Reservoir Dogs
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 Cops & robbers ~ [feat. Renji]

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Cops & robbers ~ [feat. Renji] Vide
MessageSujet: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMar 27 Jan - 20:22

Encore nouveau dans cette ville, il profitait d'un brin de tranquillité de matinale. Passé en mode larve sur le canapé, le blondie somnolait sous les faibles rayons de soleil hivernal. Dai était parti déposer Shou à l'école. Parce que Quin avait dit que le papa devait aussi s'en occuper. Normal, non ? Et puis, la carotte était son vrai paternel contrairement à lui. On lui avait attribué le rôle de mère mais heureusement qu'il ne pouvait pas enfanter. Valait mieux pas penser au genre d'enfant qui pourrait naître de Dai et lui. Ce serait un sacré mélange. Main posée sur le front, il fronça les sourcils. Pourquoi il pensait à ce genre de trucs ? Allez, fallait qu'il se secoue un peu. Sinon il allait se mettre à penser à tout un tas de choses bien étranges. L'horloge dans le salon annonçait 8h30. L'envie de retourner au lit le surprit cependant il résista à cette horrible tentation. Disons que se glisser dans un lit deux, c'était bien mieux. L'absence de la petite carotte turbulente l'empêchait de faire des bêtises. Ses jambes bougèrent et ses pieds vinrent rencontrer le sol. Il ne portait pas grand chose le blondie. Un polo que Dai avait du laisser trainer dans la chambre et pantalon en toile, parfait pour trainasser à l'intérieur. Pourquoi un polo de Dai ? Hm d'une, ça trainait déjà et de deux, il aimait bien l'odeur du rouquin. Pourquoi cela ? Il ne s'était jamais posé la question. Ou plutôt il ne voulait pas se la poser. Ses cheveux détachés tombaient allègrement sur ses épaules. Pensivement, l'homme fixait l'écran de télévision éteint. Et ce silence... Finalement ça lui faisait tout drôle. Il commençait à s'habituer au bruit autour de lui. Bon, ça restait plus difficile étant donné qu'il avait vécu seul pendant un moment mais progressivement, Quin arriverait sans doute à s'y faire.

8h40. L'était peut-être temps de s'activer, non ? Quoiqu'il pouvait arriver à l'agence jusqu'à 10h. Hm peut-être aurait-il l'occasion de demander un câlin avant ? Ses bras se levèrent et son corps s'étira. Allez, on se motive. Je peux le faire. Ou pas. Le ou pas était entrain de gagner. Il lui fallut encore cinq bonnes minutes avant de trouver le courage de se déplacer jusqu'à la cuisine. Inspection des lieux. La vaisselle était faite. Tout était rangé. Parfait. Sa main droite se saisit de la poigne du réfrigérateur et tira dessus. Évidemment le timing se voulait excellent. Alors qu'il se saisissait d'une bouteille de jus d'orange, la sonnerie du téléphone se fit entendre. Non, non, il aurait pas pu sonner pendant qu'il était dans le salon ? Non, il fallait bien évidemment que la personne appelle après. Bah tant pis, hein. Ce serait la dame miniaturisée et enfermée dans le répondeur qui prendrait l'appel. Et si c'était urgent, le blondie rappellerait l'intéressé. Tranquillement, le jus d'orange fut versé dans un verre avec des fraises dessus. Il ne savait pas trop ce qu'il lui avait pris d'acheter des verres pareils. Faire les achats pour l'appartement avec Yuria avait définitivement une erreur. En plus, il trouvait sympa ces verres. Une véritable erreur. Au fait, Dai allait travailler aujourd'hui ? Les yeux rivés sur l'évier, il cherchait la réponse à cette interrogation. Son cerveau n'était pas très efficace depuis leur arrivée. Quin avait l'impression de tout oublier et ça l'agaçait profondément. Mais il était aussi fort probable que le rouquin ait oublié de lui dire ses horaires du jour. Hm c'était pas les mêmes que d'habitude ? Mais c'était quoi habituellement ? En voilà une bonne question... Non mais si monsieur avait choisi un job avec des horaires normaux, il se ferait pas des noeuds au cerveau. Enfin la carotte avoir un boulot avec des horaires fixes. Non, impossible. Le comble était que son boulot, ici, finalement se rapprochait de celui de monsieur tout-le-monde.

Bon, bon délaissant sa méditation, Quin retourna au salon. Le téléphone avait fini de s'exciter comme pas possible. Délivrance. En même temps, ce n'était pas comme s'il lui avait prêté une grande attention. Le clignotant du répondeur s'agitait nerveusement avec force. Mollement le blondie appuya. Qu'est-ce qu'on voulait hein ? S'installant dans le canapé, il écouta le flot de paroles qui se déversa rapidement dans la pièce pendant que ses doigts jouaient avec des mèches trop longues.

« - Quiiiiiiin, c'est Yuria. JE sais que TU es LÀ. Décrocheee ! On a un gros problème ou plus exactement, j'ai un gros problème. On m'a volé mes clés de voiture ! Non pas la peine de me rappeler en me demandant, si je les ai bien cherchées dans mon appartement, oui ! J'ai aussi remué tous les bureaux de la rédaction. Là, je vais appeler un taxi, occupe-toi de ça avant de venir, s'il te plait... Au fait, n'oublie pas quand tu reviens de voir ton planning, voilà, bisou ! »

Volé ? Remarquez, elle avait un joli coupé Yuria. Vrai que ça pouvait attirer l'attention mais tout de même. Bon si elle disait qu'elle avait cherché partout sans succès, il ne pouvait pas trop l'embêter ou lui dire de chercher encore. En gros, il allait devoir se bouger au poste de police. Mais avant toute chose, il était où ce poste ? Parce qu'évidemment ce n'est pas la première chose qu'il avait cherché à leur arrivée. L'appartement, le travail et l'école avaient été les priorités. Bien sur, la police, ça peut toujours servir. Ça peut mais dans une telle ville, il commençait à en douter. Et puis, il n'avait pas très envie d'aller voir les flics. Certes cette rencontre remontait maintenant, mais à chaque fois, qu'il croisait un bleuet, le blondie pensait à Ren. Pourquoi ne l'avait-il pas rappelé ? Est-ce qu'il avait déçu ? Un grognement sortit de ses lèvres et Quin attrapa un coussin et enfouit son visage dedans. Pourquoi est-ce que ces deux mecs le troublaient autant ? Dès qu'il pensait à l'un ou à l'autre, il se sentait différent. Ça l'énervait. Enfin bon, fallait arrêter de faire sa midinette, il avait peu de chance de tomber sur le poulet ici. Peu ? Aucune même, non ? Et puis même si ça arrivait, est-ce qu'il se reconnaitrait ? Sûrement pas. Ça valait mieux dans un sens... Que pourrait-il lui dire ? Lançant l'oreiller sur le canapé, le blond se leva et se mit à fouiller dans un meuble situé à coté de la télévision. Annuaire, petit petit. J'ai besoin de toi. Après quelques secondes de recherche, il finit par lui mettre la main dessus. P comme Police, police. Police, Brooklyn. Fallait mieux noter l'adresse sinon il était bon pour une visite de la ville. Crayon, papier, noté. Rangeant tout à sa place, Quin se mit en marche direction de la chambre.

Première interrogation, s'il allait bosser après, il était plus judicieux de se changer, non ? Adieu le polo de Dai. Dommage. Décidant de ne pas faire trop d'efforts non plus, il fit coulisser une petite porte et se glissa dans le dressing. Un pantalon noir, un pull fin à col roulé gris perle. Chaussettes noire évidemment. Mocassins noirs aussi. Pour compléter le tout, un manteau noir. Sans doute un petit côté enterrement, mais il avait vraiment la flemme de s'amuser à marier des couleurs. Depuis qu'il travaillait dans l'industrie dans la mode, il avait vu sa garde-robe doublé sensiblement. Sans compter que Yuria n'était pas avare en cadeaux et elle en faisait aussi bien à Dai qu'à lui. Résultat, une simple armoire ne suffisait plus pour tout contenir. Le blondie tourna autour des vêtements de la carotte et s'arrêta devant un costume. Levant la main, ses doigts frôlèrent le tissu alors qu'un sourire apparaissait sur ses lèvres. Dai était vachement sexy lorsqu'il portait ce genre de vêtement. C'était personnellement sa petite faiblesse et dans ces moments-là, il disait amen à tout ce que son meilleur ami pouvait lui dire. Réalisant ce qu'il était entrain de faire, il arrêta immédiatement puis se racla la gorge. Il était vraiment atteint hein. Heureusement personne le voyait entrain de faire. Les joues légèrement teintées d'une couleur rosée, Quin quitta la pièce avec hâte. Parce que bon, il allait pas passer son temps ici. Dans le salon, il récupéra son porte-feuille et son téléphone portable, qu'il glissa dans les poches de son manteau. Les clefs, les clefs. Il les aperçut sur la table. D'un geste vif, il les attrapa et quitta l'appartement. Clic clac. Clef dans la serrure. Porte fermée. Clefs rangées et maintenant, il valait mieux prévenir son rouquin préféré. Ressortant son téléphone portable, il appela Dai et laissa un message sur sa boite vocale.

« - Je dois régler un truc pour Yuria et après je vais bosser, voilà, passe une bonne journée et sois sage hein ! »

Et à la fin, il raccrochait. En toute honnêteté, Quin s'étonnait lui-même de laisser de tels messages. Heureusement qu'il ne se réécoutait pas, sinon il était capable de mourir de honte. N'ayant pas très envie de conduire dans cette ville encore nouvelle, le blondie fit signe à un taxi. L'avantage du taxi, c'est que lui, il savait où il devait passer. Lui, il dépenserait un fric fou en carburant et il s'énerverait sûrement. S'engouffrant dans la voiture, le blondie se baissa et donna sa destination à l'homme. Pas très envie de faire causette mais cela ne semblait pas du tout gêner le conducteur. Son corps se cala avec plaisir dans la banquette arrière. Il avait du mal encore à apprécier la conduite des autres mais il finit bien par s'y faire. Au moins, là, le blondie pouvait profiter du paysage. Le conducteur ne cherchait pas à engager la conversation. Bien au contraire, il alluma la radio et une musique au teinte soul emplit l'habitacle. Les yeux mi-clos, Quin laissa sa tête prendre appui contre la vitre. Quelques mèches tombaient devant son visage. Des musiques s'enchainèrent mais il entendait plus qu'il n'écoutait. De temps en temps, le chauffeur lui lançait des regards à travers le rétroviseur. Le trajet était ponctué de contacts visuels mais jamais un mot ne se pointait. Au compteur, les kilomètres parcourus défilaient avec à côté le prix de la course. Un jour, il ferait l'effort de circuler tout seul dans la ville. Parce que les taxis. Ça faisait mal au portefeuille. Le blondie espérait juste que l'homme n'essaierait pas de l'arnaquer à la fin ou même qu'il n'empruntait pas des raccourcis qui rallongeaient. Ce serait pas le premier, ni le dernier à faire ça.

Au bout d'un moment, l'homme fit ralentir le véhicule et Quin vit le poste de police se dessiner sous ses yeux. Gentiment, le conducteur donna le prix de la course et le blondie paya avant de descendre. Le taxi fila en vitesse à la recherche de d'autres clients. Sur le trottoir opposé au bâtiment, les mains dans les poches, le blond jouait son entrée à plouf plouf. Allez juste un peu de courage. Et puis maintenant qu'il était arrivé là, il n'allait tout de même pas repartir. L'image de Yuria prête à le tuer, parce qu'il n'avait pas rempli sa requête, apparut. Il était cuit. Grillé. Rôti. Transformé en viande froide. Un frisson parcourut son corps. Rentrant sa tête dans ses épaules comme pour éviter une décapitation imaginaire, ses pieds le forcèrent à bouger un peu. Lentement, il finit par réduire la distance le séparant de la porte d'entrée. Il n'était jamais allé chez les flics auparavant. Il n'avait jamais payé les quelques amendes qu'on avait pu lui coller. Il n'avait jamais eu de démêlés avec la justice. Allez ce n'était pas pour lui. C'était ce qu'il devait se dire. Sa tête se redressa et ses yeux se posèrent sur le ciel. Papa, je suis un mec clean, tu le sais hein. Enfin clean, d'une certaine façon. Si on mettait de côté les magouilles liées au garage et les courses mais c'était du passé ! Il était un homme nouveau. Même si les rues de New-York paraissaient terriblement intéressantes.

Pas tout ça mais il n'allait pas faire le pied de grue pendant 107 ans. Quin soupira fortement et poussa la porte du poste. Ne sachant où aller, il essaya de s'imprégner de l'atmosphère du poste. C'était un peu... mou. Oui, voilà, mou. Certains fonctionnaires semblaient vraiment s'ennuyer. Dans ces moments-là, la machine à café devenait un point de rassemblement stratégique. Ça piaillait comme pas possible. Une stagiaire lui sourit et il lui répondit. Mais surtout ça le réveilla et il lut avec application les panneaux. Alors porter, le guichet d'accueil. Bon, il y en avait qu'un seul d'ouvert et l'homme lui tournait le dos. Il avait l'air occupé. Hm malheureusement ce n'était pas une excuse pour ne pas faire ce qu'on lui avait demandé. Ses lèvres dessinèrent une moue déçue. Fallait qu'il aille à lui parce que sinon rien ne se passerait. Alors Quin s'approcha du guichet. Son corps se pencha et il lança d'une voix assez forte pour attirer l'attention de l'homme.

« - Bonjour, je viens déposer une plainte... contre X ? Vol de clé de voiture... »

Le flic allait sûrement rire en entendant une telle chose. Porter plainte contre X... Dans une ville pareille, ça servait à rien mais bon. Que pouvait-il dire ? Il ne savait même pas où Yuria avait commencé à se rendre compte de la perte. Et puis les voitures, ils devaient en voir d'autres ici. Peut-être des histoires de voitures brûlées, volées et jamais retrouvées ou en pièces détachées et encore... Quin se redressa et se mit à observer les autres personnes présentes en attendant que monsieur daigne prendre en considération sa demande. Parce qu'il avait pas que ça à faire que de trainer ici.


Dernière édition par Quincey Dragonwort le Mer 28 Jan - 19:54, édité 1 fois
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMer 28 Jan - 4:08

Comme tous les matins, Renji Ogano avait commencé sa journée en joggant pendant une heure, vêtue uniquement d’un survêtement gris et ce, malgré la saison froide. Ses écouteurs enfoncé dans les oreilles, il courait à un rythme régulier, ses bras levé au niveau de son torse, se concentrant sur sa respiration alors qu’il poussait son corps encore un peu plus loin, montant des escaliers ici, en descendant d’autre ici et finalement, il c’était retrouvé dans le même petit café qu’il fréquentait depuis plus d’un ans et demi. Saluant la serveuse, une jolie américaine nommée Amy, qui ne devait pas être vraiment plus âgée que lui, il prit son café et s’en retourna calmement à la maison. C’était sa routine, une habitude qu’il avait prit, un enchaînement de geste qui le rassurait, qui le stabilisait. Il vivait seul, l’appartement était plutôt quelconque, il n’avait plus envie de quoi que ce sois et depuis longtemps. Que lui restait-il? À part son boulot, pas grand-chose. Se laissant tomber sur une chaise, ayant attrapé un muffin avant de ne se reposer quelques instants, il mordit dans la chaire tendre de son petit dej’. Le café fut terminé en vitesse et déjà, Renji se retrouvait sous le jet pinçant de l’eau bouillante, celle-ci lui mordant la peau avec rage, cette même rage qui se consumait dans son propre corps. Depuis quand était-il aussi vide, aussi enrager? Sa vie lui plaisait autrefois, défendre les gens étaient une passion pour lui et bien qu’il soit seul, il ne le vivait pas aussi durement qu’il le faisait dorénavant. Sa douche enfin achevé, s’essuyant rapidement le visage de sa serviette, il se glissa devant l’évier, séchant globalement son corps pour ensuite passer un petit coup de serviette sur la surface lisse de la glace.

C’est en observant son reflet qu’il se rappela, comme il le faisait chaque matin, le pourquoi de ce vide, de ce manque. Cette ville était pourris de l’intérieur, rien de bon ne pouvait y vivre, rien de bon ne pouvait y être créé. Passant la serviette dans ses cheveux, les envoyant vers l’arrière, il soupira et observa ses yeux. Dire qu’autrefois ils arrivaient à briller, maintenant il n’y voyait plus que de l’ennui, il était devenue blaser. Morne, intouchable, insensible même. Glissant une main dans ses cheveux, il se fixa encore un petit moment puis soupira, baissant les yeux sur sa brosse à dent qui l’attendait, comme tous les matins. Tous ses foutus matins.

S’il n’avait plus grand-chose à voir avec le policier qu’il avait jadis été, toujours prêt à secourir les personnes dans le besoin, d’autre chose n’avait pas changé et sa ponctualité en faisait partie. Arrivé environ vingt minutes avant le début de son service, il s’engouffra dans le poste de police avec le même calme ennuyant de toujours. Son manteau se posa bien rapidement sur la patère près de son bureau et il soupira en retirant son veston. Attachant l’harnais retenant son arme à feu, à sa hanche droite, il lissa son pantalon gris foncé. Une voix tonna alors son nom et il se tourna vers le fond de la grande pièce, trouvant un contact visuel avec un de ses quelques supérieurs. Un geste simple lui fut envoyé, une main levé qui faisait signe d’approcher avec cet agacement que Ren lui connaissait. Il était dans la merde, ce matin encore et il n’avait pas le choix de s’y diriger. Soupirant une dernière fois, acquiesçant, acceptant son sort comme toujours lorsque l’homme voulait lui faire la morale sous son comportement, il ajusta sa cravate avant de ne se diriger vers la pièce du fond. Sur son chemin, il envoya une claque puissante et rapide sur la nuque d’un collège, lui imposant l’ordre de se taire. On ne riait pas de son sort sans qu’il ne réagisse le Renji. D’ailleurs, son geste fonctionna car le jeune homme se tut, fronçant les sourcils alors qu’il l’envoyait baladé, lui répétant pour la énième fois qu’il avait un sale caractère. Ouais, il avait un sale caractère, peut-être même le pire du poste mais en réalité, il n’en avait rien à faire personnellement. Le laissant parlé, aucunement affecté par ses paroles, il entra dans la pièce et referma la porte d’un coup de pied, celle-ci se refermant dans un bruit légèrement trop fort. Et c’était repartit pour les reproches, il aurait droit à une couche supplémentaire. Mauvais geste Renji, très mauvais. Mauvais mais trop tard.

Il connaissait la chanson, il aurait presque pu se la chanter tien et les paroles qui sortaient de la bouche de son supérieur, s’entassait dans la pièce sans qu’il n’ait une envie quelconque de les prendre en compte. À quoi bon, il ne voyait tout simplement pas les choses de la même façon. La tête droite, le regard vide, tout comme l’expression de son visage, il subissait sans participer, il avait longtemps qu’il avait cessé d’ailleurs, au plus grand damne de son supérieur. Les avertissements affluaient, se lançaient sur lui mais sans l’atteindre. Pourquoi avait-il cogné ce petit revendeur hein? Il n’avait pas le droit de tabasser des suspects, ni aucune raison de jouer le sadique. Son boss le savait bon, ce n’était pas du Renji que d’agir comme ça, il devait changer ça, cette image ne collait pas. Ouais ouais, il savait, comment faire autrement quand on lui jouait le même scénario sans arrêt. Il n’était plus celui que l’homme croyait avoir devant lui, l’ancien Renji était resté au Japon, le nouveau, bah il lui faisait face et il se fichait bien de cogner quelques connards.

Le discours terminé, l’homme le renvoya avec le même air agacé, le menaçant de lui retiré son badge s’il n’arrêtait pas ses conneries. Que du vent, Ren savait bien que sans lui, le niveau d’efficacité du poste chuterait. La plupart des mecs ici ne valaient rien ou encore, était plus bête qu’un certain yakuza qu’il avait croisé dans son ancienne ville. Et encore, sinon ils étaient tout simplement corrompus, ceux-là, il ne faisait jamais long feu quand Ren leur faisait face. Il détestait ce genre d’homme, sans exception. Baillant alors qu’il regagnait la grande pièce, il fut encore une fois appelé et cette fois grogna, agacé. Pourquoi on ne pouvait pas le lâcher aujourd’hui hein? Se tournant vers l’une des rares femmes travaillant dans le poste, elle lui envoya un petit sourire suppliant et il se contenta de lever un sourcil. Elle lui voulait quoi celle-là hein. Une demande bien simple fut alors formulée, pouvait-il la remplacer à l’accueil? Parce que selon elle, il avait la gueule à accueillir des gens dans le poste tien. Grognant, cherchant une excuse, il ne pu toutefois pas refuser lorsqu’elle lui affirma que ce n’était que pour quelques minutes, une trentaine au plus. Sa fille était à la nursery mais il y avait un problème et elle devait passer la chercher, la conduire chez sa sœur. Incapable de refuser quoi que ce sois lié aux enfants, Ren se contenta de soupirer. Eh ouais, il allait le faire, même si ça ne lui plaisait vraiment pas de jouer la secrétaire. Se glissant alors derrière le comptoir, il tourna le dos aux quelques personnes présente et se concentra sur l’horaire, glissé sur le comptoir arrière, parmi la paperasse habituelle. Humm, pas mal de rendez-vous quand même, ils n’étaient pas prêts de chômer aujourd’hui encore. Il se passa alors une main dans les cheveux, ayant encore du mal à s’habitué à sa nouvelle coupe de cheveux, encore moins à leur disposition du moment, envoyé vers l’arrière avec une espèce de pommade qu’Amy lui avait offert.

Une voix s’éleva alors derrière lui, plus forte que nécessaire selon Renji. Il détestait quand on parlait comme ça, il n’était pas sourd et bien qu’il soit occupé à faire autre chose, il était capable d’entendre. Il était de mauvais poil? Ouais et alors, il se fichait bien de ce que les autres en pensait tien! Franchement pas d’humeur agréable, il se tourna avec un air agacé et sans même lever les yeux sur l’homme qui lui faisait face, bien que sa voix lui rappelle quelque chose, quelque chose qu’il associait à de la douleur d’ailleurs et sans savoir pourquoi, il parla avec un ton sec. Ses yeux fixaient le café qu’un collègue venait de lui laissé là, lui disant de se calmer le plus doucement possible. Mais ce n’était pas une incitation au calme qui lui suffirait, pas même un café d’ailleurs. Eh non, il faudrait bien plus que ça, terriblement plus en fait. L’homme en face de lui avait toutefois la solution idéale et ce, sans même le savoir. Déposer une plainte contre X? C’était la chose la plus stupide qu’on lui avait dit depuis des semaines et dieu sait qu’il en entendait de tous les gens hein.


'' Une plainte contre X, eh bah ça me fait une belle jambe ça! Pourquoi je dois toujours tomber sur les imbéciles ici et en plus, même pas dans mon secteur. Bordel de merde, j’en ai marre de ce boulot merdique! '' Il envoya un regard agacé à un collègue, qui n’osait pas sourire, appréciant plutôt l’homme qui faisait face a Ren. '' Non mais c’est vrai, qu’est-ce que je suis sensé faire si vous n’avez même pas de no-… '' O_O

Il devait rêver, ce matin il avait pourtant fait sa petite routine, il avait crut que c’était vrai mais il rêvait. C’était impossible sinon. Étonnant ses collègues, qui ne connaissait pas de Renji impressionnable, encore moins par un homme, aussi beau soit-il, on se mit à les dévisager. Ni l’inspecteur, ni l’homme ne semblaient prêts à parler et le silence se montrait plus pesant que jamais. Les yeux écarquillé, ne croyant pas encore ce qu’il avait devant lui, Ren plissa alors les yeux et avança une main, geste idiot il fallait bien le dire car bientôt, le bout de ses doigts rencontraient la joue de celui qui l’avait blessé deux ans plus tôt. Ce n’était pas un mirage? Non et puis, il ne bougeait pas d’un centimètre, il ne rêvait peut-être pas? Ce ne fut que lorsque l’homme, qui était à ses côtés depuis le début de sa rencontre avec Quincey, appela son prénom, qu’il comprit que c’était bel et bien vrai. Étonné, perdant son air agacé pour le regarder avec une surprise complète, il se demandait quoi dire, quoi faire. Après la façon dont tout c’était terminé entre lui et le bel homme, il y avait de quoi chercher sur quel pied danser.

Alors qu’il le regardait, tout lui revenait, son attirance pour lui n’avait pas disparue. Debout devant lui, un comptoir les séparant, il avouait sans mal qu’il le trouvait terriblement séduisant. Deux ans avaient passé mais Quincey n’avait rien perdu de son charme, mais ça n’avait rien d’étonnant, il le savait bien. Cet homme ne pourrait jamais que devenir de plus en plus séduisant, les âges qui s’ajouteraient à ce visage parfait, presque délicat, n’y ajouterait que du charme. Faible, il était terriblement faible face à lui. D’ailleurs, il ne s’en rendait pas compte mais sa main était toujours levée et ses doigts c’étaient posé doucement sur la peau chaude et douce. Nullement gêné par son geste, il plissa doucement les yeux alors que sa paume se posait sur sa joue. Qu’est-ce que Quincey faisait là, il ne comprenait pas et comme s’il croyait encore rêver, il parla tout bas, plus à lui-même qu’au blond.


'' Alors tu es venue me hanter jusque ici… mes songes ne te suffisaient plus… C’est terriblement cruel. ''

Ses yeux vert le détaillait et un petit sourire ourla le coin gauche de sa bouche alors qu’il réalisait ce qu’il faisait. C’était idiot, il s’emballait pour rien, il devait cesser son petit manège tout de suite, d’ailleurs le mec à côté de lui, devait le croire fou. Ouais, il avait pété un câble l’inspecteur et là, il se mettait à harceler les pauvres citoyens. Renji ne l’entendait pas comme ça lui et doucement, terriblement doucement, il retira sa main, ses yeux reprenant enfin de l’éclat, la douleur que le blond lui avait fait connaître reprenant toute la place qu’elle avait jadis occupée. En fait, maintenant qu’elle se montrait plus douloureuse, qu’il était en face de lui, il se demandait si cette douleur n’était pas plus plaisante que le vide qu’il connaissait depuis environ un an et demi. Il avait beau être faible, il se montrait honnête, Quincey valait toutes les souffrances qu’il connaissait, il ne regrettait rien et leur soirée passée ensemble le hantait toujours. Sa main regagna alors le comptoir, comme hésitante à se séparé pour de bon de la joue chaude et il baissa les yeux aussi, visiblement mal à l’aise.

'' Je… Pardon. Alors, vous parliez d’une plainte à formuler Mr. Dragonwort? ''

Il n’avait pas oublier son nom, impossible. En fait, il n’y avait rien oublié au sujet de l’homme, il n'y avait rien qu’il avait été en état d’oublier, de force comme de volonté. C’était tout bonnement impossible, même le goût de sa peau lui revenait sur le bout de la langue de temps à autre. L’inspecteur tentait en ce moment de cacher son trouble mais malheureusement, c’était impossible à faire et ses yeux vert ne cessait de se glisser vers ceux bleu, se voulant avare, affamé et à la fois terriblement blessé.
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMer 28 Jan - 19:52

Fallait pas croire, ça ne réjouissait pas Quin d'être ici. Il avait l'impression d'avoir commis une faute alors qu'il venait pour une affaire qui ne le concernait même pas. Bon, il avait parlé un peu fort mais l'autre semblait être tellement préoccupé par regarder autre chose, que le blond n'était pas sur qu'il l'entende. Ce n'était pas pour être désagréable. S'il voulait l'être, il savait comment faire. Conscient de l'absurdité de sa requête, il ne s'attendait néanmoins pas à une telle réaction. Accoudé au guichet, le blondie observait l'autre collègue. D'après ses gestes et son attitude, l'homme semblait essayer de calmer l'autre. Le fonctionnaire était à ce point mal en bouché ? C'était bien sa veine. L'autre policier paraissait tout faire pour que ça aille mieux mais au final, ça ne changerait sûrement rien. Etrangement le blondie connaissait un peu ce genre de problème. Plus on lui disait de se calmer, plus il était énervé. Heureusement, ces derniers mois, il avait réussi à faire des efforts et ça payait. Peut-être qu'il en avait assez de s'énerver et ainsi se fatiguer pour rien. Passant une main dans ses cheveux, il observa deux jeunes femmes en uniforme passer. Elles lui adressèrent un coup d'oeil curieux. Etait-ce à cause de ses yeux bleus ? De sa tenue ? Autre chose ? Ses doigts glissèrent lentement sur la surface du guichet. Il y avait un peu de monde dans la salle. La plupart venait pour des problèmes beaucoup plus graves que lui. Devait pas être la joie de bosser ici. Enfin bon chacun son boulot et même s'ils étaient mal payés, les flics recevaient tout de même un salaire.

Allons bon, voilà que monsieur le flic se réveillait. Sa voix lui évoqua celle d'une autre personne cependant il n'y prêta pas davantage attention. Ça pouvait arriver que des voix aient des intonations, des teintes proches et appartenir à des personnes différentes. Il y avait peu de chance qu'elle soit au premier homme auquel il pensait. Il avait juste disparu de la circulation. Lui aussi. Le blond se disait qu'il avait du prendre un abonnement à ce genre de numéro. En tout cas, franchement si c'était pour lui parler ainsi, il aurait mieux fait de rester endormi. Enfin à s'occuper de sa paperasse ! Si son boulot l'énervait à ce point, fallait qu'il change. Pas la peine de passer ses nerfs sur un pauvre citoyen ! S'il avait su, il aurait laissé Yuria se débrouiller toute seule. Ce genre de mec devait sûrement être faible face à la détresse féminine. Bon c'est vrai que Quin inspirait pas le désespoir, ni la détresse. Les clés, il s'en foutait mais comme il ne voulait pas subir une crise pseudo existentielle, il avait fait un effort. Remarquant que l'un des collègues les observait, le blondie ne put s'empêcher de lui adresser un regard suppliant. Il allait pas le laisser avec l'affreux là ? On aurait dit davantage un voyou qu'un flic. Remarquez dans une ville, c'était du pareil au même, non ? Sauf que les poulets avaient des uniformes et pas les gangsters. C'est vrai, quoi ? Non ? Vous trouvez pas ? Pourtant leur méthode devait pas être jolie à voir ! Le speech de monsieur se finissait enfin. Tiens il avait avalé ses mots vers la fin. Un problème ? Mais déjà bien remonté, trop sans doute, Quin tapota bruyamment sur le guichet. Mais c'était quoi cette matinée pourrie ? Pas de câlin, se faire crier dessus par un flic, sans compter que plus tard, il devrait se battre avec son agent à cause de ses rendez-vous et que Yuria finirait par lui faire la morale. Excédé, le blondie finit par parler en se moquant des regards jetés.

« - Désolé d'être un imbécile, je ne suis pas venu parce que j'en avais envie hein. Pas juste oh tiens, si j'allais passer mon temps à libre à embêter un flic, non désolé. »

Sur ces derniers mots, il avait retourné son visage en direction avant de le tourner à nouveau vers l'autre collègue. Mais rapidement, ses yeux revinrent se poser sur le flic en face de lui. Ses yeux s'agrandirent doucement. Etait-ce vraiment lui ? Ou un sosie ? Est-ce qu'il avait envie de le voir à ce point qu'il se l'imaginait en face de lui ? Ses lèvres s'entrouvrirent mais aucun son ne sortit. C'était tellement improbable ce qui se passait. Quin avait tout un de choses à lui dire, à lui demander cependant il en était incapable. Il n'arrivait pas à réaliser. Immobile, ses yeux ciel plantés dans ceux émeraude, le blond essayait de se réveiller. Même s'il ne rêvait pas. Son regard était différent. Sa coupe de cheveux aussi. Mais les traits ne trompaient pas. Vraiment ? N'était-ce pas le retour d'une obsession plutôt ? Dieu sait le temps qu'il avait passé à côté de son téléphone, qu'il avait passé à vérifier s'il lui avait laissé un message, qu'il avait secrètement espéré pendant un long moment avant de finalement abandonner. Au contact des doigts, ses paupières se baissèrent. Le même toucher. Il y avait tout un tas de choses, qu'il avait oublié mais il était incapable d'en oublier certaines. Ce que Ren lui avait offert en faisait parti. En entendant l'autre homme appelé son collègue, ses paupières se relevèrent lentement. Tout alors grognon, il pouvait lire de l'étonnement sur le visage du brun. Ren restait un flic diablement séduisant hein. Quin se souvenait très bien de ce qu'il y avait sous l'uniforme mais ce n'était pas tellement le moment de penser à ça. Des images de la journée défilèrent brusquement dans son esprit. Ses yeux se baissèrent comme pour cacher son trouble.

Pas facile de cacher ses émotions, surtout quand cette main si agréable était à proximité de son visage. Bientôt ce fut la paume qui se colla doucement sur sa joue. Un faible soupir s'échappa de ses lèvres. Le blondie leva une main qui glissa sur celle de l'homme. Fallait pas lui faire ça, il serait capable de lui demander un câlin. Non, il ne faisait pas une fixation depuis ce matin. Sa tête se pencha lentement appréciant ce simple geste. Bien sur pour les autres, ça devait être absurde. Mais pour eux, cela prouvait que tout était bien réel. Qu'ils ne rêvaient pas. Quin aurait été mort de honte de le confondre avec un autre mais ce n'était pas le cas. Le comptoir les séparait mais il pouvait tout de même entendre sa voix. Hanter ses songes ? Est-ce que ça signifiait que le brun avait pensé à lui ? En bien ? En mal ? En terme de cruauté, il pouvait parler. Disparaître du jour au lendemain sans raison. Ren avait sûrement eu une bonne raison pour agir ainsi toutefois ses paroles le blessèrent. Un simple murmure fit office de réponse alors que sa main se retirait de la sienne. Autant se faire une raison, non ? Les princes sont bien plus libres après tout.

