Reservoir Dogs
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 Cops & robbers ~ [feat. Renji]

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AnonymousInvité
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 20:27

Était-il seulement conscient de ce qu'il faisait? L'inspecteur vous aurait immédiatement dit que non, si la question lui avait été posé. Son corps agissait par sa propre volonté alors? Non, pas tout à fait. En réalité s'était son désir qui le poussait à continuer, repoussant le sérieux de l'homme au plus profond de lui même. Il n'en avait pas besoin en ce moment, pas la peine de se prendre la tête, s'il voulait gagner un tant sois peu d'intérêt de la part du joli blond, qui ne devait pas avoir à chercher bien loin pour trouver de la compagnie d'ailleurs, il se devait de se montrer honnête. Pas de mensonges, pas même la peine de jouer le cachottier ou le mec réservé, non là s'était trop difficile. Alors il laissait son désir l'emporté et il s'écroulait de toute ses forces contre Quincey. Il accepterait peut-être. Non, il devait accepter et s'est bien ce qui se passait en ce moment, non? Oui, ça en avait tout l'air. Et étonnamment, bien que son esprit ne sois pas clair, loin de là même, parce qu'il avait encore beaucoup de mal à se départir de ses sentiments brûlants pour le mannequin, il ne regrettait pas. En aucun cas. Il avait fait le bon choix, s'ouvrir au bel homme ne pourrait que lui apporter du bon. Enfin, il l'espérait sincèrement. Il n'avait pas pour habitude de se laisser aller ainsi, encore moins de se donner aussi facilement mais avec le joli métisse, s'était facile, bien trop facile de se laisser flotter dans ce bonheur éphémère. Si seulement il pouvait mettre la main dessus, attraper ce petit bout de plaisir et s'assurer qu'il ne le quitte plus jamais. Mais ce n'était pas le genre de Renji.

Il avait tout du mec discret, il ne parlait pas plus que nécessaire, il ne buvait pas tellement, il n'avait jamais tenu les liqueurs de toute façon et puis, il ne fumait pas, n'avait jamais touché la drogue. En somme, s'était un gentil garçon, quelqu'un d'élevé, un minimum raffiné, qui savait se tenir. Enfin, jusqu'à récemment tien. Parce que sa couverture habituellement de droiture en avait pris un dur coup quand même. Quincey, s'était sa faute et malgré tout, il ne pouvait pas lui en vouloir. Non, il valait largement le coup et puis, qu'importe, tant que Quin pensait à lui encore un peu. Il était prêt à bien plus. Ça l'effrayait un peu en ce moment, il aurait bien été capable de le prendre là, sur la table, bien que ce ne sois pas dans ses habitudes mais oserait-il seulement? Non, probablement pas. Il avait beau avoir le coeur qui battait à tout rompre, ça ne suffirait pas à le convaincre de s'imposer de la sorte auprès du blond. Plus tard, oui plus tard ce soir. D'ailleurs, il lui fit la proposition sans réellement y réfléchir. Tu veux bien venir? Ce soir, tout de suite, n'importe quand en fait. Quitter le poste alors qu'il n'avait pas même débuter la journée? Pourquoi pas. De toute façon, il ne se passerait peut-être rien, il stagnait sur son affaire depuis deux jours. Et puis son cellulaire était toujours ouvert alors si jamais il devait arriver quelque chose, on pourrait quand même le rejoindre. Non mais ça ne servait à rien de se leurrer, s'il filait en douce avec le blond, il ne répondrait pas, peu importe ce qui arriverait. Il arrivait bien facilement à croire que même si son appartement devait prendre feu, il n'aurait aucune envie de fuir. Alors pas la peine, il devait achever sa journée ici. Pas le choix. Dur dur, la vie de flic.

Sa voix était différent, empreinte d'un désir qu'il ne se connaissait pas lui-même et pourtant, s'est lui qui parlait, qui offrait au blond de le rejoindre de crois. Question de vie ou de mort. Mais peu importe la réponse, il allait mourir, seul l'état de son coeur différerait. L'organe interne avait deux choix: sois mourir brisé ou encore, mourir pour avoir battu trop fort. Il penchait davantage pour la deuxième solution hein, mais ce n'était pas lui qui avait le droit de réponse sur cette question. Il allait mourir et s'est le mannequin qui devait choisir sa fin. Un soulagement se propagea en lui lorsque l'homme laissa tomber qu'il viendrait. Répétant même les mots qui intéressaient le plus le représentant de l'ordre, il le rassura sans mal. Comment faisait-il pour le comprendre aussi bien hein? Les deux hommes se posaient cette question alors que Renji sentait sa tête revenir doucement sur ses épaules. Quand bien même sa tête lui revenait, son corps se voulait toujours aussi brûlant et ses doigts, comme impatient, glissaient délicatement sur le vêtement. Il aurait aimer qu'il ne porte que l'un de ses yukata, ou encore, au moins une chemise. Là, avec le long col, s'était impossible de toucher plus de sa peau. Pourtant il en mourrait d'envie. La peau chaude de Quincey... tellement tentante, tellement invitante.

À quelle heure? Ses yeux vert croisèrent les siens, comme si s'étaient eux, qui détenaient la réponse. Rien ne vint bien entendue mais il soupira doucement, encore une fois éblouis par la clarté de ses yeux limpides. L'une de ses mains remonta d'ailleurs, allant effleurer sa joue délicatement. Laisse moi te prendre Quin, la glace ça ne suffit pas toujours, la chaleur d'une bouche non plus et puis, j'ai tellement plus à t'offrir. Son corps tout entier serait sien, il suffisait de donner un accord, d'accepter qu'il traîne un peu dans ses pattes. Le brun n'attendait que ça, aussi impatient soit-il.


'' Quatre heure, devant le poste. ''

Ça lui avait échappé, dans un souffle, comme si sa bouche avait longtemps attendu de dire ses quelques mots. Il pouvait presque le sentir, ce sentiment de satisfaction, il avait enfin commis l'irréparable. Ce soir, ils seraient ensemble. Ils iraient à son appartement et puis alors quoi? Ça, l'inspecteur en avait une bonne idée. Des images se succédaient d'ailleurs dans son esprit. Quincey les yeux à demi clos, le souffle court, le suppliant de cesser de le tenter et de le prendre enfin. Cette fois il obéirait, finit les belles paroles, les grands gestes. Il le voulait, il le prendrait, sinon il risquait de le perdre pour de bon. Le blond avait une petite idée de ce qui se tramait dans son esprit de toute façon, ça se voyait clairement dans l'intensité de son regard. Il me veut aussi. Voilà tout ce à quoi Ren arrivait à réfléchir. Et son coeur reprenait un rythme anormal, trop vite, beaucoup trop vite. Sa vie était probablement écourté d'une bonne année dorénavant mais tant pis, pour Quin, il était prêt à en perdre bien plus que ça. Regarde moi, n'arrête surtout pas. Et ses doigts palpaient tendrement son visage, reglissant sur sa nuque. Il n'eut toutefois pas le temps de réagir davantage, le bel homme s'avançant pour souffler contre son oreille, soutirant quelques frissons de pure délices à l'asiatique. Sa nuque fut elle aussi, attaqué et le pauvre homme crut qu'il allait perdre la tête lorsque finalement, un bout de langue glissa contre le lobe de son oreille. N'avait-il pas compris qu'il était sur le point de le plaquer contre la table et de le prendre là, tout de suite, sans plus de cérémonie?! Il jouait avec le feu le mannequin, il jouait avec le feu et Renji espérait bien qu'il veuille se brûler, car lui, il se consumait déjà.

De la glace? La princesse tentait un sabotage en ce moment. Il savait fort bien à quoi il faisait allusion. Comment oublié leur unique soirée passé ensemble et cet élément si important: de la glace au chocolat. C'est lui qui avait apporté la dite glace n'est-ce pas? Oui. Un dessert qui c'était changé en quelque chose de plus intéressant, de plus entreprenant. La glace coulait sur lui, la langue chaude de Quincey avait glissé sur son ventre, y léchant jusqu'à la moindre goutte, la glace déjà liquide. Leurs corps s'étaient alors rencontré, deux langues se mouvant l'une contre l'autre, le chocolat n'ayant plus rien de glacé, coulant dans leur gorge alors que le plaisir avait augmenté. Ils étaient devenue deux adolescents se découvrant à travers une friandise bien banale, la crème glacé dessinant de petit sillon sur leur peau claire. Comment oublier hein. C'était impossible et même qu'au moindre souvenir de cette nuit, Renji frissonnait d'envie. Il était prêt à recommencer, à aller plus loin. Cette fois il ne se contenterait pas de sa langue, il avait bien l'intention d'étendre leur activité au de là de ça. Oui, ils pourraient bien s'amuser. Attaché le blond au montant de son lit en fer, utilisé ses menottes, puis couvrir son ventre de glace, le lécher longuement, glissé plus bas puis profité de lui. Est-ce la glace est assez glissante pour créer un bon lubrifiant? Le regard de Quin le troublait visiblement, ce genre de pensée ne lui appartenant habituellement pas. Ses yeux là le tuerait un jour. Est-ce qu'il avait envie de lui? De glace? Des deux? Le sien disait que oui, ses mains lui démangeaient d'ailleurs.

