la jeune femme, une certaine Aedan Fox à ce qu’il venait de comprendre, entre deux pouffée de rire détestable, sembla se vexée. Bon, c’était totalement compréhensible et Renji ne releva pas ce qu’elle venait de dire. Coincé avec ce type, eh ouais, vous voyez, elle ne veut pas non plus venir avec moi. Tout est bien, qui fini bien. Presque soulagé de voir que la jeune femme pensait la même chose que lui, bref à se tiré vite fait pour le laisser travailler, parce que c’est ainsi qu’il voyait la chose lui, un bref sourire se dessina sur sa bouche alors qu’il inclinait légèrement la mâchoire vers la droite, sa tête avançant légèrement vers l’avant. C’était presque un merci soulagée ça tien et l’une de ses mains se glissa hors de la poche de son manteau, indiquant la jeune femme. Une main droite large, fermé et la paume légèrement incliné vers le ciel, un geste calme pour l’indiquer.


'' Et voilà. Elle ne veut pas non plus être avec moi. La discutions est donc terminé? J’ai une affaire sur le dos moi, je n’ai pas le temps de jouer, Sergent. ''

Eh non et il n’en avait aucune envie non plus. La patience est une vertu que certain hommes ne ce sont pas vue offrir à la naissance et quand on parlait de son travail, Renji n’en avait jamais eu beaucoup. Dans sa vie intime, c’était une toute autre histoire mais ça, ça ne concernait pas l’affaire sur laquelle il travaillait, encore moins son sergent ou Miss Fox. Mais s’il cru que la discutions se terminerait là, il avait eu bien tord car bientôt, la jeune femme continuait de parler, ajoutant qu’elle n’avait aucune envie de l’entendre chialer toute la journée. Elle y allait fort pour une petite nouvelle hein!

Lui qui avait cru la laisser tranquille maintenant que le problème était régler, que leur situation avait changé, tous les deux n’ayant visiblement pas envie de faire équipe, sentit un gout amer se glisser dans sa bouche. L’expression qu’il affichait maintenant en disait long sur la question qui lui trottait dans la tête : Pardon? Elle à dit quoi? Si elle le cherchait, elle le trouverait hein! Il ne frappait pas les femmes, c’était sa politique mais il ne se gênait pas pour les faire chier un bon coup, si vous voulez bien excuser l’expression. Pour une nouvelle arrivée au poste, parce que bon, il ne l’avait jamais vue en un an et demi de service ici et que de ce fait, elle devait bien être nouvelle, elle croyait que son derrière valait de l’or ou quoi? Le calme qui c’était glisser sur lui, le quitta à ce moment probablement et il reprit son air agacé, terriblement agacé même. Le pli qui lui barrait le front quelques minutes plus tôt, refit son apparition et la main qui indiquait la jeune femme et avait tenté de reprendre place dans sa poche, au chaud et contre ses clé d’automobile, remonta pour se glisser sur son front. C’était une mauvaise habitude chez lui mais quand un truc l’agaçait, il se frottait le front avec cet air amer. La bouche pincé dans une presque expression de douleur, tant ça l’énervait, il voulu lui répondre quelque chose, lui faire comprendre qu’elle avait intérêt à se tenir hein. Sauf qu’elle ne lui en laissa pas le temps. S’il pouvait lui donner une qualité, c’était bien d’être rapide mais aux yeux de l’inspecteur, ça n’avait aucun mérite. Surtout pas en ce moment tien.

Il n’avait aucune intention de se plaindre toute la journée, il avait beau être chiant, il savait qu’il préférerait encore s’enfermer dans un mutisme totale la plupart du temps. Mais là n’était pas la question, peu importe les provocations de la demoiselle, il ne la prendrait pas avec lui. D’ailleurs, cherchait-elle à le convaincre de la prendre en insinuant qu’il serait le plus difficile à gérer des deux? Aller donc savoir mais lui, il ne mordrait pas à l’hameçon, si hameçon il y avait bien entendue. Le sergent riait toujours, bien entendue, les imbéciles ne savent jamais s’arrêter tien! Grognant, le japonais baissa doucement la tête, se frottant le front avec ce même air embêté. C’était un cauchemar, il allait se réveiller. Lève-toi Renji, viens déjeuner! Ouais mais ça ne venait pas et puis, personne ne pourrait lui lancer ça hein, il vivait seul depuis toujours. Pas tellement par choix mais plus par résignation. Il savait quelle voix il aurait aimé entendre l’appeler le matin, qu’elle tête blonde il rêvait de voir penché au dessus de lui, quelques longues mèches douce lui effleurant la joue alors qu’il plongerait ses yeux vert dans ceux bleu. Se secouant, parce qu’il n’avait pas le temps de fantasmer sur les vestiges de son passé, un homme qu’il n’avait plus revue depuis près de deux ans maintenant, il soupira longuement. Dieu que ce job était merdique par moment, vraiment!

Mais revenons à nos deux pauvres inspecteurs! Lui coupant l’herbe sous le pied, avant qu’il ne puisse s’exprimer, à nouveau, la jeune femme l’approcha et pointa un doigt accusateur dans son sens. Ça n’avait rien d’impressionnant mais ce n’était pas non plus un geste banale aux yeux du brun. On lui tenait rarement tête, enfin à ce point du moins mais en même temps, elle était nouvelle et elle ne le connaissait pas encore. Ça viendrait assez vite tien, ses collègues la mettrait probablement au parfum rapidement, une fois au poste bien entendue. Bon, l’index accusateur lui, vint s’enfoncer dans son torse à quelques reprises alors qu’elle commençait son explication. Sentant le petit doigt froid se presser contre les muscles de son torse, une fois, deux fois et puis trois fois, il leva doucement un sourcils, redressant le visage pour replanter ses yeux vert dans les sien, d’un joli marron d’ailleurs. Mais dite, elle fait quoi là? Ouais, c’était à se demander et ne brisant par leur regard, tous deux se concentrant dans celui de l’autre pour le coup, il plissa un peu les yeux. Pas à cause du froid, mais parce que cette femme là, elle était bizarre quand même. Ce n’était pas nécessairement une qualité par exemple, pas plus qu’un défaut, seulement une constatation.

Alors il se prenait pour un autre selon elle? Laissez-moi rire oui! Si elle le disait ainsi, alors il n’avait plus aucun doute, il lui était supérieur. Eh oui, ça pouvait sembler dur mais si elle se plaignait qu’il avait fait sept ans et qu’elle n’ajoutait rien pour se défendre elle-même, c’était alors signe qu’elle commençait dans le métier. Aucune expérience hein? Le minuscule sourire ironique qui courba le coin gauche de sa bouche en disait long sur ce qu’il pensait de sa remarque. Il avait raison tien! Laissez le comparé, d’un côté nous avons l’inspecteur Ogano, flic depuis neuf ans, deux ans avec coéquipier le temps d’apprendre puis sept ans en solo, dont presque deux ans en tant qu’inspecteur. Ouais, ce n’était pas rien quand même et de l’autre côté, qu’est-ce qu’on avait hein? Une jeune femme outrée, qui n’avait aucune expérience. Elle venait peut-être même de sortir de l’académie de police tien. Comme quoi, quand on est dans la merde, on y est jusqu’au cou. Et puis le sergent se remettait à rire, parce qu’il avait réussis à trouver son souffle pendant que Renji attendait, fixant la jeune femme. Ils promettaient d’être un duo comique, vraiment drôle ses deux là et l’homme se bidonnait.

Le combat n’était pourtant pas terminé, en fait il ne faisait que commencer et bientôt, le grand japonais, qui avait laissé pendre lentement sa main dans le vide, attrapait la main de la jeune femme. L’air sérieux, terriblement sérieux même, il se pencha un peu, histoire de baisser le visage à son niveau. Ses yeux vert, légèrement plissé, se mirent à détaillé les siens, y cherchant une quelconque faiblesse. Le petit sourire flottait toujours sur sa bouche et bientôt, il parlait d’un ton grave, d’une voix presque envoutante mais très strict.


'' Mais je le suis. J’ai neuf ans de métier à mon actif, vous pas. Vous n’avez probablement pas même deux mois de réelle expérience dans la police et dans un cas comme dans l’autre, vous n’êtes qu’un boulet à mes yeux. Aucune chance que je vous prenne avec moi. Je refuse et… '' Son sourire s’évanouit alors, laissant place à un air très sérieux et pourtant, moins dur que plus tôt. Comme s’il tentait de la ménager et de ne pas être trop méchant. '' ... C’est un refus définitif. ''
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeLun 16 Fév - 18:29

Il avait intérêt à lui montrer un minimum de respect quand même, non seulement parce que ce serait au moins une collègue de travail mais aussi, parce que tout le monde commençait quelque part. Les faits restaient les même, elle n’était pas à sa taille, elle ne serait que dans ses pattes mais lui aussi, il avait un jour commencé en bas de l’échelle. Sauf que lui, il avait commencé tout en bas, avec des patrouilles et beaucoup d’administration à faire. Elle avait eu de la chance de commencé en tant qu’inspecteur aussi rapidement quand même! Il ne connaissait pas le pourquoi de la chose et en fait, ça ne l’intéressait pas du tout. Peut-être est-ce qu’elle avait quelqu’un de bien placé, qui s’en intéressait de toute façon, pas lui en tout cas. Mais il la respecterait comme il le faisait un minimum avec tous les autres, ça c’était le mieux qu’il pouvait faire. Et puis bon, il était mal foutu s’il se mettait à charrier une femme au boulot, on lui collerait une étiquette de macho, de sale sexiste et puis, il n’avait pas besoin de ce genre de publicité. Ça l’agacerait au final et puis, c’était complètement faux. Les femmes ne lui semblaient pas inférieures, mais elle restait une débutante dans les ficelles du métier. Homme ou femme, il ne s’embarrassait pas d’un poids, pas quand il faisait son boulot sérieusement. Mais c’était là la raison de leur regroupement non? Peut-être…

Relâchant la main de la jeune femme, parce que ça aurait été gênant de la tenir plus longtemps, il se recula d’un pas, se redressant de tout son long. Baissant les yeux sur elle, il la regarda un instant, histoire de s’assurer qu’elle n’ajouterait rien sur le coup et lui envoya un regard sérieux. Puis, il se tourna vers le sergent, qui les fixait avec un sourire content à la bouche. Il n’attendit pas que Ren s’exprime, ou plutôt chiale de nouveau, parce que c’est bien ce qu’il avait l’intention de faire au final hein. Annonçant donc simplement que les deux parties n’avaient rien à dire, il affirma qu’ils étaient bel et bien une équipe à partir de maintenant. Le japonais voulut rectifier le tir mais l’homme au sourire rayonnant leva une main dans les airs, prenant son air sérieux à son tour. Tomas Jack avait beau être un homme bon et joyeux, il pouvait devenir terriblement sérieux et puis, il restait un supérieur au final. Mieux valait en tenir compte et se taire gentiment. C’est ce que fit Renji, n’ayant pas nécessairement envie de se mettre des problèmes sur le dos. D’accord, sa bouche avait reprit cette moue presque dédaigneuse mais il n’avait pas le choix d’écouter et les yeux planté sur l’homme, il entendit la suite avec écœurement.

Renji Ogano n’avait pas été choisi sans raison, c’est le sergent lui-même qui avait décidé qu’il serait le partenaire idéale pour Aedan Fox. Avec autant d’année à son actif, malgré son jeune âge et puis le sérieux avec lequel il traitait son travail, il était un mentor tout indiqué. La jeune femme avait du potentiel, elle ferait un bon flic et Tomas avait bien l’intention d’en faire l’une des meilleures du poste. Aussi, l’inspecteur Ogano n’avait rien à y redire, pas plus que la recrue, Miss Fox. Il ne voulait plus en entendre parler, il n’y avait rien à redire, ils étaient ensemble et ce, jusqu’à ce que lui-même décide du contraire. Il se tourna alors vers la jeune femme et sourit, reprenant son air bon enfant. Posant une de ses grosses paluches sur l’épaule de la jeune femme, fort bien habillé d’ailleurs, il parla d’un ton chaleureux. Il avait toujours apprécié les belles femmes et ça se voyait pour le coup. Elle n’avait pas à s’inquiéter, l’inspecteur avait beau être mal engueulé et braillé en permanence, il ne mordait pas. Et puis, si jamais elle en avait assez, elle n’avait qu’à lui envoyer une bonne droite pour le calmer. Renji Ogano était un gentleman, il ne frappait pas les femmes. Il jappait beaucoup mais sans raison quoi.

L’envie d’envoyer une claque au sergent passa par la tête du dit intéressé mais il se garda bien de le faire, grognant donc de son côté, agacé. Il ne pouvait pas garder ses commentaires à son sujet pour quand il serait absent? Il savait qu’il était juste à côté hein? Salaud va. Sa main droite revint frotter son front et il envoya les quelques mèches rebelles, qui étaient tombé sur son front, vers l’arrière. Soupirant de nouveau, il vit finalement l’homme quitter les côtés de la femme et se diriger vers lui. Passant à côté de Renji, il s’arrêtât une fois son épaule au même niveau que la sienne et tourna la tête dans sa direction, sa main se posant contre son bras alors qu’il levait légèrement les yeux vers les siens, Renji le dépassant d’une bonne tête. L’air sérieux mais pas nécessairement très strict, il ne fallait pas trop en demandé d’un homme qui passe son temps à rire quand même, il parla doucement. Ren avait tout intérêt à former correctement la jeune femme, parce que tant qu’elle ne serait pas au moins moitié aussi douée que lui, elle serait avec lui. La menace était claire, le sergent n’avait aucune intention de la retirer de son équipe avant qu’elle ne soit en état de travailler seule, elle aussi. Et puis, elle était charmante non? Un grand gaillard comme Ren, célibataire de plus, ça ne pouvait quand même pas se plaindre d’une chance pareille. Un sourire de nouveau à la bouche, l’homme envoya un coup d’œil à la jeune femme et se montra plus taquin, ajoutant au japonais que c’était le moment rêver pour apprécier son travail.

Cet homme n’allait pas bien, est-ce qu’il savait qu’il incitait ses hommes à perdre leur temps et à fricoter durant les heures de travail? Probablement que oui en fait. Soupirant de nouveau, agacé, Ren repoussa simplement la main et détourna les yeux, caressant le ciel qui s’éteignait maintenant, du regard. À quoi bon se battre, il n’avait pas son mot à dire visiblement. Il acquiesça donc doucement et ramena ses yeux sur la jeune femme, qui se tenait bien droite pas très loin, comme toujours.


