Reservoir Dogs
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 Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ]

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Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ] Vide
MessageSujet: Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ]   Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ] Icon_minitimeLun 16 Mar - 3:41

Les jambes croisées, les mains sagement posées sur ses cuisses et les longues boucles rousses qui dégoulinaient sur ses épaules donnaient à Urumi un air probablement plus suffisant qu'elle ne voulait réellement afficher. Mais n'avait-elle pas réussit l'impossible, soit faire travailler Edward. Simplement grâce à cela, la japonaise était probablement en droit d'exiger qu'un érige des statuts, des temples en son honneur et qu'on imprime son visage sur de la monnaie. Non, même pas de la monnaie. Sur les billets de cent dollars, c'était plus classe. Ne fronçant même pas ses sourcils savament épilés au prix de nombreux cris de douleur - c'était horrible à quel point ça pouvait faire mal, une pince à épiler - lorsqu'elle remarqua qu'Edward la mattait sans même user de subtilité, elle s'appliqua au contraire à imprimer une petite moue sur son visage, ce qui avait pour but de la rendre plus jolie. Autant donner à son boss quelque chose de potable à reluquer, dans la mesure où elle avait environs autant de poitrine qu'une gamine de 14 ans. Hors de question qu'elle songe à poser le pied dans une clinique d'esthétique, de toute façon. Ce n'était pas un question de principes, ni même de moyens. Elle n'avait pas beaucoup de principes et ne manquait pas d'argent, au contraire. Il était tout simplement impossible qu'elle aille se faire refaire la poitrine, puisque dans ce cas, quelqun qu'elle reverait un jour pourrait regarder à loisir ses nombreuses cicatrices. Et c'était exclu que quelqun connaissant son nom, pouvant donc aller chanter à tout le monde que Urumi Natchigo avait d'horribles et nombreuses cicatrices... Parce qu'elle avait été maltraitée lorsqu'elle était plus jeune. Personne ne devait savoir, personne. C'était pour cela, en grande partie, que les robes dos-nue n'obtenait même pas un regard de la petite japonaise lorsqu'elle faisait les boutiques. De même que tous les vêtements suceptibles de révéler des cicatrices, comme les minis jupes, ou tous les autres morceaux de tissus révélant ses chairs parfois horriblement maltraitées.

Soupirant finalement, la japonaise tira, par réfléxe, sur sa jupe. Question d'habitude, puisque certaines petites cicatrices décoraient le haut de ses cuisses. Posant son regard d'un vert éclatant sur Ed, elle ne put réprimer un sourire en entendant la musique que se mirent à déverser les enceintes. Heureusement, il n'avait pas mit de musique menaçant de faire éclater ses tympans, ni de rappeurs revendiquant une quelconque appartenance à un gang ou leur envie de voir des femmes à leurs pieds, ne vivant que pour une once d'attention de leur part. Elle ne l'aurait pas supporté. Du jazz, tout simplement, emplissait la pièce à l'envergure envieuse et à l'élégance racée. En fait, elle souriait, parce qu'elle se doutait un peu de la raison du choix de son patron. À force de côtoyer une personne pendant toutes la semaines, jusqu'à des heures souvent impossibles, on apprenait à connaître plusieurs facettes de sa personnalité. En fait, elle, Urumi, ne laissait pas transparaitre d'autres facettes de sa personne, et elle avait ses raisons. Edward ne connaissait que très peu de choses sur sa vie privée, puisqu'elle s'appliquait à ne lui révéler que de petites choses sans importances, qui ne pourraient pas compromettre son statut de femme forte. Mais son boss étant plus ouvert, elle connaissait plusieurs de ses habitudes et savait décrypter certains de ses comportements. Le jazz qui résonnait dans ses oreilles n'était qu'une mélodie dénuée de parole. Pas de parole, pas de mots à fredonner, donc aucune chance de s'enmêler les pinceaux en rédigeant n'importe quoi dans les dossiers. Edward était prévoyant, parfois. Mais que parfois. Soudainement, tout comme il avait apparut, son sourire disparut lorsqu'elle avait décidé de consulter son portable, découvrant par la même occasion une boîte vocale dénudée de message ou de SMS. Le contraire aurait été suprenant, et la jeune femme, toute à sa surprise, aurait pu faire une crise cardiaque et ne pas s'en remettre. C'était peut-être une bonne chose, finalement, que personne ne souhaite lui parler... Eh oui, on cherche bien des avantages là où on peut. Tristement pathétique.

