Reservoir Dogs
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 Une matinée fait que de voles [Renji]

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MessageSujet: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeLun 2 Mar - 13:41

Le soleil commençait à peine à se lever en cette matinée d'hiver. Une matinée des plus froides. La neige tombait avec force sur la ville et là, allongé dans une ruelle sombre se trouvait un jeune homme gelé jusqu'aux os. Il dormait. Son visage fin était légèrement bleuit alors que la veste qui le recouvrait était recouverte de neige...Doucement, ses yeux s'ouvrirent pour laisser place à deux émeraudes. Elles se posèrent délicatement sur le sol enneigé. Lior ne tarda pas à sentir le froid qui lui glaçait les os. Il devait se lever où il allait rester là et, à jamais. Il savait comment finissait les personnes qui ne réussissaient pas à se lever l'hiver venu...Un soupir, un soupir qui laissa passer entre les douces lèvres de l'enfant une buée délicate et chaude... Baillant une fois puis deux, Lior finit par se relever. Courbaturé par la nuit qu'il avait passé sur l'asphalte, il mit plusieurs minutes pour enfin tenir debout. Sa veste dans les mains, il la secoua rapidement avant de l'enfiler. Elle était froide et trempée mais, il n'avait pas le choix, il n'avait que celle la. Maintenant bien éveillé et ce, presque en même temps que le lever du jour, il se mit à marcher dans les rues Cherchant un petit quelque chose à manger, a...voler... Oui, il était un voleur, mais, il n'avait que ça pour survivre, il ne pouvait pas faire autrement. Travailler ? Il avait essayé mais, qui veut d'un SDF ? Personne ! Soupirant à nouveau, Lior s'aventura dans la rue principale. Cherchant des yeux l'heure et le jour.

Aujourd’hui Mercredi 4 Décembre – 8H21, il fait -1C°.

Un sourire. Il y avait le marché le mercredi. Lior allait pouvoir trouver à manger. Soit en attendant la fin, soit en volant à l'étalage. La seconde solution, la plus dangereuse, était la mieux. Venir récupérer les invendus était quelque chose d'assez difficile. Tout le monde ce battait. Enfonçant les mains dans ses poches, il se mit à marcher en direction de la place du marché. Il devait avoir à peine commencé, le moment idéal pour attraper du lait et du pain. Manger, cela faisait déjà plusieurs jours qu'il n'avait rien mangé et, la faim le tiraillait pourtant, Lior ne s'en plaignait pas. Jamais il ne s'en plaignait. Il était habitué, il était même parfois trop gentil, donnant son maigre repas aux enfants des rues, aux plus jeunes...Un nouveau soupire puis, il se dirigea directement vers les étalages dont-il avait besoin. Deux dos tournés, une bouteille de lait, un pain...Il court...Des voix se faisaient entendre derrière lui alors que des pas de courses le poursuivaient. Voilà, la course matinale, cette course dont-il était devenu champion à force de voler ainsi... Tournant à droite puis à gauche, se faufilant dans telles et telles ruelles et op. Sauvé. Essoufflé à bout de force, il se laissa tomber sur le sol souriant face à son butin.

Coupant le morceau de pain en quatre morceaux, Lior en mangea deux. Les autres, ils les garderaient pour plus tard. Pour le lait, il en but la moitié avant de refermer la bouteille et la cacher avec le pain dans une pierre qui tombait du mur. Un grand sourire sur ses lèvres, Emanuel était content. Enfin son estomac ne criait plus famine. C'était tellement agréable. Sortant de la ruelle, il reprit un chemin incertain dans les rues de New York 2...

Puis, alors que la neige tombait en douceur, Lior croisa un étalage de boulangerie. Devant celui-ci, un homme, il...un billet tomba de son porte-feuille. Ne réfléchissant pas plus d'un millième de seconde, Lior s'élança vers le billet. Se baissant rapidement, il saisit l'argent et se retourna pour partir en sens inverse, ne sachant absolument pas qui il avait volé ni quelle somme il avait volé. Ce qu'il savait, c'est que l'homme n'avait pas l'air d'être d'accord, car des pas de course se faisaient entendre derrière lui. Déjà épuisé, Lior ne savait pas s'il allait réussir à semer cet homme. Alors qu'il était déjà passé dans un dédale de rue étonnante, ne sachant pas si l'homme le poursuivait encore, il préféra tourner dans une autre ruelle pour être sûr. Toujours en train de courir, il tourna puis...BOUM...Lior venait de heurter avec violence le torse d'un homme. Tombant à la renverse, ses fesses touchant le sol froid, il ne réfléchit pas et, tendit le billet vers l'homme tout en parlant, fermant les yeux comme pour attendre une gifle.

- Pardon m’sieur j’voulais pas, j’vous le rends, pardon, pardon…pas la police pas…

Les yeux de Lior finirent par s'ouvrirent et...Ce n'était pas l'homme au billet mais, quelqu'un d'autre. Rougissant violemment, Lior ne pensa qu'à une seule chose...fuir...Tentant de se relever pour reprendre un sprint, il ne le pu pas. Une grimace se dessina sur son visage alors que sa cheville lâchait avec douleur sous son corps. Il retomba...Ses émeraudes se fixant avec méfiance sur l'homme qui se tenait face à lui...

[C'est pas super disolé -_-]
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MessageSujet: Re: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeMar 17 Mar - 5:15

L’hiver, quelle saison détestable! L’inspecteur Ogano n’avait jamais apprécié ce moment de l’année, pas au Japon, encore moins à New-York. Le froid, la neige et puis l’air qui s’attaquait à vos poumons avec une rage bien particulière, il ne pouvait tout simplement pas apprécier cette saison. Dieu merci, la saison froide s’achevait et bientôt, le printemps leur tomberait dessus, bonne nouvelle d’ailleurs. Et puis vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est fatiguant de courir après les criminels sous la neige et puis, ce petit côté tragique que donnait la neige tombant sur une scène de crime, c’était franchement agaçant. Pas étonnant qu’on l’utilise dans les films, lui ça lui donnait envie de vomir tellement c’était pénible à regarder, il ne manquait qu’un enfant en train de pleurnicher tout près du corps. Eh ouais, le flic n’avait rien de bien sympathisant l’hiver. Pas que l’été ce sois tellement mieux mais bon, passons.

Ce matin là, il avait encore commencé sa journée par un réveil plutôt matinal, pas le choix quand on est inspecteur voyez-vous et il avait avalé deux bons verres d’eau avant d’enfiler un pantalon de sport noir et l’un de ses bons vieux t-shirt blanc ajusté. Sa veste de sport grise sur le dos, sa casquette enfoncé sur la tête, il c’était lancé dans son sprint habituel. Pourtant, ce mercredi, il était en congé et logiquement, le cellulaire qui se trouvait dans la poche de son pantalon, n’avait aucune raison de sonner. Mais ce n’était qu’un détail hein et c’est bien pour ça que le téléphone était toujours sur le grand brun aux traits asiatiques. Courir, il ne connaissait que ça pour se lever correctement. Qu’il aille la chance de faire la grasse mâtiné, ne comptait pas, Renji ne dormait jamais passé 8h le matin. Il n’en voyait pas la nécessité et s’il se levait plus tard, il ne pouvait s’empêcher de vivre dans l’impression d’avoir gâché le début de la journée. Alors il courait, courait jusqu’à ce que sa respiration ne soit plus qu’un tempo suivant le rythme de sa musique. Muse chantait avec frénésie dans ses oreilles, son lecteur mp3 accroché à son bras lui envoyant une bonne dose de musique pour l’encourager à continuer.

S’arrêtant sur le coin d’une rue, les mains posées sur chacun de ses genoux, il reprenait son souffle sans trop de mal, le regard sérieux, légèrement penché vers l’avant. Une femme passa près de lui, un sourire intéressé éclaira son visage alors que le policier se redressait de tout son long, le visage levé alors qu’il arquait le dos, s’étirant alors que les piétons se voyaient accordé le droit de traverser. Il l’ignora. Pas intéressé ma petite dame. Aucune délicatesse, pas de regret, il y avait bien des choses qui lui manquaient au japonais. Le sex-appeal n’en faisait toutefois pas partit et il reprit sa course, accumulant les petits sourires et les regards au long de sa course. La tête haute, le souffle régulier, il connaissait parfaitement son itinéraire, il le faisait tous les matins et ce, depuis près de deux ans. Ici à gauche, puis encore dix kilomètres avant de ne prendre à droite, ensuite tout droit et puis voilà quoi. Pourtant, ce matin là, aller savoir pourquoi celui là plus précisément, parce que lui n’en avait aucune idée, il décida de prendre la droite au lieu de la gauche.