'' Ouais, bah c’est pas comme si on avait le choix de toute façon. Mais j’ai compris les menaces… je vais me débrouiller pour la suite. ''

En plus clair, je vais m’en occuper de ta recrue, maintenant fiche moi la paix. Son regard, qu’il passa rapidement sur l’homme, en disait long sur son agacement et recevant deux petites claques amicales sur l’épaule, il le vit repartir en direction de son véhicule. Et voilà, l’enfer commençait et regardant la jeune femme, il soupira de nouveau, se repassant la main sur le front. Aller, courage Renji, tu va y arriver… ou pas.

{ Pardooooooon, c'était trop long et j'ai du diviser le sujet en deux ''XD }
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeMar 17 Fév - 1:41

Le fait qu'aucun des deux ne voulaient travailler avec l'autre était peut-être le seul point en commun qu'ils avaient et ça, jamais ils n'oseraient le dire à voix haute. Non, dès le départ, aucune association, peu importe le genre, ne vooulait être faite entre ces deux personnes. Le fait qu'il semblait soulager de voir qu'elle non plus ne voulait pas être avec lui ne la calma pas pour autant, non c'était bien le contraire. Certes, elle ne voulait pas passer ses journées à côté de ce braillard, mais le fait était que ce dit braillard était le meilleur inspecteur du poste et qu'elle ne voulait être entraînée que par lui. Elle ne l'aimait pas, mais ce n'était pas la question. Elle devait faire passer le professionnalisme avant tout. Donc, pour être plus claire, d'un côté ou d'un autre, la jeune femme ne serait pas satisfaite. Et oui, vous pouvez bien dire 'ah les femmes' puisque je crois que c'est bien appoprié dans ce cas-ci.

C'est donc renouvlée de fureur que la jeune femme se mit à le critiquer au plus haut point, sans même se douter que même si il était égal à elle, il restait tout de même son mentor au niveau de l'expérience et qu'elle devait donc apprendre où était sa place. Ça ne vous surprendra donc pas si je vous dis qu'Aedan à un peu de difficulté avec l'autorité et qu'elle a étée souvent réprimendée pour son agressivité. . .Mais revenons à nos moutons. Il fallait dire que le brun n'avait pas non plus fait tant d'effort pour la faire sentir la bienvenue, au contraire puisqu'il voulait maintenant s'en débarasser le plus rapidement possible pour retourner à son enquête. Salaud va.

C'est donc en jouant les haut-gradés que la demoiselle remarqua la lueur qui s'était installé dans les yeux de son possible nouveau collègue. Ah elle le faisait chier. C'est assez mesquin de sa part et méchant je dirais puisqu'elle semblait apprécier le fait de lui tapper sur les nerfs. S'pèce de rancunière immature. S,en suivit alors une confrontation visuel. Qui allait fléchir le premier ? L'index toujours enfoncé dans son torse, Aedan observa le prénommé Renji, laissant ses iris d'un marron fiévreux se mélanger avec ses émeraudes froides. Ils ne bougeaient plus et même que Tomas avait finalement cessé de ricaner. Finalement. Une autre bourasque de vent et les quelques mèches frivoles vinrent se déposées contre le visage de la jeune femme alors que celle-ci fixait l'inspecteur, les sourcils froncés. Un sourire trouva son chemin sur les lèvres de l'homme et la jeune femme, bien que le sourire flattait très bien son visage d'apollon, avait bien envie de lui mettre un pain en ce moment.

C'est après un long moment aux yeux de la jeune femme que Renji attrapa soudainement sa main, la faisant presque sursauter vut son haut taux de concentration pour trouver toutes les nuances de verts dans les yeux de l'homme. Et lorsque celui-ci approcha quelque peu son visage alors qu'il se mettait à niveau, Aedan pinça les lèvres, fronçant un peu plus ses fins sourcils. Mais il voulait quoi là ? Les paroles qui traversèrent sa boucge lui donna alors l'impression d'avoir reçue une baffe. Elle savait très bien qu'il était plus expérimenté qu'elle et le mot boulet lui fit serrer la machoire. Oh mon dieu comme sa lui démangeait de lui en mettre un. Oui, immature, terriblement même. Elle avait également un peu de difficulté avec la réalité des choses. Oh et pas la peine de vouloir être doux maintenant, vous avez dit ce que vous voulez dire. Il pouvait bien aller se faire foutre.

Lorsqu'elle sentit la pression sur sa main se relacher, elle rangea tout de suite celle-ci dans sa poche et ouvrit la bouche. Cependant, le regard de l'inspecteur la convaincue de ne rien ajouter. . . pour le moment. Elle referma donc sa jolie gueule et posa son regard vers le sol, toujours avec ce même aire de frustrée. Ça lui allait si bien, tu trouves pas Renji ? Par contre, leur petite engueulade ne servit pas à grand chose puisque Jacks avait déjà décidé qu'ils étaient partenaires tant et aussi longtemps qu'il le voudrait. Tout ça l'amusait, hein ? Un vrai gamin. Écoutant les paroles de l'homme, Aedan fut obligée de se sentir flattée. Après tout, qui ne le serait pas. C'était exactement ce qu'elle voulait, être l'une des meilleures et même si elle ne voulait pas vraiment l'avouer, parce qu'elle ne le supporait pas vraiment, sans Renji, elle n'y arriverait pas.

Entendant des pas se diriger vers elle, la jeune femme releva la tête pour voir son supérieur poser une main bienveillante sur sa petite épaule. Elle cilla un moment, détestant qu'on touche celle où elle avait prit la balle, mais fit bien attention que personne ne le remarque. Un peu plus et elle pourrait rire, mais seulement un joli sourire se pendit aux lèvres de la demoiselle aux dires de Tomas. Ouais, elle voyait le genre. Un caniche quoi. Sauf que le caniche qu'elle avait eu mordait les mollets des passants qui s'approchaient trop. . . Mais passons. Elle le regarda alors aller à Renji pour ensuite lui prononcer quelques paroles. On dirait qu'il s'était déjà formé un petit scénario en tête. C'est donc avec la 'confirmation', comme s'il avait le choix comme il avait si bien dit, que Tomas décida finalement de s'en aller avant qu'un autre fou rire trouve son chemin jusqu'à sa bouche.

Soupirant pour évacuer la petite frustration et oserait-elle le dire, le stress qui était en elle, la jeune femme se retourna vers Renji et le regarda un moment. S'avaçant d'un pas, elle s'humecta les lèvres.

" Écoutez, je tiens simplement à vous dire que je ne serais pas un boulet. Je sais que je n'ai aucune expérience et que mes connaissances sur ce métier son très restreintes. Mais je sais cependant une chose, c'est que si vous me donner une chance et que vous me laissez vous montrer mes talents, vous ne le regretterez pas. En plus, plus vite vous m'apprendez, plus vite on sera débarassé l'un de l'autre. "

Ils ne s'aimaient pas et les deux le savaient très bien, mais ils pouvaient tout de même faire un effort non ? Ou pas.

*SBAFF*

" Ça c'est pour les insultes et pour t'avoir prit pour un faux-cul. "

Et ouais, elle lui avait coller un pain.


[ Ouais et moi à côté c'Est rikikki xDD Je m'excuse, c'est pas très long, mais si tu veux je change la fin xDDD ]
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeVen 20 Fév - 6:44

Elle avait un sale caractère, ça il l’avait compris dès qu’il l’avait vue, c’était un ne peu plus clair. La façon qu’elle avait de se tenir bien droite et puis, ce regard perçant, son corps en disait long sur son caractère bien trempé. Ce ne serait pas du gâteau que de s’occuper d’une femme pareille mais en même temps, Renji ne pouvait pas s’empêcher de penser que ça aurait probablement été pire si elle avait été l’opposé. Si une femme qui lui répondait et avait la tête dur, lui tombait sur les nerfs, une femme qui ne savait rien faire de ses dix doigts et lui demandait sans cesse son aide, l’agacerait encore plus. La patience n’était pas une qualité très poussé chez lui mais ça, je l’ai déjà spécifié n’est-ce pas. Le sergent avait terminé son petit discours, la menace était tombé sur eux et voilà qu’il repartait, content d’avoir obtenue gain de cause. Mais il avait su à l’ avance qu’il détenait la victoire, n’est-ce pas, c’était évident. Étant naturellement le chef auprès des deux jeunes gens qu’il avait mis ensemble, il était le seul à avoir son mot à dire. Bon, les deux autres avaient bien combattus et c’est avec un sourire amusé que l’homme les quittait, probablement fier de les avoir fait chialer un peu. L’inspecteur Ogano n’était pas prêt de l’oublier celle-là en tout cas et c’est avec une pointe de désespoir qu’il fixait le ciel. Pourvu que quelque chose là-haut l’aide à tenir le coup, les mois suivant seraient pénible, il ne fallait pas en douter. Et puis, il n’avait jamais été doué pour la pensée positive.

Le soupir ayant quitté ses lèvres, il ramena ses yeux vert sur la silhouette plus menue de la jeune femme. Il se frotta un peu le front, geste qu’il faisait souvent sans même le réaliser quand quelque chose n’allait pas. Si son expression ne laissait rien savoir, sauf un perpétuel sentiment d’agacement, son corps était plus honnête et répondait de lui-même par des tics qu’il avait depuis longtemps. Il suffisait de connaître Renji un minimum pour arriver à lire dans ses gestes et c’était peut-être pour ça qu’il évitait d’approcher les gens de trop près ou trop longtemps. Les psychologues improvisés, très peur pour lui. Mais bon, il la détailla plus en profondeur cette fois et ne pu que confirmer que le sergent Jack avait raison. Bon, il ne disait pas qu’il avait envie de la prendre ici, tout de suite, pas du tout même mais dans son genre, c’était une belle femme. Elle possédait toutefois quelque chose de puissant chez elle, une force inné, ajouté à son sale caractère, ça faisait beaucoup d’ailleurs. Eh ouais, elle était catalogué comme quelqu’un d’invivable dans son esprit mais lui aussi, il était dans le lot alors, était-ce vraiment un défaut? Oui, complètement. Si elle n’était pas très grande, ses long cheveux foncé avait quelque chose de charmant avec son teint de porcelaine, ses yeux noisette ressortait très bien d’ailleurs et finalement, Ren se dit qu’elle était plutôt jolie. Non pas que ça change quoi que ce sois, il ne faisait qu’accepter les faits, sans aucune malice derrière. Il en avait rarement d’ailleurs.

Les plaisirs de la chaire semblait l’avoir déserté et si il c’était retrouvé dans le lit de quelqu’un depuis son arrivé, c’était par erreur. Il ne se rappelait plus les visages des quelques inconnus qu’il avait visité les soirs ou il avait trop bu. Un lit ici, un autre là et puis c’était tout. Ne pas se rappeler, tout oublier, parce qu’au final, il n’en avait rien à faire. Il n’y avait qu’un lit dont il avait envie de se rappeler et il ne c’était rien dérouler de bien concluant dans ce lit, qui se trouvait fort loin de lui en ce moment. Mais passons…

Elle avait de jolie jambe, si le charme féminin aurait opéré en lui, il aurait probablement apprécié celles-ci mais sincèrement, elles ne faisaient pas grand-chose en ce moment. Il avait remarqué que bien qu’il se proclame bisexuel, attiré par les deux sexes, les hommes gagnaient plus facilement son intérêt. Idiot, probablement mais c’était quand même un fait. Les deux seuls lits qu’il avait visité par erreur, était détenu par des hommes. Deux jolis blond aux yeux bleu qui s’était avéré fort charmant, mais pas autant que la personne à qui il ressemblait un minimum. Et hop, Ren avait fui, comme il le faisait si facilement. Mais avec Aedan, il ne pourrait pas fuir hein? Non, il n’avait pas le choix, il la prendrait avec lui et deviendrait une espèce de mentor pour elle. Soupirant, il se répéta mentalement qu’il n’était pas un gardien d’enfant hein! On le poussait vraiment à bout dans ce poste, heureusement que le salaire avait augmenté et que son métier ne le dégoutait pas encore, sinon il ce serait tiré vite fait bien fait. Remarquant que la jeune femme portait des vêtements d’intérieur, parce que c’est bien ce qu’une jupe de ce genre était hein, il leva un sourcil. Elle ne pensait quand même pas continuer l’enquête vêtue de la sorte hein? Il n’eut pas le loisir d’y songer davantage que la dite demoiselle, s’approchait de lui, s’humectant les lèvres. N’ayant rien à craindre, ayant gagné la manche oral, il la regarda approcher tout simplement, l’air calme, ayant reprit son attitude neutre.

Elle commença alors à s’expliquer, elle ne serait pas un boulet mais elle avouait en même temps qu’elle ne connaissait pas grand-chose au métier, voir rien tien. Malheureusement pour la demoiselle, Renji n’avait pas tellement d’espoir en lui alors bon, lui dire qu’on ferait de son mieux alors qu’on ne savait rien de ce que ça impliquait dans ce genre de métier, ça ne valait pas grand-chose pour lui. Elle tentait de s’expliquer par exemple et ça, c’était déjà plus louable. Ouais, okay il comprenait, pas la peine d’en mettre autant. Et pis elle avait raison pour la fin, plus vite il la formerait, plus vite il serait débarrasser. Après tout, elle n’avait pas non plus envie d’être avec lui alors, ce serait aussi bien comme ça. Quant à savoir s’il regretterait ou non, ça il attendrait pour le décider hein. Il avait la mauvaise habitude de ne pas apprécier ce qu’il faisait, ou encore, ça ne lui faisait rien du tout. Légèrement froid le poulet? Humm, sans aucun doute mais c’était le dernier des soucis de la jolie jeune femme ça. Parce que dans les mois qui suivraient, elle aurait bien pire à endurer, ça oui. Il allait donc lui dire que ça allait, qu’il comprenait et qu’il ferait avec quoi mais elle le prit de court. Et ça, il ne l’avait pas prévue hein, pas du tout même.

Une douleur rapide et écrasante. Que c’était-il passé? Aller donc savoir, lui il ne comprenait pas mais une chose était clair, il n’avait pas réussis à placer un mot. Bah c’était probablement mieux comme ça, il aurait pu s’entailler la langue avec un coup pareil! Il avait mal, il connaissait la douleur mais sa provenance restait un mystère. Ayant fermé les yeux sous le coup donné, ce fut avec une expression des plus surprise qu’il posa finalement son regard sur la jeune femme. Elle parla rapidement, lui expliquant tout rien que par sa position alors qu’elle crachait son explication. ÇA, c’était pour l’avoir insulté et l’avoir mal traité? Alors elle avouait l’avoir cogner hein? Bah, il suffisait de regarder son poing fermé, serrer avec force, pour le comprendre. La salop- attendez, il n’avait pas le droit de la cogner en retour hein? Dieu qu’il aurait aimé ne pas être un gentleman en ce moment hein. Mais on ne change pas un homme et il se contenta de serrer la mâchoire.