Justement, parlant de surprise, la petite rousse aurait peut-être envoyer valser son portable par la fenêtre si elle n'avait pas su se maitriser. Toute à sa déprime, elle n'avait pas prévu qu'Edward lui parlerait. Il n'était pas censé être assidûment concentré sur ses dossiers? Si sa question l'avait déstabilisé, sa nouvelle prise de parole avait bien faillit l'achever. Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas dans la phrase ' je n'ai besoin de personne? '. Peut-être n'avait-elle pas été assez clair, et qu'une dissertation sur le sujet aurait achevée de lui faire comprendre? Si c'était le cas, cette dernière serait sur son bureau, à la première heure le lendemain matin. Elle n'avait rien de prévu ce soir. Comme tous les soirs. Levant à nouveau des yeux épouvantés sur son boss, la jeune femme se mit à triturer nerveusement l'un des boutons de son chemisier.


-Je n'ai jamais flashé sur personne, je ne flash sur personne, et je ne flasherais jamais sur personne. Je suis très bien toute seule, puisque comme ça, lorsque je discute avec moi-même, je suis certaine d'avoir raison. Pas de dispute en perspective donc. C'est merveilleux, n'est-ce pas? Et puis pas de question existencielles à se poser. Voix aigue de petite minette blondasse. Est-ce qu'il m'aimeeeeee? Retour à la voix normale. Pas de peine d'amour. Pas de cadeaux à offrir. Je vis très bien toute seule avec moi-même, bon. Je. N'ai. Besoin. De. Personne!

Voilà, le message devait être passé. Secouant doucement ses boucles rousses de lassitude, Urumi cessa de tripoter le bouton de son chemisier. Décidément, elle avait vraiment besoin d'une pause, histoire de se changer les idées et de cesser - pour le reste de sa journée de travail, à tout de moins - de déprimer pitoyablement. Ce soir, elle se payerait une bonne petite crise de larme, histoire d'évacuer tout le stress, la colère et le ressentiment qu'elle accumulait sans rien dire depuis quelques jours. Mais pour l'instant, elle avait besoin de s'évader d'ici et de se secouer les pattes, avant que ces dernières tombent hors-service pour cause d'inutilisation. Heureusement, un regard sur sa montre lui indiqua midi qui sonnerait bientôt. Edward lui quémanderait une pause, pause qu'elle lui offrirait avec toute la joie du monde. La crampe au poignet qu'il utilisa comme excuse lui arracha un sourire, et les derniers détails réglés, elle sortit dans le couloir, où Edward vint la rejoindre quelque secondes plus tard.

-Maigrichonne? Pas plus que d'habitude... Merci de l'offre, mais je n'aime pas ce truc qu'il ose appeler une salade. Je me contenterais d'une vraie salade.. Ou d'un émincé de poulet.

Émincé de poulet ou salade qu'elle ne finirait certainement pas de manger, puisque son estomac refusait d'avaler plus que quelques bouchées des repas qu'elle mangeait. Ce qui avait pour résultat qu'elle avait éternellement l'impression d'être affamée. Mais grâce à un entrainement intensif qui avait duré tout le temps de sa jeunesse, elle parvenait en un clin d'oeil à faire taire les grondements de son estomac capricieux qui quémandait, mais qui à l'instar d'un gosse de riche jamais content, rejetait aussitôt qu'il obtenait, en continuant tout de même à chialer pour avoir l'objet de son désir. Ça s'échange ou se rembourse, un estomac? Toute à ses pensées, elle ne se rendit pas compte tout de suite son boss avait passé un bras autours de ses épaules, ce qui lui arracha un tout petit cri de surprise. Il allait décidément la faire mourrir d'une crise cardiaque, un de ces jours. Pensant que la tâche de poser un bras sur ses frêles épaules vu sa grandeur devait être ardue, la secrétaire sourit doucement, heureuse que son boss, malgré la difficulté de la tâche, la serre contre lui. La surprise passée, Urumi, toute à sa joie de sentir le corps musclé contre le sien, plus frêle, n'accorda même pas une once d'attention aux gens du gang qui trainait paresseusement dans les couloirs. Si elle rejetait farouchement toutes démonstrations d'affection de la part de certaines personnes - de la plupart de gens, en fait - les rares personnes autorisés à lui démontrer de l'affection et qui le faisait l'emplissait d'une douce joie. Rare, lorsqu'elle était plus jeune, les marques d'amour que lui avait accordé sa mère. Son père, quant à lui, ne l'avait même jamais embrassé sur le front ou serré dans ses bras, distribuant les coups de ceintures pour un oui pour un non. Décidant de profiter pleinement de la proximité qu'elle partageait avec son boss, elle se serra, aussi subtilement que possible, contre lui, mais frissonant en imaginant sa réaction s'il s'en rendait compte. Il aurait alors le rare privilège de la voir rougir.

