Reservoir Dogs
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 Rui Helushka

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AnonymousInvité
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Rui Helushka Vide
MessageSujet: Rui Helushka   Rui Helushka Icon_minitimeDim 22 Fév - 21:26

Nom : Helushka
Prénom : Rui Yiska
Surnom : Luisito, el Navajo.
Age : 23 ans
Date de naissance : 24 Juin 1986
Nationalité : Amérindienne / Espagnole
Statut : Étudiant ( amateur) - Dealer ( pro.) - Alpha


Description physique :

Ce petit jeune aux airs de délinquant ne peut définitivement pas passer inaperçu dans la foule. Le moins que l’on puisse dire en effet, c’est qu’on ne peut rester indifférent quand sa silhouette passe dans notre champ de vision: les collégiennes en fleurs, qui vénèrent les marginaux de son genre, murmurent entre elles et gloussent en l’observant s’éloigner. Les cadres et les petits vieux, quand à eux, remettent leur cravate ou leurs lunettes bien en place, faisant comme s’ils n’avaient rien vu de ce spectacle bien triste. Rui se sent pourtant parfaitement bien dans sa peau pour sa part. Il n’a pas à se plaindre à dame nature pour le principal: un mètre 85, c’est vraiment pas mal après tout, d’autant plus qu’il possède une carrure virile et bien proportionnée.

Le mélange de sang navajo et espagnol lui à conféré un charme bien particulier. Sa peau à naturellement la teinte café au lait, et rappelle sans condition la chaleur des plateaux de l’Amérique centrale et de la jungle amazonienne. On note immédiatement son addiction à un quelconque sport, révélée quand on s’arrête sur les muscles bien dessinés, les épaules carrées et les jambes d’athlète du garçon. Sur le torse, un pendentif se balance paresseusement au bout d’un collier fait de corde. En plissant les yeux, vous devinez qu’il s’agit d’un de ces attrape rêves fait de bois et de plumes qu’on trouve dans le commerce, mais en format réduit. Là, on s’aperçoit qu’il nous a remarqué, mais qu‘il se fiche d‘être détaillé de la sorte. Alors vous continuez l’inspection.

Son visage est intriguant, et on se force à détourner les yeux pour ne pas paraître malpoli à le fixer ainsi. Un indien dans la ville. Ce n’est pas si courant que ça par ici, ces traits fins et bruts: les pommettes sont hautes et saillantes, la mâchoire bien taillée. Son regard cacao est perçant, vous met facilement mal à l’aise. Des prunelles sombres hétérogènes, décorées de gouttes d’or, légèrement bridés. Deux jolies amandes brillantes. Vous vous surprenez à les admirer, il fallait les trouver celles là ! C’est qu’elles sont bien cachées par l’épaisse broussaille, presque noire, qui fait office de cuir chevelu chez cette personne. Non, vraiment, il ne sait pas se mettre en valeur celui-là.

Les cheveux sont coupés mi-longs d’ailleurs, enfin, « coupés »… ils sont plutôt taillés un peu n’importe comment et semblent onduler à leur gré en plus de ça. L’imaginer en train de fumer un pète et de jouer de la guitare avachi dans un coin ne serait pas bien difficile. Ça se voit qu’il est à l’ouest tout de même, adossé à cette paroi du métro sans bouger. On pourrait même croire qu’il fait la manche. C’est peut être un clochard en fait… une hypothèse plausible au vu du débardeur et des jeans tous deux déchirés. Mais il ne vous est pas tout à fait inconnu en réalité. Alors, où l’avez vous vu… ?


Description psychologique :

Oui, ce serait difficile d’oublier une gueule pareille. Le fait est que Rui connaît la ville par cœur, y ayant vécu de longues années. Il n’est pas rare de le croiser au détour d’une rue, peu importe le quartier où l’on se trouve, il aime bien se balader nonchalamment. A l’Université comme ailleurs, il fait partie de ces quelques personnes particulières qu’on ne connaît pas, mais qu’on reconnaît quand on les aperçoit, sans forcément parvenir à mettre un nom dessus. Il est enveloppé de mystère, et on ne sait de lui que quelques vagues rumeurs. N’importe quel personne vous répondra de différentes façons, les mêmes choses à propos de lui.

