Reservoir Dogs
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AuteurMessage
Kumiko HanaeKumiko Hanae
Photographe de mode
Be happy <3


Cute Name? : Kumi-chan
How old are you? : 21 ans [ 21 avril 1990 ]
Messages : 21


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MessageSujet: >Clic< [PV Urumi]   >Clic< [PV Urumi] Icon_minitimeMar 3 Mar - 0:51

>...sommes actuellement 12:00...Le temps est doux à New-Yor…<
>POF<


La main de Kumiko atterrit sur son réveil matin, le fermant miraculeusement par la même occasion. Elle se retourna dans son lit, fourra son petit nez glacé dans son oreiller, crispa ses orteils entre ses draps agréablement chaud et soupira imperceptiblement. Pourquoi diaablllee son réveil faisait-il toujours défaut OWO? Elle ne se souvenait tout simplement pas d’avoir réglé son réveil matin hier soir. Aujourd’hui, pour une fois où elle aurait pu faire la grâce mâtinée, n’ayant quelque chose de prévu que pour la fin de l’après-midi, voilà que le petit lapin en plastique – qui incarnait son réveil matin – avait décidé de lui pourrir la vie. Elle grogna, replaça son oreiller, se tourna une nouvelle fois, se plaça différemment, mais rien n’y faisait. Elle était bel et bien réveillée, et ne pourrait plus dormir ce matin…Enfin, cet après-midi ? Bref. La jeune fille s’étira autant qu’elle le put, envoyant valser par la même occasion une peluche qui gisait sur son lit par terre. Enfin, elle sauta hors de son lit, ne pouvant s’empêcher de grimacer lorsqu’elle sentit le plancher froid sous ses petits pieds. Vraiment, elle devrait installer un petit tapis juste à côté de son lit. Ses réveils seraient peut-être un peu plus agréables comme ça…

Sans plus attendre, Kumiko se débarrassa du vieux chandail abordant un cupcake souriant qu’elle portait et le jeta par terre, sans plus de considération pour le pauvre morceau de vêtements qui n’avait rien demandé. Elle se dirigea vers son armoire, qu’elle ouvrit tout grand, pour considérer d’un œil critique sa garde-robe. Aujourd’hui, elle se rendait au Soreham Hotel et elle savait que c’était un endroit très réputé, cher et luxueux. Pas qu’elle irait s’habiller en robe de bal ou en tailleur, mais elle se devait de mettre quelque chose de…convenable, disons. Après avoir délibérer un certain moment, elle finit par attraper les vêtements qu’elle jugeait comme ‘joli, normal et convenable’ et les enfila rapidement, mettant ses chaussettes tout en sautillant jusqu’à sa cuisine. Elle se fit des gaufres qu’elle mangea lentement, puis le reste de son après-midi se déroula dans son fauteuil, plongé dans quelques mangas.

Au alentour de 5 heures, elle finit par sortir de chez elle, un sac callé contre ses hanches qui contenait son appareil photo numérique et quelques objectifs. Pourquoi devait-elle se rendre à cet hôtel si luxueux, vous demandez-vous? Non, elle n’allait pas rencontrer un amant -_-. Une séance photo était organisée dans une salle de l’hôtel et elle était invitée à y participer. C’était une séance où plusieurs photographe prenait en photo un seul modèle, un peu comme lorsqu’elle était allé au Central Park. C’était la deuxième fois qu’elle participait à ce genre de chose, et ce n’était pas pour lui déplaire totalement. Elle n’avait pas réellement à demandé des pauses précises au mannequin – les autres s’en chargeait pour elle- et se contentait seulement de l’immobilisé à travers son objectif à sa façon.

Le froid lui mordit tout d’abord le bout du nez et elle frissonna, s’emmitouflant encore un peu plus dans son foulard. Elle fut étonné de voir un peu de neige sur le dessus des voitures, signe évident qu’il avait neigé il n’y avait pas longtemps. Kumiko se mit en marche et ne mit pas longtemps avant d’arriver à l’hôtel, celui-ci étant proche de chez elle. Lorsqu’elle entra dans celui-ci, elle se dégagea le nez, contente d’enfin entrer dans un endroit chaud et sec. Regardant à gauche et à droite, elle remarqua qu’elle n’avait aucune espèce d’idée où la séance se tenait. Plusieurs personnes la regardait alors qu’elle était debout, immobile dans le hall, regardant un peu partout, l’air complètement perdue.