'' Je vois… ''

Que dire de plus hein? Il le méritait peut-être ce coup là. Ouais, on l’avait déjà frappé autrefois mais c’était rare qu’une femme se faisait un plaisir de le cogner. Il avait peut-être poussé sa chance un peu trop loin? Probablement, c’est vrai qu’il ne lui avait démontré aucune délicatesse mais ça, c’était quelque chose de normal chez lui. On a beau être un gentleman, il y a certaine situation dans lesquelles on ne peut pas être aussi respectable et charmant. Celle-ci en faisait partit. Ramenant une main sur sa mâchoire, il effleura la peau meurtris, ou le coup vivait toujours fantomatiquement. Il grogna alors, exerçant une légère pression sur ce qui deviendrait bientôt, un fort joli bleu. Douloureux, il fallait s’en douter. Ouvrant la bouche, les sourcils froncés alors qu’il encaissait la douleur, il lâcha une espèce de petit grognement quitté ses lèvres. Il savait bien que le sergent lui avait dit de ne pas hésiter à le cogner mais franchement, était-elle forcée de le faire aussi vite hein?! Sincèrement… cette femme n’était pas totalement bien. Dire qu’il s’apprêtait à lui dire que ça allait, maintenant il n’en avait plus tellement envie hein. D’ailleurs le regard dur qu’il lui envoya en disait long sur ses pensées. Si tu étais un homme, tu serais déjà par terre avec quelques dents en moins petite. Ouais et pas rien qu’un peu tien!

Cette fois la demoiselle avait de la chance, l’inspecteur laisserait l’incident passer mais il était clair que si elle en faisait une habitude, il s’y mettrait aussi. Bon, pas de danger que Ren lui envoie son poing en pleine figure mais elle pourrait bien recevoir une gifle. On ne cognait pas pour rien, peu importe le sexe, c’était purement logique. Et puis l’inspecteur n’était pas homme à se faire taper dessus sans rien dire ou faire, c’était plutôt le contraire même. Non pas qu’il soit tellement violent, bien que certain le caractérise ainsi, mais il n’était pas du type passif non plus. Donc bon, elle s’en tirait plutôt bien, il fallait l’avouer. Il se massa un peu la mâchoire puis, plus ou moins habitué à la douleur, il la relâcha pour pointer la jeune femme de l’index. Il acceptait son sort mais il avait quand même quelque chose à dire et c’est avec le plus grand sérieux qu’il le fit, ses beaux yeux verts légèrement plissé par la colère qui l’animait.


'' Cette fois nous dirons que je l’avais chercher mais si tu recommences ça, ne crois pas que je te laisserais t’en tirer aussi facilement. J’ai beau être un gentleman, je ne suis pas masochiste. Si on me cogne, je réplique, c’est un automatisme. J’espère que c’est clair. ''

Ouais, parce qu’il ne le répéterait pas et l’air qu’il affichait, le confirmait. Puis, grognant un coup, il ramena sa main dans la poche de son manteau et lui fit signe de la tête, histoire qu’elle le suive. Aller, sale gamine et suis-moi. Il n’avait jamais été quelqu’un de très volubile, ça c’était un fait et en ce moment, la mâchoire lui élançant, il n’avait aucune envie de faire causette. Eh ouais, plutôt simple comme spécimen le flic. Il marcha donc en direction du corps de la fillette, espérant que la jeune femme le suivait. Elle savait être docile parfois, non? Si elle voulait parler en ce moment, elle le ferait auprès d’une oreille complètement sourde, Ren n’avait aucune intention de l’écouter. Il avait probablement mérité ce coup mais pas la peine de se défendre, si elle recommençait, il serait moins compréhensif. Ses recrues là, ça se croit tout permis et ça cogne leur supérieur, vraiment n’importe quoi ouais. S’arrêtant de nouveau prêt du mignon petit officier aux cheveux blond, il posa un regard morne sur le corps recouvert d’un drap blanc.

'' Alors Peter, quelque chose à ajouter sur l’état de la victime? Oh, ne fait pas attention à elle, c’est une recrue qu’on ma refilé. Elle va me suivre partout pendant un moment… malheureusement… Bref, contente-toi de me dire ce que tu sais. '' Il se tourna alors vers la jeune femme et avec un air des plus sérieux, il ajouta d’un ton ferme. '' Et toi, écoute attentivement. Si tu veux vraiment en finir rapidement avec cette histoire idiote de partenaire, c’est dans ton intérêt. ''

Il n’avait aucune intention de perdre son temps avec cette histoire de formation de la jeune femme. Qu’elle le suive, d’accord mais elle avait tout intérêt à bien se tenir. Et voilà que le jeune homme leur faisait son rapport. La jeune fille avait reçue une balle en pleine poitrine, des organes avaient du être touché et on évaluait sa mort à environ ce matin, probablement très tôt. Tout le long de son discours, il n’arrêtait pas de lancer des regards curieux à la jeune femme. C’est lui qui l’avait conduit auprès du sergent plus tôt, elle était drôlement jolie. Il avait beau ne pas dire ce qu’il pensait tout haut, le sourire légèrement simplet qu’il affichait parlait de lui-même. Elle lui plaisait, il en avait le droit remarquez mais Ren commençait à trouver son manque de professionnalisme agaçant pour le coup. Non mais il fichait quoi hein? S’il voulait lui conter fleurette, fallait attendre encore quelques heures, que son service sois terminé, sale petit couillon de flic inutile. Grognant alors qu’il se passait une main sur le front, il baissa légèrement la tête.
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeVen 20 Fév - 6:44

'' Bon, ça va… ça va! J’ai compris, je me renseignerais auprès des personnes qui sont réellement intéressé par l’enquête. Pas la peine de me regarder comme ça petit, si je continue de t’écouter, je vais passer à côté d’un tas de truc, sauf peut-être celui que tu aimerais bien sortir avec la recrue. Tiens, ce ne serait pas plus mal hein, ça m’arrangerait. '' Il n’avait aucune patience et le pain qu’il c’était prit devait y être pour quelque chose hein. Ignorant alors le jeune homme, qui ne semblait pas savoir quoi répondre à ça, Renji se tourna vers la jeune femme, tenant toujours cet air sévère qu’il lui réservait. '' Viens, on se bouge. On apprendra rien ici… ses idiots de petit jeunes, c’est plein d’hormones et ça ne sait rien faire sans les mêler de la partie. ''

Voilà, c’était fini et déjà, il rebroussait chemin, laissant quelques flics l’approcher pour lui donner une information ici et là. Les sourcils froncé, l’air sérieux, il hochait la tête et enregistrait les informations dans sa tête. Alors qu’ils se trouvaient enfin à une bonne distance des cailloux ou les uniformes bleus achevait de s’activer, le corps étant glissé dans un sac, il sortit un calepin de la poche gauche du manteau. Un stylo suivit le petit bloc de papier carré et bientôt, il y griffonnait quelques infos. Lançant un regard à la jeune femme une fois cela fait, il soupira et lui tendit le calepin. Quelques trucs y avaient été inscris. L’heure à laquelle la jeune fille avait du mourir, l’état global dans lequel la victime se trouvait et puis quelques idées du pourquoi de la chose. Un pédophile pouvait être en cause, les parents aussi, il fallait trouver l’identité de la jeune fille mais bientôt, une jeune femme rousse accourait pour leur donner cette information. La petite se nommait Clara Hindler, ses parents la croyait à l’école mais avait lancé un avis de recherche en fin de journée, ne la trouvant nulle part. Ren soupira en prenant le papier contenant toutes les infos à ce sujet, que la jeune policière lui tendait. Il détestait cette partie du métier, voir les familles apprendre la mort d’un proche, c’était toujours triste. Si on était jamais préparé a ça dans ce dans la vie, dans ce domaine c’était pire, parce qu’on parlait d’homicide ou d’accident, personne ne pouvait prévoir, ce n’était pas souhaitable. Dans tous les cas, voir la famille, ne serait pas une partie de plaisir. Mais déjà il se dirigeait vers sa voiture, ne tendant une main vers la jeune femme, qu’a une seule reprise.

'' Le calepin… Bon, nous allons voir la famille. Je suppose que vous n’avez pas de voiture? '' Il attendit un instant, s’arrêtant pour la regarder et soupira alors. Il lui indiqua alors une voiture de police banalisé, d’un noir classique. '' Alors allons-y. Et je tiens à ce que tu regardes une fois là-bas, pas la peine de donner de détail. Consoler la famille, ça va mais pas la peine de leur faire de fausses promesses, c’est clair? ''
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeVen 27 Fév - 3:03

Les lèvres pincées, son petit poing qui pouvait tout de même faire mal, était toujours refermé alors que le jeune homme semblait faire une constatation du geste qu'elle venait de commettre. Il faut dire, un peu plus et elle même trouverait qu'elle était allée trop loin. Mais ça, pas question de lui faire parvenir à monsieur le macho là-bas. Il l'avait mérité. Il ne l'aimait pas non plus, c'était facile à deviner. Ses premiers mots lui avaient suffis à le savoir. Et pourtant, malgré le dit respect qu'il lui avait communiqué, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de croire qu'il ne la respectait non pas parce qu'il était de ce genre, mais parce que son gentil supérieur était présent. Peut-être avait-elle tord aussi. Cependant, le quelque peu d'hostilité qu'il lui avait fait preuve l'avait suffit à la rendre colérique en un si peu de temps. C'est qu'il était doué le monsieur. Et alors qu'il grognait, une main à sa mâchoire, Aedan crispa la sienne, se demandant ce qu'il allait maintenant faire. Elle méritait bien de se faire cogner en retour, ça elle le savait puisque de toute manière, comme elle le disait, elle avait peut-être été trop loin. Elle n'avait pas peur non plus, enfin, pas de lui. Non, ce qu'elle avait peur c'était des répercussions de son geste. Elle aurait dût penser avant d'agir, comme d'habitude en fait. Elle qui avait déjà des difficultés à gérer sa colère inscrit dans son dossier. . .

Soudain, l'inspecteur décida que le massage ne ferait sans doute pas grand chose. Pointant son long doigt vers la jeune femme, celle-ci plissa les yeux à son geste, tout comme Renji d'ailleurs, il lui expliqua le plus calmement possible que la prochaine fois, elle allait recevoir bien plus que des menaces. Ah, comme si frapper tout seul était plus drôle de toute manière. Un peu plus et il tremblait de colère le pauvre. Elle n'en dit pas plus, se doutant qu'un de ses jolis commentaires ne feraient sans doute que pimenter encore plus la situation et ça, elle n'en avait pas besoin. Elle ne fit aucun signe lui montrant qu'elle avait bien comprit, mais il savait sans doute que c'était le cas.

Avec un hochement de tête, il fit signe de la suivre. La conversation sur ce sujet était clos. Ramenant aussi ses mains dans les poches de son palto, la jeune femme secoua légèrement la tête, éloignant les cheveux de son visage pour ensuite suivre l'inspecteur vers le policier blond. Regardant quelques mètres à côté, elle pouvait voir un corps recouvert d'un drap blanc et d'après sa grandeur, on pouvait clairement voir que c'était un enfant. Pauvre gamin. Franchement, elle se demandait bien pourquoi des gens voulaient faire de telles choses à un être emplit d'un naïveté et d'une joie de vie débordante. Renji commença alors à lui demander les informations qu'il avait recueillit sur l'état du jeunot. Elle ignora aussi le commentaire concernant le fait de 'ne pas faire attention à elle' comme il disait si bien.

Malheureusement ? Est-ce qu'il avait envie d'un autre coup de poing ? Franchement, devait-il vraiment dire à tout le monde qu'elle allait le suivre comme un chien de poche ? Il y avait des limites quand même. Un simple 'recrutement' serait amplement suffisant comparé au malheureux fait qu'elle allait le suivre. C'est donc à ses mots que la jeune femme se racla quelque peu la gorge, légèrement frustrée. Tout en écoutant l'analyse du blondinet, elle ne put que remarquer -qui n'aurait pas- que celui-ci la regardait dès qu'il le pouvait. Un peu trop même. Pinçant les lèvres devant le sourire du jeune homme, elle lança quelques coups d'oeil vers Renji et étrangement, à chaque fois qu'elle le regardait, il semblait de moins en moins patient. Faut dire que sur ce coup, elle le comprenait un peu, mais tout de même, il restait un caractère de cochon.

Faisant une légère grimace lorsqu'il décida de céder pour ensuite dire au policier qu'il trouverait ses renseignements avec un autre. Le jeune parut alors très surpris et ensuite extrêmement gêné lorsque Renji lui fit remarquer que la seule qui semblait l'intéresser pour le moment, ce n'était pas la victime, mais une sortie avec la nouvelle inspecteur. Le pauvre ne semblait pas vraiment encaisser la franchise du jeune homme. Pour Aedan, ça allait, tant que ce n'était pas elle qui se faisait passer un savon. Il était même polit comparé aux trucs qu'elle avait entendue à l'armé durant son entrainement.

Le suivant de nouveau puisque pour lui il n'y avait plus rien à faire ici, les deux se dirigèrent dans le tas d'uniformes bleus en demandant des informations par ici et par là. Elle n'avait pas dit un mot depuis le coup, se disant aussi que peut-être il n'avait pas très envie de lui parler maintenant. Difficile de faire une conversation avec quelqu'un qu'on vient de frapper. Alors que le jeune homme s'arrêtait pour écrire quelques trucs dans un calepin, Aedan fut bien tentée de regarder par-dessus son épaule, mais se douta que ce n'était peut-être pas une bonne idée. Après tout, elle devrait s'accrocher à lui pour voir et il pourrait alors la projeter par-dessus son épaule si le coeur lui disait.

Ah tiens. Elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'il lui tende le calepin. Surprise, elle le saisit délicatement, un geste qui ne semblait pas de son genre et consulta attentivement ce qu'il avait noté. Il y avait inscrit quelques informations sur le cadavre. Clara hein ? Une petite fille qui devait avoir quoi, huit ans ? Alors qu'elle consultait les notes, celui qui les avait rédigés se tourna vers elle pour lui tendre une main. Elle le regarda un moment, ne semblant pas comprendre. Ce n'est lorsqu'il lui fit savoir qu'il voulait le calepin que la jeune femme secoua légèrement la tête et le lui redonna.