« C’est qu’un fumeur de shit ce type, dealer peut être même. J’avance rien mais il en serait capable vu son caractère de chien. Faut faire gaffe à pas le chercher, Rui est pas du genre à passer par quatre chemins pour régler ses comptes. C’pas une bonne fréquentation, à éviter si tu veux pas t’attirer d’emmerdes. Il frappe fort si on le provoque, et il à de bonnes raisons de faire le fier comme il le fait de temps à autre: il fait de la boxe au club sportif, et il paraît que c’est l’un des meilleurs. Ça m’étonnerait pas… et dans tous les cas j’aimerais pas me frotter à lui… la dernière fois que j‘ai entendu parler du navajo, c’est quand un gars l’a traité de fils de pute, et ça l‘a mis en rogne, j‘te raconte pas. Il lui a pété des dents, comme ça ! »

« Ah tiens, il porte sa guitare aujourd’hui, l‘indien. Oui, c’est lui qu’on entend jouer, parfois, derrière le gymnase, mais va pas te risquer à aller voir ça, il à horreur qu’on le regarde faire et serait capable de te jeter ses bouteilles de bières dessus ! C’est qu’il en a toujours une ou deux dans son sac de cours. Ce glandeur, on se demande ce qu’il fout encore à la fac. Tu sais quoi, il parait qu’il à redoublé cinq années de suite. Si, si, je t‘assure, même que personne sait quel âge il à au final. N’empêche qu’il est cute… j’aime bien son air négligé, pas toi ? Noon, arrête, j’oserais jamais lui demander de sortir avec moi, il à une pire réputation de briseur de cœurs ! Il couche avec une fille et puis la jette dès le lendemain, comme s‘il s‘était rien passé entre eux… c‘est horrible je te dis ! »

« Helushka ? Mmh… toute une histoire ce gamin. Pas attentif pour un sou, du moins quand il daigne venir en classe. Je ne le vois que très peu en réalité, il cherche à éviter la conversation avec ses professeurs je pense. Son dossier d’admission, hm, voyons voir… ah oui. Le petit est orphelin de père. Ce ne devait pas être facile déjà, alors j’imagine que quand sa mère est tombée malade, il à du se sentir perdu. Aucune autre famille connue, non. Ça explique en partie son comportement difficile à gérer. Il à déjà reçu bon nombre d’avertissements pour comportement violent et possessions de substances non autorisées dans l’enceinte de notre établissement, mais je suppose qu’il faut lui laisser sa chance malgré ça. La seule matière où il brille, c’est la boxe américaine. Une vraie petite étoile ici. Quel dommage qu’il ne s’agisse pas d’un sport collectif, à mon sens cela aurait pu l’épanouir. Il n’a pas l’air d’avoir beaucoup d’amis, et traîne souvent seul. Tenez regardez, c’est lui la bas, avec les cheveux en bataille. »
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AnonymousInvité
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Rui Helushka Vide
MessageSujet: Re: Rui Helushka   Rui Helushka Icon_minitimeDim 22 Fév - 21:27

Histoire :



Le Bronx. Des immeubles délabrés à perte de vue, abandonnés pour la plupart. Pourtant la vie y grouille encore et persiste, comme une vermine inépuisable. La nuit est tombée, alors on se tient encore plus sur ses gardes qu’à l’ordinaire. Des silhouettes traînent dans les rues, sans but précis apparemment. Évidemment, il n’en est rien. Ces personnes sont là pour vous procurer certains services, moyennant quelques billets. Une passe dans une ruelle glauque, un sachet de coke. On peut ici se procurer tout ça aussi facilement qu’un hot dog et un milk-shake. Vous évitez les regards de jeunes filles aguicheuses, 17 ans de moyenne, vous gardez la tête haute pour ne pas paraître inoffensif, puis vous continuez de vous frayer un chemin là dedans, malgré tout.

- « Je suis rentré ! »

Aucune réponse. L’étudiant sait pertinemment qu’il n’y en aura pas, mais il continue de jouer cette sombre comédie. La porte de l’appartement grince quand il referme derrière lui, et son premier geste est pour la guitare qu’il porte en travers du torse. Il la pose délicatement contre une paroi fissurée, sans un bruit. Il fait froid. Froid et humide. Une odeur d’encens l’enveloppe. Un léger soupir. La silhouette élancée fait quelques pas dans le séjour. Elle à encore oublié d’ouvrir les volets aujourd’hui. Si ça continue, la moisissure va envahir les murs et les recoins, et abîmer les meubles en rotin.