Le mannequin savait toutefois comment détourné une situation, changé le sujet était l'une de ses grandes qualités et pour ce faire, pas la peine de jouer la carte de la subtilité. La franchise et le direct, c'était fracassant parfois, souvent étonnant mais tellement efficace. Renji ne pouvait pas le nier, le côté plus brusque, tentateur, terriblement joueur du beau blond, l'attirait irrémédiablement et lorsqu'il tira d'un coup sur sa cravate, le haut de son corps se pencha vers l'avant. Sa bouche tomba directement contre la sienne et ses yeux vert se refermèrent, profitant complètement du baiser, s'y absorbant entièrement. Oh oui, dévore moi Quincey, mange moi tout rond et puis surtout, ne me recrache pas. Il en rêvait depuis pas loin de deux ans quand même, il était temps quoi. L'un de ses bras se glissa autour de sa taille, le serrant contre lui, sa langue se hissant dans sa bouche. Plus, il avait besoin de plus et ses yeux s'entrouvrirent légèrement, brillant d'envie. Mais il resterait sur sa faim, le mannequin était terriblement cruel sur ce genre de chose. Il aimait bien jouer, trop probablement et ce soir, il saurait à qui, il avait vraiment affaire. D'ici là, le flic n'avait qu'a bien se tenir. Aussi frustrante sois la situation, il ne pouvait rien y changer et se laissait imposer ce sentiment d'insatisfaction.

Aussitôt repoussé, Ren soupirait doucement, ajustant sa cravate, les yeux brillant de ce même éclat bestial. Si je pouvais te prendre, si seulement j'en avais réellement le droit, je te prendrais ici, maintenant, tout de suite! Oui mais non. Trop timide le poulet, trop gentil, trop sage. C'était ridicule de se tenir aussi bien, lui qui se montrait si déplaisant avec le reste de la planète. Eh oui, on ne peut pas avoir que des qualités et ça, il le savait mieux que personne. Il allait cuisiner ce soir bien entendue, il n'allait pas lui faire manger de la nourriture déjà préparé, le restaurant? Vendredi bien entendue. Parce qu'il avait bien l'intention de garder les deux rendez-vous. Exigeant? Mais non, ça c'était Quincey, qui s'amusait à jouer avec ses nerfs et son désir. Il s'assurerait bien entendue, de le brûler un tant sois peu, histoire qu'il se rappel comment c'était et ce que l'inspecteur cachait derrière son masque de calme complet. Aurait-il besoin d'aide pour préparé le repas? En voilà une bonne raison. Il aurait dit non mais l'idée de glissé derrière Quin, occupé à coupé des légumes ou à préparer une salade, était bien trop tentante. L'air encore troublé, il soupira et se passa une main dans les cheveux, relâchant sa cravate, son autre main toujours posé sur la taille, de l'homme qui reprenait place sur la table. Sa voix reprenait doucement son intonation normale mais franchement, il n'était pas encore convaincue, toujours troublé par son compagnon.


'' Je cuisines... et pourquoi pas. ''

Oui, pourquoi pas hein. Quin pourrait être son encas, l'entrée la plus divine qu'il ai pu goûter. Sucré ou salé le petit blond? Il optait pour le sucré, tout chez lui donnait cette impression de friandise. Un péché mignon, duquel il ne faut pas abuser. Mais Renji était prêt à en mourir. Sa peau blanche était invitante, ses yeux bleu l'appelaient et ne parlons pas de ses lèvres à la chaire roses. Oui, ce soir il en ferait son dessert. Non, peut-être qu'en fait, ce serait un service en six étapes. Quincey fois six, ce serait pas mal. Trop? Pas de danger, il trouverait toujours un peu d'énergie, il aurait toujours faim pour cette viande fraîche, cette chaire tendre. Si seulement il pouvait le dégusté ici, tout de suite. Trop sage le Ren, bien trop sage. Puis, le mannequin prit cet air égaré, comme s'il revenait d'un autre univers, ses cils papillonnant, donnant presque le tournis à Renji, qui ne le quittait pas des yeux. Les cheveux furent ébouriffé et le brun souffla doucement, combattant toujours son envie, lui. Mais voilà qu'il parlait. Que ramenait-il avec lui? Du vin blanc et des raisins blancs? Eh bien, en voilà une idée. Un petit sourire ourla doucement le coin de la bouche du flic, qui resserra sa main sur la taille fine de l'homme aux yeux clair. Reprenant une voix grave, il souffla en s'approchant, quelques mots, tout simple mais bien net.*

'' Pourquoi pas. ''

Il n'avait absolument rien contre. Renji savait apprécié le vin, il n'en buvait pas souvent, s'enivrant trop rapidement à son goût. Voilà ce qu'on récolte à ne pas boire lors de l'adolescence, à être trop sage. Il en était pourtant content, boire n'était pas quelque chose de tellement intéressant au final, non? Bien sur que non! N'empêche qu'il serait prudent quand même ce soir, histoire de ne pas faire un fou de lui. Il serait bien punis tien. Mais laisserait-il vraiment Quincey filer comme ça? Maintenant que leur rendez-vous de ce soir était officiel, le blond pouvait partir non? Oui mais le poulet n'en avait aucune envie lui et lorsque la porte de la pièce s'ouvrit de plus belle, une jeune femme avec un petit air timide au visage, glissant légèrement à l'intérieur, Ren soupira. Il ne serait jamais tranquille. Est-ce que Renji en avait encore pour longtemps? Il y avait eu un appel et sa partenaire, Aedan, avait déjà été appelé. Il devait la retrouvé sur les lieux, bien entendue, après ça, il serait en charge de la demoiselle, ce qui ne l'enchantait guère tien. Mais plus que ça, il devait quitter la chaleur de sa sirène, sa princesse. La femme rougit d'ailleurs en apercevant la main de l'inspecteur, posé sur la taille du bel homme au cheveux clair. Ils étaient quoi? Bah, elle fila sous le soupire désespérer du brun. Ici on le connaissait bien et on ne cherchait jamais à le provoquer, enfin pas ses collègues du même niveau. Bah en fait, seuls les idiots le faisait, ça et ses supérieurs mais ceux là, c'était tous des connards selon l'asiatique.
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AnonymousInvité
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 20:27

Alors c'était déjà fini? La réalité l'appelait et il devait accourir? C'était pas de chance. Vraiment pas. Et dès que la porte fut refermé, il lâcha un autre soupir avant de ne plongé son regard dans celui de Quincey. Sois à l'heure, je t'en supplie. Et déjà et s'avançait, sa bouche trouvant la sienne, sa main glissant sur sa nuque pour lui imposé un long baiser, plus dur que les autres. Aucune pause pour respirer, il devait lui voler un peu de son âme avant de ne le laisser lui filer entres les doigts. Au cas ou, ne sait-on jamais, on est jamais trop prudent. Il ne se recula qu'une fois à bout de souffle, sa poitrine se soulevant avec difficulté sous l'air qui s'y propageait. D'une main habile, indépendante de son esprit, qui reprenait un air de champ de bataille, des images osées du blond y défilant, il fouilla la poche du mannequin, lui volant son téléphone. Baissant rapidement les yeux, ne faisant pas attention à la réaction de Quin, il composa son propre numéro et regarda son propre téléphone lorsqu'il se mit à sonner. Le numéro fut rapidement ajouté à sa liste et fourrant le téléphone volé de nouveau dans la poche du métisse, il esquissa un petit sourire, se penchant à son oreille. Il y souffla alors d'une voix chaude, terriblement suave.

'' Le crime n'attend pas, mais je ne suis pas vraiment plus patient. Vivement quatre heures... ''

Ses lèvres effleurèrent alors son oreille, un bout de langue l'effleurant alors qu'il osait de nouveau le toucher. L'une de ses mains glissa donc à l'avant de son pantalon. Le dos de celle-ci vint se frotter gentiment contre l'entre-jambe de l'homme, soufflant tendrement contre son oreille. Il respirait son odeur pour une dernière fois, les yeux entrouverts puis, sa main se retourna et agrippa gentiment le membre, qui réagissait plutôt bien d'ailleurs. Un sourire se dessina sur sa bouche et il continua, serrant le membre au creux de sa main, histoire d'offrir un peu d'envie à son adorable ange. Aller princesse, tu a envie de moi aussi hein? Moi aussi je sais jouer. Bon, il n'avait pas de permis comme Quincey, mais il savait se débrouiller, il avait apprit un minimum de truc au cours de ses deux dernières années. Oh, sans grand enthousiasme mais maintenant, ce serait peut-être utile finalement. Il termina donc ce qu'il disait, le timbre de sa voix reprenant cette chaleur bestiale, impatiente qu'il avait possédé plus tôt.

'' ... N'oubli pas la glace. ''

Posant un baiser sur sa tempe, il retira doucement sa main et se recula de quelques pas, un sourire au coin de la bouche. Il l'aurait avalé tout rond s'il avait pu mais c'était impossible et déjà, il devait repartir. Un homme entra d'ailleurs, l'air impatient. Non mais il ramenait ses fesses oui ou non? Ren prit un air agacé en le voyant et balaya l'air de sa main. Suffit, oust tien! Mais l'homme ne semblait pas d'humeur non plus et il lança a l'inspecteur que faire attendre une demoiselle était franchement impolis. Sur ce, Renji se contenta de grogner et tout en regardant Quincey, ajouta tout vas.