Reniflant bruyamment au commentaire de la voiture. Non mais, pourquoi est-ce qu'il soupirait ? Ça faisait quoi qu'elle n'ait pas de voiture ? L'exercice c'est bien ! Arquant un sourcil, elle regarda la voiture qu'il lui montra un moment. Haussant les épaules tout en soupirant à son tour, elle s'y dirigea pour ensuite s'installer du côté du passager. Une fois que Renji s'était lui-même assit, elle le regarda un moment. Elle n'avait pas répondue au commentaire des fausses promesses. Elle savait parfaitement que les fausses promesses entrainaient de faux espoirs. Se regardant un moment, elle nota sa jupe et se souvint que le jeune homme l'avait regarder d'un aire assez réprobateur.

" Je sais parfaitement que les fausses promesses ne sont pas tolérables. "


Silence durant quelques secondes.

" Je voulais aussi m'excuser pour le heu. . . coup. J'aurais dût me retenir. Oh et pour la jupe, je ne m'entendais pas de commencer tout de suite. J'aurais dût être plus prévenante. "

Se raclant la gorge une nouvelle fois, elle concentra sa vision sur l'extérieur, embarrassée de s'être excusée aussi rapidement. Elle ne devrait pas regretter aussi vite. Faut dire qu'il était un cas a part.

" On y va ? Je vais me la fermer durant la rencontre avec la famille si vous voulez. "


[Voilà, fini. Désoler s'il n'y a pas beaucoup de contenu. ^^' ]
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeJeu 12 Mar - 18:38

Il avait le chic d’être chiant hein? Ouais, il savait et pourtant, il n’en ressentait aucun espèce de remord, pas même pour cette pauvre fille qu’ont lui avais mis dans les pattes. Ce n’était pas de sa faute, il n’avait aucune raison de lui mettre sa mauvaise humeur sur le dos mais voilà, c’était ça que de travailler avec Renji Ogano. S’il avait tous les airs d’un gentleman, qu’il savait s’exprimer avec une certaine classe, il ne possédait aucun atout dans le sociable quand il s’agissait de boulot. Il se fichait bien de savoir si c’était une femme ou un homme, il faisait ce qu’il voulait, quand il le voulait et puis il était confiant. En fait, dans son travail, l’homme avait une confiance absolue, il ne tentait plus de sauver l’univers et se contentait d’avancer, un pas à la fois, sachant qu’il faisait de son mieux, qu’il déployait un max d’effort. Que demander de mieux hein? Rien justement. Et c’est pour ça qu’elle se trouvait là, assise sur le siège passager de sa voiture.

Rangeant le calepin dans la poche intérieur de son manteau, il ne put s’empêcher de la détaillé de nouveau. Rien qu’un peu par exemple, il n’avait rien du pervers hein. Ce n’est pas tous les inspecteurs qui aiment regarder sous les jupes, en fait la plupart des gars qui travaillait ici, n’avait rien en commun avec ce genre de type. Encore merci, parce que Renji n’aurait probablement pas enduré de travailler avec des imbéciles pareilles. Eh ouais, encore la patience qui faisait défaut, vilain manque dans sa personne.

Ses yeux effleurèrent la jupe de nouveau, appréciant sans aucune mauvaise intention, le galbe des jambes et la fermeté des cuisses. Elle était en forme la petite, il n’y avait pas à douté. Mais si pas mal de ses collègues auraient été forcé d’admettre que l’envie de poser une main pour en tester la fermeté, la douceur, était tentante, l’inspecteur Ogano ne pensait pas nécessairement la même chose. Un petit soupir s’enfuyait déjà de sa bouche, lorsque que la jeune femme lui assurait qu’elle ne ferait pas de fausses promesses. Une bonne chose de régler alors! Mais quand même, ses yeux retournèrent sur la jupe alors qu’il démarrait l’engin, laissant le moteur ronronner, elle croyait vraiment qu’elle ne travaillerait pas aujourd’hui? Bah, ça ne le regardait pas et puis, les jupes ça n’avait rien de déplaisant, c’était même plutôt joli, pas la peine de grogner ou de lui faire des reproches sur ce sujet. Elle aurait du mal à le suivre s’ils allaient en excursion mais vue l’heure qu’il était, il doutait fort qu’ils aient assez d’indice pour partir à la chasse aux criminels. Bref, pour aujourd’hui ça irait quoi. Il se ramollissait là hein. Eh merde.

Elle le surprit toutefois lorsqu’elle lui annonça qu’elle s’excusait de l’avoir cogner. Alors cette femme était capable de s’excuser? Il en avait douté, il fallait bien le dire, qui ne l’aurait pas fait, surtout lorsqu’on se fait cogner par une femme que l’ont connais à peine, quelques minutes tout juste après la première rencontre. Il la fixa donc un instant, ses yeux vert légèrement plissé sous la surprise, l’incompréhension. Elle parla aussi de la jupe et là, il lâcha un petit grognement, acquiesçant de la tête alors qu’il mettait l’automobile en route. Glissant sur la chaussée, il vérifia ses angles mort et s’élança avec aise sur celle-ci.

Elle aurait du être plus prévenante? Oui, complètement et ça l’agaçait quelque part qu’elle n’ait pas pensée à tout avant de ne se pointer le bout du nez. Il savait qu’en ce moment, il ne faisait que mettre sa frustration sur la pauvre femme, parce qu’il n’avait toujours pas envie d’une recrue. Mais qu’est-ce qu’il pouvait y changer hein. Il la formerait et puis il serait tranquille. Sauf qu’il y avait le risque qu’après avoir travaillé en équipe avec elle, il ait envie de continuer hein? Non, pas avec lui, avec un autre peut-être mais le japonais avait l’âme d’un solitaire, il ne s’embarrassait pas des autres, la solitude était sa compagne et puis voilà. Pas question de même songé au fait qu’elle pourrait lui manquer, ça n’arriverait pas! Plus il se le répétait, plus il se trouvait idiot de le faire. Pense donc à autre chose Ren, qu’est-ce qu’on s’en fiche de cette fille hein! Oui, complètement. Il devait pourtant dire quelque chose, pas tellement par gentillesse mais plutôt parce qu’il était un inspecteur qui voulait se faire le plus droit possible dans sa profession. Aussi, il ne pourrait pas jouer les gamins encore longtemps, même s’il ne voyait pas la chose ainsi pour sa part. Se raclant la gorge à son tour, alors qu’il entrait sur la voie rapide, il parla doucement, le même ton bourru se voulant moins agressif.


'' Ça va. De toute façon, pour le coup, c’est réglé. Vous êtes avertis miss Fox, je considère l’incident donc clos. Quant à votre jupe… Vous auriez en effet pu vous montrez plus prévenante mais pour aujourd’hui, nous passerons l’éponge, de toute façon je doute que mes vêtements vous aillent et puis nous sommes en ville, vous arriverez bien à être un minimum utile quand même. ''

Pas un mot gentil hein? Eh non, il n’en était pas capable finalement et les yeux tourné vers la route, son visage emprunt d’un sérieux qu’il avait du mal à relâcher, même dans l’intimité la plus totale, il soupira de nouveau. La soirée ne serait pas de tout repos, pas ce soir. Préférant cependant ne pas y songer, il ne releva pas les dernières paroles d’Aedan. Non pas parce qu’il préférait en effet qu’elle ne dise rien durant la rencontre avec la famille mais parce qu’il n’aurait pas su, de toute façon, comment nier le fait. Il préférait la voir se tenir tranquille et ne pas parler de toute façon alors, pourquoi mentir. Pourtant, il la ferait travailler, parce que si elle ne parlait pas, elle lui laissait tout le boulot tien. Se garant finalement devant une rangée d’appartement similaire, de classe moyenne tien, il sortit simplement de la voiture, se disant que la jeune femme l’imiterait. Faisant quelques pas en direction de la porte, il se tourna finalement et jaugea la jeune inspectrice des yeux. Okay, il n’était pas particulièrement fier de la jupe, il trouvait le vêtement peu pratique mais quand même, elle avait un certain charme glissé sur elle hein. Se passant une main sur le front, comme s’il cherchait les bons mots et ce n’était probablement pas totalement faux d’ailleurs, il redressa les yeux et croisa son regard.

'' Vous vous occupez de consoler la mère, inspecteur Fox. Je m’occuperais du côté plus administratif et du père… Allons-y. ''

Voilà du boulot! Maintenant elle ne pouvait plus se plaindre hein. Marchant rapidement, il rejoignit la porte bien avant elle et ouvrit la porte principal, la tenant fermement pour tourné un regard plus sérieux, assagit même, vers la jeune femme. Ça allait maintenant, il c’était calmé et il avait presque oublié le coup qu’il c’était pris plus tôt. Dès que la jeune femme fut entré, il lui emboita le pas sans un mot, se montrant plus calme qu’il l’avait été plus tôt, beaucoup moins agressif, il acceptait finalement son sort, bien que malheureux. Annonçant tout simplement le palier à rejoindre, sois le troisième, il la suivit sans mal, faisant bien attention à ne pas effleurer sa silhouette des yeux. Pas la peine de passer pour un pervers, il l’avait déjà regardé plus qu’il ne le devait dans la voiture. Bon, ça n’avait rien de malsain, pas dans son esprit mais quand même, qu’est-ce qu’elle en savait elle hein. Absolument rien.

Une fois en haut, il la devança, s’approchant de la porte pour y cogner trois coups secs. Bientôt une voix angoissée répondait, la porte s’entrouvrant devant un visage inquiet. La mère. Un faible sourire à la bouche, chose que faisait rarement Ren d’ailleurs, l’homme se présenta. Inspecteur Renji Ogano, en charge du dossier de leur fille, Claire Hindler. La porte s’ouvrit sans plus de mal et il entra sans plus d’attente. Une fois à l’intérieur, il vit le père, un homme dans la trentaine à l’air inquiet aussi, les rejoindre avec une rapidité impressionnante. Laissant la jeune femme entrer à sa suite, il referma doucement la porte derrière Aedan et lui envoya un regard ferme. Si tu te plante, tu va subir petite. Ramenant son visage en direction de la famille, il esquissa le même minuscule sourire et approcha les parents pour se tenir bien droit, les mains ramené dans les poches de son manteau, une expression navré sur le visage. Il lâcha alors le morceau, d’une voix douce, presque caressante et empreinte d’une tristesse qu’il ne semblait pas posséder d’un point de vue extérieur mais qui était indéniable dans le trémolo de sa voix.


'' Nous avons retrouvé votre fille, Mr et Mrs Hindler. Malheureusement, elle est décédée. Je suis réellement navré et nous ferons notre possible pour retrouver le meurtrier. ''

Comme il fallait s’y attendre, la pauvre femme passa prêt de l’évanouissement et son cris déchira l’air de l’appartement durant quelques secondes. Renji attendait calmement, planté là, devant le couple qui n’arrivait pas à en croire leurs oreilles. La femme se mit à pleurer, s’accrochant à son époux, le suppliant inconsciemment de la rassuré. On avait fait erreur sur la victime n’est-ce pas? Sa fille jouait toujours dehors, elle appellerait sous peu pour annoncer qu’elle avait oublié le temps et qu’elle dormirait chez une amie. Mais le téléphone ne sonnait pas, la porte était bien fermée et aucune petite fille ne se trouvait dans la pièce, inquiète de voir sa mère pleurer. Le japonais garda les yeux au sol, attendant que le pire de la crise passe. L’homme gémissait maintenant, serrant son épouse dans ses bras, il n’arrivait pas à y croire non plus. Mais les hommes acceptent habituellement plus facilement ce genre d’annonce et l’inspecteur avait bon espoir que l’homme repousserait bientôt sa femme dans les bras de la jeune inspectrice, afin de le laisser, lui, faire son job. Il suffisait d’attendre encore un peu. Quelques minutes plus ou moins. Est-ce que de penser les choses ainsi faisait de Renji un homme froid? Peut-être mais c’était quand même les faits et pour l’homme aux cheveux presque caramel, il n’existait pas vraiment autre chose en dehors de ses faits là.

La femme pleura un peu puis son mari fit de son mieux pour l’apaiser. Ce fut à ce moment que Ren lança un regard à sa partenaire. Eh oui, sa partenaire, parce qu’il avait enfin accepté qu’elle soit ça hein. C’est à ton tour tien. Et bientôt l’homme relâchait son épouse, celle-ci hoquetant toujours, la douleur lui tordant le visage cruellement. Le brun approcha alors le père de la victime et un polis petit sourire, une teinte navré, à la bouche, il ressortit le petit bloc note de la poche de son manteau. Et là les questions se mirent à affluer, un peu n’importe comment mais au moins, le père tentait tant bien que mal d’y répondre. Son épouse était plus au courant de certaines choses mais il pourrait demander plus tard, elle n’était pas tellement dans le bon état. Non, il le comprenait. Ayant terminé de remplir une feuille, il s’approcha sans vraiment faire attention, de la jeune femme. Lui tendant le bloc note, bien qu’elle soit occupée avec la femme, il ne lui accorda pas un regard. Le message muet n’était toutefois pas très clair, c’était afin qu’elle voit ce que lui, il avait réussit à obtenir. Ne s’embarrassant pas de savoir si elle avait comprit ou pas, il retourna près du père en deuil et se mit à demander si celui-ci n’avait pas une idée sur les suspects. Ce genre de question n’était jamais très sur a poser mais il demandait quand même. On ne peut jamais être trop sur tien. Et voilà que son téléphone sonnait, levant un doigt dans les airs, un sourire navré à la bouche, il attrapa sans mal le téléphone qui lui servait pour le travail. Quelques paroles lui suffirent puis il raccrocha. Oui? D’accord. Hum… merci. Et voilà. Se passant une main dans les cheveux, il posa l’autre sur l’épaule de l’adulte, le tirant gentiment vers la femme en pleure.


'' Mr.Hindler, venez là. Bon, je viens d’apprendre que les journalistes ont fait le lien entre la victime et votre fille. Ils seront surement là d’une minute à l’autre, si ce n’est pas déjà le cas. Nous allons vous assurer un maximum d’intimité, que vous puissiez vivre votre deuil en famille mais je dois vous demander de ne rien dire. En fait, toute information doit rester confidentielle, afin que nous puissions mettre la main sur le criminel. Vous comprenez? ''

Bien sur que oui et les deux têtes qui hochaient devant lui, suffisait à le rassurer. Acquiesçant alors doucement, comme s’il était soulagé, un petit sourire désolé à la bouche, Renji reprit son bloc note des mains de la jeune femme. Il manquait vraiment de savoir vivre hein. La pauvre, elle allait apprendre à lire vite avec lui. Rangeant le calepin dans sa poche, il rejoignit une fenêtre et regarda l’extérieur, grognant en voyant les camionnettes des média local. Eh merde. On lui avait dit qu’on lui enverrait quelques policiers et franchement, il avait hâte de les voir se garer aussi. Au rythme ou les camionnettes affluait, leur grosse antenne n’annonçant rien de bon, il n’y aurait plus de place pour le vrai personnel requis. Puis il la vit, une jeune femme, du renfort, avec des cheveux d’une couleur bien particulière, d’une couleur rosée. Grognant, il la vit entrer dans l’appartement, tout en bas et il se tourna vers le couple en larme. Pas la peine de leur parler, leurs cerveaux ne fonctionnaient plus à pleine capacité. Il préféra donc se tourner vers Aedan, l’air grave, agacé même.