L’endroit est plongé dans le noir. Nul besoin de lumière, il saurait s’y diriger les yeux fermés. Alors il reste silencieux, détaillant les formes effrayantes qui surgissent des ténèbres. Des masques faits de bois divers parsèment les cloisons, exposant leurs peintures vives aux côtés de dessins tribaux. Des statuettes représentant des dieux quelconques sont disposées un peu partout quand à elles, comme des spectres qui auraient décidé de se rejoindre ici. Il connaît leurs noms et leurs pouvoirs, comment faire appel à eux et interpréter leurs signes. Elle lui à appris tout cela, au travers de contes pour enfants qui jalonnent ses premières années. Il secoue le visage, ramenant ses cheveux en arrière. Les prunelles mordorées glissent plus loin, reconnaissent le tam tam en peau de chèvre, quelques autres instruments archaïques. Un vrai musée, ou un capharnaüm, au choix. Ah, et il faut faire attention en se déplaçant, d’autres choses sont accrochées au plafond et frôlent votre tête si vous êtes trop grand. Des carillons de cuivre, des décorations de plumes. On se demande comment tout ça peut tenir dans une pièce de cette taille. Ça lui est égal. Il est habitué. Ce cadre le renvoie à des souvenirs d’insouciance, et l’apaise. Pourtant une certaine tension flotte dans l’air, comme toujours.

Il était très jeune quand on lui avait expliqué que dans la vie, ils ne seraient que tous les deux. Elle et lui. Le fils du Soleil. Elle avait tant prié pour concevoir un enfant, que l’astre lui accorda son souhait. Voila pourquoi il était un enfant à part, la peau brunie comme un gâteau trop cuit. Pourquoi ses iris chocolat étaient décorés de paillettes d’or. C’était un cadeau du paternel. Cela expliquait tout: le regard de ses petits camarades de classe qui l’évitaient, le trouvant bien trop étrange, et puis, la tristesse au fond des yeux de cette femme. Si seule.

Il ne comprit que des années plus tard qu‘elle se prostituait. Évidemment. Comment aurait-elle pu ramener de l‘argent autrement ? Elle était de faible constitution, ne connaissait pas un mot de la langue de ce pays, et n‘avait jamais étudié. Il aurait du s‘en douter. Et ces conneries d‘histoire, comment avait-il pu y croire ? L‘enfant d‘un esprit, t‘as raison. Un bâtard plutôt. Il compris bien mieux pourquoi elle n‘osait jamais le regarder en face, et la raison de la maladie qui entamait ses forces et son mental. La pauvre, elle faisait pitié à passer ses journées dans ce fauteuil, à regarder par la fenêtre. Elle pensait quoi, que les choses allaient s‘arranger d‘elles mêmes ? Le garçon devenu adolescent sentit qu‘il devait prendre les choses en main quand il se mit à rationner la nourriture.

Oui, il préparait les repas désormais. Elle n‘en était plus capable, et serait juste bonne a gâcher les ingrédients et à se taillader les doigts. Tellement coupée du monde. Il s’occupait de la maison également, bien qu’il ne soit pas un as du rangement et de la propreté. C’aurait été difficile de toute manière avec tout ce bric-à-brac qui encombrait les pièces. Il trouva rapidement du travail, ce n’était pas bien compliqué. Comme il connaissait le coin depuis longtemps, il savait où se trouvaient les endroits à éviter. Et c’est là qu’il se rendit, pour la première fois. Sans regrets. Il n’abandonna pas le collège pour autant, conscient que sans diplômes il n’irait pas bien loin, et se mit à étudier les soirs, en revenant des quelques courses qu‘on lui chargeait de faire. Elle, était toujours là, bien qu’on eut pu croire le contraire. Fondue dans le décor. Elle parlait si peu, qu‘à chaque fois il tendait l‘oreille pour comprendre ses mots. Décousus, sans aucun sens. Il la voyait encore travailler sur des broderies pourtant, des peintures et du tissage, et semblait alors la même qu’auparavant, concentrée et habile. Mais il lui arrivait également d‘avoir des crises d‘hystérie, pendant lesquelles elle renversait tout ce qui lui passait sous la main en criant. Alors il se levait, la tenait par les épaules, contre lui, et la ramenait dans sa chambre pour la calmer. A quel âge l’avait-elle conçu ? Dix sept, quinze ans ? Il se le demandait parfois. Elle avait l‘air si fraîche malgré sa maigreur et son teint pâle.