-Ça me semble être une très bonne option. Mais je n'aime pas le foie gras non plus... Ils ont de la salade, hun?

De toute façon, il ne servait à rien qu'il paie un repas d'une centaine de dollars si elle n'en mangeait même pas la moitié. Bénissant l'inventeur de l'ascenseur tout en maudissant celui des escarpins, la rousse se laissa guider jusqu'au bas de l'immeuble. Ce qu'il y avait de bien dans le fait de déjeuner avec le boss, c'était le fait de ne pas avoir besoin d'emprunter taxi et de poser, par le fait même, ses boucles rousses sur le siège, là où tant de tête aux cheveux huileux, pleins de poux et tout crasseux s'étaient posées. Berk, berk et mille fois berk. Pas besoin aussi de se coltiner les vilains chauffeurs, souvent marié et père de famille, qui vous draguait ouvertement et sans aucun scrupule. Heureusement qu'elle savait se contrôler, sinon, elle aurait à son actif plusieurs meutres de ces chauffeurs tout dégoutants. Oui, elle était snob la japonaise, et alors? Entrant, un petit sourire en coin sur les lèvres, dans la luxueuse berline, elle prit place sur l'un des sièges et appuya, toute heureuse, sa tête sur le siège sans craindre qu'une colonie de poux en profite pour conquérir sa tête. Ce qu'elle pouvait aimer son job!.. Et encore plus les avantages qui en découlait. Attachant sagement sa ceinture de sécurité, elle soupira de satisfaction. Oui, il devrait faire ça plus souvent.

-Non, pas trop souvent! Je ne suis pas payé pour vous tenir compagnie pendant le déjeuner...

Mais c'était hors de question qu'elle le lui avoue. Affichant une petite moue snob lorsque la voiture s'ébranla, elle se traita de stupide petite rousse intérieurement. Il faudrait décidément qu'elle apprenne à extérioser ses sentiments. Tout les gens devaient la prendre pour une femme certes implacable, forte, mais aussi horriblement chiante et capricieuse. Et elle ne croyait pas être véritablement ce genre de personne. Elle était simplement prisonnière de son terrible secret, et devait mettre tout en oeuvre pour que personne ne le découvre. Les yeux perdus dans le décor urbain qui défilait sous ses yeux, la jeune fille fut presque surprise lorsque la berline s'arrêta finalement, devant ce qui devait être le Shoreham Hotel. Oui, c'était bien ça. Pour avoir ramené quelques fois ses conquêtes d'un soir, la jeune femme reconnaissait sans aucun doute l'endroit. Ouvrant la porte de la voiture, elle adressa un petit merci au chauffeur et posa délicatement l'un de ses talons à l'extérieur, puis l'autre, tout aussi prudemment. Pas question qu'elle s'étale pitoyablement sur le bitume, devant Edward et les gardes du corps de ce dernier qui était déjà sortit de leur propre voiture. Il y avait des limites à se rendre ridicule dans la même journée. Attrapant sans trop savoir pourquoi le poignet de son boss, - hors de question qu'elle prenne sa main - peut-être tout simplement pour s'assurer qu'il la suive, elle entra dans le luxueux bâtiment, en adressant un gentil sourire au vieux portier qui leur avait ouvert la porte. Passablement agacée en sentant le regard des gardes du corps vrillés sur leurs dos, elle accéléra le pas autant que le lui permettait ses chaussures et finit par arriver au restaurant. Finalement. N'entendant pas du tout à poireauté dans l'entrée, elle fit une moue aguicheuse et défit imperceptiblement l'un des boutons de son chemisier. Oui oui, une table pour deux.

-C'est pratique, parfois, d'être une femme..