Pousser son corps un peu plus loin n’était pas tellement difficile, pas quand on est Renji Ogano du moins et lorsque une alarme se mit à sonner dans ses écouteurs, il s’arrêtât tout simplement, relâchant les muscles de ses bras pour retirer ses écouteurs. Fini le mp3, bye bye les oreillettes. Retirant sa casquette, il regarda autour de lui, portant son tout premier regard intéressé sur les environs. Il se trouvait où maintenant? Il n’avait pas vraiment fait attention mais comme il se retrouvait facilement grâce au nom des rues, il ne craignait pas de se perdre non plus. Il aurait vraiment été un idiot pour ne pas se retrouver dans la ville où il travaillait tien. S’essuyant le front du revers de sa manche droite, il souffla pour régulariser sa respiration et lança un coup d’œil à sa montre. 8h53. Ouais, il avait courut suffisamment, restait plus qu’à rentrer. Sauf que bien entendue, les choses allaient rarement comme le flic le voulait et il se mit à neiger.

L’envie de faire le chemin inverse à la course, ne lui disait plus rien. Pas sous la neige, il trouvait les flocons, bien que fin et léger, dérangeant. Au final, il pouvait bien manger dans un des restaurants du coin non? Amy lui ferait probablement la gueule, pour ne pas s’être montré de la matinée, parce qu’il avait prit l’habitude de déjeuner au petit café de la demoiselle, tout près de chez lui, mais s’il mangeait ailleurs, pas question de passer au café. Il n’était pas son petit ami, chose qu’elle aurait peut-être appréciée mais dont Ren se fichait royalement. Malheureusement ou pas. Aussi, il se mit en quête d’un restaurant, café, peu importe, qui saurait le satisfaire. Bon, il tomba bien sur un truc ou deux mais franchement, il n’arrivait pas à ce décider et se retrouva finalement sur le chemin du retour, faute d’avoir trouvé un café moitié aussi bon que celui d’Amy. Tant pis. Sauf que sur le chemin du retour, il décida de prendre une ruelle et alors qu’il marchait tranquillement, prêt à rentrer, et là un jeune homme lui fonça droit dedans.

Ce genre de chose arrivait en permanence dans cette ville, rien de bien étonnant là. Un petit jeune vous fonçait dedans? Comptez vous chanceux que ce sois le premier de la journée tien. Ça, le grand japonais le savait parfaitement et malgré sa mauvaise humeur habituelle, il ne sembla pas en souligner le côté déplaisant. Tant pis, il continuerait son chemin, pas la peine de s’affoler. Sauf que l’instinct de flic c’était un truc puissant et du coup, ses yeux verts se baissèrent sur la petite silhouette, qui venait de tomber sur les fesses d’ailleurs. Il était si imposant que ça l’inspecteur de police? Hum, il n’aurait pas osé dire que oui mais si le petit tombait, il acceptait le compliment. Encore fallait-il que ça en sois un mais ça, ce n’était pas important. Un billet fut tendue alors dans sa direction, comme si le jeune homme avait des ressorts dans les mains et qu’il faisait une offrande dès que ses fesses touchaient le sol, ce que Renji n’était pas du tout prêt à croire hein. Il avait beau avoir un sale caractère, il ne fallait pas non plus le comparer à ses grosses brutes sans cervelle, qui fonce sans réfléchir. Non, dans son cas, c’était même plutôt le contraire, il pensait trop le monsieur. Beaucoup trop mais en même temps, ça lui venait plutôt rapidement et tout seul alors. Il n’y avait pas de mal. Pas selon lui.


'' Pas la police?... ''

C’était plus fort que lui, ça lui avait échappé tout seul, tout comme le levé de sourcil. Uniquement le droit mesdames et messieurs, les deux n’étaient pas obligatoires et dans son cas, il lui arrivait souvent de simplement lever le droit. Détaillant le jeune homme, toujours assis sur le sol d’ailleurs, lui tendant bêtement le billet, il grogna. Pourquoi ne pouvait-il jamais avoir de congé hein? Quand ce n’était pas un meurtre surprise, un cas qu’on réévaluait, il fallait qu’il tombe sur un petit délinquant qui volait des billets. D’ailleurs c’était quoi ça hein? Un coup d’œil rapide suffit à lui faire comprendre qu’il s’agissait d’un vingt dollars. C’est tout? Quel genre de voleur se contentait d’aussi peu? Bon, on voyait de tout dans cette ville et ça n’avait plus rien d’étonnant, encore moins pour un mec qui travaille dans les forces de l’ordre depuis près de neuf ans mais quand même. Il n’allait quand même pas le coffrer pour un simple billet de vingt, son supérieur lui enverrait un de ses vents, s’il se le permettait. Hors, avec la nouvelle recrue sur le dos, il n’y tenait pas. Le moins on entendait parler de Renji Ogano au poste, en ce moment, le mieux il se portait.

Bon, il allait le laisser courir, ce n’était pas si grave. Ne tentant donc rien, il resta planté là, le regardant avec un manque d’intérêt flagrant. Aller petit, sauve toi et fiche moi la paix. Il songeait aux muffins appétissant qu’Amy devait tout juste de sortir de son four et sincèrement, il ne tenait pas vraiment à traîner ici toute l’avant midi, surtout pas pour une raison aussi bidon. Mais il n’avait pas prévue un truc le flic. Il n’avait pas songé au fait que le petit monsieur qui venait de se redresser en vitesse, était vraiment maladroit. En fait, vraiment ne suffisait pas hein, disons qu’il était très très maladroit, probablement une gaffe humaine vivante même. Tenter de fuir et se tordre la cheville, vous avez vue ça souvent? Approchant de quelques pas, une expression lasse au visage, il finit par s’accroupir devant le jeune homme, les sourcils froncés mais pas vraiment par méchanceté, ses traits se voulant fermer mais pas nécessairement dur. Disons qu’il n’avait tout simplement pas envie de se trouver là et qu’il ne faisait aucun, mais vraiment aucun hein, effort pour le cacher. Il aurait préféré continuer à marcher tranquillement. Ce qu’il faisait là, c’était s’embarrasser de détail qui n’avait rien d’intéressant, d’important. Mais quelque part, il se disait que ce genre de chose aurait pu lui arriver alors qu’il n’était qu’un orphelin laissé à lui-même, il avait eu plus de chance que pas mal de jeune disons le. S’il pouvait se montrer utile, ce mercredi était peut-être la bonne journée. Une voix lui répétait doucement; aller Ren, un effort, essai. Ouais ouais.


'' Tu n’a vraiment aucune chance. Ta cheville doit être tordue. Je vais regarder d’accord... ''

Un soupir s’échappa doucement de sa bouche et ne faisant pas attention à la réponse du jeune homme, parce qu’au final, il n’en avait strictement rien à faire hein, il tira gentiment sur la jambe. Ramenant doucement le pantalon plus haut, il observa la cheville en tirant sur la chaussette. Oh là, elles étaient vieilles ses chaussures hein et puis, pas qu’il veuille se plaindre, il était un homme et parfois il courait aussi hein mais, le petit il avait vraiment besoin de faire la connaissance d’une baignoire, si vous comprenez ce que je veux dire. Pas la sienne cependant, Renji n’avait rien d’un propriétaire de bain publique quoi. En fait, son petit appartement ne possédait qu’une douche, alors le petit homme aux membres délicats n’avait aucune chance de s’y glisser tien, et il valait mieux oublier le petit banc que le flic avait installé à l’intérieur. Aucune chance que je vous dis. Eh ouais. Tâtant donc, presque gentiment, sa cheville, il lâcha un petit soupir. Ça allait, il n’allait pas en mourir tien. Lui redonnant sa cheville, il se redressa et lui tendit l’une de ses larges mains. Il n’avait pas envie d’être là mais il y restait quand même. Drôle de personnage l’inspecteur. En plus, il n’avait pas parlé de son métier hein. Non et il ne le ferait pas, parce qu’il ne voulait pas que le jeune homme sache. Il avait déjà passé prêt de se casser un truc en le voyant, s’il apprenait en plus qu’il était flic, il y avait des chances qu’il se jette sous une voiture non? Ouais peut-être tien et sincèrement, le brun n’en avait pas envie. Les jours de congé, il fuyait les scènes de crime lui.