'' Si tu savais ce que je peux m'en foutre des demoiselles... ''

Sur ce, il plaquait un rapide baiser sur la bouche entrouverte du blond et filait, laissant l'homme dans le chambranle de la porte, muet de surprise. Quoi? L'inspecteur Ogano était de ce genre? L'air niais, il fixa Quin un instant puis se mit à bredouiller quelques mots incertains. Il devait sortir de là, il allait l'escorter jusqu'à la sortie. Oui, mais en était-il capable hein. La jeune femme de plus tôt, passant par là, esquissa un petit sourire et donna gentiment congé au pauvre homme troublé, qui en profita pour prendre la poudre d'escampette. Lorsque la jeune femme fit signe à Quincey de la suivre, plutôt sympathique la petite secrétaire, celle-là même que Renji avait aidé quelques minutes plus tôt en la remplaçant pour environ deux minutes, puisqu'il avait finalement filé ici, Renji était déjà en train de se glisser sur son siège de voiture. Un sourire incrédule aux lèvres, il se fixa un instant dans le rétroviseur puis mit l'engin en route. Il verrait Quin ce soir, il ne rêvait même pas. La journée serait longue mais ça en valait le coup! Il devait rapidement rejoindre sa partenaire ou il y avait des risques pour que ça aille mal pour lui et franchement, ça il n'y tenait pas tellement. Aller, un peu de bonne foi, il devait travailler un minimum, bien que son coeur n'y sois pas. Mais ça, il n'y était pas depuis des années quand même hein. Tant pis! Au poste, la jeune femme se montrait charmante, riant gentiment alors qu'elle lui disait avoir été étonné. L'inspecteur Ogano était un homme charmant mais plutôt comment dire, distant. C'était bien de le voir plus ouvert avec quelqu'un. Le conduisant à l'entrée, elle salua gentiment le bel homme, ajoutant qu'il pouvait appeler au poste quand il le désirait et glissant une carte dans sa main, ou un numéro de poste était noté au stylo, elle ajouta dans un clin d'oeil, qu'elle le tiendrait au courant. Visiblement, elle croyait dur comme fer que Renji et Quincey était un couple. Après tout, c'est ce que le sergent Jack lui avait dit.

Le reste de la journée de déroula tantôt vite, tantôt terriblement lentement. Les informations qu'ont leurs avaient envoyé n'avaient rien de prometteur et Ren avait bien l'impression qu'encore une fois, ils perdraient leur temps, lui et Aedan. Bon, il n'appréciait pas encore la jeune femme, ce serait long d'ailleurs avant qu'il ne songe même à le faire mais ils vivaient ce calvaire ensemble. Tourner en rond n'a rien de satisfaisant dans ce métier et il ne pouvait que sentir un minimum de sympathie pour la jeune femme, qui soupirait avec cet air désespérée. En temps normal il s'en serait probablement fichue et lui aurait dit de la mettre en sourdine sauf qu'aujourd'hui, il voyait les chose autrement. La journée, bien que complètement pourris au niveau de l'enquête, se voulait prometteuse en plaisir pour la soirée. Aussi, il travaillait avec efficacité, pas que ce sois une chose rare, en fait, il était reconnue pour être un bon inspecteur mais aujourd'hui, bien qu'il ne soit pas complètement conscient, il semblait encore plus attentionné. Moins froid avec les gens à interroger, il arrivait presque à être sympathique. Dieu merci ce genre de chose n'arrivait pas tous les jours, Aedan devait le trouver bien assez étrange ainsi hein. Puis, trois heures sonna et profitant du fait qu'ils avaient enfin terminé les interrogatoires à effectué, le flic décida de ramener sa partenaire au poste. Attrapant de quoi manger en chemin, il lui ouvrit même la portière, lui ayant intimé l'ordre d'attendre sagement dans la voiture un instant, alors qu'il venait de se garer derrière le poste. La jeune femme du être surprise, qui ne l'aurait pas été devant un pareil comportement de sa part, lui qui se montrait froid, voir déplaisant. Mais bon, il lui fourra alors le sac repas dans la main et une main sur la nuque, il parla presque doucement, lui annonçant qu'il devait rentrer. Ce n'était pas grand chose, il achetait ses faveurs en quelque sorte mais il lui revaudrait ça. Il devait filer. Pourquoi? Quelque chose de personnel. Il ne pousserait pas l'explication plus loin et la jeune femme s'en contenta. Il avait une dette envers elle hein? Bah, tant pis. Il n'en pouvait plus lui.

Sur ce, il retourna rapidement dans sa voiture et éteignant la radio du véhicule, parce qu'il n'y avait aucune chance qu'il ai une envie soudaine de protégé des citoyens maintenant, il se passa une main dans les cheveux, les mettant en désordre un minimum. Bientôt il se retrouvait devant une épicerie. Des légumes frais, du lait, des oeufs, que manquait-il d'autre à la maison? Alors qu'il parcourait les allées du petit commerce, il ne cessait de regarder sa montre, qui n'avançait pas assez rapidement ou alors, le surprenait par sa rapidité. Le temps est un salaud, il ne faut pas s'y fier et toujours faire vite. Oui, enfin jusqu'à ce qu'il retrouve Quincey, là le temps filerait mais le flic ne se presserait pas. Non, il prendrait tout son temps et alors qu'il examinait une mangue, il esquissa un petit sourire. Ce soir, il dînerait avec Quincey Dragonwort, il allait même cuisiner pour lui. C'était à peine croyable hein et ses yeux se plissait presque gentiment alors qu'il choisissait avec soins ses provisions, il ne remarqua d'ailleurs jamais la traînée de sourire qu'il soutirait aux ménagères présentes alors qu'il atteignait la caisse. Bon, alors des avocats, des mangues, des graines de sésame et puis des carottes. Il avait encore du tofu à la maison, il agrippa un pot d'huile d'arachide et des pois mange tout et déjà, il était prêt à rentrer. Quel heure était-il déjà? Trois heurt trente-cinq. Un peu plus tôt et alors? Ne réfléchissant pas davantage, prenant place dans son automobile, il composa le numéro du mannequin.

La sonnerie se faisait entendre, bon signe tien. Il était très occupé le petit blondinet? Probable. La voiture se mit en route et glissant son oreillette dans son oreille, laissant sonner, il tenta de se concentrer sur la route. Un pli lui barrait le front alors qu'il glissait sur la voie rapide. Aller, répond Quin. Bientôt quelqu'un répondait au téléphone, mais ce n'était pas la princesse. Non, une femme avec une jolie voix. Qu'est-ce qu'il voulait? Hmm, parler à Quincey tien. Il n'avait pas le temps? Il était occupé. Ouais mais lui, ça ne lui faisait rien. Soupirant, gardant la même voix douce et grave qu'il avait utilisé en espérant que le blond réponde, il laissa simplement tomber qu'il viendrait le chercher. Ou devait-il se rendre pour le prendre? La femme était surprise tien, pas la peine de poser des questions, il ne répondrait pas et déjà, il demandait ou il pouvait prendre le blond. L'adresse de l'agence lui fut donné sans plus de mal et Renji se contentait de remercier poliment la femme pour raccrocher sans plus attendre. Une curieuse hein? Bah, il y en a partout. Bon bon, un peu de concentration, il devait se rendre à l'agence. Sur le chemin, il s'arrêtât bien entendue pour acheter un bouquet. Vieux jeu? Ouais, probablement mais lui, il ne le voyait pas comme un truc négatif. Des roses? Non mais c'est un peu trop vieux jeu non? Il se décida donc plutôt pour un arrangement de rose et de germinis orange, avec feuille de coco. Un truc plus chic et pas trop démodé quoi. Payant tout ça, il jeta un autre coup d'oeil à sa montre, maintenant il était quatre heures quarante-deux. Il ne perdrait pas davantage de temps, le bouquet glissé sur le siège passager, il s'empressa de rejoindre l'agence.

En sortant de sa voiture, il leva un sourcil. Ouais, bah il ne travaillait pas n'importe ou hein. Bon, ce n'était pas étonnant, nous parlions quand même de Quincey hein. Se passant une main dans les cheveux, extrêmement nerveux, il inspira un bon coup. Dire qu'en ce moment il avait le coeur qui battait à tout rompre mais que quelques minutes plus tôt, il ne pouvait pas s'empêcher de vérifier qu'il portait bien ses menottes. Tien, il n'avait pas eu le temps de se changer. Le complet cravate, ça allait toujours de toute façon. Un dernier coup d'oeil à sa montre, le dernier de la soirée hein, lui apprit qu'il était cinq heure moins douze. Aller, encore un peu d'attente. Par habitude, il se glissa contre sa voiture, y prenant appuis alors qu'il attendait avec un petit air lointain, un bouquet à la main, la tête baisser vers le sol. Et si Quincey ne venait pas? Non non, il ne devait pas être pessimiste, il viendrait. Et bientôt un bruit de pas lui fit redresser la tête, sa nervosité se dessinant légèrement sur son visage alors qu'il observait la personne qui approchait. Quin?
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AnonymousInvité
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Avr - 21:25

Être dans la même pièce que le flic était aussi dangereux pour lui. Bien sur qu'il mourrait d'envie de le laisser abuser de lui mais voilà, ce n'était pas le moment de jouer à ça. Dommage, dommage. Le blond n'avait rien contre les poulets et encore ceux qui étaient bien musclés avec du caractère. Simplement, on ne pouvait jamais être tranquille pendant un tête-à-tête. Encore moins lorsqu'il se déroulait sur un lieu de travail. Ce ne fut pas le sergent Jack qui réapparut, bien que ce dernier aurait pu mais ce n'était autre qu'une jeune femme. Elle parla un peu et Quin connut le prénom de la partenaire de son flic préférée. Aedan, hein ? Alors Ren devait partir... D'ailleurs, il devait y penser lui aussi sinon il était bon pour les heures supplémentaires. Yuria devait trépigner et heureusement qu'il n'avait aucun goût pour les femmes, sinon il aurait été maudit sur 100 générations. Mais heureusement pour la descendance, il faudrait qu'il soit ivre pour franchir un tel pas et encore, le saouler restait une chose bien difficile. En tout cas, il pouvait constater une chose. Que le brun était loin d'aimer l'idée d'aller travailler. Il serait bien resté avec lui, hein ? Mais cette envie était réciproque. Simplement dans le monde des adultes, on devait faire avec. Enfin on pouvait aussi faire des bêtises en cachette mais Quin songea que c'était plus facile à l'agence qu'ici. Il aurait été sexy, le flic en agent de la sécurité.

