Shana O'Connor

Invité

Nom : O’connor
Prénom : Shana Abigail Elisabeth
Surnom : Dans sa famille, tout le monde l’appelle Abi. Dans la vie, personne ne pense à lui donner un surnom.
Age : 25 ans
Date de naissance : 3 Décembre
Nationalité : Irlandaise
Statut : Photographe pour le New York times

Description physique :

Vous voyez là-bas, à l’abord du trottoir qui longe la route et où tout le monde se presse, vous voyez une grande femme magnifique, élancée, parapluie à la main ; avec son pull à la dernière mode, et ses escarpins ? Vous la voyez ? Très bien..regardez à gauche maintenant..vous suivez mon regard ? Si vous fixez la même chose que moi, vous apercevrez une personne de taille moyenne, mesurant sûrement dans les 1mètre 65, vêtue d’un long manteau noir , qui lui tombe jusqu’au mollet ; avec une grande capuche pour se protéger de la bruine et du crachin. A y voir de loin, on ne saurait dire s’il s’agit d’une femme ou d’un homme. Il faut dire qu’avec ce caban sans forme, ce n’est pas simple à deviner. Mais c’est bien Shana.

Elle attend les transports..comme la plupart.
D’ailleurs, l’espèce de bus en métal vient d’arriver et les gens montent ; et Shana suit. Une fois à l’intérieur, tous ôtent, ferment, ce qui les protégeait de la pluie. Et Shana fait de même.

Ses cheveux sont un peu emmêlés. D’un noir de jais, tombant jusqu’au bas de ses omoplates, quelques citadins remarquent sa chevelure qui ne passe pas inaperçue ; et se surprennent à y voir des mèches blanches. Sûrement une folie de chez le teinturier..mais Shana est la seule à savoir que cette couleur, elle l’a depuis la naissance. De chez le médecin, il paraîtrait que c’est un problème lié à la mélanine ; et que cela n’est pas bien grave.

Le teint pâle , comme à son habitude, elle papillonne plusieurs fois des yeux. Et ce qui nous semblait un regard noir, devient vert à la lumière. Bien que peu de gens vérifient la variance de ses prunelles ; car la plupart regarde la jeune fille blonde aux escarpins. Et on ne saurait les blâmer. Car si Shana porte là un bien joli minois fin ; avec un nez plutôt petit et des pommettes relevées, elle n’a jamais rien fait pour le mettre en valeur. Maquillage, bijoux, jupe.. ? Ah ! C’est que vous connaissez bien mal Shana.
La seule extravagance qu’elle s’est permise, c’est une longue chaîne en argent qui tombe jusqu’au bas de son poitrail ; avec pour pendentif une petit clé, si petite qu’on la croirait inexistante. Pour le reste, vous la verrez toujours vêtue d’un jean et d’une chemise, ou bien d’un pull sans col. Car , qu’il vente ou qu’il neige, Shana déteste les cols, roulés ou non. D’après elle, ça lui donne l’horrible impression d’étouffer. Grotesque ? Un peu oui..

En attendant, le bus avance, lui ; et Shana est bientôt arrivée. Elle secoue légèrement ses jambes, pour faire tomber la boue collée à ses bottes sombres. Une vieille dame la regarde avec animosité, outrée de part son comportement et Shana l’ignore superbement. Sa maigre poitrine se soulève légèrement au moment où elle se dresse sur la pointe de ses pieds, pour regarder le paysage par la vitre ; reconnaissant alors la boutique de « N.Y’s clothes ».Le bus ralentit un peu , et Shana remet sa capuche large. Et elle est si bien cachée de part sa gabardine, que sa silhouette « planche à pain » la classe à nouveau au rang de jeune fille, ou de jeune homme sans muscle. Au choix.

Elle se retourne vers la porte d’entrée du transport, et croise au passage le regard du conducteur, dans le rétroviseur central. Ce dernier frêne un peu trop fort, surpris de constater à quel point les iris de cette femme peuvent être parlants ; puis il arrête alors son véhicule, lui jetant encore quelques coups d'oeil . Shana , elle, passe devant lui et s’en va. Et alors, ce qu’on avait pris pour une sacoche carrée en bandoulière, et qui dépasse de son manteau ouvert, s’avère en réalité un appareil photo. Un sourire aux lèvres, la tête baissée, Shana part travailler, tout simplement..