« - Cruel... Tu as disparu sans me dire où tu partais, tu peux parler... »

Ses yeux cherchèrent ceux de l'homme et une étrange sensation le traversa en voyant son sourire. Comment dire, Ren n'avait pas perdu son petit côté séduisant qui faisait inévitablement fondre le blond. Quin avait deux faiblesses masculines. Qui s'entendraient certainement comme chien et chat. Après tout, ils étaient très différents l'un de l'autre mais pourtant, ils avaient en eux ce côté de mauvais garçon qui semblait fonctionner comme un aimant sur le blondie. Les princes ou les chevaliers ne sont pas forcément des types biens sous tout rapport. Puis un mec trop propre en quelque sorte, finirait par l'ennuyer rapidement. Il avait envie de vivre, pas de mourir d'ennui. Le flic décida de briser le contact. Leur seul contact. Il eut l'impression que la magie de l'instant s'envolait. Dommage mais en même temps, ils étaient sur son lieu de travail aussi. Pendant les quelques minutes qui venaient de s'écouler, il l'avait oublié. Un sourire terriblement doux apparut sur les lèvres du blond. Même s'il en voulait au brun, une partie de lui était heureuse de le retrouver. On lui aurait dit que cela arriverait, il ne l'aurait pas crû mais peu importait, n'est-ce pas ? Maintenant que Ren était en face de lui, il devrait peut-être saisir cette chance pour savoir. Quelqu'un d'autre aurait jugé ça soudain mais lui, il voulait comprendre. Savoir. Rester presque deux ans dans la brume ne lui allait pas. C'était difficile de tourner la page dans ces moments-là. Et puis, on apprenait de ses erreurs aussi. Si le brun lui expliquait, il pourrait s'améliorer et ne pas décevoir à nouveau.

La discussion revint sur la plainte. La fin le déboussola un peu. Ren avait vraiment rien oublié de ce qu'il pouvait entendre. Pourtant presque deux ans après, il aurait été normal d'oublier, non ? Du moins était-ce qu'il pensait. Lui, non plus n'avait rien oublié. Parce que le moment avait été à la fois court et intense. Oui, c'était une bonne explication. Bon, il fallait peut-être qu'il parle de la raison de sa visite. Plutôt de sa venue parce que rares étaient les personnes qui visitaient un poste de police. Alors ici, les fonctionnaires. Là, vous avez les cellules. Attention ne nourrissez pas les prisonniers et ne les prenez pas en photo, non plus. Et si vous pouviez ne pas faire trop de bruit pour éviter de les énerver, ce serait bien ! Là-bas, la salle d'interrogatoire, fermée au public évidemment. Pas sur que ça remporterait du succès une telle visite. Qui sait. Mais en tout cas, ça ne ferait pas naitre des vocations, ça s'était certain. De toute façon, peu de personnes choisissaient d'être flic par vocation à l'heure actuelle. Le prestige de l'uniforme ne faisait plus rêver et la paye non plus. On pouvait gagner plus en vivant illégalement, alors pourquoi se prendre la tête ? Ah oui, la plainte. Ses yeux détaillèrent l'expression affichée par Ren. De l'embarras ? C'était mignon de voir un type comme lui arborer un tel air. Quelques plus tôt, il jouait la mauvaise tête et là, le brun se montrait plus sage, plus timide. Un léger rire s'échappa de ses lèvres puis Quin toussota, allez un peu de sérieux tout de même.

« - Disons que la plainte, c'est pas pour moi. Une amie... On lui a volé ses clefs de voiture... Je suis désolé de t'embêter avec ça Ren... »

Il avait soufflé son prénom avec beaucoup de douceur. Pas comme avec Dai, qui lui avait droit à différentes prononciations. Un Dai prononcé de façon énergique signifiait qu'il avait intérêt à se planquer. Un Dai dit de façon plus lasse voulait dire que le rouquin le fatiguait. Le Dai à l'accent plus tendre disait que Quin avait envie de câlins. Et puis, il devait encore y avoir d'autres exemple. Enfin bref, revenons à nos moutons. En ce qui concernait les clés, volées, volées, il doutait encore mais bon elle lui avait assuré avoir déjà cherché si elle ne les avait pas perdues. Parce que la miss n'en était pas à son coup d'essai dans le style '' j'ai perdu ça, aide-moi !! ''. Cependant cette fois-ci, ça semblait sérieux. Enfin ça ne changeait rien au caractère ridicule de sa plainte. Une, elle n'était pas pour lui. Deux, vol de clé de voiture. Trois, il ne savait même pas où la perte avait eu lieu. Peut-être pourrait-il lui laisser le numéro de téléphone de Yuria ? Ce sera plus simple pour régler cette histoire. Mais elle dirait sûrement qu'elle est trop occupée et tout ça. Comme d'habitude quoi. Doucement, Quin se baissa. Quelques mèches blondes bougèrent un peu glissant de ses épaules pour tomber dans le vide. L'homme posa ses coudes sur le comptoir et leva les yeux en direction de son vis-à-vis. Bon, s'il lançait les questions qui brûlaient ses lèvres. Simplement voilà comment se lancer ? Ses dents torturèrent la chair rosée. Cela lui donnait une expression terriblement innocente. Un sourire timide se dessina sur son visage puis il pencha la tête sur le côté gauche. Voyons voir. Ses lèvres s'entrouvrirent et il souffla avec prudence.

« - Est-ce... Que... Tu... Vous allez bien Monsieur Ogano ? »

Ah, il avait bafouillé le Quin pour réussir enfin à formuler cette question. Bon on ne lui en tiendra pas rigueur. Ce n'était pas de sa faute après tout. Tutoiement ou vouvoiement, le blondie ne savait lequel employer. C'est juste que ce n'était pas évident après ce qui s'était passé. Le vouvoiement devait être plus correcte après tout. Et puis devant tout le monde. Bon au final on pouvait considérer que sa question était somme toute ridicule, il fallait bien le dire. Voyant que des collègues du flic commençaient à s'intéresser à eux, le blondie avait jugé plus judicieux de l'appeler par son nom. Ça faisait moins intime. Mais ce n'était pas la chose non plus. Comment dire plus neutre. Il ne pouvait pas dire que cela faisait comme s'ils se connaissaient peu parce qu'ils ne se connaissaient pas vraiment. On peut pas dire qu'on connait réellement quelqu'un au bout d'une soirée. Ses yeux glissèrent sur les mains du flic avant de remonter jusqu'à son visage.

« - Ren... Pourquoi tu ne m'as pas contacté après notre soirée ? J'ai attendu.... Longtemps.... »

C'était sorti comme ça. Spontanément. Incontrôlé. Une lueur d'embarras passa dans ses pupilles. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Franchement. Dans un tel lieu. Quin se redressa sans attendre et détourna le regard. Qui plus est Ren avait sans doute pas envie de se souvenir de tout ça. C'était du passé. Glissant une main dans ses cheveux, le blondie finit par se tourner en direction du flic. En plus, il l'avait tutoyé sans le vouloir. Comme quoi, les mauvaises manières, ça revenait vite. Lui adressant un coup d'oeil craintif - parce que bon même si le beau brun était devenu plus gentil, rien ne l'empêchait de s'énerver à nouveau - il finit par souffler d'une voix sincère.

« - Désolé, tu n'as sûrement pas envie de parler.. de tout ça... Je dois sûrement te gêner... »

Quin baissa les yeux regardant le sol tout bonnement magnifique de la salle. Disons qu'il essayait de focaliser son attention sur n'importe quoi. En tout cas, avec ce qu'il venait de dire, il était incapable de fixer le flic. Pourquoi est-ce qu'il avait parlé ? Franchement, quel abruti.
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeVen 30 Jan - 18:06

Si seulement l’inspecteur avait su qui lui faisait face, il y avait fort à parier qu’il ce serait montré bien moins désagréable. En fait, aussi étrange que cela puisse paraître, auprès du beau blondie, il n’arrivait pas à se montrer bête, méchant ou cinglant. Non, dès qu’il le voyait c’était un automatisme chez lui, comme une arme à feu qui retrouve son cran de sureté. Il n’y arrivait pas, impossible. En temps normal, il ne ce serait pas gêner pour répliquer à l’homme qui lui faisait face, qu’il n’en avait rien à foutre de ses motivations à venir au poste, il ne se faisait pas chier pour si peu le grand japonais mais dans ce cas précis, c’était impensable. Tout d’abord parce que, comme je le disais, il ne pouvait pas être méchant avec lui mais aussi parce qu’il venait de perdre toute sa mauvaise humeur, chose plutôt rare. L’homme qui se trouvait à côté de lui, semblait d’ailleurs le laisser entendre sans mal, franchement impressionné par les réactions de l’inspecteur Ogano. Il fiche quoi celui-là? Voilà ce qu’il semblait en penser et il n’était pas le seul, le silence était tombé dans le poste. Bah, il fallait bien l’avouer, un flic aussi mal engueuler qui se tait et qui dévisage son vis-à-vis, qui venait juste de lui demander de se calmer, nullement intimidé et qui suivait maintenant le mouvement du flic, c’était assez inusité. Il se passait quoi? Ils se connaissaient? Rien qui ne les regardait. Oui, ils se connaissaient, enfin pas vraiment mais légèrement.

Le contact de sa main l’avait troublé mais à la base, c’était lui qui avait posé sa propre main sur sa joue. Il n’avait rien à lui reproché, ayant été le premier à inciter un rapprochement physique, aussi minime soit-il et sans aucune malice. Il avait voulue voir s’il était vrai, s’il ne le rêvait pas, encore une fois. Mais il savait maintenant, il n’y avait plus de doute dans son esprit et il avait cherché un instant quoi lui dire, quoi faire. Puis, il avait parlé, pas tellement conscient du sens de ce qu’il avançait mais Quincey l’entendue. Bien? Pas tellement. Mal? Non plus. Il devait bien savoir, il lui avait prouvé par le passé qu’il voulait le revoir, qu’il avait envie de le fréquenter et d’hanter toutes ses pensées mais au final, il ne l’avait jamais rappelé. La victime dans cette histoire était clairement le flic, du moins, de son point de vue hein car il ne connaissait pas toute la vérité, tout comme le blond qui lui faisait face et qui appréciait leur contact. Mais ses mots brisèrent ce contact, la princesse le relâchant, probablement blessé parce qu’il disait mais il ne comprenait pas ce qu’il lui avait fait vivre hein. Celui qui avait mal, c’était lui et les paroles de Quin lui arrachèrent un froncement de sourcil, pas haineux, nah nah. En temps normal, il ne se gênait pas à prendre un air agacé et colérique mais là, c’était plutôt de la perplexité, un trouble qu’il ne pouvait pas exprimer autrement. Je n’ai jamais été doué pour les sentiments, tu le sais. Oui, jamais et son visage ne savait pas faire autrement, Quincey comprendrait.

Avait-il réellement fait comme l’homme disait? C’était-il vraiment évaporer sans lui dire son lieu de destination? Il ne se rappelait plus des messages qu’il avait laissé. Si la soirée qu’ils avaient passé ensemble lui était encore très très clair, ce qu’il avait fait par la suite, afin de le recontacté, de le revoir, lui semblait bien vague. Il était toutefois probable qu’il n’ait pas donné sa destination mais de toute façon, Quin ne l’avait jamais rappelé, ils ne c’étaient jamais reparlé. Pouvait-il vraiment lui en vouloir hein? Ren pensait que non. Mais il suffisait, il ne se prendrait pas la tête, pas pour ce genre de chose. Il avait eu son lot de supposition. Il avait connue son lot de douleur et de doute. C’en était assez et tout ça, sans pour autant classifié Quincey Dragonwort comme une proie intouchable, était oublié. Mais cette envie de le monopoliser refaisait surface. Elle le ferait toujours, à chaque regard, chaque toucher et Renji était un homme maudit.

Retirant sa main de sur sa joue, il la ramena plutôt vers le comptoir. Elle n’était pas de cet avis mais ce n’était qu’une main et il n’y fit pas tellement attention. Pourtant, bien qu’il ait posé la dite main sur le comptoir, la chaleur et la douceur de la peau du blond, hantait toujours le bout de ses doigts, lui en chatouillant les extrémités. Son corps avait envie du sien à ce point, il trouvait ce fait presque triste, pathétique mais il n’y pouvait rien, il n’arriverait jamais à se convaincre de toute façon. Hanté par sa chaleur, ses yeux tentant de se concentré sur la feuille qu’il avait glissé devant lui avec agacement, tentant de se faire plus alerte, bien trop subjugué par la beauté éternel qui lui faisait face. La fin du contact le calma cependant et il se félicita presque de l’avoir fait. Pourtant, il savait au plus profond de lui-même qu’il en avait toujours envie, que son corps n’attendait que ça. Retoucher le sien, le faire sien, des choses pas très clean pour un flic, encore moins pour le gentleman qu’il aimait être. Oui mais il ne l’avait connue qu’une nuit et encore, il avait été assez fou pour limiter leur contact, se contentant de caresse et de baiser. Dieu savait que ça ne lui avait pas suffit, qu’il avait eu cette envie terrible de le dévorer, de l’entendre suffoquer sous le poids de son affection, lui procurer toutes les attentions nécessaires. À cette époque il avait trop confiance, était trop naïf aussi et avait réellement cru avoir droit à un autre rendez-vous. Il avait voulu se montrer sérieux, on n’échafaudait pas de vrai relation en couchant le premier soir. Ren l’avait regretté après coup, terriblement regretté lorsqu’il était arrivé à New-York 2, le regrettait toujours lorsqu’il se couchait et songeait à l’homme à la crinière blonde. Mais dieu lui envoyait une chance de régler ce problème, n’est-ce pas? Maintenant que Quincey se trouvait en face de lui, il se sentait franchement mieux, comme s’il avait enfin droit à une bonne bouffée d’air. Et pourtant, il n’y avait rien de moins sûr que tout ça, il n’y avait aucune raison pour que l’ancien mécano ne veuille de lui maintenant, puisqu’il n’avait pas voulue de lui quelques années plus tôt. Il avait probablement quelqu’un dans sa vie, voir des personnes et sincèrement, Renji ne faisait surement pas le poids. Qu’étaient-ils sauf des inconnus qui avait passé une unique soirée ensemble, rien.

Se secouant un peu, ne pouvant pas songer au passé sans arrêt, il revint donc sur la plainte. Il lui fallait plus d’information que ça pour coincé le criminel, c’était un fait et il fallait bien le dire, ça l’embêtait que Quincey n’ai pas plus d’information que ça à fournir. Pourquoi? Parce qu’il comptait sur lui pour être pratiquement parfait, parce que ça ne lui ressemblait pas d’être aussi vague, de ne pas savoir ce qu’il racontait. Il ne connaissait pas le contexte de la chose, bien entendue mais bon. Gardant ses yeux vers obstinément baissé sur sa feuille, prêt à prendre sa déposition, il remarqua à peine que la vie venait de revenir dans le poste, les autres cessant de les observer, reprenant vie d’un coup. Bon, on n’avait pas totalement cessé de les regarder mais c’était plus subtil, des regards en quoi, des chuchotements ici et là. Rien d’assez dérangeant pour Renji Ogano. Puis, Quin lui lança un sort, riant tout bas devant son air trop sérieux. Totalement désarmé face à celui-ci, le flic redressa la tête, l’air presque idiot par sa surprise et l’intérêt qu’il portait à ce petit rire. Dieu merci pour lui, il réussit, tant bien que mal cependant, à détourné les yeux des siens avant de n’être complètement piégé par le regard d’un bleu profond. Ne pas le regarder directement, ne pas sombrer, il devait se concentrer, il le devait réellement. Et encore une fois, l’homme debout à côté de lui le regardait avec cet air surpris. Une petite tape lui fur donné dans le dos, presque amicalement et Ren soupira. Ouais, ça allait, il allait survivre mais merci. Le rapide coup d’œil qu’il lança a l’homme en disait suffisamment et il tenta de nouveau de se concentré, un truc franchement pas facile à faire.

La plainte n’était pas pour lui mais une amie? Okay, ça devenait de plus en plus difficile à suivre. Mais ce n’était pas tellement parce que son amie aurait du venir la faire elle-même sa plainte mais plutôt parce que le cerveau de Renji fonctionnait mal en ce moment. Normalement, il se concentrait sur l’affaire, il se mettait en mode ‘flic’, hors là, la seule pensée qui le traversait devant l’information donnée, c’était qu’il voulait savoir qui était cette ‘amie’. Elle était plus intime que ça? Quincey était avec une femme? Mais alors, il ne l’aurait pas appelé son amie, non? Bah, aller savoir, les gens appels leur amoureuse comme ils veulent après tout. Ça le grugeait de l’intérieur mais il réussit à refaire surface, repoussant tout ça au plus profond de lui-même. Aller, du nerf mon vieux! J’y arriverais, je ne suis pas un adolescent, je peux le faire. Oui mais ça, c’était sans compter sur le fait que Quin dirait son nom avec cette douceur bien distincte, là sa devenait plus difficile. Pourtant, ils n’étaient rien tous les deux, ils n’avaient jamais que passé un moment ensemble. Pourquoi est-ce qu’il s’en rappelait autant hein, pourquoi est-ce qu’il devait toujours en ressentir une vive douleur. Tout ça l’agaçait et il avait presque honte. Non en fait, il était réellement embarrassé. Arrivant à prendre une voix presque normale alors qu’il essayait de répondre, il redressa rapidement les yeux pour envelopper la salle d’un regard légèrement trouble.

'' Tu ne m’embêtes pas… pas toi. Mais pour ta plainte, il me faudrait plus d’information que ça. En fait, ton amie devrait venir ici, faire une plainte pour une autre personne sans information, ça ne mènera à rien… ''

Incapable de parler autrement qu’avec une douceur calculé, lui aussi, il soupira doucement à la fin de sa phrase et se passa une main dans les cheveux. Ses sourcils se froncèrent d’eux-mêmes, ses yeux vert se plissant alors qu’il tentait de repousser l’idée que Quincey se sois tourner vers une femme. Parce que bon, battre un homme, c’était quelque chose mais vaincre sur une femme, il ne savait pas s’il y arriverait hein. Eh ouais, c’était idiot de songer à tout ça mais il n’arrivait pas à faire autrement! Coupant court à ses pensées, qui le torturaient depuis un petit moment maintenant, il vit le blond bougé devant lui, se baissant légèrement devant lui, ses coudes rejoignant le comptoir. Sa main eu envie de rejoindre l’un de ses bras, de le lui serrer, de palper sa peau mais il ramena vite fait, ses yeux sur sa feuille. Concentre-toi Ren, allez ne perd pas le cap, la sirène ne t’aura pas de si tôt et puis bon, il n’y a rien entres vous, il n’y a jamais rien eu. Difficile d’y croire, de laisser cette petite voix intérieur le convaincre et sans vraiment le vouloir, ses yeux revenaient sur le bel homme. Suivant la chute des cheveux dorés dans le vide, il était captivé, gardant cette expression troublé, ses sourcils ne semblant pas prêt de se relâcher et ses yeux se plissant encore un peu plus alors qu’il fixait presque bêtement, les cheveux. Remontant le regard doucement, il rencontra la bouche torturé par des dents et souffla tout bas, se faisant violence pour ne pas y pressé la sienne, afin de soulagé ses pauvres lèvres de cette torture qui ne leur allait pas. Les lèvres de Quin valaient mieux que ça, elles méritaient tous les délices du monde. Honteux, il soupira et ferma les yeux un instant, reprenant le dessus, même si ce n’était que pour quelques instants, avant de ne faire face à l’expression innocente, bien trop troublante de l’homme.

La question l’étonna presque et en même temps, il savait que ce genre de question avait toutes les chances de tombé. Quincey avait toujours été un homme bien élevé et ce n’était pas étonnant. Mais il n’était probablement pas prêt psychologiquement le Ren et il chercha une réponse correcte à donner. Oui, je vais bien, je t’ai survécue et si ma vie n’est pas encore une réussite, que je me lève avec un vide à l’intérieur, je suis en forme et mon cœur bat toujours. Non, je ne vais pas bien, tu m’as arraché le cœur avec ton indifférence et je me lève tous les matins en me demandant pourquoi tu ne m’as pas rappelé, je ne suis que l’ombre de moi-même. Aucunes réponses ne seraient satisfaisante, elles ne faisaient tout simplement pas le poids et il ne pouvait pas lui sortir ce genre de truc. Le mélodrame, ce n’était pas trop son truc et prenant un air un peu plus neutre, quoi que légèrement blessé par la question et pas seulement intérieurement mais en apparence aussi, il esquissa un bien faible sourire alors qu’il redressait la tête et le regardait droit dans les yeux.

'' Je vais bien, merci. ''

C’est fou comme cette simple petite phrase lui avait demandé des forces à formuler. Oui mais maintenant que c’était fait, il pouvait souffler un peu, il le savait. Ses paroles ne suivaient toutefois pas le sentiment que ses yeux reflétaient. Il n’allait pas bien, il mentait mais en même temps, l’envie de le faire sentir coupable pour son indifférence ne l’habitait pas. Elle ne l’avait jamais fait, Renji n’était pas fait ainsi. La vengeance, très peu pour lui et puis, Quin l’avait ensorceler, il ne pourrait jamais avoir envie de lui faire du mal, pas même inconsciemment. Il vivrait donc cette douleur seule, il n’y voyait pas d’autre échappatoire. Tentant alors de repousser ses sentiments et de se remettre sur le mode ‘flic’, il soupira et recommença à plisser le front, ses yeux suivant la cadence. Bon bon, si Quincey ne savait pas qui avait volé les clés, il pourrait au moins lui refiler le numéro de plaque ou du moins, une description de la voiture non? Et puis, ce serait bien de savoir dans quel secteur tout ça c’était passé. Se frottant la nuque, visiblement agacé, cherchant quoi faire, comment ne penser qu’au boulot, l’envie de laisser le bel homme à son collègue et de prendre un peu d’air frais lui passa par la tête. Mais un seul regard posé sur l’ancien mécano, suffit à lui faire repousser cette idée définitivement. Non, il ne pouvait pas faire ça, parce qu’alors, il y avait des risques pour qu’il ne le revoit plus jamais. Ce n’était pas concevable, il ne pourrait l’accepter. Mais une autre question fusa alors du blondie et Ren figea cette fois. Écarquillant les yeux sous la question, il le regarda sans savoir quoi dire ni comment il devait le prendre.

'' Par-pardon?... ''
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeVen 30 Jan - 18:06

Cette fois, la question avait tombé toute seule, d’une voix presque effrayé. Mais de quoi diable parlait-il? Il ne l’avait pas rappelé? C’était une bien mauvaise blague à lui faire quand on songeait à ce qui c’était passé hein. Ayant une soudaine envie de se fâcher pour de vrai, Renji contrôla cependant sa colère et tenta plutôt de comprendre ce qui se passait. Peut-être avait-il mal compris un truc hein, ça pouvait arriver ce genre de truc mais sérieusement, il avait beau tourné la question sous toutes ses coutures, elle n’en restait pas moins déplacé et terriblement blessante. Il avait attendu longtemps? Et lui alors hein?! Il l’avait appelé le lendemain même et avait laissé un message, hors il savait très bien que Quincey prenait ses messages quand il rentrait à la maison, tenir un garage demandait ce genre de chose vous voyez. Et puis il avait quand même rappelé deux fois hein! Pas de réponse, aucune nouvelle et il était finalement partit. Alors cette question n’avait rien à faire dans cette bouche, c’était à lui de la poser. Fronçant les sourcils, maintenant énervé, il lâcha un grognement qui n’annonçait rien de bon et son collègue posa une main sur son bras. Calme toi Ren, je ne sais pas quelle mouche t’a piqué ou ce que te veux ce mec mais calme toi. Mais il était trop tard et il n’avait plus rien à regretter.

Ce n’était pas fini par exemple et si l’inspecteur se dégagea de la main de son collègue, il eu un mouvement pour s’avancer en direction du comptoir. Mais comme toujours, Quincey érigeait une barrière magique entre eux, parlant avec sincérité alors qu’il s’excusait d’aborder le sujet. Non mais il faisait exprès hein? Il savait que Ren ne pouvait pas résister et qu’il ne s’avancerait pas davantage sur le sujet s’il faisait ça? Tout semblait l’indiquer mais en même temps, ça ne suffirait pas cette fois. Il n’avait pas envie de baisser les bras, de soupirer, se passer une main sur la nuque et passer à autre chose, ignorant son envie de continuer sur la lancée. Non, pour une fois il continuerait, il combattrait, parce que pour une fois, Quin l’avait attaqué d’une certaine façon et avait touché une cible sensible. D’un ton agacé et impérieux, il lui répondit donc.

'' Non, ça ne me gêne pas, même que nous allons en parler. Chuck, tu me remplaces en attendant. Aller, toi tu m’accompagnes! Chuck! Je prends la salle d’interrogatoire B, je ne veux pas que personne ne vienne me déranger. Merci!.. ''

Attrapant l’un des bras de Quincey, il laissa la feuille sur le comptoir. Il n’en avait rien à faire des clés volé, sa copine n’avait qu’à se débrouiller toute seule. Tirant le pauvre homme à sa suite, il ne se montra pas aussi violent qu’il le voulait et garda la tête tourné vers l’avant, psychologiquement non prêt à lui faire face. Il connaissait bien le poste, après deux ans de service ici même, il n’avait pas trop le choix. La salle d’interrogatoire B n’avait pas cette salle adjacente ou les inspecteurs se cachaient pour espionner les suspects, seulement la A en possédait une et c’était bien pour cette raison que Ren avait choisis la pièce. Pas question qu’ont les espionnent en douce, ils auraient donc de l’intimité à cet endroit. Attrapant ses clés, il ouvrit rapidement la porte et l’indiqua d’une main à Quin, le laissant passé devant lui alors qu’il baissait la tête respectueusement vers le sol. Mais une fois glissé à l’intérieur, il referma la porte et la verrouilla de nouveau, rangeait ensuite les clés rapidement dans sa poche droite. Le reste de ses gestes se déclenchèrent d’eux-mêmes, l’étonnant lui-même alors qu’il repoussait plus ou moins brusquement, le blond contre l’un des murs de la petite pièce. Se glissant devant lui, un bras plaqué contre le mur et juste à côté de son visage, depuis son poignet, qui était fermé d’ailleurs, à son coude, il rapprocha son visage du sien.

Ses yeux en disaient long sur ce qu’il vivait en ce moment. Il avait mal, il était en colère et plissant les yeux, tentant de caché son mal, tentant d’être plus neutre, il posa son autre main à côté de la taille de l’homme, sa paume rejoignant le mur. Que devait-il dire? Comment aborder le problème? Le plus simplement possible, oui, être clair et précis. Sa voix sonna terriblement rauque lorsqu’il prit la parole, une pointe de tristesse s’y glissant alors qu’il parlait doucement pour commencer. Son regard vert passait de l’un à l’autre de ses billes bleu qui lui faisait face, cherchant un quelconque signe chez Quincey.

'' Pourquoi est-ce que tu me dis ce genre de chose hein? Ça t’amuse de me torturer? Et après tu pense que tu as le droit de prendre ton petit air sincère et me dire que JE ne dois pas avoir envie d’en parler?! Que tu joues avec moi il y a deux ans de ça, okay, mais pas maintenant! Je ne l’accepterais pas Quincey. En aucun cas! ''

Soupirant alors, n’aimant pas le fait qu’il avait osé lever le ton depuis la moitié de ses paroles, il ferma les yeux avec force et secoua la tête doucement. Non, il n’avait pas envie d’être comme ça, d’être ce genre d’homme. Baissant la tête au même niveau que la sienne, il ne sut arrêter ses yeux de glissé sur la bouche de Quincey. Sa main gauche quitta alors doucement le mur, remontant plus haut que sa taille pour venir effleurer la lèvre inférieur du bel homme. Pourquoi, même dans un moment pareil, devait-il se laisser prendre par son charme? C’était injuste, terriblement cruel et il soupira. Redressant les yeux pour le regarder droit dans les yeux, il parla plus doucement.

'' Mes trois appels n’ont jamais eu de réponse, tu ne m’as pas même donné signe de vie alors que je t’avais pourtant bien dit que je partais. Si tu voulais savoir ou j’allais, tu aurais du me rappeler Quincey. Oui, tu aurais du me rappelé, même si c’était simplement pour me dire que tu n’avais tout simplement pas envie de me revoir. C’était… la moindre chose à faire… Tu es cruel… ''
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeSam 31 Jan - 16:12

Juste après avoir donné sa déposition, qui n'était même pas la sienne qui plus est, il le regrettait. Le blondie avait l'impression d'avoir aligné des bêtises sans réfléchir. Fondamentalement, ce n'était pas totalement faux mais il avait réfléchi. Yuria ne lui avait pas donné grand-chose comme information. Quant à la rappeler, les tentatives auraient été vaines. Ça, Quin le savait. Pourquoi ? Parce que soit le téléphone de son amie était éteint, soit elle ne choisirait d'ignorer les appels que pour se concentrer uniquement sur son travail. Il y avait des cas où elle vous laissait de côté tout simplement parce que ce n'était pas le moment. Elle était chiante hein. Pourtant le blond l'aimait bien. Il devait avoir un faible pour les gens qui lui bouffaient toute son énergie. Masochiste ? Sûrement au fond. Il ne pouvait en être autrement. Il ne songeait même pas que Renji puisse penser que Yuria était plus qu'une amie. Elle l'était dans le sens où elle était proche d'une sorte de grande soeur, voir de mère sous certains aspects. Bien entendu, il ne se montrait pas docile pour autant. L'obéissance, il savait ce que cela voulait dire mais uniquement à l'intention de son défunt père adoptif. Il gardait encore ce problème, qui s'était révélé très tôt, une sorte de problème relationnel. Manque de confiance. Souvent replié sur lui-même. Malgré tout, il avait plutôt bien grandi avec ça, même si on ne pouvait que lui souhaiter sa totale disparition.

Revenons à nos poulets. Heureusement pour le brun que Quin avait pas ressenti l'embarras que prononcer son prénom provoquait. Il en aurait sûrement abusé connaissant l'oiseau. Le blondie eut l'impression qu'il y eut un petit silence avant que la voix du représentant de l'ordre ne se fasse entendre à nouveau. Les mots prononcés faisaient sens aux oreilles du blondie. Non mais de toute façon, tout ça était la faute de Yuria. Si elle avait pris la peine de se déplacer toute seule. Égoïste. Enfin, il était habitué. Tout le monde l'était plus ou moins. Lui, le premier. L'air songeur, il réfléchit aux informations qu'il pouvait avoir en sa possession. Pas grand-chose. Si le modèle qu'elle avait acheté ne lui était pas inconnu, il était incapable de dire par exemple la plaque d'immatriculation ou ce qui se trouvait sur la carte grise du véhicule. Toutefois un entretien avec la bonne personne permettait de remédier rapidement à ce petit problème. Mais bon, temps qu'il était là, il pourrait essayer de faire un petit effort, non ? Ça pourrait d'une toujours servir et ça ferait déjà ça de dit. Ses sourcils se froncèrent alors qu'il étudiait les mains de Ren. Des belles mains. Puissantes. Agréables. Le genre de mains qu'on adorait avoir sur son corps. La tentation. La vraie. L'unique. Quin fit un effort pour retenir un soupir. Note pour lui-même : avoir son quota de câlin avant de débuter une journée. Au fait à quoi pensait-il ? Il fallait qu'il fasse des affaires où sa pensée jouerait l'anguille avec lui et ne cesserait de glisser entre ses doigts. On parlait d'information, alors voyons voir...

« - Hm autre information... Je sais qu'elle a un coupé Lexus IS 250C. Je ne sais pas si ça peut aider, il n'y a peut-être pas beaucoup de voitures nippones ici mais je vais essayer de la convaincre de venir. Ce serait plus simple. »

Essayer hein. Il lui faudrait aussi se débrouiller pour que Yuria fasse une petite place pour cette affaire dans son agenda de ministre. Parce que même si elle avait récupéré la rédaction d'un magazine, elle n'avait pu abandonner la photographie. En ce qui concernait la voiture, pour une femme de son milieu, avoir une voiture qui exprimait sa réussite était très important. C'était ça qui vous distinguait des autres femmes. Et puis, pour elles, un véhicule était un accessoire qui valait autant qu'un sac, qu'un rouge à lèvres, qu'un bijou ou autre. Elles avaient les moyens de faire des gros chèques. Pas seulement parce que les comptes de leur mari étaient bien rembourrés. La plupart n'avait d'ailleurs rien à attendre de leurs époux. Quin appréciait les femmes fières et indépendantes. Bien sur, pas au point d'avoir une liaison avec l'une d'entre elles. Elles ne l'attiraient pas. C'était ainsi. Peut-être mieux même. Sa vie avait des teintes parfois bien trop compliquées. Pas la peine d'en rajouter. Ren avait pas tellement changé, hein. Le blondie se rappelait combien il l'avait trouvé sexy, lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Bien sur, ce n'était pas le moment de penser à ça. Ni comme ça mais il n'y pouvait rien. Malgré sa préférence pour les hommes, peu lui faisait cet effet. Deux. Toujours les deux mêmes. À croire qu'il était possédé. Peut-être bien qui sait. Accoudé au comptoir, il attendait, hésitait, se tâtait. La situation se voulait très délicate et une bombe pouvait toujours exploser. Aider à la naissance d'une certaine inimitié ? Le blondie n'en avait pas envie. Ce n'était pas un homme de conflits et il n'aurait pas été faux de dire qu'il les fuyait plus que tout. Du moins dans l'univers professionnel. Dans la vie de tous les jours, il se contentait de sélectionner ses fréquentations. Rien ne l'obligeait à parler avec tout le monde et encore moins à faire ami-ami facilement. Bon se servir de quelqu'un dans un but précis ne le gênait pas réellement, toutefois, il fallait que ce soit une personne inconnue. Par exemple, il serait incapable de se servir de Ren.

Ses dents décidèrent d'arrêter de torturer ses lèvres. Une question s'envola. Allait-il bien ? C'était banal. Formel. Poli. Ces qualificatifs pouvaient très bien être assimilés à Quin. Enfin banal. Il n'aimait pas trop l'idée d'être quelconque. Il aimait se distinguer. La conséquence d'avoir été l'enfant chéri de son père. Donnez trop d'attention à quelqu'un mais gare aux caprices qui risquaient d'apparaitre plus tard. Sagement le blondie attendit la réponse. Une réponse qui mettait un certain temps à venir. Normalement quand tout allait bien, il n'y avait pas ce temps de réflexion. Non, habituellement, les gens répondaient de façon spontanée. Enjouée. Ils usaient du ton de l'évidence pour vous faire sentir que votre interrogation était la plus stupide qu'ils n'aient jamais entendu. Tout un art d'ailleurs de faire passer un tel message. Art auquel parfois, le blond s'adonnait joyeusement pour le plus grand malheur de son entourage. La réponse finit par tomber. Une réponse positive. Quin eut envie de lui demander si ce mensonge était la vérité, mais au nom de quoi ? De qui ? Il n'avait rien à exiger de Ren. Il n'avait rien à attendre non plus de lui. Alors qu'aurait-il pu répondre ? Songeur, il resta silencieux. Aucun signe de contentement. Autre chose le travaillait. Pourquoi ce long flottement avant de répondre ? Pourquoi ? Des fois, il fallait mieux pas se poser trop de questions. Les moments d'absence avaient parfois un défaut. Celui qui plongeait l'individu dans un état où il ne prêtait plus attention à rien. Où seules, ses préoccupations l'absorbaient. Ce qui l'avait hanté pendant un temps remontait à la surface. Des mots s'échappèrent. Une phrase qui révélait en partie son trouble. Le pourquoi du comment, ça pouvait vous torturer sans peine un individu. Le blondie faisait parti des bons en ce qui concernait de cacher des choses. Cela pouvait durer un mois, plusieurs mois, une année, plusieurs années. Sans que personne ne devine quoique ce soit.