La jeune femme, les joues pourpres et un sourire franchement amusé glissa sur les lèvres du mannequin. Non mais qu'est-ce qu'ils avaient tous ici ? Sous le soupir, son visage se tourna vers celui du flic et il perdit son sourire pour finir hypnotisé par ses yeux émeraudes. Mais bien sur qu'il serait à l'heure. Pour rien au monde, il ne louperait cet instant. Il avait envie de cette seconde chance. De sentir son corps contre le sien, de laisser leur souffle se mêler, murmurer son nom de mille façons, oublier et s'oublier. Laissant ses lèvres à Ren, il répondit avec une envie mal contenue au baiser. Le temps lui paraitrait long. Très long. Il y croyait d'ailleurs avec peine. Que ce soir, il pourrait se glisser à nouveau dans les bras du flic. Ses paupières s'étaient fermées avec force et il avait conscience qu'il s'abandonnait avec une facilité déconcertante. Quin sentit la main se glisser dans la poche de son pantalon et cligna les yeux. Pourtant blotti contre le poulet, il ne manifestait aucun désir de bouger. Qu'est-ce que Ren trafiquait avec son téléphone ? Il sourit un peu plus quand il entendit la sonnerie. Comprenant mieux son manège. Tendrement, ses lèvres déposèrent un baiser dans le cou de l'homme pendant que ce dernier remettait à sa place, ce qu'il avait emprunté. Etouffant un gémissement, le blondie essaya de ne pas se concentrer sur la voix du brun. Mais c'était bien difficile. Vivement quatre heures, oh que oui ! Mais qu'est-ce que l'impatience de Ren lui réservait ? La curiosité le rongeait et il avait hâte de voir à quelle sauce, le flic allait le consommer. Hot & spicy ?

« - Oui... »

Juste ce mot en réponse aux paroles du flic. Il avait l'impression qu'en dire plus était superflu. Sa voix était chaude. Trop à son goût. Ren était un mec intelligent pas besoin de lui faire un dessin pour qu'il comprenne l'état dans lequel, le blond se trouvait. Secrètement, Quin se mit à espérer que les lèvres du brun glissent dans son cou pour mordiller sauvagement son cou. Tant pis s'il devait repartir avec un suçon. Ce serait une trace du passage du flic sur son corps et si on lui posait la question de l'auteur, il répondrait Daisuke. Dai qui n'était pas du genre à soucier si ce genre de marque était grave ou non, alors que le blondie devait se rendre à l'agence juste après. La carotte était capable de tout et surtout c'était l'excuse parfaite auprès de Yuria. Bon, il y avait toujours le risque pour qu'elle aille fourrer son nez dans tout ça et pose les questions qui dérangent. Enfin ces pensées furent bien vite chassées par un contact surprenant. Son corps se tendit brusquement. Non mais Ren jouait à ça ? Il voulait le rendre fou et l'obséder pour le reste de la journée ? Ce serait très réussi pour le coup ! Un faible soupir s'envola des lèvres du blond. Il regrettait d'être au poste de police. Il regrettait qu'il soit habillé. Troublé par son désir qui ne se dissimulait pas, il ferma brièvement les yeux. Des images apparurent lentement et il les rouvrit immédiatement. Saleté de flic. Et le voilà qu'il lui parlait comme si de rien était finalement. Même si son intonation avait cet accent diaboliquement tentateur.

« - Comment pourrais-je oublier ? »

Non mais franchement hein ?! La soirée s'annonçait des plus prometteuses. Un flic séduisant. Un repas. De la glace. Il avait tiré le ticket gagnant, Quin ! Ses yeux se fermèrent un instant sous le baiser. Mauvaise habitude, qu'il prenait à être ainsi cajolé par Ren. Ce n'était pas tout à fait ça à la maison ! Non mais Dai était très bien au lit mais il faisait souvent le malin plutôt que le câlin. Le blond avait le sentiment qu'ils n'avaient pas avancé d'un pouce au niveau couple en quelque sorte et ne se sentait pas la force d'expliquer à Dai ce qu'il attendait. Un nouvel intervenant apparut et le blond se sentit près à bien laisser le flic. Surtout que celui-ci n'avait rien d'aimable. En même temps, il devait attendre Ren depuis un bon moment. Normal, non ? Eux, ils étaient dans leur bulle mais les autres les rappelaient à la réalité. Une parole fut lancée et le blondie ne sut comment il devait le prendre. Certes, il n'était pas une demoiselle mais pourquoi n'avait-il pas droit à avoir l'attention du brun ? En plus, ça se voyait non, qu'ils étaient occupés en quelque sorte. Un faible sourire se peigna sur ses lèvre aux paroles du flic. Le baiser achevant de le rassurer. Le trouble de l'autre flic, il s'en moqua. Seul, Ren demeurait dans son esprit. Sa voix. Son souffle. Son contact. Mais lui, il devait repartir. La jeune femme réapparut et il concéda à la suivre. Mais avant de partir, il vola un baiser papillon au flic. Un baiser délicat digne de celui d'un amoureux qui retrouverait son promis, le soir. Romantique le blond ? Bien plus que ce que l'on pourrait croire.

Séparé de Ren, il suivit la jeune femme. Il était là mais son esprit était déjà ailleurs. Quelle glace choisirait-il ? Avec du chocolat ? Du caramel ? Fraise ? Il hésitait et ses yeux observaient distraitement la silhouette de son accompagnatrice. Sa voix perçait l'air mais les mots ne s'imprimaient pas vraiment dans la tête de Quin. Glissant ses mains dans ses poches, il finit par cligner des yeux lorsqu'elle lui avoua avoir été étonnée. Pourquoi cela tiens ? Ren distant. Hm cela ne l'étonnait pas trop mais qu'importait, du moment qu'il l'était avec les autres et pas avec lui. Egoïste Quin ? Oui et alors ?! Il pouvait ainsi garder l'exclusivité du prince pendant un bon moment. Et puis, cela ne l'étonnait pas spécialement. Cela se sentait que le brun avait son petit caractère mais c'était ce qui faisait son charme. Arrivé à l'entrée, il remercia la jeune femme mais fut surpris par ses paroles. Appeler quand il voulait ? Quant à la carte, il l'a pris en clignant des yeux. Le tiendrait au courant ? Le blond la remercia. Après tout un allié au sein du poste de police, cela pouvait toujours servir. Au cas où. Le blond s'en alla après avoir glissé la carte dans une poche pour mettre la main sur un taxi. Parce que c'était bien beau d'être venu se perdre du côté du poste mais maintenant il fallait retourner à l'agence. Faisant signe à un véhicule jaune de s'arrêter, il s'engouffra dans le ventre du véhicule lorsque ce dernier se stoppa devant lui. L'adresse de l'agence donnée, son corps se cala contre la confortable banquette arrière.

Regarder son portable ou non ? Il craignait de voir l'heure ainsi qu'un joli nombre lui indiquant combien de fois, on avait essayé de le joindre. Sa messagerie devait être pleine. Tant pis, pour affronter ses ennemis, il faut parfois accepter les surprises. La circulation était faible et le conducteur habile. La voiture ne mit pas longtemps à arriver à l'agence. Le blondie paya la course. Un profond soupir s'échappa de sa bouche alors qu'il avançait vers le bâtiment. A l'accueil, il arbora un profil bas mais les standardistes ne purent s'empêcher de lui signaler que la grande chef était morte d'inquiétude. Ce qui signifiait dans une autre langue que Yuria allait lui faire une vie d'enfer. Il prit l'ascenseur et se laissa transporter au second étage. Mais même si elle s'acharnait sur son cas, cela ne changerait rien. Ce soir, il verrait Ren. Il passerait la soirée avec lui. Un sourire se dessina sur son visage et au moment, où il s'apprêtait à ouvrir la porte, sa charmante amie fit de même. Face à Yuria, il passa une main dans ses cheveux. Les questions fusèrent. Où tu étais ? Qu'est-ce que tu foutais ? Avec qui tu étais ? Est-ce que tu as vu l'heure ? Non et la seule heure qui comptait était celle de son rendez-vous. Brusquement, l'asiatique le tira dans la salle et le poussa en direction des vestiaires. Un styliste attendait. Elle avait déjà préparé sagement les vêtements. Lançant un joyeux bonjour à Quin, elle lui expliqua rapidement la séance du jour. Il fallait dire que son retard avait tout changé au planning. A cette remarque, le blond lui adressa un coup d'oeil assassin. La femme toussota et changea de sujet. Une fois prêt, le coiffeur vint le voir.