Description psychologique :

Bonne manière, sex-appeal, charme condescendant. Shana connaît pas. En même temps, à quoi lui servirait ces choses superflues ? D’un tempérament discret, on a souvent l’impression de croiser là une sorte d’énergumène associable, empli d’animosité, et peu enclin à ‘taper la conversation’. Et si ce n’est pas tout à fait ça, c’est presque le cas. Car pour Shana, la vie bien rangée de citadines, exemple même des femmes de New-York, qui pétillent de joie et sont très terre à terre , c’est très peu pour elle. Toujours un appareil photo à la main, elle semble un peu paumée au milieu de la foule. Mais c’était son compter que votre opinion est bien la dernière de ses préoccupations.

Shana en a rien à faire , et de votre considération à son égard, et de votre jugement. Ce qui lui importe, c’est seulement sa vie , et seulement ça. Très égoïste lorsqu’elle le veut, son manque de tact a souvent blessé bon nombre de personnes ; bien à son compte puisqu’elle ne s’en soucis guère. Directe et franche, elle ne ment que peu ; mais sait aussi se taire lorsqu’il le faut. Ou même , lorsqu’il ne le faut pas. Car Shana à tendance à ne pas être très bavarde. Avec un vocabulaire qui varie entre ‘Oui’, ‘Non’ et ‘Ok’. Dans de rares occasions, vous pourrez peut être avec un vrai dialogue avec elle ; sûrement centré sur la vie, la photographie, le monde et ..la photographie.
Car c’est ce qui compose son existence, la photo.

Depuis toute jeune, elle se passionne pour les images , qui lui apparaissent comme le langage universel. Son rêve, ce serait de quitter cette ville aseptisée –espèce de taudis à magouille- , de partir loin, très loin, vers des populations différentes, très différentes de la sienne ; et de graver de part ses flashs incessants , le sourire des enfants.

Pas simple à réaliser, lorsqu’on travaille pour le New-York times. Oui, faut dire même que c’est presque impossible ; à moins qu’on démissionne. Mais ne proposez pas cette éventualité à Shana pour l’instant, déjà qu’elle a trimé comme une folle pour réussir à décrocher ce job ; si elle devait en plus le quitter et n’avoir pas assez d’argent pour se payer un billet d’avion, ce serait le comble.

Alors en attendant, elle photographie les immeubles en feux, ou flambants neuf. Aussi les célébrités du monde politique et corrompu, et parfois de simples particuliers. Rêvant à jour de pouvoir partir à l’étranger, dans le cadre des faits divers. Mais là encore, elle n’est pas assez compétente, ou alors ne touche-t-elle pas assez.

Contrairement à une grande partie de la population, qui sait masquer les sentiments et émotions, Shana en est incapable. Et il est plus facile de lire entre les lignes de ses traits, que dans un livre ouvert. Bien que la lecture soit parfois fade, insipide et ennuyeuse ; car Shana n’est pas quelqu’un qu’on pourrait qualifier de lunatique, instable et pleine d’énergie. Elle est souvent sereine, calme, trop calme ; et d’un côté, assez fragile. Oui, elle sait être froide, austère, et d’un côté..plutôt vulgaire au moment de s’énerver ; Oui, la timidité est inexistante dans ses vocalises et elle sourit souvent pour un rien, mais il y aura toujours cette part de vulnérabilité, cette peur dans son regard au moment d’être actrice passive ou directe d’agonie ; une vulnérabilité constante qui suit sa silhouette, lui conférant un côté chétif, comme si elle allait se briser, se casser au moindre coup de vent.

S’il y a bien quelque chose que Shana porte en horreur, c’est l’injustice, au sens propre et large du terme. La faiblesse des autres, liés à une impossibilité totale à se défendre, la met hors d’elle. De même que l’insupporte la vue du sang. Car Shana souffre d’hématophobie. Une simple chute, légère et sans conséquence, qui pourrait la faire saigner, elle ou un autre ; lui donne irrémédiablement envie de vomir. Et vous la verrez alors livide, pâle tel un cadavre. Et même si elle ne s’évanouit plus depuis longtemps, pas sûr que la vue d’une marre de sang la laisse insensible aux vertiges et autres faiblesses.
Ce qui serait bien handicapant la concernant, étant donné qu’elle est déjà d’une maladresse monumentale. Depuis sa naissance, il semblerait en effet que son centre de gravité change constamment de position ; et devient parfois inexistant. Ce pourquoi ce n’est pas une surprise lorsqu’elle trébuche trois à quatre fois par jour, six par temps de pluie ; ou que, ce qui se trouvait dans ses mains soit étrangement au sol.( à noter que Shana a déjà changé trois fois d’appareil photo.)

Pour le reste, on pourrait bien la classer dans le genre ‘normale ‘ ; bien qu’elle se démarque beaucoup. Et, même si son comportement insensible face à la vie des autres déroute parfois, Shana aussi est un être humain, et de ce fait, sait être aimable envers ses amis..pour peu qu’elle en ait.