La question était finalement tombée toute seule. Dans le vide. Comme ça. Ça équivalait à se jeter dans le vide sans filet. Ses yeux avaient croisé les siens. Ce contact l'avait alerté, lui avait fait prendre conscience de la question échappée. Pas prudent ça, hein Quin. D'autant plus que le blondie ne connaissait que le côté agréable du flic. Ses manières de gentleman mais au fond peut-être que le prince n'était pas si charmant. Il ne savait rien de ses colères, de ses angoisses, de ce qui l'agaçait. C'est ce qu'il réalisa brusquement. Alors les paroles suivantes avaient été comme une façon de tout rattraper. De faire que l'interrogation teinte de surprise de Ren passe à la trappe en quelque sorte. Le blondie l'avait vu. Son expression affichée sur ses traits. Le blondie l'avait senti. Sa voix étranglée illustrant surprise et incompréhension. Le collègue s'était approché comme pour tenter de le calmer. Les yeux bleus s'étaient posés sur l'intervenant tout en palpant l'atmosphère. Tendue. Explosive. La bombe s'apprêtait à lui exploser dans les mains et on ne pouvait dire que bien fait pour lui. Ça lui apprendrait à parler sans réfléchir. Néanmoins, le blondie ne put s'empêcher de se demander si le flic restait toujours aussi sexy même en colère. Là où d'autres auraient déjà probablement fui profitant de la distraction créé par l'autre homme, lui, il restait. Prêt à se battre en quelque sorte. Il n'avait rien à se reprocher alors pourquoi jouer au lâche ? Fuir signifiait à admettre qu'il était en tort. Non. Désolé, il ne l'était pas et quitte à se fâcher avec Ren, il défendrait son innocence. Observant la scène en face de lui, le blondie avait vu le flic se dégager de l'autre. Un signe aussi simple illustrait un désir de ne pas laisser passer les choses. C'était ce que Quin pensait. Simplement la suite ne lui plut pas tellement. Le ton employé ne lui plaisait guère. Bien que le blond se tut, il n'en pensa pas moins.

Alors comme ça, son collègue s'appelait Chuck ? Pas difficile à porter avec Chuck Norris ? Bon ce n'était pas le moment de poser ce genre de questions. D'autant plus que Ren ne lui en laissa pas le temps. Bon bah au revoir, Chuck, ravi de vous avoir rencontré. Mais minute, c'était quoi cette histoire de salle d'interrogatoire ? Et puis pourquoi la B ? Y en avait une A ? Pourquoi il ne prenait pas celle-là ? Aucune plainte au sujet de la façon, dont il l'avait attrapé. Toutefois, il aurait pu lui demander gentiment. Hein, ça ne l'aurait pas tué. Evidemment ce genre de scène attirait les regards et Quin eut la fugace impression de se donner en spectacle. Fait qu'il détestait le plus. D'une certaine façon. Il aimait bien se montrer mais susciter l'intérêt autrement que par un conflit personnel. Ce qu'ils s'apprêtaient à régler. Présentement. Ses jambes et la force du brun le forçaient à suivre le rythme, toutefois, il n'avait pas à plaindre. Le flic aurait sûrement pu lui broyer le bras s'il en avait eu envie. À moins qu'il ne fasse preuve d'un semblant de délicatesse. Son regard coula sur le dos du flic jusqu'à ses fesses. Aucune honte à avoir, il ne faisait que regarder après tout hein. Mais c'était lui ou les pantalons de la police américaine moulait délicieusement. Mettre une main aux fesses d'un policier, ça comptait comme outrage à agent ? Leur chemin s'arrêta devant une porte et les pensées du mannequin au sujet de l'officier s'arrêtèrent aussi à ce moment-là. Gardant son air calme, il s'avança un peu et entra dans la pièce quand Ren lui fit signe. C'était la première fois, qu'il pénétrait dans une telle salle. La première et il espérait bien que ce soit la dernière. Le bruit de la clé enfoncé dans la serrure le fit se retourner. Qu'est-ce que le brun fabriquait ? Ils les enfermaient ? Intrigué, le blond se rapprocha mais la suite se déroula si rapidement qu'il ne réalisa la situation qu'une fois dos au mur.

En face de lui, Ren. Ses yeux émeraude reflétaient de la colère. Une colère que Quin ne comprenait pas. Ses yeux grands ouverts plongeaient sciemment dans ceux de son vis-à-vis. Ils exprimaient aussi l'innocence du blond. Des mèches tombaient sur ses épaules. Quelques-unes manifestaient le désir de se glisser devant ses yeux. Pourquoi avait-il une frange ? Ah oui parce que le visagiste avait déclaré que cela lui allait bien. Simplement, on avait fait plus pratique. N'osant briser le silence, son corps finit par se détendre. Il laisserait à Ren l'honneur de prendre la parole. Après tout, c'était qui l'avait trainé ici. Ses mains disparurent dans les poches de son manteau. Il exprimait une étrange nonchalance. Ses paupières clignèrent à la voix du flic. Rauque. Triste. Surtout ne pas se laisser avoir par de tels détails. Heureusement les paroles le tirèrent de son envie de sombrer. Pourquoi est-ce qu'il lui disait ça ? Parce que c'était la vérité. Le reste le toucha bien plus qu'il ne voulut l'avouer. Alors comme ça, il lui disait qu'il jouait la comédie, c'est ça ? Qu'il n'était pas sincère, qu'il s'amusait à ses dépens. Cela faisait beaucoup à entendre. Minute, il fallait qu'il se remette les idées en place. Respirant un grand coup, encaissant, il finit par sortir une phrase sur un cinglant.

« - Je ne joue pas avec toi. »

Le ton n'avait rien à voir avec celui de Ren. Il transpirait de calme, de certitude. De franchise mais aussi de distance. Se donner à fond dès le début d'une bataille, ce n'était pas lui. Il préférait prendre son temps. Voir comment la situation allait évoluer. Ça demandait des forces mais aussi de la jugeote. Alors, le blond se montrerait patient et attendrait le moment où le brun faiblirait pour s'imposer. Peut-être était-ce pour ça qu'il n' avait réussi à sortir que cette simple phrase face aux paroles de Ren. Une partie de lui, criait qu'il ne voulait plus être là. Il avait envie de partir. Ce qui se passait autour de lui, il ne le comprenait plus. Se murant dans l'attente, la surprise l'emporta sous le geste de son interlocuteur. C'était terriblement tendre. Bien trop après des paroles pareilles Et lui à jouait-il ? Est-ce qu'il réalisait ce qu'il faisait ? Ses lèvres s'entrouvrirent. Aucun son n'en sortit. Ne me touche pas ainsi. Ne me lance pas de tels regards. S'il te plait. Les mots restaient coincés au fond de sa gorge. Encore une fois, le brun repris la parole laissant un Quin bien silencieux. Néanmoins, le changement de ton était déjà plus appréciable. Il l'avait appelé trois fois ? Comment avait-il pu laissé passer un appel ? Il aurait du l'appeler mais il n'avait pas osé. Qui plus est la présence de Shou lui avait demandé – et lui demandait – encore beaucoup d'énergie et monopolisait son attention. Pire que son père celui-là. Mais où ses appels avaient-ils finis ? Les soirs où il était rentré tard et que Dai était là, il lui aurait dit, n'est-ce pas ? Contrairement à Ren qui doutait de lui, il croyait dans les paroles de son interlocuteur. Est-ce que son répondeur était défectueux ? Ce n'était qu'une machine après tout. Un dysfonctionnement était possible. Cette histoire d'appels non réceptionnés allait le torturer toute la journée. Sa voix se fit empreinte de tristesse. Sentiment d'être un désespéré en face d'un juge qui ne souhaitait pas changer de position. Ni même faire l'effort de prendre un autre point de vue. Sale prince buté.

« - Je ne savais pas que tu partais. Si j'avais su, j'aurai tout fait pour te voir ! J'en avais envie... Sincèrement envie... »
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeSam 31 Jan - 16:14

Envie de me blottir contre toi. Envie de sentir tes doigts glisser dans mes cheveux. Envie d'entendre ta voix. Envie de voir un petit sourire apparaître sur tes lèvres. Envie de manger de la glace avec toi. Envie de dormir dans tes bras. Envie d'aller au bord de la mer avec toi. Envie de jouer avec toi. Envie de te plaire. Envie de sentir ton regard sur moi. Envie de sentir tes lèvres contre les miennes. Bien sur, le blond se voyait mal lui dire tout ça. Surtout qu'en ce moment, il pensait plutôt : Envie que tu me crois. Maintenant. C'est tout ce dont j'ai envie. En ce moment, le blondie se montrait terriblement honnête. Avec le brun et avec lui-même. Fait d'ailleurs plutôt rare. Quin choisissait le plus souvent de se mentir. Ou de laisser les choses de côté. De fermer les yeux. De rester spectateur de ce tout ce qui le remuait, le travaillait. Mais là, c'était injuste. Terriblement injuste. Ren l'accusait et Quin plaidait non-coupable. Pourquoi est-ce que le flic ne le croyait pas ? Pourquoi est-ce qu'il n'avait jamais eu connaissance de ses appels s'il disait la vérité ? Et il la disait sûrement. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Son corps glissa contre le mur, profitant que la main gauche n'obstrue plus le passage. Ainsi le blondie se détacha du flic et retrouva un semblant de liberté. La pièce ne possédait pas grand-chose. Une lumière artificielle des plus désagréables, une table, deux chaises se faisant face. Austère, la salle d'interrogatoire hein. Bon ok une telle pièce ne pouvait ressembler à une salle de bal, ni à un bureau chaleureux. Etant donné qu'il serait coincé ici, sans doute un bon moment autant s'asseoir. Tirant une chaise, il prit place tout en faisant en sorte d'être face au poulet. La viande de poulet stressé, ça devrait pas être très bon hein. Doucement, sa main droite dégagea la manche du manteau et du pull côté gauche. Coup d'oeil à sa montre. Il allait être en retard et il l'entendrait passer mais bon, il trouverait bien un moyen de faire taire les autres. Ses coudes se posèrent sur la table, ses mains se croisèrent, son menton prit appui dessus.

« - Il s'est passé beaucoup de choses les jours qui ont suivi notre soirée. Mon meilleur ami est venu avec son fils. Le petit restait avec moi et lui, passait régulièrement pour le voir mais je vérifiais mes messages tous les matins et tous les soirs, je t'aurai rappelé. Je te le jure. Même si je suppose que ma parole ne vaut rien à tes yeux. »

D'ailleurs sans la présence de Shou, il aurait continué à broyer du noir pendant un moment. Cependant tout de suite, le blondie s'était occupé de lui pour faire taire les questions qui le poursuivaient. Mais là, le blondie était encore blessé. Ren ne le croyait pas. Même pas à juste titre. Il ne manifestait aucune volonté d'avoir confiance en ses mots. Quin se sentit stupide. Comment pouvait-il croire qu'une personne qui ne le connaissait pas donnerait du crédit à ses paroles ? Ses paupières se baissèrent. Ça revenait à se battre contre un moulin cette histoire. Il avait besoin de remettre de l'ordre dans ses idées. Pourtant le courage lui manquait cruellement. À un moment, il songea même à quitter la salle et laisser le brun se promettant de faire en sorte que plus jamais leur chemin ne se croise. Sauf que détail non négligeable, la porte avait été soigneusement fermée. Assis, il n'y avait qu'une chose qu'il pouvait faire. Détailler le flic. Ce qu'il ne se priva pas de faire. De la tête aux pieds, ses yeux parcoururent sa silhouette. Toujours aussi agréable. Si le blond était incapable de dire si le brun avait changé ou non au niveau du caractère, il pouvait au moins dire que physiquement rien avait changé. Et voilà ses pensées dérivaient lentement. Est-ce que l'été, ils avaient des tenues plus légères ? Ses dents triturèrent la lèvre inférieure alors que son regard se perdait un peu plus dans son observation. Quin paraissait loin. Hors d'atteinte. C'était ce qu'il y avait de bien avec le pays des songes. Secret. Intime. Personne ne pouvait pénétrer dans ce monde que chacun possédait. Ses dents abandonnèrent la chair et sa voix se fit entendre.

« - Je pensais que je t'avais déçu. Que je n'étais... peut-être pas comme tu aurais aimé que je sois. »

Savoir ce qui se passait dans la tête d'un inconnu était impossible. Quelqu'un que l'on connaissait depuis un moment, on pouvait prévoir, être capable de savoir ce à quoi on devait s'attendre. Ses paupières se baissèrent. Seul, un filet bleuté apparaissait. La couleur de ses cils se mélangeaient au petit bout de mer tranquille. Des faibles rayons de soleil sur des petits bouts d'océan. Lentement, les paupières relevèrent jusqu'à ce que les yeux soient bien ouverts. Si la première expression exprimait une sorte de lassitude, la seconde montrait plus de combativité. Quin avait aussi cette légère tendance à toujours fixer son interlocuteur dans les yeux lorsqu'il parlait et ne supportait pas que l'autre détourne le regard. D'ailleurs quand Dai s'amusait à ça, le blond ne se privait pas pour le forcer à le fixer. Quoiqu'il en soit le blond profitait du moment pour parler. Longtemps, il avait supposé que Ren avait pas forcément apprécié son comportement. Peut-être qu'il l'avait trouvé trop entreprenant. Peut-être qu'il avait trouvé qu'il demandait trop d'attention. Il y a des hommes qui n'aiment pas ça. Ça leur donnait plus le sentiment d'avoir avec un animal de compagnie qu'un amant. Ça, Quin pouvait très bien le comprendre. Mais au lieu de la jouer fine et de laisser couler, des mots s'envolèrent de ses lèvres.

« - Tu me prends pour un pauvre type qui saute sur tout ce qui bouge tant qu'on y est ? Autant qu'on mette les choses au clair, non ? Si c'était pour entendre ce genre de paroles, j'aurai du faire comme si je ne t'avais jamais rencontré. »

Pas une fois, il n'avait monté le ton de sa voix. Au contraire, de temps en temps, il baissait comme si tout était plus intime. Tout n'était qu'une confidence qu'il n'osait à peine murmurer. Qu'il chuchotait du bout des lèvres. En ce qui concernait le pauvre type, Quin était pas ce genre d'homme. Il ne l'avait été et ne le serait jamais. Celui qui sautait sur les autres comme un être affamé – après certaines personnes devaient sûrement le considérer comme un pauvre type -. Les princesses ont beaucoup plus de classe que ça. Elles préfèrent se faire désirer par leur inaccessibilité. Les sirènes préfèrent que les poissons sautent d'eux-mêmes dans leur filet plutôt que de pêcher. Le jeu de la séduction pouvait être amusant mais le blondie n'en était pas un adepte. Se forcer pour plaire, attirer, cela lui déplaisait. Voir sa vie peuplé d'hommes inconnus n'avait aucun attrait. Le blondie aimait prendre son temps. S'arrêter sur quelqu'un, le découvrir petit à petit. Quitte à passer pour un homme étrange ou entendre qu'il finirait vieux garçon. En ce moment, il avait peur. Dans ce pays. Dans cette ville. Dans ce poste de police. Il aurait voulu être sur la tombe de son père. Parler à ce mort qui lui manquait toujours autant. Faire le deuil de l'être à qui vous deviez tout. C'était difficile. Il lui devait la vie. Son goût pour l'automobile. Son caractère. Va à ton rythme. Prends-ton temps. Cherche ce qui te rend heureux. Trop fier pour demander du soutien aux autres, il avançait jusqu'à l'épuisement. Il craquait puis reprenait son chemin. Inlassablement. Avec pour compagne une interrogation. Qu'est-ce que le bonheur ? Son torse se redressa et son dos se cala contre celui de la chaise. Ses mains reposèrent sur la table. Ses doigts tapotèrent lentement contre le dessus avant que Quin ne finisse par lancer.

« - Alors comment se déroule un interrogatoire ? Vous en faites beaucoup ici ?  »

Peut-être était-ce une technique pour faire oublier la fin quelque peu désagréable de ses paroles précédentes. Désagréables ou pas, tant pis. Le blondie n'avait pas l'intention de présenter ses excuses. Ren aurait qu'à prendre ça comme une petite vengeance par rapport au ton qu'il avait employé à leur arrivée dans la salle. Et aussi pour la façon dont il l'avait trainé jusqu'ici.

« - Tu te rappelles la chemise ? »

Cette question n'était nullement préméditée. Non, elle avait fait son entrée toute seule comme une grande. Avec beaucoup de douceur.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 2 Fév - 6:56

Il venait tout juste de plonger les yeux dans les siens, qu’il regrettait déjà son geste. Pourquoi devait-il être aussi impulsif hein? Sérieusement, c’était un défaut qu’il devait perdre une bonne fois pour toute, parce qu’il n’avait pas toujours été ainsi. Ses doigts, les même qui avaient touché la joue de Quin, effleuraient maintenant ses lèvres et il en était terriblement troublé. Comment ne pas l’être, il touchait Quincey Dragonwort, ce n’était pas rien. Détaillant le bleu océan de ses yeux, de si magnifique yeux dans lesquels il ne demandait qu’à se noyer en ce moment, il voulut se rapprocher mais n’en fit rien. Il aurait été culotté de lui crier dessus puis, de tenter un baiser. Vraiment, ce n’était pas son genre et puis même si l’envie était tenace et le hanterait longtemps, il tiendrait bon.

Le blond disait ne pas jouer avec lui et le pire, c’est que Renji était prêt à le croire. Il avait beau dire non, qu’il ne le croyait pas, qu’il ne le voyait que comme un homme cruel qui avait joué avec lui, si la princesse se disait innocente, il était prêt à la croire sur parole. Encore trop naïf, trop épris de lui? Oui et encore oui. Et puis le ton se voulait franc, ses yeux là ne mentaient pas. Mais s’il disait vrai, il ne comprenait pas la situation actuelle pour autant. S’il n’avait rien à voir dans le silence auquel Ren avait eu droit, alors qui en était responsable? Les petits lutins? Il ne fallait pas non plus se foutre de lui hein. Quoi que si ce fût Quincey qui le lui avait affirmé, il aurait peut-être remis en question l’existence de ses dits lutins. Mais bon, nous étions encore loin de ce genre de chose hein, alors passons. Le mystère était complet mais Ren voulait croire l’autre homme, oh ça, il ne demandait que ça. Convainc moi que tu dis vrai, jure le moi, j’ai tellement envie que tout sois ne sois qu’un malentendu. Il n’attendait que ça, que tout se règle, qu’ils repartent sur des bases solides et qu’ils aient enfin leur chance. Le blond du le comprendre car bientôt, il lui assurait doucement qu’il n’avait pas su pour son départ, qu’il avait eu envie, sincèrement envie, de le revoir et qu’il aurait tout fait dans ce sens. Tout? Pouvait-il en douter? Il ne se le permettrait pas. Non, pas avec ce regard là, impossible et s’il se tut à ce moment précis, c’était davantage par surprise des paroles qui quittaient cette bouche si désirable que par colère. En fait, celle-ci c’était envolé lorsqu’il avait croisé ce regard franc.

Impossible de continuer, il ne pouvait pas rejeter les fautes sur lui encore longtemps, il le savait. S’il n’y avait jamais eu rien entres eux, ce n’était pas pour autant que Quincey n’était pas une faiblesse vis-à-vis de Renji. Incapable de lui refuser quoi que ce sois, il se voyait encore une fois trop faible devant sa personne, pour lui dire clairement qu’il ne le croyait pas. Bon, il aurait pu le faire mais sincèrement, ça aurait été mentir. Il était tout prêt à le croire, à le suivre dans n’importe quel scénario. C’est fou comme un homme peut devenir bête lorsqu’il fait face à ses sentiments. Le flic était de ses hommes là et même les deux années écoulé, loin de tout et surtout, loin du blondie, ne l’avait pas affranchis de ce problème. On ne profitait toutefois pas de lui, il n’y avait qu’une personne qui pouvait le faire et elle se dérobait maintenant devant ses yeux, glissant contre le mur, profitant de cette main errant sur sa bouche pour fuir vers une chaise. Bonne idée Quin, c’était un mouvement bien intelligent à faire, glisser ainsi hors de sa portée était probablement la meilleure des idées. S’il ne l’avait pas fait, dieu seul sait ce que l’inspecteur aurait pu tenter. Soulagé qu’il ce sois enfui, il soupira, son front trouvant appuis contre le mur. Ramasser ses pensées, ne plus penser à ce regard, encore moins à sa bouche. Ses doigts revinrent ensemble, se touchant mais palpant toujours les lèvres du blond au plus profond de Ren.

Pas question de garder cette position, c’était celle d’un homme qui n’a pas passé à autre chose et il n’avait aucune intention de laisser croire ça. Tant pis si ce n’était pas tout à fait vrai, on ne lui avait jamais demandé d’être complètement honnête et puis, il n’allait pas non plus se livrer comme ça, tout entier et à sa merci. Reprenant ses esprits alors que Quincey prenait place sur la chaise, il entendit clairement le son du métal qui glisse contre le sol et se redressa lentement, reprenant son sérieux alors qu’il se tournait, s’adossant au mur, là même ou il avait plaqué l’homme. De là, il le regarda prendre ses aises, s’il était possible de le faire sur une chaise de métal inconfortable et une table tout aussi laide. Il fallait bien le spécifié, cette salle n’avait rien de charmant, rien de luxueux. Si les interrogatoires se voulaient pénible, ce n’était pas uniquement pour la période de question en elle-même mais aussi parce que les chaises étaient vachement dur. Ouais, ce n’était pour rien qu’on demandait souvent aux inspecteurs d’échanger les places, que souvent ils préféraient prendre place sur le coin de la table ou encore, de rester debout. Mais les méchant, ouais ceux qu’on interrogeait justement, eux ils étaient forcé de rester assis. Coïncidence? Eh non! Ils devaient souffrir, ça déliait des langues ce genre de traitement.

Bon, oublions les détails de la pièce et continuons, Quin se remit à parler. Toujours aussi calme, calculé et terriblement franc, il n’y avait qu’a regarder ses yeux pour le savoir, il lui expliqua la situation passé. Alors l’un de ses amis lui avait laissé son fils? Il affirmait avoir vérifié ses messages, au minimum deux fois par jour mais ça n’avait visiblement pas suffit hein. Ne baissant pas les yeux, se contentant des plissés alors que l’un de ses pieds montait se poser à plat contre le mur, il mit toute sa concentration sur le coup. Pas question de laisser son attention être détourné par ses yeux, pas même par cette bouche ou des mèches blondes tombaient lâchement, effleurant la surface rose. Bon, il était trop tard mais les mots le rejoignaient quand même et il se mit à y songer sérieusement. Tout en observant les petits détails de l’homme, bien entendue. S’il croyait à cette version, parce qu’il voulait bien y croire, au contraire de ce qu’il pouvait laisser croire à froncer les sourcils comme ça, alors qui avait effacé les messages? Était-il possible que ce sois le fils de cet ami qui ai effacé les messages? Mais surtout, pourquoi un gamin aurait fait une chose du genre hein? Il ne voyait pas trop mais en même temps, il ne connaissait pas les détails donc. La fin de la phrase lui soutira toutefois cette question, la laissant s’envoler loin, très loin. Alors il pensait sincèrement que Renji ne le croyait pas? L’envie de rétablir la vérité le prit d’assaut mais il la combattit sans mal. Non, non et non, pas question de retomber dans le piège. Du calme!

Hors, pendant qu’il se demandait quoi lui dire à ce sujet, comment répondre à ce genre de chose, Quincey se mit à le détaillé. Mais pas subtilement vous voyez, non plutôt direct en fait. Les yeux bleu le fouillait, le déshabillait presque maintenant et étrangement, le flic ne détestait pas du tout cette impression. À nouveau troublé par le comportement du bel homme assis, il détourna les yeux, fixant plutôt le sol alors qu’il se faisait des nœuds au cerveau. Ils étaient toujours là malgré tout, l’observant en silence et du coin de l’œil gauche, il voyait les dents blanches mal traité la pauvre lèvre inférieure. Arrête Quin, arrête… Mais il ne le dirait pas, non, il garderait tout ça pour lui. Sinon il ferait une gaffe.


'' Je n’ai pas dit ça… ''

Oui, c’était bel et bien vrai. Il ne se rappelait pas lui avoir dit qu’il n’avait aucune confiance en lui, que tout ce qui sortirait de cette bouche, oh combien tentatrice d’ailleurs, n’aurait aucun sens pour lui. C’était plutôt le contraire d’ailleurs mais cette information là, il se garda bien de la lui offrir, il n’était pas encore devenue fou. Il avait parlé doucement, plus bas que la normal, se voulant plutôt calme, voir presque délicat dans ses quelques mots de négation. Il n’affirmait pas le croire mais il y avait une place toute chaude pour cet ajout. La suite le déstabilisa cette fois. Non seulement ses propres paroles ne l’avaient pas rassuré, chose logique quand on y songeait mais en plus, Quincey laissait sous entendre qu’il avait crut a un rejet de sa part. Ça, c’était impossible, pas Ren, pas Quin. Non. Ce n’était pas bien difficile à voir, n’est-ce pas? Suffisait de voir comment le flic le regardait, comment il avait du mal à ne pas le toucher, le serrer contre lui et encore plus, combien il lui semblait difficile de ne pas avoir droit à un baiser. Il aurait payé cher pour avoir ce traitement de faveur, être sien, être à lui. Eh oui, il ne demandait plus à ce que Quincey sois à lui, dorénavant, il ne demanderait qu’à être à lui. Étonné, il le regarda avec une légère incompréhension, ses yeux verts se dévoilant entièrement pour la première fois depuis leur retrouvaille. Il n’y croyait pas encore et finalement, il baissa légèrement les yeux, reprenant cet air blessé qu’il arborait avec classe, légèrement grognon sur les bords.

'' Comme si c’était possible… ''

Là, il avait parlé vraiment tout bas. Un message à lui-même qu’il ne pouvait pas laisser passer mais dont l’homme qui lui faisait face, n’avait pas besoin de connaître. Pas pour le moment du moins. Mais il n’était pas tiré d’affaire et alors qu’il se passait une main sur la nuque, se la massant légèrement, cherchant les bon mots, la meilleure façon de s’exprimer surtout, les mots le percutèrent de plein fouet. Leurs regards se retrouvèrent à ce moment précis. Est-ce que Renji croyait réellement ça? Non, en aucun cas. Après l’avoir observé durant plus d’un an, il le savait fort bien et puis, Quincey avait été bien reconnue pour être un mec sérieux et intouchable. Non, il ne le pensait pas mais le blond lui, croyait que si. Reprenant son sérieux, plantant ses billes vertes dans les siennes, toujours aussi bleu, aussi profondes et mystérieuses, il attendit la suite. Mais jamais le ton ne monta, les yeux bleu ne devinrent pas rouge et aucun jet de flamme ne sortie de la délicate bouche. Il aurait du faire comme s’il ne l’avait jamais rencontré? Ça c’était blessant. L’inspecteur encaissa le coup mais le sentit passer, un voile passant devant ses yeux. Ding ding ding! Vous venez de toucher votre cible. Quelle peluche désirez-vous? Si seulement il avait été un stand de foire, le joli blond aurait pu repartir avec une immense peluche. Mais il n’était rien de tout ça, seulement un homme qui sentait son cœur se dérobé à nouveau, le vide reprenait sa place et la douleur s’engourdissait. Depuis quand était-il devenu un homme qui se battait contre ses propres démons? Il ne voulait pas savoir.

Quincey bougea légèrement sur sa chaise, appuyant son dos au dossier de cet outil de torture et Ren se redressa pour sa part. Il venait de l’achevé, le savait-il? Probablement pas. Le blond avait seulement été honnête et ça, le brun ne pouvait le lui enlever. Eh non, puisque l’honnêteté de Quin était l’une de ses nombreuses qualités. Qu’il soit blessant ne comptait pas, seul le fait qu’il ne craignait rien pour affirmer son opinion l’était. Autrefois le japonais avait été un fier combattant, baisser les bras n’avaient jamais été dans ses habitudes. Vivre seul, grandir entouré de gens qui se sauvaient dès qu’ils en avaient la chance, combattre les criminels pour des étrangers, tout ça était naturel autour de lui. Il ne demandait rien, il se battait pour lui seul et lorsqu’il trouvait quelque chose qu’il désirait, il savait l’obtenir correctement. Mais ce combat ci était déjà perdu non? Ou peut-être avait-il perdu le héros caché en lui? En connaître la raison ne changerait rien, il savait simplement qu’il n’avait pas envie de pousser la conversation plus loin. Il ne se forcerait pas une place dans le cœur du bel homme. Il lui avait déjà coûté assez cher et même les regrets qui l’assailliraient plus tard ne le convaincraient pas pour le moment.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 2 Fév - 6:59

Le sujet de la conversation fut alors détourné, sans grand effort d’ailleurs de la part du métisse. Renji ne lui en voulut pas pour autant, il comprenait. Oui, il comprenait toujours, il essayait du moins. Un faible sourire gagna sa bouche, redressant le coin gauche de sa bouche, pitoyablement, tristement, allé savoir. Il n’avait pas le cœur à sourire et pourtant, il se voyait forcé de suivre la réaction physique de son corps. Comment se passe un interrogatoire? Il se prenait pour un enfant de huit ans visitant le poste de police? Eh bien il avait enfilé le mauvais uniforme, les jeunes du coin portaient un ensemble avec polo. Laissant cette idée idiote, de voir Quin porter l’uniforme de l’école du coin, de côté, il soupira. Ils en faisaient beaucoup? Non mais il n’en avait rien à faire hein. Et puis en quoi ça l’intéressait le blond hein? Il n’y répondrait pas, il n’en voyait pas l’intérêt et déjà, il lissait sa chemise pour lui tourner le dos, approchant la porte. Il en avait assez eu, leur conversation n’avait rien arrangé, il rendait les armes, il se soumettait aux désirs de Quin. Si c’était comme ça, alors soit. Enduré sa vie minable et vide de sens, un peu plus longtemps ou un peu moins, ça ne changeait rien à ses yeux.

'' Comme si ça t’intéressait. ''


Il n’avait pas parlé durement, il avait laissé ça tomber tout simplement. Comme pour expliquer sa non réponse, pour meubler le silence quoi. Glissant sa main sur la poignée, prêt à redonner sa liberté à l’oiseau qu’il avait fait prisonnier, un magnifique petit canari jaune serein, qui savait illuminer une pièce par sa simple présence, il figea. Se rappelait-il de la chemise? Le ton de la voix était doux, bien trop d’ailleurs et Ren soupira tout bas. Comment aurait-il pu l’oublier? La seule soirée qu’ils avaient partagé, Quincey avait du enfilé une chemise prêté par le propriétaire du restaurant ou ils avaient mangé, un bon ami à Ren et finalement, c’était avec cette même chemise que le flic était rentré chez lui le lendemain, laissant sa propre chemise à Quin. Un souvenir? Oui, un peu pour lui faire plaisir et aussi un peu pour marquer son territoire. Il n’avait jamais revue cette chemise, il ne se rappelait même plus sa couleur, seulement que le blond était terriblement sensuel une fois glissé à l’intérieur, la peau blanche glissant hors du tissus avec une tentation toute spéciale. Et puis les cheveux pâles qui tombaient sur le ton foncé du tissu… Comment l’oublier, il en aurait été incapable. Sortant alors doucement le trousseau de clé de sa poche droite, il hésita avant de ne chercher la clé, gardant les yeux baissé sur celles-ci. Il parla alors avec la plus grande douceur dont il était capable, presque timide.

'' Elle t’allait à ravir… mieux qu’a moi. Et si tu parle de celle emprunté, je l’ai toujours à la maison. Un petit souvenir de toi… Tu peux garder ma chemise… Si c’est ce que tu insinuais. Je n’en ai pas besoin. ''

Non, pas du tout et là, il fit enfin entrer la clé dans la serrer, faisant tourné le loquet sans mal. Les yeux rivés sur la poignée enfin déverrouillé, il sentit la douleur s’immiscer en lui une dernière fois. Aller, courage Ren, c’est presque terminé. Les regrets pourront revenir ce soir, quand tu seras au lit, que tu seras seul et que tu te sentiras abandonné. Soufflant tout bas, il reprit la clé et rangea à nouveau le trousseau. Puis, il se tourna pour lui faire face, le front barré d’un pli simple. Une ligne causé par ses sourcils qui c’étaient à nouveau arqué. Son regard ne fit que l’effleurer, se sentant incapable de le regarder bien en face alors qu’il venait de dire un truc franchement gênant. Du genre ‘je tiens à toi malgré tout’, il ne pouvait pas faire pire tien. Prenant sur lui, il se dit qu’il était temps d’achever la conversation sur leur passé. Il se montrerait honnête, irait droit au but et puis il partirait, c’était le plus simple.

'' Je suis vraiment navré de t’avoir accusé pour les messages… Je ne sais pas pourquoi tu ne les a pas reçu et je ne veux pas accuser le fils de ton ami, peut-être me suis-je trompé de numéro ou encore, ta machine était pleine ou avait un problème. Et je jure que je n’avais aucune intention de te traiter de menteur et que je n’ai jamais même pensé que tu pouvais être un pauvre type… jamais. Donc, je m’excuse sincèrement Quin. ''

Oui, tout à fait et ses yeux qui ne cherchaient pas de contact avec les siens, ce n’était pas pour caché la vérité mais pour se protéger lui-même. Soupirant tout bas, afin de se donner un peu de courage, sortir un trop plein d’air qui lui montait au cerveau, il se passa une main sur le front, ses yeux allant caresser le sol d’un regard morne. Puis, il redressa la tête et un triste petit sourire s’y dessina. C’était la fin, il devait finir en beauté hein, son dernier combat. La porte s’ouvrit doucement dans son dos, sa main libre ayant joué avec la poignée. S’entrebâillant, elle offrait maintenant une sortie à Quincey. Il regrettait de l’avoir fait captif, de l’avoir forcé à venir ici avec lui mais c’était trop tard et il le réalisait.