-Désolé Madame, vous désirez de l’aide ?

Muuhh ? Elle tourna la tête une nouvelle fois pour s’apercevoir qu’une employée, vêtue d’un tailleur coupé classique lui adressait la parole poliment.

-Hum…Je cherche la salle…Pour séance photos.

Kumiko avait du faire des efforts pour prononcer cette phrase correctement de manière à ce que la jeune femme comprenne quelques choses, mais elle dut répéter vu la gueule que tirait l’employée, l’air de comprendre rien de rien. Elle eut l’air de comprendre la deuxième fois, car elle lui indiqua une salle. Kumiko s’empressa de la remercier en lui serrant la main –nonnn, Kumiko, c’est en saluant quelqu’un qu’on lui serre la main, pas en la remerciant ;_; - et la quitta pour se rendre à la dite salle, où, à son plus grand bonheur, elle y trouva quatre photographes et le mannequin; il ne manquait plus qu’elle. Après s’être présenté et avoir salué tout le monde- là, c’est le bon moment pour serrer les mains, Kumi-chan. - , elle commença la séance photo. Le mannequin, un jeune homme blond d’environ vingt ans, aux traits fins et aux membres frêles était tout à fait le genre de modèle que la jeune fille adorait. L’heure de la séance passa bien vite, si vite que Kumiko fut réellement surprise lorsqu’elle apprit que l’heure était totalement passé. Vite fait, elle ramasse ses choses et partit : les autres l’ignorait royalement et un certain froid régnait dans la pièce. Peut-être n'aimait-il pas l'immigré qu'elle était, peut-être n'aimait-il pas qu'elle parle vraiment mal anglais ou peut-être n'aimait-il tout simplement qu'elle n'ait pas dit un mot de la séance, toujours est-il que lorsqu'elle ramassa ses choses, tous prirent le temps de lui jeter un regard qui aurait pu envoyer un iceberg tuer la jeune fille. La pauvre, mourrir d'un iceberg, ca devait faire mal D:. Avant de partir, elle avait toutefois prit la peine d’aller adresser quelques mots soigneusement choisit au modèle en articulant du mieux qu’elle le pouvait pour le remercier de cette belle séance et pour le complimenter sur sa beauté.

Cependant...Elle sortit peut-être un peeuuu trop vite. En sortant, la tête légèrement baissé, elle avait littéralement foncé dans une jeune femme. Pas assez pour faire tomber l'inconnu par terre, mais bon tout de même pour lui faire perdre un peu l'équilibre. Kumiko releva les yeux pour apercevoir une toute petite japonaise aux cheveux roux bouclés. Elle s’inclina en posant ses mains sur ses cuisses. Elle bredouilla un ‘ i am very sorry’ où les r ressemblait plus à des l, terriblement embarassé. Ce qu'elle pouvait être maladroite! Elle devrait faire plus attention, désormais. Les gens qui se tenait ici était des gens de la haute classe et elle se devait de les respecter du mieux qu'elle le pouvait. Elle releva le haut de son corps, et, voyant que la jeune femme ne s'occupait plus vraiment d'elle, elle recula jusqu’à pouvoir s'asseoir sur un banc qui était juste derrière elle. Elle observa un moment la jeune femme, qu’elle trouvait réellement jolie- plutôt intéressante, elle ferait un bon sujet de photos… Elle dégageait une sorte d'aura de confiances en soi et semblait bien décidé d'où elle allait dans la vie. Un léger sourire apparaissant sur ses lèvres, elle sortit son appareil photo de son sac qui pendouillait de son épaule. Plaçant l’objectif devant ses yeux, elle régla le focus et fixa sa photo sur la jeune femme qui lui faisait face, celle-ci entrain de replacer ses vêtements.


>Clic<


Reculant son appareil photo, elle regarda la photo qui s’affichait sur le petit écran – vive le numérique! <3 - , un grand sourire apparaissant sur ses lèvres. Elle n'avait jamais eu d'hésitation et de timidité en ce qui concernait de prendre des photos des gens sans même leur demander leur permission. Si la beauté était là, la beauté devait être pris en photo, voilà tout. Les gens, pris sur le vif, était toujours très intéressant à prendre en photo: Le naturel était des plus attirants au yeux de la jeune photographe, voir beaucoup plus joli que les mannequins qui posait artificiellement.