Histoire :

Bon, niveau histoire, je vais y aller à la bonne franquette. D’abord , on va éviter les dialogues, les actions ainsi que les descriptions trop répétitives. Parce qu’ils y en auraient trop pour tout mettre, et que cela serait assez chiant de lire dix pages de récit.

Ce qu’il faut savoir, c’est que Shana eut une vie on-ne-peut plus normale. Pas de meurtres, pas de famille violente. N’espérez pas non-plus lire les récits de grandes familles aristocrates, blindées et assez riches pour se payer une ville entière.

Fruit d’un union entre une mère espagnole castillane, et un père irlandais, Shana vit le jour à Castlebar, endroit assez discret en Irlande. Durant les premiers années de sa vie, elle étudia dans un établissement acceptable et , bien que les professeurs expliquaient les cours et ne faisaient pas trop de favoritisme, Shana n’eut jamais rien d’autre que la moyenne. Et juste la moyenne ; car elle détestait l’école. C’était bien beau l’ADN et la reproduction sexuée , joli joli les logarithmes et les exponentielles ; mais en quoi cela pouvait bien lui servir ? Du moment qu’elle dormait sur ses deux oreilles, qu’elle pouvait manger, parler normalement ; cela ne la concernait pas.
Mais elle continua néanmoins d’étudier ; car son père ne cessait de lui dire que « Sans diplôme, tu ne sers strictement à rien ». Marrant, il m’empêche, une telle parole de la part de quelqu’un qui avait arrêté les études à 16 ans.

Sa mère ,elle, ne lui disait jamais rien ; elle était comme ça, sa mère. Très souvent silencieuse, elle chantait parfois en espagnole tout en coiffant les cheveux de sa fille, si similaires aux siens ; et c’était dans ce genre de moments emplis d’habitude que Shana trouvait réponses à ses questions. Bien plus que reposant, le silence et la mélodie fut toujours ce qui lui permis de mettre de côtés les problèmes, et de réussir à les analyser.

Par la suite –et ce fut un miracle- Shana décrocha ses "A" Level (sorte de Baccalauréat en plusieurs exemplaires, pour les différentes matières choisies)
A la maison, on fit la fête pendant trois jours. Inutile de dire qu’il y avait les grands parents, les oncles et tantes..car la famille de ‘Papa’ , elle était assez nombreuse. Puis on se calma un peu , lorsque Shana proclama haut et fort qu’elle se lancerait sur la route de la photographie. Ce fut une première. Personne avant Shana n’avait une réelle passion pour ce métier, si ce n’est un vieux cousin que personne n’avait connu, mort depuis, écrasé par un monte charge.

Ce fut une passade assez inerte dans la vie de Shana, où son cher paternel lui fit l’une de ses têtes les plus bourrus, les moins sympathiques ; qu’il réservait en général dans le cadre de sa fonction , lorsque ses patrons lui ordonnaient d’estimer une demeure conséquente, détenue par des propriétaires en litige.
Mais Shana, comme toujours, n’en fit qu’à sa tête. Elle participa à un concours d’entrée pour une école supérieure de Photographie ; et de ces résultats pour le moins exceptionnels la concernant, obtint une bourse ainsi qu’une place à l’intérieur de l’établissement artistique.
A partir de là, sa famille fut plus clémente et moins déçue. Très concentrée de par ses études, presque absorbée de corps et d’âme, Shana en oublia de passer voir ses parents plus souvent qu’elle n’aurait du.
Quelque chose qu’elle regretta par la suite, lorsque sa mère vint à mourir.

Rupture d’anévrisme, d’après les expertises.
Et ce fut comme si le monde entier s’arrêta, les aiguilles plongées entre deux chiffres invisibles, inconnus. Shana, qui alors venait de décrocher son diplôme depuis peu, oublia momentanément la photo. Elle aurait pu rentrer dans une passade dépressive, elle aurait pu ne s’alimenter, et encore moins sortir ; mais elle n’en eut pas l’occasion. Car son père la devança. Après l’enterrement, il se terra dans une sorte de passade végétative ; et devint muet, arrogant, cassant ou alors léthargique. Lui, d’habitude si plein de vie, toujours à rire pour des bagatelles et à s’accrocher coûte que coûte malgré les intempéries, se laissa avaler goulument par la tempête. Et pendant trois années difficiles, remplies de cris, de pardons, de pleurs et de peur, Shana rééduqua presque son père. Elle cuisinait, s’occupait du ménage, travaillait de ci de là, prenant des boulots à temps partiels, et ne cessait de lui parler, de le forcer à répondre. Passant outre les insultes, les demandes implorantes et les crises délurées qu’il orquestrait de manière répétitives. Pour enfin arriver au bout de son objectif, celui de redonner à son père le goût de vivre.