'' Rien de grave, un peu de glace et un pansement, puis tu n’y pensera plus. Aller, lève toi. Tes parents ou ta petite amie, doivent être inquiet. ''

Au final, qu’est-ce qu’il s’en fichait lui hein. Pourtant, il n’attendit pas que le jeune homme lui attrape la main et le redressa de lui-même, tirant d’un coup sur la main. Elle n’allait pas se briser hein? Non, heureusement. N’empêche, il avait besoin d’un bain et puis ses vêtements avaient besoin de passer eux aussi, dans le bain. Ouais, bah ce n’était pas une blague tien. Même lui, il ne sentait pas aussi horrible après son jogging matinal. D’ailleurs, il ne sentait plus du tout l’odeur de sa sueur en ce moment. Plissant légèrement les yeux, il lança un coup d’œil plus détaillé sur le jeune homme. Ce qui était à la base de l’indifférence totale se changeait peut à peu en intérêt. Rien de malsain, rassurez-vous mais quelque chose de curieux. Il portait des vêtements plutôt légers pour la saison non? Et puis ce teint, il le connaissait. Pas mal de gens de la rue arborait le même air. Non. Il n’était quand même pas tombé sur un jeune sans abris. Quand il avait dit au gamin qu’il manquait de chance, il c’était trompé de cible hein, c’est lui qui en manquait cruellement.

Le fixant maintenant avec de grands yeux, semblant hésiter entre la surprise et l’ennui, il soupira de nouveau. Sa main libre glissa sur son front, le frottant dans un mouvement lent. Il faisait toujours ça quand il pensait trop, vieille habitude. Maintenant qu’il y songeait, ça faisait du sens hein. Il n’y avait qu’un sans abris qui puisse donner autant d’importance à un billet de vingt. Enfin, pas que ce sois tellement important, ni intéressant mais c’était quand même comme ça que lui voyait les choses. L’étudiant du regard, il leva un doigt, de la main situé sur son front, son regard se montrant plus dur. Attend. Oui, attend avant de parler ou de dire un truc, je pense et je n’ai pas envie que tu me dérange. Et vue la forme physique que lui avait, l’air sérieux qu’il arborait, il valait peut-être mieux l’écouter. Ils étaient toujours tout prêts et sincèrement, Renji se demandait si lui prêter sa douche serait une si mauvaise idée que ça. Pauvre gamin quand même…Un Renji sympathisant, c’était un truc rare et pourtant, il se sentait presque prêt a lui offrir un conseil : va prendre un bain petit. Mais il se passa bien de lui faire ce plaisir et lança tout bonnement, comme pour se faire rassurer mais surtout par simple information.


'' Tu vis dans la rue? ''

Non mais il voulait savoir hein. Parce que sois c’était un de ses adolescents idiots qui tenaient un pari inutile, il en avait déjà vue hein, sois c’était un sans abris ou encore, un mec vraiment effrayé par le savon, l’eau ou tout autre produit l’empêchant de se laver. Bref, il fallait savoir quand même et bien que l’inspecteur n’ait rien d’une âme compatissante, qu’il n’aimait pas particulièrement aider, plus depuis un moment du moins, il songea aux orphelinats qu’il aidait les fins de semaines. Un effort Ren. Ouais mais il ne faisait que ça là.
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MessageSujet: Re: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeVen 20 Mar - 18:22

Lior ne devait pas avoir de chance et ce, pour tomber nez à nez avec un policier. Enfin bon, cela, il ne le savait pas et, c'est les fesses par terre qu'il tendait son billet vers l'homme. Comme s'il venait d'être prit en flagrant délit. Ce qu'il pensait vrai, car, pour lui la personne heurtée était tout simplement celle à qui il avait volé l'argent mais... Non. Non, ce n'était pas la même personne, c'était quelqu'un d'autre et d'ailleurs, cela ne l'effraya qu'un peu plus. Surtout lorsque les yeux de l'homme se posèrent sur lui. Grand, musclé, il abordait un air supérieur. Cette personne, Lior ne voulait pas l'embêter et encore moins lui chercher des noises alors, se relevant rapidement, il voulu faire demi-tour pour rentrer mais, il se tordit la cheville. Maladroit ? Oui, surement mais, qu'occasionnellement. Ce qui pouvait être une petite chance. Il ne tombait que rarement et, la gaffe qu'il venait de faire n'arrivait presque jamais mais, cette fois, elle était belle et bien là et, c'est avec une grimace sur le visage que ses fesses retouchèrent le sol glacé et dur. Une autre petite grimace alors que ses yeux à la couleur de l'émeraude se posèrent sur l'homme. Le regardant avec méfiance, attendant simplement une réaction de la part de celui-ci. D'ailleurs, comprenant que celui-ci ce fichait bien de son billet, il l'enfourna rapidement dans une de ses poches. En faite, la seule qui n'était pas trouée. Oui, c'était bête de le dire mais, les vêtements de Lior commençaient vraiment à se faire vieux. Il se demandait parfois comment ceux-ci pouvait encore lui aller. Enfin bon, il n'avait pas que ça à faire de voler des vêtements et encore moins d'en acheter. Il avait faim et, l'argent qu'il avait maintenant servirait à cela, manger. Cela faisait tellement longtemps qu'Emanuel n'avait pas eu le droit à un vrai repas, un repas chaud et agréable au gout, un repas qui ne sort pas de poubelle ou de déchets quelque conque. Un fin soupire puis, ses yeux se reposèrent sur l'homme qui venait de lui adresse la parole. Les yeux de Lior s'ouvrir en grand. QUOI. Il voulait regarder, qu'est-ce qu'il voulait regarder. Non, il ne voulait pas, Emanuel ne voulait pas. Malheureusement, il n'eut pas vraiment le choix, en faite, le regard et la voix de l'homme ne lui laissait pas le choix. Ce fut donc résigné qu'il laissa les puissantes mains du monsieur lui saisir la jambe. Une jambe de pantalon qui remonte légèrement, un courant d'air frais puis, une douce chaleur...Lior frissonna, se retenant de soupirer de bien être. Car, malgré la douleur qui lui tenaillait la cheville, il ressentait du bien être. Un bien-être donné par les mains de cet homme. Si chaudes...Depuis combien de temps n'avait-il pas ressentit cette chaleur ? Cette douce chaleur humaine, une chaleur enivrante et pourtant presque inconnu du jeune homme. Sa gorge se serra, il souffrait, il souffrait de cette solitude...

La chaleur partit, elle s'envola aussi subtilement qu'elle était venue. Lior revint à la réalité alors qu'une voix lui parvenait. Une voix qui lui disait qu'il n'avait rien et qu'il pouvait retourner voir ses parents ou sa petite amie... Une main lui fut tendue, Lior ne la vit pas. Une lueur de tristesse était en train de passer dans son regard... Ses parents, sa petite amie... Il rêvait d'en avoir, il rêvait de pouvoir vivre avec deux êtres qui l'aiment et le chérisse, il rêvait de pouvoir se trouver dans les bras d'un petit ami et non d'une... Il ...Pourquoi la vie en avait décidé autrement ? Quelquefois Lior pensait que tous les malheurs du monde reposaient sur ses épaules, que s'il était là, c'est qu'il était détesté de tous mais, il savait bien que cela était faux, il savait que s'il était là, c'était par des successions d'événements, tristes ou non... Un sursaut, une main qui l'attrape et le lève avec la plus grande facilité. Lior ne comprend pas de suite, il reste là, perdu avant de comprendre qu'on vient de le remettre sur ses pieds. Il soupire doucement alors que son regard finit par s'attarder sur le visage du monsieur. Un visage dont-il n'avait pas fait attention quelques minutes auparavant. Il est beau. Un soupire intérieur alors que son regard finit par se porter sur le ciel. Cherchant à savoir si la neige allait retomber ou non. D'ailleurs, pendant que ses émeraudes arpentaient le ciel, il ne remarqua pas les deux prunelles qui le détaillaient et changeaient doucement d'expressions plus les secondes passaient. En faite, si, peut être qu'il sentit le regard posé sur lui mais, il était tellement habitué qu'on le regarde qu'il ne faisait plus attention à ce genre de détail. De toute façon, lorsque des yeux étaient posés sur lui, c'étaient juste pour lui faire du mal à travers des mots muets. Mais, contrairement à d'habitude, contrairement aux autres personnes, ce ne fut pas des mots muets et, ce ne fut ni dégout ni méprise qui remplirent les prunelles de cet homme non, ce fut toutes autres choses. Choses qu'Emanuel ne remarqua.