Comme d'habitude, il se mit à parler de tout et de rien, s'efforçant de lui faire oublier les remarques. Aujourd'hui, il aurait du mal à se reconnaître. Il allait ressembler à un fauve ! Quin plissa les yeux en se demandant quelle fantaisie avait germé dans leurs esprits. Non mais ça allait être n'importe quoi cette séance ! Mais ce n'était pas comme s'il avait le choix. L'étape du maquillage arriva et le blond finit par être près. Trainé par une stagiaire du côté des prises de vue, il marchait doucement. Presque à reculons. Attrapant au vol un assistant, il demanda à ce dernier d'aller acheter un bac de glace au chocolat. Oui, il avait opté pour chocolat, cela leur rappellerait des bons souvenirs après tout. Arrivant auprès de tout le monde, il souffla un bonjour amusé. Puis sous les indications du photographe, il se plaça et le show commença. Il avait l'impression que plus rien existait à part la voix qui lui indiquait les attitudes à adopter. Les expressions qu'il devait prendre. Le temps n'existait plus. C'était dans ces moments qu'il avait le sentiment qu'une voix lui parlait. Lui murmurait des choses qu'il ne souhaitait pas entendre. Ses paupières se baissèrent laissant visible un fard à paupière d'un bleu presque métallique. C'était dans ces instants qu'il se retrouvait en tête avec lui-même. Et voilà ce que cet autre soufflait avec brutalité.

Cheveux gaufrés. Une crinière blonde. Animal. Des yeux océan ourlés gracieusement d'un trait de crayon noir. Délicatesse. Intensité. Beauté parfaite. Parfaite artificialité d'un naturel si sophistiqué. Dans ce monde où le défaut n'avait pas sa place, les beautés froides et sans âme dominaient. Telles une armée de parfaits soldats au service de la norme esthétique. Imposez-vous. Régnez. Soumettez. Que les regards glissent sur vous, s'accrochent à vos silhouettes. Soyez ce que demain, tout le monde voudra être. Soyez ce qui nourrira les fantasmes futurs. Sous les regards voyeurs, indiscrets de ces gens qui souhaitaient vous mettre à nu. Lécher vos os avec leur air affamé. Dévorer votre essence pour la faire leur. Vous vous appartenez. Vous appartenez à tout le monde. Nous ne sommes rien lorsque nous nous regardons dans ce miroir aux alouettes. Dis-moi ce qu'on a fait de toi, je te dirais ce qu'il adviendra de toi. Prince des podiums. Diva des couvertures. Playmate de ces messieurs. Abonnée aux calendriers érotiques. Eros et Thanatos s'entrechoquent. Ils se tournent autour tels des félins. Silencieusement. Insidieusement. Ils se font du mal. Ils se griffent. Ils s'entredéchirent mais l'un sans l'autre, ils ne sont rien. Les dommages collatéraux font glisser les larmes sur les joues des désillusionnés. La fin du voyage se dessinent pour eux. Ils ne connaitront pas le grand frisson. L'extase. La jouissance qui enivre l'esprit et submerge l'égo. Attention à toi. Attention au chemin que tu empruntes. Sur le bord, tu rencontreras de nombreuses personnes qui te voudront du mal.

Qui seront prêtes à arracher tes ailes frémissantes. Le septième ciel, ne cherche pas à l'atteindre trop vite. Tu pourrais finir six pieds sous terre. Dans un simple battement de cils. Entends-tu leur cri ? Adoration ? Haine ? Folie ? Vois-tu ces mains qui se tendent vers toi ? Elles attrapent ton bras et t'entrainent vers des abysses d'où personne n'est revenu. Tu suffoques. Tu sens ton pouls s'accélérer. Chaque respiration devient insupportable. Autour de toi, ils dansent. Ils te donnent des ordres. Et toi, joli poupée aux ciels dorées, tu obéis. Ta volonté a été cannibalisée par ses âmes à qui tu finis par appartenir. Tu crois posséder encore une once de force. Mais c'est faux, tu n'es plus rien. Qu'est-ce que la volonté ? Si ce n'est un mensonge pour te faire rêver à ta liberté disparue. La force ne tient que dans ton masque ciselé. Cependant, il te lâchera un jour. Un jour, tu seras seul. Face à eux. L'angoisse montera. Encerclera ta gorge. Tes paupières se fermeront et tu invoqueras les Puissants de te mener vers la Valhöll. Sous tes pieds, le sol se forme. Les valkyries se dressent devant toi, t'oppressant de toute leur puissance. Tu retrouves ce panthéon qui t'a donné naissance. Ce quelque chose d'indicible, d'inaudible, qui est en toi. Coule dans tes veines. C'est ton identité. Peux-tu la palper ? Cette identité dont on t'a amputé. Cette identité meurtrière qui tapie dans l'ombre est prête à t'assassiner. Tu t'es construit sur un non-dit, sur une omission. Abandon. Désamour.

Thanatos a failli te prendre dans ses bras mais ton destin finit par prendre un autre détour. Une seconde chance. Ne marche pas sur le fil. Tu risquerais de chuter. Il y aura-t-il quelqu'un pour te rattraper ? Tu doutes et tu vacilles avec l'inexorable envie de te laisser chuter. Juste pour voir. Pour voir s'ils viendront te secourir tels les princes qu'ils ne sont pas. Plus guerriers que charmants. Pourtant, tout seul, tu te redresses. Tu te sauves sachant que ce n'est pas le bon moment. Que ton geste serait vain. L'un n'a pas encore ouvert les yeux. L'autre est trop loin. Les cris se bloquent dans ta gorge. Crier. Hurler. Tu en ressens le besoin. Qui pourrait le dire ? Sous ton air calme, indifférent. Tes yeux ciel fixent impassiblement ce qui t'entoure. Pourquoi ne te libères-tu pas de tes démons ? Ceux que tu penses avoir enfermé au plus profond de toi mais qui déferleront transformant ton coeur en un champ d'asphodèles. Tu attends la salvation. Que quelqu'un te tire hors de cette immensité aquatique où tu es entrain de te noyer. Tes yeux supplient. Personne ne comprend. Ils te voient comme un prince enfermé dans sa tour. Tu as quitté le Midgard. Errant dans le Niflheim, tu essaies de faire face à tes peurs mais tu ne peux pas. Tu as ce quelque chose qui te ronge. Tu as besoin de t'accrocher à lui.
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Avr - 21:26

Cependant tu attends son éveil et pour passer le temps, tu trompes tes sentiments en te glissant dans d'autres bras confortables. Lâcheté ? Bêtise ? Tu te mens en t'assurant que c'est faux. Que tu es sincère. Ton coeur est ailleurs et ton esprit suit le chemin inverse. Ils se croisent sur la route des sentiments. Tu vas te faire mal. Tu vas leur faire du mal. Ce n'est pas volontaire. Tu as besoin de ce qu'il peut t'apporter pour combler ce que l'autre ne peut te donner. Tu te déculpabilises en te disant que le bon moment arrivera. Tu culpabilises en sachant les dégâts que ton geste provoquera. Tu doutes qu'il comprendra. Ton esprit s'altère. Tu es devenu autre à cause de lui. Pour lui. Mais tu ne supportes plus votre situation. Tes ailes se déploient et t'emportent loin de ces interrogations quotidiennes. Ton souhait le plus cher est d'être sa seule et unique attache. Celle qu'il ne voudra jamais quitter. Ton corps comme port. Tes yeux comme ciel et mer. Tes cheveux comme soleil. Tu pourrais être tout ça pour lui. S'il comprenait à quel point, tu as besoin de lui.

La voix du photographe se fit entendre et comme par magie, il ouvrit les yeux. Yuria avait disparu du côté des vestiaires pour vérifier les tenues. Tout en sifflotant, elle faisait son inspection. Hors de question de saboter les vêtements que les clients donnaient ou prêtaient. Une sonnerie l'interpella. Tournant la tête, elle remarqua que cela venait des affaires de Quin. Qu'à cela ne tienne, elle fouilla et finit par mettre la main sur le téléphone. Non fouiner ne la gênait absolument pas. Mais nous parlions de Yuria là. Elle décrocha et demanda spontanément ce qu'il souhaitait. C'était étonnant, elle ne connaissait pas ce numéro et il ne s'agissait même pas de la voix de Daisuke. Fronçant les sourcils, elle essayait de voir qui pourrait appeler. Un ami ? Un ami-ami ? Quin trompait Dai ? Non, il était du genre fidèle mais elle devait penser à tout. Donc en un ami. En deux amant. En trois coup d'un soir. Bon, là, ce n'était vraiment pas le style du blondie mais on ne savait jamais non plus. Parler à Quin était impossible, il travaillait là. Tant bien que mal, elle tentait de soutirer quelques informations mais rien à faire. Lorsque son interlocuteur lui demandait où se trouvait l'agence, elle attrapa une mèche brune et commença à la tortiller joyeusement. Elle tenait quelque chose là. Mais pourquoi ? Ses questions restaient sans réponse et finalement, Yuyu donna l'adresse légèrement dépitée. Heureusement, il lui restait son blond préféré à harceler. Elle soupira quand l'homme raccrocha et hurla avec désespoir son prénom. Non mais sérieux, elle ne pouvait pas le lâcher.