Comme dès lors, rien de fut alors comme avant ; Shana et son père décidèrent de quitter l’Irlande.
Ce dernier trouvant en New-York-2 le message parfait du renouveau.
Certains essayèrent -bien entendu- de les en dissuader. Car les journaux savaient mettre le ton, la surprise face à la destruction d’une ville telle que la ‘grande pomme’ et la reconstruction qui semblait instable, réplique parfaite de l’ancienne, ne cessaient d’inquiéter. Mais pour les deux personnes qu’étaient devenus Shana et son père, après ce qu’ils vécurent dans leur sage Irlande, rien n’apparaissait de la même manière ; et de ce fait, rien ne les inquiétait..vraiment plus rien.

Ils quittèrent, non sans regret, le reste de la famille , qui elle, resta fidèle au pays. Shana loua un petit appartement pour vivre seule et se détacher enfin des contraintes familiales ; ce que son père comprit et approuva, presque encore gêné lorsqu’elle vient lui rendre visite aujourd’hui - car repensant alors à ce que sa fille dut mettre entre parenthèses pour le sauver , même si pour Shana, ce genre d’attitude n’était qu’innée, obligatoire et tout à fait normal.

Depuis , deux ans sont passés.

Invité

Famille :

La mère :

Esperanza de Barajas de Lloberas. Barajas pour la mère , et Lloberas , nom de famille du père. Car en Espagne, on arbore le nom des deux parents , ce pourquoi Shana remercia le ciel pour sa nationalité Irlandaise et de ce fait, de ne pas avoir reçu une appellation aussi longue que compliquée.
Ce fut d’ailleurs sa mère qui eut l’idée de son prénom : Shana.
Esperanza, l’espérance. Dans le cœur de Shana, sa mère fut celle qui la comprenait ; celle qui n’avait pas besoin de mots pour sourire, une fois croisé le regard de sa fille. Quiconque les connaissait un tant soit peu, savait pertinemment que Shana ressemblait à sa mère. Physiquement, et de par certains côtés, moralement. Elle était tout aussi silencieuse, calme et détenait cette fragilité naturelle, si reconnaissable. C’en était presque une relation fusionnelle. Shana n’a toujours pas réussi à faire le deuil de sa mort, ayant l’étrange impression qu’une fois de retour en Irlande, elle la retrouvera, avec cette lueur caractéristique qui éclairait sans cesse ses yeux noirs.

Le Père :

O’Connor Peter, le vrai Irlandais. De ses ancêtres, il reçut ce don inexplicable pour la rébellion, ne cessant de raconter l’histoire de ses aïeux, lorsqu’ils combattaient pour une Irlande libre. Les yeux d’un vert profond, avide, que Shana hérita ; les cheveux cuivrés, presque blond au soleil ; c’était un homme des longues plaines d’Irlande, ayant dans son sang le côté celtique de la race, avec un genre ‘jeune marin des ports de garde’ marqué sur sa silhouette. Sa carrure frêle lui valut souvent des moqueries, certains se demandant même comment il avait put tapperdans l’œil d’Esperanza, qu’on disait belle espagnole aux formes plantureuses. Et maintenant qu’arrive sur sa tête une chevelure grisonnante, cela paraît encore plus invraisemblable. Car, s’il n’est pas des plus horribles, il serait faux de dire qu’il détient à charme à toute épreuve. Il est banal, anodin en soit ; mais Shana sait que de son sourire, ses traits se transforment et l’éclairent tout entier. Et s’il se peut qu’elle adore l’euphorie de sa figure, il ne fait aucun doute que sa mère l’eut aimé aussi.
Son père donna à sa fille le prénom d’Abigail, signifiant fierté du père en irlandais.

Autres :

La mère de Shana ne lui parla jamais de sa famille. Ni de son père, ni de sa mère, encore moins des autres ; ce qui laisse à penser qu’elle eut un passé plutôt chaotique. Shana ne connaît donc que sa famille irlandaise, du côté de son père. Charles, Anaëlle, Georges , frères et sœur de son père, ainsi que les grands-parents et les cousins germains. Bien que cela fasse un temps considérable qu’elle n’eut de nouvelles d’eux qu’au téléphone.

Très bonne fiche! Je l'ai déplacé dans la catégorie réservée aux Civils.

Validée! Bon jeu parmi nous! =)