'' Ils sont là. Ont-nous envois du renfort pour escorter la famille ailleurs et puis pour tenir les vautours au loin. Ils sont nombreux… Le renfort vient d’arriver au moins… il était temps. Tenez-vous prête Miss Fox. ''

Ouais, parce que là elle allait avoir droit à de l’action, enfin pas la même que celle que les films d’actions montraient mais entre une fusillade et ce genre d’action, le niveau de stress et d’agacement restait approximativement le même. Pour Renji du moins, il faut souligner cependant qu’il n’aimait pas qu’on le dérange mais ça, on le savait rien qu’a le regarder non? Eh bah ouais tien. Alors évitez les journalistes et reporteurs, cachez les informations alors qu’il tentait de travailler sérieusement sur le cas, ça l’agaçait au maximum. Maudit sois les journaux télévisé! Il n’en écoutait d’ailleurs plus depuis son arrivé dans la ville. Pas le temps, pas envie. Je vous emmerde tous!

{ Voilà! J’espère que ça te va et puis comme ça, Eli va pouvoir se joindre à nous. ^^ }
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Elisabeth HowardElisabeth Howard
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeSam 14 Mar - 16:04

Il semblerait que ce soit quelque chose de gros.

C’est du moins ce que se disait Elisabeth Howard, sniper de son état, quand elle vit s’afficher sur son téléphone professionnel le numéro d’un des gradés de la police. Un certain Jack. Ou un truc du genre. Elle n’avait jamais eu la mémoire des noms.
La jeune femme fixa l’appareil vibrant et tonitruant quelques instants. Répondre ou ne pas répondre, là était la question… elle laissa passer quelques tonalités, peut-être que l’importun allait renoncer.
Mais non, il s’accrochait. Finalement, exaspérée par la sonnerie de supermarché (non, elle n’avait pas pris la peine d’en changer depuis qu’elle l’avait, non plus que le fond d’écran ou quoi que ce soit d’autre), elle décrocha.

- Oui, Howard.
- Bonsoir, mademoiselle. Et bien, on peut dire que vous avez pris votre temps pour décrocher !
- C’est parce que je me demandais si ça en valait la peine.

Un blanc à l’autre bout du fil. L’homme ne devait pas être habitué à ce genre de répliques acides made in Eli. Surtout vu son grade. Il devait plutôt être accoutumé à l’obséquiosité… mais l’Anglaise était tout, sauf obséquieuse. Même pas polie, avec ça.
Avec sagesse, le sergent prit le partit d’en rire. Il eu raison. Après tout, il n’était pas son supérieur, et s’il tentait de prouver le contraire, elle lui montrerait la véritable définition du mot désagréable.
Quand l’hilarité (un peu forcé) du dit Jack se fut arrêtée, il reprit avec humour et diplomatie.

- Et bien on peut dire que vous n’avez pas froid aux yeux ! J’en avais entendu parler et c’est très bien, pour ce que je veux vous faire faire.

La réputation de la demoiselle n’était plus à démontrer. Elle attendit patiemment qu’il reprenne la parole.

- Une histoire de meurtre glauque requiert l’assistance de votre département. Une enfant. Noire. Deux balles, je crois.

Un enfant. Fusillée. L’ancienne marin ferma les yeux un instant, chancela. Des images cruelles se précipitaient comme un film de mauvais goût sous ses paupières closes.
Mais elle se reprit, et rétorqua d’une voix atone.


- Le rapport avec les Forces d’Intervention ?

Et surtout avec elle ?

- Et bien… le tueur est potentiellement très dangereux et on a besoin de quelqu’un de compétent pour… enfin, pour… euh…

Oh, pour ça. Quelqu’un de compétent pour faire le sale boulot et se salir les mains. Très bien, parfait.
Devant le silence menaçant de la jeune femme, il enchaina très vite :

- Et il nous faut assurez la protection de nos agents et de la famille de la victime. Prenez votre arsenal, fusil d’assaut, tout ça…

« Tout ça ». Prends tes instruments, boucher, v’la la carcasse. Un son ténu s’échappa des lèvres de l’Anglaise, à mi chemin entre le grognement et le sifflement. Susceptible, la demoiselle ? Sur certains points, oui. Elle ravala de justesse une réplique particulièrement acide.

- Bien, puisque tout est réglé, je vous souhaite bo…

Deux tonalités. Si Eli n’avait pas raccroché violement, elle aurait entendu le rire amusé de l’horripilant importun. L’avait pas autre chose à faire que se marrer ? Elle se prépara avec rage, enfilant son armure de kevlar sur son haut beige (elle avait horreur de ça, mais il lui avait dit de prendre son arsenal) et prit la mallette contenant son fusil, après avoir réajusté son holster. Sa lourde et longue tresse voltigeait dans son dos comme un serpent rouge en colère.
Non, mais il se moquait d’elle ? Elle était assassin officiel, pas garde du corps.
Toujours furibonde, la jeune femme descendit au garage de l’immeuble et se réfugia dans l’habitacle obscur (verres teintés obligent) de sa Mercedes grise, et fit rugir le moteur. Ce son agréable la calma un peu. Elle était heureuse, une fois n’est pas coutume, d’avoir une voiture au moteur griffé et de suffisamment bonne qualité pour pouvoir faire montre de puissance, au besoin. La demoiselle ayant une vie agitée, ça n’était pas du luxe. Bien sûr, une Ferrari ou une Vanquish auraient été mieux adaptées, mais bien trop ostentatoire. Déjà que…
Dans les quartiers où elle rodait souvent, mieux valait ne pas avoir une trop belle bagnole. La prochaine fois, elle prendrait un de ces 4x4 blindé, dont un tank ne viendrait pas à bout. Moins rapide et moins racé, mais plus sécurisant.

Sa conduite pour le moins sportive (mais relativement fluide tout de même) la conduisit rapidement sur le lieu de résidence de la famille. Elle fronça les sourcils. C’était une banlieue middle class relativement calme, mais la rue était envahit de divers camions et attirail qui ne laissaient aucun doute quand à ce qui se tramait. Télévision, journaux. Saleté de presse. S’il y avait bien quelque chose qui horripilait la jeune femme, c’était ces questions hypocrites et souvent viles qu’on lui posait. « Comment est-elle morte ? » « Vous avez des détails ? » A croire qu’ils ne cherchaient que quelques morceaux bien glauques à se mettre sous la dent, pour satisfaire les pulsions morbides du grand public, comme un dresseur lance des bouts de viande crue à des chiens.
L’anglaise pariait qu’elle avait environ dix… non cinq secondes pour fendre la foule compacte avant que quelqu’un ne remarque son équipement et que l’ensemble ne lui bondisse dessus comme une meute enragée, armé de micros et de caméras. Or, la maison était encore à vingt bons mètres.
Elisabeth se gara en silence, respira profondément, cala l’étui dur se son fusil contre son dos et sortit de son véhicule après s’être forgé un masque impassible et impénétrable.

Ses calculs étaient faux. Il fallut quatre secondes, montre en mains, avant qu’on ne l’interpelle, avec le rituel « Excusez-moi, pourriez-vous répondre à quelques questions ? » avant que toute la troupe ne s’aperçoive de sa présence. Alors les questions fusaient de tous côtés dans un tel désordre qu’elles ne formaient plus qu’une indistincte cacophonie.
Le visage d’Eli se ferma encore plus, si c’était possible. Mettant en branle son talent particulier pour être désagréable, elle repoussa la meute de quelques mètres avec deux-trois phrases bien senties et agrémenté d’un regard noir, de son badge bien en évidence et d’une main ostensiblement posée sur son holster. Si son regard de jade obscur était aussi efficace que son fusil, tous ces hommes seraient morts.

Elle traversa en trois enjambées le petit jardin, assurant une nouvelle fois (en moins poli) que personne ne leur répondrait, que l’affaire était confidentielle et que la presse serait mise au courant dans quelques jours lors d’une conférence organisée par la police, et que d’ici là, rien à espérer. Même si la horde était tenace, Elisabeth découragerait n’importe qui. Sans disparaitre toutefois complètement, ils reculèrent, hors de vue, rodant autour de la bâtisse comme autant de hyènes qu’ils étaient, mais de hyènes lâches et veules.
L’anglaise leva les yeux pour croiser le regard clair d’un homme. Renji Ogano, inspecteur, sale caractère. Elle le connaissait depuis un moment, maintenant, même si leurs caractères respectifs faisaient qu’ils ne s’étaient probablement jamais adressé la parole. Mais pendant les longues journées passé au poste depuis trois ans pour tuer le temps ou –moins agréable- pour remplir des dossiers et faire des rapports sans intérêt, elle avait eu le temps d’observer l’agitation étrange qui y régnait, même si elle était toujours restée en marge de cette étrange frénésie mâtiné d’une non moins étrange platitude. Les Forces d’Interventions, on ne leur parlait pas, c’était des gens trop dangereux et trop étranges. Ceux qui faisaient le sale boulot sans sourciller.

Toujours était-il que l’inspecteur lui lançait un regard peu amène. Elle le lui rendit avec hargne : quoi, il n’était pas content de la voir ? Si c’était ça, elle aurait tout aussi bien pu rester chez elle. Oui, elle aussi aurait voulu qu’il y ait plus de monde. L’humeur exécrable de la jeune femme empira encore un peu.
Elle se glissa dans la maison de son pas silencieux au point d’en être vaguement effrayant, et rejoint les deux policiers. Deux ? Le grincheux avait une partenaire ? Bizarre.
Fallait-il qu’elle s’explique joyeusement, se présente ? Bonjour, comment allez vous ? Ravie de vous voir, et tout le cérémonial, certainement. Elisabeth s’abstint. Mais parce qu’elle avait tout de même des manières, elle prit la parole en premier.

- Howard Elisabeth, Forces d’Interventions.

Ils avaient demandé des renforts, ils comprendraient bien tous seuls pourquoi elle était là, à moins qu’ils n’aient le neurone atrophié, ce qui ne semblait pas être le cas. Elle connaissait déjà Renji, inutile qu’il se présente. Toujours aussi bougon et guindé. L’asiatique était en costard, rien de moins. Eli devait faire un peu tache avec son kevlar et son pantalon pratique, mais son travail, à elle, ne lui permettait pas souvent l’élégance.
La sniper reporta son regard vers sur l’autre jeune femme. Amérindienne, jeune, inexpérimenté, diagnostiqua rapidement la métis. Pourquoi ? Parce qu’elle se baladait en jupe. Or si elle était très jolie, ce n’était pas vraiment une tenue des plus commodes. Mais Elisabeth n’était pas là pour juger, et de toute façon ne jugeait pas que cela avaient de l’importance. Du moins plus maintenant.
Elle fit à nouveau du regard le tour de l’horizon restreint et soupira. Si elle avait su, elle n’aurait pas pris le pare-balle, même si ça avait eu pour effet de faire se dissiper les journalistes comme une nuée de moineaux. L’intérêt lui apparaissait maintenant très limité, à moins que là, maintenant, tout de suite on ne l’emmène dans une zone plus dangereuse –plus intéressante.
Interrogeant du regard les deux acolytes, elle attendit des explications, bien qu’elle n’en ait, au fond, nul besoin : on allait sûrement lui demander d’escorter, comme prévu, la famille en sûreté puis d’assister au mieux les deux flics dans leur enquête avant de neutraliser (définitivement) le coupable. Mais elle avait compris, avec l’expérience, qu’il valait souvent mieux laisser s’exprimer ceux qui avaient demandé son assistance. Ils préféraient, en général, expliquer eux-mêmes ce qu’elle savait déjà.


[j'espère que ça ira]
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeMer 8 Avr - 3:33

Sachant parfaitement qu'il serait soulager d'apprendre qu'elle ne comptait pas raconter de bobards aux parents de la défunte fillette, elle fut par contre très étonnée de n'entendre aucun commentaire sortir de ses lèvres larges et masculines concernant sa tenue vestimentaire. Quoi, pas de reproches ? Aucune complainte ? Là, elle se demandait vraiment ce qui ne le faisait pas parler. Elle aurait sans doute rapidement comprit si elle aurait prêter attention aux yeux du japonais alors que ceux-ci glissaient le long de ses cuisses légèrement découvertes pour ensuite embrasser ses jambes. En fait, si elle l'aurait aperçue, peut-être qu'un autre bleu se serait logé contre son corps. Ah non, finalement elle avait droit à un joli petit grognement s'échappant de sa gorge alors qu'il quittait pour se faufiler sur la chaussée.

La route fut tout d'abord silencieuse. En profitant, la jeune femme posa son coude contre l'accoudoir de la portière et déposa son visage contre sa paume. Se pinçant le nez, Aedan retint un léger soupir. C'est qu'elle pourrait presque avoir un mal de crâne avec lui. Elle se demandait également si le jeune homme comptait garder cette attitude agressive et peu amène envers elle. Faut dire que ça ne facilitait pas les choses et sachant être immature aux bonnes occasions, elle le suivait dans son rituel d'enfant et se chamaillait avec autant d'entrain que lui, un peu trop même à en juger par le bleuissement sur son visage.

Ce n'est que lorsqu'il se racla la gorge que la jeune femme se redressa, prête à l'écouter. Elle tourna même son visage vers lui, montrant que son attention était bien là. En espérant qu'il apprécie au moins ça. Elle opina au sujet de l'avertissement et parut légèrement surprise à l'idée de porter ses vêtements. Elle saurait se débrouiller avec une jupe, il n'avait pas à s'inquiéter pour ça. Si elle pouvait arrêter un criminel à défaut qu'on voit sa petite culotte, ça ne lui dérangeait pas vraiment. Oh et merci pour la mention d'être un minimum utile. Taré.

H
eureusement, elle n'avait pas dit ça à haute voix, non, elle avait tout simplement plisser un peu les yeux vers lui, tiquant sur la liaison des mots minimum et utile.