Visiblement non. D'ailleurs, ils devaient parler tous les deux. Un homme avait appelé et il avait demandé où se trouvait l'agence. Au lieu de s'inquiéter de l'arrivée imminente du brun, Quin arracha violemment son téléphone à Yuria. Non mais de quoi elle se mêlait ? Est-ce qu'il allait mettre le nez dans ses affaires ? Non ! D'un côté, la vie sentimentale et sexuelle de la brune était bien trop compliquée. Il retenait à peine le nom des hommes qu'elle croisait et lorsqu'il les retenait, il les mélangeait joyeusement. Cela suffisait pour le désintéresser. Il fallait qu'elle arrête d'avoir autant de satellites en orbite autour d'elle, cela leur ferait du bien. Le blond regrettait qu'elle ne soit plus en amour de son mari. Au moins, cela leur aurait facilité la vie. De l'autre côté, les libertinages de la boss alimentaient les discussions aussi. On faisait des paris. On échangeait ses informations. Elle se pencha et planta ses yeux dans les siens. Il est comment ? Moche, c'est qu'un ami, alors cherche pas trop, ok ? Ok. Pas comme si elle avait le choix de toute façon. Il avait l'intention de tout garder pour lui. Elle le sentait. Ce fut en soupirant bruyamment qu'elle quitta Quin lui souhaitant malicieusement une excellente soirée. Et attention à ses reins ! En réponse à cette remarque, il émit un grognement et partit se changer. Peut-être pourrait-il emprunter des fringues plus classes ? Une fois démaquillé, il partit voir l'assistant qui l'attendait un sac à la main. Ce dernier ne posa pas de question et dit au blond qu'il pourrait le rembourser la prochaine fois. Ce qui tombait fort bien vu l'empressement du mannequin.

Prêt, il quitta en vitesse l'agence. Son coeur battait la chamade. C'était comme s'il se rendait un premier rendez-vous. Alors que ce n'était pas le cas. Cherchant la silhouette de Ren, le blond finit par en apercevoir une qui collait parfaitement. Lentement, il s'approcha mais bien vite, son pas se fit plus rapide. Il n'avait plus trop envie de tenir et tant pis s'il s'affichait devant son lieu de travail. Près du brun, il l'observa et son regard tomba sur les fleurs. Pourquoi cela ne l'étonnait pas qu'un mec comme lui ait pensé à ce genre de détails ? Ça faisait plaisir même si on réservait davantage cette attention aux femmes. Doucement son corps vint se coller au sien. Très élégant le flic. Là non plus, pas trop étonnant. Ses yeux se levèrent pour aller se planter dans les siens, alors que ses lèvres lui effleuraient les siennes. Ça y est leur heure était arrivée. Ses paupières se fermèrent et ses lèvres se pressèrent avec plus de force contre celles de Ren. C'était un baiser doux mais une pointe d'envie le transperçait. Doucement, il se redressa et souffla tendrement.

« - Bonsoir... »

Son nez vint se frotter contre celui du flic et une de ses mains se glissa dans la main libre du flic. Les filles de l'accueil voyaient peut-être toute la scène mais il n'avait pas envie de se cacher. Juste pour cette fois, il ne voulait penser qu'à lui. Qu'à Ren. Peut-être que s'ils s'étaient rencontrés avant, il aurait fait sa vie avec lui. Peut-être pas. Cependant il ne pensait pas aussi loin. Non, il savourait l'instant présent comme le plus beau des cadeaux. Même les sarcasmes de Yuria se trouvaient déjà loin. Déposant un baiser sur l'une des joues, il murmura au creux de son oreille.

« - Tu as pensé à moi ? »

Ce n'était pas du narcissisme. Non, non. C'était juste pour voir, s'il était plus fort que toutes les femmes de la police.
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Avr - 21:41

Adossé à sa voiture noire, le visage légèrement incliné vers le bas, l'inspecteur Ogano fixait simplement le sol. Son grand imperméable gris foncé avait été laissé sur la banquette arrière et en ce moment, il semblait appartenir un minimum à cet univers glamour qui l'entourait. Autour de lui les gens se promenaient, bien vêtue, pratiquement tous pressé. Le bruit ne l'atteignait pourtant pas, ni les regards qui l'effleuraient de temps à autre. Que faisait-il là? Bon, un homme vêtue d'un costume noir, bien que simple, ça ne faisait pas tâche dans le décor mais quand même, pourquoi cet air lointain et puis ce petit sourire au coin de la bouche alors qu'il laissait son regard caresser le bouquet qu'il tenait. Tien, un bouquet, alors il attendait quelqu'un? Deux jeunes femmes passèrent d'ailleurs près de lui, un petit sourire accroché sur les lèvres, riant tout bas tout en le fixant. Il ne remarqua pourtant rien et l'une des deux lâcha un petit soupir plein d'envie. Qui était la femme qui avait la chance d'être attendue avec tant de ferveur hein? Bientôt celle-ci faisait son apparition. Femme bien particulière, puisqu'elle n'en était pas une. Grand, beau, classe et blond, il avançait avec une force d'attraction qui les laissaient muettes. Quel homme! Et bientôt il pressait le pas, visiblement impatient de rejoindre son compagnon, toujours absorber dans son petit monde. Sauf qu'il relevait lentement la tête, un peu comme dans un film. Elles étaient morte de jalousie, mais de qui? Le choix étaient difficile, elles n'auraient su choisir leur camp. Qu'il s'agisse du bel homme aux traits magnifiques qui s'avançait avec hâte, majestueux dans tous ses gestes ou de celui plus grand, costaud avec cette force qui émanait de lui, comme enraciné dans le sol, c'était de toute façon suffisant pour les envier. Quel gaspillage quand même. Et déjà elles s'engouffraient dans un immeuble voisin, le coeur en émoi. Pas la peine de rêver cela dit, ses deux là n'appartenait pas à leur univers.

Durant tout ce temps, l'inspecteur n'avait pas cessé de songer à l'homme qu'il attendait, comment faire autrement de toute façon. Le temps ne filait plus aussi rapidement qu'il l'avait fait, il y avait quelques minutes de ça. Il avait beau fixé le sol, il ne le voyait pas vraiment, pas plus que les gens qui marchaient autour de lui. Quincey l'obsédait, ce qui n'avait rien de nouveau en plus et en ce moment, il n'arrivait tout simplement pas à songer à autre chose, qu'a son corps. C'était déplacé, voir franchement déplorable de sa part, lui qui se disait prêt a tomber amoureux, ne songeait qu'aux plaisirs physiques. Pourtant, comment pouvait-on lui en vouloir hein? Il avait beau avoir connue d'autres corps depuis son départ du Japon, il n'en restait pas moins un homme, fortement attiré par le blond en plus. Alors il encaissait et son naturel sérieux, discret, faisait bien son travail. Mais aujourd'hui, aujourd'hui il avait craqué et ce soir, il ferait la même chose. C'est à ça qu'il songeait lorsque Quin apparut devant lui, plus tentant que jamais.

Rêvait-il? Lorsque son visage se redressa lentement, il en douta un instant puis, le corps chaud vint se glisser contre le sien, les lèvres du mannequin se joignirent aux siennes et il sut. Il n'existait pas de rêve aussi tangible que celui-ci. Un sourire accroché au coin de la bouche, il ramena un bras dans le dos de l'homme, le serrant un peu plus contre lui, pour ne pas qu'il puisse fuir. Non pas que ce sois une habitude du blond mais plutôt par envie de prolongé leur étreinte encore un peu. Et puis cette envie mal dissimulé, qui se cachait dans leur étreinte, avec un petit quelque chose d'intarissable, il en demandait plus, il en voulait plus. Seul Quin saurait le calmer mais encore fallait-il qu'ils se trouvent un endroit tranquille pour se le permettre. Allons, un peu de sérieux, ce n'était pas le moment! Mais sa main se refermait dans le bas de son dos, serrant le tissus avec un peu plus de force alors que leurs yeux se croisaient. Sauf que bientôt, son nez frôlait le sien, lui rappelant qu'un simple contact pouvait encore suffire. Ce soir, ils auraient tout le temps de jouer, pour le moment il valait mieux penser à des choses plus 'correct'. Lui qui était toujours tellement sage, il se retrouvait presque horrifié de son comportement actuel. Enfin, pas tellement dans ses gestes mais plutôt dans ses pensées. En ce moment, il rêvait de lui retirer ses vêtements et de le glisser sur la banquette arrière non? Et puis il y avait ses menottes, attaché à l'arrière de sa ceinture. Il les sentait cliqueter contre le cuir. Non, ne songe pas à ça, concentre toi sur Quin. Oui, il y arriverait. Sauf que ce n'était pas gagner... vraiment pas. Un faible sourire éclaira d'ailleurs sa bouche, ayant perdu celui-ci lorsqu'il avait prit conscience de sa faiblesse face au blond. Culpabilisant, il l'avait laissé s'envoler vers d'autres cieux, mais ça ne durerait pas.