Il allait neiger, il en était certain. Le ciel blanc gris laissait parfaitement voir la masse nuageuse s'épaissir barrant de plus en plus les rayons du soleil déjà si froid en cette saison. Un soupire, discret, qui laissa seulement une petite trainée de fumer. S'il neigeait, Lior allait devoir se trouver un autre abri. Il savait qu'il ne pourrait passer une nouvelle nuit dehors. S'il s'endormait à nouveau dans et sous la neige, il n'arriverait pas à rouvrir les yeux, il ... Il soupira à nouveau, il n'aimait pas chercher des abris. Pourquoi ? Et bien car c'était la meilleure manière de se faire taper ou violenter. Il ne fallait absolument pas empiéter sur les territoires des autres ni trop prêt des maisons, là où, la chaleur était la plus importante... Perdu dans sa pensée, Lior n'entendit pas au début les paroles de l'homme. Mais, au bout d'un long moment, lorsqu'elles montèrent jusqu'à son esprit, lorsqu'elles percèrent la barrière des pensées et qu'elles raisonnèrent dans son esprit, il se retourna d'un seul coup. Ses yeux se remplir un instant de peur alors qu'ils finirent par se pauser froidement sur l'homme. Lior n'était pas méchant garçon, non, il était plutôt tout le contraire mais, cette question, cette question il ne l'aimait pas, ne la supportait et ne comprenait pas pourquoi on la lui posait. Qu'allait-il faire s'il disait oui ? Rien, absolument rien, il se contenterait d'acquiescer pour reprendre son chemin, retourner dans sa petite maison bien chaude. Lior était énervé mais, cela ne se voyait pas vraiment, car, ce n'était pas l'homme en lui-même qui l'avait énervé mais, ces paroles. Bref, c'est assez froidement qu'il laissa sa voix s'envoler en de petites volutes de fumée.

- Qu’est-ce que ça peut vous faire !

Une voix mature, grave mais, pourtant, pas aussi impressionnante que celle de l'homme. Une voix qui révélait le début d'un passage, celui de l'enfance à l'homme. Un début qui pour Lior avait commencé depuis bien longtemps mais, le plus important n'était peut-être pas la maturité de sa voix mais, sa froideur et sa distance. Lui qui était si sociable venait de se braquer. Un braquage contre une question qui lui faisait peur et qu'il haïssait par la même occasion. D'ailleurs, la façon dont-il venait de répondre le trahissait. Car, si la réponse à la question aurait été non, Lior n'aurait pas répondu ainsi non, il se serrait juste contenté de dire la vérité...Là, il s'était énervé, il s'était braqué et renfermé sur lui-même. D'ailleurs, juste après qu'il ait dit ces quelques mots, il décida de partir. Rien ne lui servait de rester là, et puis, de toute façon, il faisait perdre son temps à cette personne alors, autant partir. C'est d'ailleurs pour cela que, vivement, il se retourna, ce fichant de la douleur lancinante de sa cheville mais, surtout du froid qui commençait à l'engourdir rendant sa peau légèrement bleutée... Ses pieds se mirent en routent, cherchant la sortie de la ruelle, marchant vite et pourtant lentement. La douleur était bien trop présente.

Lior ne se sentait pas bien, il avait l'impression que tout son corps était en train de se briser. Il avait très froid et pourtant chaud. Il tituba, chancela à droite puis à gauche. S'était-il retourné trop vite ? Surement, oui, ce devait-être surement cela... Des yeux qui se floutent alors qu'une toux se mit à sortir des lèvres du jeune homme... Une toux qui s'arrêta net. Lior n'arrivait pas à respirer. Il savait qu'il avait attrapé froid et cela depuis maintenant quelques jours mais, de là à se sentir aussi mal... Un nouveau chancèlement, un bras que se tend pour se retenir contre un mur. Il le heurte violemment et retient le corps affaiblit. Pourquoi maintenant ? Lior n'avait pas besoin de cela maintenant, il voulait juste partir et ne plus avoir à faire à cet homme. Mais, apparemment, le destin en avait décidé autrement...

Là, appuyé contre le mur, il recommença à tousser alors que peut à peut sa respiration se faisait de plus en dur et douloureuse. Il avait l'impression que mille aiguilles lui transperçaient les poumons à chaque expiration et inspiration. Fermant les yeux quelques instants, il les rouvrit et hésita...Devait-il regarder si l'homme était encore là, s'il allait l'aider ? Non, il n'avait pas besoin d'aide, il avait toujours sut se débrouiller seul et cela n'allait pas changer maintenant... De nouveaux ses yeux se brouillèrent, de nouveau son corps chancela et, de nouveau la toux sortit avec douleur et puissance de sa bouche. Emanuel tomba, il lâcha toute prise et tomba, ne comprenant plus ce qu'il se passait ni où il était...Tout ce qu'il sentait était ce froid si pénétrant dans ses os et cette chaleur qui envahissait son visage... Ses yeux floutés se fermèrent alors que sa respiration se coupa à nouveau. Il était tombé malade, oui, il le savait, à ce point... il l'avait ignoré... Le corps du jeune homme continua de percer l'air cherchant à ce fracasser contre l'asphalte recouvert d'une couche de fraicheur.
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Une matinée fait que de voles [Renji] Vide
MessageSujet: Re: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeJeu 9 Avr - 21:33

Être flic impliquait tout sorte de chose de nos jours. On ne travaillait plus que sur les crimes, non en fait, on donnait beaucoup de contravention, on avertissait ici et là mais on devait aussi s'occuper des gens qui se baladait dans les rues. Aussi, avec autant d'année dans le métier, Renji avait eu à faire avec pas mal de sans abris. C'était chose courante hein. Non, on ne peut pas dormir ici, allons plutôt vous trouver un abris pour la nuit. Oui mais pour ça, il fallait que ce sois la nuit et qu'il y ai de la place. Les refuges manquaient cruellement de place et de personnel, aussi souvent on devait relâcher les pauvres diable dehors à nouveau, avec un sourire compatissant à la bouche. Désolé, il faudra faire autrement. Mais ça ne changeait rien au problème finalement. Il avait pourtant vue juste, le jeune homme était bel et bien un itinérant, il n'avait qu'a regarder son expression sous la question. Il n'appréciait pas, c'était très clair ça. Bah, c'était quand même vrai au final, pas la peine de s'emporter. C'est d'ailleurs ce que le visage de l'inspecteur exprimait. Le calme plat, pas d'énervement, peut-être un peu d'agacement, parce que ce genre de truc lui tombait toujours dessus, et un jour de congé de plus, mais voilà tout. Il n'allait pas se mettre à lui crier dessus, il ne l'insulterait pas, il n'allait pas non plus l'avertir de bien se tenir. Non, il soupira tout simplement sous la réponse offusquée, presque agressive tien, du jeune homme.

Qu'est-ce que ça lui faisait à lui? Bah rien. Absolument rien, ce n'était pas son problème après tout. Mais il restait un flic et en plus, un orphelin depuis sa petite enfance. Pouvait-il se montrer légèrement compatissant? Hm, peut-être, ça pouvait arrivé, bien que ce sois extrêmement rare. Bah aller, encore un petit effort Renji, après tu sera tranquille. Il s'avança donc pour rattraper le jeune homme, qui s'enfuyait déjà, à croire qu'il ne savait pas faire autrement tien. Pourtant, il n'aurait pas du et ce fut le premier truc qui lui vint en tête alors qu'il le voyait prendre ses jambes à son cou. Ouais mais tu n'ira pas loin dans cet état petit, voilà ce qui se lisait dans ses yeux alors qu'il approchait simplement. Sauf qu'il avait vue juste, eh ouais et le petit se mit à tituber. La douleur à la cheville n'était probablement pas la cause de son état mais il n'allait visiblement pas bien hein. Soupirant un bon coup, se maudissant, lui et sa mauvaise fortune, Renji pressa le pas, afin de le rejoindre. Était-il forcé de jouer le bon samaritains hein? Non mais une voix au fond de lui, le lui ordonnait. Aller, laisse un peu de place au bon flic que tu a déjà été. Ce môme ne doit pas même avoir sa majorité, enfin il n'en avait pas l'air du moins. Alors un effort mon vieux et puis tu sais, le karma, c'est un outil utile. Ouais mais encore faut-il y croire.