Quoi ? C'est lui qui soupire alors que c'est elle qui s'est encore fait insultée ? Il était en andropause lui ou quoi ? Non, trop jeune pour ça. En tout cas, elle n'avait pas hâte de voir le moment venu. Une fois la voiture stationnée, elle suivit son mentor et sortit également de la voiture. Lorsqu'il se retourna vers elle pour la regarder, la jeune femme se figea un instant, se demandant si elle aurait droit à d'autres critiques. Heureusement non, il lui dit simplement quoi faire. S'occuper de la mère, hein ? Ouais, elle pouvait bien faire ça. Faut dire qu'elle n'était pas très maternel et que le réconfort chez elle, c'était pas le top, mais fallait faire avec.

" Compris. "

Valait mieux pas s'opposer.

Le remerciant pour la porte, elle entra dans l'immeuble et emboita les escaliers puisqu'il ne semblait pas y avoir d'ascenseurs. Troisième étage. C'était là qu'elle devait se rendre. Plus elle avançait, plus elle semblait nerveuse à l'idée de ce qu'il y aurait de l'autre côté de la porte. Jetant quelques fois des regards derrière elle, la jeune femme se demandait bien ce qui pouvait mettre son collègue dans un tel dilemme. En effet, il était là, derrière elle et semblait se débattre sur un sujet avec sa personnes et restait son regard fixe contre le sol. Arquant un sourcil, elle osa lui poser une question. Une simple question.

" À quoi vous pensez en ce moment ? "

Ce devait sans doute être quelque chose ayant de l'importance pour le jeune homme derrière elle à voir l'expression qu'il affichait.

Arrivant enfin au troisième, l'inspecteur prit les devants et se dirigea vers la deuxième porte dans le couloir. Cognant trois fois, la porte s'ouvrit et Aedan put voir une femme rongée par l'inquiétude supportée par son époux au visage fermé. Les deux jeunes gens entrèrent sous les regards des parents de la défunte. Ce n'est que lorsque Renji annonça la nouvelle qu'elle put voir la douleur, une douleur qu'elle ne pouvait comprendre, fendre les traits de la femme alors qu'elle s'écroulait contre son époux. Celui-ci dût lui remettre puisque les hommes devaient maintenant discuter des procédures.

Prenant la femme par les épaules, la soutenant du mieux qu'elle le pouvait, la jeune femme se dirigea vers le sofa et la fit asseoir pour ensuite l'accompagner. Elle ne prononça aucun mot, la laissant tout simplement pleurer en silence, alors que la femme retenait ses sanglots du mieux qu'elle pouvait. Prenant une boîte de papier-mouchoir sur la table basse du salon, elle lui tendit et la mère se servit avec joie. D'une oreille, elle écouta l'inspecteur Ogano. Dehors, les journaliste s'accumulaient de plus en plus alors que le mot sur le nom de la victime se passait d'une oreille à une autre.

Quelques minutes plus tard, elle ne savait combien, on put entendre des voix, des exclamations et ensuite le silence. Quelques secondes et des bruits de pas pouvaient se faire entendre dans les marches jusqu'à ce que quelques coups retentissent contre la porte. Renji alla ouvrir et une femme apparut dans l'appartement. Grande, athlétique et d'une chevelure sauvage, elle se présenta sous le nom d'Elisabeth Howard. Les renforts étaient donc là. Enfin, le renfort. Se présentant à son tour, Aedan garda ensuite le silence, la femme pleurant toujours contre son épaule s'était quelque peu relevée pour regarder la nouvelle venue.

Allez jeune padawan, tout commence.


[ Vraiment désolée du retard ! t_t Yeurk en plus il est tout petit >////< ]
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeDim 12 Avr - 8:46

C'était une journée merdique comme il n'en avait pas connue depuis longtemps. Non en fait, c'était peut-être l'une des pires journées qu'il avait connu au boulot. L'homme avait répondu à ses questions mais sincèrement, le stress lui embrouillait l'esprit. En même temps, l'inspecteur ne pouvait pas s'attendre à tellement mieux de la part d'un père qui vient de perdre sa fille. Elle était toute jeune en plus. La vie est cruelle. Son boulot l'était tout autant cela dit. Dieu qu'il détestait ce job, pourquoi avait-il eu cette folle idée de devenir flic hein? Il se maudissait encore pour sa bêtise naïve d'antan lorsqu'il vit approcher la jeune femme en bas de l'immeuble. Un avertissement fut fournis à la recrue, parce qu'elle n'était que ça, peut-être même moins, puisqu'il était énervé. Eh oui, son humeur influençait sur tout récemment. Il n'avait pas la patience, la fatigue prenait le dessus et il en avait tout simplement marre. Grognant alors que le brouhaha, que menait les journalistes plus bas, arrivaient à leurs oreilles, il marcha d'un pas décidé jusqu'à la porte. La tête qu'il avait aperçue en bas de l'immeuble, ne lui était pas entièrement étrangère. Non, il la connaissait, pas nécessairement bien cela dit et il n'aurait su vous dire son nom en entier, on ne retient jamais ce genre d'info au poste, de toute façon, mais il savait que ça ne l'enchantait guère. S'il était connu pour son sale caractère et sa facilité à grogner, la jeune femme était bien connue pour mordre sans mal. Impatiente, elle n'était pas quelqu'un à l'allure sympathique. Eh bien tant pis, c'était Aedan qui prendrait tout dans la gueule hein. D'ailleurs, celle-ci ne donnait pas non plus sa place hein.

La journée ne s'améliorait franchement pas et lorsqu'il effleura Elisabeth des yeux, il ne put réprimandé un autre grognement. De toute l'aide dont il pouvait avoir, il fallait qu'on la lui envoie, ELLE. Se passant une main sur le front alors qu'il reglissait dans l'appartement, la jeune femme l'imitant rapidement, il redressa la tête, fixant le plafond. Récapitulons; il était coincé avec une recrue (Aedan), et l'énervée (Elisabeth), sans parler des parents de la défunte, qui pleurait sur le canapé, étroitement enlacé dans leur chagrin. C'était vraiment une journée merdique! Voilà ce qu'il retenait mais il n'avait pas le temps de se complaire dans sa frustration. Tant pis si ce matin, il n'avait pas manger à sa faim, tant pis s'il avait laissé un jeune sdf dans son appartement sans surveillance, tout ça, c'était sa faute. Prend un peu sur toi mon vieux et fait ton job, ça tu sais le faire. Ouais ouais, mais ce n'est pas toujours de gaieté de coeur qu'il le faisait. Ramenant les yeux sur la nouvelle arrivée, sachant qu'elle se présentait, il ne fit toutefois aucun effort pour dissimuler le peu de plaisir que son arrivée lui procurait. Quoi que finalement, elle ou un autre. Non, ça ne fonctionnait pas, Eli avait vraiment un sale caractère, il aurait préféré un autre. S'ils ne se parlaient pas, ce n'était pas sans raison. Deux sales caractères réunis, c'était une mauvaise combinaison. Le sergent devait le savoir, salaud qui s'amusait avec ses équipes. Un de ses jours, Renji le lui ferait payer. Comment? Laissez lui le temps d'y penser!

Et voilà, Elisabeth se présentait, ce qui était légèrement obligatoire pour la famille et puis, Aedan ne la connaissait pas encore. Ouais, elle avait presque de la chance tien. Soupirant, Ren détourna les yeux de sur la jeune femme. Forces d'interventions, ouais mais au final, ce beau grand titre, ça lui valait pas grand chose si on y songeait correctement. Elle faisait le sale boulot; contravention, patrouille et paperasse, comme tous les gentils flic du poste. Seul ajout à ses fonctions, elle avait l'habitude de shooter les gens dans le crâne ou en pleine poitrine. Tien, ça devait faire joli sur un cv ça, pour ça qu'on appelait ça tout simplement force d'intervention. On allait pas la traiter de tueuse non plus hein, elle le faisait dans l'intérêt de ses concitoyens. Ouais ouais, le même discours encore. Bah, lui il s'en fichait. Il avait tué deux hommes dans toute sa carrière et franchement, il n'avait aucune envie d'échangé de place avec la belle femme. Eh oui, elle aussi, elle était plutôt jolie. C'était peut-être d'ailleurs la raison de sa venue ici? Le sergent Jack avait de ses idées foireuses de temps à autre, hors là il semblait s'être mis en tête que l'inspecteur Ogano avait un besoin urgent d'une petite amie. Alors si la jolie Aedan fougueuse n'arrivait pas à lui mettre la main dessus, il croyait que le caractère de cochon d'Elisabeth le calmerait? Il avait pas intérêt le tordu hein. La famille sembla cependant rassuré par le titre de la jeune femme et Ren roula des yeux, les êtres humains sont si naïfs, un joli titre et puis voilà, on se détend. Mais finalement, sauf son sniper, la jeune femme n'avait pas grand chose de plus que lui. Ah si, elle avait les mains couverte de sang mais sincèrement, la famille ne voulait pas le savoir.

La vrai question, cela dit, était de savoir pourquoi on avait choisis Eli. Honnêtement, Renji connaissait les ficelles du métier mais on appelait pas aussi rapidement les forces d'interventions, ils n'étaient pas en danger? Enfin, pas encore plutôt. Bon, fallait aussi dire qu'ici, à New-York 2, on ne blaguait pas avec la sécurité des gens. Quand on croyait qu'il y avait des risques, on criait tout de suite au loup, même si la plaine était tranquille et que les moutons continuaient de se balader comme des cons. D'ailleurs, Renji trouvait cette méthode franchement idiote. Combien d'argent dépensait-on dans ce genre de connerie hein? Okay, la vie humaine comptait plus que l'argent mais cet argent là, on l'arrachait des poches des familles, qui faisait de leur mieux pour nourrir leur petite famille. Enfin bref, il n'allait pas se lancer dans ce genre de pensée, ça n'avait aucun lien immédiat avec l'affaire et puis il devait savoir si on avait trouvé le coupable, ce qui l'étonnerait franchement hein. C'était quand même à lui et Aedan de trouver le coupable, alors si on avait déjà trouvé, il aurait gueuler un bon coup qu'on se fichait de sa gueule. Aussi bien me laisser en paix dans ce cas là. Mais comme la victime était une jeune fille, il se disait que les forces de l'ordre devait craindre un tueur en série, un pédophile fort probablement et c'est là que la jeune femme faisait son entrée. Alors on devait tuer le salaud? Eh bah, pratique de le savoir. En attendant, elle devait s'occuper de la gentille petite famille en larme. Faisant un signe de la main à Aedan, histoire qu'elle les approche, il se dirigea simplement vers Elisabeth. Tout ça ne l'enchantait pas mais il faisait son job. Un rapide coup d'oeil par la fenêtre puis, il fit plutôt glisser ses yeux sur la tenue de la nouvelle arrivé. Un sourire en coin, bien que faible cela dit, il laissa tomber quelque mots, doucement mais de ce même ton légèrement agacé.


'' À voir cet ensemble, on pourrait se croire au beau milieu d'une fusillade. Enfin, heureusement les parents sont trop sonné pour s'inquiéter de ce genre de détail... Pas la peine de me présenter n'est-ce pas. Voici Aedan Fox, ma co-équipière du moment. ''

Il avait dit ça avec une petite grimace d'incrédulité mais bientôt ses yeux dardaient Eli. Tu n'a pas intérêt à rire, je ne suis franchement pas d'humeur. Aujourd'hui on lui envoyait tous les modèles féminins disponible dans le poste hein. Qui sait, peut-être est-ce que la secrétaire était en train de monter les escaliers. Oui, il exagérait et alors? Se passant une main dans les cheveux alors qu'il baissait son regard agacé sur sa montre, il grogna. Déjà cette heure? Pas étonnant qu'il ai l'estomac dans les talons. En tout cas, en attendant, on devait bouger le couple d'ici. Regardant le couple, qui se tenait toujours sur le canapé, tressautant ensemble, chose presque remarquable hein, il se dit qu'ils devaient faire vite. Pas que ce sois urgent et que leur vie sois en danger mais comme ça, ils pourraient tous rentrer et lui, aller manger. Enfin, surtout manger parce que rentrer, ce n'était peut-être pas encore ça. Indiquant la famille de la tête, il s'adressa uniquement à l'officier Howard, d'un ton neutre, ou une légère pointe de fatigue perçait.

'' Nous n'avons pour le moment aucun indice sur le coupable. En fait, je ne pense pas que ce sois tellement dangereux pour les parents. Un malade a attraper la petite ou encore c'était un accident, mais je ne pense pas que ce sois une question de vengeance. Donc, ce que je propose, c'est de conduire le couple dans un hôtel pour la nuit, histoire qu'ils soient tranquille cette nuit, puis nous verrons demain. Il reste les voisins à questionner et les petits copains de leur fille. Pour l'école, cela dit, il est trop tard... ''

Heureusement, il avait faillit le dire ça mais il s'en garda bien pour soupirer, jetant un autre coup d'oeil à sa montre. Aller, tant pis, ils se débarrasseraient vite fait des parents et il irait casser la croûte, il n'en pouvait plus. Une fois qu'on réalise qu'on a faim, c'est difficile de ne plus y songer hein. Bah voilà, il se trouvait dans cet état et quand il était ainsi, son sale caractère décuplait. Vous avez vraiment envie de rester avec moi les filles? Non, pas du tout. Je veux manger. Aussi, sans plus attendre, il se tourna vers la famille, leur annonçant le programme de ce soir. Un hôtel pour la nuit, le week-end s'il le fallait et ils pourraient ensuite rentrer. Leur vie n'était pas en danger mais il fallait quand même qu'ils se taisent, si ce n'était pas dire qu'il devait la fermer, plus directement. Soupirant, il vit la femme se lever de peine et de misère, le temps de ramasser un sac pour tenir quelques jours loin de la maison. Leur travail? Non, pas la peine, on allait s'occuper de tout ça. Après tout, les parents restaient des coupables potentiels hein. Ils avaient beau pleurer, être sous le choc, Ren et Eli avait vue bien des gens de ce genre, de si bon comédien qu'il était dommage qu'il soit coupable. Enfin, dans leur cas, il ne pensait pas que ce sois le cas mais sait-on jamais. On les ferait surveiller pour la nuit, mettre sous écoute aussi et puis on verrait. Revenant donc auprès des deux jeunes femmes, il les regarda a tour de rôle pour finalement parlé avec son ton peu amène, agrémenté de cette même pointe d'agacement ou d'ennui, a vous de choisir ce qui vous plait.