'' Nos chemins se séparent donc ici… Chuck prendra votre décharge pour la voiture volé. Je crois toutefois qu’il vaut mieux que vous lui donniez le numéro de votre amie, Mr. Dragonwort… ''

Il essayait de se montrer le plus professionnel possible mais c’était difficile et son sourire prenait cet air si pathétique qu’il mourrait d’envie de se cacher. Il avait accepté son sort il y avait deux ans, pourquoi est-ce qu’il jouait l’amant abandonné maintenant hein. Et puis le vouvoyer, c’était quelque chose de normal, au fond ils ne se connaissaient pas tant que ça et la prochaine fois qu’ils se croiseraient, ce serait comme s’ils ne c’étaient même jamais connue, pas même un soir. La porte fut alors refermée, au moment même ou il s’apprêtait à l’ouvrir complètement. Surpris, il se tourna et quitta le blond des yeux, se demandant pourquoi est-ce que l’un de ses collègues avait fait ça. Sa mauvaise humeur referait surface vite fait tien! Cette journée était la pire de toute, en deux ans, et il avait intention de le faire savoir aux autres.

'' Mais qu’est-ce que… ''

Un peu plus et il grognait alors qu’il reposait la main sur la poignée. Cette satanée porte allait s’ouvrir et il laisserait alors Quin partir. Là, il passait pour un débile auprès du blond et ça l’agaçait. Elle n’était pas verrouillée, un des officier avait seulement du passé et refermé la porte pour ne pas être frappé par celle-ci et puis bon, c’est vrai que ce n’était pas tellement intelligent de mettre la porte s’ouvrant à l’extérieur de la pièce. Combien de fois avait-il entendue le chef du poste s’en plaindre hein. Mais sur le coup, ça n’avait aucune importance parce qu’il vivait un conflit intérieur. Allait-il réellement laissé Quincey partir comme ça hein? N’allait-il pas l’arrêter au moment ou il tenterait de passer le cadre de cette porte, passer un bras devant lui pour lui voler un dernier mais oh combien délicieux baiser? Il y songeait sérieusement et tout portait à croire qu’il le ferait si le blond acceptait son sort aussi rapidement. Un dernier baiser, peut-être même qu’il en récolterait une claque ou des insultes, mais ça, c’était quelque chose qu’il était prêt à accepter. Parce qu’au final, il ne l’oublierait pas, c’était impossible et lorsque la silhouette blonde se redressa, les yeux verts vinrent la caresser avec cette lueur d’envie qu’il cachait en temps normal. Laisse-moi te dévorer, rien qu’une fois, pas longtemps, juste le temps de ne pouvoir jamais t’oublier, d’avoir un réel regret poignant lorsque je serais au lit.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 2 Fév - 22:57

Beaucoup de choses avaient été dites. Est-ce que chacun pensait ce qu'il disait ? Allez savoir, seuls, les intéressés pouvaient s'exprimer là-dessus. Pour Quin, il avait dit presque tout ce qu'il pensait. Il y avait des paroles peu agréables sur lesquelles il ne reviendrait pas. Évidemment. Au sujet de Shou, le blondie doutait que cela puisse intéresser son interlocuteur mais il avait eu besoin d'en parler. C'est tout. Peut-être parce que l'enfant était arrivé à ce moment-là de sa vie. Plutôt que de tourner autour du pot, le blond avait dit clairement qu'il était persuadé que Ren ne le croyait pas. Ce n'était pas le fait d'être isolé qui lui permettait de dire facilement ce genre de choses. Non, il l'aurait fait accoudé au comptoir. Devant tout le monde. Ce qui lui fit le plus de peine dans l'histoire, ce fut que le brun resta silencieux. Comme si au fond, ce jugement lui convenait. Bien que blessé, il avait accepté cette réponse non dite. Ses yeux n'avaient pu s'empêcher de parcourir la silhouette de l'homme. A la fois pour s'occuper l'esprit et pour se faire plaisir. On a toujours du plaisir à détailler un bel homme. Le flic parut embarrassé par son comportement et cela l'amusa. Des fois, Ren agissait réellement comme un adolescent. À ses yeux. Etait-ce une sorte de timidité ? Autre chose ? Quoiqu'il en soit aucun son ne sortit de la bouche de Quin. Est-ce que l'homme parlerait ? Resterait-il emmuré dans ses pensées ? Une réponse vint mais elle ne toucha pas le blondie. Alors dis-moi ce que tu penses. Pourquoi tu le penses.

Cependant au lieu de poser cette question, Quincey avait continué à parler avec franchise. Se dévoilant sciemment au fil de ses propos. Oui, il y avait pensé au rejet. Toute personne aurait forcément penser à ça à un moment, n'est-ce pas ? Même si Ren ne répondit rien, le blond avait vu quelque chose passer dans son regard. Alors au moins sur ce point, il s'était trompé. Savoir ça lui fit plaisir. Réellement. Sinon il aurait été bon pour forcer le flic à lui ouvrir la porte. Pendant un bref instant, il avait pu voir ses yeux enfin dévoilés. Ce vert était juste magnifique et le mannequin savait qu'il serait capable de passer des heures à le contempler. Néanmoins bien vite, l'officier les déroba à sa vue. Prenant un air grognon qui fit fondre l'autre homme. Mais ce n'était pas le moment ! Ses yeux glissèrent sur ses lèvres. Il les vit bouger cependant il était trop loin pour entendre quoique ce soit. C'était frustrant ! Ren, si tu as quelque chose à dire, dis-le de façon audible. Parle ou tais-toi à jamais. Seulement en continuant à parler le blond finit par avoir une parole malheureuse. Pourquoi diable avait-il eu la franchise de lui dire qu'il aurait préféré jouer la carte de l'inconnu ? Parce qu'il n'avait pas apprécié ni l'attitude, ni les paroles du flic. Simplement voilà, Quin ignorait combien ses mots avaient touché l'homme. Bien fait pour lui, il devrait rattraper les pots cassés. Plus facile à dire qu'à faire. Le blond avait bien sur essayé de tourner la conversation. L'inspiration lui était venue grâce au lieu où ils se trouvaient. Mais ce n'était pas si facile.

La remarque de Ren fit mouche. Le blond haussa les sourcils tout en jetant un coup d'oeil au brun. Le sourire qu'il affichait voulait dire beaucoup. Cependant Quincey jugeait que cela collait à la fois un petit air fatigué et las au flic. Il devait en avoir assez de leur discussion. Le blond douta cependant un instant de son sens. Est-ce que cela signifiait qu'il trouvait ce changement de sujet pathétique ? Et il n'aurait pas eu tort. On avait fait mieux en terme de diversion mais Quin avait sorti le premier truc lui passant par la tête. Il n'y avait rien de drôle, alors il écarta l'hypothèse du comique. Pour un citoyen comme lui, c'était une simple question de curiosité. On entendait beaucoup de choses sur les interrogatoires. Certains disaient que les flics usaient de méthodes douteuses pour arriver à leurs fins. Ils n'avaient aucun scrupule pour faire parler ou faire accuser un innocent. Était-ce vrai ? Alors que dans sa petite tête des scènes de films se succédaient, ses yeux fixaient Ren. Un soupir. Pourquoi ? Le flic en avait assez, c'est ça ? Assez de lui ? De leur discussion ? Est-ce que c'était déjà fini ? C'était ça l'intérêt que le flic lui avait porté ? Le blondie se trouva brusquement bien ridicule. À quoi s'attendait-il franchement ? En fait, il n'avait pensé à une possible rencontre. Il n'avait jamais voulu. Par peur de l'idéaliser et d'être déçu. Même s'il ne s'était attendu à rien de spécial, ça lui faisait mal. Alors c'était comme ça ? Au final, le brun abandonnait. Quincey passa une main dans ses cheveux. Il n'aimait pas ça. Mais c'était de sa faute, non ? Il avait prononcé une phrase de trop à un moment donné. Eh oui, sous ses airs calmes, l'homme s'était emporté. Le visage du brun s'était dérobé à sa vue. Seul, son dos lui faisait face. Sa silhouette approchait de la porte mais le blond n'avait pas envie qu'il l'ouvre.

L'épisode de la chemise avait-elle été une vaine tentative pour l'arrêter ? Possible. Au moins, Ren s'était immobilisé. Ne serait-ce que pour quelques instants. Cette soirée, il aurait voulu la revivre à l'infini. Le crabe avait été délicieux. Le '' Fauve '' avait été un restaurant où il regrettait de ne pas être retourné. Est-ce que Ren était resté en contact avec le propriétaire ? Si ses souvenirs étaient bons, les deux hommes étaient amis. Mais de la nuit, il se souvenait aussi de l'appel sur l'état de santé de son père. De la pluie qui s'était abattu alors que dehors, il pleurait. Puis il y avait eu la chaleur de Ren. Sa voix qui l'avait rassuré, lui avait fait du bien. Il s'était occupé de lui sans oser poser de questions qui auraient pu être trop indiscrètes. Blotti contre lui, il avait passé une nuit bien sage. Une nuit juste à savourer le plaisir d'être dans ses bras. De se sentir étreint. Il avait été juste adorable et le blond s'était senti bien à ses côtés. Il avait eu le sentiment de rêver. Et comme tout rêve, il s'était achevé. La réalité pouvait être cruelle surtout pour celui qui d'un coup espérait que la sérénité reste. Mais en ce moment même, Quin avait une occasion de voir d'autres facettes que celle du gentleman qui l'avait invité ce jour-là en écrivant son numéro de téléphone sur une contravention. L'autre, celle avec le montant pour son excès de vitesse, n'avait jamais été payée. Après tout, il n'était pas un danger public. En plus, cela aurait fait de l'argent moins pour faire autre chose. La chemise... un sourire fleurit sur ses lèvres.

« - Tu te souviens... Elle était rouge. Tu étais passé me prendre chez moi. Tu portais un costume noir et en dessous une chemise rouge. Au restaurant, la serveuse avait renversé du café sur moi sans le vouloir. Mon haut était ruiné alors tu avais demandé une chemise au patron. Elle était trop grande mais ce n'était pas gênant. Nous étions rentré chez moi et le lendemain matin, je m'étais glissé dans ta chemise. Un peu grande aussi. Tu me l'avais laissée. Je l'ai toujours et je la garderai. »

Alors comme ça, Ren avait apprécié le voir dans sa chemise. Ça lui faisait plaisir. Toutefois, il fut très étonné de savoir que le brun avait gardé celle empruntée. Il pensait qu'il l'avait rendu au restaurant. Apparemment, il se trompait. Mais un souvenir de lui ? C'était décidément bien trop mignon. Pour ce qui était de la chemise rouge, Quin l'avait soigneusement rangé dans ses affaires. Ça lui était arrivé de la remettre pour trainer dans son appartement. Il préférait toujours être habillé légèrement. Seulement depuis qu'il vivait avec Dai et Shou, il avait arrêté de la mettre. C'était la meilleure façon d'éviter les questions et puis il ne voulait pas avoir l'air ridicule. Celui attaché au vêtement d'un mec d'une nuit. Ça sonnait pas très bien, n'est-ce pas ? Ça possédait un petit côté imbécile et nunuche, qu'il détestait. Il était pas une midinette en mal d'amour. Clic clac. La porte est ouverte. Vous pouvez sortir princesse, si vous le souhaitez. Mais le bruit de la clé lui fit simplement cligner les yeux. Pourtant son corps ne bougea pas d'un pouce. À croire que monsieur s'était habitué à la chaise pas très confortable. Bien que gardant ce sentiment pour lui, l'étonnement le submergea lorsque Ren se retourna. Il affichait une véritable tête d'enterrement, le flic. Sur le coup, le blondie se dit qu'il devait se préparer au pire. Ça l'agaçait que le brun regarde à côté au lieu de le fixer franchement mais bon, la gêne semblait l'habiter alors autant se montrer clément.

Tout ouïe, Quin écouta l'homme. Au moins, ils étaient deux à ne pas savoir. Quant à Shou, il était parfois aussi malicieux et têtu que son père. Sans l'accuser, le blond concédait que tout était possible. Allez savoir ce qui pouvait se passer dans la tête d'un enfant. Après il faudrait trouver, comme on disait dans la police, le motif. Quel motif pourrait avoir un enfant de 10, 11 ans ? Enfin bon, si c'était oublié tant mieux. En quelque sorte. Mais pourraient-ils vraiment oublier ? L'un et l'autre ? Peut-être. Peut-être pas. Difficilement sans aucun doute. Plus pour Ren que pour le blond. Ce dernier était d'ailleurs persuadé que quelque chose avait du se passer durant son absence. Il ne laissait jamais son répondeur se remplir. Quant à un mauvais numéro, c'était improbable. Le brun essayait vraiment de trouver des possibilités. Était-ce pour qu'ils oublient plus facilement ? Pour tourner la page aisément ? La fin de ses paroles le rassura et la colère, qui le tenaillait, s'était bien adoucie. Un sourire se risqua sur ses lèvres. Cependant il se sentait presque las. Du ton à nouveau employé. Est-ce que le brun était aussi mou au boulot ? Ou alors il baissait les bras ? Quand on voulait quelque chose, on se donnait les moyens de l'avoir, non ? Peut-être que le brun avait pas tellement envie de leur donner une seconde chance ? Le blond supposait. Au lieu d'échafauder des hypothèses, il ferait mieux de trouver un moyen de savoir.

« - Tu crois que des excuses changeront quelque chose ? »

L'amusement et et la tristesse s'entremêlaient dans sa voix. Il n'aimait pas cette façon de faire. Est-ce que Ren était vraiment satisfait ? Oh et puis au diable, l'histoire des clés et de la voiture. Chuck attendrait. Yuria attendrait. Parce que pour lui, rien était fini. Il n'avait pas bougé de la chaise. Patient, il se tenait prêt à saisir l'instant. Celui qui serait parfait. Quin avait déjà sa petite idée sur ce qu'il voulait faire. Sa façon d'opérer. Ren lui laissait une victoire facile. Ce n'était pas très juste. Mais soit, le blond acceptait. Ne relevant aucunement les paroles du brun, ses yeux continuèrent à observer ses faits et gestes. La porte presque ouverte se referma subitement. Un signe. Un discret sourire se pointa sur les lèvres de l'homme. Le flic parut surpris et très contrarié. C'est fou, ce qu'il était mignon quand il passait en mode grognon. Non, le blond ne les aimait pas grognon quoique, on pouvait se poser la question. Il ne craquait jamais autant pour Dai que lorsque la carotte ronchonnait. Maintenant ou jamais n'est-ce pas. Merci ô inconnu qui venait de lui offrir la chance parfaite. Le brun paraissait totalement ailleurs à la suite de ce qui s'était passé. En essayant de faire le moins de bruit possible, le corps de Quin quitta son assise. Les princesses étaient capricieuses et il fallait payer leur mouvement d'humeur. Malheureusement il n'était pas aussi silencieux qu'il aurait aimé l'être et le regard de Ren se tourna vers lui, le caressant bien délicieusement. Ses yeux vert ne cachaient nullement son envie. Comment rester insensible à cet appel ?

J'arrive. J'arrive. Le blondie adorerait volontiers se faire dévorer. Là tout de suite. Au diable la décence. Il fallait dire que Dai s'était évertué à lui faire oublier l'existence même de ce mot. Lentement, sereinement, le blondie s'approcha jusqu'à arriver à proximité du flic. Laisse-moi faire Ren. Tu ne le regretteras pas. Sauf si quelqu'un les surprenait. Là, c'est sur que son supérieur n'apprécierait sûrement pas. Il avait envie de sentir ses yeux émeraude courir sur sa peau nue. Avoir ce genre de pensées dans un lieu tel qu'une salle d'interrogatoire, ça faisait vraiment pas net. Mais qu'à cela tienne, Quin assumait. Un pas encore pour être réellement très proche. Ce qu'il allait faire, il ne le ferait pas à n'importe quel flic sous peine d'avoir quelques problèmes. Subitement ses mains attrapèrent le tissu de la chemise et forcèrent le corps du policier à venir se coller contre le mur se trouvant à côté de la porte. Chacun son tour hein. Sans attendre, ses lèvres se pressèrent contre celles du brun, pendant que son corps se pressait contre le sien. Les cajolant avec douceur avant de demander plus, sa langue se glissant malicieusement entre ses lèvres. Il allait lui offrir un délicieux baiser. Celui qui lui ferait ravaler ses paroles et son envie de le laisser partir.

Ses paupières se fermèrent lentement pour laisser ses yeux dévorer encore un peu, ceux émeraude. La pression de ses mains se relâcha. Elles délaissèrent le tissu et glissèrent lentement sur ses épaules. Regretter ce geste serait impossible. Mais Quin avait pas fini de toute façon. Doucement son visage se redressa. Ses yeux se plantèrent dans ceux du brun. Alors ? Qu'en pensait-il ? Son nez vint se frotter contre le sien alors que son souffle s'amusait à venir frôler le visage de Ren. Ses mains quittèrent les épaules. L'une d'elle se saisit de la cravate. Tout en reculant, le blond tira dessus pour faire avancer le flic. Flic ou autre, il restait un homme comme les autres. D'ailleurs Quincey avait la fâcheuse tendance à voir l'homme avant de penser à la profession. Mais étant de nature réfléchi, il évitait les propos fâcheux ou désobligeants. Dans le cadre professionnel. Dans le cadre privé, c'était une autre musique. Que le brun avait pas encore eu l'occasion d'entendre d'ailleurs. Le trainant jusqu'à la chaise, ses yeux lui promettant quelque chose de moins agréable s'il osait le défier, le blond finit par le faire s'asseoir. Ça va aller Ren. Si tu es sage. Pour être sur que monsieur ne décide pas de se faire la malle, le blondie prit place sur ses genoux. Si quelqu'un entrait dans la salle, il aurait de quoi se poser des questions à voir Quin assis à califourchon sur les genoux de l'inspecteur. Ça ferait parler au poste. Une lueur espiègle passa dans ses prunelles. Les sirènes mangent les pauvres pêcheurs et ne supportent pas qu'on essaie de s'échapper de leur filet. Alors attention monsieur le représentant de l'ordre !
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 2 Fév - 22:57

Son torse vint se presser contre le sien pendant que ses mains passèrent les bras du brun autour de sa taille. Un appel au crime ? Qui sait ! Le blondie ne portera jamais plainte pour abus. Bien contre quand un homme lui plaisait, il espérait que ça qu'il n'abuse de lui. Ses bras passèrent autour du cou du brun. Hm il en était où déjà ? Ah oui. Ses lèvres retrouvèrent le même chemin emprunté précédemment. Cette fois-ci, Quin se fit plus avide, plus demandeur. Un faible gémissement échappa de sa gorge. Ren, s'il te plait. N'abandonne pas. Son visage se redressa. Une expression presque suppliante se dessina brusquement sur ses traits. L'avoir entendu dire que leur chemin se séparait, lui avait donné l'impression qu'il se préparait à passer à autre chose. Était-ce ainsi ? Il n'était pas d'accord. Même s'ils n'étaient plus au Japon, même s'ils ne pourraient ce qu'ils auraient fait là-bas, le blondie souhaitait passer du temps avec lui. Et si Ren ne voulait pas lui en accorder de gré alors ce serait de force. C'était bien joli tout ça mais au fond, le flic avait pris la décision qui l'arrangeait. Et son avis, c'était du pâté de poisson – la terrine de truite, c'est très bon - peut-être ? Un murmure vint s'immiscer entre eux.

« - Qui a dit que nos chemins se séparaient monsieur Ogano ? Je demande réparation pour les dommages psychologiques subis... »

Oui. Il y avait bien sur possibilité de payer en nature. En tout cas, fallait pas croire qu'on pouvait s'échapper tranquillement. Non, en fait, ce que le blond mourait d'envie de savoir, c'était ce que l'homme pensait. Ce que Ren désirait. Il voulait l'entendre. Il avait besoin de connaître ses pensées. De quel droit ? Aucun bien sur. Le droit de savoir impliquait de certaines conditions. Mais pour ses beaux yeux, le brun pourrait bien parler non ? Ses lèvres dessinèrent un bien charmant sourire. Non, non, il ne cherchait pas à soudoyer le flic. Hm quoique. Ses doigts s'amusèrent à dessiner des petits ronds sur le torse de son vis-à-vis. Très. Proche. Une moue finit par faire son apparition, pendant qu'une lueur faussement contrariée brillait dans les yeux bleu. Mimant un semblant d'hésitation, il resta silencieux. Ren. Ren. Toujours aussi séduisant à vrai dire. Lors de la première rencontre, c'était ce qu'il avait pensé. Et il était bien heureux de le penser encore. Bien sur qu'il aurait été déçu de voir que le beau flic soit devenu bête au lieu de rester prince. Lui, il se rappelait à quel point, les muscles étaient travaillés en-dessous l'uniforme. Le brun prenait soin de lui et ça n'avait rien de désagréable. Bon vous l'aurez compris le physique du flic ne pouvait pas laisser indifférent le mannequin.

« - Les princes n'ont pas le droit d'avoir une attitude de lâche. »

Bah sinon où allait le monde, mon bon monsieur ! Les sept nains se décideraient à former un gang, la belle-mère deviendrait une mère maquerelle, Blanche-Neige finirait sur le trottoir et le prince se se tirerait avec la belle au bois dormant qu'il avait accidentellement réveillé durant une mission d'infiltration. Non mais de toute façon, les princes modernes, ça vaut plus rien. À peine arrivés sur le marché, qu'ils perdent 30% de leur valeur à l'argus. Aux yeux de Quin, Ren avait rien perdu. Il faut dire qu'il avait déjà une idée bien précise du modèle. En tout cas, l'attitude que le flic avait eu le gênait encore. Ça méritait d'ailleurs une petite vengeance. Toute petite petite. Son visage disparut lentement dans le cou de l'homme. Ses lèvres caressèrent la peau avant de se poser dessus. Elles la massèrent malicieusement pour mieux la suçoter. Enfin il aurait pu se contenter d'un geste aussi simple. Mais non, il préféra lui faire un suçon. Un vrai. Celui qui ferait que ses gentils collègues lui posent des questions. Ren, c'est rouge là ? Tu t'es fait mal ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Quand la peau fut suffisamment rouge à son goût, sa langue passa sur le méfait. Le blondie avait un petit air fier. Comment ne pas l'être ? Le brun allait porter sa marque pendant toute la journée. Il s'endormirait avec aussi. Allez, petit suçon reste longtemps. Si possible jusqu'à demain matin, comme ça en se regardant dans la glace, le flic penserait à lui. Ah l'histoire, pour laquelle il était venu, se trouvait bien loin dans son esprit à l'heure actuelle. Yuria ? La voiture ? Non, non, Quin était focalisé sur Ren. Le poste pourrait être attaqué qu'il ne penserait pas à autre chose. Son front prit appui contre celui du brun. La salle d'interrogatoire était calme. C'était parfait pour une discussion des plus intimes. Les bruits extérieurs ne s'invitaient pas. Presque l'impression d'être seul s, éloignés du monde. Sa tête se pencha sur le côté.

«- Je te plais toujours ? »

Il squattait allègrement ses genoux depuis plusieurs minutes. Il venait de l'embrasser deux fois. Il fallait rajouter le suçon. Et c'était maintenant qu'il posait cette question. Quin espérait bien se faire le plus désorientant possible. Par jeu, mais aussi parce qu'il avait le sentiment, qu'il n'y avait que comme ça que Ren arrêterait de lui cacher la vérité. Comment ça, ça revenait à poser des petits pièges ? Mais non, la fin justifie les moyens ! Ses reins se cambrèrent le forçant ainsi à se redresser encore plus. Des mèches blondes vinrent chatouiller le visage du brun. Un rire délicat provint de sa bouche.

« - Pourquoi tu ne me dis pas ce dont tu as réellement envie ? Tu as peur d'être considéré comme un faible ? »
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 9 Fév - 6:53

Se rappelait-il que sa chemise était rouge? Non. Ça il l’avait oublié mais il se garda bien de le lui dire, à quoi bon, il se rappelait de tout mais pas de ce détail insignifiant. Pourquoi? Parce qu’à la base, il avait été celui qui la portait et que de ce fait, ça lui importait peu. Mais maintenant qu’il en parlait, il s’en rappelait et bien même, les cheveux blonds qui trainaient dessus était une image qu’il avait gardé graver dans sa mémoire. Oui, il se rappelait bien de Quincey qui s’était promené dans l’appartement avec celle-ci, il avait même regretté de devoir la lui retirer et c’était finalement contenter de celle de son ami. Il devait la rendre mais n’en avait rien fait, il en avait été incapable et fort heureusement pour lui, son ami avait compris. Riant de bon cœur, l’homme lui avait affirmé qu’il le comprenait complètement et qu’il lui en passerait d’autre quand il le désirerait. Son ami avait probablement attendu pendant un moment leur visite mais au final, le couple n’était jamais revenu au Fauve. Maintenant qu’il y repensait, c’était plutôt dommage, ils auraient pu s’y amuser. Mais ce n’était pas le moment d’avoir des regrets et il se reprit en main. Aller, un peu de sérieux Renji!

Les choses allèrent alors plutôt vite. Les excuses qu’il avait offertes ne faisaient probablement pas le poids, il aurait du prendre davantage son temps, y aller plus doucement mais ses paroles reflétaient bien son état d’esprit. Il lançait tout, un peu n’importe comment, espérant atteindre sa cible, faire frémir quelque chose chez le beau blond. Dernière tentative? Humm, peut-être mais c’était inconscient. Croyait-il que ses excuses changeraient quelque chose? Non. Sincèrement, il n’attendait rien de ses excuses, sauf peut-être un peu de soulagement de la part de Quin, de la compréhension peut-être aussi. Qu’il comprenne seulement qu’il n’avait jamais pensé à mal, qu’il ne le ferait jamais… oui, probablement. Mais malgré tout, les faits restaient les mêmes et le flic n’osa pas lancer que ce n’était pas important au final, parce qu’il vivrait toujours dans le doute, dans le regret de ce qui n’était pas arrivé, ça c’était un fait.

Baissant les bras, rendant les armes finalement, il avait décidé de le relâcher mais le destin n’était pas du même avis. Heureusement pour lui? Humm, probablement oui. La porte ouverte avait trouvé le moyen de se refermer et alors que le flic lui offrait toute son attention, le blond se redressa. Mais baisser les bras, abandonner son combat, ne voulait pas nécessairement dire que Renji était d’accord avec sa décision. Non, en aucun cas même et ses yeux vert caressèrent la silhouette plus qu’alléchante, de la princesse, alors qu’elle se redressait doucement. Une main agrippé contre le cadre entourant la porte, qu’il était sur le point d’ouvrir à nouveau, il le détailla longuement, appréciant sa grâce et éblouis par sa beauté. Comment un homme pouvait-il seulement lui résister hein? Sincèrement, l’inspecteur n’en savait rien, lui il n’en aurait jamais la force et la lueur de désir qui s’éveillait dans ses prunelles, d’un vert profond, en disait long sur cette faiblesse. Il était prêt à bien des choses pour ses yeux bleu là, ça il le savait et se tournant doucement pour lui faire face, il fut le premier surpris par la main de l’homme, qui s’empara de sa chemise sans plus de cérémonie. Baissant rapidement les yeux, se demandant certainement ce qu’elles faisaient là, il entrouvrit la bouche. Trop tard.

Son dos rencontra alors le mur voisin de la porte, pas tellement plaisante comme sensation d’ailleurs et il encaissa le coup avec un petit froncement de sourcil. Pourtant, ce froncement là n’avait rien de grognon, c’était surtout un effet de surprise, mélangé à la dureté du fameux mur, qui le lui avait arraché. La suite se voulu toutefois encore plus intéressante et cette fois, Renji écarquilla les yeux alors que les lèvres de Quincey glissaient contre les siennes. N’en croyant pas ses yeux, regardant l’homme qui se dressait devant lui, sentant la chaleur de ses mains traverser sa chemise pour rejoindre son torse, il retint son souffle. Le corps de la princesse se pressa doucement contre lui, son poids se voulant rassurant, délicieusement présent dans son esprit. Son regard plongea dans le sien, ne sachant pas ce qu’il devait comprendre de son geste mais le bleu se voulait confiant et lorsque la langue de Quin se glissa contre ses lèvres, terriblement tentatrice, Ren ne pu que soupirer et écarter les lèvres, lui offrant tous les droits sur sa bouche. Le mince filet de mer qui le fixait eu raison du peu de volonté restant dans son corps et l’une de ses mains remonta doucement sur la taille du blond, agrippant du bout des doigts le tissu de son chandail. Fermant les yeux, sa langue rejoignit celle de la princesse, allant se presser à la sienne, lui arrachant un frisson de pur contentement. Dire qu’il avait cru qu’il n’aurait plus jamais la chance de goûter cette bouche, que plus jamais il ne connaîtrait la chaleur que la simple odeur de Quin, pouvait faire naître dans le creux de ses reins.

Plus rien n’existait en dehors de ce baiser et Renji s’y laissait flotter avec un plaisir coupable. Les regrets n’avaient plus lieux d’être, le combat ne connaîtrait pas d’issue et sincèrement, plus rien n’avait d’importance en dehors du moment présent. Les mains du blond glissèrent alors sur ses épaules et Ren fronça doucement les sourcils, sa main s’emparant alors de sa taille, son pouce glissant doucement sous le tissu pour effleurer le pantalon de l’homme, cherchant à rencontrer un peu de peau. Il n’en eut toutefois pas le temps et bientôt, le baiser fut rompu, le laissant sur sa faim, les yeux toujours clos, un petit air renfrogné sur le visage. Déjà? Si peu? Oui, il était affamé et ce n’était pas un seul baiser qui lui suffirait, en aucun cas même. Ouvrant doucement les yeux, comme s’il craignait quelque chose, il coula un regard dans le sien. Pourquoi avait-il fait ça? L’hésitation n’avait pas lieu d’être et ça, il le comprit lorsque le nez du mannequin se glissa contre le sien, se montrant câlin, son souffle venant chatouiller sa joue. Ce fut à ce moment que le flic soupira, probablement de soulagement mais tout autant de contentement. Tout allait bien, il ne rêvait pas, Quin ne s’envolerait pas dès qu’il refermerait les yeux. Parce qu’il en avait rêvé à quelques reprises, il ne fallait pas en douter. Retrouver Quincey, ne pas avoir de regret et reprendre de là, ou ils avaient arrêté la machine, être heureux et enfin, avoir droit de bâtir quelque chose. Mais tout ça ne partait que de fantasme et il n’avait aucun droit d’en espérer tant. N’était-il pas simplement obsédé par le joli blond? C’est ce que son psychologue lui disait mais lui, ne le voyait pas de la même façon. Au diable la logique des choses, lui il rêvait d’un monde plus doux, plus merveilleux ou il lui serait permis d’aimer quelqu’un en le connaissant aussi peu.

Une main le ramena alors sur terre, agrippant sa cravate, elle le força à avancer et c’est avec un air à moitié surpris, à moitié satisfait que l’inspecteur se laissa faire par son suspect, se laissant tomber sagement sur la chaise. Pas la peine de ce démener, son arme ne lui serait d’aucune utilité et tout ce qu’il dirait pourrait être retenue contre lui, il connaissait la chanson. Se montrant terriblement docile, il se contenta de lever doucement la tête vers lui alors qu’il laissait son corps rencontrer la chaise, ses bras retombant de chaque côté de son corps, se voulant plus détendue que plus tôt. L’avertissement muet qui brillait dans les yeux bleu avait eu raison de ses quelques questions, aussi les avait-il ravalées bien sagement, comme le gentil flic qu’il était. Assis, ne sachant pas comment réagir, ne voulant pas laisser son esprit dériver sur des idées moins nettes, il le regarda simplement prendre place sur ses genoux. Là, le vert de ses yeux se troubla et Ren avala sa salive avec plus de difficulté. Son message était clair pourtant : Là? Ici? Maintenant?... Oui mais quoi? Ses mains, qui se redressaient lentement, brûlantes d’envies de le toucher, le savaient bien, elles.


'' Quin..? ''

Mais qu’est-ce que tu fais? Oui, c’était ce qu’il voulait demander mais sa présence sur ses genoux lui fit taire la suite, sa voix ne trouvant tout simplement pas la force de continuer. Et puis les yeux verts avaient tant à faire, glissant sur son visage, caressant sa bouche avec une intensité presque incendiaire, rejoignant sa gorge pour se montrer plus impatient et finissant alors leur chemin en remontant dans ceux claire du blond. Ses mains furent alors diriger sur Quincey, celui-ci les lui plaçant de son propre chef sur sa taille. Si c’était ce qu’il voulait, alors soit, Ren ferait comme il se devait. Ses mains se refermèrent alors sur la taille fine de l’homme, doucement au tout début, comme s’il n’était pas encore certain que cette peau était réellement tangible. Peut-être rêvait-il? Aucune chance. Les bras de l’autre homme passèrent alors autour de son cou, leur corps se pressant ensemble alors que Quin s’approchait un peu plus de lui pour reprendre le crime là ou il c’était arrêté. Coupable, le blond n’avait plus rien d’un suspect, il était bel et bien coupable maintenant et Ren en était franchement soulagé. Plus de doute, c’était ce que voulait le mécano, c’était ce qu’il voulait, lui aussi d’ailleurs et c’est là que ses mains s’emparèrent de sa taille avec une certaine force, se montrant plus possessif. Sa bouche dévora la sienne, répondant à la demande délicieuse du blond, le faible gémissement ayant un effet aphrodisiaque sur l’inspecteur de police. Heureusement pour lui, le coupable n’était pas prêt de lui faire commettre un crime à son tour et le baiser se termina pour que leur regard se croise à nouveau.

Pourquoi lui envoyait-il cet air suppliant? Ne savait-il pas qu’il était prêt à tout pour lui? Qu’il aurait commis n’importe quel crime pour ses beaux yeux? Cherchant la réponse à ses questions, dans le bleu de ses magnifiques pupilles, Ren ne perdait toujours pas la face. Garder son calme était inné chez lui et même en ce moment, alors qu’il se sentait sur le point de craquer, de dévorer la princesse qui c’était assise sur lui, il réussissait à rester d’un calme effrayant. Mais ses yeux ne mentaient pas eux, non, même qu’ils en disaient long sur le trouble qu’il vivait. Incertain, passant d’un œil à l’autre rapidement, Renji se demandait ce que la suite leur promettait. Qu’est-ce que Quincey allait lui dire? Lui annoncer même. Ses mains se refermèrent encore un peu plus sur sa peau, plongeant presque timidement sous son haut, ses larges mains effleurant la peau soyeuse et chaude. Il n’avait aucune raison de s’inquiéter, n’est-ce pas? Les paroles de Quincey semblait vouloir le rassurer dans cette direction, enfin si on pouvait être rassuré par un homme qui vous assois sur une chaise, prend place sur vous et vous affirme que vous devrez réparer les dommages psychologiques que vous lui avez fait connaître. Mais ce ne sont que des détails pas important, n’est-ce pas? Ren était de cet avis et une fois le blond ayant terminé de parler, il laissa un faible sourire s’emparer de sa bouche. Oui, il allait réparer ses erreurs, avec plaisir même.