[ XDDD Si t'a une autre idée pour le titre...Parce que bon. XD Au fait, j'espère que tu vas aimer ;___; Désolé si c'est pas bien ou si y'a pas assez d'action >_< Si t'aimes pas sérieusement dit moi le , je peux surement le modifier o.o' Surtout qu'il est fuckin' court ;_; ]
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http://little-black-rainbow.deviantart.com/
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MessageSujet: Re: >Clic< [PV Urumi]   >Clic< [PV Urumi] Icon_minitimeJeu 19 Mar - 4:18

Ce fut le vilain bruit d'une porte qu'on tente de refermer en douceur qui acheva de réveiller Urumi ce matin. Son subconscient avait cette incroyable faculté de la tirer du sommeil lorsque ses conquêtes tentaient de s'enfuir en douce. Ça lui plaisait assez, dans la mesure où ce n'était pas elle qui devait faire attention à ne pas réveiller le mâle qui avait partagé sa couche. Une fois bien certaine que le mâle en question était bel et bien reparti, elle se permit le luxe d'entrouvrir un oeil, puis l'autre afin de vérifier qu'il ne restait vraiment plus qu'elle dans la vaste chambre d'hôtel qu'elle avait occupée le temps d'une nuit. On était jamais trop prudent, après tout. Une fois rassurée sur ce point aussi, la jeune femme s'étira de tout son long - enfin, de tout son mètre cinquante - et jeta un regard encore embrumé de sommeil sur le cadran qui siègeait sur la petite table de chevet. Zut. Il n'était que 2h30 de l'après-midi. Elle n'avait pas dormis assez. Malheureusement, elle n'avait pas besoin d'entrer au boulot aujourd'hui, et avait donc une journée presque entière libre devant elle. De quoi se morfondre pendant des heures entières. Faire travailler - torturer - Edward la divertissaient grandement, et la rousse déplorait le fait qu'il n'aille pas besoin de ses services aujourd'hui, même si parfois, il l'exaspérait. La raison de son congé forcé? Elle ne l'avait pas, ayant arrêté d'écouter après qu'il lui ai annoncé qu'elle n'avait pas besoin de rentrer travailler aujourd'hui.

Si elle avait eu une vie équillibrée en dehors de son boulot, une journée de congé la ravirait au plus haut point. Mais comme ce n'était pas le cas, c'était plus une raison de se lamenter, de pleurnicher et de hurler à quel point la vie savait se montrer injuste. Justement, c'était ce qu'elle planifiait faire de sa journée. Réjouissant, très très réjouissant. Certes, elle pourrait tenter d'aller socialiser dans l'un des nombreux petits cadés de la ville, mais pour cela, elle devrait avoir envie de nouer des liens à long terme, ce qui était très loin d'être le cas. Elle n'avait besoin d'un ami que pour la journée, pas pour le reste de ses jours. Un ami, c'était comme avoir un hamster, en de nombreux points à tout de moins. Il fallait s'en occuper, jouer avec lui, avoir de petites attentions. Le fait est qu'Urumi avait systématiquement oublier de s'occuper de toutes les petites bêtes avec qui elle avait un jour tenté de partager son espace vital. Ne désirant pas avoir un meurtre humain sur la conscience, elle décida de chasser ces idées d'amitié de sa tête en allant prendre une bonne douche. Ce faisant, elle s'étira à nouveau, adorant sentir la douceur su santin des draps sur sa peau. Son copain d'une nuit semblait disposer de beaucoup d'argent.

Comme à son habitude, elle fit couler de l'eau froide, ce qui acheva bel et bien de la réveiller. Elle poussa quand même un petit grognement, parce qu'après la chaleur des draps, le froid mordant lui était très désagréable. Elle tourna aussitôt le robinet d'eau chaude, et soupira d'aise. Étouffant l'un de ses habituels et stupides petits couinements amusés en découvrant les mignonnes petites savonnettes décorées du lot de l'hôtel, elle entreprit de se débarasser de toutes traces de saleté qui aurait pu subsister sur son corps. Le désavantage avec ces liaisons D'une nuit, c'était qu'on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. À cette pensés, elle redoubla d'ardeur su savonnage et cessa de frotter seulement en apercevant la rougeur qui avait commencé à décorer son bras. Oui, bon, il ne fallait pas être maniaque non plus..