'' Bonsoir... ''

Sa voix était douce, plaisante et on devinait facilement qu'il était heureux. La frustration? Totalement envolé dans cette voix, pas la peine de chercher. Pour dissimuler ses émotions, Renji Ogano était doué. Son désir était quelque chose qu'il savait rendre facilement discret et en ce moment, il jouait correctement son jeu tout simplement. Pas la peine de lui faire comprendre qu'il se languissait de le toucher, Quin devait bien le savoir. Sa main relâcha d'ailleurs son haut et reglissa le long de son corps, la main du blond la trouvant rapidement, pour s'en emparer, au plus grand soulagement de Ren. Ce que le mannequin détenait, il ne pouvait pas l'utiliser. C'était mieux ainsi, vraiment. Le nez de son compagnon vint cajoler le sien et un petit sourire retrouva le chemin jusqu'à la bouche de l'inspecteur. N'était-il pas adorable? Si, bien sur que si. Même qu'il était davantage. Ne pas songer à la glace, ne pas même penser au passé. Il tentait toujours, tant bien que mal, de se focaliser. Sauf qu'en face du bel homme, c'était une cause perdue. Tout chez Quincey Dragonwort, incitait à davantage, presque au vice tien. Renji aurait vendu son âme, s'il avait su qu'en échange, il pourrait posséder la sienne. Bon, heureusement ça ne fonctionnait pas ainsi et l'asiatique ne perdrait rien, tant pis pour les flammes de l'enfer, il se contenterait de suivre l'ange blond qui se pressait contre lui. Un baiser sur la joue puis, des paroles murmurer au creux de son oreille. Il tentait de le convaincre de mettre son plan en pratique? Lui qui songeait à la banquette arrière depuis un moment, il n'était pas prêt de cesser de culpabilisé, c'était frustrant aussi à quelque part. Levant le bouquet de fleur, tournant légèrement le visage en direction du blond, il souffla près de sa joue.

'' En permanence depuis ce matin. ''

Il ne mentait même pas en plus. Être honnête dans ce genre de situation, c'était le seul truc que Renji savait faire. Pourquoi mentir de toute façon hein. Il avait bel et bien été hanté par l'image du mannequin, sa voix, sa chaleur et ne parlons pas du reste. Bref, il avait été torturé aujourd'hui et il comptait bien prendre sa revanche ce soir. Ses collègues du travail ne suffirait jamais à ce qu'il oublie la présence de Quincey, c'était vraiment fou d'en douter, quand on savait à quel point le pauvre brun était obsédé par la beauté blonde qui lui faisait face. S'arrangeant alors pour que le bouquet sois à la hauteur de leur visage, Renji esquissa un petit sourire, presque incertain dorénavant. Les fleurs, c'était peut-être trop? Après tout, il lui avait demandé de venir ce soir, avec pour excuse qu'il ne saurait tenir le coup jusqu'à vendredi. Quin s'attendait à quelque chose de sa part, non? Lui aussi d'ailleurs et ses gestes de ce matin ne pouvait pas être mal interprété. Ce soir, les deux hommes s'amuseraient en grand mais Ren n'était pas à l'aise avec ce genre d'approche. Il n'invitait pas l'homme dans le but de le sauter tout bonnement. Ça n'avait jamais été le genre de chose qu'il faisait. Sois il payait pour obtenir des faveurs, bien que soyons honnête, il aurait bien pu trouver de la compagnie gratuite, sois il répondait à de quelconques avances, sans promesses de plus. Hors, avec Quin, il était prêt à lui promettre la lune. Le besoin physique était surpassé par le besoin affectif. Serrer le blond contre lui, ce serait tellement bon. D'ailleurs, ils étaient dans la parfaite position et sa main tira légèrement l'homme contre lui. Les fleurs, il devait se concentré sur les fleurs. Vieux jeu ou pas, femme ou homme, il ne pensait pas à ce genre de truc normalement.

'' J'espère que tu aimes les fleurs... ''

Normalement, presque tout le monde aimait ce genre de chose mais qui sait, une quelconque allergie aurait pu tout faire tomber à l'eau. Des fleurs? Non mais je n'aime pas. Tant pis, il aurait essayer. Attendant donc que Quincey accepte le bouquet, légèrement nerveux quant à ce qu'il devait faire ou pas, il esquissa ce même petit sourire à moitié heureux, presque inquiet. Profitant du fait que les yeux bleus c'étaient glissé sur les fleurs, il s'approcha et loin de penser au fait que tous les deux se trouvaient en face du lieu de travail du mannequin, il fallait le faire quand même, il posa de gentil petit baiser sur la naissance de sa gorge. Abaissant les paupières, ne laissant qu'une mince ligne pour sa vision, il descendit encore un peu plus et finalement, incapable de se contenir, laissa sa langue glissé sur la gorge appétissante. Il effleura légèrement la chaire, sentant les palpitations du coeur du blond, qui battait plus vite, son pouls augmentant alors que la bouche taquine du policier se posait sur sa jugulaire. Là, en plein milieu de la rue, en plein jour, il se retrouvait la tête penché sur un autre homme, le visage niché dans sa gorge alors qu'il suçait amoureusement son cou. Laisser une marque, il n'arrivait pas à songer a autre chose. Sa main, libéré du bouquet depuis peu, glissa sur la taille de l'homme, ses doigts se faufilant légèrement sous son haut, palpant la douceur de sa peau chaude. La banquette arrière l'appelait mais pas question, pas en plein jour, il n'était pas ce genre d'homme hein. Peut-être pas. Il ne savait plus. Sa voix reprenait alors ce timbre grave, traînant et à la fois trop pressé. Son nez frôla alors la peau, remontant le long de son cou, caressant la mâchoire pour que la bouche se retrouve tout près de son oreille.

'' Je n'arrête pas de penser à toi. Encore et encore. ''

Et je ne sais plus quoi faire. Il avait cependant omis ce petit bout là. Ce n'était pas la faute de Quin si l'esprit du flic dérivait aussi facilement, qu'il se sentait mourir à petit feu. Non, en fait, il était trop vivant en ce moment, n'est-ce pas? Tellement que ça le démangeait, le bout de ses doigts brûlaient contre la peau; remontant, descendant, comme hésitant sur les gestes à poser. Une fois qu'ils seraient à l'appartement, il savait qu'il n'hésiterait plus autant. Il en était persuadé et c'est ce qui l'effrayait. Qu'allait-il faire si une fois qu'ils auraient pénétré dans son logis, il lui sautait dessus et n'arrivait pas à se contenir hein? Il ne devait pas songé à ce genre de chose, il était un homme intelligent quand même, pas une grosse brute. Ouais, complètement. Sauf que l'homme intelligent, gentilhomme et tout ce que vous voudrez, attendait de revoir le blond depuis près de deux ans et demi quand même! Le deuxième rendez-vous n'était jamais venue, il était comme rester sur sa faim, hanté par le goût délicieux, les sons agréables et le corps de rêve de l'homme qu'il s'amusait en ce moment, à torturé à son tour. Ce soir je vais te manger, non en fait, je n'attendrais probablement pas jusque là. Pourvue que Quincey lui pardonne son comportement et veuille bien le revoir.

Relâchant doucement sa taille, comme s'il tentait de se calmer, il souffla contre son oreille et lui vola un dernier baiser avant de le repousser gentiment. Suffit, il allait le dévoré sur place si sa continuait ainsi. Et puis le flic n'aimait pas perdre le contrôle ainsi, ça n'avait rien de très correct. Eh oui, il existe encore des hommes qui songe à ce qui est correct ou pas, en publique surtout. Hors, ce genre de comportement, capable de gêner les autres, n'était pas familier avec Renji. Tenant toujours sa main, il le tira plutôt de l'autre côté de la voiture et ouvrant la porte, prit un petit sourire content, ses yeux vert se plissant légèrement alors qu'il penchait de nouveau le visage près de son oreille. Un petit baiser fut posé près de sa mâchoire et il souffla simplement, d'une voix qui reprenait son ton habituel, dieu merci pour eux.


'' Et si nous nous mettions en route? ''

Sur ce, la portière fut ouverte et le brun attendit que le blond s'y glisse. Bientôt l'appartement hein! Nerveux, le sang lui battant les tempes, parce qu'il ne savait toujours pas s'il se transformerait en bête une fois chez lui, Ren referma la porte en douceur. Faire le tour du véhicule, y grimper et puis démarrer, ça n'avait rien de sorcier mais dans son état, c'était quelque chose hein. La ceinture bouclé, il lança un regard aux sacs qui se tenaient toujours bien droit derrière. Tant pis pour la banquette arrière, les sacs l'occupait déjà. Pas de regret, il faut manger de toute façon. Oui mais la question, c'était de savoir quand. Avant ou après? Renji repoussait la petite voix dans sa tête, qui lui disait qu'après, ça irait très bien. Non non, avant! Sinon, il ne valait guère mieux que ses idiots qui sortaient en boîte sans penser au lendemain. Deux corps, ça ne suffisait pas pour le faire oublier ses soucis quotidien. Oui mais ce n'était pas le cas quand même, c'était Quincey qui se trouvait tout près de lui, assis sur le siège passager, un sac en main. Tien, un sac? Il y avait quoi à l'intérieur? C'est là que ça lui revint. Il avait dit qu'il apporterait de la glace ce matin, n'est-ce pas? L'inspecteur Ogano sembla tout d'un coup mal et ses joues prirent une légère teinte rosé. Le flic était timide hein? Pourvue que le blond n'en prenne pas avantage! La voiture se mit en route aussitôt, l'homme tentant de ne pas réfléchir davantage, de se concentré sur la route. Ne pense pas aux cuisses près de toi, que tu pourrais effleurer de la main, non plus à cette bouche, qui pourrait venir te cajoler la gorge pendant que tu conduis. Non non non! Pourquoi n'arrivait-il pas à penser sagement, correctement hein! Ça allait le rendre fou et il ne le savait que trop. Vivement qu'ils arrivent à l'appartement, d'ailleurs il ne vivait pas si loin de là. Dans une dizaine de minutes, ils seraient arrivés. Ensuite, ils prendraient l'ascenseur? Non, mauvaise idée! D'ailleurs, il devait avoir reprit cette teinte plus timide alors qu'il pensait à ce qu'il pourrait lui faire une fois dans le vieil ascenseur. Les escaliers c'était mieux! Même pour cinq étages, lui il le faisait bien tous les jours non? Oui mais imposé ça à la princesse? Il se prenait bien trop la tête tien! Filant sur l'autoroute, il se dit que finalement, cette soirée serait tout aussi stressante que reposante pour lui. L'attente avait été interminable mais la suite serait peut-être plus exigeante encore. Aller, ne craque pas Ren!
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Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Cops & robbers ~ [feat. Renji]   Cops & robbers ~ [feat. Renji] - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Avr - 18:43