Le maitre d'hotel les guida jusqu'à leur table et s'empressa de remplir l'un de leurs verres sur la table d'eau froide. Les glaçons tintèrent un peu, puis s'immobilisèrent. De la buée décoraient le haut des verres, attestant de la fraicheur du breuvage. La jeune femme s'empressa de porter le verre à ses lèvres, et fut très désagréablement surprise par la température beaucoup plus basse de l'eau qu'elle ne le croyait. L'un des glaçons tenta de se frayer une place dans son pharynx, provoquant une quinte de toux incontrôlable de la part de la petite rousse. Ses boucles s'agitaient sous les assauts de la toux, et alors qu'elle croyait venir sa mort, le glaçon vint atterir pile dans son assiette, et rebondit jusque sur la nape blanche, qui se colora d'une cerne plus foncée. La jeune femme avait l'impression que tous les clients du restaurant la regardait, ce qui devait être probablement le cas. Oups. Indubitablement toute rouge, Urumi posa deux doigts sur ses lèvres, beaucoup plus que mal à l'aise. La voix un peu enrouée à cause du précédent accident, elle posa doucement ses yeux d'émeraude sur Edward.

-Je.. Je suis désolée, vraiment... Je suis vraiment confuse.. Si vous voulez rentrer, je comprendrais...

[ Trop long, il rentre pas dans le même post. La suite dans le prochain post. ^^ ' ]


Dernière édition par Urumi Natchigo le Ven 20 Mar - 2:22, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ]   Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ] Icon_minitimeLun 16 Mar - 3:42

C'était probablement la première fois qu'elle paraissait destabilisée en la présence d'Ed, et elle détestait ça. N'arrivant pas à soutenir son regard, elle baissa doucement le sien, se servant de ses boucles pour masquer son visage. Certains clients se moquaient, elle entendait leurs rires et leurs commentaires en sourdine. Elle se sentait minable, comme toutes les fois où on se moquait d'elle. Un héritage de sa jeunesse difficile, où tous et chacun se moquaient, la frappaient, la traitait comme une moins que rien. C'était pour cela qu'elle pouvait parraitre dure et méchante, pour que personne ne se risque à l'énerver, à la chercher. Dans sa petite tête, le moindre petit incident qui lui arrivait prenait des proportions démesurés, et elle avait honte plus qu'elle ne le devrait probablement. D'ailleurs, l'incident avait déjà été oublié par les autres, mais elle ne s'en rendait pas compte du tout. Elle n'était qu'une pauvre minable qui n'arrivait même pas à se désaltérer comme il faut. Tentant de reprendre un peu de contenance, à l'aide sa main, elle chassa les mèches qui masquait son visage toujours empourpré, sans pour autant relever les yeux. Edward devait lui en vouloir de ne pas arriver à être digne de sortir en sa compagnie. Il la congédirait, et elle n'aurait nul part où aller, une fois qu'elle n'aurait plus son appartement. Tout ça à cause d'un stupide petit glaçon. Mais après tout, qui voudrait d'une secrétaire incapable de boire sans s'étouffer?

-Je suis désolée de vous avoir couvert de honte ainsi, vraiment...

Non, elle n'arrivait décidément pas à reprendre totalement contenance. Si quelques minutes plus tôt, elle jouait de ses atouts pour avoir une table, à présent, elle ne serait même pas capable de lever la main pour détacher un autre des boutons de son chemisier.
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Edward CordeiroEdward Cordeiro
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MessageSujet: Re: Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ]   Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ] Icon_minitimeMar 24 Mar - 21:21

Si Edward avait su qu’Urumi était dans sa tête si instable, il aurait arrêté de faire le débile dans sa tête et se serait tenu à carreaux, mais le chef des S.F.U. n’était pas du tout au courant de la vie de sa petite secrétaire. Il connaissait les grandes lignes, mais rien de plus. A vrai dire, il ne connaissait pas si bien que ça la rousse. Il savait qu’elle était compétente, qu’elle n’appréciait pas d’être si petite, qu’elle détestait les bonbons et autres sucreries qui pouvaient faire balancer l’aiguille de sa balance dans le mauvais sens. Et maintenant, il savait aussi clairement qu’elle n’avait besoin de personne, ce qui était faux. Tout le monde avait besoin de quelqu’un dans sa vie. Même Edward. Il avait besoin de beaucoup de gens pour se sentir bien dans sa peau. Il savait que seul, il ne serait jamais arrivé jusque-là, et qu’il devait être reconnaissant envers son entourage, ce qu’il s’efforçait de faire chaque jour. Ici, on n’abandonnait jamais un membre. Evidemment, il ne savait pas trop comment cela se passait chez les Alpha. Il restait le plus loin possible d’eux, tout en cherchant à leur casser les noises, mais quoi de plus normal entre deux gangs rivaux ?