Karma ou pas, lorsque le garçon se mit à tousser, Renji était tout prêt. Sa main se leva, histoire de lui demander si ça allait. Bien entendue que non mais par politesse? Non, il ne dirait pas ça. Non, il allait se contenter de l'aider à se rendre auprès d'un docteur. Les soins étaient coûteux en Amérique et notre cher inspecteur ne gagnait pas des masses, sauf qu'il ne dépensait pas des masses non plus alors, il était okay dirons nous. Mais voilà que le jeune homme tombait, se contentant de s'écrouler au sol, rien que ça tien. Aussitôt, un bras fut tendue, attrapant le jeune corps dans sa chute, le tirant contre un corps chaud et fort. Un câlin avec un inconnue, qui n'avait pas prit de bain depuis dieu sait quand, la chance! Grognant tout bas alors qu'il glissait un bras sous les genoux du jeune homme, il se pencha légèrement, fléchissant les genoux. Ramenant le petit corps contre le sien, il fit rapidement la différence entres eux, le petit corps était complètement frigorifier. Pas étonnant qu'il tousse à s'en cracher les poumons hein! Mais dieu sait que ça ne le regardait pas, du tout même et ça l'énervait de devoir se mêler de l'existence de ce jeune là. Et pourtant, il s'étonnait à déposer presque gentiment le jeune homme contre le mur, en position assise. Retirant sa veste, quitte à avoir froid en rentrant, il la déposa sur le garçon, histoire de le réchauffer un minimum. Puis, il le souleva de nouveau. Bon, il n'avait pas pour habitude de trimballer des jeunes hommes à travers la ville mais là, il fallait ce qu'il fallait. En bon flic, en homme compatissant, aller savoir en quoi il décida qu'il ramenait le jeune homme chez lui, mais il le fit tout de même.

Le chemin était long et lorsque Renji déposa le jeune homme sur la civière d'une petite clinique, celle-là même qu'il fréquentait, situé tout près de son petit appartement, il soupira. Il n'était pas tellement lourd mais quand même. Il en avait fait du chemin avec son corps dans les bras. Son médecin ne mit pas long à les rejoindre, examinant le jeune homme, qui ne semblait pas totalement dans son état normal. D'ailleurs la fièvre devait le mettre dans un sale état, presque comateux. Grognant, les bras croisé, le flic observait les gestes du docteur, qui examinait le jeune sans abris. Probablement une pneumonie? Mouarf, ça allait de mal en pis. Il devait garder le lit et prendre des médicaments. Oui mais quel lit hein? Il n'en avait pas le petit monsieur. Le doc devait le savoir ça, il le sentait aussi non, cette odeur? Bah ouais tien et il tentait de garder la tête froide mais sans grand succès. C'était marrant comme spectacle mais malheureusement, l'asiatique ne trouvait pas ça drôle. Il était agacé en ce moment, pourquoi? Parce qu'il n'arriverait jamais à mettre le jeune homme à la porte, en sachant dans quel état il était et une fois l'examen achevé, quelque chose injecté au jeune homme, afin que la fièvre tombe et un médicaments avalé sous les soins du médecin, le jeune homme revenait à lui. Fini la tourmente, bonjour monde réel. Renji le détaillait justement du regard lorsque les grands yeux s'ouvrirent pour de bon, bien éveillé. Étourdis? Peut-être, fort probable même mais bon, il était temps de rentré. Un bain, de la soupe chaude puis au lit hein. Ouais ouais, il allait jouer la garde malade pour la journée, quelle chance! Grognant, il se passa une main dans les cheveux et tendit une main au jeune homme, afin de l'aider à se redresser de la civière.


'' Debout petit, il est temps de rentrer. Et on ne fait pas la forte tête, je n'ai pas envie de devoir me montrer violent. ''

Il ne manquerait plus que ça tien. Devoir immobiliser le jeune homme pour le ramener chez lui, n'importe quoi oui. Une fois le jeune homme sur pied, Renji grogna de nouveau et posa une main dans son dos, le poussant hors du cabinet d'examination. Pointant les chaises de la salle d'attente, il lui fit signe d'y prendre place, l'air sérieux. Son visage était très clair: si tu essai de te sauver, ça va chauffer pour tes fesses hein. Et là, ce serait quelque chose et pas plaisant, pas du tout. Il ne faisait rien à moitié alors si le petit le cherchait, après tout ce qu'il faisait pour lui, il allait y goûter tien. Grognant une autre fois, il se dirigea vers la secrétaire. Les frais s'élevait à combien? Autant que ça? Il parut surpris mais après un rapide coup d'oeil à l'homme qu'il venait de secourir, en quelque sorte du moins, sa main fouilla sa poche arrière pour en ressortir un porte-feuille. Bientôt il sortait une liasse de billet et payait la jeune femme, qui souriait de bonheur. Aller, c'était suffisant, ils partaient. Accrochant le bras du jeune homme alors qu'il se dirigeait vers la porte, il le tira dans sa suite. Il parla tout bas alors qu'il ouvrait la porte, le dit malade portant toujours sa veste d'ailleurs.

'' Aller, suis moi. ''

Pas d'indices sur l'endroit ou il le traînait, pas même un mot rassurant. Toutefois, sa voix avait ce petit quelque chose de doux. Ouais, il faisait des efforts, il essayait d'être un minimum gentil, voir plaisant avec lui. Ne relâchant pas son bras, il le fit marcher quelques pas puis se tourna vers lui, le relâchant. Il avait cet air sérieux, légèrement agacé, indécis aussi. Que devait-il faire hein? Il allait vraiment ramener ce jeune là chez lui? Lui faire couler un bain, lui cuisiner de la soupe et lui prêter son canapé? Il en était capable. Restait à voir si le jeune homme qui se tenait devant lui, l'air souffrant, était d'accord tien. Pas question que Renji se batte avec lui pour le convaincre de le suivre. Il venait ou il s'arrangeait, ce n'est pas lui qui ferait davantage d'effort. Mourir dehors ou se remettre en dedans, c'était à lui de voir. Aller, il ne devait pas se montrer trop brusque mais rester tout de même ferme hein. Inspirant un bon coup, parce qu'il avait encore du mal à croire ce qu'il s'apprêtait à dire, il planta ses yeux vert dans les siens.

'' Je vais être direct. Le médecin que tu viens de voir m'a appris que tu avais une pneumonie. J'ai tes médicaments, je te les donnes d'ailleurs mais le doc dit que tu dois garder le lit. Il fait froid en cette saison et tu va probablement mourir avant le printemps dans ton état actuel. ''

Il sortit d'ailleurs le petit cylindre dans lequel ses comprimés se trouvaient, le lui tendant. Au moins ce serait ça de fait, au cas ou il voudrait fuir hein. Il n'était pas tellement doué dans ce genre de truc en ce moment mais qui sait. Il avait peut-être un regain d'énergie. Les médicaments accepté, il croisa les bras et prit un air autoritaire.

'' Alors je te laisse le choix; sois tu retournes mourir dans la rue et ton sort ne me regarde plus du tout, sois tu me suis et tu te remet chez moi. Je n'ai aucun intérêt pour les gamins dans ton genre, alors je ne le fais pas en vue de te faire du mal ou de te violer. Je suis flic, je ne suis pas un désaxé. ''

L'un n'empêche l'autre mais quand même, il n'avait rien du malade qui viol un sans abris pris dans la rue. Non, ce n'était pas son genre, loin de là même. Les pulsions sexuelles, il les gérait bien lui hein. Et puis même s'il avait envie de ce genre de truc, il aurait été voir quelqu'un qui avait prit un bain. Et puis, il avait quel âge lui hein? D'ailleurs, il ne connaissait pas son nom. Il faudrait bien qu'il demande hein. Soupirant finalement, il décroisa les bras et se passa une main sur le front, le frottant un peu alors qu'il l'observait.