'' Les dommages psychologiques humm?... D’accord. ''

Acceptant son sort, s’en réjouissant probablement un peu trop, il avait utilisé cette voix rauque qu’il n’obtenait que lorsqu’il se retrouvait en face de Quincey. Comme quoi même le meilleur des inspecteurs, a un favori parmi les criminels. Mais en même temps, le blond n’avait pas mis la vie de centaine de personne en danger, il c’était contenter de faire de l’existence de Ren, un endroit vide de sens, froid et remplis de doute. Hors, maintenant il était libéré, donc Quin n’était plus un coupable, à proprement parlé. Il devait simplement payer pour le crime commis mais encore une fois, il ne serait pas seul à payer, lui aussi aurait à faire face à la loi. Qu’est-ce qui te plairait? Tu veux m’attacher? Me torturer? Il se garderait bien de le lui offrir, juste au cas où sa princesse décide que sa lui plaisait, en effet. Remontant doucement ses mains dans le dos, toujours aussi parfait et chaud de Quin, palpant la chaire avec une satisfaction contenue, il soupira en arrivant sur ses omoplates. Le blond parla mais ses paroles le déroutèrent un peu. Les princes n’ont pas le droit d’être lâche? Mais qui avait dit qu’il était un prince hein? Certainement pas lui tien!

Perplexe, perdant cette lueur de désir, qui dansait depuis un moment dans ses yeux, Renji laissa un pli refaire surface sur son front, fronçant légèrement les sourcils, ses yeux se plissant sous ses réflexions. Alors il le trouvait lâche? Bon, il avait été sur le point de tout terminé, de le laisser partir pour ne plus l’approcher mais il avait cru que c’était ce que le blond désirait, il n’aurait jamais cru qu’il sois encore possible qu’il sois seul et encore moins, toujours intéressé par sa personne. Ses mains glissèrent alors doucement vers le bas, le bout de ses doigts dessinant de petites tresses invisibles dans leur sillage. Alors il laissait croire qu’il était un prince? Ne sachant pas s’il devait être flatté par cette allusion royale, de la part de Quin en plus, il fut surpris de sentir les lèvres chaudes de l’homme se poser sur sa gorge. Surpris mais pas déçue, en aucun cas même. Laissant ses paupières retomber sur ses yeux, laissant un mince filet vert y filtré, trop hypnotisé par la tête blonde penché sur lui, il soupira en sentant les lèvres soyeuses caresser sa gorge. Mais ce n’était bien entendu pas assez, pas pour la princesse et sans plus attendre, ne lui demandant pas son avis bien entendu, Quin avait décidé de lui faire un suçon. Sentant très bien sa chaire être aspiré par la bouche du bel homme, Ren ne trouva cependant pas la force, ni même l’envie de l’arrêter alors qu’il commettait son méfait. En fait, au lieu de se débattre, de songer à ce que ses collègues lui diraient en le voyant revenir avec une marque pareille sur la gorge, il songea que d’être dévoré par Quincey serait la meilleure chose. Rejetant légèrement la tête vers l’arrière, il entrouvrit la bouche, offrant sa gorge un peu plus, soupirant de plaisir alors que sa main droite remontait dans le dos de l’homme, ses ongles effleurant la peau délicate pour rejoindre le creux de son cou, plus haut, s’y agrippant doucement. Un coup de langue sur la peau meurtris et voilà, Quin avait terminé. Coupable? Jusqu’au bout oui.


Dernière édition par Renji Ogano le Lun 9 Fév - 6:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 9 Fév - 6:55

Oh, il aurait pu se plaindre, lui reprocher de lui offrir un traitement du genre, il pouvait même affirmer que la marque serait vue de tous et toutes aujourd’hui mais il se doutait bien que Quincey n’en ferait pas de cas. Il avait agit en sachant tout ça, non? Oui probablement et puis, le blond avait rarement des remords, non? Et puis, c’était bien trop délicieux comme supplice, pour que Renji trouve la force de se plaindre. Redressant doucement la tête, les yeux légèrement voilé par une envie qui le gagnait tout entier, il le regarda un instant, cherchant à comprendre ce qui se passait dans la tête de cette bouille d’ange. Leur front se joignit alors et le corps du flic se détendit à nouveau, sa main droite se glissant depuis sa hanche pour enlacer entièrement la taille du blond. C’était délicieux que d’être pressé ainsi ensemble, parlé tranquillement, être seul au monde. Peu importe le lieu ou il se trouvait, la chaise n’avait plus rien d’inconfortable pour le moment, Ren ne vivait que pour la suite des évènements. Quin devait penser vraisemblablement à la même chose, parce qu’il se contentait d’un silence qui n’avait absolument rien de gênant. Il ne dura pourtant pas et ce fut de nouveau au tour du chef des opérations, car c’est bien ce que le blond était devenue entre temps, de reprendre la parole. Le brun ne parlait plus tellement mais son partenaire, lui, semblait prêt à parler suffisamment pour eux deux. Bah, ça lui allait au final, il n’avait fait que des gaffes non? Il pensait que si. D’ailleurs, la question n’avait rien de rassurant…

Est-ce qu’il lui plaisait toujours? Humm, la question était piégée hein? Après tout ce qui c’était passé entres eux et ce, depuis à peine dix minutes disons, c’était assez bizarre à demandé. Venant de la part du bel homme, ça n’avait pourtant rien d’étonnant, Quin était quelqu’un d’imprévisible, qui prenait ce qu’il voulait, quand il le voulait, donc il demandait ce qu’il voulait, c’était logique. La tête légèrement tourné sur le côté, se voulant charmant avec cet air faussement innocent, il devenait encore plus difficile de ne pas répondre à sa question piège. Le sourire qui glissa alors doucement sur la bouche de Renji en disait long sur ce qu’il pensait mais la question était de savoir, s’il répondrait ou pas, finalement. Comment faire autrement hein? Comment ne pas t’apprécier? Il le voulait, il le voudrait probablement toujours, obsession ou pas. Délaissant sa taille pour plutôt glisser une main contre la joue de Quincey, plissant légèrement les yeux, inconscient de ce fait d’ailleurs, il secoua doucement la tête. Dire qu’il osait lui demander ça, il devait pourtant savoir, non. Mais c’était pour ça qu’il demandait tien! Se laissant piéger, n’y voyant aucune objection, Renji soupira alors que ses doigts glissaient doucement à l’arrière de la tête blonde, son pouce se hissant plutôt sur la pommette du bel homme. Pas la peine de répondre, il comprenait hein?

Un petit rire s’échappa alors des lèvres de Quincey et Ren ne pu que sourire encore un peu plus, prenant peu à peu une attitude plus légère, plus jovial. Le froncement de ses sourcils s’atténua et ses yeux se plissèrent encore un peu plus alors que l’écart entres leurs visages était de moins en moins imposant. Il devait être honnête dans sa prochaine réponse et le sourire magnifique de Quin, la mèche qui effleura sa joue alors que le métisse se penchait un peu plus sur lui, cambrant les reins pour le faire se redresser un minimum, le convaincu de se montrer franc. Pas la peine de mentir, même pas de se cacher ou de prendre un détour, j’ai compris Quin. Doucement, plus que jamais en fait, sa voix s’éleva dans la pièce, son souffle effleurant le visage de celui qu’il n’avait pas cru revoir un jour.


'' Dans une situation pareille, je dirais plutôt que j’ai peur de passer pour un pervers si je donne le fond de ma pensée… Tu n’a pas idée de ce que tu fais, n’est-ce pas?... ''

Non, probablement pas, ou peut-être que si et que ça l’amusait bien au fond. Bah, les deux réponses étaient bonnes et probables, mais ça ne l’intéressait plus. Tirant un peu plus sur la nuque de l’homme, le brun approcha son visage du sien. Redressant l’échine encore un peu plus, sa main gauche, toujours présente dans son dos, le pressa contre lui et son nez vint frôler le sien. Tu m’as manqué Quincey, terriblement manqué. Un petit sourire amusé glissa sur le coin droit de sa bouche et il continua plus bas encore, ses yeux glissant sur les lèvres alléchantes du blond.

'' En fait, je crois que tu sais parfaitement ce que tu fais… ''

La victoire était pour le blond, de toute façon, si Quincey gagnait, il n’y avait aucune raison pour que Renji en sois perdant. Approchant légèrement le visage, il planta ses yeux dans les siens et sembla hésiter un instant, sa bouche approchant pour se reculer, le laissant incertain. Finalement, il soupira et baissa les yeux sur sa bouche, sa main glissant complètement dans la masse de cheveux doré. Il voulait un baiser, le reste pouvait aller au diable. Avançant alors le visage, il s’empara des lèvres de Quin, se montrant doux mais à la fois plus ferme que plus tôt. La bouche entrouverte, il s’emparait enfin de lui et le sérieux qu’il y mettait se voulait plutôt charmante. Fermant doucement les yeux, empoignant gentiment les mèches blondes, il lâcha un soupir dans la bouche invitante de l’homme. Sa langue se joignit rapidement à la partie, laissant de côté le son qu’il avait laissé filtré, massant plutôt sa voisine avec un plaisir qui lui faisait battre le cœur au triple de sa vitesse. Le pressant contre lui, se voulant plus impatient que jamais, lui qui n’avait eu cesse de rêver à ce corps parfait, à ses long cheveux doré mais encore plus, à ses grand yeux bleu mystérieux, il ne se contenterait pas de peu. Ça il le savait et c’est à bout de souffle, qu’il consentit à laisser Quincey lui échapper, tous deux ayant besoin d’un peu d’air, le baiser c’étant enflammé au cours des premières dix secondes. Les yeux encore troublé par cette lueur de pur désir, Ren relâcha la nuque du blond pour soupirer et tiré doucement sur sa cravate, la trouvant tout à coup plutôt serré. Son autre main glissa d’ailleurs doucement sur le bas de son dos, il allait se calmer, il le promettait.

'' Un dîner… vendredi soir et puis, comme je suis exigeant, une balade dans central park. ''

C’était ce qu’il voulait, il en était certain. Une autre chance, un nouveau début, il ne demandait pas grand-chose quand même hein? Lui, croyait que non. Et puis bon, si Quincey avait le temps de venir s’asseoir sur ses genoux, alors qu’il était en plein milieu de son travail, il saurait trouver du temps pour dîner en sa compagnie non? Restait à voir si l’inspecteur aurait envie de l’inviter au restaurant ou s’il préférerait lui faire lui-même la cuisine. Le restaurant restait toutefois la meilleure alternative, manger chez lui, ce ne serait qu’ajouter plus de tentation à tout ça, déjà que ce serait difficile de ne pas s’éclipser dans la salle de bain avec lui. Passant alors sa main sur l’endroit ou son adorable princesse avait laissé sa marque, il secoua doucement la tête, sentant clairement la peau se faire plus sensible. Alors il c’était amusé à lui faire un véritable suçon hein?

'' Avec ça, j’aurais facilement droit à un cinéma en plus, tu sais. ''

Mais il ne demanderait pas tout de suite, non parce qu’ils devaient se voir avant, histoire de voir si tout cliquait toujours. Oh, physiquement il n’y avait aucun doute et bientôt les doigts du flic quittaient la marque rouge pour glisser sur le visage de Quin, caressant ses lèvres tendrement, comme pour se rassurer à ce sujet. Oh ça aucun doute, son corps répondait bien mais il ne craignait pas que le psychologique change vraiment de son côté. Quincey avait toujours ce petit quelque chose de taquin et pourtant terriblement classe, le charme ne c’était pas estompé. Mais lui, oui lui, le flic, il avait changé. Il n’était plus le même homme, pas totalement du moins et même s’il se doutait que ce n’était fort probablement pas son jadis amour de son travail, qui avait charmé la princesse, il n’en restait pas moins qu’il avait changé. Pourtant, ce n’était pas le moment de se prendre la tête et retirant doucement ses doigts de la bouche tentatrice, il ne pu s’empêcher d’y glissé la sienne, lui soutirant encore un autre baiser. Prenant son temps, se montrant calme et terriblement long, il se recula avec un petit air las, ses paupières lourdes sur ses yeux, qui détaillait la bouche qu’il venait de libéré. Encore un petit bout de paradis, juste un. Mais il se calma et se contenta de replacer sa main dans le dos du bel homme, son regard croisant le sien.

'' Je t’inviterais bien à dîner à la maison, mais je doute être encore capable de me contrôler à ce point. Et puis, j’ai changé en deux ans… peut-être est-ce que l’inspecteur ne te plaira pas autant que le flic… ''

C’était un peu sa façon à lui de se montré franc, de dire le fond de sa pensée. Je veux que tu viennes à la maison mais alors, peut-être est-ce que je te dévorerais? Hors, les princes ne dévorent pas hein? Non, c’est bien connue, il se contente de sauver les princesse et de les embrasser avec passion et amour. Renji n’avait rien d’un prince, il ne se contenterait pas de baiser, surtout pas si la princesse acceptait de venir chez lui, dans son territoire. Donc, il valait mieux qu’ils aillent ensemble quelques parts et puis se baladent, comme une vrai première sortie. Ils avaient du temps à rattraper, ensuite, bien plus tard même, le brun pourrait songer à laisser toute sa passion déferler sur boucle d’or.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 16 Fév - 18:46

Il devrait sûrement rester plus longtemps au travail à cause de ce léger contre-temps mais peu importait. Ça le valait bien. Seul dans cette pièce avec Renji, ça méritait bien d'accepter des heures supplémentaires. Sur les genoux du flic, le blondie se sentait bien. À l'aise. Bien sur, il avait osé un peu, même beaucoup et on aurait pu même lui dire que ce n'était pas forcément judicieux après presque deux ans. Cependant Quin n'était pas du genre à se soucier de ça. Il faisait ce qu'il voulait. Selon son idée. Collé à l'homme, il avait parlé. Il avait laissé échapper un rire puis deux questions avaient fusé. Pas forcément le genre de questions que l'on pose après un long moment mais cela venait d'un besoin de savoir. Est-ce qu'il vaut mieux clore ce chapitre définitivement ou est-ce que nous pouvons faire un bout de chemin ensemble ? Toutefois, la nouvelle expression présente sur le visage de Ren le rassurait. Est-ce qu'il préférait le grognon ou le souriant ? Le côté grognon avait son charme mais le plus souvent, cela ne lui donnait pas l'envie d'être foncièrement gentil avec son interlocuteur. Son visage proche du brun, le blond attendait. Avec une certaine anxiété. Il pouvait très bien entendre dire, qu'il était ridicule.

Ses yeux fouillaient ceux émeraude. Comme s'il y cherchait avec hâte une réponse. Soit patient Quin, ça arrivera. Entendre la voix de l'homme le détendit un peu et son esprit se focalisa dessus. Ses paupières clignèrent rapidement, surpris, par ses propos. Alors lui, le flic sérieux, apparemment mal en bouché, craignait d'être pris pour un pervers ? Dommage parce que le blond aurait adoré connaître le fond de sa pensée mais forcer, cela ne se faisait pas. Enfin dans le monde quinceynien, cela se faisait mais par pour le moment. Quant à avoir une idée, de ce qu'il faisait, bien sur qu'il en avait une. Un sourire amusé se glissa sur ses lèvres. Le blondie était un joueur. Comment un joueur ne pouvait pas avoir conscience de ses actes ? Je te montrerais Ren des choses dont tu n'as même pas idée. Restant silencieux, il observait son visage se rapprocher. Une douce pression le maintenait contre le corps du flic. Et lui, savait-il que ce qu'il faisait ? Un sourire plus large se dessina sur les lèvres du blondie lorsque le brun choisit une nouvelle option. C'était important que Ren le connaisse et sache donc déceler son comportement.

Tranquillement, Quincey observa le manège du flic. Il n'avait pas l'intention de prendre les devants pour un baiser. Sûrement pas. Il voulait voir ce que Ren allait décider. Celui-ci semblait d'ailleurs bien indécis. Sa bouche s'approchait, reculait et le blondie devait lutter contre l'envie de faire cesser ce manège. Mais tout vient à point à celui qui sait attendre et la gourmandise arriva. Les paupières du blond se baissèrent lentement, alors que ses lèvres s'entrouvraient avec plaisir. La main dans ses cheveux, il adorait ça. Ses mains glissèrent lentement sur le torse et s'agrippèrent au tissu de l'uniforme. Pendant ce temps, sa langue jouait avec plaisir avec celle du brun. En toute honnêteté, le blondie n'avait jamais pensé que Ren lui offrirait un tel baiser. Un baiser qui donnait l'envie d'être approfondi, de durer le plus longtemps possible. Sage, très sage, il répondait avec ferveur tout en laissant le brun dominer. Lorsque tout cessa, un léger trouble le secoua. Il revenait petit à petit à lui, reprenant son souffle mais le goût des lèvres de Ren restait sur les siennes. Sa langue passa sur la chair pâle, pendant que ses yeux ciel détaillaient l'homme en face de lui. Amusé par le voir entrain de dénouer sa chemise, Quin leva une main et vint déboutonner les premiers boutons. Ne serait-il pas plus à l'aise ainsi ? L'autre main avait quitté ses cheveux mais s'était finalement posée sur un endroit qu'il appréciait aussi. Disons que cette main dans le bas de son dos ne lui donnait pas particulièrement l'envie d'être très sage. Sa tête pencha sur le côté quand son vis-à-vis parla. Vendredi soir ? C'était raisonnable et c'était surtout facile pour s'arranger. Il pourrait dire qu'il rentrerait tard à cause du travail. Certes ce n'était pas beau de mentir, encore moins à sa carotte adorée mais le blond ne se voyait pas lui dire la vérité.

« - Je ne te trouve pas si exigeant que ça... »

Lui, il était capable de l'être. À tel point qu'il pouvait être même qualifié de chiant en réalité. Être exigeant aurait été de vouloir aller dans un grand restaurant, de l'obliger à porter une tenue précise, poser des conditions des plus discutables mais là, rien de tel. Le choix était même mignon. Comme un vrai rendez-vous. Dans quel genre de restaurant allait-il l'emmener ? Italien ? Français ? Chinois ? Est-ce qu'il l'emmènerait dans un restaurant où il connaitrait le patron ? Encore une fois ? Ça pourrait être amusant. Et la balade ? Main dans la main ou juste côte à côte à parler de tout et de rien ? Quoique, Quin trouvait cela un peu dommage, il aurait adoré pouvoir goûter à la cuisine de Ren. Il devait bien cuisiner, non ? Un homme seul , débrouillard, pas comme Dai qui relevait d'une vraie catastrophe du côté des fourneaux. Le blondie aurait adoré le voir avec un tablier et s'agiter devant un plan de travail. Qui sait ? Peut-être qu'un jour, il en aurait l'occasion ? Hm mais qui avait dit que la soirée ne devait se limiter qu'à une simple sortie en quelque sorte ? Selon son humeur, il pourrait réserver quelques surprises au beau brun. Suivant du regard la main, le blond remarqua que les doigts allaient glisser vers la jolie petite marque. Il en était plutôt fier de son suçon hein. Cependant les paroles de l'homme l'amusèrent.

« - Hm si je t'en fais un autre, tu aurais droit à quoi ? »

Si un simple suçon menait au cinéma, alors à quoi menaient plusieurs ? Il avait bien envie de voir mais pas tout de suite. Tranquillement toujours sur les genoux, pas décidé à bouger d'un pouce, il laissa la main venir glisser sur ses lèvres. Pourquoi Renji faisait-il toujours ces gestes aussi tendres qui avaient le don de le faire lamentablement fondre ? Le blondie ne se jugeait pas comme une midinette mais il devait avouer que certains gestes tout simples avaient le pouvoir de le rendre faible. Est-ce que leur prochain rendez-vous serait au cinéma ? Quel genre de films iraient-ils voir ? Est-ce qu'il pourrait se blottir contre lui pendant le film ? Jouer avec ses doigts ? Lui voler un baiser discrètement ? Ses paupières se baissèrent et il laissa Ren l'embrasser. Le contact de ses lèvres contre les siennes. Leur premier baiser. La soirée. Ses joues s'empourprèrent un peu lorsqu'il songea à ce qui s'était passé dans les toilettes. Il avait osé comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Ce soir-là, il s'était dit qu'il n'avait rien à perdre. Il était un célibataire entrain de dîner avec un inconnu. Même si le brun l'avait repoussé, cela n'aurait pas été grave. Lentement, Quin se pencha. Son visage vint se glisser contre le cou de l'homme. Il était bien contre lui. C'était rassurant. Un sentiment très différent de ce qu'il connaissait. Les bras de Dai étaient confortables. Ceux de Ren protecteurs. Mais il ne savait pas le brun ? Il pouvait le cuisiner autant qu'il voulait, s'il le désirait. Quin ne se voyait pas refuser une telle possibilité ou offre.

« - Nous n'avons passé qu'une soirée ensemble... J'ai des bons souvenirs du flic mais j'ai très envie de faire connaissance avec l'inspecteur. De le connaître vraiment. »

C'était sincère. Il aurait aimé qu'ils aient plus de temps. Ses cheveux tombaient doucement sur l'épaule puissante. Son souffle courait sur la peau. Il était bien contre lui. Seulement même les meilleurs moments avaient une fin. Ce dont la sonnerie de son téléphone lui chargea de lui rappeler. La sonnerie, il la connaissait bien. Une musique de Star Wars qu'il avait collé au numéro de Yuria. En gros, synonyme de danger. En soupirant, l'homme se redressa. Sa main gauche se glissa dans sa poche et il en extirpa son téléphone. Il allait le sentir passer. Brièvement, Quin jeta un coup d'oeil à l'heure affichée sur son portable. Il était en retard de deux heures. Une paille. Trois fois rien. Inspirant un grand coup, il décrocha. Son corps se leva des genoux du flic. Le portable vint se coller contre son oreille. A l'autre bout du fil, la femme se mit à râler. Un déferlement typique que le blond ne cherchait jamais à contrecarrer. Dire immédiatement à une femme, qu'elle avait tort, s'était suicidaire. Il fallait être simplement patient et attendre le bon moment. D'autant plus qu'elle était de ses femmes qui détestaient être contredites. S'asseyant sur la table, les yeux rivés sur le plafond, Quin fit semblant d'écouter le sermon avant de prendre la parole. Non mais tout était de la faute de son amie. Si elle avait pris le temps de régler son affaire, il ne serait pas en retard pour ses shootings. De toute façon, ce n'était que des shootings. Y avait pas mort d'hommes. En quelque sorte si. Après tout, elle l'avait lancé et estimait qu'il devait faire un effort. Il devait se montrer sérieux. Oui, oui, il savait tout ça. Il avait 27 ans, c'était déjà un senior en quelque sorte. En entrant dans ce milieu, le blond avait découvert que même la côte d'un homme pouvait baisser avec l'âge.

« - Yuria ? Tu peux pas me rappeler plus tard ? »

Essai vain pour réussir à se débarrasser d'elle. Bien sur, elle ne prit pas attention à ses paroles et continua sur sa lancée. Les contrats. Est-ce qu'il se rendait compte de la difficulté hein ?Enfin, il n'avait pas trop de mal à décrocher des contrats des plus honnêtes. Comme à l'accoutumé, leur discussion téléphonique tourna en une sorte de dispute. Quin en avait assez que Yuria lui court après pour le rappeler à ses obligations. Même si cela était tout à fait normal. Au fond, il aurait aimé lui trouver un mec. Une sorte de substitut. De tampon entre elle et lui. Simplement, personne ne serait suffisamment masochiste pour ça. En ce moment, la femme n'avait pas besoin d'un homme mais d'un animal. Un animal qui l'amuse, l'occupe. Suffisamment pour qu'elle ne ressente pas le besoin de mettre son nez dans ses affaires. L'échange dura peut-être dix minutes, voir plus et le premier à raccrocher fut le blond. Comme d'habitude, il ne la laissa pas finir. Un soupir exaspéré s'échappa de ses lèvres. Pas possible d'être aussi chiante franchement. Quoique si, la preuve. L'appareil électronique retrouva sa place dans la poche. L'air gêné, il regarda Ren tout en se passant une main dans les cheveux.

« - C'est la personne qui aurait du venir pour... la voiture... »

Cette histoire de voiture lui parut d'un coup bien loin. Hésitant à reprendre place sur les genoux du flic, il finit tout de même par y revenir. C'était bien mieux que les chaises en métal. Il se sentait comment dire, intimidé maintenant. Qu'est-ce que Ren allait s'imaginer ? Bonne question mais il ne voulait pas le savoir. Surtout pas.

« - Alors, tu finis à quelle heure... Pour vendredi... »

Et un joli sourire, un. Histoire de faire oublier la discussion indésirable et revenir à leur mouton. Parce qu'il y tenait à cette soirée hein. Tout à coup, il ressortit son téléphone portable. Son pouce bougeait frénétiquement sur le clavier. Ses yeux vinrent se planter dans ceux de l'homme lui envoyant un air malicieux, complice.

« - Tu pourrais me donner ton numéro, ce serait plus simple, non ? Appeler au poste dans l'espoir de t'avoir, ce ne serait pas facile et puis on pourrait penser que je te harcèle... »
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMar 17 Fév - 18:40


Il n’y avait rien de pire que des mains agrippant sa chemise, pour que Renji perde le peu de contrôle qu’il détenait. Sa tête devenait un réel fouillis et dieu sait ou il avait réussis à puiser ce self-control, parce que lorsqu’il avait enfin laissé Quincey respirer, son corps n’en avait aucune envie lui. Un simple baiser le mettait dans un sale état, son cœur battait la chamade, son souffle se faisait court et puis une chaleur lui chatouillait le ventre. Il n’y avait pas à douter, le beau blond lui faisait toujours le même effet, c’était impossible de rester sérieux en sa compagnie. Tout s’enflammait autour de lui en ce moment et il avait terriblement chaud. Bon, il n’allait pas non plus se déshabiller dans un endroit pareil et le prendre sur la table hein, sérieusement. Renji avait plus de classe que ça mais il ne pouvait pas nier que d’avoir l’homme assis à califourchon sur lui, faisait naître des fantasmes qu’il n’arrivait pas à totalement supprimer. Bah, Quin devait avoir l’habitude, avec un physique pareille et un caractère aussi joueur, on ne pouvait que fantasmer sur lui, non? Oui, c’était facile, trop facile et bien que l’inspecteur ce sois toujours cru immuniser à ce genre de charme, il battait en retraite devant le blondie. Mais l’homme savait-il seulement qu’il était le seul à lui faire un effet pareil? Probablement… ou pas.

Finalement inconfortable, ayant déjà du mal à respiré, il avait tiré un peu sur sa cravate mais bientôt, il baissait les yeux sur les doigts fins de Quincey, qui s’amusait à déboutonner les deux premier boutons de sa chemise. Légèrement étonné sur le coup, bien qu’il ne le montre pas clairement, il fini par esquisser un minuscule sourire. Redressant le visage alors qu’il se sentait un peu plus à l’aise, l’air entrant finalement correctement dans ses poumons, il resserra doucement la taille de l’homme, la main présente dans le bas de son dos se montrant plus câline. Puis, il fit sa requête, une demande de sortie, leur première sortie. Oui, parce que le passé ne comptait plus autant et que le futur se voulait plus éclatant, pour lui du moins. Parce que pour le moment, Renji ne possédait rien qui ne valent vraiment la peine d’être chéri et protégé. Il vivait seul, n’avait pas d’ami proche et le poisson rouge qu’il avait adopté, n’avait rien de très affectueux. C’était d’ailleurs pour ça qu’il l’avait prit, non? Eh oui, à la base la bête vivait au poste mais après avoir vue le sale état dans lequel son petit bocal se retrouvait sans arrêt, il l’avait prit chez lui. Bon, ça lui avait valu le surnom de sauver de poisson, le roi triton mais il s’en balançait. Depuis son arrivé chez lui, le poisson rouge allait bien et puis bon, ce n’était pas trop d’entretient, ça lui allait parfaitement. Lui avait-il trouvé un nom? Pas encore mais ce n’était qu’un poisson après tout donc. Mais oublions le poisson et revenons plutôt à la princesse, toujours installé sur les genoux du prince.

Quincey le prit pourtant de court en lui annonçant tout simplement que lui, il ne le trouvait pas exigeant. Ce n’était pas grand-chose et fort probablement vrai mais cette simple remarque, lui fit plaisir. Tant mieux, il n’aurait pas aimé le forcer à quoi que ce sois. Quoi que bon, pour le moment, qui forçait son chemin sur qui hein? On avait qu’à regarder leur position pour se poser la question sérieusement mais au final, Ren ne se sentait pas comme quelqu’un qui se faisait imposer un choix. C’était même très bien que Quincey prenne les devants, lui il prenait toujours trop de temps alors. Mais il avait bien l’intention de régler ce problème hein! S’il avait du filer il y avait deux ans, il n’avait aucune intention de laisser le beau blond lui filer entres les doigts à nouveau. Impossible, il voulait sa part du gâteau, si on pouvait le dire ainsi.

Puis, il avait parlé du suçon, réalisant sa présence avec un peu de retard et lança, à moitié sérieux d’ailleurs, qu’il aurait droit à beaucoup plus grâce à cette marque. Est-ce qu’il était conscient que Quin le lui avait fait là ou tous ses collègues auraient tout le loisir de le détailler? Pas vraiment mais lorsqu’il le ferait, probablement suite à une remarque de la part d’un autre inspecteur, il ne s’en inquiéterait pas. Si le suçon restait, ce qu’il espérait presque l’idiot, alors ce serait la preuve que la princesse était de retour et qu’il l’avait bel et bien rencontré. Ce n’était pas un rêve hein? Non, la sensibilité de la peau était bien réelle et il ne pouvait qu’en être rassuré. Il avait déjà planifié une autre sortie tien, un cinéma mais le blond ne parut pas s’en offusqué, très bon signe d’ailleurs. Et la suite, comme bien souvent c’était le cas avec Quincey, étonna le japonais. S’il lui en faisait un autre, à quoi est-ce qu’il aurait droit? Humm, bonne question mais pour le moment, Renji n’était pas en position de répondre, non? Une princesse occupait ses genoux, terriblement tentante, absolument charmante et oh combien sexy, s’il disait le fond de sa pensée, il y avait fort à parier pour qu’il perde quelques étoiles à son étendard. D’ailleurs, à combien d’étoile était-il évalué pour le moment hein. Quatre? Cinq? Quel était le maximum. Il n’en avait aucune idée mais sans espérer avec la note maximum, histoire de ne pas se faire de pression, il espérait avoir une bonne moyenne hein.


'' Un kidnapping probablement… ''


Le pire, c’était qu’il le pensait vraiment alors qu’il le disait. Oui, si Quincey s’amusait à lui suçoter la peau ici et là, le flic n’aurait pas d’autre choix, que de le kidnapper et de le faire prisonnier dans on appartement. Oh, aucune séance de torture ne serait prévue à l’agenda et il y avait fort à parier que la belle princesse apprécierait son court séjour dans le donjon du prince mais ça, Ren se garda bien de le dire. Il n’avait jamais été tellement doué pour s’exprimer émotionnellement, surtout pas quand il devait imager le tout avec des mots. Parler d’une affaire, c’était une chose mais avouer ce qu’il ressentait et raconter qu’au plus profond de lui-même, il sentait un feu brûler, c’en était une toute autre, ça oui.

Lui ayant volé un autre baiser, il soupira de bien être lorsque le blond laissa son visage glissé dans son cou et les deux bras du brun vinrent l’enlacer. Leur étreinte avait quelque chose d’apaisant, le bien être était presque palpable et Ren laissa un petit sourire se dessiner sur ses lèvres. Depuis combien de temps rêvait-il à ce genre de contact avec le bel homme hein? Deux ans à fantasmer, à devoir repousser son désir, tout simplement parce qu’il n’y avait rien entres eux et que de toute façon, Quincey était inaccessible. C’était du passé tout ça et il avait enfin sa chance et quelle chance quand même! Quelqu’un l’aimait bien en haut et lui faisait un merveilleux cadeau, enfin lui le voyait ainsi. Il fallait dire aussi, qu’il avait eu son lot de malheur alors bon, à quelque part, il était quand même temps qu’il ait droit à un peu de bonheur. Mais il n’en avait pas demandé tant, sans vouloir se plaindre d’en avoir trop, bien entendue. Puis, ayant encore du mal à croire à la chance qui lui souriait, parce que retrouvé Quincey ici, après deux ans, dans une ville aussi grande, c’était quand même quelque chose, le japonais laissa tomber ses doutes, subtilement mais quand même.

Est-ce que l’inspecteur lui plairait autant que le flic? C’était une bonne question mais il manquait quelques éléments explicatifs probablement. Il n’était pas très clair le poulet hein. Malgré tout, l’ancien mécanicien le rassura, annonçant qu’il avait vraiment envie de le connaître, de faire connaissance avec l’inspecteur. Si Ren souriait rarement en temps normal, aujourd’hui devait être une journée à marqué d’une croix parce que bientôt, suite à ses quelques paroles rassurantes de la part du blond, il se surprenait à sourire avec plaisir. Il ne pouvait pas s’en empêcher, sourire pour Quincey lui venait si facilement, quand il était en sa compagnie, tout semblait plus clair, les lumières se faisaient plus brillante et la nuit, moins sombre. On pouvait appeler son affection pour l’homme comme on le voulait; amour, affection, obsession ou encore, illusion mais Renji n’était pas moins heureux de le savoir près de lui en ce moment. Le pourquoi de la chose ne lui semblait pas important, il se concentrait uniquement sur ce qu’il ressentait, le plaisir qu’il en tirait. Est-ce que Quin faisait de même? Il le souhaitait, bien qu’il n’ait jamais été très émotif comme individu.