Instantanément blotti contre le flic, il soupira un peu. Il pouvait retrouver les bras de Ren. Enfin. Bien sur qu'il adorait ça. Être enveloppé par sa chaleur, la sensation d'être pressé contre lui. C'était des sensations différentes de celles qu'il connaissait habituellement. Le blond avait conscience que l'homme se retenait. Ce n'était pas déplaisant, au contraire. Il y avait un côté rafraichissant dans le ' Je te désire mais je ne te saute pas dessus '. Bon il aimait aussi le côté entreprenant et impudique, toutefois avoir droit à autre chose de temps en temps, ce n'était pas mal. Ses paupières se fermèrent un instant sous la voix du flic. C'était un simple bonsoir mais ô combien plaisant ! Un faible soupir glissa hors de ses lèvres. Tu veux bien parler encore ? Je ne peux pas me lasser de ta voix. Sa main se saisit doucement de la sienne et un frottement de nez s'en suivit. Quin ne réfléchissait pas à s'il voulait être adorable ou non, il se contentait de faire ce qu'il voulait. Du moment que Renji ne le repoussait pas, cela signifiait que tout allait bien. Un fin sourire glissa sur ses lèvres. Le calme qui l'habitait avait un aspect délicieux. C'était tellement facile d'être avec lui. Reposant. C'était comme s'il passait le temps au bord de la mer, la voix de Ren pour murmures de l'écume. Après un délicat baiser, le blondie avait murmuré quelques mots. Résister à lui demander s'il lui avait manqué ? Impossible ! Surtout après avoir su que monsieur avait une charmante coéquipière. Bien sur, il avait déjà commencé à mettre en place un périmètre de sécurité. Qui plus est le brun l'avait rassuré, il s'en foutait des demoiselles. N'était-ce pas ce qu'il avait affirmé devant un de ses collègues ? Ses cheveux dorés encore gaufrés tombaient joyeusement sur ses épaules. Avec sa silhouette élancée et sa coupe, il aurait pu être le digne représentant d'un groupe de glamrock. En apparence décalé mais bien ancré dans son époque. Il avait beau être dans une agence de mannequinat, son apparence ne comptait pas. La meilleure façon d'être indémodable se voulait être resté soi-même. Fidèle à ses désirs, à ses rêves.

La réponse arriva et sa pression se resserra sur la main tenue. Il aurait pu répondre 'tant mieux', le remercier mais les mots lui paraissaient superflus. Lorsqu'il n'existe pas de terme pour exprimer clairement les sentiments autant se taire. Trouver une expression aurait atténué ce qu'il l'habitait. Ce que cette simple phrase provoquait chez lui. Quin serait volontiers resté avec lui, ce matin. Mais de toute façon, même s'il avait été libre, il n'aurait pas pu. Peut-être qu'en soudoyant le sergent Jack, il aurait obtenu la libération de son coq préféré. Il y a toujours des arrangements possibles après tout. Le blond remarqua les fleurs près de son visage. Il n'y avait qu'un mec comme Ren pour penser à ce genre de choses, il se le répétait avec certitude. Une lueur passa dans les yeux bleu et un baiser fugace fut volé. Il ne s'attendait à rien de précis. Ren serait arrivé les mains vides qu'il aurait quand même été heureux de le voir. Seule, sa présence comptait. Le reste n'était que des bonus qui s'ajoutaient de temps en temps. À vrai dire, il n'avait pas l'habitude de ce genre d'attention. Généralement, ce n'était que des câlins ou des caresses. Le brun lui donnait beaucoup aussi bien par sa présence que par ses attentions. Même si cela lui faisait du bien, il se sentait un peu coupable. Après tout, il n'avait jamais eu l'habitude de tout ça. Il avait le sentiment qu'il pouvait venir pleurer dans les bras de Ren, se reposer sur lui. Que ce dernier le comprendrait. Un sourire plus timide fut dessiné par ses lèvres. Il les aimait et il aimait aussi leur signification mais il était trop pointilleux. Plus personne ne songeait à ces détails maintenant. Un verre d'alcool, une nuit torride et c'était réglé. Des fleurs pour la Saint-Valentin, mais une rose, pas plus. Quelque chose pour l'anniversaire. C'était comme cela que le monde tournait maintenant, non ? Ses prunelles fixaient les fleurs et d'une voix presque trop tendre, il souffla.

« - Tu es adorable... »

Que dire d'autre franchement ? Presque timidement, le blond prit les fleurs. L'anse en plastique glissa dans le creux de son coude, alors que ses doigts se refermaient sur le papier entourant les tiges. Une question s'immisça dans son esprit. Devait-il rentrer à la maison avec le présent ? Dai allait évidemment s'interroger et le blond ne se voyait pas lui raconter la vérité. Il n'avait pas envie de lui mentir mais il ne se sentait pas capable d'avouer sa soirée. De toute façon, le rouquin n'aurait probablement compris. Lorsqu'il avait rencontré Ren, lui avait un chaton dont il devait s'occuper. Que le chemin du flic et le sien se croise lui avait redonné de l'espoir. L'envie de croire. Certes il vivait avec l'ancien yakuza, les nuits étaient toujours aussi torrides mais il manquait quelque chose. Quin avait la sensation que rien avait réellement changé entre eux. Cette impression le faisait vaciller, ébranlait la certitude de ses sentiments. Il aurait adoré lui en parler mais il doutait que celui comprenne. Ils ne ressentaient pas la même chose. Perdu dans ses pensées, ce fut les lèvres du brun qui le ramenèrent à la réalité. S'il avait eu envie de lâcher sa main, il l'aurait glissée dans ses cheveux. Tant pis si le personnel de l'agence les voyait. Tant pis si Yuria les surprenait. Tant pis ce qu'on penserait de lui. Il avait une folle envie d'être égoïste. De ne songer qu'à son bonheur et d'aller chercher ce qui pourrait le composer. Ses yeux se fermèrent sous la caresse. Ouvrant faiblement ses lèvres, il laissa un faible soupir s'échapper. Ren, dévore-moi mais savoure moi tout de même. Il ne se souciait de rien. Même pas d'avoir une jolie marque qui demain parlerait pour lui. Tu as fait quoi hier soir ? Moi ? Rien, pourquoi ? Quin était prêt à laisser le flic disposer de lui comme il lui voulait. Qu'il le consomme autant de fois qu'il le souhaitait. Qu'il abuse encore et encore de lui. Le blond était certain qu'il ne pourrait s'en lasser. Cependant ses joues se teintèrent d'un rose pâle.

« - Ren... »

Il savait comment le désarmer, non ? Pourtant le blondie n'était jamais en reste de réparti mais il ne sut quoi dire sous l'aveu. Cela lui faisait terriblement plaisir et en même temps, une pointe inhabituelle de gêne naquit. Un adorable sourire apparut et il baissa les yeux. Est-ce qu'il pensait à lui depuis deux ans ? Est-ce qu'il avait eu envie de le voir depuis tout ce temps ? Ou est-ce que l'envie était revenue en le revoyant ? Ce n'était ni le lieu, ni le moment de poser de telles questions même si cela le démangeait. Il trouverait bien le temps pour ça. Mais pas ce soir, ils auraient autre chose à faire. Non, il n'avait pas l'intention de sauter sur le beau brun. Sinon il donnerait l'impression de ne vouloir qu'une chose et puis il avait été capable d'être sage lors de leur dîner au Fauve. Il pouvait très bien l'être durant un dîner chez Ren. Bien sur, il n'avait pas à se soucier de la présence d'un public. Donc la liberté de faire des bêtises était plus grande. Un dernier baiser et l'étreinte s'achevait. Un petit sourire de déception s'afficha sur son visage mais cela ne dura pas. Le petit baiser permettait de mieux faire passer les choses. Se mettre en route ? Oui, c'était une bonne idée, ils n'allaient pas passer leur temps ici après tout. Il acquiesça et le suivit pour grimper dans la voiture.

Dis Ren, tu te rappelles de cette soirée ?
Dis Ren, tu te rappelles quand tu m'as retrouvé sous la pluie ?
Dis Ren, tu te rappelles les larmes que tu as séchées ?
Dis Ren, tu te rappelles tes paroles ?

I was a lostboy that was found
Drowning underwater
Smothered by the pressure
I was a lost toy now I'm found


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