'' Je suis Renji Ogano, Inspecteur de police. Tu es? ''
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MessageSujet: Re: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeSam 11 Avr - 18:47

Lior ne voulait pas rester là. Il était hors de question qu’il reste une minute de plus avec cet homme. Pas que celui-ci lui fasse peur ou soit bizarre non mais, Lior ne voulait pas rester car celui-ci venait de lui demander s’il vivait dans la rue et ça. Ca ce n’était pas la bonne question. Emanuel n’aimait pas parler de ça, il n’aimait pas avouer ça. Pourquoi ? Car il savait qu’après, il aura droit à un regard compatissant, un regard de pitié ou même un regard de mépris et ça, ça il n’en voulait pas. Oh, oui, rien ne lui disait que cet homme allait lui offrir ces regards mais, il ne voulait pas essayer, pas savoir alors, il se contenta de s’énerver légèrement en laissant penser que cela ne regardait pas cet homme… Il n’était pas vraiment énervé contre lui mais, contre la question posée. C’était un sentiment un peu complexe mais, c’était comme ça. Enfin bon, tournant le dos à l’homme, Lior se mit à partir. Fuyant ? Peut-être un peu. Oui, il fuyait la réalité, mais, il ne voulait pas rester là, il ne voulait pas déranger cet homme. Enfin, cela était s’en compter son état. Oui, cet état qu’il avait nié, mit de côté. Lior ne pouvait pas être malade, il n’avait pas le droit de penser à cela et, il avait nié le fait qu’il soit mal, gelé et pourtant brulant. Il avait tout nié, malheureusement, la maladie prenait le dessus et, alors qu’il arrivait à l’angle de la rue, il tituba, toussa. Violement, durement, c’était une toux désagréable, douloureuse… Tout se met à tourner, Lior essaye de se rattraper tant bien que mal mais, la fatigue et la perte de connaissance le rattrape. Il finit par tomber, ses yeux se fermant alors qu’il se sent partir. Loin, là où tout est noir et où… Un bras vient le rattraper, il retient ce corps trop maigre et sale pour le remonter, le blottir contre un corps chaud et puissant. Lior ne le sait pas. Lior n’est plus là. Il ne se rend pas compte que l’inconnu le couvre de sa veste pour finalement le porter. Non, tout cela il ne le voit pas, il ne le sent pas. Il n’est plus là, il est partit…

Tout autour de lui n’était que noirceur et douleur. Il faisait noir et en plus, il faisait froid. Il n’était pas bien, il voulait rentrer, il voulait de la lumière… C’était désagréable, il ne comprenait pas. Pourquoi tant de noirceur ? Doucement, le noir ce mit à tourner alors qu’autour de lui des images défilaient. Des images de sa vie, qu’il connaissait ou non. Lior ne comprenait plus rien, pourquoi voir cela ? Etait-il mort ? En train de mourir ? Non, cela n’était pas possible, il l’aurait sentit, oui, il l’aurait sentit s’il était mort… La seule chose qu’il devait faire maintenant, c’était de se réveiller. D’ouvrir les yeux et de voir que tout cela n’avait été que rêve et que dehors, il ne neigeait pas mais, faisait soleil… Si seulement cela aurait pu être aussi simple. Oui, si seulement cela n’avait été que rêve et non réalité… Car malheureusement pour Lior, ce n’était pas un rêve non, c’était la vie et celle de cet homme. Cet homme qu’il dérangeait de part son malaise, de part sa rencontre. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il ce passait et, il ne savait pas qu’en ce moment même son corps reposait posé sur une civière. Que l’inconnu le regardait alors qu’un médecin l’occultait. Non, il n’en avait aucunes idées, il… Un frisson le parcourir puis, quelque chose de douleur pénétra son bras. Non, il n’aimait pas cette sensation, elle était mauvaise, elle… Dans le noir un monstre apparut, dans le noir une poussière blanche se mit à voler alors que le monstre approchait le corps de Lior. Il avait peur et pourtant, il n’arrivait pas à bouger. Il voulait fuir mais, ses jambes étaient ancrées dans le sol. Sa bouche s’ouvrit, elle s’ouvrit pour laisser passer un cri. Un cri muet et sourd. Rien ne raisonna, rien ne sortit, non rien… La peur continuait d’augmenter alors que des larmes se mirent à couler. Des larmes qui ne se voyaient pas à l’extérieur mais, qui envahissait le corps de Lior. Ce corps si frêle et maigre dont on était en train de s’occuper. Ce corps qu’on essayait de réchauffer et réveiller…

La douleur finit par partir et, le noir redevint calme alors que là, allongé sur un lit Lior dormait. Tout du moins, c'est ce qu'il laissait penser. Ses yeux étaient clos et son teint pale mais, son torse se levait en rythme de sa respiration, calme et lente... Puis, doucement, il gémit, il soupira. Allait-il se réveiller ? Oui, d'une minute à l'autre... Les yeux émeraude s'ouvrirent pour se refermer. Trop de lumière, trop de blanc. Encore une petite minute, encore un peu de noirceur puis, les yeux s'ouvrirent à nouveau, clignant doucement pour finalement s'ouvrirent en entier. Fixant le plafond qui se trouvait face à lui. Oui, le plafond... Hein ? Le plafond ? Pourquoi y avait-il un plafond au-dessus de lui ? Et puis, que faisait-il là ? Lior n'arrivait pas à se souvenir. Il se rappelait de cet homme et... Et après plus rien. D'ailleurs, en parlant de l'homme, que faisait-il là ? Lior écarquilla les yeux en grand alors qu'une main lui fut tendue. Hésitant un instant, il la saisit, se redressant doucement et alors... Alors, il comprit, à l'hôpital, il était à l'hôpital. C'était-il évanoui ? Oui, surement, sinon il ne se serait pas retrouvé ici. D'ailleurs, pourquoi cet homme l'avait conduit ici ? Il n'avait pas d'argent et, il ne voyait pas comment... Attendez ! Pourquoi devait-il s'asseoir et puis, que faisait cet inconnu fasse au guichet ? Non, non, Lior ne voulait pas, il. Cet homme était en train de payer sa consultation, il... Il ne se sentait pas bien, il ne voulait pas. Il n'aimait pas ça, maintenant, il avait quelque chose à lui devoir, il allait devoir le remercier alors, alors qu'il ne lui avait rien demandé... Bon, d'accord, c'était très gentil de la part de cet inconnu et, il n'allait pas lui en vouloir pour cela mais, Lior n'aimait pas devoir quelque chose aux gens et là, il...

Sortit de ses pensées par une main qui lui saisit le bras, Lior se leva, suivant l'inconnu. Les portes de la clinique s'ouvrirent et alors... Un frisson, qu'il faisait froid dehors. Soufflant légèrement, une fumée blanche sortit de sa bouche alors qu'il frissonna fortement, remarquant d'un seul coup qu'il avait une veste de plus. Regardant quelques secondes la dite veste, il releva le regard vers l'homme et... c'était la sienne. Il voulut dire quelque chose mais, ce fut à cet instant qu'il fut lâché et que l'inconnu se retourna vers lui, son regard montrant une certaine sévérité. Ne disant rien, il écouta et sursauta légèrement en entendant le nom de sa maladie... « Merde » fut la première chose qu'il pensa. Une pneumonie, pourquoi cela tombait sur lui ! Une petite boite de cachets lui fut tendue et, Lior la prit doucement dans ses mains frigorifiées. Regardant quelques instants la boite, ses émeraudes finirent par glisser à nouveau sur l'homme qui lui proposait de venir chez lui. Mhmh de venir chez lui... HEIN ! Quoi ? Que venait-il de lui dire ? Se remettre chez lui ? Mais, Lior ne comprenait vraiment pas pourquoi cette personne faisait tout ça pour lui. Jamais personne n'avait fait quelque chose comme ça et, il avait du mal à comprendre, à saisir. Un sursaut. Un flic ? Cet homme était inspecteur de police. Oh, ce devait-être pour ça qu'il l'aidait autant. Oui, ce devait-être pour ça. Un policier ne pouvait pas laisser un enfant dans la rue et en plus, un enfant malade. Pfff, bon, il ne devait pas non plus trop se plaindre, au moins, il avait évité le sermon. Chose qui n'était pas plus mal, il n'avait aucunes envies d'entendre des 'pourquoi tu n'es pas à l'orphelinat' ou encore 'tu as fugué ?' Bref, pour ça, il remerciait Renji. Oui, Renji puisqu'il s'était présenté comme cela.