'' Ça n'a rien de professionnel, mais je meurs de faim. Nous les déposons puis, je proposes que nous allions manger. Peut-être avez vous déjà dîner officier Howard mais en ce qui nous concerne, moi et la recrue, nous attendons toujours. D'ailleurs, j'espère que l'équipe de surveillance ce trouve déjà à l'hôtel. ''

Se tournant vers Elisabeth, il attendait une réponse. Elle savait? Il ne devait quand même pas s'occuper de tout non? Parce que sinon, à quoi bon lui envoyé du renfort sinon, sincèrement. Levant un sourcil, il la dévisagea. Valait mieux qu'elle soit prête ou se prépare, il n'avait pas envie de devoir jongler avec tout lui. Déjà qu'on lui avait envoyé une recrue. Okay, elle se tenait bien, d'ailleurs il lui jeta un coup d'oeil, mais ça restait un effectif de trop selon lui.

'' Elle ne parle pas tellement la recrue. Bon point, vous venez de vous méritez le droit de vous faire appeler par votre véritable nom pour de bon. Aller, on se bouge Miss Fox, aller vous assurez que la famille se prépare comme il se doit. ''

Et juste avant qu'elle ne puisse s'exécuter ou encore, lui rétorquer quoi que ce sois, parce qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche la petite quand même, il l'avait remarqué, il s'empressa de parler. D'ailleurs, Eli n'avait pas remarqué la tache rougeâtre sur sa mâchoire encore, ce qui l'arrangeait qui ne durerait pas éternellement probablement, bien malheureusement aussi hein. Enfin, avant qu'elle ne lève même le petit doigt, il lança d'un ton plus que sérieux, un doigt se levant pour pointer la jeune femme qui l'accompagnait, sois l'ex recrue. Elle avait quand même eu une promotion!

'' Je me garde le droit de vous retirez le bénéfice et de vous recoller l'étiquette 'recrue' sur le dos, alors on continue de bien se tenir. Merci. ''
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeJeu 14 Mai - 22:23

Elisabeth sentit Renji tiquer à l’annonce de sa fonction. Comme tout le monde, tout le temps. Sans oublier ce léger sentiment condescendant chez le flic moyen qui ne pouvait s’empêcher de la voir comme une tueuse. La jeune femme en jupe ne réagit pas, les parents eux eurent l’air vaguement soulagée. La présence d’agent spécialisé signifiait qu’on les prenait au sérieux, que leur affaire était en de bonnes mains. S’ils avaient su qu’on l’avait dépêchée parce que le passé du père recelait des zones d’ombre en rapport avec les alphas et qu’en haut lieux on craignait un potentiel règlement de compte, ils auraient vite déchanté. Surtout que madame ne devait pas être au courant. La sniper posa sur le couple un regard impénétrable, de ses yeux de jade sombre qui ne cillaient pas. Etaient-ils de neiges? Dans près de quatre-vingt pour cent des cas, un meurtre d’enfant était perpétré par un parent proche. Eli réfréna la question qui lui brulait les lèvres. Renji avait déjà, s’il méritait sa réputation, posé toutes ces questions. Et sinon, et bien ce n’était pas vraiment son problème. Elle n’était pas ici pour enquêter, que diable…

La jeune femme détacha ses yeux du couple enlacé sur le canapé en réfrénant le sentiment de compassion intense qui l’avait étreint. Perdre un enfant, c’était probablement la chose la pire qui pouvait vous arriver. Et le pire, ce n’était pas aujourd’hui. Aujourd’hui, ils étaient encore lucide, bien que un peu choqué. D’ici deux jours, quand ils auraient réellement réalisé, quand ils auront vu le corps mis en terre après l’avoir identifié, quand enfin ils se retrouveront seul, dans leur train-train quotidien après ce remue-ménage, le pire serait tout d’abord l’effroyable sensation de vide, le savoir irréversible que quelque chose s’était cassé définitivement. Quelque chose qui ne se réparerait pas. Revenir au quotidien, mais sans l’être aimé, était la pire douleur qui se pouvait connaître. Trainer dans une maison que l’ombre familière ne hante pas, dans une maison où ne raisonnera plus l’écho de la voix bien aimée. Et puis il restera les réflexes, douloureux pour les deux. L’un, en rentrant, demandera si la petite est rentrée avant de se mordre les lèvres devant le visage de l’autre. Non, elle n’était pas rentrée. Non, elle ne rentrerai plus. Et il y avait aussi la chambre, et tout ces objets chargés de souvenirs et d’amour. La poupée offerte, le dessin enfantin posé sur une étagère, le jeu de société ou le puzzle qu’on lui avait déjà demandé cent fois de ranger. Fallait-il le jeter, éloigner de soi ces instruments de torture, s’épargner cette souffrance, ou bien au contraire les conserver comme de précieuse relique, les regarder souvent et pleurer toujours? Et pendant longtemps, on ne vivrai plus, déchiré entre la culpabilité, la souffrance et le devoir de mémoire, à se demander si on avait seulement le droit d’être un tant soi peu heureux. Un éclat de rire déclenchant invariablement une crise de larme: comment puis-je oser rire alors que mon enfant ne le pourra jamais plus? Les petites douleurs du quotidiens se ficheraient en nous comme autant d’éclats de verre: beurrer sa tartine le matin sans s’occuper de la sienne, ne pas la gronder parce qu’elle était en retard. Ne pas la porter à l’école et partir le matin la voiture vide. Avoir le cœur si lourd que l’impression persistante de se trimballer une nausée tenace ne nous lâchait pas. Et il y avait les condoléances, les moment où l‘on vous regarder d‘un air attentif, comme persuadé que vous allez vous effondrer d‘un moment à l‘autre ou exploser, ces gens faussement compatissants bourrés de bonnes intentions, qui ne demandent rien d’autre que vous aider sans se rendre compte qu’ils vous dépouillent de votre dignité et de ce qu’il reste de votre amour-propre alors même qu’ils n’ont pas la plus petite idée de notre peine. Pour l’avoir par deux fois ressentie, cette peine, et jamais pour son enfant, Elisabeth sentait son cœur se serrer à l’idée de la souffrance que ce couple déchiré allait connaître. Ensuite, une fois que la douleur aurait atteint son paroxysme viendraient les reproches, la haine de l’autre, car il faudrait un coupable. Celui qui avait laissé sortir la petite, ou celui qui ne s’était pas inquiété le premier en ne la voyant pas revenir. Et enfin, ce serait le divorce, qu’ils s’aiment sincèrement ou pas, qui ajouterait une nouvelle balafre à leur âme, une nouvelle brûlure. Car la perte d’un enfant, surtout si, comme c’était le cas ici, il était enfant unique, porte presque toujours un coup fatal à un couple.

Elisabeth s’arracha à ses mornes réflexions pour poser les yeux sur l’inspecteur asiatique à l’air bougon. Savait-il qu’ainsi, il en imposait à peu près autant qu’un gamin boudeur? Ils se défièrent un instant du regard. Tous deux savaient que le cocktail improbable de leurs compagnie mutuelle avait de bonnes chances de se révéler explosif. Et c’était la pauvre jeune inspectrice qui se retrouverait coincée dans la zone sinistrée. Pendant une brève seconde, la métis eut presque pitié de la pauvre amérindienne… savait-elle que son arrêt de mort venait quasiment d’être signé par un sergent à l’horripilant sourire agrafé sur la face.

- À voir cet ensemble, on pourrait se croire au beau milieu d'une fusillade. Enfin, heureusement les parents sont trop sonné pour s'inquiéter de ce genre de détail…

Le regard de la jeune femme se fit de glace alors que son échine se hérissait d‘indignation. Venait-il volontairement de se montrer insultant? Elle le toisa avec un mépris typiquement anglais. Comme si elle avait choisit son attirail. Elle ne venait presque à souhaiter une fusillade: s’imaginer l’arrogant asiatique se noyer dans son propre sang alors qu’elle serait tranquillement à l’abri avait quelque chose de violemment jouissif. Bien sûr, Eli n’en arriverait pas là mais il était très clair qu’elle était irritée.

- Pas la peine de me présenter n'est-ce pas. Voici Aedan Fox, ma co-équipière du moment.

Surprise, l’Anglaise haussa un sourcil auburn. Coéquipière? Elle réprima un sourire. Décidément, la pauvre Aedan était vraiment mal lotie. Cela dit, ça expliquait la mauvaise humeur (bien que coutumière) de l’inspecteur Ogano. Pour la peine, elle était bien vengée de la précédente offense, même si elle ne put s’empêcher de cracher son venin sous une phrase en apparence anodine.

- Ma tenue eut au moins l’avantage de faire fuir les charognards. Ravie de voir que vous avez enfin trouvé quelqu’un pour vous accompagner dans vos pérégrinations. Vous vous entendez visiblement à merveille. C’est un plaisir à voir.

Sur le coup elle n’avait pas résisté. Sa journée aussi avait été mauvaise, de plus on l’avait obligée à se trimballer l’armure de kevlar pour rien, et peu de gens avait idée du point auquel c’était lourd et inconfortable, surtout pour s’entendre des commentaire désobligeant pour le manque d’à propos de son habillement. Cracher son fiel lui faisait du bien. Mais elle ne devait pas se laisser aller ainsi.
La métis soupira, fit un signe d’apaisement à Renji. C’est bon, je me calme, toi aussi. Si nous nous y mettons tous les deux, ça risque vite de devenir explosif. L’alchimie de leurs deux caractères étaient certes mauvaise, mais ce n’était certes pas une raison pour en rajouter. Sur un ton plus apaisant, elle continua:

- On m’a dit de prendre l’arsenal. Un certain sergent Jack, je suis sûre que vous le connaissez.

Et on sentait clairement dans son ton la désapprobation à peine masquée. En fait, on aurait juré que si elle l’avait sous la main, là, maintenant, tout de suite, elle l’aurait bien volontiers énucléé.
L’inspecteur posa son regard morne sur le couple enlacé dans une douleur en potentiel, et Eli comprit facilement où il voulait en venir. Oui, en effet, il fallait les sortir de là. De plus, cela leur serait profitable. Rester loin pendant un moment, oublier, être dans un autre cadre et repousser l’idée, la mort même, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un fantôme dans un coin de notre champ de vision, une écharpe de brume, une ombre lointaine. Oui, vraiment, ils devraient s’éloigner. D’ailleurs, à son souvenir, On lui avait dit que quelque chose était organisé pour ça. Ce n’était pas comme si elle s’était vraiment concentrée dessus, remarquez. A vrai dire, cela n’avait pas pour elle une réelle importance: cette mission était tellement en marge de son quotidien: on lui dit le nom et l’adresse de la cible, elle y allait, le flinguait, et puis voilà. Propre, net et sans bavure, sans question indiscrètes. Sans prises de têtes, en somme. Beaucoup plus simple.

Nous n'avons pour le moment aucun indice sur le coupable. En fait, je ne pense pas que ce sois tellement dangereux pour les parents. Un malade a attraper la petite ou encore c'était un accident, mais je ne pense pas que ce sois une question de vengeance. Donc, ce que je propose, c'est de conduire le couple dans un hôtel pour la nuit, histoire qu'ils soient tranquille cette nuit, puis nous verrons demain. Il reste les voisins à questionner et les petits copains de leur fille. Pour l'école, cela dit, il est trop tard...

Elisabeth leva son regard calme à présent sur le visage de Renji et hocha tranquillement la tête. Elle prenait la mesure de la situation, c’était gentil de sa part de le renseigner. Cependant, elle penchait plutôt pour un malade et/ou une vengeance. Elle lui expliquerait ses conclusions plus tard, pas besoin d’étaler ses déductions cliniques, glaciales et totalement insensibles devant une famille endeuillée.
Oui, la demoiselle était gentille. Oui, elle était attentionnée. Seulement, ça ne se voyait pas. Elle glissa un regard d’un vert sombre sur Aedan Fox. Qu’en pensait-elle, elle? Autant elle comprenait à peu près le fonctionnement d’un cerveau Renjiesque (pas bien compliqué, après tout) autant elle ne connaissait pas du tout la jeune amérindienne. On verrait tout ça plus tard, loin des parents de la victime.

-Ça n'a rien de professionnel, mais je meurs de faim. Nous les déposons puis, je proposes que nous allions manger. Peut-être avez vous déjà dîner officier Howard mais en ce qui nous concerne, moi et la recrue, nous attendons toujours. D'ailleurs, j'espère que l'équipe de surveillance ce trouve déjà à l'hôtel.

La dite officier Howard gratifia l’asiatique d’un regard ennuyé, voire lassé. Il se moquait d’elle ou quoi? Y avait écrit « agence de voyage », sur son front? Régente des locations en hôtel merdiques pour suspects traumatisés?
Ah oui, elle était gentille la demoiselle. Mais elle avait vraiment sale caractère.
Soudain, la connexion se fit et elle se souvint de ce qu’on lui avait signalé à propos du fait d’éloigner le couple. Synapse, en quelque sorte…
Elle lui lança nonchalamment son téléphone portable sombre.

- Si je me souviens bien, hôtel du Lion. Le numéro du chef de l’équipe est enregistré, vous n’avez qu’à vérifier. Ca fait bien… deux heures déjà, alors à moins que les capacités des officiers « normaux » aient singulièrement diminué, ça devrait être bon.

Après, elle, elle s’en moquait comme de son premier fusil.
Il avait bel et bien proposé de diner, non? A nouveau, la métis interrogea Aedan du regard. Cette proposition lui agréait-elle? Après tout, elle ne voulait pas entrainer de force la pauvre femme à un diner avec son supérieur/coéquipier, ce n’était pas forcément correct. Décidant à sa figure que l’amérindienne n’avait pas de réaction épidermique à l’énonciation de cette simple idée, Elisabeth confirma:

- Je n’ai pas mangé. J’invite?

Puisque je vous dis qu’elle est gentille. Seulement, faut creuser profond.
Sans écouter la suite de la conversation qui ne la concernait pas, Elisabeth entreprit de s’occuper des deux malheureux, de leur expliquer brièvement la situation de sa voix grave et apaisante. Elle les rassura en quelques instants, leur expliqua qu’il s’agissait de leur sécurité, qu’ils seraient protégés et à l‘abri des importuns, et que la gène ne durerait pas très longtemps? Encore hébétés par le choc, ils acquiescèrent doucement. Avec calme, Eli les guida jusqu’à sa Mercedes (ce qui eut l’air de vaguement les surprendre). Renji connaissait son boulot, il la couvrirait et pourrait au passage échanger ses conclusions avec son associée dans la voiture en toute discrétion: c’était le moins qu’elle puisse leur offrir. De plus, il était toujours plus rassurant d’être sous la protection vigilante d’une femme caparaçonnée de Kevlar et visiblement entrainée.
Pas de nués de journalistes: elle avait vraiment du leur faire peur. Tant mieux. La demoiselle se débarassa de son encombrante armure, se retrouvant dans un chemisier beige à la coupe cintrée qui lui tombait plutôt bien… bien que l’effet soit quelque peu gâché par l’arme qu’elle avait à la ceinture.
La jeune femme les conduisit tranquillement à l’hotel du Lion, à l’angle de la cinquième et d’un quelconque boulevard, s’assurant de temps en temps que les deux policiers la suivait avec vigilance. Ils étaient toujours derrière elle, dans un véhicule banalisé, ce qui semblait parfait. Se précipiter toutes sirènes hurlantes semblait une possibilité particulièrement stupide.