Le moment était magique dans l’esprit encore embrumé du flic et prenant conscience de la longue mèche pâle qui tombait doucement sur son épaule, il tourna simplement le visage vers celui si beau de la beauté exotique qui le surplombait, toujours assise sur ses genoux. Le souffle chaud de Quincey lui caressait le cou et un frisson le parcourut, sa peau frémissant sous le contact léger mais vicieux à quelque part. Dieu qu’il avait envie de l’embrasser, il avait du mal à songer à autre chose depuis qu’ils l’avaient fait. Ses yeux verts ne cessaient de se glisser sur ses lèvres, chaire douce et tentatrice. Encore un, seulement un autre hein. Mais il n’eut pas le loisir de lui voler un autre baiser car bientôt, une mélodie s’élevait dans la pièce. Il connaissait cette musique, c’était… du star wars? Franchement étonné, voir décontenancé, parce qu’il n’aurait jamais imaginé Quincey mettre ce genre de sonnerie à quelqu’un, il ouvrit les yeux un peu plus grand. Il ne l’avait jamais imaginé comme un fan de ce genre de chose, il n’en avait vraiment pas l’air en tout cas hein. Bah, pas que ce sois mal mais c’était surprenant et puis, quelque peu étrange d’imaginé le séduisant Quin entouré de figurine de la guerre des étoiles. Il ne devait pas y songer, sinon ça se verrait et puis le blond pourrait être vexé, qui sait hein. D’ailleurs lorsque le corps de la princesse se retira du sien, il se demanda si ce n’était pas déjà fait, s’il ne l’avait pas vexer en était surpris par cette sonnerie. Mais non, il pensait trop hein, personne ne prenait d’appel en restant assis sur les genoux d’un homme.

Tentant de ne pas écouter ce que Quincey disait à son interlocuteur, Renji se redressa encore un peu plus, s’asseyant bien droit sur la chaise, toujours aussi inconfortable selon lui et encore plus depuis que Quin ne se trouvait plus sur lui. Eh oui, jamais il n’aurait cru qu’une surcharge de poids lui manquerait sur une chaise pareille. Baissant les yeux sur sa chemise, il l’ajusta correctement et rattacha les boutons de sa chemise, plus la peine d’être confortable hein. Sa cravate fut resserrer correctement et il redressa le visage en direction du blond, qui conversait toujours.

Le brun n’avait jamais aimé de se mêler des histoires des autres mais en ce moment, il ne pouvait s’empêcher d’écouter ce qui se disait devant lui. Quin avait prit place sur la table d’interrogation et semblait écouter son interlocuteur avec un flagrant manque d’intérêt. Avec qui parlait-il hein? C’était malsain de penser à ça mais Ren ne pouvait pas s’empêcher d’être légèrement jaloux de l’attention que portait le blond à cette personne. Il l’entendit parler de shooting photo, il ne comprenait pas vraiment mais il en conclut que le mécano devait poser. Est-ce qu’il faisait ça a temps perdu? Il était toujours mécano? Tien, il ne savait pas du tout ce qu’il devenait, c’était un fait. Depuis leur retrouvaille, ils n’avaient parlé que de ce malheureux incident qui les avait séparé, d’ailleurs ils ne sauraient probablement jamais ce qui c’était passé hein. Mais plus le flic ne regardait l’homme assis sur la table, plus les questions qu’il voulait lui poser, s’entassait dans sa tête. À ce rythme il les aurait oublié avant même qu’il ne puisse les lui poser. Tant pis, elles reviendraient bien hein. Puis, un truc que lança Quincey au téléphone l’intéressa. Il disait qu’il se trouvait là à cause de cette personne et qu’elle aurait du régler ses affaires toute seule quoi. Alors c’était son amie, celle qui c’était fait volé ses clés hein. La situation lui plaisait de moins en moins et baissant les yeux pour regarder ses mains, qu’il avait posées sur ses jambes, il soupira. Idiot, tu n’a rien à dire, il vient tout juste de te revenir, tu n’a aucun droit sur lui, il a une vie en dehors de toi. Il n’y avait rien de plus vrai que ça, Renji s’apprêtait à participer de nouveau à son existence mais il ne possédait aucun droit sur celle-ci, pour le moment du moins.

Attendre patiemment n’était pas quelque chose qu’il faisait bien souvent mais étonnamment, pour le blond, l’inspecteur était prêt à aller loin. N’écoutant que d’une oreille, feignant de ne pas s’intéresser à la conversation, bien qu’il en note les moindres détails mentalement, il attendit les presque dix minutes que le tout dura. Elle s’appelait Yuria, elle avait une tête de cochon aussi hein, ça il pouvait le deviner et puis, elle était un peu comme son agente hein? Mais dans quoi travaillait-il donc maintenant hein? Étudiant les traits de l’homme, le japonais en conclut que ce devait être quelque chose de plus glamour. Quincey avait des traits fins, bien dessiné et très recherché, il était unique en son genre et sa longue crinière blonde ne faisait que renforcer cette impression de beauté énigmatique, qui se dégageait de tout son être. Dans la mode? Peut-être, fort probablement même. Mannequin peut-être, puisqu’il avait parlé de shooting. L’émeraude de ses yeux continuait donc son petit manège, glissant depuis son menton à ses lèvres, il avait toujours envie de les goûter et il le savait très bien, repoussant d’ailleurs cette envie omniprésente, il monta sur les pommettes puis esquissa de nouveau un petit sourire en remarquant combien ses cils étaient longs et blond. La beauté à l’état pur, ça oui. Le bleu de ses yeux avait quelque chose de céleste aussi et passant une main devant sa bouche, Ren fit attention à ne pas rougir sous ses pensées. Sincèrement, il était pire qu’un adolescent en amour hein, détaillé ainsi un homme de cet âge.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMar 17 Fév - 18:41


Ce fut le soupir exaspéré de Quincey, qui attira son attention, le faisant tourner le visage dans sa direction, l’air calme et sérieux, comme toujours. La personne qui aurait du venir pour la voiture, oui il savait et il acquiesça simplement, ne sachant pas quoi y ajouter finalement. Le blond avait un petit air gêné et lui-même ne se sentait pas vraiment à l’aise. Il savait qu’il avait écouté sa conversation et il n’en était pas très fier pour le coup mais bon, il ne pouvait rien y changer. Toutefois étonné lorsque le bel homme reprit place sur ses genoux, il leva une expression surprise vers lui mais se calma presque aussitôt. Il préférait ça de toute façon et bien qu’il ne se sente pas en état de poser ses mains sur lui, préférant attendre la suite, il ne pu s’empêcher de sourire légèrement. La question qui suivit lui arracha finalement un vrai sourire, encore une denrée rare que seul Quincey Dragonwort pouvait obtenir à profusion. À quelle heure finissait-il vendredi? Humm, c’était sa journée la moins chargé de la semaine, mais encore fallait-il qu’on le laisse en paix. Il avait un cas sur le dos mais les choses avançaient doucement, il devrait donc avoir terminé vers les… quatre heures? Il commençait tôt alors, il pouvait bien quitter tôt aussi non? Et puis bon, il avait beau vouloir attraper le tueur, il n’arriverait à rien sans indice et de ce côté, c’était encore plutôt calme hein.


'' Vers les quatre heures je dirais, si tout se passe bien du moins… ''


Eh oui, parce que dans ce métier, on ne pouvait rien prévoir et souvent, on subissait simplement. Et puis bon, même si l’affaire n’avançait pas, il y aurait toujours la recrue qu’on lui avait fichue sur le dos. Rien qu’a penser à la jeune femme, il se sentait prêt a grincer des dents, quelle plaie celle-là! Il s’assurerait de s’en débarrasser vite fait vendredi hein! Ce n’est pas le travail qui manquait dans le poste, il saurait lui trouver de quoi s’occuper, histoire que lui, il puisse s’éclipser de bonne heure sans qu’elle n’ait son mot à dire. Il prenait rarement ses soirées et on comptait beaucoup trop sur lui par ici, ce ne serait pas plus mal que de se détendre hein. Le sergent en serait probablement content aussi, quoi que bon, il pourrait aussi devenir drôlement agaçant et lui demandé qui il allait rejoindre et pourquoi il n’amenait pas sa partenaire avec lui. Non, il s’éclipserait finalement, il n’avait aucune envie de prendre des chances, pas avec cet idiot pour le surveiller.

Heureusement pour lui, le joli sourire de Quin, lui retira toutes ses pensées au sujet du travail et il se contenta de sourire aussi. Il était heureux en ce moment, oui et même les deux boulets qu’il trainait ici, ne sauraient lui enlever ce bonheur, passager ou pas. Puis, le cellulaire du blond refit surface et Ren le regarda avec questionnement, se demandant ce qu’il faisait hein. Il voulait son numéro? Le regard malicieux qu’il lui envoya lui fit chaud au cœur, aussi idiot que ça puisse paraître et il acquiesça doucement. Oui, ce serait plus pratique en effet hein et parlant doucement, d’une voix qui ne possédait aucun agacement, il lui donna son numéro. Une fois celui-ci noté, il avança un peu le visage et lança un coup d’œil au téléphone que tenait Quincey, s’assurant que tout était bon. Ça allait et redressant les yeux, il rencontra la couleur azure du sien, ce simple contact visuel lui coupant presque le souffle. Un petit sourire à la bouche, il parla doucement.


'' C’est le numéro de mon cellulaire personnel, il est habituellement ouvert en tout temps. Mais si jamais il est fermé… appel celui-là… ''


Fouillant la poche arrière de son pantalon, ayant un peu de mal avec Quin sur les genoux mais n’ayant aucune envie de lui demander de se retirer, il en ressortit finalement une petite carte et la lui tendit. Son nom et le titre d’inspecteur y était clairement affiché. Un numéro de téléphone portable se trouvait en dessous. Avec un métier pareil, il n’avait pas le choix de posséder deux téléphones, l’un pour les affaires et un autre pour sa vie privé. Habituellement tous les deux étaient ouvert, au cas où mais il valait mieux prévenir que guérir, ça il le savait très bien et rater un appel de Quincey Dragonwort, ça n’avait rien de bien. Bon, la carte c’était un peu trop mais c’est ses supérieurs qui les lui avait donné, parce que tous les inspecteurs devaient en avoir tien et puis bon, il les utilisait depuis un moment quand même alors bon, c’était devenue une question d’habitude. Un petit sourire presque gêné à la bouche, il se passa une main sur le front. Donner sa carte à Quin, c’était vraiment trop bizarre…


'' Je sais que ça fait bizarre de donné une carte mais bon, c’est plus pratique pour les enquêtes… et je ne connais pas ce numéro par cœur alors. ''


Bien pauvre défaite mais pourtant, bel et bien vrai. Son embarras s’envolant doucement, il reprit son expression normale et y ajouta un petit sourire. Levant l’une de ses mains, il écarta une mèche blonde du joli visage de l’adulte et avança encore un peu plus la tête dans sa direction. Encore cette envie maudite de l’embrasser qui refaisait surface. Le fixant dans les yeux, il approcha sa bouche de la sienne et effleura ses lèvres des siennes, les touchant à peine, comme pour le tenter tout en étant bien conscient de son geste. Son autre main glissa sur la base de sa nuque et ses yeux se plissèrent doucement avant de ne plonger leur regard sur les lèvres entrouvertes du blond. Bientôt il se mettait à chuchoter.


'' Ce sera difficile d’attendre toute la semaine… ''


Oh ça, oui, il le sentait. Ce serait une dure semaine. Il passerait son temps à fantasmer, ses collègues l’agaceraient encore plus et sa partenaire le rendrait probablement fou. La patience n’était pas une chose qu’il possédait facilement et devoir attendre pour revoir ce visage, goûter cette bouche, ce serait de la torture. Mais il acceptait de jouer le jeu et n’ajoutant rien de plus, il l’embrassa. Fermant les yeux après avoir plonger les yeux dans les siens, comme pour le convaincre de le laisser faire, chose dont il n’avait probablement pas besoin, il se lança dans un nouveau baiser passionné. Il n’avait aucune envie d’être sage et sa langue, qui s’immisça aussitôt dans la bouche délicieuse du mannequin, se voulait un ne peu plus clair à ce sujet. Le tirant un peu plus contre lui, depuis sa main sur sa nuque, il tourna légèrement la tête sur le côté, se donnant un meilleur accès alors qu’il fouillait sa bouche d’une langue experte. Son autre main délaissa doucement la mèche qu’il n’avait toujours pas lâchée et glissa le long de son torse, trouvant refuge plus bas, à sa taille, glissant sous le chandail pour palper son ventre. Depuis combien de temps était-il aussi frustré sexuellement hein? Il refoulait ses désirs depuis si longtemps qu’à ce moment même, il aurait probablement été capable de prendre Quincey sur la table, son esprit ne voyant plus claire.

Heureusement ou malheureusement pour eux, tout dépend de quel point de vue l’on se place, ils ne purent pas échanger davantage qu’un baiser passionné et quelques caresses. La main baladeuse de Renji avait glissé plus haut sur le torse lorsque la porte de la salle s’ouvrit. Le bout de ses doigts eut tout juste le temps d’effleurer un mamelon, délicatement et amoureusement d’ailleurs, le chandail du blond se trouvant relevé par la main qui fouillait sans gêne, qu’une voix retentissait dans leurs oreilles. Oh, pas ce genre de voix bourru, non, un ton joyeux même. Tomas Jack, le sergent. Surpris, Renji tourna rapidement la tête en direction de la porte, ne croyant pas ce qu’il voyait. Son supérieur devait se dire la même chose d’ailleurs et ses yeux bleu était écarquillé dans une expression de pure surprise. Il venait juste de commencer sa phrase que déjà, à la vue des deux hommes, il la laissait mourir. Il fallait bien que je te donne une partenaire pour que tu décide de traîner les pieds hein? Ramène tes fesses… Oui mais ce n’était pas ça finalement et il pouvait le voir clairement.

La chaise se trouvant dans une position parallèle à la porte, Quincey était bien visible de la part de l’homme, qui ne pouvait pas le méprendre pour une femme. En aucun cas même et il se mit à les regarder, l’un et l’autre, à tour de rôle. Renji le regardait avec surprise puis, sans plus attendre, reprit le peu de contenance qu’il pouvait lui rester dans une situation pareille. Ses yeux et son expression en disait long cependant : il ne regrettait rien, il n’avait pas honte, c’était seulement étrange quoi. L’homme d’âge mûr regarda son inspecteur puis, se racla la gorge avant de ne regarder Quincey. Un petit sourire rassurant se dessina sur sa bouche et il leva les mains, dans un signe d’impuissance. Pardon, je vous laisse. Et voilà, il quittait le seuil de la porte. Le japonais attendit que la porte se referme puis regarda Quin, espérant que celui-ci ne sois pas trop sous le choc.


'' Le sergent Jack… Pardon, j’aurais du verrouillé la porte à nouveau… ''


Mais ce n’était pas fini hein et à peine le flic s’expliquait-il, prêt à ajouter qu’il n’y avait rien de gênant, qu’il était certain que le sergent ne dirait rien, ce qui était faux, la porte s’ouvrit de nouveau. Le sergent était de retour, sa bouche étendue dans un large sourire espiègle. Cet homme ne vieillirait donc jamais! Surpris de le voir revenir, Ren le regarda sans comprendre puis, décidant que le vieil homme avait des idées tordues, comme la plupart du temps si vous voulez son avis, il lui envoya un regard noir. Pourtant, l’homme se voulait charmant et il adressa un regard bienveillant à Quin. Il n’avait quand même pas l’intention de se présenté, si? Oui et bientôt il approchait, se présentant joyeusement. Un soupir s’échappa alors des lèvres de l’inspecteur. Il ne serait donc jamais tranquille!
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeJeu 19 Fév - 19:19

Vous savez, qu'est-ce que ça faisait si les collègues de Ren remarquaient son suçon ? Ça prouvait juste qu'il avait agressé par une princesse indélicate qui faisait ce qu'il voulait. Et puis, ça avait été tellement tentant de le marquer un peu. Mais apparemment Ren sous-entendait que plusieurs suçons permettaient de remporter des choses en quelque sorte. C'était super intéressant ça mais avant de se lancer, il fallait savoir quoi. Lorsque la réponse tomba le blond fut submergé par une vague de déception. Ses lèvres dessinèrent une moue qui lui donnait un air enfantin à croquer. Non mais franchement, il y avait de quoi être déçu ! Surtout quand on avait pris connaissance du prix que plusieurs marques permettaient d'obtenir. Quin soupira et planta ses yeux dans ceux du flic.

« - Pourquoi tu ne l'as pas dit avant... »

Le blondie se sentit vaguement déçu. S'il avait su, il aurait davantage marqué la peau de Ren. Quin était du genre à trouver l'idée du kidnapping très séduisante. En même temps, si son ravisseur se trouvait être le charmant flic, comment résister à l'idée ? Personne ne refusait à l'idée d'être aux mains d'un homme sexy. Toutefois, il fallait faire attention à ce que la princesse ne prenne pas goût à la captivité. Mais bon kidnapper, c'était bien mais il pouvait aussi le torturer. Il y aurait fort à parier qu'il adorerait ça. Cependant ce n'était pas le genre du brun de prévoir ce genre de réjouissance. Presque dommage. Néanmoins le blond était prêt à parier que dans certaines situations, le flic pouvait se montrer délicieusement bestial. Bien sur ce n'était pas le moment de penser à ça, mais c'était bien difficile lorsque l'on se trouvait sur les genoux d'un homme aussi séduisant. S'il avait été avec Dai, la table se trouvant derrière lui, aurait déjà prouvé son utilité. Cependant Ren avait plus classe que ça, il fallait l'avouer. Mais la garderait-il ? Une petite idée commençait à faire son chemin dans l'esprit du mannequin. Le faire au moins une fois dans un endroit où le flic n'oserait pas. Dévergondé ? Oui, et alors ? Il assumait parfaitement. Il fallait tout de même avouer que jouer trop souvent avec sa carotte préférée avait généré quelques changements chez lui. De toute façon, personne n'était coincé dans le milieu où il travaillait. Il y avait pire que lui à commencer par sa tendre et pénible patronne. Même si des fois, on se demandait s'ils ne faisaient pas un concours. Malgré ses idées peu décentes, il continuait à sourire comme si de rien était pour finir par se faire plus câlin.

Un baiser volé, son visage glissé contre le cou du flic. C'était un câlin tout simple mais plaisant. Quin aimait les câlins et il ne se gênait pas pour en réclamer. Cependant, il valait mieux que ce soit lui qui décide sinon une remarque fuserait. Le blond n'aimait pas se sentir obligé, mais obliger les autres ne le dérangeait pas. Sans gêne, exactement. Là, aussi, il assumait. De toute façon, est-ce que les autres étaient malheureux de cette situation ? Prenons l'exemple de Ren : il n'avait rien demandé et Quincey squattait ses genoux depuis un moment. Est-ce qu'il l'avait repoussé ? Est-ce qu'il avait montré un soupçon de gêne ? Non, il paraissait même des plus à l'aise. On pouvait donc en déduire que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Finalement, c'était très bien les salles d'interrogatoire. On y pensait pas forcément. D'ailleurs, il devait s'en passer de belles au poste si ça se trouve. C'était facile de s'isoler et de jouer. Heureusement que le blond n'avait rien à voir avec la police, sinon il passerait plus de temps planquer à s'amuser qu'à travailler. En parlant de s'amuser, Ren devait avoir des menottes, hm non ? Peut-être qu'un jour, pour passer le temps, il pourrait s'en servir. Quin était après tout très joueur et ne reculait jamais une proposition. Si l'homme, qui la faisait, était un de deux qui lui plaisait. Il était pas difficile comme garçon.

Quin parla et rassura Ren sur la possibilité de lui plaire. Le blond croyait déjà qu'un individu pouvoir un comportement selon la personne avec laquelle il se trouvait. Mais l'environnement professionnelle comptait aussi. Si vous rendiez visite à un ami qui était sous pression au boulot ou en retard, il y avait de fortes chances pour qu'il vous envoie dans le mur. Le blond préférait donc se faire sa propre idée plutôt que de spéculer sur des hypothèses. Il trouvait aussi que le flic se dévalorisait et n'aimait pas ça. Il n'avait pas pu devenir horriblement infect en deux ans. Apparemment, ses paroles avaient réussi à apaiser le brun et le blondie sourit doucement. Qu'est-ce qu'il était séduisant le poulet lorsqu'il souriait. Viens voir maman, cocotte, c'est l'heure de passer à table. Bien sur Quin ne dirait jamais ce genre de chose. Il préférait l'action. D'ailleurs, s'il ne connaissait pas le flic, l'inverse existait aussi. Après tout, il ne savait pas ce dont Quincey était capable. Tout ce dont il était capable. Il valait mieux que le prince prenne des forces parce qu'il aurait besoin de beaucoup d'énergie pour suivre la princesse. Heureusement pour le brun que le blond n'avait pas encore pris conscience de l'envie qui le tenait sinon il aurait eu fort à faire. Il était tout disposé à être embrassé encore et encore.

Cependant comme les meilleurs moments ont une fin, il fallut que quelqu'un trouble leur quiétude. Pourquoi Star Wars comme sonnerie pour Yuria ? Parce qu'elle était dans le côté obscur de la force. Et puis quand il entendait cette sonnerie, il priait juste pour que cela ne soit pas signe de mauvaise nouvelle ou de mauvais augure. La japonaise était adorable, surtout quand elle lui foutait la paix. Malheureusement, elle savait comme tout le monde qu'il ne fallait pas forcément trois plombes pour porter plainte. Pour un vol de voitures. Il aurait pu juste donner les informations qu'il possédait et donner le numéro de téléphone de Yuria. Ne le voyant pas revenir, elle se demandait forcément où il trainait. Mais surtout avec qui. Elle était chiante, elle avait un vrai radar. Elle savait dire s'il était réellement en retard parce qu'il avait oublié quelque chose ou s'il était retard parce qu'il passait du temps avec quelqu'un. Le temps de la discussion, il oublia un peu Ren. Histoire aussi de ne pas faire de bêtises. Elle n'avait pas besoin de savoir qu'il avait rencontré un homme, sinon il en entendrait parler longtemps. En plus, elle demanderait de renseignements. Pas de quoi se réjouir. Pour revenir sur la sonnerie, lorsqu'il avait décroché, il n'avait même pas pensé à ce que le brun penserait de ça. S'il le trouverait farfelu ? S'il jugerait ça décalé ? Enfin Quin marchait dans la pièce tout en se moquant, comme à son habitude, des propos tenues par la femme. Dans le fond, une autre voix se faisait entendre et il devina qu'elle était dans son bureau avec son assistante. Pourquoi est-ce qu'elle ne pensait pas à son travail au lieu de l'embêter ?Surtout qu'à cause de ça, il avait perdu des câlins hein. De toute façon, il aurait droit de les entendre une nouvelle fois à l'agence., raison pour laquelle, il n'écoutait pas. La discussion s'acheva comme souvent, c'est-à-dire que Quin y coupait court. Mais si le blond avait davantage prêter attention à Ren pendant qu'il conversait, il aurait été des plus surprise par certaines réactions.

Soupir. Entretien achevé. Il avait juste dit à Ren qu'il s'agissait de la personne pour qu'il était passé. Mais à peine sa phrase finie qu'il remarqua un changement chez le brun. Même si Quin était embarrassé, cela ne dura pas longtemps. Bien vite, il reprit sa place comme si au final, rien avait eu lieu. C'était pas Yuria qui allait lui gâcher le moment. Le sourire de Ren lui donna envie de frotter son nez contre le sien. Sale prince qui lui donnait envie de se montrer en plus câlin. Avec Dai, c'était très différent. Bien sur; ils avaient cette relation complice très importante mais il y avait autre chose. Quelque chose sur lequel, il n'arrivait pas à mettre le doigt. Peu importait, le blond reprit le fil de leur conversation. Qui était bien plus intéressante. Quin voulait savoir à l'avance, l'heure à laquelle Ren finissait, histoire de se préparer. Il pourrait s'arranger pour avoir moins de travail ou demander à finir plutôt. Ce n'était pas rare, qu'il finisse très tard. Personne ne se plaignait parce que la paie suivait dans un sens. Mais honnêtement, il n'avait aucune idée des horaires qu'un flic pouvait avoir et pour le moment hors-de-question de prendre une journée. De toute façon, il ne trainerait pas toute journée autour du poste, tout de même. Ça ferait vraiment louche pour le coup. Il aurait l'air malin si on l'arrêtait. Non mais, je suis là pour voir quelqu'un. Oui, oui, c'est ça. En même temps, il faudrait un peu bizarre pour tenter quoique ce soit contre un poste de police. Enfin ça devait se faire mais il n'était pas de ces hommes-là.

« - Si ta libération se passe mal, je ferais un scandale au poste pour qu'on te libère... »

En attendant, quatre heures, c'était tôt. Est-ce qu'il arriverait à se libérer pour cette heure ? Oui, en s'y prenant à l'avance, il n'y avait pas de raison. Bon, il avait l'heure, le lieu, il lui manquait juste une chose : le numéro de téléphone. C'était l'élément pratique pou prévenir en cas de problème ou de contre-temps. Après tout, une affaire de la plus haute importance pouvait être amenée sur la table et le rendez—vous devait être reporté. Il avait déjà une petite idée de ce qu'il dirait pour partir. Shou ferait une excellente bien que fausse excuse. Tout le monde savait qu'il s'occupait aussi du fils de son meilleur ami. D'ailleurs, Yuria trouvait cela trop chou et le charriait souvent en lui demandant s'il ne se prenait pas pour sa mère. C'était juste qu'il lui fallait un peu d'autorité à ce petit, parce que papa laissait un peu trop faire. Il voulait avoir un fils délinquant ou quoi ? Les mauvaises langues diraient tel père, tel fils mais en tout cas, Quin préférait un autre avenir pour le petit.

Un sourire tendre. Le téléphone de sorti à nouveau. Le coup d'oeil malicieux avait eu du mal à être retenu mais comment dire c'était déjà un pas en avant d'avoir le numéro du beau brun. S'il avait envie de le voir, il pourrait l'appeler et s'arranger avec lui. La seconde étape serait de connaître son adresse et là, les choses très intéressantes pourraient commencer. Dans son répertoire téléphonique, il avait déjà créé une place pour le flic, il ne lui manquait plus que les informations de la première importance. Pianotant sous la dictée, il rentra le numéro et laissa le soin à Ren de vérifier qu'il n'y avait pas d'erreur. Tout était bon. Leurs regards se croisèrent et le blond resta silencieux un moment à fixer ses yeux vert. Ils étaient toujours aussi hypnotiques. C'était étrange car les yeux de Dai ne lui avaient jamais cet effet-là. Mais par contre, il était sensible à sa voix et il adorait ses cheveux. Ses mains ne résistaient jamais longtemps à se glisser parmi les mèches rousses. Quin était bien plus tactile avec Dai qu'avec Ren, mais il connaissait à peine le brun, c'était donc tout à fait normal. Le flic avait deux numéros. C'était bon à savoir. L'homme rangea son téléphone.

« - Je n'y manquerais pas... Je ne laisserais pas cette soirée me passer sous le nez... »

Foi de Quin. Ses mains se posèrent sur les épaules de Ren alors que ce dernier bougeait. Peut-être qu'il aurait du se lever, cela aurait été plus simple. Mais bon, il n'avait pas très envie et Ren ne lui avait rien demandé non plus. Alors il y voyait un signe pour rester. Sa tête se pencha légèrement pour voir la carte que le flic sortait. Dites donc, il faisait ça bien dans la police. Chez eux, seuls les photographes en avaient mais pour une seule raison, c'était pour éviter que les mannequins ne les donnent à n'importe qui et finissent dans des mauvaises situations. Le blondie comprenait très bien et à vrai dire, il préférait donner son numéro plutôt que de savoir qu'une personne pourrait le contacter juste en fouillant ses poches et prenant une carte de visite. Qui plus, est au poste de police, il y avait les lignes fixes. Il fallait bien des numéros pour coller avec ces lignes. La carte dans les mains, il l'étudia sagement avant de la glisser dans la poche où se trouvait son portable. Pourvu que personne ne lui fasse les poches à l'agence. Il aurait l'air malin s'il devait s'expliquer. Quin secoua doucement la tête.

« - Je comprends parfaitement et puis c'est normal que vous puissiez être joint au bureau. Si vous deviez utiliser vos numéros personnels, ce serait l'horreur ! »

Ils pourraient se faire harceler, jour et nuit. Son esprit fut accaparé par autre chose. Le geste de Ren l'étonna et il resta silencieux. Ses yeux détaillaient les siens avant de glisser sans le vouloir sur ses lèvres. Leurs visages étaient proches. Il pouvait sentir le souffle du flic courir sur ses lèvres. Ses lèvres s'entrouvrirent comme prêtes à accepter un baiser mais celles du brun ne firent que les effleurer. Un faible gémissement frustré s'échappa de sa gorge. Enfoiré de prince, il n'avait pas honte de le tenter ainsi. Sans compter le faux espoir offert. Ses yeux lui adressèrent un regard presque suppliant. L'autre main glissait dans sa nuque et Quin se surprit à espérer que ce geste était le signe d'une futur sucrerie. Les paroles du flic le firent sourire. À son tour, il murmura avec douceur, cachant avec peine son envie.

« - À qui le dis-tu... »


Dernière édition par Quincey Dragonwort le Jeu 19 Fév - 19:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeJeu 19 Fév - 19:19

Même s'il aurait de quoi s'occuper à la maison, il penserait forcément au flic. D'ailleurs, il fallait qu'il fasse attention à ça. Des doutes pourraient naître. Il ne savait pas si Dai était du genre soupçonneux et en même temps, pourquoi pensait-il à ça ? Il n'était pas en couple. Quin détestait quand ses pensées s'entremêlaient comme ça. Quand la culpabilité apparaissait d'un coup. Non, il n'avait rien à se reprocher. Ses pensées se stoppèrent dès que Ren s'empara de ses lèvres. Ses paupières se fermèrent lentement pendant que ses bras passaient autour du cou du flic. Pas besoin de convaincre le blondie de se laisser faire, il succombait rapidement. Contre lui, il répondait envieusement au baiser. Mais son corps frissonna lorsque la main disparut sous son haut. C'était dangereux, ça, de lui donner ainsi envie. Cette main coquine lui donnait envie d'aller plus loin. Cependant Quin choisit de se retenir. Il ne valait mieux pas aller trop vite. Ce n'était pas raisonnable. Faisant abstraction des sensations qui parcouraient sa peau, le blond se retenait laissant juste sa langue jouer fiévreusement avec sa jumelle. Dans le cas de Quin, c'était malheureusement pour l'instant brisé. Mais probablement heureusement pour Ren, car le blond était prêt à lui réclamer plus d'attention. Les doigts du flic jouait avec des zones sensibles et on avait pas idée de caresser un mamelon à un type qui avait aussi fait de gros effort pour ne pas gober tout rond le flic. Quoique Quin se rappela qu'il était descendu tout de même en dessous la ceinture. Peut-être aussi était cela qu'il en avait envie. Il avait déjà vu l'arme du flic en plus de son torse magnifiquement sculpté. Cependant ce soir-là, pas un coup n'avait été tiré. On pouvait donc dire qu'ils avaient été très sages.

L'ouverture de la porte coupa tout, et Quin mit quelques minutes à se rendre compte qu'un homme les fixait. Ses lèvres s'étaient détachées à regret de celles du flic. Mais surtout la main de Ren ainsi remontée pouvait porter à confusion. Quoique les intentions étaient plutôt très claires, vu comment se trouvait son pull. Le nouvel arrivant avait une voix plutôt jovial. Il semblait très amusé de ce sur quoi il était tombé. Le blondie observa la réaction du brun. L'étonnement se lisait clairement sur son visage. Il ne s'attendait pas à ça. Mais pourquoi ? Le nouveau avait un problème avec les homosexuels ? En même temps depuis le temps, qu'il s'était absenté, il fallait bien que ça arrive qu'une personne le recherche, non ? Il était sur son lieu de travail. Quelqu'un cherchait le beau flic mais il ne saisissait pas leur lien. Collègues ? Supérieur et subordonné ? Quin eut l'impression qu'il souhaitait dire quelque chose mais rien ne sortit des lèvres du monsieur. Le blond détaillait le nouveau avec une lueur de curiosité. Ce dernier les regardaient à tour de rôle comme s'il cherchait quelque chose. Peut-être qu'il se demandait s'il ne rêvait pas. Le sourire se voulut rassurant et l'homme battit en retraite. Quin resta un instant à fixer la porte. Silence radio mais rapidement, un rire joyeux s'échappa de ses lèvres. Franchement, être vu ce n'était pas grave hein. Il avait connu pire comme une situation. Ils n'avaient été qu'à l'étape du câlin mais pas spécialement poussé. Pensivement, le blond murmura.

« - Hm, le sergent Jack... »

She's got The Jack. Quin s'apprêtait à arrêter les explications de Ren par un baiser fiévreux mais une nouvelle entrée le fit se figer. Ah non mais il n'allait tout de même pas revenir. Eh ben si. Le blondie adressa à l'homme un regard décontenancé. Ça lui arrivait souvent de faire irruption comme ça ? L'homme finit par se présenter et Quin lui adressa un sourire avant de se présenter à son tour. Quincey Dragonwort. Mannequin chez l'agence Beautiful People. Le sergent Jack le complimenta sur son physique et ne put s'empêcher de glisser une remarque à Ren. Il ne se gênait pas hein. S'il avait su, il lui aurait collé le même spécimen au bureau au lieu de sa collègue. Quoiqu'il y avait pas des masses de personnes comme ça chez les flics. Le blondie cligna des yeux et chercha le regard du brun. Quel genre de personne te collait ici ? Voilà ce que son regard disait. Subitement, le blond redressa son torse et lança un regard indécis au flic. Est-ce qu'il avait quelqu'un au bureau ? Non, Ren était pas ce genre d'homme. Il était trop sérieux. Mais ne lui avait-il pas dit qu'il avait changé ? Est-ce qu'il était une sorte d'extra ? Ça commençait à sérieusement s'emmêler là-haut. L'homme parla en riant et maintenant avec peine, sa curiosité, il leur demanda s'ils étaient ensemble. Non, ils avaient juste passé une soirée ensemble et c'était il y a deux ans de cela. Toutefois, le blondie réalisa une chose. Peut-être que le Ren était une espèce convoitée au bureau auquel cas... Ses lèvres s'animèrent et ne laissant pas la possibilité au brun de s'exprimer, il lança

« - Oui. Nous étions ensemble au Japon mais Renji a été muté, il y a deux ans. Je ne pouvais pas le rejoindre avant mais cette année, je peux enfin être avec lui... »

Ses grands yeux bleu fixaient le sergent avec une innocence honteuse. Il avait menti et n'éprouvait aucun remords. Mais comme ça, si l'homme était tenté de parler, il dirait que Ren était avec quelqu'un et Quin sécurisait ainsi celui qui l'intéressait. Certes ce n'était pas correct vis-à-vis du brun mais c'était ainsi. Le visage du blond se pencha. Son regard était tendre comme s'il implorait son pardon. Ses lèvres vinrent se coller lentement aux siennes, l'embrassant avec une tendresse et une douceur, qu'il ne lui avait jamais encore offert. Sa main gauche glissa sur sa joue, qu'il caressa du bout des doigts. Lentement, il rompit le baiser. Contre ses lèvres, il souffla

« - J'aurai tellement aimé être à tes côtés avant, tu sais... »

Enfin il avait parlé suffisamment fort pour que monsieur le sergent l'entende. Sinon ça n'avait pas d'intérêt. Il fallait qu'il soit ému, prêt à verser une petite larme en se disant que c'était beau un couple qui se retrouvait. Comédien le Quincey ? Pas qu'un peu, mais il fallait avouer que c'était tentant. Son nez glissa contre le sien et ses lèvres lui volèrent un dernier baiser. Il finit par se blottir contre lui affichant l'air apaisé de celui qui retrouvait son bien-aimé.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 2 Mar - 7:50

Ren avait toujours été un homme trop sérieux pour son propre bien, selon beaucoup de gens du moins mais pour une fois, il semblait mettre ce trait de caractère de côté. Non seulement parce que le joli blond se trouvait sur ses genoux depuis maintenant un bon moment mais aussi parce qu’il semblait incapable de jouer la carte du détachement. Mais ça n’avait rien d’étonnant tout de même, Quincy avait toujours eu cette effet sur lui. Lui plaire, devenait une véritable obsession et au final, si l’inspecteur savait garder un minimum de classe en sa compagnie, il n’en perdait pas pour autant ses moyens. Le caché était une force chez lui heureusement et lorsqu’il avoua ses plus profondes pensées, sois qu’il trouverait la semaine difficile à endurer, puisque leur rendez-vous était fixé au vendredi suivant, il ne put que ce réjouir de la réponse fournis. Alors Quin en avait tout autant envie hein? À ce stade, plus la peine de se prendre la tête et de trop réfléchir, il suffisait de suivre le mouvement et d’apprécié. Hors, c’est bien ce que le grand brun avait l’intention de faire. Oui, tout à fait.