Malheureusement, la spacieuse salle de de bain de la suite qu'elle occupait était, de partout, décorée de vastes miroirs, ce qui était une très mauvaise chose. Une détestable chose, même. Ne pouvant pas manquer de voir les nombreuses cicatrices qui décoraient son corps, elle sentit une grande tristesse l'envahir. Sans qu'elle ne cherche même à les retenur, les larmes déboulèrent sur se sjoue, l'eau salée se confondant à l'eau claire qui coulait sur son corps. Ça ne ratait jamais, chaque fois qu'elle apercevait les nombreuses balafres qui coloraient sa peau pâle de rouge et de rose, parfois d'un blanc crème lorsque lses blessures avaient autrefois mieux cicatrisées, Urumi s'imaginait redevenir la petite femme qu'elle était autrefois, celle qu'on insultait, battait et maltraitait sans remord aucun. Se dépêchant de terminer sa toilette, elle vida maladroitement le contenu de la petite bouteille de shampooing dans sa paume ouverte et se mit à frotter vigoureusement ses boucles rousses, devenues bronzes à cause de l'eau. Réprimant un cri de douleur - pleurer et exprimer sa douleur physique en même temps, c'était plus qu'elle ne pouvait supporter - lorsque le savon lui coula dans les yeux, elle redoubla d'ardeur afin de sortir de la pièce maudite le plus rapidement possible. Ses larmes se mêlant toujours à l'eau chaude de la douche, Urumi acheva de se nettoyer en passant sur son corps beaucoup trop frêle un nouveau jet d'eau glacé, destiné à la faire sortir des brumes vaporeuses de sa nostalgie. Ceci fait, la jeune ferma les robinets, s'enfonça dans l'épais peignoir brodé aux initiales de l'hôtel sagement posé sur le rebord du lavabo et quitta le plus rapidement possible la pièce aux miroirs, pièce dans laquelle elle ne comptait pas remettre ne serait-ce que le quart d'un doigt de pied. Refermant rapidement la porte derrière elle, la jeune femme soupira d'aise.

Décidant qu'il était temps de partir, Urumi entreprit de retrouver ses vêtements éparpillés un peu partout, vestiges attestant du genre de nuit qu'elle avait passée. Tel le chemin de pain du petit Poucet, ses fringues formaient un chemin qu'il suffisait de suivre pour se rendre jusqu'au vaste lit qui avait abrité ses ébats nocturnes avec un jeune brun, croyait-elle se souvenir. Ou blond, peut-être.. Qu'importe. Prenant entres ses doigrs un chaussette qui n'était pas sienne, elle poussa un petit gémissement de dégoût avant de laisser la pièce de vêtement par terre. Elle shoota la chaussette marron de toutes ses forces, se demandant à la fois comment pouvait-on porter des chaussettes marrons, et comment on pouvait oublier un truc comme ça. Nouveau critère d'éligibillité à une nuit avec sa personne ; porter des chaussettes d'une couleur décente.


-Beurk...

Laissant tomber le portable certes confortable mais encombrant en petite flaque crème sur le sol, elle se rendit dans son plus simple appareil jusqu'au téléphone, afin que le service de chambre lui apporte un café noir ainsi qu'une pomme. Ceci fait. Urumi se rhabilla, quelque peu dégoutée de devoir porter à nouveau des vêtements qu'un homme aux chaussettes marrons avait touché en envoyant valdinguer un peu partout. Le marron la rebutait atrocement. S'efforçant de se concentrer sur le dégoût que lui inspirait certaine couleur plutôt que sur certaines choses suceptible de provoquer une énième crise de larme, la rousse se mit en quête du sèche cheveux. Comprenant qu'elle devrait retourner à la salle de bain, elle soupira mais fut quelque peu soulagée en comprenant que maintenant vêtue, les cicatrices ne pourraient plus s'imposer à sa vision. Prenant tout son temps, la jeune femme sortit une vingtaine de minutes plus tard de la salle de bain afin d'aller chercher sa trousse de maquillage version miniature qu'elle traînait partout, pour les cas comme ceux-ci où elle ne retournait pas à la maison. Se refaisant une beauté en cette fois-ci quelque minutes, elle fut prête pile au moment où le garçon de chambre cognait à porte, aussi s'empressa-t'elle d'aller lui ouvrir.

-Merci beaucoup...