En parlant de présentation, cet homme lui avait demandé comme il s'appelait. Lior ne savait pas s'il devait répondre, en faite, il ne savait pas s'il voulait le suivre. Oh, bien-sûr que c'était tentant, il allait pouvoir se doucher, manger et dormir dans un lit ou un canapé. Mais, en même tant, cela n'allait-il pas faire beaucoup pour le policier ? N'allait-il pas lui demander quelque chose en retour ? Lior ne s'inquiétait aucunement pour ce qui était d'être violé ou autre, il avait vu que dans les yeux de Renji qu'il ne mentait pas mais, il pouvait bien lui demander de faire autre chose, par exemple devenir un indic' un espion ou bien d'autres choses... Oui, il avait vu trop de film, trop et pourtant si peu dans une existence de dix-sept ans ! Enfin bon, pour l'instant ce n'était pas ça le plus important mais, le fait de savoir ce qu'il allait faire. Y aller ou repartir dans la ville, dans les rues ? Regardant tout autour de lui, le ciel, les rues, le sol, la boite de médicament mais également Renji, on pouvait facilement deviner l'hésitation du jeune homme. Hésitation qui fut doucement mise de côté lorsque les yeux de Lior se posèrent sur les médicaments -que tu avais une pneumonie- Une pneumonie... Tendant les cachets vers Renji, il laissa sa voix raisonner dans l'air frais.

- Je n’aie pas de poches.

C’était sa façon à lui de dire oui. Oui je veux bien venir chez vous. Il était vrai que ce n’était pas forcement très explicite mais, Lior devinait Renji intelligent donc, il savait qu’il avait comprit.

- Je m’appelle Lior-Emanuel monsieur, Lior-Emanuel Dom.

Un non étranger, un prénom peut courant. Lior le savait mais, il était fier de ces noms. Oui, il les aimait ? Pourquoi ? Peut-être car c'étaient ceux que sa maman lui avait donné. Ceux de sa mère, cette femme qu'il n'avait jamais connue... Laissant les cachets tomber dans la main de Renji, Lior sourit doucement. Un sourire qui voulait tout dire, un sourire qui laissait entrevoir un petit merci. Doucement, ses pas se mirent en routes, suivant cet homme à la stature imposante, cet homme qui avait l'air si fort. Lior n'arrivait pas bien à suivre son allure d'ailleurs, fatigué, il avait quelque peu du mal à marcher, par chance, l'appartement de Renji n'était pas loin. Ils ne mirent pas plus de dix minutes pour arriver devant l'immeuble. Entrant à la suite de l'inspecteur, Lior ouvrit grand les yeux. Il n'était jamais entré dans un immeuble, enfin pas comme celui-ci et, c'était joli. Continuant de suivre le policier, il fut tout de même content quand ses pas se stoppèrent dans l'ascenseur. Un ascenseur. Il ne voulait pas vraiment l'avouer mais, cela lui faisait peur. Jamais il n'avait prit ce genre de choses et, le fait que sa monte dans le vide ne le rassurait absolument pas. Fermant un peu les yeux, il soupira doucement.

Il ne se rendait pas compte mais, il faisait vraiment peur à voir. Son teint était plus que pâle même presque verdâtre, il avait du mal à respirer. Oh, ce n'était pas l'ascenseur qui lui faisait cet effet, juste la fatigue et la maladie. Cela faisait maintenant une semaine qu'il était comme ça et, il fallait bien que ça continue un peu. Il n'était pas encore guérit ! Un tilt retentit. Rouvrant les yeux, il tourna le visage vers Renji avant de voir les portes de l'ascenseur s'ouvrir, ouff, ils étaient enfin arrivés. Marchant derrière le policier, il n'osa pas trop regarder autour de lui. Il avait d'ailleurs un peu peur. Peur de ce qu'il allait pouvoir voir et découvrir. Un appartement... A quoi cela pouvait ressembler ? Et oui, Lior n'avait jamais vu d'appartement, qu'en façade ou encore sur des publicités mais, là, là c'était vrai, réel, il allait entrer dans une vraie maison. Là où les gens vivaient, riait et s'aimait pour les couples... La porte s'ouvrit et Lior entra et, ses pas se stoppèrent alors que son regard s'ouvrit en grand... Oh ! C'était joli et puis, qu'est-ce qu'il faisait et puis... Il avait peur, il n'osait avancer, il avait peur de faire quelque chose qu'il ne fallait pas. Devait-il enlever ses chaussures ? Les poser quelques pars ? Devait-il faire un truc avant d'entrer ? Devait-il... tant de question, des questions qui pouvaient sembler ridicules mais, d'un côté, n'apprenons nous pas à nos enfants ce qu'il faut faire quand l'on rentre dans une maison ? Si et bien, à Lior, on ne le lui avait pas apprit. Oh, si, bien-sûr à l'orphelinat on lui avait apprit les bases, l'écriture, la lecture, la parole, la politesse mais, pas le reste non, là-bas, il ne lui avait pas apprit tout et, beaucoup de choses qu'il savait étaient autodidactes. D'ailleurs, même s'il ne le savait pas, il était surdoué...

Puis finalement, il se baissa et commença à dénouer ses chaussures. Il ne savait pas vraiment ce que cela allait donner. Peut-être que ça sentirait mauvais ? Oui, surement. Il en avait un peu peur d'ailleurs. Retirant la première chaussure, aucune odeur n'arriva. Ouff, enfin oui et non... La deuxième fut également retirée puis, Lior enleva ses chaussettes et, c'est là que le ouff perdit toute sa valeur... Lior ne sentait pas des pieds car... Ceux-ci étaient gelés. Bleu et pas clair non, bleu foncé, un bleu qui n'indiquait rien de bon... Le froid ayant rendu ses pieds sans sensations, Lior ne s'était pas rendu compte de leurs états... Fixant ceux-ci, il tourna son visage vers Renji et... Non, il ne dirait rien. Il lui posait bien assez de problèmes comme cela. Laissant son pantalon trop grand tomber sur ses pieds, les cachant, il finit par entrer dans l'habitation, regardant tout autour de lui. C'était joli, bien aménagé...

- C’est joli.

Une simple constatation. Un simple mot pour essayer de ne pas paraitre trop… Il ne savait pas trop à quoi il ne voulait pas ressembler. Bref, planté au milieu du salon, il attendait. Quoi ? Il ne savait pas trop mais, on pouvait dire une chose en le voyant, il n’était vraiment pas dans son élément…
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MessageSujet: Re: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeDim 12 Avr - 9:36

Il avait envie de fuir, ça se lisait dans son visage et Renji trouvait ça agaçant quelque part. Sincèrement, il faisait tout ça pour quoi hein? Okay, il n'avait rien du bon samaritain, il aimait plutôt quand on lui fichait la paix, qu'on s'arrangeait tout seul mais de temps en temps, il comprenait que certaine personne nécessitait un peu d'aide. Aller, tend la main et aide ton prochain. Que de belle parole, qui sonnait creux dans son esprit. Il avait connue l'abandon, il avait lui même été un orphelin, il l'avait toujours été depuis l'abandon de sa mère d'ailleurs et quelque part, ce devait être la vrai raison de ses gestes. Il aidait le jeune homme parce qu'il aurait aimer qu'on le fasse pour lui, s'il n'avait pas été en mesure de bien se tenir, s'il n'avait pas eu autant de chance et de grandir dans un orphelinat qu'il avait considéré longtemps comme son chez soi. Pourquoi est-ce que le jeune qui lui faisait face, frigorifier malgré sa veste sur les épaules, se trouvait dans la rue au juste? Ça, sa ne le regardait pas et sincèrement, au risque de paraître légèrement sans coeur, il s'en contre-fichait. Vivre et laisse vivre, vous connaissez? Lui il y croyait. Aussi, quand on venait l'emmerder et qu'on fouillait dans ses affaires, il montrait les crocs sans plus attendre. Donc, le garçon pouvait être tranquille, ce n'est pas l'agent de police qui lui demanderait quoi que ce sois. Il l'aidait sans vraiment y réfléchir en fait. Il tendait la main et puis voilà. Un peu extrême pour certain, quand on songeait au fait qu'il venait de lui offrir de venir chez lui. Mais qui était le plus louche des deux hein? Le jeune qui vit dans la rue et pourrait bien foutre la merde, voir voler tout ce que le flic possède ou le dit flic, qui invite un étranger chez lui, en sachant pertinemment qu'il est dans une situation de force? Des deux sens, c'était une situation peu invitante mais il n'y avait rien à faire, ça ne pouvait pas changer quoi. Au moins, l'inspecteur laissait le choix au jeune homme. Il ne le forcerait quand même pas a mettre un pied chez lui. Et s'il lui avait dit clairement que son sort ne l'intéressait pas s'il décidait de partir, il le pensait totalement. Renji n'avait rien d'un beau parler, on pouvait au moins le féliciter pour son honnêteté.