D‘autres préoccupations vinrent s‘ajouter à celles de la vie quotidienne. Pour payer les frais d‘inscription à la fac, il dut accepter de donner un peu plus de lui-même. A présent il ferait partie de ceux dont il s’était toujours méfié. Il n’en est pas fier, mais n’en éprouva aucune honte. Ainsi va la vie. Au moins il s‘était trouvé une passion, la boxe, qu‘il pratiquait dès qu‘il le pouvait, pour se défouler. C‘étaient les rares moments où il se sentait totalement bien. Il avait connu ça par hasard. Un étudiant lui avait proposé de participer, c‘est vrai qu‘il avait une certaine carrure. A côté de ça, y‘avait les histoires avec les filles. Brèves, sans réel impact sur sa personnalité, mis à part que son ego se vit regonfler. Il en avait besoin. Son job lui prenait de plus en plus de temps, et il s‘était mis à préférer le sport au détriment des autres matières, ce qui lui valu d‘être recalé 4 années de suite. Mais désormais, il pouvait se le permettre.


Le regard perdu de Rui semble se ranimer, ses paupières papillonnent encore quelques secondes. Voila qu’il repense à tout ça, a son histoire sans intérêt. C’est pas fameux au final, un conte plutôt sordide, mais ma foi, il s’est bien débrouillé, du moins c’est son avis. Il est en bonne santé, ils mangent tous deux à leur faim et peuvent garder cet appartement minable contre un loyer minable. Il a l’air de se plaire à la fac, et pour cause: qui douterait de l’innocence d’un de ces braves étudiants ? Et puis là bas, il n’a pas de compte à rendre.

Retirant sa veste de sport qu’il jette sur le canapé, il se décide à bouger et monte l’escalier en colimaçon qui mène au premier étage. Les marches instables menacent de s’effondrer sous un poids trop lourd, mais elles ont tenu bon jusque là. Le jeune homme pénètre dans une pièce. Allongée dans le lit, une fine silhouette humaine est tournée vers la fenêtre ouverte. Le courant d’air glacé provoque chez lui un frisson, et il va immédiatement fermer les volets, sans prêter attention à la pleine lune qui éclaire un ciel sombre.

- «Tu tiens vraiment à crever toi ! »

La voix est pleine de reproches, mais s’est adoucie à la vue du visage figé de cette personne. Alors il s’assoit sur le matelas, la détaillant un moment. Comment pourrait-elle protester, elle dont il n’a pas entendu la voix depuis des années ? Le regard de l’étudiant s’arrête sur le ventre enflé , caché par une chemise large. Il se penche et dépose un baiser sur une joue froide. Des questions lui traversent la tête. L’entendra-elle ?


- « Salut ma’. »





Famille :

Carlos Riveira, Père, 56 ans. Chef cuisinier à Los Angeles aujourd’hui, son métier l’a emmené à parcourir le monde par le passé. Il eut deux enfants de sa première femme, Miguel et José. Après la disparition de son épouse, il eut de nombreuses aventures, dont une avec une jolie indienne de 14 ans. Il la quittera sans savoir qu’elle portait son enfant, raison pour laquelle Rui ne connaît pas son père.

Alameda Helushka, 36 ans. Actuellement sans emploi, la mère de Rui est une descendante directe du peuple natif des amériques. Femme petite et frêle, sa peau est mate et ses longs cheveux noirs cascadent dans son dos quand ils ne sont pas rattachés en une longue natte. Ses yeux sombres sont souvent perdus, ses gestes maladroits, et elle reste le plus souvent immobile à fixer le lointain, comme absente. Ses traits exotiques, bien qu’encore charmants, sont définitivement marqués par la maladie.

Miguel Riveira, 36 ans, & José Riveira : Des jumeaux, les demi-frères de Rui. José à été assassiné il y à trois ans. Quand à Miguelito et Rui, ils ne sont pour l’instant pas au courant de l’existence de l’un et de l’autre. Il faudrait pour cela, un concours de circonstances particulièrs.
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Rui Helushka Vide
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