Tenter l’homme qui se trouvait sur ses genoux, n’était pas tellement le but recherché, lorsqu’il se mit à approcher son visage du sien, pour ensuite le reculer. Non, il pensait trop en fait, beaucoup trop et il y mit d’ailleurs fin. Sa bouche rejoignit celle du bel homme et bientôt, ils se retrouvèrent plonger dans leur propre monde. Chaleur et plaisir y cohabitait dans une harmonie qui se voulait plus que tentatrice pour le brun. Résister, il devait résister mais c’était plus facile à dire qu’a faire, ça tout le monde s’en doutait. Aussi, le baiser s’enflamma sans problème et leurs langues se lancèrent dans un jeu des plus délicieux. Il aurait bien voulu résister encore un peu plus, mais la fondation de son désir était déjà bien endommagée et il y succomba rapidement. Il se rappelait leur première soirée ensemble, l’unique soirée en fait et en toute honnêteté, il aurait mieux valu qu’il ne le fasse pas. Mais comment oublier hein. La pluie, Quin qui souriait tout en terminant un appel et puis, son corps nue alors qu’il se baladait dans la salle d’eau. Il était pire qu’une sirène appelant les marins pour les dévoré, il était bien plus effectif qu’elles. Et Renji était prêt à sauter à l’eau. La noyade ne l’effrayait pas, l’eau était terriblement attirante et finalement, il attendrait d’être dévoré, se lamentant du temps que la chose prenait. C’est bien ce qui se passait en ce moment, sauf que la sirène se voulait plus sage que le marin qu’il était, l’aurait cru.

Il n’avait plus toute sa tête lorsque que le blond passa les bras autour de son cou, resserrant leur étreinte alors que leur bouche semblait incapable de se détacher. Pourquoi faire de toute façon hein, c’était bien trop enivrant comme ça. Les yeux clos, complètement absorbé par sa tâche, Ren passa une main sous le haut du blond. Il frissonna lorsque ses doigts touchèrent la peau chaude et délicate du mamelon. Tout ça lui renvoyait des flashs des derniers moments passés avec la princesse, il y avait près de deux ans de ça. Il c’était glissé par-dessus lui, sur le canapé et l’avait recouvert de baiser, s’attardant d’ailleurs sur ce petit mont de chaire, celui-là même. Alors que ses doigts en effleurait simplement le bout, ayant visiblement envie d’aller plus loin que ce simple touché, il se remémora l’avoir caressé de sa langue et sentit presque sa douceur sur le bout de sa langue. Mais c’était du passé et en ce moment, il embrassait le blond, ce qui n’était pas plus mal, loin de là même.

Puis, aller savoir pourquoi ou comment, tout avait prit le champ. Fini les longs baiser, les soupirs remplit de chaleur et les délicieux frissons lui parcourant l’échine. Envolé. Terminé. Et tout ça parce qu’un intrus avait trouvé son chemin jusqu’ici, venant troublé leur intimité. Bon, d’accord, ils se trouvaient toujours dans le poste de police, dans une salle d’interrogatoire, qui plus est mais c’était vraiment trop demandé que d’avoir droit à un peu de solitude? Il fallait bien croire que oui. Renji avait toujours su que les policiers étaient des boulets mais il avait espéré avoir tord pour cette fois. Son sergent, celui là même qui lui donnait des ordres et qui lui avait d’ailleurs imposé une partenaire en formation, avait fait irruption dans la pièce. Il n’avait qu’a verrouillé la porte, je sais bien mais dans le feu de l’action et puis, avec tout ce qui c’était passé, on pouvait probablement considérer ce manque de prudence comme une erreur de jugement. Trop impulsif peut-être? Mais en fait, c’était Quincey qui l’avait tiré sur cette chaise, sans lui laisser le temps de verrouillé la pièce. Oui mais il ne l’aurait pas fait, même si Quin le lui avait demandé hein? Aller donc savoir, il était trop tard de toute façon.

Croire qu’ils avaient réussis à se débarrasser de l’américain aussi facilement, aurait été bien bête et Renji ne ce sentait d’ailleurs pas vraiment soulagé lorsque l’homme quitta l’endroit. Oui, le sergent Jack. Vous parlez d’un nom à donner hein. Son nom de famille sonnait comme un prénom, m’enfin. Bien entendue, de toutes les personnes qu’on pouvait lui envoyé aux trousses, il fallait que ce sois cet imbéciles heureux, qui se trouvait être son supérieur. Franchement, l’inspecteur n’avait pas de chance parfois. Légèrement mal à l’aise, son sentiment d’embarras pas tellement envolé, il avait présenté l’homme à Quin. Bon, il avait attendu qu’il soit repartit mais n’empêche. Le rire que laissa tomber le blond, le fit esquisser un petit sourire, légèrement soulager cette fois. Tant que l’homme n’était pas terriblement mal à l’aise, ça pouvait aller. Il espérait du moins.

Bien entendue, il aurait été trop facile que l’homme les quitte comme ça. Aussi, il n’était pas vraiment surprenant de voir la porte ouvrir de nouveau, le sergent entrant pour de bon cette fois. Il avait le chic de mettre Ren hors de lui hein et celui-ci sentit sa mâchoire se crispé lorsque ses yeux effleurèrent la silhouette plutôt athlétique encore, de son aîné. Le sergent Jack devait avoir dans les quarante ans, un peu plus même mais le brun n’était pas du genre à retenir l’âge des autres. Mémoire sélective? Humm, oui. On peut le dire ainsi, mais c’était surtout par manque d’intérêt pour cet homme qui aimait bien le faire grogner. Plutôt bel homme, il c’était bien préservé pour le coup et il faisait encore sourire les jeunes stagiaires avec ses compliments. De taille plutôt moyenne, il avait de superbe yeux bleu foncé, toujours brillant de malice, un sourire qui en faisait de même et ses cheveux brun, coupé court, lui donnait des airs de petit garçon. Toujours prêt à jouer un tour à l’un de ses subordonnés, il avait toujours laissé l’impression de ne rien faire d’utile dans le poste, auprès du japonais. Non mais c’était quand même vrai que Tomas ne faisait pas grand-chose ici, sauf donner des conseils, agacer les autres ou se mettre sur le cas de Renji. L’âge peut-être ou le manque de motivation. Après autant de temps dans le métier, on fini par accepter le fait qu’on ne peut pas sauver tout le monde, qu’il faut parfois accepter de perdre, Tomas Jack l’avait compris visiblement. Ren retira donc sa main de sous le haut de Quin, son geste se voulant un minimum respectueux envers lui.

Se présentant de lui-même, parlant de cette même voix douce mais enjoué qu’il aimait utiliser en temps normal, il avança dans leur direction. Ren avait du mal à en croire ses yeux, pas que ce sois si étonnant que le sergent sois un boulet, c’était même plutôt normal selon lui mais il ne voyait pas qu’il dérangeait là hein? Probablement mais qu’est-ce qu’il en avait à faire hein! Son partenaire étant un homme de délicieuse compagnie, se présenta à son tour. Quincey Dragonwort, un nom qui le faisait rêver. Mannequin pour une agence? Les yeux de Ren revinrent sur le visage de l’homme qu’il parlait, une fois cette information ayant glissé dans la semi-conversation que lui et son supérieur tenait. Il n’était plus mécanicien alors? Humm, c’était à moitié dommage selon lui. Physiquement, il comprenait complètement hein, le blond était fait pour ce genre de chose mais d’un autre côté, penser au fait qu’il n’aurait plus la chance de le voir travailler sous une voiture, une petite tache de cambouis sur la joue, c’était franchement dommage. Pourtant, ses pensées sur le sujet lui furent rapidement retirées, le sergent se remettant à parler, ce qui n’annonçait donc rien de bon. Il fallait bien le spécifier.

Voilà que le vieil homme, parce que c’est ce qu’il était aux yeux de Renji pour l’instant, laissait tomber qu’il ne lui aurait pas mis une femme sur les bras s’il avait su. Non mais il se moquait là hein? Il voulait se faire cogner? Sentant les muscles de sa mâchoire se contracté un peu plus sous l’air joyeux du sergent, l’inspecteur Ogano croisa le regard interrogateur du mannequin. Il se contenta de froncer les sourcils et de hocher subtilement la tête. Rien de tel, cet homme est sénile. Voilà là sa seule réponse et il n’y avait aucune chance qu’il change d’idée. Sous les éclats de rire de Tomas, qui s’amusait bien, comme la plupart du temps d’ailleurs, ce qui avait vraiment le don d’énervé le flic trop sérieux qu’était le japonais, Renji eut tout loisir d’observer les expressions qui se dessinaient sur le magnifique visage exotique. Il semblait hésité quant à le croire et ça avait quelque chose d’agaçant mais de terriblement blessant à la fois. Pourtant, le brun n’arriva pas à trouver les bons mots pour rassurer Quincey et se contenta de le regarder avec ce même sérieux. Non, aucune chance. Crois-moi. Voilà ce qu’un caractère sérieux vous apportes, on doute rarement de ce que vous dites. Malheureusement, pour le coup, ça ne le sauvait pas tellement.

Est-ce qu’ils étaient ensemble? Voilà, la terrible question avait été posée et Ren sentit son corps se tendre tout entier. Pourquoi cet imbécile de vieillard ne pouvait pas les laisser en paix, faire leur petite affaire et puis partir hein?! C’était trop demandé décidément et franchement agacé par le comportement de son supérieur, prêt a lui dire clairement qu’il n’avait pas le droit de poser une question pareille, le brun ferma les yeux, un pli lui barrant le front. Assez c’est assez, mêlez vous de vos affaires! Mais rien ne sortit, rien parce que Quin le devança, annonçant avec un naturel déconcertant, qu’ils étaient ensemble. Ça, il ne s’y attendait pas hein et l’inspecteur fut probablement le plus surpris des deux hommes. Le sergent n’avait d’yeux que pour le blond, fort heureusement d’ailleurs et il n’eut tout simplement pas la chance d’observer l’étonnement dubitatif de l’inspecteur Ogano. Ils étaient ensemble? Il mentait impunément à l’un de ses patrons en ce moment, est-ce qu’il le réalisait, le joli blondie? Probablement pas ou encore, ça ne l’intéressait pas.

Les yeux verts n’arrivaient tout simplement pas à se détacher du visage que le blond possédait. Buvant littéralement ses paroles, il était plus que tentant de les croire. C’était idiot, ça n’avait rien de sérieux ou de compréhensible mais Renji souhaitait en ce moment même, que ce sois vrai, qu’il lui appartienne vraiment. Il se garda bien de le dire et lorsque les yeux bleus coulèrent sur lui, implorant son pardon, brillant d’une lueur de pure tendresse, il ne sut quoi dire ou faire. Paralysé par la situation, parce que c’était un peu comme un rêve qui devient réalité pour lui, il se contenta d’entrouvrir les lèvres, cherchant ses mots alors que Quincey se penchait encore un peu plus sur lui. Pas la peine de parler, bientôt sa bouche recevait un baiser des plus tendres. Ce devait être ainsi que le mannequin embrassait son amoureux, dieu qu’il aurait aimé être cet homme d’ailleurs! Se maudissant intérieur, il profita quand même du baiser, gardant toutefois les yeux ouvert. Bien entendue, Ren ne su pas combattre ce sentiment de bien être que la douceur du baiser lui offrait et la main qui avait jouer avec son téton quelques minutes plus tôt, se glissait à la base de son mâchoire, caressant presque timidement la peau délicate. S’il le traitait comme ça encore longtemps, il n’y avait pas de doute, Renji regretterait toute sa vie d’être partie du Japon. Parce que pendant leur courte histoire, là-bas, il avait eu la chance d’obtenir ce genre de relation. Enfin, il aimait à le croire.

Quelques paroles furent souffler contre ses lèvres et l’inspecteur oublia aussitôt la présence de son supérieur. Au diable ce salaud de Jack, il n’existait plus que Quincey dans son univers. Bien entendue, l’homme entendit tout et esquissa un sourire, trouvant l’évolution des choses intéressante. Une main sur la joue, ses yeux ne laissant filtrer qu’un mince filet de couleur, scrutant avec attention le blond qui squattait toujours ses genoux, le japonais semblait réfléchir. C’était le moment rêver pour se redresser en riant et crier que tout n’était qu’une blague mais Ren n’était pas de ce genre et il se contenta d’esquisser un petit sourire. À quoi bon hein. Le nez du blond vint effleurer le sien et un dernier baiser lui fut offert, qu’il accepta cette fois en fermant les yeux. Une main sur sa hanche gauche, l’autre sur sa mâchoire, il soupira une fois le baiser terminé, Quincey se lovant contre lui, feignant d’être soulagé. Les grandes retrouvailles, comme il aurait aimé que ce sois vrai tien.


'' Ah? Oh, oui… Deux ans, c’est tellement loin… ''
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeLun 2 Mar - 7:50

Le sergent n’en perdait pas une miette et c’est un sourire intéressé, peut-être un peu trop pour la situation selon Renji, qui flottait sur le visage du Sergent. Ça te plait vieux crouton pourris? Ouais, j’aime beaucoup tien. Les yeux bleu foncé et vert se combattait puis, Tomas se mit à rire. Annonçant qu’ils étaient bien mignons ensemble, il lança qu’il allait les laisser tranquille maintenant, qu’il ne voulait pas faire obstacle dans leur retrouvaille. Mais il ne serait pas aussi rapidement débarrassé et ça, seul l’inspecteur le savait. La marge entre ce que disait cet homme et ce qu’il faisait, était bien trop large. La large main du brun glissa tout de même dans la masse de cheveux dorés, les lui caressant tendrement alors que le sergent posait une main sur la poignée. Avant de ne sortir, il se tourna en direction du couple et lança espièglement que c’était injuste que Renji ne partage pas son petit ami avec les autres et que la prochaine fois que Quincey venait s’enfermer ici avec l’inspecteur Ogano, ils avaient intérêt à en ramener pour tout le monde hein! Quel con ce sergent et Ren grognait de nouveau. Souriant d’une oreille à l’autre, l’homme laissa alors tomber une invitation à l’intention du blond, il pouvait venir prendre un café avec n’importe quand. Comme quoi, un homme à femme, ça peut trouver autre chose à apprécier. Il terminait maintenant tout simplement, lançant que Quin devrait quand même faire attention, parce que Renji avait une adorable partenaire, jolie de plus. Et là, il partit tout simplement.

Était-il inconscient ou il se moquait de nouveau? Probablement la deuxième hypothèse hein. De nouveau agacé, Renji grogna. Il sentait qu’il serait bon pour un interrogatoire en règle mais en fait, il avait aussi des questions hein. Tout d’abord, depuis quand étaient-ils ensemble hein? Pas que ce sois fâchant mais c’était intriguant. Il avait déjà compris qu’il avait toujours ses chances avec Quincey mais quand même. Était-ce vraiment une raison pour mentir? Il n’avait qu’a lui demander de sortir avec lui officiellement, il le ferait tien! Et avec joie en plus. Ce n’était toutefois pas le moment de songer à ça, il savait que le sergent avait du instaurer un doute dans la tête blonde, il ne lui restait plus qu’a clarifier le tout. N’empêche que cet enfoiré méritait de payer, à lui ajouter des problèmes comme ça. Prenant son courage à deux mains, inspirant un bon coup, il posa ses mains de chaque côté du joli visage, lui faisant redresser la tête pour le fixer. Les yeux légèrement plissé, il le détailla puis parla avec le plus grand sérieux, du mieux qu’il le pouvait en face de l’homme qui l’obsédait.


'' Le sergent disait des conneries hein. Il m’a simplement donné le soin de former une recrue. Il n’y a rien entres nous et je n’ai pas l’intention de m’avancer dans cette relation. Nous sommes à peine des connaissances d’ailleurs… ''

Mais pourquoi s’expliquait-il autant? Parce qu’il voulait toutes les chances de son côté, c’était évident. À nié tout en bloc de la sorte, il ne se mettait probablement pas dans les meilleurs faveurs de la princesse mais c’était pourtant vrai. Et puis bon, tant qu’il n’aurait pas vue Aedan, il pourrait toujours lui dire que la jeune femme était moche. Mais au final, Quincey n’avait peut-être tout simplement pas besoin d’être rassuré. C’est vrai quoi. Soupirant, il baissa les yeux et appuya son front contre le sien. Maintenant, il devait parler du mensonge. Un petit sourire mi amusé à la bouche, il parla doucement, fixant la bouche de Quincey.

'' Nous étions donc ensemble au Japon hein?... Qu’est-ce que je suis sensé comprendre par ça? ''

Ses yeux vert plongèrent dans les siens, aussi claire que le ciel l’était en été. Il y cherchait une quelconque réponse, espérant sincèrement qu’elle lui soit favorable. Dit moi que tu aurais vraiment aimé que ce sois le cas, rassure moi et puis invite pas à régler ce problème. Il n’avait pas besoin de continuer de mentir, non? Ils avaient la possibilité d’être ensemble maintenant, non? L’inspecteur, qui ne croyait plus en grand-chose depuis environ deux ans, ce sentait tout d’un coup l’âme d’un grand rêveur et le cœur gonflé d’espoir. Il ne restait plus qu’à voir si le mannequin saurait lui faire garder le moral ou est-ce qu’il lui ficherait une bonne claque, laissant son petit mur de bonheur, s’effondrer sans plus de mal.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMer 11 Mar - 12:50

Il y a des mensonges qu'on estime faire pour la bonne cause. C'était le cas à propos de Ren et lui. Il aurait très bien pu dire la vérité hein. Non nous ne sommes pas ensemble. A vrai dire, on se connait même à peine. Seulement voilà, le sergent avait laissé entendre quelque chose qui avait alerté le blondie. Qu'est-ce que l'homme avait entendu par lui mettre une femme sur les bras ? Est-ce qu'une femme tournait autour du brun ? Fouillant le regard de son interlocuteur, il y cherchait un quelconque espoir. Non mais dis-moi que tu n'as pas de copine. Dis-moi que je suis pas entrain d'être ridicule. Parce que vous imaginez, faire du rentre-dedans à un mec déjà casé ? Franchement. Mais une partie de lui avait envie de croire que Ren ne jouerait pas ainsi sur différents tableaux. Non, le flic était un mec sérieux. Du moins était-ce ainsi qu'il l'avait perçu ! Pendant une soirée, n'était-ce pas faible pour se faire une idée de la personne ? Peu importait. S'il y avait une femme alors il devait tout faire pour réduire voir anéantir ses chances. Il y eut comme une sonnette d'alarme dans la tête du blond. Alors évidemment quand Monsieur demanda s'ils étaient ensemble, Quin sauta à pied joint sur l'occasion. Dire qu'ils l'étaient était un mensonge mais vu leur situation, qui l'aurait crû ? Le blond assis sur les genoux semblait vouloir se blottir contre le brun. Se faisant des plus tendres, il l'observa avant de lui voler un baiser. Pardonne pour moi ce mensonge. Non mais Ren ne pouvait pas lui en vouloir. Il en était sur.

Mais pour continuer dans son idée, il laissa échapper une petite phrase que seul un amoureux aurait volontiers murmuré. Ses yeux ciel fixaient avec douceur ceux émeraude. Un baiser volé. Offert. Ses lèvres massaient lentement les siennes. Le temps s'était figé un instant. Le blond avait oublié la présence du sergent. Il n'y avait que Ren. Le délicat contact de leurs lèvres. Quelque chose de fragile. Bien trop. Ses mèches presque aussi dorées que le blé venaient courir sur le visage du japonais. Comme pour le chatouiller malicieusement. Un étrange calme l'habitait. Celui que le flic lui procurait. Il avait beau être habitué au bruit. À l'aimer même. Il lui manquait quelque chose. Capricieux ? Exigeant ? Peut-être. Peut-être pas. Quin avait envie de se sentir complet. Pouvait-on se compléter en allant chercher ailleurs ? Ou fallait-il mieux réaliser ce dont on avait besoin ? Il était facile de se mentir. De dire aux autres ce qu'ils devaient faire ou non. Mais souvent quand c'était pour soi, choisir la bonne direction se révélait être plus ardu. Le blond s'abstenait de tout conseil ou remarque, sauf si on lui demandait son avis. Pas seulement parce qu'il détestait se mêler de la vie des autres. Surtout parce que les autres, ils ne le connaissaient pas suffisamment. Bien sur, il avait son opinion sur le petit ami de sa maquilleuse qui lui narrait en long, en large et en travers leur vie. Mais à chaque fois, il écoutait sans faire de commentaire. Et même lorsqu'il avait rencontré une ou deux fois, l'homme, il n'avait rien dit. Parce que ce n'était pas nécessaire de s'occuper de leur vie. Gérer sa propre vie était déjà bien difficile alors si en plus, il fallait gérer celle des autres, on en finissait plus. Encore plus dans ce milieu où on partait du principe que le privé n'existait pas.

Le blond avait envie d'avoir un jardin secret. Quelque chose qui n'appartiendrait qu'à lui. La relation avec Dai finirait bien par faire parler d'elle. Même si l'idée du caractère publique de la chose le gênait fortement. Simplement, il savait pertinemment que s'ils sortaient tous les deux, il serait très câlin. Il suffisait qu'un journaliste les surprenne et le tour était joué. Une parole. Un ton à la fois doux et heureux. Ils auraient très bien pu être ce couple. Quin en était sur et certain. Qu'est-ce que Ren pensait ? La même chose ? Des paroles murmurées contre les lèvres de l'homme. Qu'est-ce qu'il pensait le Sergent Jack ? Est-ce qu'il trouvait ça intéressant ? Très intéressant ? Le sourire du brun lui montrait en tout cas qu'il acceptait d'entrer dans le jeu. Frottement de nez. Dernier baiser volé et Quincey se blottissait contre lui. Tiens Ren parlait ? Le blond cacha son étonnement mais il fallait avouer que le brun était resté des plus silencieux pendant un moment. Mais si le brun se lançait à son tour. Tant mieux ! Doucement, le blond se redressa. Un sourire tendre apparut sur ses lèvres. Ses deux ans avaient été bien remplis mais parfois quand le rouquin l'énervait un peu trop, il se mettait à rêver du flic. Il se disait que si Dai avait été comme ça, ça aurait été tellement bien. Oui, tellement bien. Mais ils étaient deux personnes différentes et puis le blondie aimait aussi le côté gamin de la carotte. Simplement, il aurait adoré qu'ils puissent parler sérieusement sans que l'ancien yakuza ne finisse par dire des bêtises.

« - Oui.. Je t'ai manqué ? »

C'était normal de poser une telle question, non ? Et puis, ça intéresserait surement monsieur Tomas Jack, non ? Soudain, il y eut un rire et le blond redressa son visage. Ses yeux bleu vinrent se planter dans ceux de l'homme. Ce dernier se mit à parler. De ce qu'il pouvait entendre leur petite représentation marchait très bien. Il décidait même de les laisser ? Mais très bien. Franchement que demander de plus ? Quin se contenta de hocher la tête. Le sergent finit par leur tourner le dos pour s'approcher de la porte mais voilà, l'homme n'avait pas fini. Apparemment ce dernier aimait jouer les prolongations. Le blond écoutait attentivement et laissa même échapper un petit aux commentaires. Quant à prendre un café avec lui, il verrait hein. S'il venait au poste, c'était pour voir Renji, pas pour se faire draguer par le chef. Quoique, risquait-il réellement quelque chose avec l'homme ? Cela pourrait être un moment à passer en attendant le flic. À voir. Mais avant de disparaître le sergent Jack laissa tomber une phrase qui interpella le blondie. Ses yeux s'agrandirent sous la surprise. Il ne savait quoi penser. Faire attention parce que Ren avait une partenaire des plus jolies et adorables ? Ses lèvres s'entrouvrirent mais voilà aucun son ne sortit. Il resta à regarder le sergent partir, l'air sonné. Son visage se tourna vers celui du flic y cherchant une explication. Les mains de son interlocuteur se posèrent sur ses joues. Les explications allaient sans doute venir. Ren était bien sérieux. Est-ce que ça l'agaçait parce que c'était vrai ou parce que c'était faux ? Ne sachant quoi penser, le blond murmura pensivement

« -Juste une recrue hein... »

Et est-ce qu'elle était réellement jolie cette recrue ? Toujours la première question à se poser. On se soucie rarement de savoir si la personne est quelqu'un de bien, intéressante, cultivée. L'apparence avant tout. Même Quin se laissait volontiers trainé dans ces interrogations douteuses. Ren l'avait prévenu en lui disant que ces dernières années, il avait changé. Est-ce que cela voulait dire autre chose de plus subtil ? D'ailleurs, il ne connaissait pas les réelles préférences du brun. En avait-il ? Quin s'était-il encore attaché à un homme sans préférences ? Le blond eut l'impression qu'il serait un adepte des relations fragiles. Il craignait souvent de rentrer et de trouver des traces d'une présence féminine à la maison. Leur relation, ce n'était qu'un embryon. Plus une sorte d'amitié améliorée aux yeux du blondie. Il n'arrivait pas à savoir si le rouquin avait réellement envie de construire quelque chose ou si tous deux se laissaient aller à une relation confortable après tout. C'était d'ailleurs tout à fait probable. Mais le blond avait besoin d'une sécurité que le rouquin était pas prêt de lui offrir. C'était salaud d'offrir de l'espoir à un homme alors que le coeur était déjà pris et qu'il n'avait envie de s'échapper des mains de l'adoré. Simplement voilà, quand l'adoré ne faisait aucunement preuve de maturité au sein d'un 'couple', cela pesait. Est-ce que ce n'était qu'une sorte de jeu pour lui ? Le mannequin rêvait d'une relation stable mais forte. Quelque chose de beau et intense à partager. Ainsi qu'une écoute et compréhension mutuelles. Dai l'écoutait-il toujours ? Comprenait-il ce qu'il désirait ? Les mains du brun se posèrent sur ses joues. Ses yeux bleu se mirent à scruter son visage avec attention. Tiens son petit mensonge avait-il gêné ? Revenant à leur discussion, Quin murmura

« - Hm c'est un tout petit mensonge de rien du tout... Et que j'aimerais bien... »

Est-ce qu'il avait le droit de dire une seconde chance ? Est-ce qu'il pensait à Daisuke ? A quel point, il se montrait égoïste en ne disant pas clairement sa situation actuelle ? Je vis avec mon meilleur ami qui est plus mon amant voir mon amoureux que mon meilleur ami maintenant et je m'occupe de son fils comme si c'était le mien. Ça, c'était la vérité. Mais l'autre réalité, c'était qu'il aurait aimé faire un bout de chemin avec le flic. Être un peu plus à lui. Quand il était avec sa carotte adorée, ils chahutaient, continuaient à se balancer des piques même s'il y avait des moments de tendresse. Ils ressemblaient à un couple. C'était indéniable. Mais avec Ren, ce serait différent. Il ne le voyait pas être intenable comme son rouquin. Ce serait une autre forme de complicité. Et même si mine de rien, le blond avait déjà des sentiments bien développés pour une certaine personne, il ressentait le besoin d'aller voir ailleurs. Il avait eu très peu de relations et au final, il avait besoin de savoir s'il faisait le bon choix ou non. Pour Dai, c'était sans doute plus facile. Après tout, il avait eu bon nombre de conquêtes, il pouvait comparer, mieux connaître ses sentiments, leur état, mais le blondie ? Quelques flirts de temps en temps, une relation sérieuse pendant un long moment et c'était tout.

« - J'aimerais bien faire un bout de chemin avec toi... »

C'était sorti tout seul, Découvrir qui était cet inspecteur de police, connaître ses goûts, quel genre de films aimait-il ? Plutôt café ou thé ? Que faisait-il durant son temps libre ? Ren était une image vaguement entraperçue au final. Des baisers. Une voix. La chaleur de ses bras. Mais contrairement à Dai qui pouvait être qualifié d'excité, il n'y avait rien de tel chez le flic. Si le rouquin l'avait forcé à accepter quelqu'un dans son petit monde en quelque sorte et bien, le brun ressemblait à ces personnes que Quin avait fréquenté spontanément. Il avait eu moins peur avec eux. Il ne craignait pas d'être étouffé ou emporté par leur excentricité. Vu que ce n'était pas le genre. Et toi, Renji ? Est-ce que tu voudrais apprendre à me connaître ? Savoir qui je suis réellement ? Il avait envie de lui demander mais voilà, ce n'était pas si simple de poser ces questions. Ses bras glissèrent doucement sur l'uniforme pour passer autour de son cou. Ses yeux se plantèrent dans les siens.

« - Les femmes et toi, ce n'est pas totalement incompatible, hein ? »

Il ne savait même pas pourquoi, il avait sorti ça. Il avait envie de croire l'inverse mais Ren ne lui avait pas dit n'avoir aucune attirance pour les femmes. Et puis, ce n'était pas le genre de sujet que l'on abordait leur d'un premier rendez-vous. Lentement ses bras se dégagèrent et son corps quitta l'assise, bien que confortable. Il n'avait pas l'intention d'abandonner mais il était un peu perdu subitement. Que devait-il faire ? Ou non ? Est-ce que finalement ne se trompait-il pas ? Passant une main dans ses cheveux, il finit par s'asseoir sur la table d'interrogatoire. Et maintenant ? Et maintenant. Il sourit doucement à Ren cherchant sa solution. Ses paupières se baissèrent un instant. Des mèches glissèrent le long de son visage. Son visage finit par se redresser et ses yeux se plantèrent dans les yeux verts.

« - Ogano-san, si je vous demandais de sortir réellement avec moi ? Est-ce que vous le feriez ? »

Et bien, voilà, il s'était lancé le petit...
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeVen 13 Mar - 12:44

Les deux hommes se connaissaient à peine, enfin autant que deux étranger ayant partagé une nuit banale ensemble, mais pas si banale que ça quand même, pouvaient l’être et pourtant, Renji avait déjà décidé que Quincey avait le chic de poser des questions embarrassantes. Pour lui du moins. Et pourtant, cette habitude lui plaisait énormément chez le joli blond. Forcé les autres à dire tout haut, ce qu’ils pensent tout bas, c’était d’un charme fou. Il fallait quand même beaucoup de confiance en soi pour agir de la sorte et Ren n’avait pas connue tellement d’homme capable d’utilisé cette méthode avec brio. Mais Quin y arrivait, rien ne semblait impossible pour lui, comme s’il avait hérité de tous les pouvoirs, tous les talents à la naissance. C’était bien entendue exagérer que de dire les choses ainsi mais dans l’esprit du japonais, qui jouait le rôle de la chaise, les choses étaient ainsi. Pas la peine de tenter de le raisonner, ça ne servirait à rien. L’obsession qu’il avait vécue durant plus d’un an alors qu’il vivait au Japon, n’avait pas réussis à disparaître de son esprit aussi facile et finalement, même après deux ans au loin de Quin, qu’il ne connaissait que grâce à ses rapports et à cette unique soirée, il s’accrochait toujours. Pathétique l’inspecteur Ogano? Peut-être bien.

Est-ce que la princesse lui avait manqué? Oui. Tout simplement et en toute franchise, oui. Mais il ne pouvait pas le dire, idiot mais vrai. Ses yeux en disaient long toutefois et il laissa ses gestes parler d’eux-mêmes. Sans Quincey dans les parages, il avait eu l’impression de mourir à petit feu et pourtant, ils ne se connaissaient pas hein. Le cœur ne pensait pas, il agissait tout simplement et sur ce coup ci, le policier c’était fait avoir. Pas que ce sois tellement grave, en fait il avait aimé un homme bien pire si on y songeait et ça, boucle d’or le savait, enfin un peu du moins. Peut-être que le grand brun avait le chic sur tomber sur des hommes difficile d’accès, aller donc savoir. Tenter sa chance avec une femme aurait pu avoir des effets positifs, peut-être même que c’était justement son obstination à vouloir rester de ce côté de la clôture, qui faisait de lui un homme seul, même après deux années. Pourtant, il assumait pleinement son choix et ne semblait pas souffrir de sa solitude, enfin pas en apparence hein. Parce qu’en réalité, il savait fort bien que ce soir, lorsqu’il se mettrait au lit, il aurait du mal à dormir et qu’il rêverait à sa belle princesse.