Pour toute réponse, il vit la main du jeune lui tendre la boite de cachet. Il n'en voulait pas? Fronçant les sourcils, il accepta toutefois le dit présent et plissa légèrement les yeux alors que le garçon s'exprimait. Il n'avait pas de poche? N'importe qui aurait sourit sous cette remarque, enfin, il le supposait mais lui, il se contenta de l'examiner, pour remarquer qu'il disait vrai. Ouais, alors aussi bien les lui garder. Le cylindre fut aussitôt glisser dans la poche de son pantalon et il soupira. Soulagé l'inspecteur? Non, il n'aimait tout simplement pas perdre son temps. Déjà qu'il passerait la journée à jouer les mères poules, fallait se décider vite fait hein. Son choix était donc fait et bientôt, l'adulte se mettait en route, laissant son jeune malade le suivre, aussitôt son nom offert. Marchant normalement, il réalisa toutefois qu'il se devait de ralentir le rythme, lorsqu'il se tourna pour lui parler et le découvrit encore quelques pas plus loin. Aussi, il attendit qu'il le rejoigne un instant avant de ne laisser tomber, aussi simplement que possible.


'' Alors ce sera Lior. ''

Aussi bien lui faire comprendre qu'il ne perdrait pas son temps à dire tout son nom. Le sien, même en totalité, n'était pas long mais Lior-Emanuel, pas question. Il ferait selon ses règles, puisqu'il venait chez lui tien. Le laissant s'engouffrer dans l'immeuble plus que normal, qui abritait son humble demeure, il se dirigea tout bonnement vers l'ascenseur. Un vieux truc qui se trompait parfois d'étage et dont les boutons ne s'allumait plus, leur lumière ayant trouvé leur fin depuis un bon moment. On avait beau avoir refait la ville, certain immeuble n'avait rien de neuf, disons qu'on les avaient bien amoché et son immeuble appartement, en faisait partie. Glissant dans la cabine de métal, chose qu'il n'avait pas fait depuis au moins une bonne année, préférant les escaliers, pour leur côté pratique et rapide, il jeta un rapide coup d'oeil au jeune. Il était pâle et avait l'air faible, bref rien de bon si on songeait au fait que c'était lui la garde malade. Grognant, il se rapprocha tout de même de lui, juste au cas ou, il tomberait à nouveau. Pas la peine de l'aider à marcher, ce serait agaçant et puis le petit avait sa fierté aussi. Il respectait ça. Okay, disons plutôt qu'il n'en avait pas envie mais quand même, il fallait voir le bon côté des choses, même si dans son esprit pratique et sérieux, il ne passait qu'en dernier. Cinquième étage, bip. Les portes s'ouvrirent et l'officier de police leva une main, indiquant au jeune Lior qu'ils y étaient. Sauf que le jeune homme semblait hésitant et finalement, Renji prit les devant, sortant de l'ascenseur pour rejoindre son appartement. Troisième porte à droite, le 505.

Le bruit de ses clé retentit dans le corridor vide et la porte s'ouvra doucement. Nous y voilà. Enfin, oui. Ça n'avait rien d'épatant comme endroit. Un trois pièce typique. On pénétrait dans la salle à manger, qui se trouvait d'ailleurs dans le coin cuisine, occupant la partie droite de la pièce alors que la table et les deux chaises occupaient la gauche puis, une salle de bain se trouvait dans la porte que l'on voyait plus au fond. Une fois qu'on avançait, on découvrait un mur avec une ouverture, qui tombait sur une chambre-salon. Un lit deux places trônait au fond de la deuxième pièce alors qu'un canapé se trouvait à lui faire face, son dossier presser contre le mur troué. Un télé garder le coin de la pièce, juste sous la grande fenêtre et la lumière du jour tombait à flot dans les deux pièces, de tailles respectable. Mais le jeune homme hésitait encore et grognant, Renji le devança de nouveau, retirant ses chaussures avant de ne se glisser dans l'appartement, posant ses baskets sur un petit tapis, glisser tout près de la porte, à sa droite. Se passant une main dans les cheveux alors qu'il marchait droit vers le frigidaire, il soupira. Est-ce qu'il avait seulement de quoi faire de la soupe? Un rapide coup d'oeil l'assura que oui. Alors qu'il se penchait vers l'une des minuscules armoires, cherchant le bouillon en poudre, il entendit Lior avancé. Il faisait quoi là? Se redressant, le pot en main, il le vit en train de retirer ses chaussettes. Heu, pas la peine d'être aussi polis hein? Sauf que la suite le surprit. Ils avaient quoi ses pieds? Leur couleur n'avaient rien d'invitant, en fait, c'était même plutôt repoussant. Grognant alors qu'il se redressait, ne relevant pas la gentillesse dont tentait de faire preuve l'adolescent en le complimentant sur son logement, Renji se dirigea plutôt droit sur lui, le rejoignant dans le salon, que son invité découvrait en ce moment. Pas le temps de flâner petit, il est temps que tu reprennes un peu de couleur. Direction le bain tien!


'' Vient là. ''

Il manquait probablement de savoir vivre mais qu'est-ce que ça pouvait lui faire hein? Attrapant un bras du jeune homme, il le tira à sa suite jusque dans la salle de bain. Pas tellement grande, elle avait pourtant suffisamment de place pour ne pas comprimer les deux hommes qui s'y trouvait. Un lavabo faisait face à la dite porte, qui s'ouvrait de l'extérieur, mauvaise idée d'ailleurs, puisque si quelqu'un passait du salon à la cuisine, il avait toute les chances de se faire frapper en pleine tronche. Enfin, passons. Un bain-douche, se trouvait à gauche, en bon état d'ailleurs et à droite, c'était la toilette et une espèce de grille, ou une serviette séchait en ce moment même. Un petit placard se trouvait derrière la dite grille, cachant des serviettes, débarbouillette et produit en tout genre. Refermant la porte derrière eux, Renji alluma la lumière de la pièce, qui se voulait plutôt douce et sans plus attendre, démarra la douche, faisant glissé le verre qui protégeait la baignoire-douche. Chaud mais pas trop, il devait penser a ses pieds. Puis, lançant un coup d'oeil au jeune homme, il grogna de nouveau. Secouant sa main, qui venait de tester l'eau, il revint vers lui et fit mine de lui retirer sa veste. Il devait se déshabiller maintenant hein. Le flic n'avait rien à faire de la pudeur, il ne se connaissait aucune pulsion malsaine, un esprit sain dans un corps sain, ouais, ça lui allait bien. Sauf lorsque sa concernait un fantôme de son passé mais ça, c'était loin, plus de deux ans et dans un autre pays. Loin loin tout ça.

'' Je dois aussi te déshabiller? ''

Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne disait pas ça méchamment, ni même brusquement. En fait, il posait la question avec un brin d'agacement mais il croyait en avoir le droit. Ses yeux vert rencontrèrent ceux du jeune homme, de la même teinte tien et il soupira, relâchant le bas de son chandail. S'il voulait l'effrayé, il était doué hein. Se reculant d'un pas, il soupira en se passant une main dans les cheveux. Il avait voulu aider mais comment dire, il le brusquait en ce moment non? Ouais, fallait croire. Tentant de repousser le malaise qui leur tombait dessus, il se dirigea plutôt vers le placard, l'ouvrant pour en ressortir une grande serviette blanche ainsi qu'une débarbouillette de la même teinte immaculé. Elles sentaient bon et la serviette, aux allures moelleuse, fut déposé sur le bord de l'évier, simple montant de porcelaine s'élevant au milieu de la pièce. Là, tout y était. Maintenant, il se devait de partir à la recherche de vêtement. Trop grand pour Lior, bien entendue mais ce serait déjà mieux que ceux qu'il portait et qui... comment dire. Sentait vraiment fort. Ouais, ils puaient, voilà! Donc, il se tourna vers lui et une main sur la hanche, il l'effleura du regard.

'' Je vais aussi te prêter des vêtements, le temps que les tiens soient propres. ''

C'était l'affaire d'une nuit puis, le jeune homme pourrait les reprendre. Bon, pas nécessaire de les porter immédiatement. Renji pouvait bien attendre qu'il ce soit remit entièrement avant de ne le laisser s'évaporer dans la nature mais bon, ce n'était pas encore certain ça hein.
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MessageSujet: Re: Une matinée fait que de voles [Renji]   Une matinée fait que de voles [Renji] Icon_minitimeDim 12 Avr - 22:15

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