- Quooi ? Je suis vraiment vexé là. J’ai toujours pensé que tu avais flashé sur moi. Mais euh… tu discutes souvent toute seule ma p’tite Urumi ? Parce que, je sais que M. Clean parle à ses plantes, mais ça m’étonne de toi. Enfin bon, tu sais bien que moi je t’aime hein ?

Et pour le prouver, il l’embrassa sur la joue après l’avoir rejoint dans le couloir, ce qui attisa quelques regards de convoitise de la part d’autres employés masculins et virils. Ha ha, dans vos dents ! Elle est à moi ! Pour le moment du moins. Jusqu’à ce qu’elle trouve finalement l’amour de sa vie. Ce jour-là, elle finirait par délaisser Edward et le laisserait se débrouiller tout seul, comme un grand. La maman migrerait vers des contrées plus chaudes. Enfin, retour au sujet principal. Oui, ils allaient manger. Parfait ! De quoi mettre Edward de meilleure humeur déjà. C’était qu’il cachait toujours son jeu, l’espagnol. Très peu de gens ont eu l’occasion de le voir en colère. Leur destination serait donc le Shoreham Hotel. La cuisine était excellente là-bas, et le vin rouge exquis. Pour charmer une demoiselle, il n’y avait pas mieux que cet endroit. Et comment ça pas maigrichonne la Urumi ? Il fallait qu’elle grossisse un peu ou elle finirait par devenir anorexique. Et une fille anorexique, ce n’était pas jolie du tout, ah ça non. Le brun avait eu le loisir de tester un jour, et il ne réitérerait pas l’expérience. Cela avait été une histoire d’une semaine tout au plus. Une top-modèle très cotée, mais au final, il ne voyait pas pourquoi. Certes, elle avait un joli visage, mais quand on la déshabillait… Y avait de quoi avoir peur. D’ailleurs il n’avait jamais compris pourquoi l’industrie du porno anorexique marchait si bien. Il y avait des détraqués partout hein.

- Bien sûr qu’ils en ont, chérie~ Ils ont tout ce que tu désires ! Et tu vas vraiment finir par me vexer. Tu n’aimes pas déjeuner en ma compagnie, c’est ça ?


Petit air dramatique de sa part, avant de lui faire un charmant sourire. Il savait bien qu’au fond, la petite rousse aimait passer du temps en sa compagnie. Lui aussi d’ailleurs. Elle était mignonne, gentille, intelligente… C’était une fille parfaite en somme. Et c’était bien pour cela qu’Edward la harcelait pour qu’elle se dégote finalement un beau jeune homme qui saurait lui faire tourner la tête. Pourquoi ne pas sortir avec elle dans ce cas ? Parce que le brun savait très bien comment il était. Il n’était qu’un womanizer qui draguait tout ce qui était beau histoire de le posséder pendant un instant, et quand il s’en lassait, il jetait. Et ça, il ne voulait pas que sa secrétaire y goûte.

Tous deux étaient à présent dans la berline noire aux vitres teintées qui les menaient au restaurant de luxe qu’il avait choisit. Le trajet fut un peu près silencieux, ponctué de temps à autres de blagues salaces de la part du jeune Boss. Mais Urumi était ailleurs cette fois-ci. Il aurait aimé savoir ce à quoi elle pensait, en regardant le paysage défiler. Arrivés au restaurant, il fut surpris qu’il lui tienne le poignet. C’était une façon étrange de lui montrer son affection tout de même. Mais il ne perdait pas le sourire pour autant, et arrivés devant le maître d’hôtel, il avait glissé sa main dans la sienne pour la serrer avec douceur. Une table pour deux, oui. Ce serait génial si vous aviez ça, même sans réservation. C’était le message que voulait faire passer la secrétaire en déboutonnant le haut de son chemisier, probablement. Enfin, il n’y avait pas grand-chose à voir en-dessous non plus hein !


- C’est bien pour ça que j’aime les femmes… Elles arrivent toujours à obtenir ce qu’elles veulent.