Le couple posé, leur sécurité assurée, tous les problèmes de paperasses relative à ce genre de chose réglés, l’Anglaise guida le duo de choc jusqu’à un restaurant indien de qualité sans être exhaustif. Un petit bâtiment modeste coincé entre un fleuriste qui diffusait de délicates senteurs et un bar-glacier. Vaguement gênée, Elisabeth les questionna du regard. Elle aimait la cuisine indienne qui lui rappelait vaguement Vladimir et le spectre d’une mère qu’elle n’avait pas connu, mais n’était pas sûre d’être judicieuse dans son choix.

- Ca ira? Je ne connais pas d’autre restaurant dans ce quartier. Si vous avez mieux en magasin…

Bof, au fond, quelle importance? Un tas de protéine valait un autre tas de protéine. S’ils avaient une quelconque préférence, elle suivrait le mouvement, et puis voilà.

[Désolé, c’est pas terrible]
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeVen 29 Mai - 6:00

Hum, à voir la réaction de Renji et d'Elisabeth, ces deux-là ne s'entendaient pas très bien ensemble. C'était même à se demander si le sergent Jack n'avait pas fait exprès de l'envoyer, elle. Faut dire que pour lui, le meilleur amusement semble être et pour toujours d'agacer Renji à n'en plus finir. Disons que l'inspecteur ne donne pas non plus sa place. À toujours pomper comme il le fait, et pour pas grand chose en plus, il est certaint que le sergent ne s'arrêtera pas. Pourquoi laisser une bombe qui explose encore et encore pour notre plus grand plaisir ? Et voilà, vous avez compris. Pourtant cette fois, on dirait presqu'il venait d'envoyer la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Allons Renji, un peu de calme, espèce de caractère de cochon. Il fallait avouer que la prénomée Elisabeth ne semblait pas du genre à se laisser faire non plus. Juste à voir ses iris emplis de mépris envers l'inspecteur grognon. Elle la comprenait. Comment ça pas juste ? Nan allez vous faire foutre. Solidarité féminine jusqu'au bout. Enfin presque. Si elle pouvait au moins ne pas regarder sa jupe de cette façon. Elle savait parfaitement qu'elle n'était pas habillée pour la bonne occasion. Dossier clos s'il vous plait !

Enfin, c'était pas tout, mais fallait se mettre sérieusement au boulot. Remarquant que Renji lui faisait signe d'approcher - comme un maître à son toutou -, la jeune femme se redressa du sofa, laissant les parents faire leur deuil en paix et se dirigea d'un pas non dynamique vers les deux officiers. Tant qu'à faire mets moi une laisse comme ça t'auras pas besoin de m'appeler. Une fois qu'elle les eu rejoint, elle eu le 'plaisir' d'entendre Renji se montrer tout bonnement insultant. C'est qu'il est expert dans la matière. Elle n'aima pas non plus son expression faciale. Quoi c'est si dur à croire que ça. Et oui on est coincé ensemble, fait avec mon pote.
Faisant un sourire forcé à la réplique tranchante d'Elisabeth, Aedan se permit de répondre.

" Vous n'avez pas idée. "

Allons Renji, tu sais que tu m'aimes. Ouais, c'était pas super de se faire des fausses vérités. Ils ne pouvaient se sentir. Point final. Reste à savoir maintenant si ça va toujours être comme ça. Allons, calmez-vous tous les deux. Pourquoi toute cete haine ? Parce que vous êtes tout simplement non endurable, tout autant l'un que l'autre. Hey, à peine cinq minutes que la jeune inspectrice savait déjà qu'Elisabeth n'était sans doute pas mieux que son ronchon de partenaire. Ce qui la surprit fut le drapeau blanc que tira la nouvelle venue. Finalement, c'était Renji le pire.

" Qui ne le connait pas. "

Pendant que l'inspecteur expliquait les détails à Elisabeth, Aedan tourna son regard vers le couple. Tout pour ne pas être comme eux. C'est ce qu'elle se disait. Cependant, on ne pouvait rien prédire. Le seul moyen pour la jeune femme d'éviter une telle souffrance était tout simplement de ne pas s'engager dans rien. C'est ce qu'elle avait fait jusqu'à présent. Ce n'est que lorsqu'elle entendit son nouveau nom, soit recrue, que la jeune femme se tourna vers Renji. Il voulait quoi maintenant ? Elle l'avait pas fait chier.

. . .

Non mais il se moquait d'elle ou quoi ? Quelle jolie promotion. Elle avait droit à une sucrerie avec ça ? Non mais. Ouvrant sa jolie petite bouche, la jeune femme voulue dire quelque, mais il semblait que Renji fut plus rapide qu'elle puisqu'il la menaça. Littéralement. Retire ton doigt sinon je te le brise. La première réactoion de la jeune femme fut d'arquer ses fin sourcils, surprise. Ensuite, elle se pinça les lèvres et leva ses mains juste à la hauteur du cou de Renji pour ensuite remuer ses doigts, démontrant son envie irrésistible de l'étrangler sur place. Mais non, ce n'était pas professionnel. Fronçant les sourcils en sa direction, elle tourna les talons et se dirigea vers les parents de la victime pour leur demander de faire quelques bagages légers. Calme et même douce, elle attendit patiemment qu'ils reprenent un peu de self-control pour ensuite les aider à se relever.

Une fois le couple prêt, tout le monde sortit pour monter dans leur véhicule respectif. La voilà avec Renji. Seuls encore une fois. Une fois les deux à bord, elle l'observa quelques instants pour finalement lui tirer la langue et croiser les bras, tournant son visage de manière à ce qu'elle ne puisse pa le voir.

Dès que le couple fut déposé à l'hotel, ils entreprirent de suivre Elisabeth vers le restaurant qu'elle désirait. Oh indien. Bof, elle avait faim de toute manière. Tant qu'elle avalait quelque chose.

" Peh, tant que c'est de la bouffe. "

Continuant son chemin, elle entra dans le restaurant en compagnie d'un partenaire affamé et grincheux ainsi que d'une policière avec un sale caractère. Une serveurse vint à leur rencontre, demandant le nombre de personnes. Trois, pas compliquer à voir non ?

" Suivez-moi s'il vous plait. "

Pas trop le choix. Au moins, elle savait choisir les tables. Pas trop intime, mais pas trop encombré non plus. Juste ce qu'il faut. En plus il avait une vue grâce à la fenêtre près de la table. S'installant de manière à être entre les deux autres - pas envie que a guerre éclate dans le restaurant - elle prit le menu et se mit à le consulter avec appétit. Miam, tant de choix.


[ Désolée, j'ai de la difficulté avec l'inspiration ces temps-ci ;.; ]
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MessageSujet: Re: When it rains [Aedan & Eli]   When it rains [Aedan & Eli] Icon_minitimeSam 27 Juin - 23:43

Un certain sergent Jack. Encore celui-là! Grognant tout bas, Renji se passa bien de commenter les paroles de la jeune femme. Il le connaissait, trop bien, beaucoup trop. Il le ferait payer et ce n'était pas que des paroles! Le salaud... Enfin, ce n'était pas le temps de penser à tout ça et la dite officier, semblait ennuyée au plus haut point. Quoi, elle lui renvoyait se regard pour quoi hein? Si elle était là, ce n'était pas pour tuer des méchants depuis le toit d'un immeuble voisin hein, c'était pour assurer la protection des parents, rien de plus. Il allait pas se faire chier avec ça, c'était son job là tout de suite et il se fit un plaisir de la fixer avec le même ennuie. La réponse viendrait? Pour toute réponse, elle lui lança un téléphone noir, annonçant qu'une équipe attendait à l'hôtel, il n'avait qu'à faire les vérifications. Non mais elle se prenait pour qui hein? Ce n'était pas dans ses fonctions ça. Il grogna de nouveau et faute de trouver une réponse bien acide à lui offrir, parce que ça le démangeait, il fallait le dire, il composa le numéro et laissa les deux femmes voir ensemble pour le restaurant. Laissons les femmes discuter, pas la peine de s'en mêler. Bon, l'équipe était prête, avait-on préparer du personnel pour garder le couple en vue? Oui, ils étaient à la fois suspect et victime, ont s'occupaient de tout. Parfait! Raccrochant, il relança le téléphone à Elisabeth, juste après avoir entendue celle-ci les invités. Le visage fermé, il planta ses yeux dans les siens.

'' Je l'ai proposé, j'invite. ''

Il n'était pas encore venue le jour ou Ren laisserait une femme lui payer son repas. Bon, ça sonnait très machos dit comme ça, mais il n'avait rien contre le fait qu'une femme lui paie à manger, c'était plutôt l'étiquette avec laquelle on l'avait élevé a l'orphelinat. Un homme se doit d'inviter la femme au restaurant et de payer, bien entendue. Il se voyait davantage gentleman que machos donc. Restait à voir si les deux autres policières seraient de son avis mais franchement, il ne s'en inquiétait pas un instant. Rejoignant sa voiture, suivit d'Aedan, avec qui, il devait avouer, s'être montré légèrement injuste. Elle s'en sortait pas trop mal la demoiselle, il devrait être moins chiant? Il y songerait.

Suivre l'officier Howart n'avait rien de bien compliqué et une fois à l'hôtel, Renji se contenta d'attendre que la femme au cheveux roux, en ait terminé. On avait pas besoin d'eux, lui et Aedan bien entendue, alors à quoi bon. Assis dans la voiture, il jeta pourtant de petit regard à sa « partenaire ». Elle était étrange quand même. Quand ils avaient quitté l'immeuble à logement, elle lui avait tiré la langue, comme une gamine le ferait et maintenant, il se demandait si elle était vraiment à sa place ici, assise à côté de lui dans la voiture. Drôle de femme. Mais toutes les femmes sont étrange, ça Ren le savait pertinemment, c'était sûrement pour cette raison qu'il semblait préféré se trouver des hommes lorsqu'une relation sérieuse étaient envisageable. Les femmes ne lui étaient utile que lorsqu'il devait décompressé ou s'amuser un peu et encore, c'était plutôt rare. Soupirant finalement, détournant les yeux de la recrue, il fixa l'extérieur avec agacement. Le parfum d'une femme dans sa voiture, c'était déstabilisant en quelque sorte. Puis, un mouvement devant l'hôtel le fit redresser la tête et bientôt il remettait la voiture en marche pour suivre à nouveau l'autre femme. Il se gara près de sa voiture lorsqu'ils arrivèrent enfin dans le stationnement d'un petit restaurant indien. Le choix ne lui déplaisait pas et l'inspecteur Ogano sortit de la voiture avec une expression moins dure, détaillant l'affiche du dit restaurant choisit. Il ne tourna la tête qu'une fois la jeune femme s'étant exprimé. Aedan suivit le mouvement, annonçant que ça lui allait. Ici ou ailleurs hein? Et Ren était bien d'accord tien. Enfonçant une main dans son manteau, il rejoignit la porte sans mal et la tint ouverte, puisque sa partenaire avait été plus rapide que lui pour l'ouvrir et laissa Elisabeth entrer devant lui.


'' C'est parfait pour moi aussi. Je meurs de faim de toute façon. ''

Et voilà, le joyeux groupe entrait dans le restaurant et prenait place. Une serveuse les conduisit jusqu'à une table et esquissant un sourire simple et polis, Renji la remercia tout en retirant son manteau. Il se retrouva donc en face de l'officier Howart et aux côté de Miss Fox. Bah, ce n'était pas plus mal. Attrapant un menue, il l'observa un moment puis, laissa ses yeux dérivé sur ses deux compagnes de ce soir. Un petit sourire, un brin moqueur, se dessina sur le coin de sa bouche alors qu'il regardait sa recrue. Il se permit de rire tout bas et lança doucement, légèrement sournois pour le coup.

'' Ne mangez pas le menu Miss Fox, si vous aviez faim à ce point, il fallait le dire. ''

Mais il ne se voulait pas aussi méchant qu'il l'avait été quelques minutes plus tôt et au retour de la serveuse, il s'empressa de commander un curry d'agneaux. Et la facture, il leva poliment la main et engloba les deux femmes de celle-ci, pour lui bref. La femme lui renvoya un petit sourire et acquiesça. Prenant la commande de tout le monde, elle ramena un grand pichet d'eau pour eux et Ren prit son verre sans plus attendre. Dès que la serveuse eut disparut, il se montra à nouveau distant, fouillant les poches de son manteau, glissé sur le dossier de sa chaise. Sortant son calepin, il se mit a relire les infos et soupira pour se passer une main sur le front. Redressant les yeux, il fixa l'officier Howart un moment et fini par tourné légèrement la tête sur le côté.

'' Et si c'était un accident? Vous savez ce que je veux dire, les parents n'ont aucun casier judiciaire, on ne leur connais aucune faute, pas de vice de jeu, de problème d'argent ou quoi que ce sois. Je ne dis pas qu'ils sont blanc comme neige mais à voir leur réaction, je doute aussi qu'ils soient vraiment capable de tuer leur fille... Et tuer une gamine, qu'est-ce que sa rapporte hein? Sois de l'intimidation qui à mal tourné, un dernier avertissement ou encore, un accident. Vue qu'un seul coup de feu aurait pu la tuer, vue sa trajectoire, je me demande... ''

Eh oui, ils étaient assis à attendre leur nourriture et lui, il parlait d'une jeune fille, non attendez, une gamine en fait, morte. Il allait devoir attendre l'autopsie pour maintenir sa théorie cela dit. Si un seul coup avait suffit pour la faire croire morte ou la tuer simplement, alors il pourrait continuer dans ce sens. Mais alors, ils auraient encore davantage de boulot. Il faudrait enquêter sur tous les gens vivant dans le coin, les personnes susceptible de se déplacer à cet endroit. Bref, il y avait toutes les chances pour que cette enquête n'ait pas de fin et ça, c'était chiant. Terriblement frustrant aussi mais bon. Jetant un regard à Aedan, il sembla hésiter et rangea finalement son calepin pour s'adosser correctement contre sa chaise.

'' Oublions... Alors, pourquoi avoir rejoins les forces de l'ordre, Miss Fox? ''

[Sorry pour le temps que ça aura pris ''XD]
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