Penser n’était toutefois pas un luxe que l’inspecteur pouvait se permettre en ce moment, son sergent s’amusant à ses dépends, semant le doute dans l’esprit de sa princesse à peine retrouvé. Ça y est, il avait comprit ce salaud était le dragon qui gardait la tour de sa cendrillon hein? Ses mains lui démangeaient alors que l’homme partait. Son arme à feu, qu’on lui donne son arme à feu! Ouais mais non tien, il n’était pas ce genre de grosse brute impulsive. Ça l’aurait bien arrangé pour le coup par exemple, dommage. Il avait donc fait de son mieux pour rassurer Quincey, parce qu’il avait bien vue son expression étonnée. Celle-là n’était pas passé inaperçue, aucune chance même et il avait bien l’intention de le rassurer, de lui expliquer. Après tout, il n’avait rien à se reprocher. Bon, il avait bien vue quelques personnes ici et là mais au final, rien de bien sérieux. Quelques nuits passé avec Amy, quelques unes avec un collègue qui était aujourd’hui transféré ailleurs, il n’avait rien fait de bien méchant. Et puis s’il avait arrêté son choix sur ces personnes en particulier, c’était pour la notion de sûreté qu’elles offraient. Aucune chance qu’il en tombe amoureux, il n’y avait rien de plus qu’un accord physique et encore. Dans le cas de la jeune femme qu’il voyait régulièrement à cause du petit café qu’elle tenait, c’était surtout une réponse à ses avances. Renji n’allait pas de lui-même vers les femmes. Il avait beau se proclamer bisexuel et accepter toute personne l’approchant, en réalité il avait beaucoup de mal à considérer les femmes comme de possible relation stable. Ce devait être la faute de Tetsuya mais il s’en fichait. Il était fait ainsi. D’ailleurs, son cœur ne battait plus que pour le beau blond qui lui faisait face et depuis près de trois ans et demi maintenant, peut-être même quatre. Mais pouvait-on réellement considérer son obsession comme de l’amour? Aller donc savoir.

Dans tous les cas, sa tentative pour rassurer Quincey, ne fonctionna pas totalement mais ça n’avait rien de bien surprenant, même si ça venait d’un homme aussi droit que Renji Ogano. Pas de fausses promesses avec lui, il avait le bon sens de ne donner que ce qu’il pouvait offrir et puis voilà, avec lui on ne pouvait jamais que prendre, parce qu’il ne donnerait jamais qu’à celui ou celle qu’il aimerait. Et dieu sait qu’il avait donné par le passé. Jamais plus. Oui mais non, ça ne fonctionnait pas ainsi et maintenant que le blond se trouvait devant lui, à parler de la ‘recrue’, comme Ren aimait l’appeler, il réalisait qu’il avait toujours envie de donner. À Quincey. Lui offrir tout ce qu’il possédait, tout ce qu’il pourrait un jour posséder aussi. Un homme sérieux avec un sale caractère hein? Et pourtant, il n’arrivait pas à penser autre chose alors qu’il fixait Quin. D’ailleurs, il répondit à la question, qui n’en était pas vraiment une, d’une voix douce et confiante. Il ne mentait pas, ça se voyait et c’était bien présent dans l’intonation de sa voix..


'' Juste une recrue. ''

Est-ce qu’elle était aussi importante que ça la demoiselle? Renji considérait que non, d’ailleurs il n’y avait absolument rien entre lui et la jeune femme. Enfin, en dehors d’un agacement réciproque quand ils se trouvaient en compagnie de l’autre, il n’y avait rien de plus. De toute façon, en terme de beauté, l’inspecteur considérait toujours Quincey comme son idéal et sur ce point, la pauvre femme ne lui arrivait pas à la cheville. Non pas qu’elle soit laide mais bon, elle n’était pas une bombe, enfin pas aux yeux de Renji. Chacun son type. Elle n’était pas le sien. Pas encore? Non, elle ne l’était pas. C’était plutôt vexant pour la demoiselle mais au final, les choses étaient ainsi et puis voilà, si la question était posée à Ren, il répondrait franchement. Aussi, si le blondie avait des questions, il n’y avait pas de mal hein, il se ferait un plaisir de lui dire que la brunette n’était pas sur son menu. En fait, en ce moment il avait retrouvé une recette bien plus appétissante. La cuisine suédoise lui faisait drôlement envie tien.

Enfin, le sujet fut balayé de la main par le brun, pas question de traîner sur un sujet plus délicat, pas maintenant. Parce que même si lui, se voulait prêt à répondre à toutes questions concernant sa jeune partenaire de travail, il n’avait pas le toupet de penser que Quincey le croirait à coup sûr. En dehors d’une première impression, il n’avait rien pour assurer ses arrières quoi. Aussi, il n’avait rien d’un kamikaze et de ce fait, détourna habilement la question. Pourquoi avait-il raconté ce petit mensonge à l’inspecteur? En voilà une question intéressante, un sujet bien plus palpitant. Et il attendait la réponse avec impatience, ses yeux verts scrutant ceux merveilleusement bleus.

La réponse le surpris. Un petit mensonge de rien du tout? Humm, si on considérait qu’il venait de le raconter à son supérieur, un sergent de police, sur son lieu de travail et qu’il n’avait encore jamais exposé son homosexualité auparavant, ce n’était pas totalement ça. Mais Renji se fichait de ce genre de détail et ce n’était pas le pourquoi de sa surprise. En fait, c’était surtout pour ce que ses paroles, ce petit mensonge comme il disait, engendrait en lui. Il aurait été idiot s’il avait dit qu’il n’avait pas sentit son cœur manquer un battement, peut-être même plusieurs tien, sous l’entente de ce dit mensonge. Mais au final, il avait probablement été le seul à le vouloir vraiment hein? Visiblement pas. Parce que la suite se voulait d’autant plus étonnante. Et qu’il aimerait bien? Sa mâchoire eut bien du mal à ne pas s’affaisser vers le bas et un petit sourire étira sa bouche lentement, lui donnant peut-être même l’air d’un demeuré. C’était pourtant le dernier de ses soucis.

Réalisait-il ce qu’il venait de dire? Le flic se posait sérieusement la question alors que le blond gardait le silence. Il regrettait ce qu’il venait de dire? Il c’était trop avancé hein? C’était pour lui faire plaisir! Oui mais il s’inquiétait beaucoup pour rien n’est-ce pas. Comment faire autrement, il ne songeait qu’a cet homme depuis près de quatre ans, il avait eu sa chance mais n’avait pas su la garder et du coup, c’était un cadeau du ciel que de le retrouver ici, aujourd’hui. Hors, il n’avait aucune intention de laisser filer sa chance une deuxième fois. Pourtant, pour ce faire, il devait connaître les pensées, les sentiments de l’autre homme. Se battre seul, c’était fatiguant mais Renji était un adepte hein. Mais s’il n’avait aucune chance, avec l’état dans lequel il se trouvait, il ne savait pas s’il arriverait à se résigner ou s’il se ferait encore plus de mal. Aller Quincey, ne t’arrête pas comme ça, continue. Retenant son souffle tout au long des quelques secondes que le tout dura, l’inspecteur fini par parler doucement, tout bas, comme s’il avait peur qu’ont les entendes.


'' Que tu aimerais bien?... ''

Il n’osait pas avancer sa théorie, au risque d’être déçue. Malheureusement le prince n’avait rien de l’être intrépide qu’il avait pu être autrefois, maintenant il marchait avec prudence. La vie était parsemée de piège et s’il pouvait en éviter quelques uns, il le ferait hein. Pourtant, Quin faisait partit des pièges dans lesquels il voulait se lancer tête première. La réponse tomba finalement, verdict final qui avait bien trop de pouvoir sur l’homme d’action assis sur la chaise inconfortable. J’aimerais faire un bout de chemin avec toi. Son cœur stoppa net, enfin il en eut vraiment l’impression.

Pas question de jouer le grand romantique, il n’allait pas lui sortir une réplique à l’eau de rose. Moi aussi, je ne rêve que de toi, depuis si longtemps, je veux terminer ma vie avec toi. Non. Il n’ajouta rien pour le moment, complètement sous le choc. S’il avait espéré une réponse positive, il n’avait toutefois pas espérer tant. Après tout, ce genre de chose ne venait que de son côté, il était le type obsédé par Quincey et non pas le contraire. Mais alors, avait-il sous estimé l’impact qu’il avait eu sur lui? Peut-être, peut-être… et le doute s’installait de nouveau mais un doute apaisant cette fois, quelque chose de léger, de doux.

Les bras du blond passèrent autour de son cou et il esquissa un sourire plus doux, toujours plutôt faible mais ça c’était par manque d’habitude à le faire, rien de plus. Se lovant contre lui, avec ses airs de félins adorables, Quincey lui soutira un soupir. Soulagement et bonheur. Il ne ressentait rien de plus que ses deux sentiments, qui s’entremêlaient dans son esprit, dans son cœur aussi. C’est d’ailleurs à cause de ce sentiment de bien être, parce qu’il ne l’avait pas ressentit depuis tellement longtemps, trop longtemps, qu’il n’ajouta rien. Aucunement pressé, il était certain qu’il pourrait dire ce qu’il ressentait vraiment à Quincey et pas nécessairement dans une salle d’interrogation mais bon, ça, sa restait à voir tien. Il n’aurait probablement pas le choix de faire un bref résumé mais pour les preuves, il attendrait un lieu plus confortable tien. Lorsque ses yeux rencontrèrent les siens, s’y accrochant, incapable de s’en détourner, ayant l’impression de se plonger dans l’océan auquel il avait fait face toute son enfance, de nouvelles paroles tombèrent. Une question toute bête mais qui devait valoir son pesant d’or pour celui qui la posait.

Il ne sut quoi répondre sur le coup, et pour raison. Est-ce que le mannequin réalisait ce qu’il disait? Il lui avait avoué avoir envie de faire un bout de chemin avec lui puis, il lui demandait si les femmes l’attiraient. Enfin, la question n’avait pas été posé ainsi mais c’était bien ce qu’elle représentait. Hébété, la bouche entrouverte, son sourire s’envolant plus rapidement qu’il n’avait été capable d’apparaître, l’inspecteur regarda l’ancien mécano se redresser, quittant ses genoux. Ce n’était pas bon signe, il devait se remettre et de ce fait, avait intérêt a assuré tien! Se redressant sans plus attendre, son dos se faisant bien droit, il était sur le point de se lever lorsque Quincey prit place sur la table, juste à côté de lui et Ren se mit à le fixer des yeux, cherchant un quelconque signe. Il ne comprenait plus, que ce passait-il à la fin? Craignant qu’il ne lui en veuille, il ouvrit la bouche pour s’expliquer, pour le rassurer ou peu importe ce qu’il devait faire mais le blond le devança, plantant son regard océan dans le sien. Il était faible face à ses yeux là, terriblement faibles. Quand il était avec lui, il se sentait comme s’il retournait chez lui, qu’il retrouvait une partie de sa personne.

La mer qui vivait en face de lui, comment l’oublier, elle faisait partie de lui, il l’avait scruté toute son enfance. Combien il avait trouvé difficile d’avancer et de la laisser derrière lui et maintenant, elle était loin, il ne pouvait plus la voir et quelque part, il trouvait ça vraiment pénible à réaliser. Mais s’il avait la chance de la regarder à travers ses yeux là, il se sentirait moins seul, moins abandonné. Je suis un idiot Quincey. Parce qu’en ce moment, je meurs d’envie de te dire combien tu me rappel mon passé et combien j’ai envie que tu sois mon futur. Bien entendue, pas un son ne quitta ses lèvres et il se contenta de le fixer en retour. Une dernière question fut posée, parce que le joli blond était un adepte des questions, piégé ou pas. Mais Renji tomberait dans les pièges et le regard qu’il lui renvoyait, était dénudé de toute prudence. Ogano-san? Et s’il demandait ce genre de chose, est-ce qu’il accepterait?

Il ne répondait pas, il ne répondrait pas. Se levant doucement, le fixant intensément, le visage exempt de toute expression, il se glissa devant lui. Sa main droite se leva lentement, comme au ralentit dans son esprit emmêler et écarta la mèche qui tombait sur le côté gauche de son joli visage. Écartant celle-ci, il s’empara tendrement de son visage, le faisant redresser la tête alors que son corps se glissait contre le sien, son autre main écartant gentiment les jambes de Quincey. Ne s’arrêtant que lorsque son visage fut tout près du sien, il plissa légèrement les yeux, son pouce glissant sur les lèvres du mannequin. Doucement, tendrement, amoureusement même. Il le caressait du regard et se penchant légèrement, son dos se courbant sous l’effort, il effleura sa bouche de la sienne, les yeux toujours plongé dans les siens. Aller, parle Renji, parle donc! Sa voix était rauque, terriblement basse en fait alors qu’il cherchait les bons mots, mais existaient-ils seulement.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeVen 13 Mar - 12:45

'' Si tu poses des questions comme ça, je n’arriverais pas à me retenir Quincey... ''

Se retenir de quoi hein? Il laissa cette question en suspens et se contenta de baisser le visage un peu plus, joignant sa bouche à la sienne, ses yeux ne quittant pas les siens alors qu’il laissait sa langue le tenter. Effleurant les lèvres délicieuses, elle se hissa finalement dans la bouche chaude et l’inspecteur ferma enfin les yeux, se laissant absorber par la douceur du baiser, sa chaleur. Il y avait aussi celle présente dans son ventre, qui enflait doucement, se propageant dans un engourdissement dans ses bras, son torse, lui chatouillant l’intérieur. Dieu que c’était difficile. Sa main gauche se referma doucement sur l’une de ses cuisses et sans s’annoncer, tira d’un coup sec le corps du blond tout au bout de la table, afin que leur corps soient complètement pressé l’un à l’autre. C’est ce moment précis que choisis Renji pour approfondir leur baiser, sa bouche écrasant la sienne pour de bon, sa langue allant s’écraser contre la sienne dans une passion qu’il ne démontrait que très rarement. L’air n’était plus une nécessité à ses yeux et sa main droite glissa sur sa nuque, lui assurant un meilleur accès alors qu’il le forçait à lever encore un peu plus la tête. Sa main s’enfouit sans plus attendre dans les cheveux blonds, le brun tournant légèrement la tête pour gémir dans la bouche offerte du mannequin.

Ses pensées n’avaient plus rien de claire, il n’arrivait plus à réfléchir, tout ce qu’il savait, c’est qu’il le voulait. Là, maintenant. Mais il ne le ferait pas, pas vrai? La main qui serrait gentiment la cuisse ne semblait pas de cet avis et elle remonta sur la taille, pour glisser dans le dos, agrippant avec envie une fesse, tirant encore un peu plus l’homme, le pressant toujours plus contre lui, rendant l’espace entres eux inexistant alors que leur souffle ne formait plus qu’une même et unique masse. Il le voulait, il le voulait. Il ne pensait qu’à ça et il relâcha sa bouche afin de respirer, le regard trouble, brûlant d’un désir qu’il avait été forcé de garder pour lui depuis si longtemps. Les autres ne comptait pas, il n’avait rien relâché, toute cette tension existait toujours en lui. Elle le brûlait, il se consumait mais ce n’était pas le moment, encore moins l’endroit et repoussant doucement le corps qu’il tentait pourtant désespérément de garder contre lui, il soupira, fermant les yeux, son front venant se poser contre l’une des épaules de Quin. Mais qu’est-ce qui lui prenait hein? L’envie de l’embrasser était toujours présente mais s’il le faisait, il risquait de déraper et alors là, il ne savait pas à quel point il serait conscient. Pas question que ce sois ainsi, pas avec Quincey.

Sa main se retira doucement de sa fesse et caressa longuement sa cuisse avant de ne remonter le long de son torse, les doigts se voulant aguicheurs avant de ne finalement rejoindre sa nuque. Là, il ramena son visage près du sien et plongea son regard vert, d’un éclat presque animal. Du calme Ren, du calme. Il tentait de régularisé sa respiration mais son cœur s’affolait et il sentait son torse monté et descendre à un rythme effréné. Quincey la sentait aussi, cette urgence? Cette envie irrésistible de pousser les choses encore un peu plus loin. Il cherchait une réponse dans les yeux bleus mais finalement, il ne savait s’il voulait vraiment savoir. Et s’il lisait cette envie similaire dans ses yeux là hein? Il ne saurait pas résister et ce n’est pas ce qu’il voulait, pas pour eux. Non. Et dans le cas contraire, il n’était pas certain de pouvoir accepter son désir être rejeter ainsi. Aller, du calme Renji et puis reprend tes esprits. Ils revenaient doucement et il se recula un peu plus, détournant les yeux alors qu’il soufflait doucement. Sa voix était basse, d’un timbre grave que le désir lui avait laissé.


'' Pardon… ''

Est-ce qu’il pouvait vraiment dire ça ainsi? Non, probablement pas. Mais voilà il le faisait et ses mains relâchèrent doucement sa nuque, coulant délicatement à la base de son cou alors qu’il continuait sur sa lancée. Il disait pardon mais pourquoi hein, peut-être pas pour la raison la plus évidente. Jetant un petit coup d’œil à Quin, presque gêné, il se pencha simplement à son oreille et y souffla doucement, comme pour le tenter puis, laissa tomber quelques paroles, de cette même voix rauque, qu’il était incapable de relâcher. Ses paupière retombèrent légèrement sur ses yeux alors qu’il parlait, ses mains pesant délicatement sur la naissance de ses épaules.

'' … Je n’arriverais pas à attendre jusqu'à vendredi. Pas comme ça… pas pour toi. Il faut que tu viennes plus tôt. Ce soir? Chez moi… Je t’en pris Quin… ''

Il c’était promis de ne pas le supplier mais comment faire autrement. Il se sentait prêt à mourir si Quincey le laissait attendre plus longtemps. Le voir était une nécessité. Ici, ce n’était pas idéal mais chez lui, oui chez lui ils seraient bien. Il n’osait pas même imaginer ce qu’il lui ferait une fois à la maison, enfin ce qu’il aurait envie de lui faire mais il devait le voir. C’était essentiel, obligatoire. Et le regard qu’il plongea dans le sien, exprimait cette certitude. Viens, aller dit que tu viendras. Il n’attendait que ça, il ne vivait plus que pour ça. Comment finirait-il la journée au juste hein. Eh merde… il était mal barré le flic.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMar 17 Mar - 13:29

Quin n'avait jamais été du genre à franchir le premier pas. Que ce soit au lycée ou même après. Il était de ceux qui attendaient patiemment qu'une personne les remarque. Ils jugeaient si cette personne leur convenait ou non et après ils avisaient. Simplement avec ses airs de glace et son emploi du temps très indisponible, le blond avait tout fait pour éloigner les autres de lui. Sauf Dai. Mais lui, c'était pas pareil. Même s'ils ne se parlaient pendant un moment, ils ne s'oubliaient jamais. Comme si quelque chose d'invisible les liait. Alors voilà, poser ce genre de questions à un homme rencontré juste pendant une soirée était tout nouveau pour lui. Il avait l'impression de se débarrasser petit à petit de sa fine carapace de peur. Les autres, ce n'était pas forcément le mal. Il y avait aussi des gens biens et à force de rester dans sa tour de glace, il passerait à côté de sa vie. Mais ce n'était pas ce dont il avait envie. Il voulait construire quelque chose, être heureux. Même si le bonheur et la douleur se voulaient toujours indissociables. Cette interrogation était donc un pas en avant, un pas vers les autres. Toutefois, il craignait la réponse du flic. Peut-être qu'il le prendrait pour un fou ? Après tout, on posait ce genre de questions après avoir fréquenté un moment, l'autre, non ? Derrière une demande anodine, beaucoup de choses se jouait pour le blondie.

Ses yeux se baissèrent face à l'absence de réponse. Il ne savait pas trop ce qui se passait mais il avait un peu mal. Le sentiment d'avoir été ridicule et de s'être trompé l'habitait. Ren était un homme raisonnable, n'est-ce pas ? Comment pourrait-il lui répondre, hein ? Timidement, le blond releva les yeux. Ces derniers glissèrent sur le visage de l'homme. Inexpressif. Un sourire forcé vint se dessiner sur les lèvres de Quin. Je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça. Mais trop tard. Toutefois, la suite le surprit. Ses yeux clignèrent sous le geste tendre. Il mourait d'envie de se jeter dans cette douceur que le flic lui offrait. Monsieur ne savait-il pas que c'était le meilleur moyen de rendre dépendant le blond ? Peut-être l'avait-il déjà deviné ? Silencieux, le souffle presque coupé, il se laissait faire. Le corps du beau brun contre le sien. La sensation de son souffle sur son visage. Ses paupières se baissèrent un instant laissant juste deux bouts de ciel bleu apparaître. Ce silence était inquiétant. Mais troublant. Grâce aux gestes du flic, la peur du refus s'éloignait petit à petit. Il retint l'envie de lui mordiller le pouce mais il n'en pensait pas moins. Ses yeux émeraudes l'hypnotisaient lentement. Les lèvres de Ren bougèrent et ses paupières se relevèrent comme pour montrer son attention. Il ne comprit pas trop les paroles de l'homme et un murmure rapide s'échappa de ses lèvres.

« - Pourquoi devrais-tu te retenir ? »

Pas sur que cette question trouve une quelconque réponse. Mais c'était bien d'essayer après tout. Un nouveau contact lui montra, au fond, qu'il se moquait totalement de connaître la réponse à son interrogation. Ses yeux se fermèrent et ses mains vinrent s'agripper à l'uniforme de l'inspecteur. Un baiser. Était-ce sa délicieuse réponse ? Même si Quin le laissait dominer le baiser, il y répondait avec une ferveur péniblement contenue. Il n'avait pas envie d'être sage. Il voulait lui dire qu'il regrettait qu'une soirée n'en ait pas amené d'autres. Qu'il aurait aimé dormir davantage dans ses bras. Un léger gémissement se glissa dans la bouche de Ren, lorsque ce dernier tira sur son corps. Pressé l'un contre l'autre dans ce vase-clos créé par la salle d'interrogatoire, le blond avait l'impression qu'ils oubliaient petit à petit l'extérieur. Les autres. Ça lui plaisait. Le tsunami Renj Ogano était entrain de le submerger et il était loin de détester ça. La pression de ses mains augmenta quand le brun approfondit l'échange. Sa langue joueuse cherchait celle de l'homme. Elle voulait lui montrer que cette passion habitait un autre corps. Qui ne demandait qu'à être ravagé par le tsunami. La main de Ren dans ses cheveux, le gémissement qui le surprit mais donna naissance à des petits papillons dans le ventre. Ça s'agitait là-dedans. Face à ce sentiment inconnu, ses joues se teintèrent d'une jolie couleur rosée.

Si Ren avait décidé de pousser les choses plus loin, Quin ne l'aurait pas repoussé. C'était une certitude. La table de la salle d'interrogatoire aurait vu une scène dont elle aurait rougi si elle en avait eu la capacité. Mais malgré l'envie que le blond comprenait, il savait que rien ne se passerait. Parce que le brun était pas comme ça. Dai n'aurait pas hésité et ils auraient sans doute à une étape déjà bien plus avancée. Le problème du mannequin était qu'il ne détestait ni l'un, ni l'autre. Comment ne pas aimer être pris par l'homme de vos désirs ? C'était impossible. Voir impensable. Pourtant la main du flic qui se baladait sur son corps tendait à semer le doute dans son esprit. Que vas-tu faire Ren ? Qu'as-tu envie réellement de faire ? Mais ces questions, il les gardait pour lui, n'osant rompre le brûlant échange. Lorsque le baiser se rompit, Quin eut l'impression que ça faisait de longues minutes qu'il n'avait pas respiré. Pourtant le manque d'air ne l'avait pas gêné. Parce qu'il avait partagé celui du flic. Les joues toujours aussi rouges, ses yeux cherchèrent les siens. Ils lui parurent troublés et le blond espéra secrètement que c'était à cause de lui. Il devrait avoir honte de souhaiter de telles choses mais bon. Pas le moins du monde. Il sentit son corps se décoller du sien. Étant donné que ce ne venait pas de sa propre volontiers, il en conclut que le flic préférait qu'il soit un peu plus loin de lui.

Pourtant la sensation de ses doigts qui remontaient sur son corps le faisaient frissonner. Même si du calme se dégageait de Ren, ses yeux révélaient à quel point, son désir était bridé. Ils brillaient d'une lueur qui lui arracha un faible soupir. Dieu qu'il avait envie de satisfaire ce regard-là. Ils partageaient la même envie. Mais Quin acceptait le fait de pas pousser le jeu plus loin, ici. Ils étaient sur le lieu de travail du flic après tout. Il devait penser à sa réputation, aux problèmes qu'il pourrait rencontrer. Cependant même s'il ne faisait rien, ses yeux couleur océan avaient pris une nouvelle teinte, plus troublante, plus clair. Dévore-moi. Mais aucun son ne sortit de sa bouche. Le flic se redressa et instaura une petite distance entre eux. Le blond eut l'impression d'être une sorte de feu où il ne fallait se brûler. Où il ne désirait se brûler pour le moment. Pourquoi détournes-tu le regard ? Est-ce qu'il éprouvait de la gêne suite à ce qui venait de se passer ? Il n'en avait aucun raison. Parce que le blond avait apprécié. Et il avait compris. Compris que sa crainte avait été stupide. Des fois, les gestes étaient plus parlant qu'autre chose. S'ils étaient sincères. Ren était pas le genre d'homme à mentir, ni à jouer la comédie. N'est-ce pas ? Toutefois, il avait le don de laisser tomber des paroles troublantes de temps à autre.

« - Regrettes-tu de m'avoir montré ce que tu éprouvais réellement ?  »

Le regard du blond semblait, si oui, alors là, je ne te pardonnerais pas. Mais honnêtement Quin avait rien à lui pardonner. Parce qu'il lui avait offert un vrai délice. Comme quoi, le brun pouvait être facilement embarrassé. C'était son côté mignon. Cependant l'intonation de la voix du brun avait quelque chose d'électrisant qui grisait le blond. Si Ren lui parlait ainsi alors que les deux s'entrelaçaient lentement, Quin ferait tout ce qu'il voudrait. Docile comme jamais. Fermant un instant les yeux pour reprendre ses esprits et éloigner les images que cette voix lui procurait. Satané flic, pourquoi avait-il une voix aussi sexy ? En même temps, c'était lui aussi qui était faible. Quand Dai prenait sa voix sérieuse et délicieusement grave, il n'avait envie que d'une chose, dire amen à tout ce qu'il lui demanderait. Ces enfoirés profitaient de sa faiblesse. Si ce n'était pas honteux ça. La nouvelle proximité de Ren le tira de ses pensées. Il sentit son souffle contre son oreille. Le pire fut toutefois quand le flic se mit à parler. Une onde de choc se répercuta dans tout son corps. Ses yeux se fermèrent. Ren, parle normalement, s'il te plait. Néanmoins, ses paupières se relevèrent bien vite en réalisant tout à coup le sens des mots. Ces yeux se plantèrent dans ceux du flic essayant de se dire qu'il avait bien tout compris.

Passer la soirée chez Ren. Avec Ren. Comment résister ? Il aurait fallu qu'il soit inhumain ou même totalement flambeur pour refuser et jouer différemment. Mais il ne le voulait pas. Il voulait céder à son propre désir, tant pis s'il brûlait des étapes. Ce n'était pas grave. Un sourire doux apparut sur son visage. Pourquoi tu me supplies idiot ? Tu crois que je suis capable de refuser une telle proposition ? Toutefois entendre qu'il ne tiendrait pas jusqu'à vendredi lui fit son petit effet. Le flic avait ce point envie de le voir ? Le blond avait envie de voir ce qui se cachait sous cet air sérieux qu'il arborait tout le temps. Quel genre d'homme était le japonais dans l'intimité ? Tendre ? Bestial ? Il fallait se méfier des airs usés devant les autres. Parfois dans une chambre, une personne se révélait autre de ce qu'elle montrait. Bad cop. Sexy cop. Naughty cop ? Les menottes trouveront-elles une utilité un jour ? Rien de penser à Ren entrain de l'attacher et s'imposer à lui, ça l'émoustillait et il n'en éprouvait pas une once de honte. Non parce que lui, il appréciait quand ça devenait un peu brutal après tout. Il faudrait peut-être un peu de temps pour que le flic ose mais le blond avait bon espoir. Toujours souriant, Quin scruta le visage de l'homme avant de répondre calmement d'une voix invitante.

« - A quelle heure ? Je viendrais si tu me dis où je dois t'attendre... Je viendrais... »

C'était une certitude. Parce que j'en meurs d'envie. Parce que j'ai essayé d'oublié notre soirée. La glace au chocolat. La façon dont on s'était aguiché l'un l'autre. La chaleur de ton corps. L'odeur de ta peau. Ta voix rauque qui me donnait de délicieux frissons. Oui, il allait venir quitte à devoir mentir le lendemain. Quitte à entrer dans les rouages des problèmes. Mais juste pour une fois, juste cette fois, il avait envie de tenter quelque chose. De ne pas rester dans le confort. Il y avait aussi une partie de lui qui songeait que Ren le comprenait mieux que quiconque. Une sorte de langage tacite et inaudible entre eux. Pour Quin, c'était un réel mystère d'avoir le sentiment qu'un homme qui le connaissait à peine le comprenne mieux que son meilleur ami. Toutefois n'était-ce pas sa faute ? Dai, il l'avait chéri. Il lui avait passé tous ses caprices et il ne s'était jamais vraiment laissé aller à chercher du réconfort auprès de lui. Davantage comme s'il ressentait le besoin de rester fort pour que le rouquin reste à ses côtés. Peut-être avait-il tout faux ? Se trompait-il et devait changer ? Mais pour le moment, c'était le brun qui habitait son esprit. Son corps et son coeur. Pas qu'il ait mis la main dessus, même s'il le faisait battre au galop. Ses lèvres s'approchèrent d'une oreille. Son souffle dévalait sur la peau pour aller se loger malicieusement dans la nuque.

Si le blond lors de leur soirée s'était juré de ne pas aguicher Ren parce qu'il n'avait pas voulu passer pour un allumeur. Au final, sa décision d'être sage l'avait rapidement quittée. Quant à ce soir, il l'aguicherait, surtout que maintenant, il savait que le flic était à deux doigts de se brûler. Ce n'était pas de la police, dont on aurait besoin mais des pompiers. New-York 2 911, on a besoin de vous. Maintenant. Il ferait augmenter le désir jusqu'à ce que le flic craque totalement. Succombe. En redemande. Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement. Un bout de langue sortit et vint glisser contre le lobe de l'oreille. La princesse ferait tomber un peu plus le prince dans ses filets. De nos jours, les sirènes ne sont pas dans la mer, elles ont investi la ville. Sa langue disparut après avoir cajolé longuement l'oreille. Son visage descendit lentement. Ses lèvres déposèrent des baisers sur la mâchoire avant de voler un fugace baiser au flic. Cependant la chair rosée resta contre les siennes y murmurant contre.

« - Tu veux que j'apporte de la glace au chocolat ? »

Tu te rappelles quand tu avais mis sur toi sans le vouloir ? Tu te souviens de la suite ? C'était délicieux. Cette glace sur ton torse parfaitement sculpté. Voilà ce que son regard disait silencieusement. Sinon ça pourrait virer activité cuisine ? Il ne faut jamais jouer avec leur nourriture, sauf si c'est pour une noble cause. Celle de l'étaler sur quelqu'un. Une lueur malicieuse passa dans le regard du blond. Est-ce qu'au réveil, il pourrait se glisser dans l'une des chemises du flic ? Peut-être pourrait-il même lui emprunter celle de son uniforme ? Son visage se redressa. Si Quin avait perdu en confiance au début, il venait de tout récupérer d'un coup. Et il allait se faire plaisir, fallait compter là-dessus. Un sourire qui disait que ce soir, il y aurait du poulet qui avait couru dans les champs au menu, apparut sur ses lèvres. Ren, Ren, sais-tu ce que tu viens de faire, coco ? Ce soir dans le royaume, on te plumera joyeusement. D'un coup sec, le blond tira sur la cravate de l'inspecteur le ramenant davantage vers lui. Ses lèvres accaparèrent immédiatement les siennes lui offrant un baiser plein de promesses. Ah il était moins sage d'un coup. En même temps, il n'avait plus aucune raison de l'être et même si ce n'était pas forcément très gentil pour le flic, il allait lui donner envie que la journée passe plus vite. Qu'il regrette de ne pas avoir pris son après-midi. Sa langue caressa avec sensualité ses lèvres puis il relâcha la cravate et s'assied sur la table. Alors, Ren, ça te plait cet avant-goût ? Need more ? Want more ? Mais bon, assez joué, parlons des choses sérieuses.
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MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] Icon_minitimeMar 17 Mar - 13:29

« - Est-ce que tu cuisines ce soir ? Tu voudras un coup de main ? »

Quin avait l'habitude de faire manger, il pourrait arriver plus tôt et donner un coup de main. Ce serait avec plaisir. Est-ce que tu me cuisines ? Est-ce que je te cuisine ? Déguste-moi. Frit, grillé, à point, saignant. Face A. Face B. Avec ou sans accompagnement ? Assaisonnement, plutôt épicé, sucré, salé ? Moutarde ? Sauce barbecue ? Ketchup ? Tell me what you want, I'm gonna feed you ~ Manger de la cuisine faite par Ren, ça devait être moins dangereux que celle faite par Dai. De toute façon, pour lui, c'était simple, il avait interdiction de toucher à la cuisine. Le micro-onde suffisait amplement. Ce n'était pas par manque de confiance, hein. C'était juste parce qu'il n'avait pas envie de retrouver l'appartement en cendre en rentrant. Ses cils blonds papillonnèrent un moment avant d'arrêter de battre. Ses yeux bleu se mirent à courir sur la silhouette du flic. Ren sans son uniforme. À table. Enfin pas tout de suite évidemment. Il fallait prendre son temps pour savourer le repas après tout. Donc le flic serait le dessert. Parfait. Quin était curieux de voir comme le brun cuisinait. Bizarrement, il ne le voyait pas adepte des passages de commandes auprès d'un restaurant et livraisons à domicile. Il avait la sensation que c'était plus un esprit sain dans un corps sain. Qu'il faisait attention à ce qu'il mangeait et buvait. Passant une main dans ses cheveux, il les ébouriffa un peu. Des mèches blondes tournoyèrent dans l'air avant de tomber avec nonchalance. L'air ailleurs, il lança pensivement.

« - Je ramène une bouteille de vin blanc et du raisin... blanc ? »

Les fraises et le champagne, c'était démodé. Au royaume, on avait trouvé quelque chose de mieux. Et puis les fraises et le champagne, c'était déjà tellement fait comme combinaison, fallait changer un peu. En plus, il ne courait pas après ça, lui. Oui, pauvre petit père hein. Dur de s'enfiler tout le temps durant les soirées des coupes venant d'un magnum de Dom Pérignon à 200 000$ acheté aux enchères. Quoiqu'il en soit, lui préférait le vin. Le poulain avait naturellement des goûts de luxe même s'il avait grandi dans une certaine frugalité. Il n'avait jamais manqué de rien mais comment dire son père adoptif avait estimé que certaines choses n'étaient pas nécessaires. Mais maintenant, qu'il avait un salaire plus que confortable, il pouvait se permettre ce genre de petites folies. Aller boire un bon verre dans un endroit cosy où la clientèle était triée sur le volet. Quin adorait les clubs très fermés. Allez savoir pourquoi. S'il proposait d'apporter du raisin blanc, c'était qu'il savait où en trouver. Dans cette épicerie ouverte à ceux ayant des revenus convenables chaque mois.
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