S’asseyant face à elle, dans un endroit un peu en retrait de la salle, il remercia le maître d’hôtel et lui commanda une Margarita, son cocktail préféré. Alors qu’il adressait un sourire à une belle demoiselle à la table d’à côté, il fut surpris d’entendre des toussotements, puis un tintement aigüe. Le glaçon venait de rebondir sur l’assiette. Surpris, il regarda sa secrétaire, se demandant un instant ce qui s’était passé. Pas bien difficile de deviner vu son air gêné, qui était d’ailleurs a-do-ra-ble ! L’espagnol réprima le léger rire qui lui venait. Cela serait malpoli envers la petite rousse. Il secoua donc simplement le visage, avec un sourire indulgent sur les lèvres. On commença à murmurer aux tables d’à côté. Eh quoi ? Ca ne leur arrivait jamais de faire une petite gaffe de temps à autre ? C’était bien pour ça qu’Edward n’aimait pas vraiment les gens de la haute société. Sous leurs airs sophistiqués, ils n’hésitaient pas à critiquer le moindre faux pas, à grincer des dents. Alors non, pas question qu’ils traitent sa Urumi comme ça. Attrapant la main de cette dernière, il la serra avec douceur dans la sienne, comme pour la rassurer.

- Mais non, pas du tout. Ca arrive, ne t’en fais pas pour ça, va ! Si tu savais toutes les conneries que j’ai pu faire à table dans le passé…

Lâchant sa main, Edward entendit une vieille commère faire des remarques désobligeantes, ce qui lui tira un soupir. Il attrapa le pauvre glaçon délaissé et lui jeta dans son verre. Pas de gaspillage comme ça. La boisson est gâchée ? Navré vraiment, je n’avais pas fais exprès ! Et le couple de vieux partit aussitôt, indigné. S’ils étaient pas content les vioques, ils avaient qu’à prendre à emporter. Au moins, cela ferait plus d’espace pour lui et Urumi. Comment ça Ed était puéril ? Et alooors ! On ne se moquait pas comme ça de ses membres. Une serveuse revint pour lui apporter sa Margarita, avant de s’éclipser aussi rapidement qu’elle était venue.

- Allez, te fais pas de bile pour ça. Je t’aime comme tu es ma petite Urumi. Choisis donc ta salade ! Regarde, il y en a plein. A l’italienne, mexicaine, même niçoise ! Ca vient de France ce machin non ? Mais les anchois c’est pas très bon remarque. Moi j’hésite, ils ont vraiment trop de choix.

Grande entrée ou simple plat ? Plat et dessert ? Entrée et plat ? Le choix était difficile. Il avait bien envie d’un dessert, du genre île flottante, histoire d’embêter un peu sa secrétaire, mais il avait faim. Mais, le problème était que s’il mangeait trop à s’en faire exploser l’estomac, déjà son ventre serait gonflé à cause de la nourriture et ce n’était pas très glamour, et ensuite il serait trop ballonné et endormi pour pouvoir faire quoi que ce soit. Du coup, Urumi le punirait encore pour n’avoir pas fini son travail à temps. Va pour le plat et le dessert, il prendrait un soufflet au chocolat pour la peine ! D’ailleurs, un serveur arrive pour prendre leur commande. Il était pas mal du tout, assez mignon et aux manières raffinées malgré son simple statut de serveur. Edward se mit à l’observer des pieds à la tête, pensif.

- Alors Urumi, tu as choisi ? Moi je vais prendre un Tournedos Rossini et un soufflet au chocolat.

Attrapant son cocktail, il le sirota un moment, attendant donc que la rousse passe sa commande, et que le serveur se retire. Une certaine malice brillait dans ses yeux alors qu’il s’approchait un peu plus, se penchant sur la table. Son sourire ne disait rien qui aille non plus. Il fallait dire qu’une excellente idée lui avait traversée l’esprit.

- Hé ! Tu le trouves pas mignon le serveur ? Il avait l’air de te reluquer un peu. Tu veux que je t’arrange le coup ?

And the winner is… l’imbécilité d’Edward ! Ce n’était pas faute d’essayer de caser la rousse tout de même. Il avait l’air sérieux, mais l’était-il pour autant ? Au moins avec ses bêtises, Urumi arrêterait de penser à son petit incident de tout à l’heure. Elle n’avait pas l’air d’être le genre de fille à oublier si facilement un faux pas commis devant son patron, même si elle savait pertinemment qu’il était indulgent. Se reculant, il lui fit le clin d’œil du super copain à qui l’ont confiait tout et sirota sa Margarita. Ses yeux verts cherchèrent le serveur des yeux. Un peu plus loin, à l’entrée, deux gardes du corps attendaient patiemment qu’ils finissent le déjeuner.
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MessageSujet: Re: Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ]   Ah! Une pause! Enfiiiin!.. Ou pas. [ Edward ] Icon_minitime

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