Un ado à peine post pubère aux chaussettes marrons révélées par le pantalon trop court de l'hôtel. Combre de l'horreur. Malgré tout, la petite rousse s'efforça d'afficher son masque de civillité habituel, et le jeune garçon repartit tout heureux. Apportant son café et sa pomme près de la grande baie vitrée, Urumi décida que retourner chez elle, entourée de ses dossiers et de son bon vieux pyjama constituait la meilleure option pour meubler cette journée qui s'annonçait jusqu'alors horrible. S'occuper des problèmes d'autrui lui faisait oublier les siens. Une fois la pomme croquée et le café bu, la petite rousse fit une dernière inspection avant le grand départ. Apercevant la chaussette marrin lui faire de l'oeil près du lit, elle s'empressa d'aller la shotter à nouveau. Elle alla percuter la grande fenêtre, puis s'écrasa dans un petit pouf! de défaite. Urumi - 2, chaussette marron qui pue - 0.

Utilisant la carte magnétique que son ami d'une nut lui avait laissée, elle barra la porte derrière elle et s'enfonça dans la dédale de couloirs, jusqu'à rencontrer l'ascenceur. Elle l'attendit patiemment, puis en grommelant lorsqu'elle commença à trouver le temps d'attente trop long. Le petit Ping! annonçant la venue de ce qu'elle attendait retentit, et la rousse s'engouffra entres les deux portes métalliques. Quelle ne fut pas sa surprise en apercevant la foule massive qui se trouvait dans le hall d'entrée. Constatant qu'avec tout ça, il était déjà 17h00 ( Hourraaaa! ) Ce n'était quand même pas l'heure où les gens se précipitaient au portillon pour avoir une chambre, non? Puis elle remarqua les grands parapluie blancs, les nombreux flashs qui éclairaient momentanément la salle, et le grand homme qui prenait la pose devant tous ces appareils photos. Elle comprit aussitôt. Mais apparement, elle n'avait pas compris assez vite, parce que tout à coup, les photographes remballèrent leur matériel, et la foule se dispersa aussi vite qu'elle devait s'être assemblée. Fendant le hall d'un pas décidé, la petite femme alla redonner sa carte magnétique au comptoir d'accueil et allait sortir lorsqu'un projectile non identifié lui fonça dedans. Soupirant en ne prenant même pas la peine d'écouter les excuses du dit projectile, elle replaça ses vêtements avec dans l'idée de repartir au plus vite, lorsqu'un flash inntendu déboula devant ses yeux.


-Mais qu'est-ce qui vous prend?!

Jurant en japonais, ce qui devait faire étrange dans la mesure où elle parlait parfaitement anglais, la rousse jaugea la petite japonaise qui lui faisait face et les sourcils froncés, la bouche pincée dans un rictus mauvais. La jugeant d'un oeil critique, la rousse décela aussitôt en la femme qui lui faisait face des crières qui la rendait encore plus ostile. Tous les pores de sa peau semblait respirer la joie de vivre et la bonne humeur. Le genre de personne qu'Utumi évitait à tous prix, tant à cause de leur joie perpétuel et de leur indécrotable optimiste. Tout cela la rendait encore plus de mauvais poil. M'enfin, plus de mauvais poil qu'elle ne l'était à l'habitude. En soupirant, Urumi secoua ses boucles et un air supérieur, limite snob, s'imprima sur son visage.

-Soit tu effaces tout de suite la photo que tu as prise, soit je le fais moi-même en balançant ton appareil au beau milieu d'un boulevard. Alors?

La rousse croisa les bras sur sa poitrine, s'efforçant de paraître menaçate. La jeune fille qui l'avait prise en photo n'avait pas choisit sa journée pour l'embêter. Si elle avait été un poil de meilleur humeur, elle aurait probablement été flattée et aurait passé son chemin en lançant un regard dédaigneux à la fautive. Comme ce n'était pas le cas et qu'elle était encore plus de mauvaise humeur que d'habitude, et qu'en plus, la jeune fille, de par la caractère qu'elle semblait avoir l'exaspérait déjà, Urumi n'hésiterait pas à mettre sa menace à exécution.

-Ah oui, tu as une troisième option. Je peux aussi te balancer avec ton appareil photo au beau milieu du boulevard.

Se mettant à taper impatiemment du pied par terre, la rousse attrapa son portable dans son sac à main, l'ouvrit rageusement en pianotant son mot de passe sur le clavier et activa appareil photo. Cadrant le visage enfantin de son interlocutrice, elle appuya sur l'un des boutons et le visage enfantin de cette dernière s'afficha un bref instant sur l'écran.

-Comme ça, moi aussi j'en ai une... Et je saurais lui trouver un usage, crois-moi.
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